Henir BOURRASSE et David CHAPIRON nous partage leur expérience de l’Ascension de la Directe Cambon Francou en face nord du Pic Sans Nom (Ecrins)
Informations pour préparer l’Ascension de la Directe Cambon Francou en face nord du Pic Sans Nom
Date :
Juin 2012 (première tentative) puis septembre 2014
Quand partir ?
Juin 2012 (première tentative) puis septembre 2014
Lieu :
Le Massif des écrins
Participants
Henri Bourrasse : 51 ans
David Chapiron : 43 ans
Présentation du projet
Cette ascension s’est déroulée les 14 et 15 septembre 2014. Nous avions fait une tentative auparavant en juin 2012 qui s’était soldée par une retraite à la fin du premier tiers du bastion rocheux. Cet itinéraire de 1000 mètres de difficulté ED- présente des difficultés rocheuses sur à peu près la première moitié de l’itinéraire, des difficultés glaciaires sur un tiers ensuite et se conclut par une arête. Il faut être capable de grimper « lester », car la partie rocheuse se grimpe avec un sac lourd sur le dos ; celui-ci contient grosses chaussures, crampons, 2 piolets techniques, broches à glace, matériel de bivouac, eau, etc …
Les topos soulignent tous un risque important de chutes de pierre. Le mauvais temps de cet été et le beau temps de ce début d’arrière saison ont permis à la partie rocheuse de la face d’être à peu près sèche et à la partie glaciaire d’être en bonnes conditions, ce qui diminue fortement le risque de chutes de pierre.
Informations pratiques
La face Nord du Pic sans Nom se trouve se trouve dans le Massif des Ecrins, dans le bassin supérieur du Glacier Noir qu’on atteint depuis le terminus de la route venant d’Ailefroide, au pré de Mme Carle. On peut, soit dormir au refuge Cézanne, mais dans ce cas il faut faire l’approche (2h30) de nuit, le jour de la course, soit bivouaquer aux « balmes de François Blanc », en haut de la moraine du glacier Noir, soit bivouaquer plus haut sur le glacier au pied de la face.
Ailefroide constitue une excellente base que ce soit pour de la randonnée, de l’alpinisme, de l’escalade pure (grande voies, falaise ou bloc). On y trouve un vaste camping, des restaurants et une petite supérette. La réputation des grandes d’Ailefroide n’est plus à faire et on trouvera tous les renseignements à ce propos dans le topo « Oisans nouveau Oisans sauvage – Livre Est » de Jean Michel Cambon.
Office du tourisme des Ecrins
Bibliographie, Liens Web
- Carte IGN 3436ET
- Guide du Haut-Dauphiné, tome 2 – GHM, François Labande – 2007
- Oisans Nouveau Oisans sauvage – Livre Est – Jean-Michel Cambon
- Camptocamp : https://www.camptocamp.org/routes/561462/fr/pic-sans-nom-directe-cambon-francou
- Le blog montagne des alpes : http://montagnes-des-alpes.over-blog.com/article-trilogie-cambon-francou-au-glacier-noir-78633321.html
Topo de la Directe Cambon Francou en face nord du Pic Sans Nom
Tracé de la voie
Schéma de l’itinéraire dans le bastion rocheux
Descente : Elle est longue et complexe et s’effectue par la face Sud du Pic sans Nom, versant Sélé. On a le choix entre :
- Descendre sur 100-150 mètres un couloir issu du sommet, et traverser vers l’est jusqu’à rejoindre le Col Ouest du Pelvoux. De là, prendre pied sur le glacier par un rappel et rejoindre le refuge de Pelvoux.
- Commencer par descendre l’arête SO sur 150 – 200 m, puis obliquer en Face Sud dans un couloir. Le descendre sur 150 m, puis traverser vers l’est sur des vires, et des névés, jusque sur un pilier rouge. De là, descendre en désescalade et en rappel. Le dernier rappel nécessite 2×60 m, est en fil d’araignée et amène directement sur le glacier. De là, on rejoint le refuge de Pelvoux.
