Alex Colonges Ambassadeur Millet raconte son ascension de la Barre Noire dans les Ecrins.
Informations pratiques sur l’Ascension de la Barre Noire
- Date
Du 18 au 19 Juillet 2018
- Localisation
Parc National des Ecrins, Isère – Hautes Alpes, versant Vallouise
- Participants
Colonges Alex et Loris
- Où dormir dans les Ecrins
Pour ce sommet il faut se rendre à Ailefroide. Il y a un camping et quelques gîtes sur place.
Pour le sommet lui-même soit partir très tôt le matin soit aller bivouaquer au milieu de la montagne.
- Où se restaurer / se réapprovisionner dans les Ecrins
Plusieurs choix s’offrent à vous. Soit l’épicerie d’Ailefroide, où vous trouverez largement tout ce que vous voudrez soit avant cela à L’argentière ou Pelvoux.
- Office du tourisme dans les Ecrins
L’office de tourisme se situe dans le village, on trouve aussi des infos sur interne. Pour les courses d’alpinisme il y a aussi un bureau des guides à Ailefroide.
- Caractéristiques de la Barre Noire
La Barre Noire est un sommet adjacent à la plus connues Barre des Ecrins. Son ascension ce fait par la face Sud, depuis le glacier Noir. Pour ensuite rejoindre le glacier Blanc en face Nord. Le rocher sur cette Barre est du Gneiss.
- Quoi d’autre dans les environs
Concrètement à Ailefroide on peut tout faire ! A seulement quelques minutes en voitures (ou à pied), vous avez des départ pour de la couenne, de la grande voie (équipée ou non), de l’alpinisme en glace et de l’alpinisme en rocher.
Rajoutez à tout cela de quoi faire du VTT, de la via ferrata, du canoë et encore beaucoup d’autres sports outdoor. C’est un peu en endroit magique en été. Quand les températures ne sont pas aussi chaudes que dans la vallée.
- La Meije en ski de randonnée
- Activités multiples dans les Ecrins
- Faire l’ascension de la barre des Ecrins
- Faire la goulotte Grassi luzi Salino à Ailefroide
- Arete des cineastes camptocamp
- Bibliographie
Pour la Barre Noire, j’ai trouvé toutes les infos dont j’avais besoin sur camp to camp. On retrouve aussi le topo dans Oisans Nouveau / Oisans Sauvage.
Le lien ICI
L’Ascension de la Barre Noire
Mi juillet, la saison d’alpinisme est déjà bien entamée. J’ai déjà fais quelques courses sur les semaines précédentes et il est temps d’aller voir une course un peu plus engagé. Depuis quelques années que je fais de l’alpinisme, j’ai toujours fait des courses relativement très faciles. Sans réel passage d’escalade et jamais trop longue. J’ai bien l’intention d’aller voir un peu où se trouvent mes limites cette année. Et après de longs échanges avec Yoann, il me conseille la face Sud de la Barre Noire dans le massif des Ecrins.
Après quelques recherchent infructueuse c’est lors de notre dernière excursion à Glandasse (où Yoann travaille Babel) que je rencontre Loris, mon futur compagnon de cordée. Il est plutôt aventureux, fort grimpeur et souhaite commencer sa liste pour le BE. La Barre Noire n’en fais pas partie puisque ne dépassant pas le 6a max mais au moins cela lui donnera une première expérience en alpinisme et sur une grande face.
Puisqu’il n’a jamais pausé de coinceur et n’a pas de connaissance en glace ou neige, je ferais tout en tête. Une bonne façon pour moi aussi de tester mes compétences tant en escalade qu’en encadrement ou recherche d’itinéraire.
Deux semaines plus tard
Les sacs sont faits et nous voilà partis pour Ailefroide depuis Montpellier. Sur le papier, le plan est simple : pauser la voiture au Pré de Madame Carle, monter au Bivouac, se lever à 4h du matin, laisser les affaires de bivouac. Grimper les 650m de face jusqu’au sommet de la Barre Noire, redescendre sur le glacier Blanc et de là selon l’horaire, soit rentrer, soit enchaîner par l’arête SE de la Barre des Ecrins.
Après avoir marché environ 1h20 depuis le parking, nous voilà installé au point de bivouac. Nous choisirons de nous installer juste avant les Balmes de François-Blanc afin de moins marcher le lendemain pour venir récupérer les affaires. Nous en profitons aussi après avoir installé le petit campement pour continuer d’avancer sans les sacs et ainsi repérer l’approche et observer la voie que nous emprunterons.
