Valentin PAHON nous partage son expérience canyoning au canyon du llech .
Informations pour préparer une sortie canyoning au canyon du Llech
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Date
14-15 septembre 2013
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Lieu
Canyon du Llech, dans les Pyrénées orientales sur la commune d’Estoher (66320). Ce canyon est taillé dans le versant nord du Pic du Canigou, et fait partie du bassin versant de la Tet. Montpellier est à 2h de route du village plus 15 min de piste jusqu’au parking. Cela représente une soixantaine d’euros (aller-retour) par l’autoroute ou 40€ par la nationale.
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Participants à cette sortie canyoning au canyon du Llech
– Quentin F : 21 ans, étudiant en STAPS et BE kayak encadrant occasionnellement en canyon dans les alpes maritimes. Il inspire l’assurance, la sécurité, fait de beaux montages vidéos de nos sorties et a un goût certain pour la compétition, ainsi que pour Marlène.
– Marlène R : 20 ans, élève-ingénieur des sciences de l’eau et kayakiste slalomeuse de haut niveau, en pleine découverte des autres activités outdoor (canyon, escalade, spéléo, .). Elle transmet en permanence sa bonne humeur à toute l’équipe, est toujours partante pour ramer, grimper, randonner, etc.
– Marina S : 24 ans, étudiante en STAPS pratiquante en alpinisme, escalade, spéléo, plongée apnée. Expérimentée dans tous les domaines (loisirs et professionnels) sauf le mascara, elle travaille aussi comme vendeuse de matériel montagne et trouve encore le temps de crapahuter au milieu de tout ça.
– Valentin P : 23 ans, élève-ingénieur en mécanique, initiateur alpinisme et kayak, amoureux de la nature depuis l’enfance, je pratique aussi un peu d’escalade sportive, de spéléo, de plongée apnée, de soirées étudiantes, et de piano. J’ai consolidé mon expérience de la montagne pendant deux années en Équipe Régionale Jeunes Alpinistes, mais pas celle de l’écriture : c’est mon premier récit de cette envergure, aussi soyez indulgent.
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Hébergement et provisions
Le canyon peut se faire à la journée depuis Montpellier, mais nous avons préféré profiter du parking du Canigou plutôt que de notre appartement au 4ème étage. Donc nuit sous tente le long de la piste forestière qui monte au refuge des Cortalets, au niveau de la première grande intersection en montant, c’est d’ailleurs là qu’on laisse la voiture le lendemain. Quand c’est possible, le bivouac reste de manière générale la meilleure façon de s’imprégner du lieu et des conditions, c’est gratuit et en plus la voie lactée est toujours aussi fascinante. Par contre, gare à ne pas laisser s’envoler un déchet et pour les fumeurs à ne pas jeter vos mégots dans la nature !!!
Autre possibilité : le camping municipal de Prades (ville toute proche du canyon) a des tarifs tout à fait abordables.
Pour les consommables, on trouve tout à Prades (carburant, supermarché, commerces.), il y a même des hôtels.
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Et puis pourquoi pas rester plus longtemps ?
Le massif des Pyrénées orientales est assez sauvage, peu fréquenté, rempli de nombreuses possibilités de pratiquer votre activité favorite et à 2-3h de route de Montpellier seulement. Vous trouverez au moins cinq autres canyons à faire sur le même secteur, ainsi que de sublimes grandes voies en versant ouest du Canigou (granite magnifique). Ce massif offre également de nombreuses courses d’alpinisme de PD à TD, rocheuses, mixtes ou neigeuses sur toute la chaîne (Canigou, Malazza, Cambre d’aze), des randos pédestres (Carança, Bouillouses) et des raids à ski. Le topo indispensable pour la montagne dans les PO, l’Andorre et l’Ariège : Pyrénées du Levant (Dulac/Testas, 32€). On peut y découvrir aussi bon nombre de petites stations de ski, idéales pour remplir une (rare) journée de mauvais temps.
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Biblio/Webographie
En fait. juste le croquis du canyon, sur un coin de table, d’un ami de Quentin F. Il n’existe pas de topos récents de ce canyon. En revanche, on trouve suffisamment d’infos sur Descente-Canyon.com (accès, description, difficulté, .).
