Florian DESJOUIS nous partage son expérience d’escalade aux Mallos de Riglos.
Informations pour préparer un trip escalade aux Mallos de Riglos
Date de la sortie escalade aux Mallos de Riglos
Début novembre 2010
Lieu de la sortie escalade
Espagne, Aragon, province de Huesca, Riglos (22808)
Depuis Montpellier => Riglos : 7h, 636 km, 31 euros de péage.
Participants à cette sortie escalade
Florian DESJOUIS, Cédric F.
Où dormir aux Mallos de Riglos
Il existe de nombreux petits bivouacs possibles aux abords des villages voisins si vous avez une voiture adaptée.
Autrement, référez-vous à ce site : Turismo de Aragon
Où se restaurer/où se réapprovisionner en Espagne
La ville la plus proche est Huesca, à 45 min, tout y est évidemment. Il y a un bar/resto à Riglos, il doit certainement y avoir une petite épicerie mais c’est à vérifier !!
Office du tourisme
Toutes les infos pratiques pour organiser un voyage en Aragon : Cliquez ici
Toutes les infos pratiques sur Riglos : Cliquez ici
Caractéristiques de la falaise Mallos de Riglos
Aspect des falaises des Riglos
Vous grimperez ici sur des grandes tours qui oscillent entre le rouge et le gris. Face aux plaines d’Aragon, plein sud : la forme et l’aspect de ces parois est hors normes, impressionnant et original.
Le caillou est ici du pur poudingue. De gros galets enchâssés dans un ciment rougis par le soleil, et qui tiennent ! Pour les inquiets, rassurez-vous, les classiques ont été faites et refaites donc le caillou est assaini au mieux. Cela donne une escalade assez monotone et peu technique, mais qui reste très ludique, surtout dans les parois raides.
L’équipement est variable d’une voie à l’autre, pas de problème pour les classiques. Tout est noté dans le topo de toutes manières.
Les parois les plus visibles et plus connus sont le Fire, El Pison, el Puro, la Visera… Ce sont les grandes parois qui surplombent le village, les plus longues et les plus vertigineuses, mais aussi les plus fréquentées. N’hésitez pas à aller faire un petit tour à los mallos péquenos. Bien plus court mais un peu à l’écart : les vautours y sont bien plus nombreux, et l’on s’y sent bien plus au calme.
La majorité des voies font entre 200 et 300 m dans les parois les plus fréquentées. Tous les niveaux sont retrouvés, bien qu’il faille être à l’aise dans le 6 pour réellement profiter du secteur. Pas de voies extrêmes en escalade libre mais, quelques voies dans le 7 à l’équipement assez aéré. L’accès est très rapide, 10 min à pied.
Pour avoir un rapide aperçu : Camp to Camp
Conditions météo des saisons
Concernant les saisons : l’été sera trop chaud bien que certains s’y risquent en partant bien tôt. Les inters saisons sont idéales, et l’hiver cela se grimpe aussi mais il faudra être vigilant. Nécessité de soleil et d’absence de vent.
Site d’escalade proche des Mallos de Riglos
Un site d’escalade qui sonne comme une référence en Espagne, Rodellar. Des gros dévers, une escalade physique dans un cadre vraiment agréable, celui de gorges lumineuses et verdoyantes. Vraiment un joli coin, bien que les voies les plus intéressantes soient dans le 7 et plus…
Alquezar : une bonne alternative à Rodellar s’il y fait trop froid. C’est un four, n’y allez en hiver uniquement. Du dévers mais aussi des murs verticaux, l’escalade y est un peu plus accessible qu’à Rodellar. Mais cela reste une falaise plutôt difficile (être à l’aise dans le 6c/7a)
Voici un article pour choisir le meilleur spot de grimpe en Espagne :
Bibliographie sur les Riglos
« Guia de escalada en Riglos, agüero y foz de Escalete » de Felipe Guinda Polo. Un topo très complet sur les Mallos de Riglos en particulier. Il existe au bar du village un grand poster avec toutes les voies d’escalade et les détails…
« Parois de Légende » de Stépahnie Bodet et Arnaud Petit. Un bouquin qui stimule les projets et les rêves. Tout y est, des infos pratiques aux belles photos, classe. Les voies décrites : Moskitos, zulu demente, La fiesta de los biceps, Tucan Ausente, Murciana, voie normale du Puro.
