Frédéric HEYMES nous partage son expérience de l’ascension de la Roche de la Muzelle (3464 m)
Informations pour préparer l’ascension de la Roche de la Muzelle
Date :
les 7 et 8 septembre 2014
Lieu :
Isère, Bourg d’Arud, massif des Ecrins
Depuis Montpellier : avec péage : 3h43 mn, 353 km, péage : 26,90 euros
Sans péage : 6h07mn, 378km
Participants :
Fred et Mat’
Faire de la montagne en couple est agréable mais peut aussi mettre dans des situations particulières de tension. Le bon côté c’est le partage de beaux moments, pouvoir profiter des beaux week-ends ensemble au lieu du classique :
« Chérie, ce week-end je t’abandonne, il faut que j’aille en montagne, les conditions sont démentes !! Je suis vraiment désolé ! Je ferai la vaisselle la semaine prochaine pour me faire pardonner !!».
D’un autre coté la montagne c’est dur, c’est long, ça réserve des surprises et ça fatigue. On peut râler et s’énerver facilement…
Où dormir et se restaurer:
– En vallée, je recommande La Cordée à Saint Christophe. C’est une institution de la vallée, Marie Claude fait les meilleures tartes du coin. Et une ancienne étable située à côté du restaurant a été transformée en dortoir, 14€ la nuit. Pour ceux qui préfèrent le confort, il y a des chambres et même un hammam.
On peut faire les courses à Bourg d’Oisans, supermarché, boulangerie et surtout le marché du samedi matin.
Pour la Muzelle par l’itinéraire habituel il faut réserver au refuge de la Muzelle, idéalement situé. Mais pour nous, c’était le refuge de l’herbe et de la belle étoile (au plan de Lanchâtra). Notre préféré !
Où se renseigner :
- Office du tourisme de Bourg d’Oisans : Le bulletin Météo France est affiché devant l’OT.
- Bureau des Guides de Bourg d’Oisans. Tel 04.76.80.42.55
- Bureau des Guides de La Bérarde. Tel 04.76.79.54.83
Caractéristiques du vallon de la Muzelle:
Le vallon de la Muzelle est bien connu des randonneurs car c’est un lieu magnifique, un lac limpide, un beau sommet et une randonnée agréable. C’est également un point de passage pour la randonnée itinérante sur le GR54. En alpinisme, les courses de neige/glace possibles sont la Muzelle par la voie normale (col Jean Martin), par le couloir Durdan ou le grand couloir NW. Il y a également des voies rocher comme la traversée des arêtes (long).
Le vallon de Lanchâtra est très sauvage et peu fréquenté. Il n’y a pas de refuge mais le bivouac est quatre étoiles. Les courses à faire sont la Pointe Swan, le Petit Roux, la Tête de Lauranoure. Au fond du vallon le col de Berches permet de traverser vers le Valjouffrey (via le vallon de la Haute Pisse).
Quoi faire d’autres dans le Massif des écrins ?
- Ascension de la Barre Noire
- Alpinisme à l’Aiguille de la Gandolière
- Une belle bambée dans le massif des Ecrins « Pointe de la Pilatte – 3476m »
Bibliographie sur la Roche de la Muzelle :
Alpinisme facile dans le massif des Écrins – Frédéric Chevaillot, Paul Grobel, Jean-René Minelli – 2006
Guide du Haut-Dauphiné, tome 3 – GHM, François Labande – 2007
Sommets des Écrins – Les plus belles courses faciles – F. Chevaillot, P. Grobel, J.-R. Minelli – 1997
Liens internet pour les topos :
Camp to camp : Muzelle par le col Jean Martin
Un grand bol d’air et de nature à la Roche de la Muzelle
Le massif des Ecrins est un paradis de la montagne. Les montagnes sont belles et intéressantes d’un point de vue technique, les vallées sont variées et préservées. Les refuges sont restés des lieux qui n’ont pas été transformés en hostellerie de luxe. J’adore ce massif, bien plus que le Mont Blanc qui est pourtant bien plus grandiose. Les Ecrins recèlent de multiples vallées secondaires, sauvages et magnifiques. Cela permet d’imaginer des bivouacs retirés, des itinérances variées. C’est cet alpinisme sauvage qui nous a émerveillés pendant cette ascension de la Muzelle.