Canyoning au canyon du Llech en pays catalan
14 septembre. Réveil peu matinal, le ventre encore un peu lourd du repas gargantuesque ingurgité la veille pour les 20 ans de Marlène et mes 23 ans (nous somme tout les deux nés le même jour). En guise de cadeau, nous passons le week-end tous ensemble, Quentin nous a proposé de faire un canyon d’initiation dans la région. N’ayant profité des joies de la progression en eau vive qu’une seule fois par le passé, je trouve l’idée excellente et accepte avec enthousiasme la proposition. Nous avons le choix entre le canyon du Tapoul, de l’autre côté des Cévennes, et celui du Llech, dans les Pyrénées orientales. La météo choisira pour nous car l’instabilité orageuse présente ce week-end dans l’arrière pays montpelliérain nous oriente vers la destination la plus méridionale : le Conflent.
Comme le site se trouve à plus de deux heures de route de Montpellier et prenant toujours plaisir à nous trouver en pleine nature, nous partons le soir même pour camper non loin du canyon. C’est bien plus agréable que de dormir en ville, prendre la voiture aux aurores et rentrer le soir. Les préparatifs sont un peu longs car nous n’avons pas l’habitude du matériel nécessaire en canyon ; par peur d’oublier quelque-chose nous répétons même plusieurs fois la liste des choses à prendre à haute voix.
En route pour le Llech
Départ vers 17h. Après avoir fait les courses de vivres sur la route, nous arrivons aux alentours de Prades. Nous longeons la Tet, fleuve dans lequel les eaux du canyon viennent se jeter, puis bifurcation à gauche, direction Villerach. À partir de là, nous cherchons un endroit pour poser la tente sans trop se faire remarquer, mais la route est étroite et sinueuse, coupant la pente abrupte d’une épaisse forêt.
Le village passé, la route se transforme en piste, heureusement en bon état pour notre voiture surchargée de quatre sportifs et leur barda, et nous commençons à douter de l’apparition d’une clairière dans cet environnement touffu et raide. J’ai déjà parcouru cette piste, c’est celle qui monte au refuge des Cortalets, camp de base de nombreuses ascensions du pic du Canigou, que ce soit par la voie normale ou par les goulottes du cirque est.
De nuit, je ne reconnais pourtant rien dans ce chemin dont tous les virages se ressemblent. Le soulagement se fait sentir lorsque brillent au loin des catadioptres rouges, agencés en carré : c’est un camion plein d’autocollants qui est garé là. Juste après, un grand parking bien plat, avec de l’herbe dans les recoins pour dormir confortablement.
Déduction faite du panneau affichant les arrêtés municipaux sur la fréquentation du Llech, nous sommes au parking de départ du canyon.
Bivouac en montagne
Quelques minutes plus tard, l’équipe s’ébranle et s’organise. Les filles au montage de tente, les garçons à la cuisine. Concours de couple : égalité sur la rapidité du montage de tente, cinq minutes tout au plus. Le réchaud de Quentin ronronne alors que le mien pétarade et envoie des flammèches ; au final le temps d’ébullition sera le même et nous permettra d’avaler rapidement une soupe et un plat de semoule-ratatouille.
Avant de me coucher, je regarde le ciel. C’est le moment que je préfère dans les journées en pleine nature, je peux passer des dizaines de minutes à observer la voie lactée, les constellations, les planètes, comme si c’était la première fois que je les voyais. Ce soir, le ciel est couvert, on entrevoit tout juste quelques étoiles dans les trouées des cumulus. La météo annonce grand beau pour demain, je reste confiant, cela va se dégager dans la nuit.
Milieu de la nuit. La pluie me tire de mon sommeil, et pourtant j’ai pour habitude de l’avoir assez lourd. Mais ce soir il ne rivalise pas avec la densité des gouttes qui battent la tente. Il pleut des cordes et on sent les éclaboussures passées sous l’abside mouiller la moustiquaire. Même le tapis de sol est humide car nous avons eu la bonne idée de nous installer juste en dessous d’une grande pente de terre d’où ruisselle une bonne quantité d’eau. Coup de flash.
Coup de Tonnerre
Quelques secondes. un bon tremblement de tonnerre. Il y en aura beaucoup d’autres, je ne peux m’empêcher de compter les secondes entre la lumière et le son. L’orage, situé à notre gauche, ne cesse de s’approcher. Un coup de foudre frappe à une centaine de mètres, il y a eu tout juste une fraction de seconde entre un flash aveuglant et le craquement de l’air. Je n’ai pas d’inquiétude sur notre situation car nous sommes en lisière de forêt et dominés par des points hauts qui attirent la foudre bien mieux que la clairière où nous nous trouvons. Néanmoins, ce dernier éclair nous fait prendre conscience que la journée de demain s’avère compromise : il pleut à torrent et le canyon va probablement entrer en crue.