Lien internet
Les infos pratiques, topos et accès etc. : Camp to Camp
Une petite vidéo de grimpe à Riglos :TV mountain
Quelques photos : Guides 06
Voies d’escalades faites au Riglos
Zulu Demente (à la visera) : 7a+/A0, 6b oblig, 8 longueurs. Jolie voie qui se fait bien, une escalade bien protégée. Peu exigeante (si ce n’est physiquement) mais dans une paroi bien raide. Une bonne manière de découvrir Riglos.
Pecho lobo (Los mallos pequenos) : 7a max, 6b oblig, 5 longueurs. Une voie assez courte, mais néanmoins intéressante. L’escalade y est plus technique qu’à la Visera, et le calme règne ici en maître. Beaucoup moins fréquentée, les vautours y sont rois, un joli petit coin.
Prames (Los mallos pequenos) : 6b max, 5 longueurs. Petite voie d’intérêt plus secondaire, le caillou est un peu moins bon que sur les 2 voies précédentes…
Escalade aux Mallos de Riglos au Nord de l’Espagne
Le départ pour l’Espagne
Les gouttes de pluie rebondissent sur le velux, depuis quelques jours déjà. Le bruit est devenu familier après avoir été pesant. Le mauvais est là, bien installé, et notre choix se portera entre 2 destinations. La salle d’escalade ou l’Espagne.
Le sud-ouest est une destination ayant de nombreux atouts pour les amateurs d’activités de nature. Mais une de ses particularités, la météo, pourra mettre à rude épreuve les nerfs de qui s’impatienterait de la persistance du mauvais temps au-dessus des Pyrénées françaises. Un couvercle gris s’accroche généralement avec hargne à la chaîne, et l’on signe pour des jours voir des semaines d’humidité permanente. Il ne fait pas froid, mais l’on est frigorifié, imprégné jusqu’aux os…
Ce coin de la France est pourtant un bol d’oxygène, au sens propre comme au figuré. La nature est vivace, évolue et croit dans un univers qui lui est propice. Les forêts sont charnues, l’herbe grasse, les paysages verdoyants. Un régal lorsque le soleil daigne pointer le bout de ses rayons. Mais tout cela a un prix…
La solution se trouve à quelques heures de voiture à peine. Une envie de grimpe au soleil, de chaleur, de calcaire tiède et de bière désaltérante. Il suffit de passer la frontière. Le miracle se produit quasi systématiquement. A peine le col du Pourtalet franchi et le ciel s’éclaircit, la vue se dégage, la luminosité est différente. Et cela fait du bien. Il suffira d’une heure à peine pour rejoindre les grandes plaines aragonaises. Ces immenses vallons qui s’étendent à perte de vue. Les odeurs ont un peu changé aussi, peut être plus proches de celle du midi de la France.
Arrivée en Aragon
Il n’est pas si tard lorsque nous arrivons sur le parking déjà occupé par quelques dortoirs ambulants. L’air est bien frais, nous sommes en Espagne, mais en hiver sans aucun doute. Nos réchauds allumés plein gaz ne tarderont pas à nous préparer cette soupe médiocre qui aura tout de même le bon goût de réchauffer les corps. Le ciel est totalement dégagé, les étoiles bien visibles dans ces plaines où les grandes agglomérations n’ont pas encore pollué l’espace, sonore et visuel. La quasi pleine lune nous fait distinguer à merveille les formes toutes en rondeurs de ces grandes parois, encore inconnues pour moi mais bien familières pour Cédric.
