Yoann FOULON, Ambassadeur Trangoworld, nous partage son expérience de Dry en vallée et ascension de la Barre des écrins (4102m)
Informations pour préparer votre session Dry et ascension de la barre des écrins
Date
du 08/10/12 – 11/10/12
Lieu :
France/Hautes-Alpes/Pelvoux (05 340) Barre des Ecrins. 4 heures de voiture depuis Montpellier.
Participants à l’ascension de la barre des écrins :
Florian DESJOUIS, Damien & Yoann FOULON
Où dormir dans les Ecrins?
Pour passer plusieurs jours dans le massif, le camping d’Ailefroide est très pratique et bien agréable.
Refuge des Ecrins : côté glacier blanc (sur le chemin de la descente)
Où se restaurer / Où s’approvisionner à Ailefroide ?
Restaurants, et deux supérettes à Ailefroide, à noter un sympathique petit bar « le pas de la rose » ouvert toute l’année.
Caractéristiques du Massif des écrins :
Possibilité de tout faire : bloc, couenne, grande voie, TA, randonné, course en neige…
Quoi d’autre autour de Valouise :
L’ascension de la Barre des Ecrins n’est pas la seule ascension possible du massif, il existe d’autres possibilités.
De plus, en hiver la station de ski de Pelvoux offre un domaine freeride très intéressant.
- Réalisation de la goulotte Grassi-Luzi-Salino à Ailefroide
- Ski de randonnée dans la Meije
- Activités multiples dans le massif des Ecrins
Bibliographie autour du Massif des écrins:
- Les voies d’escalade en montagnes/grandes voies/Couennes :
Jean Michel Cambon 2004 « Oisans Nouveau, Oisans sauvage, livre Est ».
- escalade sur bloc à Ailefroide :
Anthony Lamiche 2003, « Topo bloc Ailefroide ».
- Alpinisme
Course en neige : Sebastien Constant, 2009 « Ascensions en neige et mixte ».
Lien internet :
Les Ecrins fabuleux parc de jeux
L’avantage de notre passion (la montagne) c’est que l’on peut facilement varier les plaisirs et éviter ainsi de tomber dans la monotonie. Ainsi après avoir fait beaucoup de rocher les semaines précédentes nous ressentons le besoin de commencer à replonger dans des ambiances plus hivernale. Sur cette semaine de disponibilité c’est décidé, nous irons brasser de la neige.
Le coup de départ est donné depuis Montpellier lundi 08 Octobre pour la destination des Hautes Alpes. L’objectif du voyage est d’aller faire des couloirs de neige dans le massif EST de l’Oisans. Avec en ligne de mire l’ascension de la barre des écrins. Nous verrons sur place les conditions météorologiques pour déterminer le choix de la course. Lundi la météo est encore maussade en altitude. Nous nous arrêtons alors dans la vallée de l’Argentière (en aval) ou une falaise nous attend (Roche de Rame, secteur Géro).
Echauffement Dry avant l’ascension de la barre des écrins
Après 4 bonnes heures de route nous sortons de la voiture, contrariant nos habitudes de grimpeur Héraultais, nous troquons dans nos sac nos paires de chaussons contre des crampons et notre sac à magnésie contre des piolets affûtés (ou presque). En effet, cet après midi nous goutterons aux joies du « Drytooling ». Inutile d’espérer une falaise de rêve, en général les falaises de dry c’est plutôt du genre carrière. Effectivement, en arrivant nous repérons la voie la plus facile du secteur (D5+) « Euh ! ça s’apparente plus à un cairn géant qu’à une voie d’escalade ».
S’agissant de la voie la plus abordable du secteur, nous partons dedans. Grimper en tee shirt avec les piolets et les crampons, cela n’a rien d’anodin, spécial comme ambiance. Après quelques coincements de lames, du griffage de pointes avant et surtout du « daubage » de bras nous parvenons à atteindre le relais. Le soleil commence à décliner et les couleurs de fin de journée apparaissent dans les gorges, il nous reste encore un peu de temps pour essayer une voie plus dure (D10, nous pensions que c’était D7…).
Les dégaines sont déjà en place (pratique). Le mur est déjà plus attirant mais les prises moins franches et cela demande un peu plus de technique, en arrivant au milieu de la voie je ne comprends plus rien « ok ! bon, tu peux me redescendre, c’est trop dur pour moi ». Finalement le dry c’est plus intéressant que ce que je croyais, j’aime bien ce sentiment d’être obligé de grimper précis.