- Descendre l’arête SO jusqu’à la fenêtre de Sialouze (débouché du grand couloir NO). De là descendre le couloir en face Sud. Un rappel amène à une grande vire que l’on suit jusqu’à la brèche supérieure de Sialouze. On retrouve la descente classique de la traversée des arêtes de Sialouze.
Notre ascension de la Directe Cambon Francou en face nord du Pic Sans Nom
Au fil des ans, avec David, nous avons parcouru toutes les faces nord bordant le glacier Noir : Pelvoux (Pente de Glace Centrale), Ailefroide Orientale (Goulotte Emeraude de droite), Pointe Fourastier (Voie Fourastier) etc … Il ne nous reste plus que la face Nord du Pic sans Nom. Une petite mention pour qualifier la Directe Cambon-Francou dans le « Labande » retient notre attention : fissures chamoniardes… Ce qualificatif, vu la réputation méritée de rocher pourri des Ecrins nous semble prometteur. Nous voilà donc parti pour la « Cambon-Francou ».
Acte 1 – Juin 2012 :
C’est avec des sacs bien lourds que nous remontons la moraine du glacier Noir. Ils contiennent tout ce qui est nécessaire à cette ascension : chaussons d’escalade, pitons, friends, broches, cordes, matériel de bivouac, etc … Et à chaque fois c’est la même interrogation, comment allons nous faire pour grimper lestés de la sorte ? En remontant la moraine du glacier Noir
Nous choisissons de bivouaquer aux balmes de François Blanc.
Bivouac
L’approche sera encore longue le lendemain …
Fin de l’approche
Aux premières lueurs du jour
La falaise qui sous-tend le névé d’attaque est rapidement gravie par une belle coulée de glace et un peu de dry. Ensuite, nous remontons rapidement ce névé corde tendue, et faisons relais sur une bonne terrasse, à la base du bastion rocheux.
Dans la 1ère longueur, je tire trop à droite et me retrouve dans la voie « Pilier du Souvenir ». Ceci nous fait perdre beaucoup de temps. La troisième longueur est une dalle en 6a très exposée, le rocher froid nous ralenti considérablement.
Dalle en 6a
Nous arrivons enfin à la partie très raide du bastion rocheux. La première longueur des dièdres nous donne un peu de fil à retordre, car elle est mouillée. Nous arrivons au pied d’un grand dièdre oblique de droite à gauche, le « Labande » indique ensuite de traverser à droite sur une trentaine de mètres … A droite, c’est un bouclier de dalles compactes et raides, je m’y engage sans trop réfléchir, je m’obstine, mais je ne progresse que de quelques mètres dans la dalle. J’essaye plus bas, j’envisage d’autres possibilités … sauf la bonne.
Il n’est pas loin de 11h30, nous sommes trop lents et nous décidons de redescendre. La descente en rappel est impressionnante : la paroi est raide, il faut tout équiper et avec le soleil déjà haut, nous entendons siffler les premières pierres. C’est avec soulagement que nous touchons enfin 2h30 plus tard, le glacier Noir.
L’échec est un peu dur à avaler, au regard de l’investissement en temps et en énergie. Mais, bon c’est le jeu et ce n’est pas le premier but : donc, c’est promis, on y retournera !
Acte 2 – Septembre 2014 :
En cette mi-septembre, après une rentrée plutôt chargée, il est difficile de se motiver pour des grandes courses alpines : Nous avons attendu vainement un bon créneau météo ce mois de Juillet et après des vacances familiales plutôt orientées vers l’apéro et le farniente, l’envie et la forme ne sont pas forcément au rendez-vous. Pourtant le beau temps est bel et bien installé sur l’arc alpin et nous apprenons que les conditions de la face nord des Grandes Jorasses sont optimum, il serait vraiment dommage de ne pas en profiter.
