Florian DESJOUIS nous partage son voyage de 3 semaines Escalade grande voie en Turquie.
Informations sur la sortie Escalade grande voie en Turquie
Date :
Septembre 2013
Lieu :
Massif de l’Ala Daglar : Turquie, Anatolie centrale, province de Nigde, Camardi.
Massif du Dedeguöl : Turquie, Anatolie centrale, province d’Isparta, Eldere
Geyik bayiri : Turquie, Anatolie méditerranéenne, province d’Antalya
Depuis Montpellier
Avion
Aller : Lyon- Paris- Istanbul. Retour : Istanbul- Marseille.
Environ 3h30 pour les 2 vols, et 200 euros par personne l’aller-retour.
Train
Aller : Montpellier => Lyon (1h45 environ, 25 euros/pers) puis navette gare => aéroport (30 min environ, 13,5 euros/pers).
Retour : Navette aéroport de Marseille => gare saint Charles (30 min, 8 euros/pers) puis train Marseille=> Montpellier (2h environ, 15euros/pers)
Au total, l’aller-retour Montpellier Istanbul a couté 277 euros/pers.
Participants :
Gwendoline ATTIA et Florian DESJOUIS
Où dormir en Turquie :
Istanbul
D’S taksim
Adresse : istikal cadesi. Zambar sk.No :5 Kat 1 (à 200 m de la place Taksim, non loin du « ist café » => l’hôtel se trouve dans la perpendiculaire à droite, porte/entrée très discrète)
Tel: +90 212 252 22 30/+90 532 472 77 99
Nous y allions pour trouver une adresse modeste du routard, manque de bol, elle n’existait plus. Le tarif proposé par cette hôtel était bien au-delà de ce que nous souhaitions, mais le proprio plutôt arrangeant (et un peu embêté aussi après l’annulation d’un groupe) nous fera un prix défiant toute concurrence dans le coin. N’espérez pas avoir le même prix, il a été un peu pris de court ! Nous avons payé 30euros/nuit pour la chambre double, le prix officiel est 55 euros.
C’est tout à fait confortable et stratégiquement placé : proche de là où vous dépose/prend le bus de l’aéroport, proche d’un bon paquet de compagnie de transport de bus, proche du métro, vous n’aurez pas à marcher trop longtemps avec vos sacs trop lourds.
Urgup
Tas hotel
Adresse : Sivritas Mh.Dumlipinar cadesi n°1, Urgup.
Tel : 0384 341 2195
La bonne adresse de la ville car bien meilleur marché que les autres offres et tout à fait convenable. En prime, un petit déjeuner/buffet tout à fait honnête. Tout à fait recommandable. Prix officiel : 70 TL. Nous avons payé 60 TL (22 euros) pour une chambre double avec petit déjeuner.
Ala daglar
Ala daglar camping :
Adresse : PK 16 Cukurbag KoyuMarti Mahallesi N° 465 Camardi 51660 NIGDE/TURKEY
Mail : [email protected]
Tel : +90 534 201 89 95
Très joli camp de base face au plus haut sommet de la chaine de l’ala daglar : Recep (le gerant) a tout construit de ses mains, aidé de ses amis parfois, et le résultat est assez impressionnant. Quelques emplacements de camping, pas mal de petits bungalows et chalets pouvant accueillir entre 2 et 4 personnes, un coin cuisine où il y a tout ce qu’il faut mais qui doit vite saturer si on est plus de 6/7 personnes au camping, un bar/salon très joli. En conclusion, une très bonne adresse, idéalement placée pour aller visiter les plus beaux coins du massif.
!! Voiture obligatoire : vous devez être autonome pour les déplacements, et ne comptez pas faire quoi que ce soit à pied !!
7euros/pers pour le camping.
Tous les tarifs : Cliquez ici
Antalya
Erken pansiyon
Adresse : Kilicarslan Mah Hidirlik sok n°5 Kaleiçi – Antalya
Tel : +90 242 247 60 92
La seule pension ayant une place à 8h du mat après une mauvaise nuit dans le bus. Rien de spécial, on est un peu à l’étroit dans les chambres, et les prix ne sont plus du tout les mêmes qu’en province, mais c’est la même pour à peu près toutes les pensions. 90 TL (33 euros) chambre double avec petit déjeuner.
Dedegüol
La bonne adresse du coin c’est soit votre tente sur les grandes prairies face aux parois, ou alors la cabane en bois 3 étoiles à peine un peu décalée par rapport aux dalles équipées, mais pas moins proche des voies (elle appartient aux bergers, nécessité absolu de demander l’autorisation : ils sont tout à fait cordiaux). Dans tous les cas, rentrer en contact avec les bergers du coin, vous êtes sur leur territoire (que ce soit pour bivouaquer, pour piocher dans leur source, pour dire que vous êtes là…).
Geyik Bayiri
Garden’s climber
Adresse : Geyikbayiri Koyu n°1 (sur la route amenant à Geyik depuis Cakirlar). Petit panneau en bord de route, juste en face des principaux secteurs (Anatolia etc).
Tel/mail : +90 (0)242 441 34 21/ [email protected]
Un petit camping où vous trouverez emplacements de tente et petits bungalows. Vous serez à environ 5 min d’approche des secteurs « Anatolia » etc. Cuisine avec tout ce qu’il faut, vente du topo etc… On a trouvé ça un peu tassé et assez bruyant (la route est plutôt assez passante, surtout le we). Le camping Josito avait l’air plus au calme…
A ce propos, vous trouverez plein de commentaires sur internet assez radicaux sur les 2 campings (josito et climbersgarden) : assez incompréhensible, les 2 semblent plutôt corrects, rien ne justifie les commentaires acides lus ici et là. 2 atmosphères bien différentes certainement : climbers garden => atmosphère moins « festive », plus baba cool, plus rustique aussi peut être. Josito => certainement plus animé le soir, très fréquenté par les allemands, à voir pour ce que propose la cuisine (nous ne l’avons pas vue).
Tarifs : 5euros/pers pour le climbersgarden
Il existe 3 autres campings tenus par des locaux qui ne sont pas visibles sur la toile internationale.
Olimpos
Ada pension :
Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre en allant dans ce camping, ambiance un peu étrange. Mais au bout du compte c’était un bon plan : 25TL/pers (10 euros) pour la nuit le diner et le petit déjeuner (tout à fait correct). Tout à fait recommandable, surtout que ce coin semble proposer du très mauvais selon certains guides touristiques.
Le camping se trouve à l’entrée d’Olimpos, 100 m après le Lemon market, sur la gauche (traverser le lit de la rivière).
Et sans oublier dans le bus !
Certainement la pire adresse de Turquie, mais tellement indispensable : de douces nuits en perspectives, dans un bus qui n’est pas spécialement aménagé pour y dormir : les sièges ne s’incline pas plus, les jambes se déplient difficilement, nombreuses pauses tout au long de la nuit, etc…
C’est trash mais cela fait économiser une nuit dans un hôtel et une journée (ou plutôt une demi-journée car la matinée est plutôt utilisée à récupérer le sommeil manquant).
Comptez en général 25 euros/pers pour les grands trajets (10h/12h) type Antalya => Istanbul ou Istanbul => Nevşehir (Cappadoce).
Se déplacer en Turquie
Bus
Les transports en bus sont très développés, l’équivalent du train en France concernant la fréquence et la variété des trajets. Les trajets de nuits, bien qu’assez inconfortable, permettent de gagner une nuit d’hôtel et une journée en Turquie : nous avons utilisé sur les grands trajets la compagnie METRO, qui est très fiable et ponctuelle, et qui a toujours une petite navette pour vous amener à « l’otogar » ou au centre-ville, bien pratique. Environ 25 euros/pers pour les grands trajets de 10/12h (Istanbul => Cappadoce, Antalya => Istanbul…).