Retour à la voiture et direction vers un excellent petit coin bivouac indiqué par Flo pour passer la nuit.
Départ pour l’ascension de la barre des écrins
Plusieurs averses auront occupées la nuit, et le matin les nuages occupent encore bien le ciel. Nous espérons une amélioration de la météo. Après consultation, il semble que le temps doit s’améliorer et laisser une fenêtre de deux jours de beaux temps à partir du lendemain. Nous montons donc au parking du pré de madame Carle. Ainsi, l’objectif du jour est de monter au refuge des Ecrins pour espérer faire la Barre des Ecrins par l’enchaînement : couloir de Barre noire et traversé EST/OUEST de l’arête de la Barre. Les nuages se dissipent au cours de la matinée.
Le Pelvoux est assailli de nappes de nuages qui semblent danser et jouer avec son relief, c’est un beau spectacle. Nous profitons des confortables terrasses du refuge du glacier blanc pour s’octroyer un déjeuner. Le soleil nous chauffe et offre un agréable moment. Difficile donc de repartir. Le glacier blanc se dévoile sur notre gauche, nous le longeons un long moment avant d’atteindre vers 2800m un replat ou le sentier nous dépose sur la glace. Après quelques mètres la neige recouvre petit à petit la glace et nous slalomons entre les crevasses et les ponts de neige. Les dernières précipitations ont effacé toutes traces de pas, et contrairement à la période estivale, nous nous sentons bien seuls sur ce glacier.
Arrivé au refuge des écrins.
Le refuge des Ecrins surplombe le glacier Blanc à 3174m d’altitude. Les 100 derniers mètres de dénivelé sont bien durs, et on se demande toujours pourquoi ils l’ont construit si haut.
Autre contraste avec la saison estivale : le refuge est vide !
La Barre des Ecrins est là, beaucoup de neige semble s’être déposé sur les arêtes. Le couloir de Barre noire est invisible depuis le refuge. Nous espérons qu’il soit en bonne condition (pas trop de glace) et pas avalancheux. Les arêtes enneigées nous font douter sur la grimpabilité de l’arête en cette saison. D’autant plus que la partie raide sous l’arête est glacé (obligation de tirer des longueurs). Si bien que nous prenons la décision d’essayer. Mais nous ferrons plusieurs points de décision : un sous le couloir pour voir si il n’est pas trop hostile et si c’est bon, un suivant au sommet du couloir avant de rejoindre l’arête.
L’air se rafraîchi assez vite et nous ne tardons pas à nous enfermer dans le refuge. Et à lancer le réchaud pour réaliser la trilogie : soupe, pâtes et tisane. En effet, en montagne, il est agréable de manger chaud. L’inhospitalité de l’environnement transforme certains actes pourtant si anodin chez nous en vrais moments de bonheur, comme ce glisser dans son sac de couchage et de sentir la chaleur envahir peu à peu tout notre corps.
Réveil pour l’ascension de la barre des écrins
Le réveil est fixé à 4h du matin pour un départ à 4h30. Le refuge est déjà bien froid (6°C), et dehors il gèle. Cela nous rassure un peu, car cela signifie que la neige devrait être bien stabilisée… On verra.
Sur le glacier nous avançons au clair de lune, nos frontales sont presque du superflu. En s’approchant du couloir, la Barre noire nous fait de l’ombre. Nous nous arrêtons à son pied comme prévu pour sonder la neige : ça semble correct. Nous décidons donc de grimper dans le couloir. Aujourd’hui la rimaye ne constitue qu’un petit raidillon assez vite passer, ne freinant presque pas notre rythme de monter. Le couloir se déroule assez bien, seuls quelques passages verglacés nous demandent un peu plus de vigilance.
La brèche des Ecrins
Nous arrivons ainsi assez rapidement à la brèche des Ecrins avec le levé du jours et malheureusement le vent. Des couleurs magnifiques imprègnent le ciel et les montagnes, on se croit dans une peinture. Un regard vers l’arête nous indique d’une part qu’elle est bien submergée de neige. Et d’autre part que pour y accéder il faudra grimper dans une bonne pente de glace et une goulotte. La rapidité de l’ascension du couloir nous donne confiance pour continuer. Ainsi nous pouvons facilement tirer quelques longueurs pour atteindre le fil de l’arête puis ce sera plus facile.
