Yoann FOULON, Ambassadeur TRANGOWORLD , nous partage son Ascension de deux voies d’Alpinisme dans les Ecrins.
Informations pour préparer la course d’alpinisme Chapoutot-Lemoine et L’arête Nord Ouest des trois dents
Date :
La sortie d’alpinisme dans les Ecrins s’est déroulée du 01 au 06 Juillet 2019.
Lieu :
Oisan Est/Ailefroide/Hautes Alpes/France
Comment s’y rendre :
En voiture : Temps depuis Montpellier : 4h30
Participants à ce séjour alpinisme dans les Ecrins:
Yoann FOULON avec mes compagnons de cordés Alexandre Colonges et Jean Louis
Ou dormir à ailefroide pour une session Alpinisme dans les Ecrins :
Le camping d’Ailefroide est au pied de tout.
Office du tourisme :
Office de tourisme d’Ailefroide
Caractéristiques des 2 voies d’alpinisme dans le massif des écrins
L’Arête Nord Est des Trois dents du Pelvoux :
Horaire d’approche :
- 2h30/3h pour aller au bivouac. 30min pour rejoindre le pied de l’Arête
- 5h/5h30 pour la voie. 3h de descente jusqu’au bivouac. 1h30 pour rentrer à Ailefroide
Bivouac abrité. Possibilité de faire fondre de la neige
Voie Chapoutot-Lemoine en face Nord Ouest du Pic sans nom (3913m)
Horaire d’approche :
- 3h pour aller au bivouac pour atteindre la zone de séracs
- 2h pour rejoindre le rocher (500m)
- 4h pour la vire centrale (bivouac)
- Pour le sommet compter 4h
- 4h pour descendre au refuge du Pelvoux
- 2h30 pour retourner à la voiture au près de mme Carle
Possibilité de faire fondre de la neige sur la vire centrale (en début de saison uniquement).
Vous aimerez peut être aussi cette belle ascension en face sud de la Meije :
Quoi d’autres dans les environs :
Randonnée, escalade de voies, escalade de blocs, kayak, farniente, …
Bibliographie :
Vous trouverez toutes les infos sur le topo « Oisans nouveau, Oisans sauvage ». Livre EST de Jean Michel Cambon.
Lien Internet :
Sur Camp To Camp :
- Topo de l’arête NE des trois dents au Pelvoux
- Topo de la voie chapoutot lemoine en face NW du pic sans nom
Bloc et course d’alpinisme dans les Ecrins
Le mois de Juillet est là. Cette année, cela symbolise le début d’une nouvelle forme de liberté. J’ai quitté mon emploi que j’avais au magasin Le Yéti pour tenter de vivre de nouvelles aventures. Sans transition je décide d’utiliser ce temps pour aller faire de la montagne. Cet été risque d’être chargé d’activités Alpines et cela me réjouis.
Pour cette première semaine je vais dans un massif que j’affectionne particulièrement, celui des Ecrins. Protégé par l’appellation Parc National, c’est un massif sauvage ou la nature est bien préservée des activités humaines.
Session bloc à Ailefroide avec Surprise du Chef
Je commence cette semaine avec Alex qui comme moi a quitté son poste de conseiller. Nous partons à Ailefroide en pleine canicule (31°C c’est tout de même exceptionnel à 1500m d’altitude). Nous avons plusieurs idées de courses en montagne et décidons de voir sur place en fonction de la météo. Beaucoup d’orages sont prévus sur les fins de journées…
Nous arrivons vers 13h et voulons prendre un peu de temps pour voir comment évolue la météo dans l’après-midi. Nous commençons par faire un peu de bloc. « Surprise du chef » un passage en 7c+ m’attirait depuis bien longtemps. Je propose donc à Alex d’aller essayer. Nous tentons d’abord la version départ debout, et assez rapidement je réussi à le sortir. Je m’attèle alors au départ assis qui au début me semble bien dur. Mais finalement après quelques calages je parviens à l’enchainer. Yahou ! Les vacances commencent bien !!!
Il est 18h et les orages de fin de journées ne semblent pas montrer le bout de leur nez. Demain la météo doit être bonne jusqu’à 17h…
En route pour le Pelvoux
« Alex ! Je pense qu’on peut tenter une course pour demain. On peut aller faire l’Arête Nord Est des trois dents du Pelvoux. On fait l’approche ce soir, on bivouac au névé Pélissier, et si demain matin nous nous levons tôt nous aurons le temps de faire la voie puis de descendre avant l’orage ».
« Ok, c’est parti, préparons le matos ».