Le réveil sera dans la continuité de la soirée. Blottis dans nos doudounes, à envelopper autant que possible de nos mains froides ce quatre quart un peu réconfortant. Le genre de petit déjeuner qui ne s’éternise pas. La courte approche aura l’avantage de nous réchauffer un peu, et de nous faire apercevoir une lueur d’espoir. Le soleil pointe en haut de la paroi, on ne va pas trop se presser, le laisser venir à nous…
Je m’élance sur les prises assez franches de la première longueur. Les doigts gourds empêchent de sentir les formes et les préhensions, j’avance un peu à l’aveugle mais savoure la découverte de cette paroi dont on m’avait tant parlé. Nous nous sommes levés tôt ce matin et nous sommes récompensés. J’arrive au premier relais baigné de soleil, et nous sommes seuls, au-dessus de ce petit village qui voit ses premiers frémissement matineux apparaître.
La grimpe commence
Cédric apparait et disparait au grès des petits bourrelets à franchir. Une seule chose ne change pas, son sourire qui en dit long sur le plaisir de ces mouvements faciles sous le soleil généreux d’Espagne.
Un océan de galets rouge nous surplombe, c’est raide et je me surprends à douter des cotations. A tort, car le tracé de la voie se faufile au grès des lignes de prises les plus franches : des marches pour les pieds, des bacs dans les mains, une escalade peu technique mais très ludique, on évolue sereinement et avec facilité dans une escalade peu exigeante mais bien grisante.
Les longueurs s’enchainent sans urgence, nous prenons le temps d’apprécier l’instant. Quelques cordées nous ont rejoints pour cette belle journée : chacun dans sa voie, on ne se marchera pas dessus.
Dernière longueur, un surplomb teigneux qui fait grimper la cotation, il faut se réveiller un peu après avoir déroulé paisiblement dans ce grand balcon avec vue… Puis le sommet, un grand replat, entre minéral et plantes aromatiques, baignés par le soleil, un petit air de Languedoc Roussillon. Cédric me rejoint, il a fait tomber la veste depuis un bon moment, et ne la remettra certainement pas au sommet : pas un souffle d’air, l’air est tiède, idéal pour se laisser aller à la contemplation face aux grandes plaines aragonaises.
Nous redescendons au pied de la Visera, quelques cordées sont encore dans la paroi, bien à leur place, à voir décliner le soleil qui fera rougeoyer encore plus les innombrables galets qui les entourent.
Changement d’ambiance pour de nouvelles parois
Nous laissons le parking pour les arrivées nocturnes, Cédric le vieux loup de Riglos nous amène dans une jolie petite clairière bien paisible, avec vue panoramique sur notre splendide terrain de jeu.
Nous décidons de nous écarter un peu des grandes parois fréquentés pour découvrir le format réduit : moins d’ampleurs mais plus sauvages, nous allons chercher une autre ambiance.
Un vautour nous accueille d’un regard suspicieux sur le parking : le ton est donné, nous ne sommes plus sur notre territoire. Nous marchons un petit peu plus que la veille, à peine, mais ce n’est pas pour nous déplaire.
Au fur et à mesure que nous nous éloignons du village, le silence se fait de plus en plus dense. Les sommets sont moins hauts, moins raides : l’ensemble est moins impressionnant, mais néanmoins charmant.
Nous entamons les premières longueurs à l’ombre : la proximité du soleil nous fait nous nous impatienter plus encore, il n’est qu’à quelques mètres mais tarde à concrétiser son approche. Les longueurs s’enchainent, le style est différent des grandes parois de la veille : les galets laissent place (un peu) à quelques réglettes et fissures. Nous ne sommes pas mécontents de retrouver un peu de variété dans une escalade qui peut être un peu monotone par moment.
