Informations pour préparer l’Ascension du Huayna Potosi.
Date de réalisation de l’ascension du Huayna Potosi :
Deux jours seulement : Samedi 22 juin 2013 et dimanche 23 juin 2013.
Lieu :
Bolivie, mont Huayna Potosi, accessible de La Paz en voiture (25 km).
Participants pour l’ascension du Huayna Potosi :
Je m’appelle Florent CATANZARO, et lorsque j’ai entrepris cette ascension, j’étais entouré de mes deux meilleurs amis, Alexis et Elie. Ainsi que d’un nouvel ami, Anthony, rencontré un peu plus tôt au cours de notre voyage en Bolivie. En effet, cela faisait plusieurs semaines que nous voyagions ensemble dans l’Amérique du Sud, car nous étions en année sabbatique (le récit complet de mes aventures a été publié le 28 juin 2018 aux éditions La Boîte à Pandore sous le titre « Oser prendre une année sabbatique »).
Notre trinôme (ou plutôt ici notre quatuor) formait une véritable équipe de choc, toujours prête à se dépasser au quotidien et à se lancer de nouveaux défis !
Même si nous n’avions aucune expérience en alpinisme, nous sommes sportifs avec une bonne condition physique. Ainsi, après s’être quelque peu habitué à la raréfaction de l’oxygène lors de nos balades urbaines dans les hauts plateaux andins, il nous fallait entreprendre quelque chose d’encore plus grand, plus haut…
Où dormir pour l’Ascension du Huayna Potosi :
Dans la ville de La Paz, nous avons opté pour un hébergement en auberge de jeunesse (ou hostel), plus convivial et bon marché que l’hôtel (moins de 10€ pour une nuit dans un dortoir).
Et lors de l’ascension, sans expérience en alpinisme, nous n’avons pas entrepris l’ascension tout seuls : un guide était avec nous. Ainsi, pour la seule nuit passée en montagne, il nous avait réservé une place dans un gîte. Le tarif, d’environ une centaine d’euro, comprenait l’hébergement, la nourriture, et la location du matériel adapté.
Où se restaurer pour réussir l’ascension du Huayna Potosi :
En ville, les nombreux marchés ou restaurants typiques constituaient notre principale source d’alimentation (dans les marchés traditionnels, un plat pour le déjeuner ne dépasse presque jamais 2€).
Et bien évidemment, aucune possibilité de se restaurer en pleine montagne, le guide avait donc prévu la quantité de nourriture et d’eau suffisante, que nous portions avec nous jusqu’à notre étape.
Caractéristiques des montagnes Bolivienne :
Le Huayna Potosí est une montagne bolivienne culminant à 6 088 mètres d’altitude. Elle est située à environ 25km au nord de La Paz. Le sommet, couvert de glace, est un des plus beaux et plus célèbres du pays, donnant une vue sur tout l’Altiplano, avec la ville immense en arrière-plan. Le Huayna Potosí se gravit habituellement en deux jours. Il comporte plusieurs couloirs de glace très pentus, surtout dans le dernier tiers de l’ascension avec une pente à 80° pour sa face ouest.
Pour préparer cette ascension, nous sommes simplement allés dans une des nombreuses agences de tourisme situés à La Paz et proposant cette excursion.
À faire également en Bolivie :
- Partir plusieurs jours en excursion dans le salar d’Uyuni
- Se balader à cheval dans les magnifiques canyons de roche rouge depuis Tupiza
- Visiter la mine de Potosi
- Découvrir la splendide ville coloniale de Sucre et ses marchés
- Descendre la route de la mort à vélo depuis La Paz
- Partir en trek de survie dans la jungle amazonienne depuis Rurrenabaque, ou descendre en bateau le long du fleuve pour partir à la recherche de l’anaconda dans les marécages bordant le fleuve
- Visiter à pied Isla del Sol, une île sauvage nichée en plein cœur du lac Titicaca
Liste non exhaustive, car ceci ne constitue que mon point de vue (toutes ces aventures sont racontés dans mon ouvrage « Oser prendre une année sabbatique), mais à n’en pas douter, chacun découvrira d’autres merveilleuses activité dans ce pays aux environnements véritablement divers et variés.
