Christophe MUNCK nous partage son expérience de son Enchaînement dans le Massif du Mont-Blanc
Informations pratiques pour l’Enchaînement dans le Massif du Mont-Blanc
Date
les 7, 8,9 août 2014
Lieu
France, Rhône-Alpes, Haute-Savoie, Chamonix – 74400
Depuis Montpellier : avec péage : 5h22mn, 441 km, péage : 33,90 euros
sans péage : 8h24mn, 449km
Participants à l’enchaînement dans le Massif du Mont-Blanc :
Chris, Cléclé
S’encorder avec quelqu’un n’est pas un acte anodin. Une cordée ne naît pas du jour au lendemain… Elle se construit, s’enrichit de la connaissance de l’autre au fil des courses partagées. L’émulation et la confiance qui en découlent rendent la cordée plus forte, bien plus que la somme unique des forces des deux alpinistes.
Trouver un partenaire répondant à ses attentes n’est donc pas chose aisée. C’est même un fait rare. Nombreuses sont les désillusions.
Arrivé, je pense, à la moitié de ma carrière d’alpiniste (j’ai 40 ans, presque 25 ans de pratique), j’ai la chance d’avoir connu, avec plusieurs compagnons, l’harmonie au sein de ma cordée.
Où dormir et se restaurer:
– Refuge du plan de l’Aiguille : La plupart des cordées entreprenant l’éperon Frendo y dorment.
Mais nous avons préféré bivouaquer.
– Refuge Les cosmiques : 3613 m,tél :04.50.54.40.16
Réservations uniquement par téléphone
Refuge très sympa. Nous y avons toujours été très bien accueillis.
Prix pour la demi-pension : 65 euros.
– Refuge bivouac de la Fourche : 3682 m, petit abri perché au début de l’arête Kuffner, non gardé et sans réservation possible. 12 places avec couverture. Pas d’eau ni de moyen de chauffage.
Longitude : 6° 53′ 22.9″ E
Latitude : 45° 50′ 40.21″ N
– Refuge Torino : Il est aussi possible de réaliser l’arête Kuffner au départ de ce refuge beaucoup plus grand et gardé, mais nous préférions nous retrouver dans l’intimité du petit refuge-bivouac de la Fourche
Où se renseigner :
– Office du tourisme Chamonix :
– Office de Haute montagne : L’office de Haute Montagne (OHM) donne les conditions actuelles sur le massif du mont Blanc (conditions montagne, cahier de courses, météo, bulletin avalanches, webcam,…)
Conseil : Ne pas hésiter à les appeler ou à y passer, pour avoir des informations précises.
De plus, dans leur local, de nombreux topos peuvent être consultés.
Caractéristiques du Massif du Mont-Blanc :
L’aiguille du Midi est un peu la plaque tournante de l’alpinisme à Chamonix puisque son téléphérique permet de se retrouver en quelques dizaines de minutes en haute-montagne. Et de là, de choisir à volonté entre des itinéraires faciles ou non, entre des ascensions rocheuses, glaciaires ou mixtes…
Le best of des courses les plus populaires au départ de l’aiguille du Midi étant :
F Le mont Blanc par la traversée des 3 monts (mont Blanc du Tacul /mont Maudit /mont Blanc)
F L’arête des Cosmiques
F La traversée des pointes Lachenal
Bibliographie :
Le massif du mont Blanc : Les 100 plus belles courses, Gaston Rébuffat, édition Delanoël, épuisé
Mont Blanc les plus belles courses : Philippe Batoux, édition Glénat, prix : 39,50 euros
Liens internet pour les topos :
F Camp to camp : Eperon Frendo
F Camp to camp : Goulotte Chéré
F Camp to camp : Arête Kuffner
Quoi d’autres dans les environs
Activités autour de Chamonix
Voici les activités originales à faire durant votre séjour dans les alentours du Mont-Blanc. Ce massif qui regorge d’activités de pleine nature à découvrir si vous venez en vacances ou pour une expérience en particulier. Je vous laisse lire l’article qui vous informera sur toutes ses activités.
Ascension du Mont-Blanc
Alpinisme autour de Chamonix
Ski de rando autour de Chamonix
Randonnée autour de Chamonix
Escalade autour de Chamonix
Trail autour de Chamonix
Plongée en mer de glace
Enchaînement dans le Massif du Mont-Blanc
Quel drôle de mois de juillet : la montagne a revêtu son manteau d’hiver, du moins en altitude, et seules quelques courtes périodes de beau permettent la réalisation de courses au demeurant modestes.
