Arnaud Pasquer nous partage son expérience d’expédition Alpinisme et ski en Antarctique
Informations pour préparer un séjour Alpinisme et ski en Antarctique
Date de la sortie :
Départ de France le 19 Décembre 2013 – Retour le 26 Janvier 2014
Lieu de la sortie :
Antarctique, plus précisément la péninsule Antarctique.
Nous avions l’idée de pousser jusqu’à la baie Marguerite, située en dessous du cercle polaire, et peu fréquentée.
Participants à l’expédition Alpinisme et ski en Antarctique :
Arnaud Pasquer responsable l’agence PASQUER VOYAGES ET AVENTURES avec pour compagnons Franck, Alexis, Emilie, Marlène, Bernard, et Jean Bouchet, guide à Chamonix.
Passionné de montagne mais surtout d’alpinisme, j’ai eu la chance de participer à de multiples expéditions. Toutes amateurs, notamment au Népal, au Tibet (dont deux 8000 réussis sans oxygène), au Pakistan, en Afghanistan, et cette année en Antarctique.
Je vis à Grenoble depuis 3 ans. Un formidable terrain de jeu local et un excellent pied à terre pour aller dans les Alpes.
Où dormir en Antarctique :
Sur un bateau !
C’est presque ce qu’il y a de plus dur pour envisager un voyage là-bas. C’est à dire de trouver un bateau capable de naviguer au milieu des glaces.
Quelques bateaux, notamment français, sont basés à Ushuaïa, et deux aux Malouines (îles situées au large de l’Argentine).
Nous avons choisi de partir sur le Golden Fleece. Un bateau ancré aux Malouines et tenu par Jérome Poncet, le célèbre skipper spécialiste de la région.
Beaucoup de sommets peuvent se faire depuis la côte à la journée. Mais prévoir aussi pulkas, tentes, sacs de couchage si vous voulez gravir un sommet sur plusieurs jours et éloigné de la côte.
Où se restaurer/où se réapprovisionner Antarctique :
On trouve (presque) tout ce qu’il faut à Port Stanley, la capitale des Malouines.
Prévoir une journée entière pour faire les courses et charger le bateau.
Office de tourisme pour l’Antarctique :
British Antarctic Survey : ce n’est pas à proprement parler un office de tourisme mais un centre environnemental anglais. Qui est chargé de veiller au respect de l’environnement, délivrer les permis. Et qui fournit tout un tas d’informations sur cette région du monde. Ils ont aussi construits des cartes fort utiles sur l’Antarctique.
Pour ce qui est du permis, il faut savoir que la présence d’un guide est une condition sine qua non à son obtention, passer par une agence ou un guide indépendant est donc obligatoire.
Caractéristiques de l’Antarctique :
L’Antarctique, plus grand que l’Europe, est le continent le plus froid et le plus venteux du globe. Mais c’est également celui qui a l’altitude moyenne la plus élevée. En effet, contrairement à l’Arctique qui est principalement un océan gelé, l’Antarctique est un continent formé de vastes chaînes de montagne et de plateaux élevés.
La péninsule Antarctique est la partie la plus accessible de l’Antarctique mais pas la moins inintéressante, bien au contraire. Les côtes sont bordées d’une multitude de sommets plus ou moins faciles d’accès et dont certains sont vierges.
C’est un terrain de jeu que convoite les alpinistes depuis les années 1990. Citons par exemple Chantal Mauduit, Erhard Loretan, Lionel Daudet, le GMHM, tous attirés par ces montagnes blanches à perte de vue.
Quand à la baie Marguerite, baptisée ainsi en l’honneur de sa femme par le commandant Charcot qui découvrit et explora la baie au début du 20ème siècle à bord du « Pourquoi Pas ? ». Elle abrite la seule colonie de manchots empereurs connue sur la côte occidentale de la péninsule.
Quoi d’autre dans les environs
La Georgie du sud, île britannique peu connue située plus au Nord. Tristement célèbre pour ses bases servant autrefois à la chasse à la baleine. Elle est un autre endroit propice au ski de randonnée.