Bibliographie sur la Bolivie :
L’inconditionnel guide de voyage Lonely Planet sur la Bolivie
La tête dans les nuages avec l’ascension du Huayna Potosí
Voyage en Bolivie :
En plein cœur de mon voyage en année sabbatique, entouré de mes deux meilleurs amis, on réalisait depuis quelque jour notre chance et on voulait encore plus profiter de cette expérience. Continuer notre découverte de ce monde et jouir de notre liberté totale. Peut-être même se mettre un peu plus en danger… Notre esprit de groupe se trouvait renforcé par tous les moments de partage et de réflexions sur la vie que nous avions ensemble, mais il nous fallait encore plus.
Nous souhaitions maintenant un nouveau défi physique pour marquer notre communion : il était temps de viser les montagnes. Cela faisait un peu plus d’un mois que l’on était dans les hauts plateaux andins, et à quel autre moment de notre vie aurions-nous la chance d’être autant préparés à supporter l’altitude ?
Nous allions donc profiter de cette augmentation de nos globules blancs pour justement tenter quelque chose d’encore plus fou, qui trottait dans nos têtes depuis que l’on avait choisi d’aller dans ce continent traversé par la Cordillère des Andes : l’ascension d’un sommet à plus de 6 000m d’altitude.
On ne savait pas si on allait en être capable, mais un seul moyen d’en avoir le cœur net : le tenter. Pour cela, il fallait déjà se rendre jusqu’à La Paz, ce qui n’était pas gagné d’avance vu l’état des routes ou des bus.
Découverte de La Paz :
Fort heureusement, tous les chemins boliviens mènent à la capitale administrative. L’arrivée dans cette ville fut donc tumultueuse, mais possible !
Nous étions donc quatre amis pour la suite de nos aventures : Alexis, Anthony, Elie et moi.
Nous déambulions dans le centre de la ville, sans but, mais la marche n’était pas de tout repos. Au premier abord, La Paz ressemble à n’importe quelle autre grande ville d’Amérique du Sud, avec ses buildings trop vieux et délabrés, ses quartiers pauvres malheureusement trop étendus et sa mixité culturelle. Sauf qu’il suffisait d’y faire quelques pas pour le comprendre : ici, le taux d’oxygène dans l’air était bien plus maigre qu’ailleurs.
En effet, avec une altitude d’environ 3 650m au-dessus du niveau de la mer, La Paz est la capitale la plus haute du monde. Nous commencions à être habitués à la raréfaction de l’oxygène et pourtant, entreprendre des balades urbaines était beaucoup plus fatigant qu’à n’importe quel endroit.
Mais se fatiguer, on aimait ça. On prenait un malin plaisir à se dépasser dans l’effort. On n’était pas des athlètes professionnels, mais on commençait à en avoir le mental, à en accepter la souffrance et même à s’en délecter. Et on avançait donc en gardant en tête qu’à partir de La Paz, les plus hauts sommets de la cordillère des Andes nous tendaient les bras.
Le choix de l’ascension :
Tout naturellement, guidés par nos envies d’impossible, nous avons franchi le seuil de cette petite boutique peu accueillante. Elle n’était pas située dans une rue piétonne, c’était plutôt un sombre coupe-gorge même en cette journée ensoleillée et peu de touristes devaient s’y aventurer. Drôle d’idée pour y installer une agence de voyages, mais c’était ce qui nous avait séduits. En extérieur autant qu’en intérieur, le marketing n’était pas leur point fort, tout au plus pouvait-on voir quelques cadres accrochés au mur permettant de savoir qu’ils organisaient ce que l’on voulait faire sans oser se l’avouer : « Ascension à plus de 6 000m ».
Ça y est, nous étions là, en Bolivie, dans ce local presque vide et désaffecté, à scruter le nombre 6 088, correspondant au point culminant du mont Huayna Potosí. Les yeux pétillants, on souriait bêtement en cherchant le regard de l’autre, comme pour se signifier que l’on acceptait le défi lancé par ce vulgaire écriteau cloué sur le mur en béton. 6088, on arrive. Sans expérience en alpinisme, juste avec notre physique ainsi qu’une bonne dose de confiance.
Premier pas pour un 6000 m …
Et de la confiance, il en fallait à revendre pour ne pas fuir de cet endroit. Terrorisé par l’idée d’aller aussi haut, j’avais envisagé de m’échapper l’espace d’un instant, et il me semblait percevoir la même lueur dans les yeux d’Anthony… Trop tard, quelqu’un s’approchait déjà de nous ! Voilà ainsi notre guide qui détaillait avec assurance le programme de l’expédition.
