Tanguy Levieil nous partage son expérience de ses 35 jours de randonnée sur la Haute Route Pyrénéenne. Il est cette fois ci accompagné de Renan Melchior.
Crise sanitaire oblige, leur traversée de l’Islande à pied tombe à l’eau. Ils décident alors de relier l’Océan Atlantique à la mer Méditerranée par ce qui semble être la voie la plus sauvage possible : la Haute Randonnée Pyrénéenne. Voici leur aventure.
Informations pour préparer la Haute Route Pyrénéenne
Date :
Du 1er juillet 2020 au 5 aout 2020
Quand Partir :
La Haute Randonnée Pyréenne ou Haute Route Pyréenne ou HRP peut se réaliser de juin à septembre.
Mais attention ! En juin (et début juillet parfois, tout dépend des saisons bien évidemment) de gros névés peuvent encore être présents et nécessitent donc crampons et/ou piolet. Si vous ne souhaitez pas vous encombrer de ce matériel, pas de soucis vous pourrez contourner les passages enneigés en bifurquant sur différents sentiers le temps de quelques jours. Notons également que la météo peut être un peu plus capricieuse en septembre que pendant l’été.
C’est pourquoi la meilleure période est selon moi juillet-août même si les températures peuvent y être élevées.
Lieu :
France, Pyrénées
Départ d’Hendaye (64700), 6h30 de route depuis Montpellier, 600 km, 98 euros avec péages.
Arrivée à Banyuls sur Mer (66650), 2h de route jusqu’à Montpellier, 200km, 33 euros avec péages.
Notons que la HRP peut également se faire d’est en ouest. Je conseille néanmoins à ceux qui souhaitent se lancer sur la haute route de la faire d’ouest en est. C’est selon moi beaucoup plus sympa de commencer par les brumes du Pays basque et de finir par le climat et l’eau chaude de la Méditerranée que l’inverse. C’est aussi plus agréable de monter la face ouest du Pic Carlit que de la descendre. Il en va de même pour la cheminée du Canigou.
Comment s’y rendre :
Etant donné la grande distance séparant le départ de l’arrivée, la meilleure option est le train ou le covoiturage. C’est pourquoi, pour nous rendre au point de départ depuis Paris, nous avons choisis de prendre l’option ferroviaire.
Participants à la traversée des Pyrénées par la HRP:
Tanguy
Etudiant en ingénierie, photographe et vidéaste, trekkeur aguerri, coureur et alpiniste, je suis passionné par le sport et le monde qui nous entoure.
Ancien asthmatique je n’étais pas prédisposé à faire du sport étant enfant. Mais il faut dire que les temps changent et qu’avec de la détermination et de la persévérance, de nouveaux horizons peuvent s’offrir à nous.
En 2017, j’ai 18 ans et je suis désormais plus sportif. Accompagné de deux de mes amis, Mathis Briand et Nathan Vogel, je me lance dans la réalisation de mon premier trek : un périple de 15 jours au cœur des Pyrénées. Au programme, le cirque de Gavarnie mais également trois sommets : le Balaïtous (3144m), le Vignemale (3299m) et le Monte Perdido (3355m). C’est un véritable coup de cœur, autant vis-à-vis du massif que du trek en lui-même.
J’ai depuis eu l’occasion de repartir de nombreuses fois à l’aventure, sur des durées allant d’une semaine à plus d’un mois. J’ai en effet parcouru le GR91 (traversée du Vercors), le GR20 (Fra Li Monti) ou encore le GR58 (Tour du Queyras). Puis, j’ai également réalisé une traversée des Alpes, d’Aoste à Briançon, dans une approche mêlant trek et alpinisme. Celle-ci m’amena, entre autres, au sommet de la Dent Parrachée (3697m) et du Grand Paradis (4061m).
Vous pouvez me retrouver sur différents réseaux. Vous trouverez mes photos sur Instagram et Facebook ainsi que mes court-métrages documentaires sur YouTube
Renan
Cette fois-ci, je fus accompagné de mon acolyte et camarade de classe Renan Melchior.