Location voiture
Indispensable pour l’Ala Daglar et le Dedeguöl, et certainement très utile ailleurs pour gagner un peu en liberté vis-à-vis des bus. Essence plus cher qu’en France, plus de 2 euros le litre d’essence. Nous avons loué une première fois pour l’Ala Daglar, 7 jours, en réservant par internet, en passant par « auto escape » : 26 euros par jours, km illimités, assurance de base avec réduction via le routard.
Et nous avons réservé une seconde fois par Europcar au départ d’Antalya (résa faite 2jours avant à Urgup, en Cappadoce) : 150 euros pour 4 jours (4,5 jours en fait car il est possible de rendre la voiture le lendemain avant 11H), mêmes conditions que précédemment.
Nous avons été surclassés dans les 2 cas.
Ce qu’il peut y avoir en supplément
Avion
Je pense que ça vaut le coup de jeter un œil à cette solution pour les grands trajets type Antalya Istanbul. Trajet rapide et pas si cher à ce qu’il parait (quelques tarifs promotionnels).
Train
Lent, et peu développé, mais quelques trajets entres les grandes villes. Pour ceux qui ont le temps.
Où se restaurer/où se réapprovisionner en Turquie:
Istanbul
Tout ce qu’il faut pour se réapprovisionner évidemment.
Concernant les bonnes adresses, nous avons bien apprécié « Saray restaurant » aux prix « raisonnables » pour Istanbul, et aux produits très corrects (hormis les riz au lait, tiramisu etc… très moyen, privilégiez les pâtisseries locales).
Il se trouve dans Istikal caddesi, à environ 800/900 m (à peu près) de Taksim, sur la gauche quand on vient de la place.
Avant de basculer sur le quartier Sultan Hammet (donc encore dans l’Istanbul moderne) une rue regroupe tous les magasins de sport, gaz de différentes marques disponible.
Urgup
Tout ce qu’il faut aussi si vous voulez faire quelques courses.
Nous avons trouvé, au miracle, un réchaud avec du gaz dans le magasin Aygaz, pour 25 TL (10 euros) : depuis le restaurant évoqué ci-dessous, lorsque vous êtes face à la terrasse, prendre l’escalier qui monte à gauche du restaurant (perpendiculaire à l’axe du resto). A gauche en haut de l’escalier, 50 m sur le trottoir et vous trouverez sur la gauche le magasin en question.
Nous avons bien apprécié le restaurant se trouvant sur le parking où se trouvent tous les bus, « Pide et Kebap salonu » : les grands classiques de la restauration turque sont retrouvés, l’adresse est connue des locaux.
Massif Ala daglar
Rien à proximité immédiate du camping. Vers Cukurbag, quelques épiceries certainement accessible en stop, mais pas très fiable car rien d’indiqué et il n’y a pas de centre bien défini.
Vous trouverez tout à Camardi, à une dizaine de Km de la bifurcation pour rejoindre Ala Daglar camping : accessible en stop.
Antalya
Rien de bien extraordinaire mais nous avons eu l’impression de manger correctement à l’adresse suivante :
« Parlak restaurant »
Adresse: KAzim Ozalp cad. Zincirli Han n°7
Tel: 0242 241 9160
Massif du dedeguöl
Le dernier bled où vous pourrez faire les courses est Egirdir, à une heure environ du pied des parois : tout ce qu’il faut près de la presque île.
A Egirdir, une adresse sympathique parmi toutes les offres : « Ali’s pensions ». Une pension agréable où l’on mange dans le salon familiale le poisson frais pêché du matin. Certainement sympa d’y dormir aussi… Elle se trouve tout au bout de la presque île.
Geyik Bayiri
Pour se réapprovisionner : superette à Cakirlar 9 km avant d’arriver aux différents campings. Stop très facile car beaucoup de passage.
Et surtout le bon plan sympa du coin, c’est le petit marché (samedi et dimanche) qui se situe un peu au milieu de nulle part, sur une placette aménagée sur la route menant à geyik bayeri (en partant du climbers garden, marché en montant environ 5/10 min, et vous tomberez sur les étals et les tablées). Quelques fruits et légumes, et surtout des stands où l’on vous fait des « crêpes » salées/sucrées vraiment bonnes, nommées « gozleme », ça a vraiment du cachet : un bonheur de voir les cuisinières préparer la pâte, fine comme jamais. A ne pas manquer ! N’arrivez pas trop tard, avant 18h30/19h, pour être certain d’avoir votre repas.
Olimpos
Plusieurs petites superettes accessibles à pied depuis tous les campings …
Nous avons mangé dans différents lieux plutôt corrects :
- Le « lemon restaurant » qui se trouve au lemon market, à l’entrée du village d’olimpos : nourriture simple (gozleme ++) mais bonne, accueil agréable.
- Le « lemon restaurant » à Cirali, peu après le pont sur la gauche : repas copieux dans un univers plutôt agréable dans ces petits salons turcs. Un choix assez important. Attention, ne vous laissez pas tenter pas par l’ayran, il est fait (certainement) avec l’eau du robinet, ce qui vous en coutera quelques jours de jeûne (j’ai essayé…).
- Nous avons aussi mangé là où nous dormions, en demi-pension : « Ada’s pension ». Et c’était très correct et bon marché. On vous le conseille.
Office du tourisme :
Autres expériences outdoor en Turquie
- Trekking en Turquie
Infos sur les les falaises visitées
Ala Daglar
Attention : si vous souhaitez faire des grandes voies dans ce massif, il est nécessaire, la plupart du temps, d’avoir (outre la voiture de loc) 2 brins de 60 m !
Topo « Ala daglar : Kaya Tirmanis rehberi/ a rock climbing guide » par Recep Ince. Le seul l’unique, qui sera bien complété par les photocopies disponibles au camping (tenu par l’auteur). Pas de soucis pour la partie couenne, topo photo, nombre de points par voies, etc. c’est clair net et précis. Pour les grandes voies, topo photo aussi mais quelques points noir quand même :
- On ne comprend que difficilement l’organisation du massif tant que l’on n’a pas accès aux cartes et photos du massif accessibles au camping.
- Les commentaires sur l’équipement concernant les grandes voies (souvent semi équipés) est systématiquement : « nuts, friends, pitons » sans autre précision, excepté pour les voies ouvertes par M.Oviglia, Rolando Larcher et Recep Ince. C’est vraiment dommage car entre 2 points ou 10 points dans chaque longueur, cela change du tout au tout. C’est le gros bémol du topo, ces imprécisions ne facilitent pas l’exploration du massif.
Accès
Pour y accéder il est indispensable d’avoir sa voiture pour circuler dans le massif, donc vous serez forcément amenez à en louer une.
Le camping se trouve à Cukurbag, à une dizaine de km de Camardi.
De Cappadoce (Urgup/Goreme/nevsehir) : 1h45 environ. C’est plein sud, en direction de Nigde. Une quinzaine de km avant Nigde, prendre à gauche direction Camardi. Roulez 30 min environ jusqu’à l’intersection pour cukurbag : l’aladaglar camping est fléché à partir de là.
D’Antalya : Comptez 8h de voiture.
D’Ankara : Comptez 5h de voiture environ
D’Istanbul : Comptez 9h environ
Au niveau de la grimpe, ce massif possède 2 grands intérêts : ses grandes voies et sa falaise sportive.
Meilleur période pour grimper en turquie
La saison idéale est en septembre. C’est certainement grimpable en été si vous privilégiez les faces à l’ombre, mais ce sera cuisson garantie au soleil.
Les grandes voies
Concernant les grandes voies, vous aurez un grand choix, de l’équipé au semi équipé. Vous grimperez sur un calcaire qui peut être excellent dans certaines voies (« freedom » par exemple, cf les voies faites) comme moins bon dans d’autres (plus précisément, moins bon que ce que l’on souhaiterez quand on vient de loin pour grimper. Par exemple, « Fata turchina »).