Tout à l’air plus grand vue d’ici et nous commençons à comprendre qu’une fois lancé, il sera alors très compliqué de faire demi tour. Une fois dans la face, mieux vaut continuer à avancer que de penser à rebrousser chemin.
Réveil à 4h du matin
Après avoir pris un petit déjeuné rapide et fait du thé. Nous voilà partie à 4h40. Une cordée qui est partie depuis le Pré de Madame Carle nous rejoint alors et c’est à 4 que nous ferons l’approche jusqu’au pied de la face. Nous chaussons les crampons quelques centaines de mètres avant le début de premier ressaut rocheux. Et c’est vers 6h50 que nous entamerons notre ascension.
Avec une cordée devant nous, il nous faudra être prudent vis-à-vis des chutes de pierres. Le premier ressaut en roche n’est pas très dur (IV max) mais il me faudra un petit temps d’adaptation avec les chaussures d’alpinisme et le sac sur le dos. Nous arrivons ensuite sur un système de gradins facile avec quelques pas en II que nous suivront sur environ 150m.
La tension se relâche et j’en profite pour flâner un peu. Regarder autour de moi les montagnes qui nous entourent. Je serais très vite rappelé à l’ordre. J’entends comme un bruit d’avion. Quelque chose qui fuse à toute vitesse. Je réalise très vite que ce n’est pas un avion mais bien un bloc de la taille de mon sac qui vol à toute vitesse vers moi. Même pas le temps de réagir que je le vois passer à un mètre sur ma droite. Je reste là sans bouger quelques secondes et à partir de se moment là, je n’ai plus relâché mon attention de la face durant le moindre instant, jusqu’au sommet.
Nous sommes dans un environ dangereux et sauvage, si nous voulons minimiser les risques, à nous d’être attentifs.
Première réelle difficulté
Nous continuons à alterner entre de la grimpe en corde tendue et des longueurs dans les quelques ressaut un peu plus difficile. L’escalade ne dépasse pas le V pour le moment. Rien de bien dur mais l’environnement hostile nous rappelle souvent à l’ordre. Nous voyons souvent des chutes de pierres dans des couloirs ou face adjacentes. A un relais la cordée au dessus de nous SE déclenche une véritable avalanche de roche. Heureusement nous somme à l’abri sous un grand ressaut et nous voyons tout cet amas passer à une vingtaine de mètre sur notre gauche.
Nous arrivons alors devant la première réelle difficulté. Sur le topo est indiquée « une cheminée en IV+ pénible avec un gros sac, un pas dur protégeable ». Confiant de mes quelques centaines de mètre d’escalades précédentes je m’y lance en grosse. Et je me retrouve donc dans cette cheminée, avec un coinceur au niveau de mes pieds (qui tiendrais bien même en cas de chute). Des prises pas très franche, un rocher plutôt douteux et surtout un sac avec un piolet et des bâtons en extérieur qui commencent sérieusement à bien me taper sur le système à se coincer partout !
Enfin bref, je râle, je force un peu et me tortille. Me voilà sur une terrasse quelques mètre plus haut où je trouve 2 pitons. Je confectionne un relais et Loris me rejoint. Je décide à partir de là de mettre les chaussons et de glisser les chaussures d’alpinisme en fond de sac. C’est donc beaucoup plus confiant sur mes appuis que je repars et j’ai bien fait, la plupart du reste de l’escalade se fera dans des dalles en IV avec des ressauts en V ou V+.
Quelques centaines de mètres plus loin
Nous arrivons juste sous le crux en 6a de la voie. Je profite d’un piton planté là pour consolider un relais avec 2 coinceurs en plus et donc être sur de ne rien risquer en cas de chute dans ce passage et d’arrachement des pitons déjà présents.
Petit coup de chance pour nous. La cordée qui nous devance aura bien mis de la magnésie sur toutes les prises cruciales. Pas de problème de lecture ! Je m’élance donc avec mon gros sac et un peu la boule au ventre. Le passage en IV+ dans la cheminée m’as laissé de bon souvenir en tête et je me demande ce que vas donner le 6a.
Au final je me trouve avec des prises plutôt franches et pour une fois un rocher bien compact où on n’a pas peur de tirer sans voir le rocher suivre avec. J’arrive donc à rapidement me détendre et même si on ne peut pas protéger à cet endroit. Les quelques pitons présent on l’air d’encore bien tenir. Je grimpe donc ce ressaut de 4 mètres et avance encore d’environ une quinzaine de mètre dans du IV pour arriver à un relais sur plaquette où je m’installe pour assurer Loris.
