Florian DESJOUIS nous partage son expérience Escalade dans les Calanques : falaises et grandes voies.
Informations pour préparer une session escalade dans les Calanques
Date
17/18 septembre 2011
Lieu
France, Bouches du Rhône, Marseille (13000), Calanques (Sormiou et Luminy)
Participants
Florian DESJOUIS et Gwendoline ATTIA
Depuis Montpellier
– 2h05, 12 euros, 180 km en passant par Salon de Provence
– 2h15, 7,5 euros de péage, 176 km, en passant par Fos sur mer
Topos Escalade dans les Calanques
– « Escalades : les calanques » le topo fédéral : tout y est, c’est clair net et précis et comme tout bon topo, c’est un topo photos.
– « Calanques escalade : 6c max ». Ce qu’il a de mieux que le précèdent : des photos des calanques vu du ciel, ca a le mérite de clarifier les accès et l’organisation des secteurs, et puis c’est tout simplement classe ! Le topo de grandes voies de cap canaille, atout non négligeable. Topo de plusieurs dizaines de rando, pour motiver les non grimpeurs ou les grimpeurs fatigués. Le topo de « water solo climbing » du cap canaille, pour la version 2 du topo.
Ce qu’il a de moins bien que le précédent : ce n’est pas le topo fédéral (vente = équipements), pas de voie supérieur au 6c (c’est le thème… après cela dépend du niveau de chacun), ce n’est pas un topo photo (cela reste le plus précis, surtout quand les noms ne sont pas écrits en bas des couennes). Par contre les aquarelles qui remplacent les photos sont très jolies).
– Pour Armata Calanca
– Pour la Tiragne
Où dormir pour un WE Escalade dans les Calanques
La pratique du Bivouac est interdite et passible d’une amende et de poursuites. Cette mesure vise notamment à protéger le Parc national des Calanques des départs de feu. Le dernier en date remonte au 14 septembre 2018 et un feu de bivouac en était à l’origine… La nuit sur route dans le Parc national est également interdite pour les mêmes raisons.
Plusieurs solutions s’offrent à vous :
- soit le camping de cassis ,
- deux aires de camping-car situées à proximité immédiate des principaux accès au Parc : le Marly Parc à Marseille et l’avenue des Gorguettes à Cassis
- L’auberge de la Fontasse est aussi une alternative pour passer la nuit dans un cadre exceptionnel, au meilleur coût .
- Ou alors retourner dans Marseille mais là il faut aimer…
Où se réapprovisionner avant une session Escalade dans les Calanques
– Cassis : il y a TOUT ce qu’il faut, de la baguette au plein d’essence.
– Marseille : il y a un supermarché quelques centaines de mètres avant l’entrée dans la calanque de Sormiou.
Office du tourisme
Site d’Escalade dans les Calanques proche
Quoi, vous n’en avez pas assez avec les calanques ! Bon, alors il y a :
- Cap canaille : c’est la grande barre rouge au-dessus de Cassis, le topo se trouve dans « Calanques escalade » édition V topo. Des grandes voies, quelques-unes dans le 5, beaucoup dans le 6, pas mal de 7 aussi. Vous grimperez ici sur un caillou hors normes, entre grès et conglomérat. Escalade hors normes, toute équipée, à faire. Site internet.
- La Sainte Victoire, du côté d’Aix en Provence (30 min de Marseille et Cassis) : une immense barre calcaire, pour une escalade exigeante, où nos petits neurones endormis par la salle seront malmenés. Couenne et grande voie tout niveau, à faire aussi, très beau massif ! Site Internet.
- Roquevaire : falaise plutôt difficile (voies surtout à partir du 6), 140 voies => site Internet.
- Quand il fait chaud les calanques proposent de chouette spot de Psychobloc
Grande voie d’Escalade dans les Calanques
Armata Calanca :
Voie d’escalade dans les Calanques de 320 m, 11 longueurs, 6c max, 6a+ obligatoire, très bien équipé.
Ça commence par un bel article dans un magazine spécialisé : ces jolies dalles qui, main dans la main avec les dévers de la concave, font front à la Méditerranée. Et puis un joli nom, un nom qui sonne et qui résonne, un nom qui vous accroche. Et dans une belle ampleur : 11 longueurs, c’est peu courant dans les Calanques ! Rien de très engagé, car par 2 fois nous traversons des sentiers pouvant faire office de retraite.
L’homogénéité est aussi au rendez-vous : 1 6c, 1 6b+, et tout le reste entre 5c et 6b. Le caillou n’est pas en reste : un beau caillou adhérent, sculpté, de la goutte d’eau à la réglette, du plat à l’écaille en passant par la fissure. C’est varié, on ne s’en lasse pas.