Bibliographie
- « Les montagnes de l’Antarctique ». Livre acheté il y a quelques années lors de sa sortie et qui m’a donné envie d’aller là-bas un jour.
- « Sur les traces de Jean-Baptiste Charcot » qui raconte le premier hivernage français en Antarctique.
- « les survivants de l’Antarctique », qui traite de l’odyssée Shackleton entre 1914 et 1916.
Lien internet
- le site de l’expédition (d’autres photos y sont visibles)
- guide Jean Bouchet
Voyage exploration, voile, Alpinisme et ski en Antarctique
Depuis plusieurs années je rêvais de me rendre en Antarctique, attiré par cette part de mystère et d’aventure que ce nom évoquait en moi. J’avais lu un récit de Loretan, qui exprimait toute la joie qu’il avait eu de se rendre là-bas. Les quelques photos de montagnes que j’avais pu voir m’avaient subjugué.
En 2011, je tombe sur un message sur internet d’un navigateur souhaitant proposer son bateau à des alpinistes pour se rendre au pied de montagnes, citant notamment l’Antarctique.
Je le contacte, mais je ne suis pas le seul. Et je fais alors la connaissance à cette occasion de Jean. Un guide aventureux et aimant sortir des sentiers battus, et qui rêve aussi de l’Antarctique. Le feeling passe bien, mais n’ayant participé ou organisé des expés qu’entre amateurs, je ne me sens pas prêt à partir guidé et à mettre autant d’argent dans ce voyage lointain, même si j’en rêve. Il faut savoir que c’est le prix de la location du bateau qui couvre la quasi-totalité du budget.
Projet d’expé Alpinisme et ski en Antarctique
En 2013, je suis fermement décidé, et Jean l’est plus que jamais, il organise cela pour fin 2013-début 2014. Dès lors j’en parle à toutes mes connaissances et partenaires de montagnes, de club, et d’expés. Je réussis à motiver 3 personnes, Jean en a déjà deux sous la main, ça va se faire !
Nous décidons ensuite d’un commun accord de bloquer cinq semaines au lieu de quatre prévues au départ. Afin de descendre sous le cercle polaire antarctique en direction de la baie Marguerite, moins connue. En effet, les quelques rares alpinistes se rendant en Antarctique restent sur le nord de la péninsule, compte tenu du temps nécessaire à naviguer vers le sud.
Départ à quelques jours de Noël pour le Chili. D’où nous prenons ensuite le seul vol hebdomadaire se rendant aux Malouines, alias les îles Falklands dans la bouche des britanniques.
L’arrivée à Port Stanley permet de se rendre compte que la guerre opposant le Royaume Uni à l’Argentine pour la possession de cette minuscule île en 1982 a laissé des traces. Militaires, zones interdites et minées, et un profond sentiment anti-argentin développé depuis par les habitants.
Nous y croisons aussi notre première otarie sur le ponton du port, et rencontrons l’équipage du bateau. Jérome Poncet tout d’abord, skipper installé là depuis des années, après s’être rendu célèbre dans sa jeunesse pour avoir fait le tour du monde avec un ami à bord d’un petit voilier, le Damien.
Commence alors la traversée du houleux passage du Drake, redouté par tous les marins de la planète. Rien que son évocation suffit à me donner la nausée. Tous, à des degrés divers, seront malades, certains ne quitteront pas leur bannette pendant deux jours…
Iceberg
Enfin, après quatre-cinq jours de navigation, nous apercevons enfin nos premiers icebergs, où batifolent des manchots à jugulaires, et derrière, les îles Shetlands, au-dessus de la péninsule. Terre, terre !
Dès lors nous passerons trois semaines à côtoyer ces paysages magnifiques, faits de roche, de neige, de glace, de séracs majestueux, et de glaciers déboulant dans la mer. L’impression d’être au bout du monde, au commencement de la Terre. Seuls les manchots, les phoques, et les baleines nous rappellent que la vie est possible ici et même très développée.