S’ensuit encore de la cheminée dans le facile. Un très belle traversée légèrement descendante en III très aérienne et impressionnante et nous arrivons sous le ressaut final. Nous décidons au vu de l’horaire et de mon état de fatigue mental de ne pas emprunter la sortie tout droit en 6a mais de passer un système de vire et couloir en IV plus sur la gauche.
Environ 1h plus tard
Me voilà enfin sur l’arête sommitale. Avec vue sur la Barre des Ecrins et le glacier Blanc. Quelques dizaines de mètres sur l’arête et nous voilà au sommet de la Barre Noire à 3751m d’altitude à 16h ! Soit 1h en retard sur l’itinéraire prévu. Quel bonheur. On peut enfin se détendre un peu ! Nous profitons alors d’environ 30 minutes de pause, d’un bon thé, de barre de céréales, on prend quelques photos, bref les classiques d’un sommet.
Nous prenons alors la direction des rappels. Comme indiqué sur le topo il est facile de coincer le premier rappel ce sera ce qui nous arrive. Je remonte alors sur le rappel jusqu’à l’endroit bloqué, me débrouille pour faire coulisser le nœud après cette difficulté et redescend jusqu’à Loris. Nous tirons la corde et tout se passe comme prévu jusqu’à notre retour sur la terre ferme. Enfin plutôt la neige ferme, sur le haut du glacier, sous la Barre des Ecrins.
Avec toutes ces péripéties, il nous aura fallu 1h10 pour faire 2 rappels. Pas très efficace me diriez vous… Saleté de corde coincée ! Nous chaussons les crampons et après concertation décidons de redescendre au parking. La Barre des Ecrins attendra un autre jour.
Traversée des séracs
S’ensuit donc une traversée des séracs du Dôme des Ecrins. Un peu sous tension dû à la neige un peu molle qui file sous nos pied. Il faut rester vigilant sur ces appuis pour ne pas risquer de glisser. Et alors d’entamer une chute qui pourrait très nous amener dans une crevasse. Ou pire en bas du grand sérac sur le glacier, 40 mètres plus bas en chute libre…
Enfin bref, on reste attentif et après environ 1h nous voici arrivé sur le glacier blanc. Il nous faudra encore 3h de marche environ pour enfin arriver à la voiture ! Entre temps j’ai vidé le sac de Loris dans le mien et suis descendu seul. Pendant qu’il montait au bivouac pour récupérer nos affaires avant de me rejoindre à la voiture.
Nos péripéties s’arrêtent ici. Le bilan pour moi est le suivant : je ne pense pas encore être à ma limite. J’ai pris beaucoup de temps à la monté dû au rocher très fragile voir pourri mais je n’ai décroché aucun bloc, et j’en suis fier. Tout fait en tête et j’ai encadré Loris sur les passages en neige et glace. Tenu jusqu’à la voiture quasi sans broncher, pour un total d’environ 18h30 d’activité en montagne.
En résumé, pour ma première grande face (650m tout de même) en altitude, je suis plutôt content du déroulement. Effectivement on aurait pu mettre moins de temps. Mais il n’y a eu aucun problème d’itinéraire et aucun danger qui n’ont pas su être pris en compte et géré.
J’ai hâte de repartir à l’aventure dans une de ces grandes faces en montagne, et toujours hâte de vous raconter mes péripéties !
Matériel utilisé pendant l’Ascension de la Barre Noire
Chaussures utilisés durant l’Ascension de la Barre Noire
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIS LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART ? | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK ? | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
CHAUSSURES | Trango Alp | LA SPORTIVA | Conseil en magasin. A la recherche d’une chaussure d’alpinisme polyvalente. | Super, je les prend toujours en montagne, en été comme en hiver | Je les ai toujours au pied en montagne. Que ce soit sur des courses en rocher, en neige ou même en cascade de glace avec des grosses chaussettes. Vraiment top ! |
SEMELLE DE RANDONNÉE | Outdoor 3D | SIDAS | Dotation du magasin | La semelle augmente le confort en contenant bien le talon et évite l’affaissement prématuré de la voûte plantaire après quelques heures de marche | Elles sont maintenant à demeure dans mes chaussures d’alpinisme, j’en suis très content. |
CHAUSSONS D’ESCALADE | Myo Sulfur | MILLET | Dotation Millet | Parfait pour les grandes voies ou l’escalade classique. Assez confortable mais quand même technique. | Parfait pour cette utilisation, je les ai depuis maintenant 3 ans et ils sont assez détendu pour passer avec des chaussettes. Donc super pour grimper en altitude ! |