Sportif et randonneur depuis son enfance, il s’agit de son premier trek sur une durée de plus de 5 jours. Alpiniste débutant et coureur aguerri, cette envie de liberté lui trottait dans la tête depuis quelque temps. Bien plus que l’envie de vivre une aventure hors du temps, c’est avant tout la combinaison entre l’épreuve physique et psychique qui a fini par le convaincre de venir. Car pour lui, cette aventure c’est avant tout un doux mélange de labeur et d’effort récompensé par des paysage hors du commun. Ces souvenirs-là resteront gravés dans sa mémoire et le pousseront toujours à repartir en créer de nouveaux.
Ou dormir sur la Haute Route Pyrénéenne :
Majoritairement en bivouac. En effet, en plus de nous offrir une complète liberté pour un coût quasi inexistant, cela nous permet de nous éloigner du confort de la vie quotidienne, de revenir à l’essentiel et de ne faire qu’un avec l’environnement dans lequel nous évoluons.
On peut également trouver le long du chemin un certain nombre de refuges non gardés. Ceux-ci peuvent s’avérer être de précieux alliés en cas d’orages, pour faire sécher les affaires mouillées au coin du feu.
En soit, il n’y a pas beaucoup d’autres choix pour se loger sur la HRP. On peut néanmoins trouver au niveau des points de ravitaillement, quelques campings ou gîtes qui peuvent nous permettre d’apprécier une bonne douche chaude.
Où se réapprovisionner sur la HRP:
La Haute Randonnée Pyrénéenne suivant au maximum la ligne de crêtes, celle-ci descend beaucoup moins dans les vallées que le GR10 où le GR11. Ainsi, nous avions une période d’autonomie alimentaire de 8-10 jours maximum.
Nos points de ravitaillements ont été les suivants :
- Chalet d’Iraty (Petite épicerie)
- Station espagnol de Candanchu (ravitaillement complet)
- Gavarnie (ravitaillement complet)
- Parzan (ravitaillement complet)
- Camping Aneto (petite épicerie assez cher)
- Hospitalet près d’Andorre (très faible stock et très faible diversité de produits…)
- Bolquère (ravitaillement complet)
- Amelie les bains (ravitaillement complet)
Office du tourisme :
Dans la plupart des villes moyennes traversées vous trouverez un office du tourisme. La HRP étant longue de près de 800 km, les énumérer tous ici serait intenable. La meilleure chose à faire est de se renseigner au fur et à mesure des kilomètres parcourus sur le sentier.
Caractéristiques de la Haute Randonnée des Pyrénées :
La HRP, c’est un itinéraire de forcenés : 800 kilomètres de long, 49 000 mètres de dénivelés positifs et près de 350 heures de marche. Mais attention, la HRP n’est pas un GR ou autre sentier « officiel » et balisé. Elle alterne successivement entre différents types de sentiers (GR, PR GRT…). Elle vous amènera sur tout type de chemin, voire pas de chemin du tout. Ce sentier vous permettra d’atteindre les cimes de nombreux 3000 pyrénéens. Ce n’est donc pas un trek pour débutants, il ne faut pas la prendre à la légère.
Avant de vous engager sur le trek de la HRP voici d’autres propositions de treks dans les Pyrénées :
Bibliographie :
L’ouvrage originel décrivant le chemin à suivre pour réaliser la Haute Route Pyrénéenne est celui publié par Georges Véron il y a de cela quelques années. Celui-ci est désormais assez difficile à trouver, du moins à bas prix.
C’est pourquoi nous avons opté pour le Guide Trans’Pyr aux éditions MontRouch.
Ce livre condense à lui seul toutes les informations nécessaires à la réalisation de la HRP. L’itinéraire présenté dans ce guide est néanmoins très succinct. Il faudra donc se doter des cartes IGN correspondants aux régions traversées et/ou d’une application afin de s’orienter de manière plus précise et plus sure.
Seul bémol, le guide Trans’Pyr est fait pour la traversée d’est en ouest et non d’ouest en est. Rien de bien méchant, il suffit de le lire à l’envers et le problème est réglé.