La hauteur est comprise entre 200 et 600 m. Les temps d’accès vont de 20 min à 2h30.
Concernant l’équipement de ces dernières, plusieurs catégories (grossièrement) sont à noter :
Les voies récentes ouvertes par Maurizio Oviglia et/ou Recep Ince (freedom, gipsy…): des voies généralement bien équipées (ou « bien semi équipées »), pas trop dures, accessibles.
Il existe aussi pas mal de voies équipées difficiles (du 7a oblig au 7b+ oblig), ouvertes par quelques cadors comme Rolando Larcher and co mais pas que. Escalade bien plus élitiste donc. Quelques commentaires ici.
Quelques nouveaux itinéraires ouverts, mais les infos sur le degré d’équipement de ces voies semi équipées sont limités…
Pas mal de voies tous niveaux ouvertes par un duo de guide (Pascal Duverney et Denis Condeveaux) : Recep n’avait pas l’air très enthousiaste (équipement vieillissant => ouvert il y a 20 ans, etc…).
En conclusion, un potentiel certain, il ne manque plus qu’un topo plus limpide concernant l’équipement en place, « semi équipé » voulant tout dire et rien dire…
Ce que nous avons fait comme voix d’escalade en Turquie
« Fata turchina » :
250 m, 7 longueurs, 6b+ max, 6b oblig, semi équipée (assez peu à rajouter en fait, mais quelques friends nécessaires), non décrite dans le topo.
Première voie, premier jour et… déception ! Les ouvreurs, a toujours chercher à passer au plus simple, ont suivi des rampes où le caillou est bien moins joli que dans les belles dalles calcaires qui nous entourent : on se retrouve assez souvent le pied sur de la végétation ou pas très loin, hormis dans les 3 dernières longueurs.
Et c’est bien là que se situe le seul intérêt de la voie, les 3 dernières longueurs, qui ne sont pas incroyables pour autant : malgré tout cheminée bien sympa pour la dernière longueur, les pieds d’un côté, le dos de l’autre. Mais bon, franchement, allez voir ailleurs, certainement bien mieux à faire ici !
« Asla Durma » :
(voie décrite dans le topo). 200m, 6a max, 5c oblig. 5 longueurs semi équipées (12 points sur l’ensemble de la voie, en plus des relais).
Une jolie petite voie vraiment pas difficile, sur un caillou bien plus sympa ! De très jolies cannelures, particulièrement dans les 3 longueurs en 5b/c, sur un rocher parfait. Idéal pour découvrir le massif en douceur lorsque l’on arrive, il semble intéressant de la coupler avec une randonnée dans Cimbar valley, ou de faire l’autre voie équipée dans cette face (cf au bar du camping), dans le même niveau et même style d’équipement.
Accès :
En voiture depuis le camping prendre la direction de cimbar valley : non loin de l’entrée de cette dernière, il y a un gros bâtiment en tôle qui est un refuge du club de montagne nationale : prendre la piste qui part à droite de ce bâtiment. Rouler sur cette piste durant 10/15 min environ jusqu’à arriver à côté d’un campement aménagé pour les treks (terre-plein en herbe, certainement des tentes etc…). Quelques mètres après ces campements, prendre la piste qui part à gauche.
Au bout de 500/800 m (à peu près), vous allez être confronté à une portion assez raide. Si vous êtes en 4*4, pas de soucis, autrement mettez-vous en première, avec de l’élan au taquet, et essayez le nombre de fois qu’il le faudra (nous avons mis 3 essais). Bref, ensuite on continue sur la piste encore 10 min environ, pour arriver à une source. Se garer là, et partir à pied sur l’unique chemin qui part dans l’axe de la vallée. Suivre ce chemin évident jusqu’au col (45 min environ), franchir le col, prendre à gauche dans la vallée, et descendre 600/800 m pour se trouver au pied de la voie (cf photo suivante).
« Freedom »
250 m, 6b+ max, 6a+ oblig, entièrement équipée, non décrite dans le topo (topo disponible au bar) :
Très jolie voie, se déroulant sur un très bon caillou excepté les 2 dernières longueurs où c’est un peu plus nuancé. Jolies cannelures, murs raides à réglettes, caillou adhérent et compact seront au programme.
Quelques nouvelles voies d’escalade en Turquie
Ala Daglar – Emly Valley
Obelix – Siyirma Valdisi Koca Dolek
First ascent: Diego Cociancich, Stefano Zaleri, Marco Zebochin
Length: 340 m. (6 lunghezze)
Grade: 6b obbl. 6a+, 5c, 6b, 6b, 5c, 3a
Gear: camming devices, slings, two 60m ropes. Belays equipped with two bolts, bolts along the pitches
Descent: abseil down the route
L’armata Brancaleone – Yelatan
First ascent: Diego Cociancich, Stefano Zaleri, Marco Zebochin
Length: 360 m. (7 lunghezze)
Grade: 7a (6b+ obbl.): 6a,7a, 6a, 6c+, 6c+, 5c, 6a
Gear: camming devices, slings, two 60m ropes. Belays equipped with two bolts, bolts along the pitches
Descent: abseil down the route
Guvercinlik valley
Atomic folder: 7b+, 7b obl.
Geremia Brothers. August 2013,
Mostro Turco: 8a. 7b+ obl
Andrea simonini-Carlo cosi. August 2013.
Le site d’escalade sportive en Turquie :
Superbe site, se trouvant dans un canyon en grande partie équipé sur ses 2 flancs : on passe du soleil à l’ombre sans soucis ! Vous grimperez ici, ô surprise, sur un conglomérat solide. Vous trouverez donc ici des petits galets et trous à serrer, mais aussi de grosses marmites du style du secteur cascade à Céuse.
L’escalade comme le lieu sont vraiment d’une grande qualité, à ne pas manquer même si vous êtes venu préférentiellement pour les grandes voies.
Les voies oscillent entre 15 et 40 m, dans des profils allant de la dalle au gros dévers. De très nombreuses ouvertures supplémentaires par rapport à ce vous trouverez dans le topo, dans tous les niveaux. Il doit y avoir actuellement plus de 200 voies.
Les voies s’échelonnent assez également du 5 au 8, avec peut être une prédominance du 6a au 7c. L’équipement est très bon, pas de sueurs froides en vue.
Accès évident : 10 min de voiture, et entre 5 et 10 min à pied.
Quelques voies nous ayant bien plu
Secteur CARNIVAL :
« Carnival », 6c, 17 m : superbe voie où l’on évolue de trous en marmites, de marmites en bassines etc. On rajouterait bien 10 m de grimpe !
Secteur DERGAH :
« Love story », 6c, 30 m : une belle envolée assez variée, un beau voyage dans ce grand mur magnétique.
« Karlar Kraleicesi », 7a, 20 m : un gros pas de bloc au départ puis de grands mouvements athlétiques sur bonnes prises.
Secteur SISTER COOKING :
« Sister cooking », 6b+, 22 m: une magnifique proue sur laquelle on navigue, des prises plutôt rondes mais un grain qui vous agrippe et ne vous lâche plus. Une des plus jolies.
Secteur CARNIVAL :
« Carnival », 6c, 17 m : superbe voie où l’on évolue de trous en marmites, de marmites en bassines etc. On rajouterait bien 10 m de grimpe !
Secteur DERGAH :
« Love story », 6c, 30 m : une belle envolée assez variée, un beau voyage dans ce grand mur magnétique.
« Karlar Kraleicesi », 7a, 20 m : un gros pas de bloc au départ puis de grands mouvements athlétiques sur bonnes prises.