La roche de la Muzelle est le premier grand sommet des Ecrins quand on vient de l’ouest. Il est un peu à l’écart du cœur du massif, ce qui en fait un belvédère remarquable. J’étais passé au pied de ce sommet il y a très longtemps, j’avais été impressionné par le grand glacier qui s’écoule à mi-hauteur de la montagne en grande cascades de séracs blanches. Ce sommet a une identité bien propre, une beauté partagée entre le caractère très alpin de l’arête déchiquetée et des séracs, et l’ambiance reposante et bucolique du lac de la Muzelle.
C’est un endroit magnifique où emmener une personne peu expérimentée. De l’autre côté, le vallon de Lanchâtra fait partie de cette succession de vallées rive gauche du Vénéon qui s’enchainent et qui sont très peu fréquentées : vallée de Lanchâtra, vallée de la Mariande, vallée de la Lavey, vallon des Etages, vallon du Chardon. Qui a déjà mis les pieds dans chacune de ces vallées et qui y a déjà dormi ?
La vallée de Lanchâtra
Notre programme était simple et nous réjouissait d’avance : découvrir la vallée de Lanchâtra, dormir à la belle étoile sur l’herbe du Plat de Lanchâtra, monter au col Jean Martin coté est (donc au soleil..), gravir la Muzelle par la voie normale (PD), descendre le glacier de la Muzelle puis les croupes herbeuses côté ouest (donc au soleil..) en vue du lac, passer au refuge et descendre la belle vallée de la Muzelle.
Evidemment une itinérance avec bivouac impose de prendre de gros sacs. Heureusement, le col Jean Martin évite de devoir porter tout le matériel jusqu’au sommet, nous pourrons poser le sac au col qui est tout de même situé à 3257 mètres !
Première étape pour atteindre Roche de la Muzelle
Aller jusqu’à la passerelle située à côté du Plan du Lac (1200 m). Nous avons laissé la voiture au parking de Bourg d’Arud pour que le lendemain soit plus facile. Ce serait une torture de devoir remonter dimanche soir pour chercher la voiture à pied après une longue journée d’efforts. En plus, il est plus facile de faire du stop samedi matin pour remonter la vallée que dimanche soir lorsque tout le monde descend. La chance nous sourit, un couple de saisonniers anglais nous prend toute de suite et nous dépose au parking. Quel bonheur de voir que l’entraide existe encore !
Le village de Lanchâtra
Nous remontons la vallée et passons par l’ancien village de Lanchâtra. J’aime l’ambiance de ces villages isolés, je m’imagine toujours y vivre à l’époque où la vie y régnait. Historiquement, le hameau aurait été fondé vers 1750 par une communauté religieuse. Les villageois élevaient probablement des moutons, des vaches, des porcs. Les jardins autour du village donnaient des légumes et céréales. Le moulin du village et les fours à pain permettaient au village de vivre en quasi-autarcie. Un idéal à l’encontre de notre société consumériste, mais certainement une fausse vision de cette vie qui était très rude.
Les derniers habitants permanents de Lanchâtra étaient Bernard et Odile Colin, qui dans les années 1970 y fabriquaient du fromage de chèvre. Aujourd’hui le parc des Ecrins a installé un jeune berger sur les hautes terres au fond du vallon. Une petite bergerie y est implantée.
Lors de notre montée nous voyons de nombreux moutons paître un peu partout dans la vallée, le son des cloches est apaisant. Il y a également de nombreux framboisiers sauvages et je m’arrête régulièrement pour les déguster. Le sol est défoncé à de multiples endroits, nous pensons aux racines de gentiane qui auraient été déterrées. Ce n’est pas joli et nous sommes dans le parc, dommage. Après 2 heures de marche nous arrivons enfin au Plan de Lanchâtra, un pâturage large et verdoyant fermé par un ancien verrou glaciaire. L’endroit est idyllique, nous allons bivouaquer dans l’herbe à cet endroit.