Lien Internet :
Le site des éditions MontRouch référençant les informations présentes dans le guide Trans’Pyr qui, au fil du temps, sont devenues erronées. Vous y trouverez également leur correction.
35 jours de marche pour la traversée des Pyrénées par la HRP
La naissance du projet
Je fais partie de ceux qui aiment anticiper, préparer un projet plusieurs mois à l’avance de manière à partir l’esprit le plus tranquille possible. Pour l’été 2020, accompagné de Renan Melchior, je prévois de partir traverser l’Islande à pied, tout est planifié. Malheureusement en mars, avec la pandémie de covid-19 qui pointe le bout de son nez, le projet est menacé. Nous décidons alors d’attendre la fin du confinement pour prendre une quelconque décision.
Nous sommes désormais au mois de mai et c’est officiel, le plan tombe définitivement à l’eau. Avec la fermeture des frontières islandaises puis la mise en place de quarantaines obligatoires à l’arrivée, tout est trop incertain… Nous avons donc un mois pour trouver une alternative.
La Haute Route Pyrénéenne : une évidence
Notre choix se porte sur une traversée intégrale des Pyrénées, le massif qui a vu naître ma passion. L’essence même de notre projet est de suivre la voie la plus sauvage possible. C’est pourquoi la Haute Route Pyrénéenne apparaît à nos yeux comme une évidence.
Contrairement au GR10 et au GR11, le sentier « non-officiel » qu’est la HRP alterne entre chaque versant du massif. Nous traverserons ainsi, non pas un, mais trois pays : la France, l’Espagne et l’Andorre. En contrepartie, nous n’aurons que très peu de points de ravitaillements. Cela nous forcera à assurer une autonomie alimentaire allant parfois jusqu’à 10 jours, faisant monter le poids de nos sacs jusqu’à 25 kg.
Le top départ
Nous sommes le premier juillet, il est exactement 13h30 et le vent marin caresse nos cheveux. Nous laissons derrière nous la plage d’Hendaye et le contexte sanitaire oppressant qui englobe une bonne partie de la planète.
Nous prenons désormais la direction d’un endroit où rien ne semble avoir changé : la montagne. L’avenir est incertain pour les trente prochains jours et c’est justement là tout l’attrait de cette aventure.
Notre « pourquoi » la Haute Route Pyrénéenne
« Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? »
« Qu’est-ce que je fais là ? ».
Quiconque ayant déjà réaliser un trek de plusieurs semaines a déjà entendu ces mots résonner dans son esprit. Pour ma part, si je me lance souvent dans ce genre d’expéditions, c’est avant tout pour me confronter physiquement et mentalement à un environnement rude mais exceptionnel. Néanmoins mon mental est loin d’être infaillible et il m’arrive parfois de remettre en question mes motivations. Sur la HRP, je n’ai plus douté de mon « pourquoi » à partir de notre septième jour. Comment ? La réponse en image.
Ce que vous voyez est définitivement un des plus beaux paysages qu’il m’ait été donné de voir. Ce simple phénomène naturel qu’est l’amoncellement de cumulus a suffi à faire disparaitre tous mes doutes en un instant.
Je marche pour observer, je marche pour rencontrer, je marche pour être émerveillé.
Retour aux sources
Après une dizaine de jours de marche, nous plantons la tente face au pic d’Ossau.
Le spectacle est magnifique. C’est à cet endroit même où trois ans auparavant avait eu lieu l’un de mes tout premiers bivouacs. Cela représente tellement pour moi de fouler à nouveau ces sentiers où tout a commencé. Ces étapes qui en 2017 me paraissaient insurmontables, me semblent aujourd’hui bien plus accessibles. Je suis plus rapide, j’encaisse mieux le poids du sac, mes progrès sont réels. J’esquisse un sourire sur le chemin et j’aborde avec nostalgie ces lieux emprunts de souvenirs.
La bourde
Cela fait maintenant plus de deux semaines que nous marchons et nous atteignons le cirque de Barroude. Un lieu aux allures préhistoriques où nous bivouaquerons pour la nuit.