Et c’est où tout ça ? Dans les calanques vous l’aurez bien compris, plus exactement à la Candelle : on commence tout en bas, dans le socle et on termine tout en haut, au-dessus de tout. Une première tentative pour nous il y a 1 an : les 6 premières longueurs avalées, nous nous étions retrouvés face aux 4 dernières longueurs et puis… et puis l’averse, un curieux nuage sombre et solitaire, niché au-dessus de la Candelle : une averse, une belle averse d’orage, courte et puissante, des gouttes qui assomment.
Cela dure 30 min, mais tout est trempé, nous avec… Inattendu. Il est déjà tard, nous n’avons pas le temps d’attendre une hypothétique amélioration de l’état du caillou. Partie remise.
Armanta Calanca acte 2 :
Ca commence par un bivouac sur le parking de Luminy, un vendredi soir. Des bus qui tournent toute la nuit, des lampadaires qui illuminent le kangoo, des étudiants ethylisés que l’on croise à l’heure du réveil (le nôtre) : un peu glauque. Et puis on se lance en direction de la Candelle : au bout d’une demi-heure, la Méditerranée nous gratifie de son plus beau sourire, le plus rougeoyant qui soit.
Le béton est vite oublié, la magie des Calanques : Marseille est là, à 30 min, sale, bruyante, marseillaise… pourtant, ce que l’on ressent ici, c’est la nature brute, ces 2 océans bleus qui se côtoient et se mélangent, ce calcaire malmené par le sel, le vent et le soleil : tous les éléments se fréquentent dans cet immense terrain de jeu. Au bout d’une heure, nous nous retrouvons au pied de la première longueur, l’espace maritime n’est pas encore envahi par les hordes de bateaux, c’est le calme absolu.
Nous sommes à peine une cinquantaine de mètres au-dessus de l’eau, limpide, aux mille nuances, oscillant entre le vert émeraude et le bleu des profondeurs.
Les 3 premières longueurs de Armanta Calanca
Les 3 premières longueurs sont vite avalées, tous les relais se font sur de grandes terrasses confortables, le nez au vent. Le rocher compact et l’équipement sécurisant rendent l’atmosphère particulièrement détendue : l’escalade plaisir à son plus haut niveau ! Nous démarrons la deuxième section, 3 longueurs en 6a : relativement raides pour les 2 premières mais riches en prises qui ne laissent pas de place au doute.
Le caillou est rouge, blanc, bleuté, jaune. La sixième longueur est une dalle que l’on traverse vers la gauche : des petits ressauts plus raides justifient la cotation mais l’escalade se passe sans mauvaises surprises, le caillou est superbement et subtilement sculpté.
Dernier ressaut de Armanta Calanca
Après 5 min de marche, nous arrivons au pied du dernier ressaut : un 6b qui ne se laisse pas faire, un 6b+ au rétablissement tonique et au caillou merveilleux, un 6b qui déroule, un 6c hargneux et une dernière longueur facile pour savourer l’arrivée au sommet. Le temps est magnifique, un soleil qui chauffe et une légère bise qui y met un peu de nuances : une fois de plus dans les Calanques, nous sommes seuls au sommet, on ne s’en lasse pas.
Nous traversons le sommet de la Candelle, pour notre plus grand plaisir : certainement l’un des plus beaux panoramas des Calanques : du cap Canaille à la calanque de Sormiou, tout y passe. Après un petit rappel de 20 m, nous retournons doucement en direction de Luminy, pas pressés de retrouver la foule des abords des Calanques. Une bien belle journée.
Journée escalade en couenne dans les Calanques
La Tiragne : un dimanche de couenne thermostat 12
Topo : une soixantaine de longueurs du 4c au 7b+, tous les niveaux sont bien représentés, site bien équipé en inox.
Profil : dalle, verticales agrémentées de quelques bombés teigneux.
Saison : l’hiver, fin d’automne et début de printemps.
Remarque : éviter les trois 6c tout à droite : cotation un peu fantaisiste, caillou de qualité moyenne.
Voies faites :
– 5c « plus haut que la mer » : jolie, un petit pas pour sortir de la dalle pour le vertical. Un bon 5c.
– 6a+ « penchant fatal » : Sympa aussi, un départ tonique sur les 2 premières dégaines, puis une fin facile dans la dentelle made in calanque.
– 6c « En avoir ou pas » : Jolie voie, petite bombé pas trop dur à négocier, traversée sur réglettes, 2/3 mouvements un peu dur dans le vertical, puis de la dalle facile.