Secteur SISTER COOKING :
« Sister cooking », 6b+, 22 m: une magnifique proue sur laquelle on navigue, des prises plutôt rondes mais un grain qui vous agrippe et ne vous lâche plus. Une des plus jolies.
Massif du Dedegol
Topo « Parois de Légende », 2eme édition (le petit format) par Stéphanie Bodet et Arnaud Petit, édition Glénat. Une fois de plus c’est clair net et précis. Tout y est.
Et l’éternel
Un massif superbe, un petit coin de paradis… certainement le « coup de cœur » du séjour. Pour le coup, on s’enfonce dans un massif assez reculé et sauvage : c’est vraiment le bout du bout de la route… Le dépaysement est réel, la découverte excitante, et les contacts chaleureux. Et l’escalade n’est pas en reste. Tout pour plaire.
Y accéder
C’est simple, avec une voiture de location : vous allez certainement passer beaucoup, beaucoup de temps si vous envisagez de le faire en bus et en stop, car il n’y a pas tant de passage que ça en fin de parcours. Je le déconseille.
Donc en voiture de location, depuis l’aéroport international d’Antalya, nous avons mis 4h. La route se fait bien.
Donc d’Antalya, direction Isparta, puis Egirdir, puis Aksu, Puis suivre Eldere (qui sera le dernier bled traversé) : entrez dans le village, prenez à droite juste avant un bâtiment blanc (une sorte d’école…), pour passer juste derrière ce dernier (piste plus ou moins aménagé avec une sorte de dallage en pierre au bout d’une centaine de mètres). La piste devient raide au bout de 100/200 m, continuer sur cette dernière jusqu’à quitter le village, pour atteindre le pied des parois au bout de 15/20 min environ.
Y bivouaquer
Alors évidemment ici pas de camping ni quoi que ce soit : vous êtes au fin fond de la Turquie, et la fréquentation par les grimpeurs est (certainement) restée assez anecdotique.
Donc en arrivant, la première chose à faire c’est d’essayer de rentrer en contact avec les bergers, pour leur demander gentiment si on peut camper sur les grandes pelouses faces aux parois. Ils ne sont pas très difficiles à trouver, ou plutôt eux vous trouveront facilement, ça été le cas pour nous. On est sur leur territoire donc diplomatie de mise : mais ils sont très accueillants, et normalement, ils vous proposeront avec un grand sourire de bivouaquer et d’utiliser leurs sources. Le bivouac est vraiment top.
Nous avons dormis dans une cabane en pierres & bois un peu à gauche des parois. Je ne sais pas si c’est mieux ou moins bien qu’une tente, mais c’est folklo.
Y grimper
Vous grimperez ici sur un superbe calcaire, vraiment de grande qualité, avec des cannelures exceptionnelles sur les dalles du bas (pour « le monde perdu » etc…). L’escalade est assez technique, et ne dépasse jamais la vertical pour les voies que nous avons faites (« Le monde perdu », « doigt de dieu », « trésor de Topkapi »). Pour les voies plus dures (golden horn, suliman le magnifique), cela semble être la même chose, pas de dévers en vue.
Les voies sont généralement semi équipées, exceptées le Monde perdu qui est équipée assez engagée (j’avais pourtant des friends comme le conseillait le topo d’Arnaud Petit, mais impossible d’en placer un correct dans ce rocher ultra compact. Et les cannelures sont un peu trop évasées pour y planter quelque chose de fiable). Je vous renvoie sur « les voies que nous avons faites » pour les détails.
Le temps d’accès est de 30/40 min environ depuis les prairies du bas.
La meilleur saison : une fois de plus septembre semble être le mieux (nous y sommes allés fin septembre, très bien)
Les voies que nous avons faites
« Le monde perdu »:
6b max,300 m, 8 longueurs.
Superbe voie idéale pour découvrir le coin. C’est équipé, mais engagé. Très belles cannelures sur le bas, mur raide pour le 6b, puis dalle un peu plus raide que celle du bas pour la fin. Caillou excellent.
» Le doigt de dieu (deuxième partie) + le trésor de topkapi » :
9 longueurs, 6b+ max.
Superbe voie où il faut compléter l’équipement (prendre un jeu de friends jusqu’au rouge pour ce que nous avons fait : jeu de friends à étoffer si vous faites la première partie du doigt de dieu).
Nous n’avons fait que la deuxième partie du doigt de dieu car cela risquait d’être un peu long pour notre cordée autrement (17 longueurs). Nous avons accéder au départ en prenant à rebrousse-poil la descente de la veille (le monde perdu). Les cotations des 2 premières longueurs de la deuxième partie du doigt de dieu (6a+ et 6b+) nous ont semblé assez sèches… Ça se calme après. L’enchainement des 17 longueurs doit être un beau voyage (mais attention, équipement engagé/expo sur les premières longueurs de l’intégrale).
Très joli retour à pied sur sentier plus ou moins marqué en faisant un grand tour (ne pas passer par le couloir)
Les autres voies d’escalade du Massif du Dedegol
Quelques autres belles pièces à aller tenter, plus dur que les 2 précédentes :
« Jesah » , 280 m, 6c mac, 6b oblig, semi équipée.
« Eldere », 520 m, 6C max, 6b+ oblig, semi équipée.
« Suliman le magnifique », 320 m, 6c+ et A0 (ou 8a), 6b oblig, semi équipée.
Ces voies sont entièrement décrites dans la deuxième version (petit format) du topo « paroi de légende », de Stéphanie Bodet et Arnaud Petit.
Et quelques voies moins équipées, ayant l’air moins intéressantes au regard du potentiel …
– dedegolde-yeni-rotalar
– dedegolde-yeni-bayram-rotalari-ekim-2007
Et certainement quelques autres voies, les spits brillaient à certains endroits où on ne les attendait pas ! Où se trouvent les infos ? Mystère …
Geyik bayeri
Topo : « Antalya Kaya Tiramanis rehberi. A rock climbing guide to Antalya » par Ozturk Kayikci. Edité en 2012 (des photocopies d’actualisation du topo sont disponibles au garden climbers), un bon topo photo très clair, que ce soit pour les accès comme pour l’équipement… Et de nombreux témoignages de ceux qui ont fait se dévoiler et/ou évoluer ce site. Les sites décrits sont geyik bayrei (le plus grand), olympos, Akyarlar, Kas. Nous l’avons acheté au climbers garden.
Voici la falaise la plus connue de Turquie, à 2 pas d’Antalya si l’on vient vous cherchez (30/40 min de l’aéroport) : ce sera beaucoup plus long en bus (cf y accéder).
Y accéder
Depuis l’aéroport, 2 solutions : soit vous faites appel au service du camping où vous allez crécher, soit vous vous lancez avec les bus.
Pour la première solution : 40 euros environ, si vous êtes 3 ou 4 avec des gros sacs, n’hésitez pas. Ce sera beaucoup plus efficace, confortable et moins aléatoire que les bus. 40 min environ.
Les bus : alors, vous commencez par prendre le bus qui vous amène à l’otogar depuis l’aéroport (bonne fréquence, toutes les heures au moins). Ensuite, arrivé à l’otogar, ressortez pour prendre à droite sur la grande avenue.
Marchez jusqu’à arriver à un croisement au pied de grandes barres d’immeubles bleus : c’est ici qu’il faut attendre (vous distinguerez dans la rue partant à droite un parking avec plein de minibus : vous pouvez aller faire un tour pour avoir quelques infos). Pour le village de Geyik bayeri (le bus passe devant les campings), on nous a expliqué qu’il y en avait 3 par jour (environ 7H30, 12H/12h30, et 17H/17H30 : horaires à titre indicatif, ça peut changer).