Puis l’arrivée sur le sommet de cette petite aiguille, et toujours ces grandes plaines que nous surplombons : le regard porte loin, nous respirons à plein poumons, et nous nous en mettons plein les yeux…
Un paysage nouveau et paysible
Les vautours sont très nombreux ici, bien plus que sur les parois plus civilisées au-dessus du village : des dizaines qui tournoient au grès des thermiques, ne battant jamais de l’aile, dans une économie de l’effort qui ne les empêche pas de nous dominer, tout au long de la journée.
Quelques rappels plus tard, et nous voilà, au pied de la deuxième voie de la journée : un bonus, par simple gourmandise… Le caillou est un peu moins bon, mais nous apprécions de prolonger l’instant dans ces lieux.
Retour au sommet. La lumière déclinant nous met face à un point de vue si différent de ce que nous avions en face de nous il y a quelques heures : les contrastes, les nuances, les tons, et la température un peu aussi. Nous trainerons un peu moins…
Quelques heures plus tard, au chaud dans notre voiture, nous traversons la frontière dans l’autres sens : le dépaysement n’aura pas lieu cette fois-ci, cette poisse nous est bien familière, et ce court séjour l’avait repoussée bien loin dans nos souvenirs. Un petit goût de vacances ces we en Espagne…
Conclusion de cette sortie escalade aux Mallos de Riglos
Une escalade originale, de superbes parois raides, une escalade facile d’accès, et le soleil d’Espagne qui vous réchauffera entre 2 sorties ski peut-être. C’est une destination idéale à garder en tête si vous aviez prévu de grimper dans ce coin-là d’Espagne (pour les amateurs de canyon, la sierra de Guara n’est pas loin !), ou même si vous aviez prévu de grimper à l’Ossau et que le beau temps n’est pas de la partie.
Matériel utilisé pour la sortie escalade au Riglos
Corde et baudrier utilisé pour la sortie escalade aux Mallos de Riglos
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHAT | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
CORDE À DOUBLE | Rubix triaxale 8.5 en 2 fois 50 m | MILLET | Durabilité annoncée (et vérifiée : aucun signe d’usure après une cinquantaine de sorties) | Oui, tout à faire adapté | Je réfléchirai à 2 autres solutions possibles, en penchant je pense pour la seconde: – Pour l’utilisation grande voie équipée stricte : Utiliser un brin de corde à simple de 50 m (une ancienne corde que l’on a coupée par exemple) pour l’assurage durant l’ascension auquel on ajoute une corde de faible diamètre/poids (n’ayant pas besoin de qualité dynamique) que l’on attache sur le porte matériel. Ce dernier brin servira au rappel et à hisser le sac pour que tout le monde grimpe léger et quand ça grimpe un peu, ce n’est vraiment pas désagréable ! – La seconde solution, que me semble la meilleure : 2 brins de 50 m joker BEAL pour une utilisation identique à la solution précédente auquel on ajoute l’utilisation en terrain d’aventure. |
BAUDRIER | Sama | PETZL | Oui, mais il s’use beaucoup trop vite. | Confort Bon marché | Baudrier qui a répondu à mes attentes : plutôt léger, confortable (en couenne comme en grande voie), et j’arrive à l’enfiler avec mon pantalon d’alpinisme malgré les jambières non réglables. Mais il s’use à vitesse grand V !! Je l’utilise beaucoup certes, mais comment expliquer que mon précédent baudrier (de la même marque) était en très bon état au bout de 8 ans d’utilisation, et que celui-ci est l’air fragilisé au bout de 3 ans… |
Assurage et chausson utilisé pour la sortie escalade aux Mallos de Riglos