Nous faisons l’approche par les vires d’Ailefroides, nous croisons quelques belles plantes comme le Lys Orangé des Ecrins, puis dans les pentes herbeuses supérieurs nous croisons quelques chamois. Nous sommes désolés de déranger leur tranquillité. Au fur à mesure de notre approche nous constatons inquiets que les nuages dans le ciel deviennent de plus en plus présents et surtout menaçants. Quelques coups de tonnerres font leur apparition.
Bivouac au pied du Pelvoux
Puis la pluie arrive… « Mettons la Gore-tex, nous sommes presque au bivouac, et il me semble qu’il y a des rochers sous lesquels on peut se mettre à l’abris. » Effectivement, nous arrivons rapidement devant un poste de bivouac abrité sous un rocher. En réalité, il nous protège que partiellement mais en se calant bien au fond ça va… Nous utilisons tout de même une couverture de survie pour mieux se protéger de la pluie.
Ce ne fut pas la meilleure nuit que j’ai passé en montagne, c’est sûr ! Mais elle est passée, et à 4h30 le réveil nous sort de nos sacs de couchage humides. Nous ingurgitons rapidement un lyophilisé et en marche vers notre belle arête. Le jour se lève rapidement et comme la voie est orientée Est, nous avons le soleil dés le départ. Je me mets en t-shirt et avec cette canicule je resterai vêtu de la sorte toute la journée, même à 3600m (ça c’est inquiétant).
Début de l’ascension de l’Arête Nord Est des Trois dents du Pelvoux
Le départ ce fait dans des rochers instables puis rapidement c’est meilleur. Le cheminement est assez évident, il s’agit de chercher le passage le plus facile en restant proche du fil de l’arête. Nous grimpons beaucoup en corde tendue ce qui nous permet d’être assez rapide. Nous tirons une première longueur au niveau du premier ressaut raide sur du bon granit. Ensuite nous avons un passage horizontal sur une belle arête aérienne que l’on contourne par la gauche jusqu’à rejoindre une autre partie plus raide.
L’attaque de ce dernier pilier se fait dans un beau dièdre et constitue sans doute la plus belle longueur. Suite a ce passage on refait de la corde tendue. On passe à proximité de la sortie du couloir chaud. Dans cette zone, le rocher est moins bon et demande plus d’attention. On tire alors une longueur pour rejoindre le fil de l’arête. Puis on grimpe de belles dalles sur la gauche en suivant parallèlement l’arête jusqu’à sortir au sommet. Quelle joie de se retrouver sur un sommet, on découvre alors une belle vue, on peut prendre le temps de la contempler et on se sent haut avec la sensation d’être un privilégié.
Nous regagnons le glacier des violettes par un peu de désescalade et un rappel. Même si la neige est ramollie par la chaleur estivale, la descente se fait très bien. A 16h nous avons regagné le bivouac ou nous nous octroyons une petite pause avant la longue marche de retour. Nous prenons d’ailleurs l’orage avec une pluie torrentielle à la sortie des vires d’Ailefroide, juste ce qu’il faut pour arriver tremper à la voiture.
Qu’elle belle course et surtout quel bon timing !
Repos bien mérité
Le lendemain est un jour de repos total. Farniente, lecture et bouffe. C’est bon les vacances…
On est maintenant jeudi et Alex doit rentrer le soir, on profite d’une dernière matinée pour faire du bloc sur le secteur Step d’Ailefroide. Nous essayons le magnifique passage « histoire ennuyeuse ». Le bloc est magnifique avec un cadre de rêve. On grimpe avec comme décor le glacier blanc ! Nous l’avons bien caler et put faire de beaux essais mais nous ne l’enchainons pas aujourd’hui…mais les mouvements sont vraiment très classes et ça me donne envie de revenir l’essayer dans l’été.
Alex rentre retrouver la chaleur de Montpellier. Un autre ami, Jean Louis doit me rejoindre en fin de journée.
Projet au Pic sans nom
La météo de fin de semaine est meilleure et les orages s’effacent du bulletin. Nous souhaitons utiliser cette fenêtre météo pour tenter de gravir le Pic sans nom par la voie Chapoutot Lemoine en face nord ouest.
Nous disposons de deux jours de beau temps. Le premier jour nous allons faire l’approche depuis le Pré de Mme Carle puis nous attaquerons la voie jusqu’à la vire centrale ou nous pourrons bivouaquer, espérons juste qu’il y ai bien de la neige pour pouvoir faire de l’eau… le deuxième jour nous terminerons la voie et redescendrons dans la vallée. Voilà un bon programme !