Mais ça y est… la fenêtre météo tant attendue est là : 4 jours de grand beau
Ce sera la première course de l’année. Ce sera le pilier du Freney. L’ambition est grande, mais un créneau météo comme ça, il ne faut pas le louper, surtout cette année.
Toute l’attention se focalise déjà sur l’objectif : réflexion sur le choix du matériel, apprentissage et récitation par cœur du topo.
Nous sommes début août, et décidément la météo a décidé de jouer avec nos nerfs : disparus les 4 jours de grand beau pour laisser place à une semaine incertaine variant du beau au mauvais…
L’objectif est donc revu et sera adapté au jour le jour. Hors de question de s’engager dans des courses ultimes où toute retraite serait très problématique voire impossible.
Notre 1er objectif sera donc l’éperon Frendo. L’intérêt de commencer par cette course est de nous acclimater progressivement à l’altitude et d’accéder au col du Midi (sans prendre le téléphérique) pour pouvoir accéder à d’autres courses se déroulant en plus haute altitude. Ce qui créditera notre enchaînement d’une belle logique dans sa conception.
La difficulté est modeste mais la sortie sur l’arête en neige est vraiment magique tant elle est belle et aérienne.
Objectif n°1 : L’ éperon Frendo,
difficulté : D ou III 4 5b, 1200m de la rimaye au sommet
Nous prenons le 1er tronçon du téléphérique de l’Aiguille et nous arrêtons à l’intermédiaire : au plan de l’Aiguille (2310m).
Nous bivouaquerons à proximité de l’attaque pour gagner du temps le lendemain mais aussi pour l’ambiance sauvage. Nous nous régalerons d’une fondue au fromage agrémentée de trompettes de la mort déshydratées que j’avais cueillies par caisses entières, à l’automne dernier, dans un endroit que je garde secret !!!
Nous savons que demain l’éperon sera prisé par beaucoup de cordées. Un employé de l’OHM réalisant des statistiques au départ du téléphérique nous dit en avoir pointé 17. Il va falloir jouer des coudes pour être devant.
Conseil : être devant permet d’éviter de nombreuses chutes de pierres et d’inévitables bouchons dans les parties plus techniques
Nous élaborons donc une stratégie :
réveil très tôt…trop tôt pour attaquer : 2h 30.
Préparation et petit déjeuner… puis attente des premières lueurs de frontale en provenance du refuge du plan. En effet nous préférons retarder le plus tard possible notre départ car attaquer trop tôt dans la nuit noire risquerait de nous égarer.
3h45 : Ça y est, ils arrivent. Feu !!! C’est une course qui s’engage, et notre avance ne compte que quelques minutes à peine.
Nous prenons pied sur le glacier. Dès que la pente se raidit, nous mettons les crampons et nous encordons. A peine 5 minutes d’inertie et ça y est je sens déjà le souffle d’une autre cordée dans mon dos. Tant pis pour l’échauffement, il faut accélérer et afficher notre détermination.
Une demi-heure plus tard…C’est gagné, nous passons la rimaye (ultime crevasse séparant le glacier du rocher) en premier. C’est parti pour l’escalade rocheuse. Nous ne relâchons pas notre effort pour autant : nous souhaitons mettre de la distance avec les autre cordées afin qu’ils ne gagnent pas de temps en profitant de l’itinéraire en suivant nos frontales.
L’escalade est facile : du 3 et du 4 .Seuls quelques ressauts en 5 demandent plus d’énergie, c’est pourquoi, mis à part 3 ou 4 relais, nous grimperons tout en corde tendue. Nous gagnons ainsi un temps inestimable.
L’itinéraire est évident, naviguant tantôt à droite, tantôt à gauche du fil de l’éperon.
Malgré tout l’escalade est toujours assez athlétique car il ne faut pas oublier que nous grimpons avec un sac sur le dos, en grosses chaussures d’alpinisme et non en chaussons d’escalade.
Dans le haut de l’éperon nous doublons des grimpeurs émergeant à peine de leur sommeil. Ils ont été forcés de faire bivouac sur une petite plateforme surpris par la nuit.
Peu de chance que ça nous arrive, il est à peine 7h15…et l’éperon rocheux touche à sa fin.
Nous allons mettre les pieds sur la magnifique arête de neige.
Derrière nous, une cordée de 2 guides commence à se rapprocher. Nous faisons une courte pause en leur compagnie et repartons, crampons aux pieds et piolets en mains.