Un torrent nous sépare de la base de la Muzelle.
Il faudra le traverser ce soir ou demain matin, dans la nuit. Il est large et il va falloir se mouiller les pieds ! Nous préférons le faire tout de suite. C’est une épreuve glaciale mais vite oubliée quand nous pouvons enfin poser nos lourds sacs.
Soirée très agréable avec apéro (bierre, noix de cajoux, tapas), puis une soupe, des pâtes avec sauce tomate et parmesan, le tout arrrosé de vin et un dessert ! Le sol est plat et mou, une bonne nuit en perspective !
Ce genre de moment paradisiaque est une richesse gratuite et simple qui me plait toujours aurant.
Reveil à 4H
Il faut monter les herbes et des dalles de nuit en direction du col Jean Martin. Pas facile surtout qu’il n’y a pas de lune. Plus haut, comme je l’espérais, l’été maussade a préservé les névés et nous pouvons accéder au col sur la neige, beaucoup plus facilement que sur des pierriers.
La pente se redresse avant le ressaut rocheux sous le col, l’inclinaison est de 40° à peu près. Mathilde n’est pas à l’aise et se ruine les chevilles. Il faut dire que la neige est dure et nous faisons tout en pointes avant ou sur le coté. Le rocher sonne la fin de la souffrance, quelques pas d’escalade facile nous permettent d’arriver au col. Il vaut mieux passer franchement à gauche, au plus facile, et revenir vers le col par une traversée facile.
Je me rappelle avoir lu sur le topo la possibilité de passer par un trou de canon, sympa ! Nous le trouvons ce qui nous permet d’arriver directement sur la vire du début coté voie normale. Il faut retenir cette variante en tête ; de l’autre coté la montée sur la vire n’est pas franchement facile et certaines cordées renoncent devant l’obstacle. C’est dommage car la suite est plus facile, il faut donc garder en tête cette variante qui je pense est plus facile.
Grosse fatigue
Mathilde est épuisée. Le sac trop lourd, la faim, les chevilles qui font mal. La motivation vacille… en plus de cela nous sommes mainenant en face ouest et il n’y a plus de soleil. La roche est froide et redressée, je sens qu’il faut faire un break. Nous laissons un sac avec le bivouac et ne gardons que celui avec les vivres et quelques affaires chaudes. J’arrive à persuader Mathilde de monter jusqu’à l’arête, là le soleil aura son effet bénéfique sur le moral. Mathilde prend sur elle, elle ne dit plus rien car elle sait que ce sera mieux au dessus. Nous faisons enfin une petite pause bienvenue une fois arrivés au soleil.
L’arête de la Muzelle est très longue, avec de nombreuses brèches plutôt techniques. Il faut être à l’aise dans la grimpe d’arête et rester concentré. En plus de cela il reste encore quelques névés un peu gênants. Mathilde fait de son mieux, mais la fatigue est là et réduit la marge de tolérance face aux difficultés…
Après pratiquement 2h de traversée depuis le col
Nous parvenons à une sorte de sommet avec un grand cairn. Mathilde souffle avec soulagement, enfin fini ! Mais j’apperçois que le vrai le sommet n’est pas celui-ci mais le suivant avec la croix… mais pour y aller il faut encore passer une brèche, et continuer sur l’arête. Je sens que Mathilde n’en peut plus… Mais, bon elle repart après tout, elle avoue que j’ai raison : qu’est ce que ces 15 minutes de plus quand on pense aux 11 heures d’effort déjà faits ?
