Florian DESJOUIS nous raconte son séjour Cyclisme dans les Cévennes – Le Vigan dans le Gard
Information sur le cyclisme dans les Cévennes VTT dans les cévennes
Date :
septembre 2013
Lieu :
France, Languedoc Roussillon, Gard, Le Vigan (30120)
Depuis Montpellier :
Montpellier => le Vigan : 63 km, 1h15
Montpellier => col du minier : 1h40
Quoi d’autre dans les environs :
Gite dans le pays viganais Où se restaurer/où se réapprovisionner :
Au Vigan : Tout ce qu’il faut, supermarchés, stations essence, boulangerie et beaucoup de choses encore etc… C’est la « grosse du ville » du coin (4000 habitants).
Valleraugue : Non loin du mont Aigoual, petite bourgade où l’on retrouve épicerie, boulangerie, tabac etc…
Office du tourisme :
Le Vigan et les environs
Les Cévennes
Caractéristique du massif :
C’est le « massif montagneux » le plus proche de Montpellier : bien modeste évidemment. Mais il a l’immense avantage de permettre aux citadins étouffés que nous sommes de juillet à août de prendre un peu le frais, et cela dans un cadre des plus agréables, et assez sauvage.
C’est la partie la plus méridionale du massif centrale, à cheval entre 2 départements : le Gard et la Lozère.
Les sentiers sont globalement assez roulants, assez ludiques, raisonnablement techniques, sur le circuit que j’ai fait en tout cas.
Il y fait assez frais, l’altitude aidant… Les sentiers ont aussi souvent le bon goût d’être à l’ombre.
Ce sont des sentiers assez peu fréquentés, exceptés aux abords du mont Aigoual, où cela reste malgré tout très raisonnable…
Que faire dans le secteur :
Vtt :
Beaucoup de choses à faire aussi !
Grande boucle au départ du col du Minier, passant par le Mont Aigoual : 90 km, 1800 d+
Boucle plus courte pour fouler le mont Aigoual et découvrir ses environs : 35 km, 1000 d+
Des très nombreuses traces/topos dans les environs du mont Aigoual
Vélo de route :
De très nombreuses possibilités : quelques circuits pouvant faire une bonne base ici https://www.sudcevennes.com/les-cevennes/randonner-cevennes/
De très nombreuses propositions de parcours ici : cliquez sur les points rouge/ville sur la carte, cela vous proposera un itinéraire au départ de ce lieu.
Nombreuses propositions de cols dans toutes les Cévennes.
Randonnée :
Un super site sur les randonnées dans l’arrière-pays Montpelliérain et les Cévennes : pratique, simple d’utilisation, choix intéressant.
Un autre super site, très fourni, très complet, à visiter !
Lien internet :
– De très nombreuses traces, notamment dans la région, où il est beaucoup plus utilisé que VTTour.
– Une base pour qui veut découvrir des circuits VTT en France : beaucoup, beaucoup de topos.
Notre circuit Cyclisme dans les Cévennes :
Col du Minier => Espinouse par le GR66
Espinouse => Mont aigoual par GR 60
Mont aigoual => Prat Peyrot => Col de la caumette => la croix de fer => abime de bramabiau : par le GR 6
Abime bramabiau => saint sauveur par le GR 62
Saint sauveur => Ribauriès par GR 66
Ribauriès => les monts => croisement GR 66 et GR 66a : par GR66
Croisement => col des ubertes => point 1214 : par GR 66A
Point 1214 => col de faubel par la piste.
Col faubel => col du minier par la route.
Aucune idée du kilométrage et du dénivelé !!! J’ai roulé quelques choses comme 5h30, sans compter les pauses, c’est une belle sortie tout de même.
Cyclisme dans les Cévennes
Voilà quelques jours que je m’entête, quelques heures que je commence à m’agacer : j’envoie des sms les uns à la suite des autres, pour ne recevoir que des refus successifs. Evidemment, ça aurait trop beau…
Quelques perches tendues qui me tiendront en haleine quelques heures ou quelques jours, pour recevoir une claque d’autant plus frustrante que l’espoir avait eu le temps de faire sa place.
Début d’automne : les jours sont encore longs, l’atmosphère en montagne est encore douce, et tout le monde est rentré chez soi. Le moment idéal pour aller prendre un peu d’altitude, profiter de toutes ces voies qui bouchonnent durant l’été.
Et bien non, me concernant, je vois simplement le compte à rebours avancer de jour en jour, ma semaine qui disparait doucement mais surement, et une frustration qui grandit. Il faudrait être sage, se dire que s’est absolument insignifiant comme problème, que d’autres opportunités se présenteront, que la patience serait certainement une qualité à développer. Mais cela ne se passe pas comme ça, on se projette dans des projets et des ambitions, et lorsque cela n’aboutit pas, ça agace.
Bref, je ne trouve pas de compagnons de cordées pour aller en montagne…
Les Cévennes
Une fois le constat fait sans plus aucune issue de secours, passé toutes les étapes du « deuil » du projet, il est temps de se remotiver.