Ce que nous avons fait : un peu impatients de se lancer, nous avons pris un bus qui s’arrêtait à cakirlar, 9 km avant Geyik bayeri. Arrivés à ce bled, nous avons fait du stop : ça circule bien sur cette petite route, on a vite été pris malgré nos gros sacs. L’ensemble du trajet aéroport => camping nous a pris 3h30 environ, et on a plutôt bien enchainé.
Y grimper :
Les voies sont globalement assez longues, rarement en dessous de 20 m, et pouvant atteindre 40 m. Un peu plus de 600 voies sont équipées.
Saison : Pour vraiment profiter un max du site, il faut pouvoir grimper au soleil, donc certainement pas avant mi/fin novembre.
Equipement : au top, falaises sportives très bien équipées.
Grossièrement, le site s’organise (en plus de quelques petits secteurs satellites, certainement pas moins intéressants) autour de 2 grosses falaises :
– celles orientées sud sud ouest, au-dessus de la route menant au village de Geyik Bayeri
– et celle orientée nord (Trebenna)
Les temps d’accès vont de 5 min à 20 min.
Le premier
Il offre des voies pouvant être de grandes qualités (nous n’avons grimpé qu’un échantillon réduit du potentiel) mais il faudra y aller sur une saison où l’on peut grimper au soleil (pas avant mi/fin novembre je pense, nous avions vraiment chaud en ce tout début octobre), sinon les créneaux de grimpe seront très courts.
Les voies ouvertes sur les parois les moins raides ont moins souffert de la fréquentation que les secteurs plus dévers : le caillou n’ayant pas les mêmes caractéristiques (calcaire au grain très marqué, peu propice à la patine dans les parties les moins raides.
Calcifications glissantes dans les parties les plus raides), les formations et les profils les plus alléchants ne sont pas forcément les plus agréables à grimper… Mais je vous parle ici des secteurs que nous avons fréquentés (Anatolia, Dragon), et ce sont certainement les plus anciens et les plus accessibles ! Je pense que cela vaut le coup d’aller jeter un œil aux secteurs un peu plus récents et excentrés ouverts en grande partie par Michel Piola, Benoit Robert et Osturk Kayikci (Poseidon, Ottoman, Mevlana, Barbarossa). On regrettera tout de même cette route aux pieds des parois qui est assez passante, particulièrement le we !
Le second
Il se trouve au frais, et l’on grimpe sur un calcaire assez différent du secteur précédent : généralement des formes assez originales où les concrétions peuvent prendre des formes surprenantes, entre choux fleurs et méduses. Le caillou n’a pas de grain, mais c’est d’origine, même si l’on sent bien aussi l’usure du temps sur les prises clés des quelques voies que nous avons faites. Les parois forment d’immenses cavités ayant l’allure de vraies cathédrales minérales, c’est assez élégant.
C’est une escalade bien athlétique, avec des cotations un peu plus coriaces (dans le 6 en tout cas) que les secteurs Anatolia et Dragon. En bref, certainement un secteur à explorer, les grimpeurs de 7 et 8 exploiteront au mieux le potentiel du site, les voies ayant le plus d’ampleur se trouvant dans ce niveau-là.
On regrettera les bien trop nombreux détritus aux abords du ruisseau qui pour une fois ne semble pas avoir pour origine (exclusivement) les grimpeurs mais aussi les familles turques faisant leur barbecue le we… en plus des grands tuyaux plastiques ne semblant pas avoir d’utilité, trainant le long du sentier d’accès.
En bref
Une impression mitigée sur un site qui saura pourtant offrir un grand nombre de voies pour les grimpeurs de tous niveaux (à partir du 6 tout de même, les voies en 5 étant peu nombreuses et pas franchement alléchantes). Effectivement, un potentiel certain, mais le lieu n’a vraiment rien de magique : la proximité de la route pour certains secteurs, les détritus pour d’autres, la patine dans certaines voies…
La trace de l’homme se fait bien sentir, pas forcément sous son meilleur profil. Et nous y étions sur une période de calme ! Une des proprio de camping nous a parlé de près de 400 grimpeurs sur le site sur certaines périodes de vacances … C’est ici une forme de tourisme de « masse », celui des grimpeurs.
D’autres sites d’escalade ?
Certainement oui ! Et cela ne fait que commencer. Le potentiel est certain, il ne reste plus qu’à le développer (ce que font certains locaux, entre autres). A ce propos, le petzl rock trip 2014 se fera en Turquie, il sera intéressant de voir le résultat.
Dans les environs de Antalya : quelques petits sites généralement en bord de mer sont retrouvés sur le topo de geyik bayeri (cf bibliographie). Nous sommes passés au pied de quelques secteurs de couennes à Olimpos, l’un des sites en question : le plus recommandable semble être « cennet », joli secteur face à la mer, bien au calme, à 2 pas d’une toute petite crique pour faire un plouf.
La proprio du climber’s garden nous a parlé d’un très joli site du côté d’Adana… Pas trouvé d’infos sur le net.
Une multitude de sites recensés ici.
Et surtout un topo regroupant de nombreux sites sur le territoire, climbtravel.
Et à part la grimpe ?
La Turquie est un pays d’une grande richesse, difficile à sonder en quelques semaines : certainement un pays qui gagne à être approché par plusieurs points de vue, et revenir semble être une évidence me concernant.
Nous avons visité plusieurs sites reconnus comme incontournables en Turquie : comme toujours, en fonction des lieux on oscille entre émerveillement et déception. Je vous présente ci-dessous les lieux que nous avons visités entre 2 escapades grimpantes.
Istanbul
Ce sera peut-être le premier que vous découvrirez en Turquie : Istanbul, anciennement Byzance puis Constantinople. Des noms qui résonnent comme des légendes, des symboles un peu abstraits qui attisent la curiosité.
C’est avant tout une ville immense, vraiment : 14 millions d’habitant (Paris en comprend 11 millions), une ville symbole qui est peut-être la seule au monde à être à cheval sur 2 continents. Une ville tout en relief, « la ville des 7 collines » : des périphériques où l’on côtoie peut être plus les airs que la terre ferme à évoluer si souvent sur ces immenses ponts reliant une cime à une autre. Et puis au milieu de tout ça le Bosphore, cet incroyable lieu de passage où se côtoie supers tankers, ferrys, bateaux touristiques, et yachts luxueux.
Comme toutes ces grandes métropoles, on hésite entre oppression et fascination : il faut savoir s’accorder le temps d’une acclimatation. Certainement la découvrir un peu en début de voyage, et un peu en fin de séjour. Le temps de digérer, le temps de se redonner l’envie.
C’est une ville à la hauteur de nos fantasmes, et nous avons pourtant l’impression de n’avoir qu’à peine effleuré l’âme de cette grande cité. Il serait inconcevable de découvrir cette ville sans envisager de passer à sultanhamet (le vieil Istanbul), mais nous pressentons bien que l’âme se trouve, comme souvent, au détour d’une ruelle peut être un peu à l’écart, au bout d’un chemin un peu moins balisé.
Istanbul, une ville à découvrir sous toutes ses facettes, celle de ses parcours classiques où l’on découvrira un patrimoine d’une qualité exceptionnelle, et celle de ses parcours un peu plus spontanés, hors des sentiers battus.
Le palais de Topkapi
Certainement l’un des joyaux de la cité : perché sur une colline à la croisée des ramifications du Bosphore, vous découvrirez un palais qui inspire plus le raffinement que la folie des grandeurs : on évolue de cours en jardin, de balcon en salon, le tout dans une disposition s’inspirant de leur mode de vie ancestrale : beaucoup de kiosques et de pièces indépendantes les unes des autres, cherchant à reproduire les campements nomades d’autrefois.
Et c’est simplement beau. La qualité du lieu vient aussi du fait qu’il ait été préservé à la perfection, le temps n’aura eu certainement comme seul conséquence que de l’embellir, au fil des mandats des sultans ayant vécu dans ces lieux.