DÉGAINES | Ange | PETZL | Le poids en priorité ++. | Idéal | Je suis pleinement satisfait de mon achat. Le gain de poids est très concret, c’est évident, mais ce sont aussi des dégaines moins encombrantes que mes précédentes : l’organisation de mon baudrier n’en est que plus clair. Les anges se manipulent bien aussi avec des gants ; le mousqueton taille L côté clippage et quand même bien plus aisée à manier que celui des petites tailles. Bref, c’est top, avec un gros bémol, son prix !!! La taille (pour les versions longues) aussi (un moyen de plus de lutter contre le tirage) |
CHAUSSON ESCALADE | Katana | LA SPORTIVA | Les scratchs : comment faisait t on avant ? Que ce soit | Très bien adapté | C’est clair, je les garde ! Je recherchais un chausson le plus polyvalent, qui réponde à mes besoins du bloc en salle au terrain montagne : la katana a répondu à mes attentes ! bravo LA SPORTIVA. J’utilise tout de même une nouvelle paire de chaussons pour les couennes un peu techniques : les apaches V de chez BOLDRINI : précisions et sensations au top. en salle ou grande voie en bloc et éventuellement en couenne, c’est tellement pratique de pouvoir se déchausser/rechausser en quelques secondes, pendus aux relais, au pied des blocs, quand on enchaine les voies en salle… C’est un des critères de choix prioritaires en ce qui me concerne. Précis Confortables |
SYSTÈME D’ASSURAGE | Reverso | PETZL | Simple à manipulerN’ayant eu que ce système d’assurage, je n’ai peu d’éléments de comparaison ! | Tout à fait adapté | Je prendrais le smart de MAMMUT (la version corde à double) car il est autobloquant (pour prendre des photos plus facilement) ! A voir à l’utilisation |
Sac à dos et petit matériel utilisé pour la sortie escalade aux Mallos de Riglos
SAC À DOS | Lynx | GRIVEL | Très confortable : le découpage des mousses dorsales évite au sac de se transformer en boule. | Très bien adapté | Tout est dit ! C’est le sac que j’aurais dû acheter dès le départ. Top. Forme idéale : très étroit dans le bas du dos pour dégager les portes matériels. Pratique : c’est tellement pratique ces porte-matériel supplémentaires qui sont sur les bretelles du sac, et pas besoin de faire de l’artif, il suffit d’une voie comme la walker (des guarrigues ! pas celle des jorasses). ca a vraiment le mérite de clarifier l’organisation du matos. Beaucoup moins d’intérêt dans une voie toutes équipées. C’est idéal même ! Litrage adapté, ni trop gros ni trop petit pour ce genre de grande voie (nous avons pris un sac pour 2 pour les 2 jours) |
SANGLE | 120cm | DYNEEMA | Légèreté | tout à fait adapté | Je reprends les mêmes, 120 cm est la taille la plus polyvalente. Maniable Beaucoup plus facile de faire des nœuds avec moins de « mou » |
MOUSQUETON À VIS | BLACK DIAMOND | Léger | Toutà fait adapté | Je prends les mêmes. Attention, les plus léger sont souvent petits, ne conviennent pas à certaines manips (passer dans la poulie bloqueur petzl par exemple) | |
SAC À MAGNÉSIE | LE YETI | RAS | J’achèterai le cocoon clic clac de chez BEAL : en plus des avantages de mon sac à pof, il a une fermeture plus simple et hermétique que le serrage avec cordon. |
Sécurité et chaussures utilisé pour la sortie escalade aux Mallos de Riglos
CASQUE ESCALADE | Meteor 3 | PETZL | Poids : on l’oublie complétement | Tout à fait adapté | Je prends le même sans aucun doute : je ne demande rien de plus à un casque, et il me fait oublier l’Elios de chez Petzl qui était vraiment très moyen pour la grimpe (cf compte rendu maroc taghia) Stabilité : il a l’énorme avantage de ne pas se balader tout autour du crâne => le soutien derrière la nuque est très efficace Confort |
MAILLON RAPIDE | Rien A Signaler | RAS | Rien A Signaler | ||
CORDELETTE 5 MM | RAS | Rien A Signaler | RAS | ||
FICELOU | Rien A Signaler | RAS | Rien A Signaler | ||