L’hiver, extrêmement froid, est peu propice à une activité sur place, les -60 degrés y sont courants. Les mers sont de toutes façons prises par la glace rendant les côtes inaccessibles. L’été, lui, correspond à notre hiver européen. Nous sommes donc en plein été (enfin, tout est relatif…). Quand il fait beau, la température dépasse le zéro degré au niveau de la mer. Par contre nous constatons que la température baisse plus vite en altitude que chez nous dans les Alpes. A 1000m, il fait déjà très froid. Le vent peut-être violent et le temps change très vite, nous sommes souvent pris dans la brume et les nuages.
Tous les jours, un rituel s’organise
Lever vers trois ou quatre heure du matin pour voir le temps qu’il fait. Et éventuellement temporiser une heure ou deux si le temps est mauvais, déjeuner, se préparer, accoster avec le zodiac sur le rivage, effectuer le sommet convoité la veille, redescendre dans l’après-midi. Naviguer ensuite plusieurs heures les yeux collés aux jumelles pour repérer un sommet apparemment faisable, intéressant techniquement, et ensuite trouver un endroit où l’on puisse accoster.
Les conditions sont loin d’être réunies à chaque fois, sans compter qu’il faut ensuite trouver un mouillage pour la nuit. Nous devrons souvent renoncer à un joli sommet à cause de cela. Mais Jean se démène et trouve toujours un bel objectif à se mettre sous la dent, ou plutôt sous les skis.
Alpinisme et ski en Antarctique
La particularité qui caractérise le ski en Antarctique, c’est l’engagement.
Il s’agit plus de ski alpinisme que de ski de randonnée. Tous les jours, il faut sans cesse s’encorder pour franchir de grandes crevasses, se décorder, sortir le piolet, mettre les crampons pour franchir un passage plus raide, les retirer, sortir les broches à glace lorsque la glace affleure, s’assurer. Les manipulations de corde sont fréquentes et il s’agit vraiment d’alpinisme et de ski à la fois. A chaque sortie, je me plais à penser que je ne fais dans les Alpes qu’une seule sortie de ce type par an, et encore, moins exposée.
Mais quel pied !
Skier sur ces glaciers, être continuellement au milieu de crevasses, de séracs impressionnants impose une attention de tous les instants car les dangers sont omniprésents mais cela est assez grisant.
Chacun, tour à tour, nous devons assurer l’autre sur un passage. Nous montons souvent à ski tout en étant encordés. En veillant à la bonne tenue et à la bonne tension de la corde, nous garantissons la sécurité de l’autre mais aussi la nôtre.
Une solidarité s’installe donc rapidement entre tous les membres de l’équipe. Par exemple Alexis, à la stature imposante de par sa taille, deviendra vite notre testeur en pont de neige foireux ! Si ça passe pour lui, ça devrait passer pour nous aussi…
On se disait que c’était incroyable que personne ne passe à travers. Et pourtant nous n’aurons à effectuer aucun secours en crevasse même si ce fut parfois limite.
Quand le beau temps est de la partie, le spectacle qui s’ouvre sous nos yeux est tout simplement magique. Tout ici est plus grand, c’est le royaume de la démesure !
Quand aux descentes, elles étaient toujours excellentes, avec un panorama à couper le souffle…
La neige était de qualité, abondante et tendre à souhait. Il n’y a que sur les derniers cent ou deux cents mètres au-dessus de l’eau qu’elle devenait collante et de plus en plus lourde à mesure que la journée avançait.
L’Antarctique offre un cadre grandiose et sauvage propice à l’exploration de pentes et de sommets vierges.
Première descente en ski du Golden Fleece Peak
Nous réaliserons ainsi plusieurs premières, comme le Golden Fleece Peak, nom donné à un sommet en l’honneur de notre bateau. Et aussi de belles réalisations : les monts Scott, Balch, Mill, Billie, Jabet, Minaret, Nipple, les arêtes de Lahille Island, etc.
Cela ne se fera pas sans difficultés. Ainsi le mont Luigi, que nous tenterons trois fois, par deux accès différents et depuis deux baies opposées, nous résistera. Problème d’itinéraire, passage trop compliqué, puis but météo. Mais cela ne nous fera que plus savourer toutes les fois où l’objectif sera atteint. Grâce à Jean, passionné et pas loin d’être le plus motivé de nous tous. Il est toujours sur la brèche à rentabiliser au maximum le temps passé sur place. Ce fut un plaisir de l’avoir à nos côtés et une grande chance de l’avoir eu comme organisateur.