CHAUSSETTES | Trek Merino | SIDAS | Dotation du magasin | Super pour les longues journée dans des chaussures de randonnée ou d’alpinisme. | La laine Merinos est vraiment pratique, très agréable au pied, respire assez bien, tiens chaud en altitude et surtout tiens moins les odeurs. Parfait pour 2 ou 3 jours d’activités. |
CRAMPONS | Lynx | PETZL | Besoin d’un crampon polyvalent pour ne pas acheter plusieurs paires. | Certainement pas les plus léger et agréable pour la randonnée glaciaire mais je n’en suis pas déçu ! | Super pratique, semi automatique ou automatique complet, bi pointe ou mono pointe. De la polyvalence haut de gamme ! |
Vêtements utilisés lors de l’Ascension de la Barre Noire
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIS LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART ? | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK ? | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
PANTALON | LEPINEY XCS Cordura | MILLET | Dotation ambassadeur. Léger et résistant | Tissu très léger et résistant, fluidité des mouvements, membrane coupe vent | Le pantalon que je prend maintenant en permence pour grande voie ou l’alpinisme. |
VESTE SOFTSHELL | Gamma MX Hoody | ARC’TERYX | Besoin d’une veste légère et coupe vent pour l’alpinisme en été | Super qualité, très agréable à porter, résistante, coupe vent et déperlant. Parfait quoi. | Ma veste d’alpinisme d’été, toujours en fond de sac. Super qualité de produit ! |
DOUDOUNE | Infinity G jacket | RAB | Très léger, compact et chaud | Super pour le soir au bivouac, le matin au réveil et parfois aux relais ou au sommet en montagne | Je la met à chaque fois et pour l’instant je n’ai pas encore atteins ses limites de chaleurs. |
POLAIRE POWERSTRECH | MILLET | Dotation Ambassadeur Millet | Parfait pour les longues journées en montagne par températures variables. Bonne ventilation et apport de chaleur correct. | Toujours avec moi en escalade ou alpinisme. Très agréable dans les mouvements, tiens chaux, respire bien et sèche vite. | |
COLLANT | ICEBREAKER | Très léger, laine Merinos, respirant | Toujours dans mon sac en montagne, sur moi dans des face à l’ombre ou lors de journées vraiment froide. | Un super produits grâce à la laine de Merinos. Toujours dans mon sac, je le met vraiment rarement en été. | |
GILET POLAIRE | MILLET | Dotation Ambassadeur Millet | Très pratique pour ajouter une petite couche thermique sans suffoquer. | Toujours avec moi en montagne. Très pratique pendant l’effort puisque fourni un apport de chaleur léger mais puisque sans manche vous laisse ventiler sans soucis. |
Accessoires utilisés lors de l’Ascension de la Barre Noire
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIS LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART ? | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK ? | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
SAC À DOS D’ALPINISME | Trilogy 35 | MILLET | Je souhaitais un sac robuste, confortable et surtout minimaliste en extérieur pour l’alpinisme | Un peu déçu par le fait de voir marqué Cordura sur le sac alors que seul le fond du sac est en Cordura.. Le reste est donc plus fragile. Je l’ai troué en GV lors du premier hissage, depuis je ne l’utilise plus qu’en sac à dos classique. Par contre très content du confort et du fait qu’il soit quasi complètement étanche ! Très pratique en montagne ! | Mis à part le fait qu’il ne faut pas l’utiliser en hissage en rocher, c’est le meilleur sac que j’ai eu pour grimper ! Très compact sur le dos, on ne le sent pas. Une grande ouverture imperméable qui permet de ne le porter dans la neige ou sous la pluie sans aucun soucis. Un must pour l’alpinisme ! |
LAMPE FRONTALE | Tikka | PETZL | Ma lampe depuis plus de 5 ans | Incassable ! | Un autre outil qui est toujours dans mon sac c’est ma Tikka. Les piles ont tendance à s’user un peu vite mais à par ça elle est infatigable. Toujours dans le même état après 5 ans d’utilisation. Parfait ! |
Matériel d’alpinisme utilisé lors de l’Ascension de la Barre Noire
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIS LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART ? | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK ? | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
SAC À MAGNÉSIE | Rock land bag | MILLET | Dotation d’ambassadeur | Le gros plus est sa fermeture hermétique, pas de magnésie qui s’échappe dans votre sac à dos ! | Toujours avec moi. Très résistant et agréable à utiliser. |