Face nord ouest de la voie Chapoutot Lemoine
J’adore l’approche sur la moraine du glacier noir, le chemin présente une pente régulière permettant de monter doucement. Les faces nords qui surplombent le glacier noir montrent assez rapidement le bout de leur nez. On ne cesse pas de les regarder, imaginant des passages ou se remémorant des voies déjà gravit.
Pendant la marche le doute m’envahit. Pour accéder au départ de la voie il y a un passage délicat entre des séracs. J’ai peur que la forte fonte du glacier aie rendu impossible ou trop complexe ce passage. J’ai envie de presser le pas pour pouvoir vérifier. J’arrive néanmoins à garder ma patience.
Nous y arrivons d’ailleurs assez vite, nous sommes en forme.
Nous faisons une pose au départ de l’embranchement raide du glacier qui doit nous amener au pied de la voie. Puis, nous nous équipons. Les séracs sont effectivement bien imposants et le glacier semble très raide, presque vertical.
« Bon allons-y, essayons de trouver un cheminement dans ce dédalle de glace ».
Après quelques zigzagues et au prix de quelques acrobatie nous parvenons à nous glisser sur les pentes supérieures du glacier. Moins raide, il nous suffira de marcher dans du 45° pour trouver le départ de la voie.
L’altitude commence à se faire sentir et nous avançons de moins en moins vite.
Attention aux chutes de pierre
Le départ de la voie se fait dans un mur raide composé de bloc bien stable. On suit le couloir nord Ouest sur sa gauche. La chaleur fait dégringoler beaucoup de pierres dans ce couloir, heureusement pour nous, nous sommes suffisamment décaler pour être protégés.
Après une belle portion en corde tendue, nous arrivons devant un mur raide, d’où nous tirons quelques longueurs. Au début dans du beau granit compact, puis le rocher devient beaucoup plus mauvais et notre progression s’en voit ralenti. Sous la vire centrale une portion de neige et glace nous oblige à remettre les crampons.
Bivouac au Pic Sans Nom
Nous atteignons la vire centrale en fin d’après midi. Quel soulagement de voir qu’il y a de la neige, nous allons pouvoir boire à volontier. Nous nous terrassons rapidement un petit emplacement et sortons le réchaud pour faire fondre de la neige pour boire et manger.
La fatigue est bien présente et nous ne tardons pas à nous glisser dans nos sacs de couchage.
Le réveil nous arrache de nos songes et rapidement nous nous mettons au travail : ranger le matos, faire fondre de la neige pour le petit déjeuner et pour avoir de l’eau la journée, refaire les sacs.
2ème jour d’ascension au Pic Sans Nom
L’escalade de la journée commence par un couloir de neige et de glace à remonter jusqu’à buter sur une partie très raide de la face. De là nous prenons et suivons une rampe qui part en diagonale vers la gauche. Quelques passages plus raides nous obligent à rester concentrer mais globalement l’escalade n’y est pas très dure. Cette rampe nous permet de rejoindre l’arête nord. Cette arête est encore bien raide et présente quelques passages de V/V+ dans du très beau rocher. La nuit passée à 3600m nous a un peu mieux acclimaté à l’altitude, nous avançons plus vite que la veille. Nous avons bien sûr le souffle diminué mais cela reste gérable.
Au sommet
Nous débouchons à 11h au sommet du pic sans nom, j’y arrive le premier et attend que Jean Louis me rejoigne pour éclater de joie. Nous nous prenons dans les bras. C’est vraiment un très beau sommet, une belle pointe avec une vue panoramique : L’ailefroide, le coulidge, la barre des Ecrins, les Agneaux et le Pelvoux.
Nous restons au sommet un long moment pour profiter de ce lieu unique.
La descente est décrite comme compliquée. Nous l’attaquons donc en mobilisant toute notre attention. Elle ne s’avère finalement pas si compliquée que ça. Quelques déséscalades, quelques rappels et nous arrivons sans encombre sur le glacier de Sialouze.
Nous faisons une halte au refuge du Pelvoux pour manger un plat et une belle part de tarte.
Quel bonheur la montagne.
En conclusion de cette semaine je peux dire que nous avons vraiment exploité au mieux les créneaux de beau temps en sortant entre les orages. La voie Chapoutot est vraiment une belle course de montagne pas si compliquée sur l’aspect technique mais qui demande en revanche une bonne expérience sur des terrains complexes et qui impose un bel engagement (retraite difficile, isolement…).