Nous doublons une autre cordée ayant dû, elle aussi, bivouaquer dans la voie et laissons passer les 2 guides plus rapides que nous.
Il est 8h45 quand nous prenons pied sur l’arête de l’aiguille du Midi.
Nous aurons mis 4h15 (de la rimaye au sommet) pour gravir les 1200m de l’éperon Frendo !!!
Nous nous rendons au refuge des Cosmiques pour y boire une bière ou deux et y passer la nuit. Nous consultons la météo et décidons de l’objectif du lendemain.
Conseil : ne pas hésiter à apporter de l’eau si l’on monte avec le téléphérique car la bouteille y est vendue 5,50 euros.
Objectif n°2 : la goulotte Chéré,
difficulté : II 4 – 300m pour la goulotte, 550m de la rimaye au sommet
La météo n’étant pas suffisamment bonne le lendemain pour se lancer dans une course engagée, notre choix se porte sur la goulotte Chéré.
En effet l’engagement y est minime puisqu’en cas de mauvais temps la voie est équipée de rappels et la retraite peut donc s’effectuer par le bas.
Une goulotte, ce sera une première pour tous les deux.
La goulotte Chéré, bien que présentant quelques passages très raides (passages à 85 degrés) est une goulotte d’initiation parfaite. En effet, la glace est toujours épaisse, les relais sont équipés (sur sa rive gauche) et du fait de sa sur fréquentation il y a de petites marches tout le long.
Mais ici encore plus qu’en rocher il est primordial de faire partie des premières cordées pour éviter les chutes de glaçons inévitables. La chance est avec nous car étrangement nous sommes les seuls du refuge ayant cet objectif. Réveil néanmoins à 5h pour être devant les cordées arrivant par la première benne du téléphérique.
Cette goulotte se révèlera très ludique et confirmera ce que je présentais : c’est une discipline très proche de l’escalade sur rocher. Ainsi nous prenons immédiatement nos repères et avançons en toute confiance.
La protection se fait à l’aide de broches à glace mais aussi quelquefois de coinceurs et friends dans le rocher.
Progressivement les longueurs raides laissent place à du mixte facile où nous évoluons corde tendue. Puis nous rejoignons la voie normale.
4h 30 après le passage de la rimaye nous atteignons le sommet du mont Blanc du Tacul (4248m).
Une rapide descente par la voie normale nous ramène au refuge. Nous y laissons du matériel, prenons les vivres laissées la veille et nous en-allons vers notre prochain objectif : l’arête Kuffner
Objectif n°3 : L’arête Kuffner,
difficulté D ou IV 2 4c 800m environ du bivouac au sommet
2h30 de marche nous transportent au refuge-bivouac de la Fourche. C’est un mini abri de 12 places perché sur le début de l’arête, sans gardien, avec uniquement une dizaine de couvertures (pas de gaz, pas de vaisselle, pas d’eau évidemment, …)
A peine arrivés, déjà il faut se mettre à la tâche : chercher de la neige, la faire fondre et bouillir pour l’eau du lendemain et préparer à manger.
L’après-midi touche à sa fin et des cordées continuent à arriver au compte-goutte. Finalement, nous serons 18 à y passer la nuit.
Conseils : Venir le plus tôt possible pour :
- s’assurer d’avoir une couverture et une place couchée
- s’assurer de meilleures conditions pour remonter la pente de neige raide menant au refuge
Il y aura donc du monde demain sur l’arête, mais je dois avouer que nous commençons maintenant à ressentir la fatigue. Nous laisserons donc partir en premier les plus « énervés » et nous irons à notre rythme. De toute façon, sur une arête, le risque de chutes de pierres causé par d’autres cordées est assez faible.
Après une très mauvaise nuit (trop serrés), réveil puis départ à 3h30.
Le regel est médiocre et bien souvent la trace s’écroule sous notre propre poids nous obligeant à brasser dans la neige. De plus l’ancrage du piolet est vraiment mauvais. Toute chute est proscrite.
Un seul mot d’ordre : une vigilance de tous les instants.
Conseil : préférer un piolet classique à long manche pour permettre un ancrage en mode piolet- canne
Bien que fatigués nous avançons, doublons une cordée et réalisons notre course loin de la cohue.
Nous voici déjà à l’Androsace : c’est un énorme monolithe de rocher qui bloque le passage sur l’arête, obligeant à le contourner par une traversée descendante par la gauche. Nous avons franchi une bonne moitié de l’itinéraire.