Il est l’heure du repas et mon réchaud Primus Micron trail commence à montrer des signes de faiblesses. La partie supérieure semble se désolidariser du reste, menaçant en permanence l’équilibre de la casserole. Renan m’avertit de maintenir le manche par sécurité.
Par excès de confiance envers ce maudit réchaud ou simplement par bêtise, je me dis que l’équilibre semble être bon. Je lâche le manche de la casserole afin d’étudier en détails les cartes du lendemain. C’est là une grave erreur. A peine l’eau commence-t-elle à bouillir que la casserole se renverse tout droit sur mon pied gauche. La brûlure ne fait pas plaisir et durant plusieurs jours elle me rappellera mon erreur. Félicitations, vous avez devant vous le seul randonneur avec des cloques sur le dessus des pieds…
Les rencontres durant la Haute Randonnée Pyrénéenne
Le temps passe, les paysages défilent tout comme les rencontres. D’ailleurs, comment vous parler d’un tel sentier sans évoquer les rencontres que l’on y fait ?
Joe, Valentin, Corentin, Nathan, Pierre-Marie, Corinne, Daniel, Florian, Ugo et bien d’autres. Le temps d’une heure, d’une journée ou de plusieurs semaines, ces moments de partage avec ces personnes qui la veille étaient des inconnus font parties intégrantes de la vie sur le sentier.
Que ce soit au milieu d’un orage, d’une période de disette ou simplement au bord de la route. Les relations humaines sont ici dénuées de tout artifice et cela a pour conséquences de donner naissance aux plus beaux des souvenirs.
La prise de conscience
A l’aube de notre 33 ème jour de marche, nous atteignons le sommet du Canigou (2785m).
Invisible à nos yeux depuis plus d’un mois, notre ligne d’arrivée se dévoile enfin à l’horizon.
Dans un mélange de joie et de tristesse, on prend alors pleinement conscience… des efforts fournis, de la distance parcourue et de la fin de notre périple, inexorablement proche. Dès lors, cette émotion ne fera que se renforcer à chaque pas de plus que nous ferons vers l’est.
Clap de fin
L’arrivée est proche, nous contemplons alors les lueurs des villes côtières depuis le sommet du Pic Neulos où nous avons passé la nuit. Devant nous se distinguent Perpignan ou encore Argeles sur Mer. Le soleil se lèvera d’ici quelques heures et il nous faudra reprendre la route. En attendant, nous profitons une dernière fois de ce spectacle.
Le 5 août, peu avant 13h30, soit pile 35 jours après notre départ, nous atteignons la plage de Banyuls sur Mer dans un climat caniculaire. Ça y est, c’est fini. Ce sentiment d’accomplissement est si particulier, si puissant qu’il nous enivre entièrement.
Nous venons de marcher 800 kilomètres et la Haute Route Pyrénéenne vient, à ce jour, de devenir mon plus long trek (pour l’instant 😊).
A la suite de cette traversée, j’ai réalisé un court métrage retraçant notre aventure. Si ce récit vous a plu, n’hésitez pas à aller voir la vidéo :
Conclusion sur nos 35 jours de marche sur la Haute Route Pyrénéenne
Se lancer dans une traversée des Pyrénées, qui plus est sur la Haute Route, requiert une très bonne condition physique. Ce chemin, comme nous le prévoyions, s’est avéré plus que sauvage. Notamment du fait de ses portions hors sentier, où l’on évolue à l’azimut. Vous vous en doutez, un bon sens de l’orientation est donc de mise. Plus technique que ses sœurs jumelles GR10 et GR11, cette traversée est un réel plaisir à parcourir pour quiconque n’a pas peur de se rapprocher au plus près des cimes.