Remplis d’un curieux mélange d’appréhension et d’excitation, nous étions suspendus à ses lèvres qui débitaient un espagnol trop rapide. Nous n’étions pas sûrs de tout comprendre, mais peut-être qu’on ne le voulait justement pas. La seule certitude, c’était que tout tenait en deux jours. Deux petits jours pour nous permettre de franchir cette barrière symbolique des 6 000m.
« Pas d’inquiétude, affirmait le guide, le Huayna Potosí est un des sommets les plus faciles à grimper. »
S’il le disait, on pouvait le croire, même si on ne comprenait pas bien comment ça pouvait être facile d’aller jusqu’à 6 088m d’altitude. Nous étions jeudi, le rendez-vous était pris le surlendemain matin tôt devant cette même boutique pour choisir nos équipements – piolets, crampons et combinaison contre le froid, ils prêtaient tout – et on filerait ensuite vers la montagne.
Nous nous imaginions déjà de retour le dimanche soir, riant autour d’une table remplie de bouteilles de vin, de bières ou de tout autre alcool pour fêter notre performance sportive entre amis. Le chemin était encore semé d’embuches avant d’y arriver.
La veille de l’expédition de l’ascension du Huayna Potosi, un rapide tour au marché était indispensable pour se procurer les derniers habits que l’on n’avait pas emporté avec nous : gants, bonnet, polaire… Le tout dans un style des plus boliviens, comme on peut observer sur les prochaines photos !
Premier jour de l’ascension :
Le samedi matin déboula très vite et nous ne pouvions plus nous défiler. Serrés dans la jeep, nous apercevions à chaque fois un peu plus le fameux sommet duquel on s’approchait irrésistiblement.
Le débarquement au pied de la montagne était terriblement excitant, et le départ de l’ascension se faisait donc depuis le camp de base Casa Blanca, situé à environ 4700m. On y déjeuna, avant de penser à la suite. La suite, c’était bien évidemment l’arrivée jusqu’au sommet ! Je déchargeais la voiture sans lâcher mon piolet.
J’étais heureux de tenir devant moi ce robuste pic à glace qui me rappelait le film Cliffangher… Je n’avais jamais été un grand fan de Sylvester Stallone, mais l’usage qu’il pouvait en faire contre ceux osant se mettre au travers de son chemin faisait partie de mes références cinématographiques. Nul doute, rien ne pouvait m’atteindre, j’avais la force de Stallone.
Nous avions toute l’après-midi devant nous pour rejoindre le camp des Roches, à 5130m d’altitude. Le guide prévoyait environ 2 ou 3 heures de marche. On prenait donc notre temps pour effectuer quelques décompression en gagnant de l’altitude, mais surtout pour réellement savourer la beauté des paysages.
Direction Campo Alto Roca 5130 m
La montée se passait bien, avec La Paz en fond visuel. Mais la ville, on l’avait déjà oubliée. Ce qu’on voulait, c’était dompter la montagne. On grimpait donc pour arriver au campement.
Cette première partie avait été tranquille, nul besoin d’utiliser piolets ou crampons, on les gardait pour le lendemain.
Et effet, la suite s’annonçait plus relevée : départ prévu à minuit, pour monter à la lueur de sa lampe frontale et arriver tout en haut au petit matin, afin d’assister au lever du soleil. L’idée était bonne, mais que l’on ne s’imagine pas que j’allais dormir un samedi soir juste après le dîner. J’avais beau avoir marché toute la journée, c’était impossible pour moi, mon horloge biologique m’en empêchait. Alors, j’attendais dans mon lit que le temps passe en luttant contre un mal de crâne naissant…
Ah, ce fameux mal des montagnes, la plus grande crainte des alpinistes : même les plus entraînés ne pouvaient rien faire contre lui et devaient parfois rebrousser chemin. Immobile dans mon lit, sans pouvoir fermer l’œil au milieu d’autres randonneurs qui ronflaient, j’espérais seulement que ce mal de crane n’allait pas m’empêcher d’arriver au sommet…
Deuxième jour, la montée de nuit :
Minuit pétant, le guide s’activa. Il fit les groupes pour la montée, deux par cordée avec tous les équipements nécessaires. Cela rajoutait un côté solennel, sérieux, à cette ascension. Il ne fallait pas se rater : si l’on tombait, on entraînait son ami avec soi. Elie et moi étions ensemble, on se motivait en silence avec des regards, comme on en avait pris l’habitude.