COUTEAU | PETZL | RAS | Rien A Signaler | RAS | |
BASKET | Speed Cross | SALOMON | Le voyage/tourisme : extrêmement légères, confortables ce sont des pantoufles de ville ! le laçage rapide est aisé et pratique dans les transports (avions, bus, …). Le tissu très fin est aussi intéressant, si les chaussures sont mouillées rapidement, elle sèche extrêmement | Tout à fait adapté | Vraiment top, je les garde : évidemment, cela s’use un peu plus vite que des chaussures d’approches 2 fois plus lourdes, mais on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. rapidement, beaucoup plus que des chaussures classiques (et quand on prend une pluie d’orage ou que l’on marche dans une flaque, elles seraient les deux quasiment aussi humides de toute façon). – escalade en grande voie : où l‘on se trimballe assez de poids au baudrier pour ne pas s’en rajouter avec les chaussures. Je gagne 700g par rapport au poids d’une paire de chaussures d’approche classique (speed cross : 290 g en 42 et mon ancien modèle pour les approches, les merrel chameleon 3 : 1040 g en 43). Et l’accroche est bien suffisante (ce sont des chaussures de trail) |
Vêtement utilisé pour la sortie escalade aux Mallos de Riglos
PANTALON | DÉCATHLON | RAS | Rien A Signaler | R A S | |
T-SHIRT TECHNIQUE | Capilene 2 lightweigt | PATAGONIA | Confortable (élasthanne) | Très bien adapté | Malgré un prix assez élevé, il se fait vraiment oublier : un très bon compagnon pour les sports d’extérieurs. – léger – sèche très vite |
T-SHIRT | Laine Merinos | ICEBREAKER | Très bon apport de chaleur | Tout à fait adapté | Je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salle, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. Le prix reste excessif tout de même… – Léger, confortable, bien taillé pour les hommes fins : on l’oublie complètement, même en grimpant – 1 détail : l’encoche pour placer le pouce dans la manche => mine de rien, quand il fait frais, ça couvre un peu plus de surface et ferme franchement les écoutilles : efficace |
Vestes et lunette utilisé pour la sortie escalade aux Mallos de Riglos
MICRO POLAIRE | R1 | PATAGONIA | Apport de chaleur correct | Tout à fait adapté | Je la garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salle, couenne grande voie, ski… Elle a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. Très confortable (membrane souple, intérieur doux). – assez bien taillée, bien que le diamètre des manches soit un peu trop important, je flotte un peu (pour moi, mais je suis fin …) |
DOUDOUNE | Down sweater sans manches | PATAGONIA | Tout à fait adapté | Je la garde : j’ai fait ici un très bon achat, extrêmement polyvalent, je l’utilise à toutes les sauces : ski, alpinisme, escalade et tout simplement chez moi. Top. Pas de gêne en actif, elle se fait complétement oublier. | |
VESTE | Lim | HAGLOFS | Poids ! | Idéal | Je reprends la même : cette veste je l’ai achetée dans un souci de gain de poids/volume pour l’utilisation grande voie, alpinisme estival et ski de randonnée à la journée. Dans ces utilisations-là, elle est parfaite. Par contre en raid à ski, en cascade … je prends ma stratosphere (The north face) qui a une protection quand même bien supérieure et est bien plus solide dans le temps je pense (je n’ai la Haglöfs que depuis deux grosses années). – Volume de rangement |
LUNETTES DE SOLEIL | Spectron | JULBO | Bon maintient au visage (fin) | Bien adapté | Ce serait à refaire, je me renseignerais sur les lunettes en verre photochromiques : la protection 4 est évidemment une garantie lorsque l’on évolue sur la neige toute la journée, mais dans des situations moins lumineuses, c’est un peu trop sombre. Protection 4 |