D’autant qu’après le passage de l’orage, un second de la même envergure suivra. Enfin le vent se lève par forte rafale, nous obligeant à sortir sous la pluie rajouter les sardines omises la veille par pure fainéantise. Pour la même raison, je décide de sortir sans m’habiller et de faire vite. Bilan : je rentre dans mon duvet le caleçon trempé en espérant finir ma nuit d’une traite.
« How many years can a mountain exist, before it’s washed to the sea. »
Mon réveil chante Ziggy Marley avec sa reprise de « Blowin’ in the wind ». Le soleil tape déjà sur la tente. Au départ pessimiste sur le niveau d’eau, nous nous activons pour petit-déjeuner lorsque nous voyons passer un premier groupe d’espagnol en tenue de canyon. Le Llech serait-il encore faisable ? Nous nous préparons en décidant d’appliquer la formule la plus répandue chez les montagnards :
« On y va et on voit ».
La descente à l’attaque du canyon se fait dans une pente raide et arbusive. Le sentier est cependant bien pratiqué. Il n’en est pas moins glissant sur cette alternance de schiste et de gneiss qui n’est pas sans rappeler les sentes parcourant les ravins du Caroux. Nous arrivons au départ, où nous finissons de fermer les combis et de mettre les casques. Cela ressemble à un torrent de montagne comme un autre, jonchés de blocs de gneiss entre lesquels ruissellent des eaux peu profondes, à la différence que le torrent disparaît brutalement une trentaine de mètres plus loin.
De là, on peut distinguer clairement une échelle de niveau, coloré en blanc, vert et rouge depuis le bas. Je n’avais jamais vu ce type d’installation et suis agréablement surpris : parce-que je trouve le système ingénieux, et parce-que le niveau d’eau de la vasque se trouve en plein dans la zone verte.
Bonne nouvelle, c’est parti !
C’est le premier saut, et aussi le plus technique. Il ne fait que six mètres de haut mais nécessite une bonne impulsion pour franchir une avancée de la paroi. Il ne faut pas non plus sauter trop loin car la roche de l’autre rive est concave sous l’eau et l’on risque d’atterrir brutalement sur cette dalle sous-jacente. Les plus habitués sauteront, les autres installeront un rappel. Non moins impressionnant car il se termine dans une étroiture sur laquelle tombe la cascade, créant des tourbillons et marmites.
Premier toboggan du canyon du Llech
Après ce premier passage technique, un peu de nage dans une eau pas si froide nous amène au premier toboggan. Je m’en faisais une idée plus horizontale. Ce toboggan est très raide, sûrement pas loin des 80°. Quelques consignes de sécurité de la part de Quentin : bras croisé, main sur les épaules, et zou ! L’accélération est forte, et malgré la faible hauteur on atterrit à bonne vitesse dans la vasque suivante.
Puis on se laisse doubler par un guide local qui nous donne quelques conseils sur les passages à venir, il discute canyon avec Quentin, puis nous laisse en ajoutant : « Vous allez voir, ce canyon, c’est le plus beau canyon d’Europe ». Regards amusés. Où que nous allions, il est toujours agréable d’échanger avec des amoureux du lieu, car le plaisir d’être en montagne s’exprime aussi à travers ces rencontres.
Encore quelques sauts et nous arrivons dans une zone au dénivelé moins marqué. Nous marchons et nageons une centaine de mètres avant de choisir une des rares dalles ensoleillées de ce profond ravin pour manger un morceau. Le bon goût du fouet catalan et du comté est toujours exacerbé dans un lieu comme celui-là. On se réchauffe, on se déshabille même pour profiter de l’énergie procurée par les rayons directs. Et c’est reparti.
Un saut assez haut nous remet vite dans le bain. Le passage qui fait suite est équipé d’un rappel, le premier d’entre nous descend jusqu’au bout de la corde, se lâche dans l’eau, tâte le fond car nous aimerions bien sauter. 60 cm. Ce sera rappel pour tout le monde. J’arrive au rétrécissement suivant, me hisse sur le bord glissant en me tenant à une corde fixe laissée là, regarde la suite : un toboggan en deux parties assez raide aboutit dans l’inconnu.