L’escalade dans les pentes de glaces est assez agréable. Mais le vent glacial nous gèle jusqu’aux os et nous avons hâte de quitter l’ombre de ces pentes. Une goulotte en mixte facile mais néanmoins fort intéressante. Ainsi, elle nous permet de rejoindre enfin le fil de l’arête et le soleil. Effectivement une bonne quantité de neige s’est accumulée. Nous devons faire très attention aux corniches de neige qui du côté nord nous emmèneraient vers les pentes crevassées de la Barre des Ecrins et côté sud nous feraient faire un plongeon de 1000 m.
Neige fraîche…
La neige est d’une mauvaise consistance, c’est de la neige bien fraiche et loin d’être stable, il est très difficile de faire des marches, tout s’effondre sous nos pieds. Nous sommes donc contraints à une avancé lente (on fait le chasse neige). La protection est délicate et nous sommes heureux d’avoir pensé à prendre deux pitons avec nous. En dégageant de bonne dose de neige nous pouvons trouver quelques failles dans lesquelles les mettre. Le temps passe vite mais on ne s’en rend pas compte, les moments inactifs aux relais sont désagréables avec le froid, on tremble.
Chute
Une portion moins raide permet d’avancer debout juste sur le fil de l’arête. Je sens une belle sensation de gaz autour de moi et le vent tend à me déséquilibrer. Je sais que je dois faire attention à la corniche qui surplombe la face sud. Un pas de plus et CRRRAAAC ! Un bloc de neige de 4m de long et 2m de large cède sous mon poids, et tout en partant dans la face sud me dépose sur l’arête rocheuse (heureusement je me situais pile sur le fil), je vois la grosse masse de neige dégringoler. J’en ai le souffle coupé, je reste immobile 10 secondes et réalise se qui vient de se produire. Je me retourne, regarde Florian qui voit une belle peur sur mon visage, mais il n’a pas vu l’événement… Je continue avec encore plus de vigilance.
Ascension de la barre des écrins qui se termine au sommet
Un dernier passage raide, et nous arrivons au niveau de la croix, c’est le sommet. Heureux, mais bien conscient que ce n’est pas fini. Il est 14h30 et il nous reste encore toute la désescalade de l’arête OUEST à faire dans des conditions aussi scabreuses que la monté. Le vent amène sur nous des nappes de brouillard et de la neige. Nous avons les pantalons durs comme des armures et les gants bien rigidifiés.
Début de la redescente après l’ascension de la barre des écrins
L’arête OUEST est moins raide et moins longue, nous descendons la Barre avec précaution en corde tendue. Nous n’avons pas beaucoup bu depuis 4h du matin, seulement un thermos de thé (1L) pour 3. Les bouteilles d’eau ont gelé dans le sac.
Le soleil commence lui aussi sa redescente. Il est 18h lorsque nous arrivons au rappel permettant de quitter l’arête et de prendre pied sur une surface un peu plus sécuritaire (quoi que…). Toujours dans le vent nous rangeons tout matériel inutile dans le sac. Puis empruntons le chemin de descente (voie normal du Dôme de neige des Ecrins). J’espère au fond de moi-même que nous parviendrons au bas des grandes pentes de neiges de la Barre des Ecrins avant la nuit. Car depuis l’arête nous avons constaté que le glacier semblait extrêmement fracturé et aucune trace n’est présente aujourd’hui. Ce qui est bien dans une cordée c’est qu’il y en a toujours un pour remonter le moral de l’autre et ça, ça aide énormément.
Prudence à la descente
Dans le haut la neige fraîche rend pénible l’avancé, et il faut encore puiser dans nos ressources l’énergie nécessaire pour avancer. Nous longeons la Rimaye de la Barre, elle est bien imposante en cette saison. L’avancé devient plus facile lorsque nous arrêtons de traverser et que nous prenons la direction de la pente. Nous croisons de nombreuses crevasses, dans certaines d’entres elles nous pourrions y faire entrer un semi remorque tellement elles sont larges. Nous sommes impressionnés par le changement qu’a encouru le glacier dans l’été, il s’agit à présent d’un vrai labyrinthe. Les quelques chutes de neiges des jours précédents ont créé des petits ponts de neige. Par moment, une de nos jambes transperces ces ponts, en la retirant, nous pouvons apercevoir l’abîme obscure dans lequel nous aurions pu tomber.