Sommet de la Roche de la Muzelle
A la croix, c’est définitivement fini. Nous avons mis 2H15 depuis le col, il est 15H15. Puis, nous nous reposons, je sais que la descente va être très longue jusqu’à la voiture (2500 mètres de descente..). Nous restons une demi-heure au soleil, nous profitons du paysage : de la beauté plein les yeux. L’horaire est tardif mais nous avons le temps, le ciel est stable et il reste 6 heures de jour.
C’est néanmoins l’heure de redescendre. Je ne dis rien mais je sais que cela va être long. Je crains que Mathilde n’avance plus avec la fatigue. Mais elle avance petit à petit, efficacement et avec prudence même si j’aimerai qu’on aille plus vite. Evidemment je ne peux pas m’empêcher de laisser échapper calmement (mais avec énervement) un
« qu’est ce que tu fais, passe donc à gauche au plus facile au lieu de chercher une variante»
et d’autre remarques faussement calmes…
Nous arrivons au col, enfin !
Nous partageons ce soulagement d’en avoir fini avec le rocher ! Mais survient le problème de la pente de neige raide coté Muzelle, 40°. J’espérais qu’elle soit en neige ramollie, mais non, elle restait dure malgré l’heure avancée. Heureusement des anneaux de rappels nous permettent de descendre les 60 premiers mètres.
Puis, la corde étant plutôt courte, il faut désescalader la neige. Nous mettons le temps qu’il faut. Puis arrive un nouveau souci, une rimaye. Je peine à rassurer Mathilde qu’elle sera facile à franchir…(La gardienne m’avait dit au téléphone qu’elle passait bien, je lui fais confiance). A son rythme, et après quelques petites remarques, elle finit par traverser.
Il est 17H, les difficultés sont enfin derrière nous. Un peu de glacier facile, et une longue descente vers le refuge nous attendent, puis la voiture. Nous y arrivons à 21H30.
Un peu sous le refuge nous rencontrons un couple qui y monte pour dormir. Il est tard, le jeune homme est devant la fille. Il pose son sac et redescend chercher celui de sa copine qui est épuisée et semble plutôt énervée. Nous leur expliquons que nous redescendons à la voiture le soir même et que nous avons encore 4 heures de route pour rentrer chez nous, ce qui arrivera vers 2H du matin. Ils sont effarés, la fille réalise qu’elle n’en a plus que pour une vingtaine de minutes (elle) et cela lui remonte le moral. Elle n’a plus rien à endurer en comparaison avec nous.
Conclusion sur l’ascension de La roche de la Muzelle :
La classique histoire du couple qui va en montagne… du vécu pour beaucoup de couples ! Il est interressant de comparer le ressenti de chacun.
Mathilde :
Dur, dur… mais j’ai de la chance, Fred est patient, TRES patient avec moi malgré tous mes moments de doute. Le plus étrange dans tout ça c’est la capacité à oublier les moments difficiles de la course pour n’en garder que le meilleur pour finalement se dire :
« je l’ai fait ».
C’est un bon exercice pour la suite car la montagne, c’est une passion qui se mérite, je sais qu’un jour je ferais le Mont Blanc avec lui !
Fred :
Je crois que j’ai visé trop dur, trop physique. Monter à 3200 mètres avec le sac chargé c’était ambitieux. Et je savais que l’arête était longue. Mais en même temps ce n’est que du PD, il n’y a pas de passage vraiment délicat. Enfin ce qui est bien c’est qu’elle a pris sur elle, elle a tenu le coup et a donné le maximum qu’elle pouvait. Je suis fier d’elle !
La roche de la Muzelle reste pour nous un grand souvenir, une belle aventure qui a du piquant. On s’est régalés et on a pu voir que même dans des situations de stress et de fatigue pour Mathilde, d’usure et d’impatience pour moi, on a progressé sans heurt pour réussir le sommet et arriver à la voiture avec le sourire ! Une belle leçon de vie en couple.