Alexis, quant à lui, vociférait sur un Anthony muet pour essayer de lui communiquer son entrain. Mais il avait beau traîner la patte, il ne semblait rien vouloir lâcher pour autant, calmement, dans sa petite bulle. Sur toutes nos photos de groupe, on trouve à chaque fois notre cher Anthony avec une mine méfiante. Il y avait de l’appréhension sur son visage alors que nous fanfaronnions pour oublier la peur, mais on n’en menait pas large pour autant. Les deux guides, quant à eux, montaient ensemble, en gardant la possibilité de se séparer au cas où l’un de nous ne se sentirait pas de continuer l’ascension.
Cette possibilité, on la redoutait tous intérieurement, mais on ne l’envisageait pas pour autant. On commençait ensemble, on finissait ensemble !
À la sortie du camp
la suite de l’ascension se faisait par le plateau du camp des Argentins, à arriver à 5430m.
Jusqu’ici tout allait bien, mais ça allait se corser. Dans le noir, on ne le voyait pas, mais on commença à le sentir sous nos pieds : un mur de glace se dressait devant nous. Les arrêts étaient fréquents pour reprendre notre souffle. On avançait doucement mais sûrement. Néanmoins, les arrêts étaient fréquents : pour nous hydrater, manger un bout, ou simplement reprendre notre souffle. En altitude, l’air se faisait véritablement rare. Très rare. Trop rare… Au plus on montait, au plus ça se compliquait ! Malgré les équipements thermiques, le froid nous mordait les épaules et les pieds. Surtout les pieds, jamais je ne les avais sentis aussi frigorifiés.
Dans les jours suivants, je n’allais d’ailleurs plus avoir aucune sensation aux extrémités de mes orteils. Mais cela ne me préoccupait nullement pour l’instant, tous mes efforts étaient concentrés pour arriver au sommet. Pendant plusieurs heures de randonnée nocturne, la difficulté physique était violente.
Sur la crête des Polonais
Soudain, le guide s’arrêta, au pied de ce qui semblait être la dernière ascension, plus raide encore. Nous étions déjà à 5900m, devant ce qui s’appelait la crête du Polonais.
Il nous répéta alors les consignes de sécurité : toujours bien planter son piolet, principalement à l’approche de la crête menant au sommet. Bien planter les crampons aussi, et ne pas tomber. Ne surtout pas tomber !
La crête était la plus grosse difficulté avant d’atteindre le point culminant. La partie la plus risquée de l’ascension. Chaque geste devait être pensé par deux fois. Rien ne pouvait être laissé au hasard, il ne fallait pas glisser. On n’avait pas accompli tout ça pour se retrouver à dévaler le long du glacier.
Pas à pas, on se rapprochait. Nos mouvements étaient millimétrés parce qu’on jouait notre vie, mais aussi celle de notre ami au bout de la cordée. Moment extrême de solidarité et de dépassement de soi, on se tenait et s’aidait mutuellement pour le franchissement de la crête.
Sur le sommet
Puis, il me sembla apercevoir la fin. Au bout, une calotte plus large allait nous permettre de savourer l’incroyable vue à 360 degrés. On hurlait de joie en s’en approchant. Nous avions eu peur de tomber dans le vide mais on se tenait à présent bien droit, le regard embué par tant d’émotions.
Quelle sensation, réussir à gravir 6 088m avec ses meilleurs potes. S’entourer des bonnes personnes pouvait véritablement me permettre de repousser mes limites, j’en avais quotidiennement la preuve. Sans rien de plus à escalader, nous avons donc pleuré de joie avant de tomber tous les quatre dans les bras les uns des autres.
On était étendus sur la neige, ne réalisant pas bien ce que l’on venait de faire. Puis le soleil est arrivé. Il nous a réchauffés. Puis on a séché nos larmes pour prêter attention à l’environnement qui nous entourait.
La redescente :
La redescente vers le camp de base fut bien plus aisée. Bien évidemment, nous prenions toujours un grand soin à traverser la crête, mais passé cela, on savait que plus aucune difficulté ne nous attendait.
Surtout, on n’avait beaucoup moins froid à présent que le soleil nous accompagnait. Et beaucoup moins mal à la tête, car on savait qu’on allait retrouver des altitudes viables. Alors, joyeusement, on se permettait même de trottiner lors de la descente dans les pentes enneigées.