Au-delà du lieu, de superbes expositions vous proposent de découvrir l’autre trésor des sultans : à vous d’aller découvrir leur coquetterie martial !
A ne surtout pas manquer.
La mosquée bleue
La mosquée Sainte Sophie étant en travaux, nous nous sommes rabattus sur sa voisine d’en face : très grande mosquée (qui est encore un lieu de culte, contrairement à la mosquée Sainte Sophie), très fréquentée, où l’on aimerait malgré tout que ce flot continue de touristes disparaisse pour ressentir, un peu plus, l’authenticité du lieu.
Je pense que l’on peut mieux découvrir ce qu’est un lieu de culte dans ce pays en se lançant dans une des très nombreuses mosquées qui se trouvent dans la ville (sont-elles toutes accessibles aux touristes ?).
Le grand Bazar
A découvrir pour arpenter un des lieux de vie des stambouliotes : et c’est tellement rare de déambuler dans ce type de marché sans se faire solliciter à toutes les devantures : profitez-en, c’est possible en Turquie.
Le parc de Gulhane
Un refuge comme on en a souvent besoin dans cette grande ville effervescente, un havre de paix où l’on se pose le temps d’une sieste. Un grand parc verdoyant où bon nombre de turcs viennent se poser le temps d’un pique-nique en famille, d’un somme et pourquoi pas d’un flirt. Ne pas hésiter à aller tout au bout du parc pour aller prendre un petit café avec vue sur le Bosphore.
Petite croisière sur le Bosphore
Bien agréable d’aller prendre l’air du large (ou presque) en plein centre-ville ! En tout cas à ne pas manquer pour changer de point de vue sur cette ville immense : une manière d’appréhender non seulement la dimension de la ville, mais aussi son patrimoine. De très nombreuses splendides bâtisses bordent le détroit. A faire.
Istikal caddesi et place Taksim
La grande avenue qui relie la place Taksim à Sultan Hamet : une immense avenue toujours bondée, où les revendications turques vont bon train. Lorsque nous y étions, chaque cortège de manifestant se voyait surveillé de très près par des dizaines de CRS (ou assimilés), quel que soit l’ampleur et la revendication.
On y ressent l’énergie et les attentes de ce peuple, entre autres : car c’est aussi (et surtout) une rue commerçante où les gens vaquent à des occupations tout à fait anodine. Et au milieu de tout ça, le charmant petit tramway rouge déambule à petit rythme, souvent bondé, à l’intérieur comme à l’extérieur.
Au détour d’une ruelle
Dernier jour avant notre départ, nous déambulons dans une des nombreuses perpendiculaires à istikal caddesi, proche de la place Taksim. Et nous découvrons un dédale dans lequel cohabitent petits cafés où de jeunes étudiants viennent travailler ou échanger, galeries et artistes plus ou moins faciles à dénicher, échoppes exposant ses poissons frais et ses baklavas dégoulinantes de miel.
C’est calme, apaisant et authentique. Une surprise qui nous fait pressentir que c’est une ville où l’on gagne à s’y perdre.
Cappadoce
La Cappadoce se trouve au centre de la Turquie, proche de Nevsehir. Nous y avons trainé nos guêtres durant 1,5 jour, et pour être franc, on a trouvé ça suffisant, si l’on se contente comme nous des environs de Goreme/Urgup.
Le love valley est divertissante (des demoiselles coiffées à la forme assez ambiguë), mais ça ne va pas plus loin. La vallée rose est jolie, peut-être plus marquante, car elle révèle des pratiques ancestrales assez originales : l’élevage de pigeons afin d’en extraire leur trésor, à savoir leur fiente, en vue d’en faire le commerce comme engrais.
Les habitats troglodytes sont surprenants, mais souvent intriqués dans le Goreme moderne, et on a du mal à faire la distinction entre l’ancestrale et le contemporain.
Au final, un lieu qu’il convient certainement de découvrir, mais on ne retrouvera pas la flamme, l’authenticité que l’on a pu sentir sur certains sites d’Istanbul.
Peux être convient-il de viser des sites peut être un peu plus délaissés, pour s’y projeter avec un peu plus d’aisance ?
Quelques conseils pour visiter la Turquie
- louer une voiture a vraiment du sens ici : vous circulerez très facilement d’un site à l’autre (ils sont très proches), sans être tributaire d’un bus qui vous fera perdre plus de temps qu’autre chose. Visitez donc soit en voiture, soit en VTT (se fait bien à ce qu’il parait).
- Aucun marquage officiel et clair, j’imagine pour favoriser le boulot des guides… Bon en gros, pour vous aider ne chercher pas des panneaux mais des tags (oui oui, des graffitis) LV pour love valley et RV (je crois) pour la vallée rose. Concernant la vallée rose, on peut partir depuis le camping sur les hauteurs de goreme, en suivant les graffitis (sur les murs du camping), pour commencer par une piste puis par de bons sentiers qui descendront au fond de cette vallée assez mignonne.
Pour la love vallée, prendre depuis Goreme la route qui va en direction de Avanos : puis route à gauche (la première je crois, au bout de 1 ou 2 km peut être) avec un graffiti assez discret LV. Rouler sur cette perpendiculaire quelques km et prendre à gauche au niveau d’indication du genre « panoramic » ou « parking panoramic »… Rouler quelques centaines de mètres sur une piste et vous surplomberez le tout.
Antalya
Nous sommes restés un seul jour à Antalya et avons été assez peu charmés : le vieil Antalya aurait vraiment été superbe si les turcs y vivaient : mais ce ne sont que restaurants et hôtels, magasins de bibelots etc. Cela reste malgré tout assez mignon.
La proximité de la mer, et les quartiers majoritairement piétons aux abords du vieux bourg rendent ce coin de la ville malgré tout assez agréable, mais hélas sans âme.
Olimpos
Le village (qui n’en est pas un car ce ne sont que des campings et des restaurants) n’a absolument aucun intérêt. La plage est quand a elle assez jolie, et propre, c’est assez rare pour être noté (à l’étranger comme en France).
Cela vaut le coup de s’échapper par un sentier un peu escarpé qui rejoint la vigie surplombant la plage sur la droite : continuer ensuite autant que vous le souhaitez, et vous pourrez rejoindre quelques criques assez sympas et tranquilles en rejoignant la mer dès qu’une sente se présente.
Si vous avez le temps d’aller un peu plus loin qu’Olimpos, des coins comme Patara sont bien plus charmants à ce qu’il parait.
!! Pour accéder à la plage depuis Olimpos, vous traversez un petit site archéologique payant : c’est 5tl par personne. Mais une solution bien plus avantageuse est de demander la carte (ils ne vous la proposeront pas…) 10 entrés à 7,5 TL, non nominative et sans limite de temps. !
Bibliographie :
« Le routard Turquie : 2013/2014 » : une bonne base d’informations assez fiables qu’il faut savoir lâcher dès que l’on peut.
« Antalya Kaya Tiramanis rehberi. A rock climbing guide to Antalya » par Ozturk Kayikci. Edité en 2012 (de photocopies d’actualisation du topo sont disponible aux garden climbers), un bon topo photo très clair, que ce soit pour les accès comme pour l’équipement… Et de nombreux témoignages de ceux qui ont fait se dévoiler et/ou évoluer ce site. Les sites décrits sont geyik bayrei (le plus grand), olympos, Akyarlar, Kas. Nous l’avons acheté au climbers garden.
« Parois de Légende », 2eme édition (le petit format) par Stéphanie Bodet et Arnaud Petit, édition Glénat. Une fois de plus c’est clair net et précis. Tout y est.