– 7a+ « Persiste et signe » : 3 premières dégaines bien toniques ! Le reste roule.
– 6a+ « L’écume des jours » : Très jolie, départ sur grosse formations colorées, bien prisue, un petit pas pour s’en extraire, puis continuité.
– 7b « sister morphine » : Pas mal, départ pas trop dur dans de grosses formations correctes puis quelques mouvements durs dans une fissure assez fine. Un gentil 7b.
– 6c « De quoi s’agit-il » : effectivement de quoi s’agit-il … Elle m’a semblé beaucoup plus dur que 6c, dans du caillou assez fragile. Je ne la conseille pas.
Escalade dans les Calanques au secteur La Tiragne
Aujourd’hui ce sera falaise : direction Sormiou. Après avoir passé la première difficulté de la journée, à savoir ne pas s’emplâtrer une voiture venant à contre sens sur cette petite route étroite, raide et sinueuse, nous arrivons au parking. 4 euros s’il vous plait : pourquoi ? Parce que. Bon, passons. Et il est où ce secteur : à l’écart… oui mais où exactement. Et bien on prend la direction du bec et au dernier moment on remonte dans la pente pour rejoindre le col de Luï daï (20 min).
Ensuite on bascule versant sud, on traverse à gauche, pleine est et par un système de vire et de sentes aériennes (câbles et broches si besoin de sécuriser) on arrive au pied de 2 secteurs d’initiation (Apanaù et Ali baba). Quelques centaines de mètres plus loin vous attendent les voies de la falaise de la Tiragne.
Cela fait 45 min que vous marchez, vous avez quitté la civilisation depuis le col. A présent devant vous, à vos pied, à gauche et à droite : la mer.
En face tout de même, l‘île de Riou, une île que l’on aurait envie d’explorer, chaussons, baskets ou palmes au pied. La Tiragne, c’est un de ces joyaux que sait nous offrir les calanques, d’une pureté rare : un calcaire lavé plus blanc que blanc, sculpté au point de ressembler à une fragile dentelle. Rien ne casse, mais on n’est pas toujours très sûre.
Grosse chaleur pour cette journée escalade dans les Calanques
Le vent ce jour-là nous a épargné, mais doit très certainement vous secouer les entrailles ses jours de colère. Le soleil est bien présent : de la fin de matinée jusqu’au soir, il cogne, il vous malmène un peu aussi : pas d’ombre au pied des voies. Un secteur que l’on pratique tard dans les inters saisons, voir même au cœur de l’hiver : nous en avons fait les frais en cette mi-septembre. Arrivés à midi, le soleil cognait déjà fort, trop fort. 2 heures et 4 voies plus tard, on n’ose plus faire un mouvement, on s’assèche par tous les pores : ça cogne sévère !
On file au bout du bec où ça ventile pour de bon : ça va mieux. 2 heures sont passées, on retente notre chance : 3 voies plus tard, nous retournons reprendre notre respiration au bec : je n’ai pas le souvenir d’avoir autant souffert de la chaleur ! Pas d’air, un soleil hargneux, un caillou qui réverbère particulièrement : le mélange détonne.
Fin de journée d’escalade dans les Calanques
Vers 18 heures, nous repartons pour une ultime voie. L’ardeur du soleil s’est apaisée, la luminosité a évolué, les contrastes apparaissent. L’atmosphère devient un peu plus douce. Une belle fin de journée s’annonce. On plie les affaires doucement, la bouche est sèche, les bouteilles désespérément vides. On prend son mal en patience : de toute manière si c’est le prix à payer, je signe à nouveau, peut-être un peu plus tard dans la saison quand même !
Conclusion de notre session Escalade dans les Calanques :
Pourquoi aller grimper dans les calanques ?
Pour aller se délecter de cette ambiance hors norme, que je n’ai retrouvé dans aucun autre site. Malgré la proximité immédiate de Marseille, la nature est quasiment intacte, brute, et une fois les foules des abords de parking dépassées. Vous serez généralement tranquilles (évitez juste les WE prolongés).
La Méditerranée est omniprésente, et nous sort ses plus beaux atouts. Une eau translucide aux milles nuances, qui sera vous impressionner les jours de grand vent. J’ai souvenir de grimpe au bec de Sormiou par temps de Mistral, corde à l’horizontal, à sentir les embruns jusqu’à la 4 ème longueur ! L’escalade dans les calanques, c’est le rocher et la mer qui s’associent pour vous donner le meilleur.
L’escalade dans les Calanques c’est aussi la variété
Des traversées les pieds dans l’eau au dévers de la concave, du secteur de couennes à la grande voie de 12 longueurs, du 5 au 8 avec une grande majorité de voies dans le 5b/6c pour les grandes voies, vous aurez l’embarras du choix (le topo fédéral fait quasiment 500 pages !).