Saut de 8 mètres
On aperçoit au fond la fin d’une vasque bien plus basse et assez éloignée. Je me dis que le toboggan doit encore effectuer quelques montagnes russes avant de plonger dans l’eau profonde. Par chance, un petit groupe d’espagnol nous dépasse pile à ce moment là, et dévale sans hésiter la piste de bobsleigh qui nous fait face. Au bruit, je devine que le toboggan s’arrête net, s’ensuit un saut de huit mètres. Le dernier du groupe nous dit de bien rentrer les bras et de ne pas se pencher en avant pour regarder en bas, cela conduirait à basculer vers l’avant au moment du catapultage. Après quelques hésitations sur la mise en place de la corde, Marlène se lance, nous encourage d’en bas et nous la suivons.
La première partie est des plus ludiques. En revanche, quand le support de la glissade s’échappe de sous mon dos et me laisse en suspension au dessus de la vasque, je respire un grand coup. La dose d’adrénaline est injectée, la gravité m’affecte irrémédiablement, et le choc à l’atterrissage est plus impressionnant que douloureux. Sacré sensation. Dommage que l’on ne puisse pas remonter !
Nous arrivons après ça dans une belle enfilade de vasques et de cascades qui commencent par un rappel de quinze mètres. L’endroit est magnifique : l’encaissement du lieu n’a d’égal que la beauté des parois qui plongent dans l’eau sombre. La convexité des rochers s’harmonisent parfaitement avec les courbes dessinées par les chutes d’eau successives.
Au loin, on peut voir le groupe précédent qui se déséquipe et baigne dans le soleil offert par l’ouverture de la vallée. Nous les rejoignons avec hâte car les grelottements sont inévitables après trois heures dans l’eau. Le chemin remonte un talweg pendant une vingtaine de minute, puis nous sommes à la voiture. Il est à peine 15h. Je propose de finir la journée dans des bains chauds naturels comme on en trouve dans le Conflent : idée acceptée à l’unanimité. Une demi-heure plus tard, nous baignons dans une eau sulfureuse à 40 °C, bière à la main, heureux.
Conclusion sur cette sortie canyoning au canyon du llech
Pendant le trajet retour, je repasse les images marquantes dans ma tête. Je profite à fond de ce moment de pur bonheur, cette sensation d’être rassasié, comblé et nourri par l’action et la beauté des paysages parcourus. Pour les pratiquants expérimentés, le Llech a le défaut d’être assez fréquenté, on s’y trouve rarement seul. Mais pour les débutants que nous sommes, nous y avons trouvé l’aventure : les réflexions sur le meilleur passage, les hésitations au dessus des sauts et toboggans, l’adrénaline au moment de se lancer, le plaisir de se perdre dans les profondeurs d’une
vasque agitée par les remous avant de refaire surface.
Nous reviendrons, c’est sûr, car le massif offre d’autres canyons probablement aussi beau. Nous viendrons découvrir le granite de l’autre versant du Canigou, la multitude de courses mixtes à faire dans cette chaîne de montagnes, et les vallées sauvages où il fait bon glisser sur la poudreuse après être monté en peau de phoque.
Matériel utilisé pour cette sortie canyoning au canyon du llech
Seulement deux d’entre nous étaient équipés de combinaisons, Marina et moi avons loué. Si vous êtes dans le même cas, je recommande Marc Reinhardt (0688671943 ou [email protected]), BE qui habite dans le nord de Montpellier et loue pour des prix abordables (10€ la combi Sealand, 5€ le baudrier-culotte, casque, longe, descendeur, etc.) du matériel de canyon dans toutes les tailles.