« Ala daglar : Kaya Tirmanis rehberi/ a rock climbing guide » par Recep Ince. Le seul l’unique, qui sera bien complété par les photocopies disponibles au camping (tenu par l’auteur). Pas de soucis pour la partie couenne, topo photo, nombre de points par voies etc c’est clair net et précis. Pour les grandes voies, topo photo aussi mais quelques points noir quand même :
- On ne comprend que difficilement l’organisation du massif tant que l’on n’a pas accès aux cartes et photos du massif accessibles au camping.
- Les commentaires sur l’équipement concernant les grandes voies (souvent semi équipés) est systématiquement : « nuts, friends, pitons » sans autre précisions, excepté pour les voies ouverts par M.Oviglia, Rolando Larcher et Recep Ince. C’est vraiment dommage car entre 2 points ou 10 points dans chaque longueur, cela change du tout au tout. C’est le gros bémol du topo, ces imprécisions ne facilitent pas l’exploration du massif.
Retrouvez de nombreuses informations dans le guide Lonely Planet.
Budget pour un voyage en Turquie
Le voyage nous a couté tout compris (de Montpellier à Montpellier) et par personne 875 euros, pour 3,5 semaines, budget dans lequel on trouve :
– Avion : 200 euros par personne environ
– Train/navette/bus (en France) : 70 euros environ
– Location voiture : pour 11 jours, en 2 temps (7 jours puis 4 jours), 322 euros soit 166 euros/pers
– Hébergement : nous avons dormi 3 nuits dans le bus, 7 en hotel/pension, 11 en camping, 3 en camping sauvage.
– Et tout le reste, nourriture, droit d’entrée dans les sites touristiques, etc., etc.
Gaz
La meilleure solution si l’on veut être autonome de ce point de vue-là en Turquie (réchaud/gaz), c’est d’acheter là-bas (ou de prendre un réchaud à essence).
Nous avons acheté à Urgup dans le magasin Aygaz (pas loin de là où se trouve les bus, demander aux locaux) des réchauds bon marché (25 TL soit 10 euros avec une grosse cartouche de gaz), pas vraiment du light je vous l’accorde, mais amplement suffisant pour quelques bivouacs.
Sortie d’escalade grande voie en Turquie
Premiers instants
Le vol a été rapide, 3h30 à peine : Lyon, Paris, puis Istanbul. En quelques heures à peine… Arrivés, et déphasés. On tend l’oreille, on ouvre les yeux, et un peu sur nos gardes nous avançons : nous ne savons pas où nous sommes exactement. En Turquie évidemment, mais qu’est-ce que cela signifie en réalité : la communication, les déplacements, l’hospitalité, la langue… Des thèmes en vrac baignés d’inconnus, sensations d’hyper vigilance, le lieu n’est pas familier.
Installés dans ce bus qui roule dans la circulation chargée d’Istanbul, les paysages urbains défilent sur les fenêtres comme des images sur un écran de cinéma : je sens bien que je n’y suis pas encore, dans ce pays si lointain sur la map monde, mais si proche, si accessible en quelques coups de réacteurs.
Un décalage évident, mais le processus ne pourra pas être accéléré : il faudra certainement quelques heures, quelques jours, peut-être même une ou 2 semaines pour avoir cerné les règles du jeu, savoir qui nous avons en face de nous, savoir ce qu’ils perçoivent de nous, s’acclimater un peu.
Temps mort
Déjà 2 jours que nous sillonnons les entrailles d’Istanbul : ville animée, ville effervescente et généreuse, elle vous donne de l’énergie comme elle puise dans la vôtre. Nous marchons, de longues journées durant, au grès des intuitions et des conseils, des ambitions et des pulsions.
Et puis l’envie d’un arrêt sur image, d’un temps mort : troquer le mouvement contre l’immobilité. S’extraire de l’élan et de l’inertie de cette ville, changer de point de vue, et conforter notre statut de spectateurs.
Il suffira d’apercevoir au travers d’une grande porte cochère ces grands arbres pluri centenaires, et ces corps étalés dans l’herbe grasse. Un appel et une réponse.
Et le temps passe, une petite après-midi, à ne rien faire dirait certain, à s’imprégner diront d’autres ; la bouffée d’oxygène soulage un peu, ce repère comme un refuge, nous ne sommes pas les seuls à nous y plonger.
Quelques grandes familles viennent pique niquer, quelques jeunes couples rejoignent discrètement les recoins discrets de cette forêt citadines, certains travailleurs profitent de leur pauses pour une sieste réparatrice.
Un petit détour au parc Gulhanne, découvrir un lieu issu du passé et bien ancré dans le présent, reprendre son souffle avant de replonger.
Prise de contact
Un lieu évoqué au détour d’une conversation, des informations glanées au fil des mots, et la destination, inexistante au départ, se fait projet.
La chance sourit aux opportunistes : c’est fort de cette idée que nous partons en direction d’Antalya, en direction du Dedegol, massif assez peu documenté, quasi inexistant sur le net. Les km défilent et nous voyons se transformer la grande ville en petite ville, la petite ville en village, et le village en désert montagneux.
Le temps du trajet joue sur la perception des lieux, nous aide à comprendre la réalité d’un univers : nous sentons bien en arrivant à Eldere que nous côtoyons une Turquie bien différente de celle que l’on a pu trouver à Istanbul ou Antalya.
Rural, isolé, quelques mots nous viennent à l’esprit en traversant ce petit village au bout de la route, celui qui se voit traverser d’une piste qui nous déposera aux pieds des parois. Notre voiture déboule après 20 min sur ce grand replat : un plateau au relief léger au milieu duquel la piste continuera son trajet, sans nous.
Malgré l’isolement, nous sentons bien que nous ne sommes pas chez nous : une grande bergerie se distingue au loin, quelques petites sources ici et là.
Discretion
Nous souhaitons être discrets, mais ne surtout pas donner l’impression que l’on se cache ; nous garons la voiture quelques instants bien en vue : nous nous rendons visibles à défaut de voir. Puis nous partons à la recherche d’un cabanon repéré au détour d’une photo trouvée sur le net.
A peine le temps de découvrir ce petit édifice que nous entendons les cris du berger qui dirige son troupeau vers le village. Il se rapproche de nous, je m’avance vers lui, ne sachant pas trop à quoi m’attendre… Je serais rassuré à partir du moment où je verrais son visage : un grand sourire éclaire son visage buriné, ne laissant que peu de place aux doutes.
Il ne parle aucun mot d’anglais, et moi à peu près autant de turc : la discussion prend la tournure d’un échange entre 2 sourds -muets, seuls les signes et les expressions du visage aideront à éclaircir le brouillard qui enveloppe nos échanges aimables.
Il nous propose de nous suivre, et nous amène jusqu’à une toute petite source : il s’accroupit, rempli sa bouteille, et nous la tend. La confiance est définitivement bien présente, et il acceptera sans hésitations de nous laisser l’accès libre à sa cabane.
Aucun a priori envers nous qui venons de si loin, aucune agressivité à nous qui arrivions sans crier gare : la sensation grisante de profiter d’une situation et d’un lieu bien rare, où les intérêts n’ont pas pris le pas sur une humanité rassurante.
Pause gourmande
Nous sentons les pulsations battre au bout de nos phalanges, et le feu qui irradie autour de notre peau. Nous avons eu une belle journée de grimpe aujourd’hui, de belles voies, et quelques beaux efforts.
Les températures commencent à baisser un peu : car il fait chaud ici, à Geyik bayeri, si proche d’Antalya. Près de 35 degrés en journée, cela vous fait savourer la relative fraicheur des débuts de soirées.
Sensation du travail accompli, nous déposons en quatrième vitesse tout notre bazar au camping pour rejoindre au plus vite le marché dont nous a parlé la proprio des lieux : une petite placette où il fait bon se rassasier à ce qu’il parait.