La force du mental nous donnait une énergie nouvelle tout simplement insoupçonnable. Je n’avais pas dormi de la nuit et venait de faire un des plus gros efforts physiques de ma vie. Mais je pouvais littéralement déplacer des montagnes – c’est le cas de le dire !
In fine, pas de difficultés notoires pour cette descente. En quelques heures, c’était bouclé : retour au camp de base. Je ne retiendrais donc que la joie d’avoir réalisé cela avec mes amis. L’après-midi, le soleil n’était même pas encore couché lorsque le guide nous redéposa avec sa jeep en plein centre de La Paz.
Nous étions crevés mais encore tellement excités. Impossible pour nous d’aller dormir. Nous sommes alors allés profiter des plaisirs d’un dimanche ensoleillé à La Paz. Et surtout d’une belle terrasse pour trinquer ensemble… À votre santé mes amis, on l’a fait !
Conclusion sur l’Ascension du Huayna Potosi
Alors, si l’on se demande encore pourquoi entreprendre l’Ascension du Huayna Potosi sommet à plus de 6088m, je répondrais premièrement et sans hésiter : pour le dépassement physique ! Ce goût du challenge nous a mené à nous sentir en danger pendant quelques instants. Mais la sensation de réussir à repousser ses limites est tout bonnement incroyable.
Néanmoins, cela requiert évidemment une certaine condition physique, et peut-être même une petite dose de folie. Impossible également de passer sous silence le coût d’un tel projet. Car même si le prix de l’ascension reste très correct (la Bolivie n’est pas un pays cher), il faut indéniablement penser au billet d’avion permettant de se rendre jusque là-bas.
Néanmoins, pour les amoureux de la nature, ce pays recèle de tellement de paysages variés (montagnes de la cordillère des Andes, Altiplano, désert de sel, lac Titicaca, forêt amazonienne, villes coloniales, etc.). Que les raisons sont nombreuses d’envisager un tel voyage.
Liste du matériel utilisé pour l’Ascension du Huayna Potosi
Nous n’avions en notre possession aucun matériel d’alpinisme… Bien évidemment, l’agence de voyage se proposait de tout nous louer sur place !
CATEGORIE | MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX AU DEPART | CE CHOIX A-T-IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT A REFAIRE |
CRAMPONS | Location | Indispensable pour envisager l’Ascension du Huayna Potosi et des sommets glacés | |||
PIOLET | Location | ||||
VESTE DE MONTAGNE | Location | Avec polaire et T-shirt respirant, les 3 couches indispensables contre le froid | |||
PANTALON ALPINISME | Location | Associé à un collant pour résister au froid |
Equipement montagne déjà en ma possession
CATEGORIE | MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX AU DEPART | CE CHOIX A-T-IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT A REFAIRE |
COUPE VENT IMPERMEABLE EN GORE-TEX | Falketind | NORRONA | Afin d’être toujours au sec, par n’importe quel temps | Totalement imperméable et coupe-vent, c’est une couche fine parfaitement adaptée pour les températures moyennement fraîches. | Même si mes amis se sont souvent moqués de mon look avec cette veste rouge, je ne m’en séparerais pour rien au monde ! |
PANTALON | Shift | LAFUMA | Pour avoir un pantalon léger de randonnée | Lorsqu’il n’y avait pas de neige, ce pantalon est très adapté | Léger sans être trop frais, le top pour envisager une rando en altitude ! |
CHAUSSURES | Air Force | NIKE | C’était l’unique paire prise avec moi pendant le voyage | Pas du tout adaptée à la marche en montagne, mais suffisant pour les quelques heures faciles du premier jour | Je choisirais incontestablement des vraies chaussures de randonnée ! (heureusement que l’agence en prêtait pour le second jour) |
GANTS ET BONNET | Achetés dans un marché bolivien la veille du départ | Par manque de planification pour cette Expédition : Ascension du Huayna Potosi | Pas du tout adapté ! | Indispensables pour ne pas avoir les oreilles ou mains glacées, mais quand on le voit sur les photos, on se dit que j’aurais pu en prendre un plus chaud, et surtout un cache-cou. | |
SAC A DOS | Forclaz 70L | QUECHUA | pour pouvoir mettre toutes mes affaires quotidiennes et les transporter facilement pendant le voyage. | confortable et pratique, il répond totalement aux attentes. | Oui |