Matériel utilisé sur la Haute Route Pyrénéenne
Matériel randonnée pour la HRP
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce modèle au départ ? | Est ce que ce choix a répondu à cette expérience sur la HRP? | Si c'était à refaire? |
---|---|---|---|---|---|
Sac à dos | KAJKA 75L | Fjallraven | Pour la robustesse du sac, le gros volume disponible et le confort de portage qu'il apporte. | Oui, il est parfait pour de longs treks necessitant de porter des charges lourdes (25-30 Kg). | Je repars avec sans hésiter. |
Tente | MH100 | Decathlon | Mon unique tente, une Ferrino Manaslu 2, était trop chaude pour les Pyrénées (risque de condensation élevé) et elle ne nous permettait pas d'entreposer les sacs à l'interieur en cas d'intempéries. On a donc cherché le meilleur rapport prix/volume/poids. | Elle à su résister aux intempéries pyrénéennes et nous n'avons eu aucun soucis avec. Vu le prix (25 euros) c'est plus que correct! | Si je devais repartir pour un trek d'une durée supérieure à 35 jours peux être que je changerai pour une tente plus légère. Mais ce ne serait que pour le confort. Néanmoins, je ne la prendrai pas pour des conditions plus extremes que celles des Pyrénées. |
Tapis de sol | Matelas mousse de base | Decathlon | Il fait partie de mon matériel de trek originel, je l'ai puis plus de 3 ans. Ce modèle est idéal pour débuter le trek. | Rien à redire. | Je repars avec sans hésiter. |
Sac de couchage | TREK 500, modèle de 2017 | Decathlon | Il fait partie de mon matériel de trek originel, je l'ai depuis plus de 3 ans. Ce modèle est idéal pour débuter le trek. Une température de confort de -5°C permet de passer partout. | Parfait. | Quand il sera en fin de vie, je changerai surement pour un modèle plus léger mais avec une température de confort similaire voire plus basse. |
Réchaud | MicronTrail | Primus | Je cherchais un réchaud léger mais qui puisse être compatible avec deux types de bombone de gaz, afin de minimiser les chances d'être en rade. | Non. Un peu plus d'un an après l'avoir acheté, ses deux parties se sont désolidarisées. Il fallait donc tenir le manche de la casserole en permanence Pas terrible. | J'ai désormais opté pour le réchaud Véga Optimus, un réchaud déportant. Comme ça, aucun risque que la gamelle finisse sur mes pieds (Seul bémol il n'est compatible qu'avec les cartouches à viser). |
Bâtons | Modèle de 2017 à 15 euros l'unité | Decathlon | Ils font également partie de mon matériel de trek originel, je les ai depuis plus de 3 ans. Ce modèle est idéal pour débuter le trek. | Globalement oui. Ces batons ont vécus et je le savais avant de partir sur la HRP. Ils avaient 1000 Km dans les dents avant le départ et j'attaque désormais le métal du baton Ils sont un peu capricieux pour se déployer mais hormis ça ils répondent correctement au besoin. | La seule raison pour laquelle je ne change pas est qu'ils fonctionnent encore. Quand ils seront inutilisables je changerai, encore et toujours, pour un modèle plus léger et qui ne se bloque surtout pas par serrage. Ce type de blocage est à fuir. |
Chaussures | Minnesota GTX Pro | Meindl | Je cherchais une paire de chaussures relativement légère, confortable et montante (avec un sac à dos de 25Kg hors de question pour moi de prendre des chaussures basses). | Oui | Si je devais racheter une autre paire je ne racheterai pas celle là. Bien qu'elle ait correctement répondu à mon besoin sur la HRP, je pensais qu'elle serait plus résistante sur le long terme. |
Poncho | Forclaz 75 | Decathlon | Je cherchais un poncho suffisament large pour pouvoir me protéger moi ainsi que mon sac si jamais la housse de protection du sac venait à me lacher (ce n'est jamais arrivé jusque là). | Parfait | Je repars avec sans hésiter, les aérations sous les bras sont vraiment un plus pour limiter la condensation quand on marche sous la pluie. |