CORDE | Rubix TRX 8,5 mm 2x60M | MILLET | Dotation Ambassadeur Millet | Parfait pour ce type de pratique en montagne. Robuste et très légère. | Nous avions pris les deux brin mais avons grimpé avec un seul en double pour avoir une longueur de 30m. Nous avons utilisé l’autre brin pour les rappels et l’encordement sur le glacier. Parfait jusque là ! |
BAUDRIER | Mirage RECCO XT | BÉAL | Dotation du magasin | Léger et adapté pour l’alpinisme. Avec en prime une puce de reconnaissance RECCO pour les secours. | |
MOUSQUETON DIRECTIONNEL | Magnetron Gridlock | BLACK DIAMOND | Besoin d’un mousqueton directionnel pratique et sécurisant | Très pratique pour tous les encordements grâce à son ouverture rapide en Gridlock | Toujours sur moi, en couenne comme en montagne. Je le trouve très pratique, assez grand mais pas trop et léger. |
PIOLET | Swift | BLACK DIAMOND | Prêt d’un ami | Je n’ai que des piolets technique pour goulotte ou cascade de glace. Ce piolet convient très bien pour les courses glaciaire avec quelques petits passages techniques. | Je le reprendrais surement si j’en ai besoin, je ne sais toujours pas lequel acheter personnellement. |
Matériel d’alpinisme (2) utilisé lors de l’Ascension de la Barre Noire
FRIENDS | Camalot C4 | BLACK DIAMOND | Ceux de Loris | Clairement il est difficile de faire mieux que ces modèle de friends. La base, tout simplement. | Toujours avec nous quand l’escalade implique de pauser ses protections soi même. Vraiment du super matos. |
COINCEURS | Wallnut Set | DMM | Achat pour des voie en trad | Un set tout ce qu’il y a de plus classique mais qui abat largement le travail demandé. Rien à dire. | Toujours avec moi pour mes voies en trad. Très pratique, beaucoup de taille, robuste donc sécurisant. |
SYSTÈME D’ASSURAGE | Air force 3 | BÉAL | Dotation du magasin | Le top en terme de système d’assurage en montagne | On nous l’as passé pour le tester et depuis je n’utilise que lui. L’orientation de la boucle est pratique et le fait qu’il soit évasé des deux côté permet premièrement de moins abîmer les cordes, mais aussi de choisir plus rapidement lors des rappels. |
CASQUE | Sirocco | PETZL | Besoin d’un casque léger et confortable | Pour moi le must en terme de légèreté et de confort. Je n’ai pas trouvé mieux. | Tellement léger qu’on fini par l’oublier. |
SANGLES | Fin Anneau | PETZL | Besoin de sangle souple et légère | Sangles parfaites pour faire des relais, rallonger des points, etc.. | J’en prend toujours avec moi. Des 180 CM, des 120 CM et des 60 CM |
DÉGAINES | Ange | PETZL | Dotation du magasin | Certainement les sangles les plus légère présentes sur le marché en ce moment | Toujours sur moi quand je pars en montagne ou en grande voie. Selon la course j’en prend 5 ou 12. |
Équipement utilisé lors de l’Ascension de la Barre Noire
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIS LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART ? | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK ? | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
DUVET | Neutrino 800 | RAB | Un sac léger et chaud pour les bivouac en montagne toute l’année | Parfait pour les bivouacs en montagne. J’ai eu vraiment chaud, pas de vêtement sur moi avec une température avoisinant les 5 degrés je pense. | Mon premier vrai duvet de montagne et j’en suis très heureux ! Parfait en tout point, juste le sac de compression pas très pratique, je l’ai donc changé. |
TAPIS DE SOL | Astro Insulated | NEMO | Besoin d’un tapis de sol confortable, léger et compact. | Parfaitement conçu pour son utilisation. Confortable, léger, et très compact, je n’ai jamais rien vu de tel ! | Toujours avec moi lors des bivouac depuis que je l’ai acheté ! Le plus c’est l’oreille inclus dans le tapis. |
POPOTE | Terra Weekend HE | OPTIMUS | Une popote compacte et très pratique. | Super pour faire chauffer de l’eau, un peu moins pratique pour cuisiner. | Parfait pour les bivouac avec lyophilisé. L’eau chauffe très vite et le répartisseur de chaleur permet de gagner du temps et d’économiser du gaz. |
RÉCHAUD | KATMANDU | Acheté en Nouvelle Zélande | Compact, léger et puissant | Vraiment pas déçu, je la recommande | |
LYOPHILISÉS | MX3 | Nourriture compacte et facile d’utilisation | Comme dis Yoann, c’est top | Très pratique pour manger rapidement et sans prendre trop d’espace dans le sac. | |
PORTE MONNAIE | Porte monnaie tour de cou | SEA TO SUMMIT | Parce que j’ai vu Yoann le porter | Vraiment parfait pour trimballer ses papiers d’un sac à l’autre. | Très pratique, bien compartimenté et ne prend pas de place. |