Les Calanques c’est l’escalade plaisir poussé à son paroxysme. Un équipement la plupart du temps très correct, des approches qui sauront vous charmer, des baignades en fin de journée, des redescentes pas trop laborieuses. Si vous voulez connaître les plus belles voies des Calanques pour y pratiquer l’escalade alors cette article va vous plaire.
Et puis pour toi ami Montpelliérain, ce n’est qu’à 2h 15 de chez toi !
Matériel utilisé pour un trip escalade dans les calanques
Matériel utilisé dans la grande voie escalade dans les calanques :
LISTE | MODELE | MARQUE | AVANTAGES | INCONVENIENTS | SI C’ETAIT A REFAIRE |
CORDE À DOUBLE | Rubix Triaxiale 8.5 en 2*50 | MILLET | Durabilité (aucun signe d’usure après une cinquantaine de sortie. Couleurs différentes pour chacun des brins) | Un défaut commun à toutes les cordes à doubles en terrain équipé : le poids. Quasiment le double du poids par rapport à une corde à simple ! et les 2 brins sont malcommodes à manipuler en simultané. | Je réfléchirai à 2 autres solutions possibles : – Pour l’utilisation grande voie équipée stricte : Utiliser un brin de corde à simple de 50 m (une ancienne corde que l’on a coupée par exemple) pour l’assurage durant l’ascension auquel on ajoute une corde de faible diamètre/poids (n’ayant pas besoin de qualité dynamique) que l’on attache sur le porte matériel. Ce dernier brin servira au rappel et à hisser le sac pour que tout le monde grimpe léger et quand ça grimpe un peu, ce n’est vraiment pas désagréable ! – La seconde solution, la meilleur je pense : 2 brins de 50 m joker BEAL pour une utilisation identique à la solution précédente auquel on ajoute l’utilisation en terrain d’avent |
ASSUREUR DESCENDEUR | Reverso | PETZL | – Simple à manipuler | – Pas autobloquant (tellement mieux quand on veut défaire les boucles ou prendre des photos du premier de cordée) – Difficile de donner le mou rapidement | Je prendrais le smart de MAMMUT (la version corde à double) car il est autobloquant ! A voir à l’utilisation ce qu’il en est. |
BAUDRIER | Sama | PETZL | – Confort – Bon marché | RAS | Baudrier qui répond à mes attentes : plutôt léger, confortable (en couenne comme en grande voie), et j’arrive à l’enfiler avec mon pantalon d’alpinisme malgré les jambières non réglables. Je reprendrai donc le même. |
DÉGAINES | Orbit Betlock | CAMP | – Bon marché – Le clip à presser (partie femelle) est une tige pleine, lorsqu’elle ne l’est pas, pour ceux qui ont de petites mains, il est gênant de se coincer les doigts dedans ! – Clip (partie mâle)est lisse, ce n’est pas un crochet : sinon idem, désagréable de se coincer les bouts de doigts. | – Trop lourde | En grande voie et en montagne, un des « ennemis » majeur est le poids. Quand on sait que cela peut aller du simple au double question poids de dégaine (110/120 g pour les Camp, et 66 g pour les Ange de PETZL) et que l’on en a 10/15 au baudrier… C’est certain, je ne rachèterai pas ces dégaines, j’investirai dans du light et quasi exclusivement des longues dégaines. |
CHAUSSONS | Katana | LA SPORTIVA | – Les scratchs :comment faisait t on avant ? Que ce soit en salle ou grande voie en bloc et éventuellement en couenne, c’est tellement pratique de pouvoir se déchausser/rechausser en quelques secondes, pendus aux relais, au pied des blocs, quand on enchaine les voies en salle… C’est un des critères de choix prioritaires en ce qui me concerne. – Précis – Confortable | Un talon que je n’arrive toujours pas à remplir,comme 95% des chaussons ! Cela reste anecdotique, de mon point de vue. | C’est clair, je les garde ! Je recherchais un chausson le pluspolyvalent, qui réponde à mes besoins du bloc en salle au terrain montagne : la katana a répondu à mes attentes ! bravo LA SPORTIVA. J’utilise tout de même une nouvelle paire de chaussons pour les couennes un peu techniques : les apaches V de chez BOLDRINI : précisions et sensations au top. |
SANGLE / CORDELETTES | 120 cm / diam. 6 | BEAL | RAS | RAS | RAS |
MOUSQUETON À VIS | BLACK DIAMOND | RAS | RAS | RAS | |
CASQUE | Météor III | PETZL | – Poids : on l’oublie complétement – Stabilité : il a l’énorme avantage de ne pas se ballader tout autour du crâne => le soutien derrière la nuque est très efficace – Confort | RAS | Je prends le même sans aucun doute : je ne demande rien de plus à un casque, et il me fait oublier l’Elios de chez petzl qui était vraiment très moyen pour la grimpe. |