Au bout de deux semaines de navigation à longer les côtes en direction du sud tout en effectuant des sorties à la journée, nous ne parviendrons pas à rejoindre la baie Marguerite. Ce malgré tous les efforts de notre skipper. Cette année la glace était trop présente vers le cercle polaire, elle aurait risqué d’immobiliser le bateau.
Il y a tellement de pentes à skier et de sommets à faire que cela ne nous posera aucun problème.
Ces journées de navigation sont aussi l’occasion d’observer la faune locale. Certaines petites îles abritent des colonies entières de manchots et d’oiseaux. Nous admirons alors plus amplement le spectacle que nous offre dame nature au retour…
L’équipage, passionné, nous a appris beaucoup de choses sur la région. Notamment son histoire, la faune, la flore, les premiers explorateurs, les stations baleinières, et la navigation. Jérôme, en fin connaisseur des lieux, nous fera vivre des moments fabuleux. Et c’est grâce à lui que nous avons pu accoster dans des endroits improbables.
Conclusion sur notre expédition Alpinisme et ski en Antarctique
Rêve avant, rêve pendant, rêve après. Pas une journée ne s’est passée sans que je me dise que j’avais une chance énorme d’être là.
Faut-il y aller ? On pourrait penser que ces espaces mériteraient de rester vierges et loin de toute activité humaine aussi douce soit elle. Mais l’activité alpiniste est très largement marginale comparée aux quelques gros bateaux à touristes qui sillonnent le nord de la péninsule l’été (nous en avons croisé deux).
Sensibilisé à l’écologie, je m’étais posé la question avant le départ, mais en respectant les recommandations faites par les autorités, il est possible de ne laisser que la trace éphémère de ses skis sur la neige. Ne pas s’approcher des espèces animales, et ne pas aller dans certaines zones interdites d’accès par exemple.
Y aller nous a permis de nous rendre compte de l’importance capitale qu’il y a à préserver cet espace, et notamment sauver le traité international sur l’Antarctique et le protocole sur la protection de l’environnement.
Se rendre sur place est avant tout un rêve que l’on ne pourra s’offrir qu’une fois dans sa vie. Et je ne regrette absolument pas d’avoir fait ce sacrifice financier. Les images de ces glaciers d’un bleu et d’un blanc purs, s’étalant à perte de vue et tombant dans la mer, de ces montagnes de pierre entourées de glace. Elles resteront gravées dans ma mémoire comme une parenthèse féérique dans un moment de vie dont j’aurais voulu qu’il dure. Je sais que je ne pourrais pas revivre ces moments. Mais j’ai eu l’impression d’être sur un autre monde, celui que l’on appelle le continent blanc. Et ce rêve éveillé me suivra de longues années durant.
Matériel utilisé pour l’expédition Alpinisme et ski en Antarctique
CATEGORIE | MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX AU DEPART | CE CHOIX A-T-IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT A REFAIRE |
SKIS | Avatara | VQUEST | Skis légers | Skis très agréables à utiliser, nerveux, favorisant les pettes courbes | Je mettrais des fixations plus légères |
CRAMPONS | G12 new classic | GRIVEL | Marque réputée et ce sont mes fidèles crampons d’expé, fiables | Parfaitement adaptés. Eviter absolument en expédition les crampons à vis qui peuvent casser. | Adaptés pour une utilisation classique alpine et en expé mais les G14 sont plus adaptés pour une pratique cascade de glace |
PIOLET | Summit | PETZL | Sa polyvalence | Choix parfait. Ce piolet est simple d’utilisation, léger mais solide, galbé mais pas trop, ce qui permet de franchir certains passages plus raides, et suffisamment droit pour s’en servir comme canne. | Je prendrais le même. Un piolet plus galbé serait inadapté et un piolet droit pas suffisant. |