17H d’effort AR pour l’ascension de la barre des écrins descente
Nous quittons ces pentes hostiles juste à la tombée de la nuit. Le glacier est plus plat et nous savons qu’il est un peu plus sécurisé, nous sommes rassurés. Il faudra encore 1h30 de marche pour retrouver le refuge.
Au total 17h d’efforts, cela fait une bonne journée. C’est alors que le refuge nous apparaît alors comme un grand confort et nous passons le reste de la soirée à nous réhydrater et à manger avant d’aller nous réchauffer dans nos duvets.
Le lendemain, nous faisons traîner un peu la matinée dans nos sacs de couchage. L’effort de la veille nous a vraiment calmé. Nous devions faire une autre course mais finalement le programme du jour sera, repos, réhydratation et redescente vers la voiture pour rentrer dans la douceur de Montpellier.
Nous avons mis quelques jours à récupérer cette énergie dépensée, et à retrouver la sensibilité de nos extrémités.
Matériel utilisé pour l’ascension de la barre des écrins :
Vêtement utilisé pour l’ascension de la barre des écrins
Caractéristiques | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce model au départ | Est ce que ce choix a répondu à cette expérience racontée dans ce roadbook | Si c’était à refaire |
Doudoune | vega jacket | MOUNTAIN EQUIPMENT | Très bon compromis entre légèreté, compacité et chaleur (vérifiée, je l’emmène partout, c’est plus chaud que n’importe quel autre vêtement et en plus cela prend tout juste la place d’une petite polaire) | Oui, attention toutefois à deux points, (1) à la fragilité du produit : résistance à l‘abrasion réduite, donc à éviter dans les cheminés et autres étroitures. (2) au pouvoir imperméable limité, produit seulement dé perlant | Je la reprends mais j’ajouterai dans le sac une veste imperméable (style gortex) |
Pantalon Alpinisme | Wedson | EIDER | Chaud et léger | Oui et bonne résistance à l’usure, en revanche les bretelles sont gênantes | Je prendrais un pantalon dans le même style en privilégiant l’étanchéité : le « M ulta pant » de Mountain equipment avec sa construction en Gortex tex Proshell 3 couche il semble tout indiqué |
Softshell | Bionnassay | QUECHUA | Le prix, la légèreté et la chaleur | Oui, et les composants « strathermics » permettent un séchage très rapide | A refaire, je demande rien de plus à une softshell |
Gant | Alpinism 500 | SIMOND | Léger, fin et bonne adhérence pour tenir le piolet et les manips | Oui, en revanche ce produit n’est pas du tout imperméable, et il déteint très facilement lorsqu’il est mouillé. Détruit en 2 sorties | J’essaierai le « Punisher » de Black diamond, ce produit reste léger et souple tout en étant imperméable, il semble tout indiqué pour l’alpinisme technique |
Equipement bivouac pour l’ascension de la barre des écrins
Caractéristiques | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce model au départ | Est ce que ce choix a répondu à cette expérience racontée dans ce roadbook | Si c’était à refaire |
Duvet | Phantom 0 | Mountain Hard Wear | Chaud et léger | Oui, 4ans que je l’utilise, même en dormant dans la neige je n’ai jamais eu froid | A refaire sans hésitation |
Tente | T2 | Quechua | Le prix faible | Oui, convient bien au camping, en revanche pour la randonnée, elle est trop lourde et trop encombrante | Je favoriserai une tente plus légère et plus compacte : la « Tadpole 2 » de The North Face |
Matelas | M100 | Quechua | Le prix faible et sa légèreté | Oui, en plus c’est un excellent isolant thermique | Un peu encombrant, on pourrait optimiser avec le model : « couchage Z lite Sole Regular » de Thermarest |
Réchaud | Twister plus | Camping gaz | L’allumage automatique Piezo | Oui, mais à recommander uniquement pour la montagne estivale, il présente des limites au froid (sous 0°C) | La légèreté étant un critère de choix pour une course comme l’ascension de la barre des écrins. Je prendrai un model plus léger et plus compact : « Express stove duo » de Primus, de plus le mélange permet une meilleur performance quant il gèle |
Popotte | Popotte aluminium 1 | Quechua | Le prix faible et sa légèreté | Oui, prévu pour une personne mais suffisant pour deux | A refaire |
Matériel alpinisme utilisé pour l’ascension de la barre des écrins