La course n’est pas finie… loin de là, mais désormais le regel est de bonne qualité et la progression beaucoup plus aisée. Néanmoins la fatigue se fait de plus en plus sentir et la tentation est grande de s’échapper par l’épaule du mont Maudit pour rejoindre la voie normale …Mais ce serait vraiment dommage car le sommet est là, tout près désormais. Encore 30 minutes d’effort et nous y posons nos crampons. Il est 8h45. Nous avons mis 5h15 depuis le refuge.
Une longue descente nous ramène au col du Midi. Là, la forte fréquentation d’alpinistes, mais aussi bientôt celle des innombrables touristes prenant des photos du début de l’arête du Midi nous ramènent vite à la réalité. Mettant ainsi un terme à notre périple de 3 jours avec une pointe de nostalgie certes, mais aussi la nécessité de se reposer…
Conclusion sur notre enchaînement dans le Massif du Mont-Blanc
Un beau challenge physique …mais nous ramenons aussi avec nous des expériences nouvelles : l’escalade de goulotte et l’acclimatation.
C’est la première fois que nous évoluons en si haute altitude en étant correctement acclimatés et il faut bien en reconnaître la pertinence. Ainsi nous aurons évolué à plus de 4000m, des heures durant, sans rencontrer la moindre gêne respiratoire.
En temps utiles nous saurons réinvestir ces apprentissages. Et désormais, pour des projets de plus grande ampleur, nous ne manquerons pas d’intégrer l’acclimatation à notre préparation physique.
Les courses que nous avons faites sont de grandes classiques. L’arête Kuffner est même un itinéraire que l’on peut qualifier de majeur dans cette difficulté (D).
Ces courses resteront des classiques tant elles sont belles, élégantes et variées. Ce sont des courses qui permettront à tout alpiniste de progresser à travers différents aspects propres à l’alpinisme : recherche d’itinéraire, escalade en rocher, maîtrise du cramponnage en pente raide, évolution en altitude, assurage en mouvement (corde tendue). Ceci dans des difficultés et un engagement modéré. En effet, l’escalade n’y est jamais extrême, bien au contraire.
A ce titre, on ne peut que les conseiller (à des alpinistes expérimentés évidemment).
Ainsi, après y avoir fait ses gammes il sera temps, plus tard, d’envisager des courses plus difficiles, plus sérieuses, plus engagées. Et peut-être un jour, de réaliser les grandes courses ultimes du mont Blanc : Pilier du Freney, Walker aux Grandes Jorasses et peut-être même Divine Providence au Grand Pilier d’Angle …
Aide à la lecture des cotations de courses
2 systèmes coexistent : l’ancien et le nouveau
Le matériel utilisé pour l’enchaînement dans le Massif du Mont-Blanc
Matériel technique utilisé pour l’enchaînement dans le Massif du Mont-Blanc
catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi ce choix ? | Satisfait ? | Si c’était à refaire ? |
Chaussures d’alpinisme | Trango cube | La Sportiva | La légèreté et l’imperméabilité annoncées par le fabriquant | Très satisfait Chaussures très légères et précises dans le rocher.Suffisamment rigides pour des appuis frontaux Complètement imperméables et suffisamment chaudes pour l’été | Oui sans hésiter, même si évidemment du fait du poids faible elles sont fragiles |
Baudrier | Aspect | Black Diamond | Le confort grâce au matelassage | Très satisfait au niveau du dos, moins au niveau des cuisses | Je rachèterai néanmoins |
Sac à dos | Pro 40 (40 litres) | Millet | la robustesse | Très satisfait. | J’essayerai néanmoins de trouver un sac plus léger et avec un véritable rabat |
Coinceurs | Camalots tailles 0.5, 0.75, 1, 2 | Black Diamond | La robustesse, la plage d’utilisation.La notoriété | Très satisfait.Inconvénient : le prix plus élevé que la concurrence | La qualité se paie. Je rachèterai. |
1 jeu de coinceurs | Wall nuts | DMM | La réputation | parfait pour l’enchaînement dans le Massif du Mont-Blanc | Oui sans hésiter |
10 dégaines pour le Frendo et la goulotte8 suffisent pour la Kuffner | Assortiment de vielles dégaines | Lorsque je les changerai je prendrai en considération le poids. Car sur un jeu complet on peut avoir des différences significatives.La qualité du clip aussi est importante.Peut- être les Nano 23 de chez Camp (53g) | |||