Nous hésitons encore sur l’objectif : Face Nord des Grandes Jorasses ou Face Nord du Pic sans Nom. Après un coup de fil au refuge de Leschaux, plus aucune hésitation n’est possible car le refuge est plein pour le WE, donc ce sera Face Nord du Pic sans Nom.
Montée au Bivouac
Après un trajet depuis Montpellier, dans la journée du Samedi, nous effectuons l’approche jusqu’au bivouac au pied de la face en moins 2h00. En cette fin d’été, le glacier Noir mérite bien son nom, sauf sur le bord de la rive droite où la neige est encore bien présente.
Le Pic sans Nom et les autres Faces Nord du Glacier Noir
Approche sur le glacier Noir
Nous décidons de bivouaquer non loin de la face, l’approche n’en sera que plus courte le lendemain. Nous nous installons au pied d’un bloc, préparons un petit couscous lyophilisé.
Au bivouac
A l’assaut
A 5h00 le lendemain, nous nous préparons rapidement et entamons la marche vers le pied de la face. Après quelques hésitations, car il fait nuit, sur la localisation de l’attaque, David choisit de gravir une zone fracturée verglacée dans le bas et mouillée dans le haut. A froid et de nuit, la longueur prend du temps, mais il surmonte les difficultés et trouve un relais vers la sortie du mur qui sous-tend le névé d’attaque.
Je le rejoins, j’attaque la fin du mur et le névé et David me suit corde tendue. Arrivés au pied du bastion rocheux, nous décidons de nous répartir les longueurs du bas de la même manière que la fois précédente. Ma mémoire n’est pas très bonne, car je me fourvoie à nouveau : je me retrouve dans le pilier du Souvenir. Après quelques bordées d’injures, je désescalade donc, et finalement trouve le bon cheminement jusqu’au relais : 1 heure de perdue ! Les deux longueurs suivantes ne posent aucun problème et nous arrivons au pied des grands dièdres.
3ème longueur dans le bastion rocheux
David gravit avec brio la première longueur de 40 m dans le dièdre qui, cette fois n’est pas mouillé mais … recouvert de glace … Je m’engage dans la longueur suivante et cette fois, je trouve la solution : il suffisait de gravir le dièdre oblique et de ne surtout pas essayer de comprendre quelque chose au topo …
A la sortie des dièdres, le vide se creuse
Une dernière erreur nous fait perdre un temps considérable : je ne monte pas assez en L8 et nous ne trouvons logiquement pas la suite. Au bout d’une heure la solution est enfin trouvée : le vrai relais est au dessus. Dorénavant, les longueurs s’enchainent sans souci, et nous arrivons enfin vers 17h30 à la fin des difficultés rocheuses.
Dans la longue fissure oblique
Ou dormir ?
Nous espérions bivouaquer dans la descente ou au sommet, mais là c’est sûr, ce sera sur l’arête terminale. Nous attaquons les longueurs de glace par 3 longueurs à 60/70° en glace « pète-mollet » comprenant à chaque fois un mur à 80/85°. Puis finalement, nous finissons toute la partie glaciaire corde tendue (technique solo encordée …).
Nous prenons, enfin pied sur l’arête terminale à la nuit tombante et établissons notre bivouac sur un petit replat de 2 mètres carrés. Le réchaud ronronne bientôt et le froid commence à se faire mordant. Nous dégustons notre plat de pâtes « bolo » lyophylisés, puis nous nous préparons pour la nuit.
Au petit matin, des bancs de nuages traversent le ciel, nous décidons, vu le froid vif et pour ne pas perdre de temps, de partir sans déjeuner. Il ne faut pas trainer, car la météo avait annoncé averses orageuses pour l’après-midi. Les longueurs sur l’arête, s’enchainent lentement, car ce n’est pas si facile et nous grimpons avec une onglée permanente. Les dernières cents mètres d’arêtes sont raides et magnifiques et vers 9h30, nous arrivons enfin au sommet.
Par ou descendre ?