Matériel de canyoning
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI CE CHOIX DE MODÈLE AU DÉPART ? | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE ? | SI C’ÉTAIT À REFAIRE… |
COMBINAISONS | Long john et veste avec capuche | VADE RETRO | Connu pour leur robustesse, néoprène fabriqué sans pétrole | Parfaitement | On reprend les mêmes et on recommence ! |
CHAUSSONS NÉOPRÈNES | Tribord 3mm | DÉCATHLON | Pour servir en plongée apnée et en canyon | Parfaitement | Idem |
CHAUSSETTES EN LAINE | inconnu | ICEBREAKER | J’avais oublié mes chaussons néoprènes et contrairement au coton, la laine tient chaud même mouillée ! | Parfaitement, je n’aurais pas imaginé qu’une telle solution de remplacement me tienne aussi chaud | Je prendrais mes chaussons pour ne pas abîmer mes chaussettes quand même… |
CHAUSSURES | Canyoneer | FIVE TEN | Gomme 5.10 à l’adhérence redoutable | Escellent produit | RAS |
CHAUSSURES | Insight | FIVE TEN | N’ayant pas de chaussures spécialisées, l’un de nous a pris ses chaussures d’approche | Hormis le poids rempli d’eau, l’adhérence est très sécurisante. | Des FiveTen à tout prix, leur gomme S1/C4est ultra-performante sur sol mouillé |
CASQUES | Elios/Elia | PETZL | Ce sont nos casques d’escalade aussi… | Très bien, suffisamment aérés pour ne pas s’étirer la nuque à chaque saut | RAS |
BAUDRIERS | Mascun confort | AVENTURE VERTICALE | La culotte intégrée permet de ne pas user sa combi et le baudrierdans les toboggans | Parfaitement | RAS |
Autres matériels de canyoning
DESCENDEURS | Huit | SIMOND | Classique et recommandé en canyon | Très bien | Que des Huits sur nous |
DESCENDEURS | ATC Guide | BLACK DIAMOND | Je n’avais pas de huit | Oui, en « second de cordée », les paniers suffisent comme descendeurs mais ne permettent pas de faire certaines manips de leader comme le réglage de la longueur des rappels et autres manips de secours | Je prendrai un vieux huit dans la collection de l’armoire du garage à mon papa ! |
MOUSQUETONS | Am’D Screw Lock | PETZL | Large, facile à manipuler et bonne tenue en main (donc difficile à laisser tomber lors des rappels) | Oui, il est cependant un peu lourd mais pour les canyons à l’approche courte cela ne pose pas de problème | RAS |
MOUSQUETONS | Rock vis | SIMOND | Un vieux classique, toujours aussi robuste, large, facile à manipuler | Parfaitement | Je rachèterai une autre marque, non par déception de ce modèle, mais parce-que la qualité des produits Simond s’est un peu dégradé depuis leur rachat… |
CORDE STAT | Canyon wet 10.0 50m non flotante | TENDON | Le bas coût | Très bien, la corde est encore neuve, pas d’embêtement pour l’instant | La même, mais dans les années à venir on achètera des cordes unicores ou meetic, quand on serasalariés… |
CORDE STAT | Equirial meetic 20m | COURANT | Corde de secours en fond de sac | Oui, elle n’a pas servi. | RAS |
SACS DE CANYON | Water grille 35L | AVENTURE VERTICALE | Robuste, bon rapport qualité/prix, facile à manipuler, bretelles relativement confortable, fermeture pratique | Parfaitement | RAS |
BIDON ÉTANCHE | Baril 6.4L | FIXE | Suffisamment gros pour mettre pas mal de bordel qui craint l’eau | Parfaitement | Un bidon de 3,5L aurait suffit mais à la réflexion, je pense que celui de 6,4L à aider à sortir le sac des mouvements d’eau retords en le faisant mieux flotter |
Matériel de bivouac
FOUET CATALAN | Prod. locale | INTERMARCHÉ | Ferme, pas gras, forte odeur, producteur local, pas cher pour autant : des signes qui ne trompent pas | A merveille ! | On en prendrait deux 😉 |
TENTE | T2 ultralight | QUECHUA | Le meilleur rapport qualité/prix que nous connaissions | Parfaitement, premier test sous un gros orage de ce modèle, et pas une goutte d’eau à l’intérieur | Je changerai les sardines avec celle de l’ancien modèle (les nouvelles ne sont pas pratique du tout à retirer du sol) |
RÉCHAUD À ALCOOL | P3RS (canette) | FABRICATION MAISON | Coût dérisoire, le plus léger du marché, assez performant tant qu’il n’y a pas de vent. Notice de fabrication sur randonner-léger | Parfaitement | RAS |
BOL/ASSIETTE | Xmug | SEA TO SUMMIT | Ultra-compact, ultra-léger, garde bien les aliments au chaud, vaisselle facile… | Parfaitement | RAS |
COUVERT | Spork | LIGHT MY FIRE | Ultra-compact, ultra-léger, pratique, vaisselle facile, par contre la fonction couteau ne sert à rien… | Parfaitement | RAS |