assureur | Reverso | Petzl | La polyvalence d’utilisation, l’autobloquant pour assurer un second | Très satisfait. Mais s’use vite avec le frottement de la corde | Je rachèterai. |
Mousquetons à verrouillage automatique | Jumbo | Simond | La facilité d’utilisation | Inconvénient : le poids (87 g) | Oui, je rachèterai |
Corde :1 brin de 50m pour la Kuffner et le Frendo2 brins de 50m chacun pour la goulotte | Serénity | Mammut | La triple certification.Corde à simple la plus fine et la plus légère du marché (8.7 mm, 51g par mètre) | Déçu car fragile. En 7 sorties la gaine est déjà bien usée | Je prendrai une millet alpine hydro. Millet étant réputé pour la qualité.Pour la goulotte mieux vaut 2 brins de 60m chacun (les relais sont équipés à 60 m) |
Crampons | Sarken | Petzl | La technicité | Très satisfait. Très bonne stabilité Sentiment de sécurité | Oui sans hésiter |
1er Piolet | Quark | Petzl | La technicité, le poids (550g) | Très satisfait. L’ancrage est excellent.Sentiment de sécurité | Oui sans hésiter pour une course technique (goulotte, pente raide) sinon un piolet classique à manche droit est préférable pour un bon ancrage en neige molle |
2ème piolet de Chris pour la goulotte | piranha | Simond | Il y a 25 ans c’était le top ! | Non : trop lourd (800g), mauvais ancrage comparé aux piolets récents | Je prendrai sans hésiter un deuxième quark de Petzl en version marteau |
2ème piolet de Cléclé pour la goulotte | Sum’tech | Petzl | Pour faire des courses en ski de rando | Non. Comparé au quark c’est le jour et la nuit. Bien pour la rando mais certainement pas pour la glace et la goulotte | Il prendrai sans hésiter un deuxième quark de Petzl en version marteau |
8 Broches à glace pour le Frendo et la goulotte,2 pour la Kuffner | Turbo express | Black diamond | La réputation | Très satisfait. Super pénétration dans la glace. Manivelle super pratique | Oui sans hésiter |
casque | Scarab | Kong | Le confort, Le poids (255g), la polyvalence (certification escalade, vtt canoë,…) | Très adapté pour cet enchaînement dans le Massif du Mont-Blanc | Oui sans hésiter |
frontale | Tikka RXP E95 | Petzl | La puissance | Très satisfait. Véritable projecteur à pleine puissance | Oui sans hésiter |
Lunettes de soleil | Whoops | Julbo | La qualité du verre. Catégorie 4 | Très bon modèle. La protection est excellente en altitude. Les lunettes tiennent bien et ne glissent pas | Oui sans hésiter |
réchaud | Express | Primus | Le pois (83g), la puissance (2600W), le volume | Très satisfait. La flamme est impressionnante (20 cm de haut) | Oui sans hésiter, mais je prendrai l’option piezo électrique (13g de plus) |
Vêtements utilisés pour enchaînement dans le Massif du Mont-Blanc
catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi ce choix ? | Satisfait ? | Si c’était à refaire ? |
Pantalon softshell | Flint | Haglöfs | Le tissu softshell (protégeant du vent)La qualité du strech, la mini guêtre intégrée, la coupe. | Très satisfait, en plus il est résistant même en se frottant contre le granit abrasif | Oui, sans hésiter |
Veste softshell | Evolve | Millet | Le tissu softshell | Très résistante depuis le nombre d’années que je la mets à l’épreuve | Oui, sans hésiter |
Veste Gore-tex | K jacket | Millet | Résistance, protection, poids et compressibilité | Très satisfait | Oui, sans hésiter |
Sous vêtement manche longue | X-warm | Odlo | La chaleur, la régulation de la transpiration | Très satisfait. En plus protège bien le bas du dos | Oui, sans hésiter |
gants | Séraction | Montain Hardwear | Précision et chaleur | Très satisfait. Gants ultra- précis : permettant de grimper, fixer des broches à glace, ouvrir/fermer une fermeture éclaire | Oui, sans hésiter |
Petits gants | Eider | Mitaine : permet de sortir ou recouvrir rapidement le bout des doigts.Tissu Windstopper | Satisfait du principe, mais déçu de la fragilité : tissu qui déchire et coutures qui se décousent | J’essayerai une autre marque. |
1 commentaire
Bravo,
magnifique récit et belle aventure !