PIOLET | Fox Carving | SIMOND | Pour sa légèreté, piolet de ski alpinisme | Non, piolet trop petit et léger pour cette expé Alpinisme et ski en Antarctique | piolet de secours, mais il n’était pas adapté. A ne garder que pour les sorties de ski alpinisme dans les Alpes où on peut en avoir besoin sur un court passage non technique. |
SAC À DOS | Guide 30+ | DEUTER | C’est un sac à dos que je connais bien et qui bénéficie d’un bon confort, on peut porter lourd avec sans avoir le dos cassé le soir | Bon sac à dos, pouvant faire office de sac à la journée mais aussi de sac à dos sur 2,3 jours. Bien adapté à mon dos mais aussi à ceux d’autres membres du voyage | Je prendrais le temps de trouver un sac plus léger sans armature dans le dos, mais il faudrait le tester sur une journée, et bien lesté, ce qui est difficilement faisable, à moins d’emprunter le sac à dos des copains … le sac à dos est un élément bien plus crucial qu’on ne pense en expédition. Bien le choisir est essentiel ! |
SURSAC | Gharma | VERTICAL | en cas d’imprévu | ne pèse pas lourd et ne prend pas de place, à garder en fond de sac | un sursac peut toujours servir, si on est pris dans une tempête par exemple, je ne me sépare plus d’un sursac quand je fais une sortie un peu engagée. Par contre la zone autour du cou est trop ouverte, il y a déperdition de chaleur. Le sursac Storm de Mountain Equipment vu sur le site du yéti me semble un article intéressant à étudier à l’avenir de par sa capuche bien fermée avec velcro |
CHAUSSURES DE SKI | Zero 4 U | DYNAFIT | Son prix | Elles sont lourdes mais robustes. Ce n’est pas ce qu’il se fait de mieux loin de là, mais au-delà c’est trop cher à mon goût. Tout est question de dépense d’énergie | Pour ce voyage, je garderais celles là. Sur des dénivelés beaucoup plus importants à un rythme soutenu, je changerais peut-être mon fusil d’épaule, mais pour l’instant ça me suffit. Bien essayer la taille, avec les chaussettes que l’on porte en ski ! |
Matériel bivouac utilisé pour l’expédition alpinisme et ski en Antarctique
CATEGORIE | MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX AU DEPART | CE CHOIX A-T-IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT A REFAIRE |
SAC COUCHAGE | Blue Mary | VALANDRÉ | Sa chaleur | Non utilisé sur cette expé Alpinisme et ski en Antarctique puisque sorties faites uniquement à la journée | Je possède aussi le Baikal de Millet, très léger, mais réservé au bivouac tout habillé ou en été en course de rocher, pas pour ces températures. Comme le sac à dos, c’est un élément essentiel en expé. En cas de gros coup dur (tempête), peut nous sauver la vie… Tester son duvet sur son balcon sous différentes températures l’hiver est très intéressant et important. |
MATELAS | ProLite | THERMAREST | son confort | oui, comme d’habitude ! Jamais eu d’accroc, il est résistant, même si nous n’avons pas eu à l’utiliser cette année (pas de sorties sur plusieurs jours) | il en existe de plus petit mais j’apprécie d’avoir un matelas confortable, le sommeil se doit d’être récupérateur surtout quand les conditions sont dures. Attention à ne pas prendre un matelas hyper léger, trop fragile … |
Accessoires vestimentaires pour l’expédition alpinisme et ski en Antarctique
CATEGORIE | MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX AU DEPART | CE CHOIX A-T-IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT A REFAIRE |
SOUS-VÊTEMENT | M int | ICEBREAKER | respirabilité | bien mieux que le coton | Assez cher mais une fois adopté c’est bien agréable et léger… il parit que l’on sent moins mauvais avec aussi … |
SOUS-VÊTEMENT | Carline | MILLET | C’est ce qui se faisait de mieux il y a 10 ans, et je l’ai toujours | Oui, mais il y a mieux désormais | Trop renforcé dans le dos, pas nécessaire car on porte le sac à dos et on vient à transpirer dans le dos, puis d’avoir froid à cause de l’humidité |
GANTS | laine | ORTOVOX | chaleur de la laine | Un peu grand | Satisfaisant pour du ski de randonnée, plus chauds que des gants classiques. J’emporte toujours des chaufferettes avec moi en complément. |