Pas toujours évident lorsque l’on s’est projeté sur telle ou telle voie, sommet ou massif : pas évident de transformer cet agacement en énergie positive, de reprendre un peu d’élan. Mais bon, ça n’est pas la première fois et ça ne sera certainement pas la dernière.
Quoi et où ? Basculer sur une toute autre activité, et un secteur que m’attire : les Cévennes. Découvert quelques semaines auparavant en 2 roues sur les routes goudronnées, je m’en irai bien découvrir la version « petits sentiers en sous-bois».
24 heures plus tard, me voilà en train d’enchainer les premiers coups de pédales au col du minier, dans la fraicheur vivifiante de l’aube. Le calme règne en maitre, pas une voiture, ni randonneur, vététiste ou autre. Une courte portion de piste pour réveiller les muscles endormis, et l’on bascule sur un sentier où il faut reconnecter le réseau pour ne pas s’emplafonner un arbre. Le pilotage est d’autant plus malhabile que cela fait un certain temps que je ne suis pas monté sur mon vtt, les sensations ne sont pas au top !
Passé quelques dérapages incontrôlés, et quelques soleils évités de peu, le plaisir reprend le dessus sur ce début de parcours assez varié : petits singles roulants, sentiers techniques aux racines sournoises, remontées sur pistes ombragées.
Le mont Aigoual
Je me régale de parcourir de la distance sur un terrain tout à fait adapté à mes envies ; s’ensuit une longue remontée sur une piste menant au sommet du mont Aigoual, où je croiserais les premiers randonneurs de la journée. Curieuse impression que celle de voir les installations des remontées mécaniques, alors que nous sommes si proches de la méditerranée : il faudra revenir en hiver !
Arrivée au sommet : une sensation entre émerveillement et déception. Déception de voir cette immense antenne dont on peut difficilement faire abstraction, émerveillement de voir le pic saint loup et la mer scintillée au loin, splendide. Le regard porte loin, au nord comme au sud.
Instant guide
Mais le vent souffle fort aussi, et la boucle est loin d’être fini : je repars donc en direction de Prat Peyrot. S’ensuit une longue piste en faux plat descendant, le long de la crête : la piste ondule, la vitesse croit au fur et à mesure des mètres parcourus, me laissant tout le loisir de jouer avec les reliefs de ce billard.
Premières intersections, je me fais interpeller par un groupe de randonneurs qui semble être intéressé par ma personne, ou ma carte ign en tout cas. Celle qui semble être la « meneuse », tente de m’expliquer le pourquoi du comment, mais tout cela reste bien confus : en résumé, ils sont paumés, et elle essaie de noyer gentiment le poisson (sa responsabilité en un mot).
Je ris de voir toutes les stratégies de mauvaises fois possibles et imaginables qu’elle déploie pour ne pas perdre la face auprès des copines. Bref, après 10 min à leur expliquer l’itinéraire à suivre pour revenir à la maison, elles se lancent pleine de doutes en direction de leur salut.
Sur le sentier
Je reprends donc ma route, en direction de la suite du GR : une belle surprise à nouveau, cela commence par un sentier recouvert d’épines de pins, cela roule bien, ça dérape juste ce qu’il faut. Puis ça se raidit et se complique : quelques gros cailloux instables viennent vous faire changer régulièrement de trajectoires, et des racines qui pimenteront de quelques gaps une sauce déjà un peu épicé.
J’ai tendance à être un peu sur la défensive : une grosse boite en vtt perdu dans les Cévennes, ça pourrait poser problème… Mais le plaisir est bien là ! Je m’extraie des sous-bois pour récupérer un petit single bien étroit au milieu d’une grande prairie : je longe la crête tranquillement jusqu’à rejoindre un petit collet.
Le ravin de Bramabiau
Quelques temps plus tard, je me laisse tenter par la descente dans le ravin de Bramabiau, sans trop savoir à quoi m’attendre : le chemin en terre dure est raide, j’enchaine les épingles en me demandant si je ne vais pas regretter mon choix : l’itinéraire est jalonné de bancs tous les 100 m, je ne sais pas si je dois m’en inquiéter.
Quelques min plus tard, j’ai atteint le fond du fond : une petite barrière, une cahute un peu plus loin, et un vague trou noir que je distingue au loin. Tout ça n’a pas l’air bien fameux. Je tente ma chance quand même, mais arrivé à la cahute, un drôle de bonhomme m’explique qu’il faut acheter un ticket : je crois que ça ne va pas être possible…
Imporvisation
Je repars donc en sens inverse, et je n’ai pas l’impression d’avoir loupé grand-chose… Moulinage de rigueur pour s’extraire du trou noir, puis petit sentier en pente douce en direction du fond de la vallée. Je sens la chaleur m’envelopper au fur et à mesure que la forêt se clairsème et que je perds de l’altitude.
Une fois de plus le fond est atteint, j’attaque la partie « improvisation » de mon itinéraire : je me suis permis quelques fantaisies par rapport au topo initial… Je me lance donc sur un sentier de petite randonnée, très étroit, pas franchement roulant : certainement très peu fréquentée, je me régale à l’idée de partir dans une petite impro.