Nous envisageons de descendre par la brèche supérieure de Sialouze, mais sur l’arête SO, la descente du couloir et la traversée vers le col Ouest du Pelvoux nous semblent bien tentantes. Tout se passe bien jusqu’à l’arrivée sur pilier rouge. Là, impossible de traverser plus loin vers l’Est et le glacier est à plus de 100 m dessous. Le plus « raisonnable » est de « tenter » de descendre ce pilier en désescalade et en rappel : nous avons 6 pitons et de la cordelette. Au bout d’une trentaine de mètres, nous décidons de poser un rappel sur becquet. Celui-ci nous amène sur une vire caillouteuse, que je suis vers la gauche sur une trentaine de mètres.
Là, divine surprise, je trouve deux pitons et une cordelette quasi neuve : quelqu’un est passé là, et probablement cette année ! David me rejoint et j’entame le rappel suivant qui franchit une immense zone déversante. Tant pis, Je me lance même si je ne vois pas le bout de la corde. Au bout d’une vingtaine de mètres, j’aperçois sous moi un relais, je me balance pour l’atteindre : un mauvais piton et un spit de 8.
Cette fois-ci c’est bon, le prochain rappel nous amène sur le glacier : il est temps, notre corde « ice-line » donne des signes de fatigue car on aperçoit l’âme à de multiples endroits. Nous sommes fatigués et il nous faut encore 2 heures pour atteindre le refuge.
C’est en marchant comme des robots que nous quittons le refuge. La météo ne s’est pas trompée : c’est sous la pluie que marchons jusqu’à Ailefroide.
Conclusion sur notre Ascension de la Directe Cambon Francou en face nord du Pic Sans Nom
Encore une belle course avec David … Avec un rocher fantastique, incroyable pour les Ecrins, dans une solitude digne … des Ecrins, nous étions seuls sur le bassin du glacier Noir. Mais qui inévitablement fait naitre d’autres projets : Aller voir la sortie « Farges » du pilier du souvenir, retourner à l’Ailefroide Occidentale, une autre voie Cambon Francou (celle en Face NO du dôme de neige des Ecrins).
Matériel utilisé pour l’Ascension de la Directe Cambon Francou en face nord du Pic Sans Nom
Check-list David Chapiron :
Liste | Modèle | Marque | Etat/année | Commentaires |
Veste de montagne Gore Tex | M’S Point Five Jacket | THE NORTH FACE | Avril 2013 | Les + : -étanchéité parfaite, testée car rappels dans un torrent d’eau -simplicité avec ses 2 poches. J’avais mis des vivres de courses et l’appareil photo – aucune gêne dans les mouvements d’escalade, la veste reste en place – pas de cordons partout qui s’accroche ou gêne le grimpeurLes – : – La capuche gêne si on ne la met pas – Les poches sont trop profondes ou trop basses. Elles passent sous la ceinture du baudrier, ce qui gêne leur utilisation |
Salopette | PATAGONIA | Juin 2005 | Inusable | |
Veste primaloft | Monashee | EIDER | 2013 | Chaude, légère, on ne la sent pas, un peu fragile à l’abrasion |
Cagoule | Fine noire | DECATHLON | ||
Gants | Work Glove | MONTURA | Novembre 2010 | Très précis, conviennent quand il ne fait pas de température trop négative |
Chaussures alpinisme | Nepal Top Extrem | LA SPORTIVA | ||
Crampons | SIMOND | Légers juste adaptés pour ce terrain | ||
Piolets | Naja Cup | SIMOND | Customisé avec gachette : bon en dry | |
Longe piolet | Spinner leash | GRIVEL | Utilisé quasi-systématiquement, plus peur de perdre les piolets | |
Casque | Meteor | PETZL | ||
Sac à dos | MILLET | Bon état | 35 L, bonne liberté de mouvement pour la grimpe | |