Conclusion sur mon séjour alpinisme dans les Ecrins
Vivement les prochaines courses…
Matériel utilisé pour les 2 voies d’alpinisme dans les Ecrins
Vêtements utilisés durant ce trip alpinisme dans les écrins
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK | SI CÉTAIT À REFAIRE |
---|---|---|---|---|---|
DOUDOUNE | TRX2 800FT | TRANGOWORLD | apport thermique et léger | Oui, Chaud et léger et très compact. Dommage que la poche de compression nest pas de anse pour laccrocher au baudrier. | super |
PREMIÈRE PEAU (HAUT) | Tee-shirt mc merinos | RAB | Respirant et agréable | Aucune gêne | Super pour les courses estivales |
PANTALON SOFTSHELL | Gamma mx pant | ARC'TERYX | Bonne protection sans être trop chaud ou trop lourd | Oui et le système de serrage aux cheville est bien pensé | A renouveler |
VESTE HARDSHELL | Trx2 shell pro | TRANGOWORLD | Une protection optimale contre le vent et la pluie (même la très forte pluie). | Le mieux que j'ai eu | Je garde |
GANTS | Navan | TRANGOWORLD | Des gants chaud et précis | Normalement pour la cascade de glace mais ils conviennent bien à de l'alpi estivale | A refaire |
CHAUSSETTES | Merinos | SMARTWOOL | Chaussettes fines en laines merinos | La seule vraie matière de sous vêtement pour la montagne | On ne fait pas mieux |
POLAIRE | PULLOVER NAVAN | TRANGOWORLD | Légère | Oui, bien pour cette saison | Parfaite |
Matériel de bivouac utilisé les 2 ascensions alpines
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK | SI CÉTAIT À REFAIRE |
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DUVET | Xero 550 | MOUTAIN EQUIPMENT | Léger et compact | Oui | A refaire sans hésitation |
MATELAS LÉGER | Mousse | QUECHUA | Très bon prix et suffisant pour dormir dans des cailloux. | Prend peu de place et très bonne isolation | A refaire |
RÉCHAUD | Crux lite | OPTIMUS | Légèreté | Oui, Parfait pour des courses ou le poids est un élément important pour la réussite de la course | Très bien |
Matos de grimpe utilisé pour les 2 voies d’alpinimes dans le massif des Ecrins
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK | SI CÉTAIT À REFAIRE |
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HARNAIS | Ellipse | BEAL | léger et confortable | Oui mais jai connu mieu en confort. Et les boucle de serrage ne sont un peu dures | A refaire |
MOUSQUETONS | Attache 3D | PETZL | Forme poire de taille moyenne. Model léger | Oui, le seul point négatif est sa visserie qui a tendance a souvrir facilement. | A changer |
CORDE À DOUBLE | Cobra II 60m Golden Dryunicore | BÉAL | Fine et fluide | Oui, très bonne fluidité | Au top |
CHAUSSURES | Triolet gtx | SCARPA | Chaussures d'alpi très polyvalente | Bonne tenue du pied | A refaire |
CHAUSSONS TECHNIQUES | Instinct vs | SCARPA | Technique et confortable | Précis | oui |
FRONTALE | Tikka R+ | PETZL | Bon éclairage et différents modes déclairage (puissance) | Oui, et bonne autonomie | A refaire |
DÉGAINES | Ange | PETZL | légèreté | Oui | Au top |
ASSUREUR | Reverso | PETZL | Assurage du leader et du second avec corde à double | Oui | A refaire |
SANGLE | Fin anneau 60 | PETZL | Pratique pour rallonger les points de protections (spits, pitons, coinceurs ) | Oui | A refaire |
SANGLE | Fin anneau 120 | PETZL | Pratique pour faire des relais | Oui | A refaire |
SANGLE | Fin anneau 180 | PETZL | Bien pour trianguler 3 points | oui | A refaire |
CASQUE | Sirroco | PETZL | Légèreté | Oui, et très bonne tenue sur la tête, le clip aimanté permet une mise rapide du casque même avec des gants | |
COINCEURS MÉCANIQUES | Camalot C4 | BLACK DIAMOND | Stabilité, maniabilité | Oui, une base bien sûre | On ne change pas. |
COINCEUR MÉCANIQUES MICRO | Alien | ALIEN CAM | Tête étroite, elle entre bien dans les petits trous | Un petit peu trop souple à mon goût. | Pas mieux |
CONCEURS CABLÉS | Wall nut | DMM | Le creux de la tête apporte un peu plus de tenue | Oui | Au top |
Crampons | Lynx | Petzl | Crampons modulables pour une grande polyvalence d'utilisation | Oui | Pas mieux |
Piolet | Quark marteau | Petzl | Une base de polyvalence | Bien sûr | Pas mieux |