SAC À MAGNÉSIE | Trad « Le Yéti » | SNAP | – Volume correct – Taille de l’ouverture | – Type de fermeture | Je ne le prendrai pas et j’achèterai le cocoon clic clac de chez béal : en plus des avantages de mon sac à pof, il a une fermeture plus simple et hermétique que le serrage avec cordon. |
MACHARD | RAS | RAS | RAS | ||
SAC À DOS | Magnum | BLACK DIAMOND | – Compact – Bas du sac étroit : dégage mieux les portes matérielles – Volume idéal pour la grande voie – Choisi pour sa taille car c’est le seul qui n’empêche pas Gwendoline de pencher la tête en arrière (et utile en escalade de regarder en haut !!). – poids : très léger – poche intérieur zippée pour les clés par exemple. – élastiques extérieurs pour pouvoir caler une polaire ou autre par manque de place à l’intérieur. | – Dos trop souple : on a rapidement la boule dans le dos. | Je tenterai le lynx de chez GRIVEL : ses porte-matériels supplémentaires me paraissent intéressants pour l’artif et pour le voies nécessitant du matériel (un bon moyen d’organiser/ de ranger au mieux) |
Équipement utilisé dans les voies d’escalade dans les Calanques :
LISTE | MODELE | MARQUE | AVANTAGES | INCONVENIENTS | SI C’ETAIT A REFAIRE |
BASKET | Speed Cross | SALOMON | Je les avais sur le sac pendant le trek mais je ne m’en suis pas servis (rappelez-vous la mule !) mais je les trouve très intéressantes dans 2 cas de figure : – le voyage/tourisme : extrêmement légère, confortable ce sont des pantoufles de villes ! le laçage rapide est aisé est pratique dans les transports (avions, bus …). Le tissu très fin est aussi intéressant. Si les chaussures sont mouillées rapidement, elle sèche extrêmement rapidement, beaucoup plus que des chaussures classiques. Et quand on prend une pluie d’orage ou que l’on marche dans une flaque, elles seraient les deux quasiment aussi humides de toute façon. Escalade en grande voie : où l‘on se trimballe assez de poids au baudrier pour ne pas s’en rajouter avec les chaussures. Je gagne 700g par rapport à une chaussure d’approche classique poids (speed cross : 290 g en 42 et mon ancien modele pour les approches, les merrel chameleon 3 : 1040 g en 43). Et l’accroche est bien suffisante (ce sont des chaussures de trail) | – fragilité : la semelle s’use assez rapidement. Mais il suffit de cibler son utilisation : à ce compte la, elle durerait des années !!! (J’avoue les utiliser au quotidien !). | RAS |
SHORT | QUECHUA | – Bien taillé pour les hommes fins – Poche latérale bien placé pour la feuille du topo – Bon marché | RAS | A voir sa durée dans le temps. |
T-SHIRT TECHNIQUE | DECATHLON | – Bien taillé pour mon gabarit – Les sérigraphies sont de bonne qualité et plutôt sympa : malgré les nombreux lavages, toujours en très bonne état. | – Sèche assez lentement pour un t-shirt technique (mais pas génant dans le cadre de ce voyage : pas de grosses suée | Je prends le même | |
T-SHIRT | Laine Merinos 260 | ICEBREAKER | – Très bon apport de chaleur – Léger, confortable, bien taillé pour les hommes fins : on l’oublie complètement, même en grimpant – 1 détail : l’encoche pour placer le pouce dans la manche => mine de rien, quand il fait frais, ça couvre un peu plus de surface et ferme franchement les écoutilles : efficace. | – le prix ! beaucoup plus cher que les autres | Je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salles, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. Je l’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. |
VESTE | Lim | HAGLÖFS | – Poids ! – Volume de rangement | – Protection plus réduite quand même | Je reprends la même pour un trip Escalade dans les Calanques : cette veste je l’ai achetée dans un souci de gain de poids/volume pour l’utilisation grande voie, alpinisme estival et ski de randonnée à la journée. Dans ces utilisations là, elle est parfaite. Par contre en raid à ski, en cascade … je prends ma stratosphere (The north face) qui a une protection quand même bien supérieur et est bien plus solide dans le temps je pense. Je n’ai la Haglöfs que depuis une grosse année. |