GANTS | Expert 3 finger Gtx | MILLET | L’option 3 doigts | Satisfaisant pour faire de l’Alpinisme et ski en Antarctique, mais pas assez pratique pour les manœuvres de corde | |
GANTS | W Etip Glove | THE NORTH FACE | prix | Ils s’abiment vite mais utiles quand il fait chaud | En avoir plusieurs exemplaires. Un trou au bout et la gelure est bite arrivée… |
SOUS-GANTS | CAIRN | prix | ont été vite troués | d’autres sous-gants comme par ex ceux de la marque Arva m’auraient semblé plus appropriés | |
MICROPOLAIRE | Micro jacket | MOUNTAIN EQUIPMENT | légèreté | confortable et aussi chaude que les polaires plus épaisses d’il y a 10 ans … donc oui, content, mais avoir une polaire aussi dans le sac ou sur soi en lieu et place de celle-ci | Je prendrai la même même si je pense que beaucoup de modèles se valent |
Vêtements utilisés pour l’expédition alpinisme et ski en Antarctique
CATEGORIE | MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX AU DEPART | CE CHOIX A-T-IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT A REFAIRE |
PANTALON | Cosmic Gtx | MILLET | Sa polyvalence et le port de bretelles, permettant de garder le pantalon haut au niveau des hanches et éviter qu’il ne glisse, provoquant un pont thermique | Ni trop chaud, ni trop froid, agréable à porter | Un pantalon avec renfort aux genoux aurait été appréciable, ainsi que sur le bas du pantalon comme j’ai déjà vu, afin de protéger efficacement des coups de crampons. |
VESTE | Avatara | VERTICAL | Choisie pour sa robustesse | Oui dans les moments où il a fallu affronter le vent et le froid, c’est pour ça que je l’avais choisie, pour pouvoir faire face aux éléments et longtemps, elle est lourde pour une utilisation ski de randonnée et je transpirais trop au départ à basse altitude | Je prendrais une veste moins lourde, le bon compromis étant une veste de type K expert evo gtx de Millet |
VESTE | Trilogie | MILLET | légèreté | Veste agréable et légère à porter, elle ne m’a pas convaincu lors des passages de mauvais temps, on a vite froid (une doudoune est obligatoire). | Je prendrais un modèle plus robuste comme la veste de type K expert evo gtx de Millet |
POLAIRE | Sweater | PATAGONIA | Pour la réputation des polaires Patagonia | Même remarque que précédemment, à savoir en avoir une plus petite aussi (micro polaire) | Je préférais les polaires de Patagonia à poils longs sur le dessus, pour le toucher et me semblaient plus chaudes mais c’est difficile à évaluer |
Accessoires utilisés pour l’expédition alpinisme et ski en Antarctique
CATEGORIE | MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX AU DEPART | CE CHOIX A-T-IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT A REFAIRE |
PELLE | Eco | ARVA | sa robustesse | Résistante et solide. C’est ce que je demande à une pelle | Pour avoir acheté des pelles dont le manche a cassé dans le passé, je préfère avoir une pelle plus lourde mais solide pour cette expé Alpinisme et ski en Antarctique. Eviter le carbone et le plastique ! Avoir une pelle solide, c’est essentiel, le plastique ne permet pas de creuser dans de la neige compacte comme c’est le cas en zone d’avalanche. Un article de type Plume de chez Arva est plus à avoir pour de petites sorties d’alpinisme par exemple, en cas de problèmes mais pas pour toutes les sorties à ski. J’ai eu les 2 modèles, mon choix se porte sur l’eco désormais |
ARVA | Barryvox | MAMMUT | C’est celui que je possédais | Longue portée mais moins rapide lors des recherches que des modèles numériques | Même avec un entraînement, il reste moins facile d’utilisation et il n’a pas d’indicateur de niveau d’utilisation des piles. Pour ces raisons je me suis décidé à acheter un nouvel appareil numérique à mon retour |
COINCEURS | Camalot | BLACK DIAMOND | sa réputation | une valeur sûre, c’est fiable et robuste | on n’en a eu l’utilité que deux fois, notamment pour renforcer un amarrage du bateau ! |