Petite impro qui se déroulera pour la plupart du temps le vélo sur le dos : ce doit être sympa à la descente, mais c’est un peu la lutte à la montée. Le coin est par contre vraiment superbe, un beau coin de nature comme il manque un peu aux abords de Montpellier : de l’herbe, des grands arbres feuillus, du vert éclatant, des tapis de feuilles mortes… La chlorophylle est bien là, à bonne dose !
Une pause s’impose
Arrivé au col, petite pause casse-croute, je sens que cela ça fait un moment que je suis parti… Pas désagréable de lever la tête du guidon.
Je repars un peu requinqué sur une piste peu raide, bien à l’ombre et au frais, bien agréable : s’ensuit une descente vitesse grande V sur une piste bien roulante, et j’entame les derniers km, goudronnés ceux-là, en direction du col du minier.
Le rendement n’est pas franchement au rendez-vous, entre ces satanés pneus qui ont la fâcheuse tendance à me coller au goudron, et ces cuisses qui poussent un peu moins fort qu’en début de journée. Mais je savoure les derniers instants de cette belle journée, impatient de me replonger dans ma carte ign, pour trouver d’autres circuit et recoins à découvrir.
Conclusion de cette sortie cyclisme dans les Cévennes
Quelle belle découverte que cette région : une belle nature sauvage, de beaux parcours à se concocter au grès des GR, des pistes et des sommets. De quoi occuper quelques sorties bien plaisantes.
Matériel utilisé lors de la sortie cyclisme dans les Cévennes
Équipement utilisé lors de la sortie cyclisme dans les Cévennes
CATEGORIE | MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX AU DEPART | CE CHOIX A-T-IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT A REFAIRE |
CASQUE | CROXX FIRE | BELL | Confortable Aéré léger | Très bien adapté | |
VÉLO | 8.2 | DÉCATHLON | Rapport qualité prix polyvalence | Très bien adapté | |
CUISSARD | FOX | Un cuissard qui m’a été donné | Pau adaptée, car que moyennement confortable : les tissus sont trop détendu, n’épouse pas bien la forme des jambes et du bassin, donc ne protège pas tant des frottements. | ||
LUNETTES DE SOLEIL | PANORAMIC | LOUBSOL | Bon marché | Assez adaptée, bien que pour ce type d’activité (vtt, vélo), une paire de lunette ayant des verres photochromiques (dont la luminosité varie en fonction de la luminosité de l’environnement). | |
SAC À DOS | STRATOS 24 | OSPREY | confort ++ volume très polyvalent pour les activités d’extérieurs (ski de rando à la journée, vélo/vtt, randonnée, etc) technicité. | Très bien adapté (pour qui veux partir avec un bon pique-nique etc sur ce genre de ballade ; il est tout à fait possible de partir avec moins de matériel et donc un sac plus petit) | |
POCHE À EAU | WIDEPAC 3L | SOURCE | un volume suffisant pour pouvoir moduler en fonction des activités un volume plus important que le volume que j’utilise la plupart du temps (en 2 l), pour que cela ne fasse pas trop une boule dans le dos. | Très bien adaptée |
Vêtements utilisé lors de la sortie cyclisme dans les Cévennes
CATEGORIE | MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX AU DEPART | CE CHOIX A-T-IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT A REFAIRE |
VESTE | LIM | HAGLÖFS | Poids ! Volume de rangement | Très bien adaptée | |
GANTS | KEVLAR PROTECT | JX JEANTEX | Confort Technicité (petit bout de tissu entre la base de chaque doigt pour les retirer facilement, renfort à la paume, tissu plus douce sur l’éminence thénar…) | Très bien adaptés | |
T-SHIRT | AIR FLOW | PATAGONIA | Une belle solde ! | Parfait | |
CHAUSSURES | SPEED CROSS | SALOMON | Le voyage/tourisme : extrêmement légères, confortables ce sont des pantoufles de ville ! le laçage rapide est aisé et pratique dans les transports (avions, bus, …). Le tissu très fin est aussi intéressant, si les chaussures sont mouillées rapidement, elle sèche extrêmement rapidement, beaucoup plus que des chaussures classiques (et quand on prend une pluie d’orage ou que l’on marche dans une flaque, elles seraient les deux quasiment aussi humides de toute façon). – escalade en grande voie : où l‘on se trimballe assez de poids au baudrier pour ne pas s’en rajouter avec les chaussures. Je gagne 700g par rapport au poids d’une paire de chaussures d’approche classique (speed cross : 290 g en 42 et mon ancien modèle pour les approches, les merrel chameleon 3 : 1040 g en 43). Et l’accroche est bien suffisante (ce sont des chaussures de trail) | Tout à fait adapté à la fin de vie de ses baskets ! | |
POLAIRE | ALPINISME STRETCH | SIMOND | une jolie remise et une polaire R1 patagonia qui fatigue | Bien adaptée | |
CHAUSSETTES | RUN FEET INVISBILE WHITE | DÉCATHLON | Socquette légère, idéal pour l’été, prix | Tout à fait adapté |
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