Caractéristiques | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce model au départ | Est ce que ce choix a répondu à cette expérience racontée dans ce roadbook | Si c’était à refaire |
Sac à dos | Bionnassay55 | Quechua | Facilité d’ouverture et confortable, poche pratique sur la tête du sac, en latérale et sur la ceinture | Oui, et très résistant à l’usure (10 ans que je le traîne partout) | A refaire, mais je prendrais un sac dont les poches de ceintures puissent s’enlever, pour faciliter la prise du matériel sur le baudrier quand on grimpe |
Piolets traction | Quark | Petzl | Piolet technique, avec gâchette sur la poigné pour une meilleure tenue en main et permet plus facilement les changements de mains | Oui, parfait pour le dry, la glace et le mixte | A refaire pour ce genre de course. Quand c’est raide on est content de les avoir |
Crampons | Lynx | Petzl | Technique et précis, possibilité de passer en mono pointe pour la grimpe précise et possibilité de rétracter les pointes avant pour les approches en neiges ou les courses peu raides | Oui. Bien que le poids puisse constituer une limite pour les courses faciles | A refaire |
Harnais | Ophir | Mammut | Réglage simple et renfort du pontet | Oui, le renfort du pontet rallonge considérablement la durée de vie du baudrier (Plus de 2ans contre 7mois pour les baudriers classique) | A refaire |
Mousquetons | Jumbo HMS | Simond | Grande ouverture, confortable pour les manips | Oui | A refaire, mais je pourrais optimiser en prenant le model plus léger de PETZL : « Attache 3D SL » |
Poulie traction | Micro traction | Petzl | Indispensable pour réaliser un secours en crevasse | Oui | A refaire |
Corde à double | Cobra II 50m | Béal | Fine et fluide | Oui, mais elle s’use rapidement | Pour une course comme l’ascension de la barre des écrins, je choisirai plutôt la « Rubix triaxale » de Millet plus résistante à l’usure |
Corde à simple | Joker | Béal | Corde fluide et légère | Oui, c’est vraiment agréable de grimper avec une jocker, on sent une bonne différence avec les cordes de plus gros diamètre notamment pour les clipages et le tirage sur les longues longueurs | A refaire, mais attention à l’assurage, surtout quant elle est neuve, ne pas la mettre dans les mains d’un débutant |
Chaussures | Nepal Top Extrem | La sportiva | Chaussure rigide et chaude | Oui, en plus très bonne tenue du pied et comme beaucoup des produits La Sportiva, elles sont très confortable | A refaire, bien qu’elles soient un peu lourdes. A garder pour les courses hivernales, prendre des chaussures plus légères pour la montagne estival et course en rocher. |
Broches | Express Ice Crew 16 | Black Diamond | Facile à amorcer, la manivelle intégrée permet une mise en place rapide : gain de sécurité | Oui | A refaire, mais prendre des broches plus courtes pour les passages en glace fine et surtout il ne faut pas oublier d’inclure sur le baudrier un « Caritool » de Petzl, pour un meilleur dégainage |
Montra alti | On go up 500 | Quechua | Le prix | Oui, très précise | A refaire |
Frontale | Tikka plus 2 | Petzl | Bon éclairage et différents mode d’éclairage (puissance) | Oui | A refaire |
Coinceurs | Flit flex | Kong | Bon rapport qualité/prix | Oui | Dans l’idéal je grimperai plutôt avec les Camalots de Black Diamond car ils permettent une meilleur amplitude d’ouverture et ils sont plus résistant à l’usure : les câbles d’ouverture des « flit flex » ont tendance à se décrocher |
Dégaines | Spirit | Petzl | Bonne tenue en main | Oui | Un peu lourdes pour ce type d’escalade. Pour des courses en montagne, il vaudra mieux privilégier les « Ange » de PETZL qui sont ultralégères |
Assureurs | Toucan | Simond | Assurage du leader et du second avec corde à double | Oui | A refaire |
Mousquetons à vis | Jumbo HMS | Simond | Grande ouverture, confortable pour les manips | Oui | A refaire, mais je pourrais optimiser en prenant le model plus léger de PETZL : « Attache 3D SL » |
Sangle | Anneau 60 | Petzl | Pratique pour rallonger les points de protections (spits, pitons, coinceurs…) | Oui | A refaire |
Sangle | Fin anneau 120 | Petzl | Pratique pour faire des relais | Oui | A refaire |
Casque | Rockstar | Camp | Le prix | Un peu trop lourd et mauvaise tenu sur la tête | Je prendrai plutôt le « Meteor III » de PETZL qui est plus léger et dont le système de serrage permet un bon maintient sur la tête |