Matériel utilisé pour l’ascension de La roche de la Muzelle
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce model au départ | Est-ce que ce choix a répondu à cette expérience raconté dans ce roadbook | Si c’était à refaire |
Coinceurs | Link Cam | Omega Pacific | Le concept est génial ! Une étendue d’utilisation inégalable | Oui, parfait. Je garde mes deux coinceurs omega en dernier au cas ou. | Oui, même si c’est très cher |
Coinceurs | C4 | Camalot | Une référence en matière de friends | Oui | Oui |
Coinceurs | Rock 10 | Wild country | Bon rapport qualité prix | Oui | Oui |
Sangles | 120 cm | Dyneema | Un must | Oui, ces sangles sont souples, légères et résistantes | Oui bien sûr |
Crampons | S12 | Charlet | Polyvalents | Oui, très bien. L’antibotte est efficace | Oui, à lanières pour être polyvalent |
GoreTex | XCR | Millet | Bien couvrante, beaucoup d’aérations | Bof, je la trouve très rigide et donc peu confortable au final | Un autre modèle plus souple |
Doudoune | Kiruna | Valandré | Chaude | Parfaite | Oui |
Piolet | Corsa Nanotech | Camp | Light | Pas convaincu au début mais satisfait maintenant | Oui, mais vaut mieux ne pas avoir à franchir de la glace |
Baudrier | Couloir | Black Diamond | Light | Oui | Oui |
Lunettes | Evil Eye Explorer | Adidas | Confortable | Géniales mais chères | Oui, très confortables |
Drap de sac | Thermolite Drap | Sea to Summit | Light | Oui, bien confortable | Oui |
Bâtons | Diamond trail trekking pole | Black Diamond | Ils sont solides | Aucun problème | Oui |
Sac de couchage | Swing 900 | Valandré | Léger et chaud | Oui | Oui |
Sac à dos | Guide 45+ | Deuteur | Léger et grand | Parfait, j’espère qu’il va durer aussi longtemps que mon ancien sac Lowe Alpine | Oui |
Tapis de sol | Prolite plus | Thermarest | Marque connue et fiable | Confort et (pas (trop) lourd | Oui, même si c’est cher |
Broche à glace | Laser | Petzl | Conseillées par un ami | Pratique et efficace | Je préfère les Klau |
Frontale | Ultrabelt | Petzl | Light et puissante | Oui | Oui |
Réchaud | Réactor 1.7L | MSR | Efficace | Un must. Imbattable pour faire fondre beaucoup de neige. | Oui sans hésiter |
Chaussettes | Coolmax Double | Thyo | Conseillée par le vendeur | Génial, fini les ampoules | Oui, même si elles ne sèchent pas vite |
Gants | Punisher | Black Diamond | Bon feeling lors de l’essayage | Oui, très bien pour cette course de la Roche de la Muzelle | Oui |
Chaussures | Tower Lite | Garmont | Gagnées grâce au Yeti ! | Me faisaient mal au début, mais ça va maintenant. Tiennent mal les crampons (je sais, je devrais pas) | Non je n’achèterais pas. Je préfère mes salomon Cosmic 4D GTX |
Casque | Meteor 3 | Petzl | Light | Pas mal de chocs et toujours beau | Oui |
3 commentaires
J’ai vécu à l’anchâtra avec Bernard et mes enfants. J’en suis fière même s’ il me semble devoir taire auprès des uns et des autres cette vie différente. Merci de nous mentionner alors que votre approche de la montagne est à l’opposé. Aujourd’hui Bernard n’est plus, « it’s a long time ago »… les enfants ont leurs vies propres, différentes, mais pour ma part j’ai toujours les mains dans la terre, toujours en montagne, ailleurs.
Et moi et moi
Bonjour Odile,
Je suis passé à Lantchatra en 1978 deux ou trois fois avec mon ami jean-noel. Votre expérience était super. Un lieu rencontré en été bien sûr….mais souvenirs extra…c’est un ami du Cihm qui m’avait connaître le site et la vallée du veneon. Parti 36 ans hors de la région je suis revenu à Lyon depuis 3 ans. Au plaisir de se revoir ou de correspondre. Désolé pour Bernard. Quelle énergie et bonne humeur.! RIP.