Baudrier | Corax | PETZL | Mars 2008 | |
Duvet | Mirage | VALANDRE | Janvier 2013 | Excellent, chaud compressible et léger |
Carline polaire | MILLET | > 10ans | ||
Assurage | Reverso4 | PETZL | 2013 | Super. Que ce soit à la descente ou à l’assurage surtout du ou des seconds |
Chaussons | Apache Light | ANDREA BOLDRINI | 2013 | Chausson confortable et précis. Bonne adhérence dans le granit |
Check-list Henri Bourrasse:
Liste | Modèle | Marque | Etat/année | COMMENTAIRES |
Polaire powerstretch | Aconcagua jacket rouge | MAMMUT | Janvier 2011 | Excellent : chaud, résistant et respirant |
Tour de cou | AC Balaclava | ICEBREAKER | Novembre 2010 | En laine merinos |
Gants | ALIBI 2 | Outdoor research | Janvier 2014 | Très bon gant très précis et mais pas très chaud |
Chaussure alpinisme | Rock and Ice Gore Tex | MILLET | Janvier 2011 | Confortables mais pas assez chaudes |
Chaussette | Trekking expe mi-long | X-SOCKS | Juillet 2010 | |
Semelle | Insole custom trek transflu | CONFORM’ABLE | Aide à mieux supporter les longues marche d’approche et les longues descente | |
Lunette | Nomad alti spectron X6 | JULBO | Février 2008 | |
Crampons | Sarken | PETZL | Bon état | Légers, peu encombrants, précis en glace ou en dry. Mais les pointes ne sont pas amovibles donc quand elles s’usent trop, il faut tout changer. Mais quand même des super crampons |
Piolet | Quantum tech | GRIVEL | Léger et précis : excellent | |
Longe piolet | Spinner leash | GRIVEL | Indispensables dans ces voies | |
Sac à dos | Alpine Attack 35 L | LOWE ALPINE | Mai 2011 | Super sac, léger qui laisse une bonne liberté de mouvement pour la grimpe |
Thermos | 0.45L | THERMOS | Janvier 2007 | Toujours agréable d’avoir un petit thermos de thé chaud |
Couverture de survie | Couverture de survie jetable or 60 gr | |||
Duvet | Helium long | MARMOT | Janvier 2013 | J’ai passé une super nuit …Léger, chaud et peu encombrant. |
Casque | Helios | PETZL | Plusieurs années | |
Assurage | Reverso4 | PETZL | 2013 | Super. Que ce soit à la descente ou à l’assurage surtout du ou des seconds |
Chaussons | Apache Light | ANDREA BOLDRINI | 2013 | Chausson confortable et précis. Bonne adhérence dans le granit |
Check-list commune pour l’Ascension de la Directe Cambon Francou en face nord du Pic Sans Nom :
Liste | Modèle | Marque | Etat/année | COMMENTAIRES |
Corde à double | Ice line 8,1 2*60M Golden Dry | BEAL | Janvier 2009 | Très bonne corde fine, légère peu encombrante, résiste bien à l’abrasion … |
Sangle Dyneema | Fin’anneau 120 ET 60 | PETZL | Plusieurs années | On avait 6 anneaux. Indispensables pour trianguler convenablement les relais |
Broche à glace | Express Ice Screws 13 et 16 | BLACK DIAMOND | Janvier 2010 | 4 de 13 cm et 1 de 16 cm .Très bonnes broches, bonne amorce, s’affute facilement. |
Friends | Aliens | ALIENS CAMS | Plusieurs années | Excellents, flexibles |
Friends | Camalot C4 | BLACK DIAMOND | PLUSIEURS ANNEES | Jeu composé de 0,4 – 0,5, 0,75 – 1 et 2 |
Pitons | Universale | CASSIN | Mars 2008 | 3 pitons. Indispensables dans ce type de voies |
Pitons | Rocher mixte 8 et 10 | SIMOND | Mars 2008 | 2 de 8 cm et 1 de 10. |
Coinceurs | Wallnuts | DMM | Plusieurs années | Jeu composé des numéros 2 3 4 5 et 6. A mon sens, les meilleurs des câblés, grâce à la petite gorge dans le bloc de métal … |
Dégaines | variées | Plusieurs années | 10 longues pas plus et 4 mousquetons à vis. |