Gourde | Gourde métalique | Laken | Elle fait partie de mon matériel de trek originel, je l'ai depuis plus de 3 ans. Je cherchais une gourde resistante. | Parfait | Resistante comme jamais, je repars avec sans hésiter. |
Gourde filtrante | Filtre gourde Outdoor | Water to Go | Une gourde filtrante au cas où. | Globalement oui. Le seul soucis est qu'elle fuit parfois quand elle a la tête en bas. | Si je devais en changer, je ne reprendrai pas celle-ci à cause du problème de fuite. Néanmoins c'est une des seules gourdes du marché à filtrer également les métaux lourds, ce qui n'est pas négligeable pour certaies destinations. |
Vêtement utilisé sur la Haute Route Pyrénéenne
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce modèle au départ ? | Est ce que ce choix a répondu à cette expérience sur la HRP? | Si c'était à refaire? |
---|---|---|---|---|---|
Tshirt (x2) | Decathlon | Pour leur légereté. | Parfait. | Je repars avec sans hésiter. | |
Pantalon/short | Decathlon | Je cherchais un pantalon convertible en short, qui soit léger et suffisament resistant. | Parfait. | Je repars avec sans hésiter. | |
Chaussettes (x3) | Decathlon | Elles font partie de mon matériel de trek originel, je les ai depuis plus de 3 ans. Ce modèle est idéal pour débuter le trek. | Parfait. | Je repars avec sans hésiter. En vrai deux suffisent. |
|
Polaire | Decathlon | Elle fait partie de mon matériel de trek originel, je l'ai puis plus de 3 ans. Ce modèle est idéal pour débuter le trek. | Parfait. | Je repars avec sans hésiter. | |
Tour de cou | Julbo | Je ne pars jamais sans. | Parfait. | Je repars avec sans hésiter. | |
Casquette | Lambda | Je ne pars jamais sans. | Parfait. | Je repars avec sans hésiter. | |
Bandana | Lambda | Permet de raffraichir le crane en l'humidifiant les jours de fortes chaleurs. | Oui | Cela reste du superflu, je ne suis pas sur de le reprendre pour un prochain trek. | |
Caleçons (x3) | Freegun | Pour le confort. | Oui | Je repars avec sans hésiter. En vrai deux suffisent. |
Matos indispensable pour la Haute Randonnée Pyrénéenne
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce modèle au départ ? | Est ce que ce choix a répondu à cette expérience sur la HRP? | Si c'était à refaire? |
---|---|---|---|---|---|
Couteau | Couteau suisse | Je ne pars jamais sans. | Parfait. | Je repars avec sans hésiter. | |
Serviette | Decathlon | Pour sa légereté. | Parfait. | Je repars avec sans hésiter. | |
Lampe frontale | Actik | Petzl | Je ne pars jamais sans. | Parfait. | Je repars avec sans hésiter. |
Batteries portables (x2) | Nomade sky 10000 | Xmoove | Je cherchais une batterie durable dans le temps. | Oui, j'ai été agréablement surpris | Je repars avec sans hésiter. |
Briquet | Bic | Je ne pars jamais sans. | Parfait. | Je repars avec sans hésiter. | |
Gamelle et bol | Sea to Summit | Pour sa légereté. | Parfait. | Je repars avec sans hésiter. | |
Pochette étanche | Lambda | Je ne pars jamais sans. | Parfait. | Je repars avec sans hésiter. | |
Trousse de secours | Je ne pars jamais sans. | Parfait. | Je repars avec sans hésiter. | ||
Appareil photo | EOS 800D | Canon | Je ne pars jamais sans. | Parfait. | Je repars avec sans hésiter. |
4 commentaires
Bonjour,
Sauf erreur de ma part la batterie de la Swift RL est bel et bien interchangeable…
C’est ce que je déduis de la consultation du manuel d’utilisation, et de la disponibilité à la vente de ladite batterie.
Bonjour Roland,
Vous avez raisons, je ne m’en suis rendu compte qu’après coup.
La batterie est bel et bien interchangeable! La Swift RL marque encore plus de points!
Felicitations pour la traversée et aussi pour ce super post.
Aviez vous un gps, avez vous suivi une trace GPX ? J’hesite beaucoup sur les cartes, telephone, montre etc…
Merci de votre conseil
Bonjour,
Content de voir que cet article plait 🙂
Non, je n’utilise jamais de trace GPX. J’avais uniquement des cartes et maps.me si besoin.