Nous remontons d’un bon pas cette route assez passante menant au village de Geyik Bayeri, pour débouler sur une petite placette où de nombreux étals se répartissent de part et d’autre de la chaussée. Fruits, légumes, il y a tout ce qu’il faut, dans des proportions bien modestes.
Au milieu de tout ça nous distinguons une femme assise en tailleur qui s’affaire à côté d’un four à bois qui tourne à plein régime : elle pose sa pâte, l’étale encore et encore jusqu’à obtenir une dentelle qu’elle déposera sur le haut du four, à même l’acier brulant. Quelques secondes sur chaque face suffiront pour cuire ses quelques mm de farine et d’eau.
Simplicité
Le concept nous plait bien et l’on se laisse happer par la carte sommaire qu’elle nous tend. 4 gozleme proposés : viande, légume, fromage et sucrée, on ne s’éternisera pas trop sur le choix.
Nous nous installons sur une petite table plastique juste à côté de son plan de travail, sirotant notre thé, spectateurs de son travail, mais aussi de l’agitation qui nous entoure : de nombreuses voitures se pressent aux sources environnantes pour remplir des dizaines de litres d’eau dans des bidons plastiques, c’est dire la qualité de l’eau du circuit classique…
Et de nous régaler de cet instant si simple mais si plaisant : seuls touristes présents, nous sommes au cœur de leur quotidien, présents mais presque invisibles.
Le temps passe, la nuit arrive signant le glas de l’effervescence des lieux : pas de chichi ici, la cuisinière nous fait comprendre que notre crêpe au miel se finira au bord de la fontaine !
Et nous redescendrons repus le long de cette route sinueuse et sombre, se faisant une joie de revenir demain gouter tout ce que nous n’avons pas pu apprécier aujourd’hui.
Asla durma
Le premier point enfin trouvé, après 30 min a scruté une paroi dénuée d’indices. Il fait frais au pied de cette face ombragée, dans ce corridor venteux qu’est la cimbar valley. Et je me lance déjà bien content d’avoir trouvé la porte d’entrée, je me voyais déjà rentrer bredouille.
Le grain du calcaire s’affirme dès les premiers instants. Les formes se dessinent le long de la roche compacte, comme une houle sculptée par le vent. Parfois dentelé, toujours solide, le calcaire agrippe nos mains, aucun rejet, simplement une union.
Les nuances de gris accompagnent le bleu immaculé du ciel, purifié par le vent. Quelques lichens dessinent ici et là des formes envoutantes. Plus un son, pas un bruit : juste son propre souffle, le frottement des vêtements, l’insignifiant reprend sa place.
Une escalade qui n’aura eu d’autres prétentions que la beauté du matériau, le plaisir de la chorégraphie, dénuée de toutes appréhensions, simplement teintée de concentration. Instants précieux, des souvenirs à conserver, à protéger.
Douce soirée
19h : Le calme règne dans le camping de Recep : pas un son, pas un bruit, et le noir total. Quoi que… Il suffira de contourner le bar pour découvrir ce petit cabanon illuminé de l’intérieur, d’où sors une joyeuse mélodie anglosaxonne.
Clément, Charlotte, Gwendoline, Nadav, Enrique, Pilar : tout ce petit monde s’affaire pour faire avancer le repas. Aux manettes, nadav, qui nous manage pour essayer de faire aboutir un plat israélien : les aubergines mises à même la flamme du gaz m’inquiètent un peu, mais il semble gérer la situation…
La joie et la bonne humeur sont bien là, non feinte, crédible : pas de fausses amitiés, une simple cordialité
et bienveillance réciproque nous amènent à préparer ce repas ensemble, français, espagnols et israéliens.
23h30 : recep se glisse discrètement dans le bar et suggère qu’il va devoir fermer le salon/bar. Les 3 dernières heures se sont évaporées, entre palabres et dégustations. Nous remballons donc efficacement tout notre attirail, après une belle et simple soirée…
Conclusion de notre voyage Escalade grande voie en Turquie
La Turquie nous a conquis : pour ce que l’on a vu, mais aussi pour le potentiel que semble offrir le pays.
La Turquie est un pays immense : de par son territoire, mais aussi de par ses nuances, et sa complexité aussi peut-être. Sa situation géographique et son histoire ont contribué à donner un résultat hors normes : entre modernité et tradition, entre orient et occident, on peut se sentir très familier comme très dépaysé de certains comportements ou lieux.
Un pays qui malgré sa dimension, a su rester à taille humaine : nous avons ressenti la plupart du temps des comportements courtois, aimables, désintéressés, et altruistes. Entre eux mais aussi envers les autres, les étrangers.
Nous avons suivi les circuits classiques du tourisme, car nous voulions voir de nos propres yeux ce qui était décrit comme « incontournable ». Comme souvent, on hésite entre émerveillement et déception.
Mais ce dont nous sommes sûres, c’est que ce pays gagne très certainement à être exploré en dehors des sentiers battus : car vous serez certainement bien reçu, car vous aurez certainement de belles surprises, car les quelques fois où nous l’avons fait, nous ne l’avons vraiment pas regretté.
Matériel utilisé durant notre séjours Escalade grande voie en Turquie
Équipement d’escalade utilisé durant le séjour escalade grande voie en Turquie
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHAT | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
CORDE À DOUBLE (1BRINS) | Ice line | BÉAL | J’ai gagné ce produit lors du jeu concours yéti | Tout à fait adapté | POUR les 2 BRINS (ice line et serenity) : 2 enjeux nous ont poussé à partir avec 2 brins différents. Le premier était que pour grimper dans l’ala daglar, il faut des brins de 60 m : hormis la ice line, je n’avais qu’un duo de brins de 50 m. Le deuxième enjeu était de réduire le poids : lorsque, dans ce type de voyage, on veut pouvoir faire des grandes voies et des couennes, 2 possibilités s’offre à vous ; soit vous prenez 2 brins de cordes à double en plus d’un brin de corde à simple (mais vous partez avec 190 m de corde), soit vous prenez un brin de corde à simple couplé avec une corde triple homolagation (« serenity » ici), brin qui pourra être utilisé en simple, et en double donc. Nous avons choisi une 70 m chez mammut (qui est en fait une 67 m !!), cela semblait être le plus polyvalent (pas trop limité au niveau des couennes, et pas trop de rab de mou à avaler au relais dans les voies de plusieurs longueurs). Au bout du compte ça a très bien fonctionné mais !! ATTENTION !!, avec 2 brins de diamètres différents, l’un coulisse plus vite que l’autre, et le nez qui relie les 2 brins descend en même temps que vent. Il faut que le grimpeur qui est au relais (du dessus ou du dessous), tiennent les 2 brins avec sa main, ou mettent son machard + reverso, ou fixe la corde. |
Matériel d’escalade utilisé durant le séjour escalade grande voie en Turquie
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHAT | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
CORDE À DOUBLE/DOUBLE (1 BRINS) | Serenity | PETZL | Polyvalence : simple, double jumelé, Poids, durabilité que j’espère supérieur à sa concurrente directe, la jocker (qui a mauvaise réputation de ce point de vue) | Tout à fait adaptée, très agréable de grimper avec une corde aussi fine, fluide et légère. Par contre elle ne fait pas 70 m, mais 67 m ! | Cf ci-dessus. Idéal excepté l’erreur sur la longueur : étrange tout de même ! |
BAUDRIER | Sama | PETZL | Confort Bon marché | Oui, mais il s’use beaucoup trop vite. | Baudrier qui a répondu à mes attentes : plutôt léger, confortable (en couenne comme en grande voie), et j’arrive à l’enfiler avec mon pantalon d’alpinisme malgré les jambières non réglables. Mais il s’use à vitesse grand V !! Je l’utilise beaucoup certes, mais comment expliquer que mon précédent baudrier (de la même marque) était en très bon état au bout de 8 ans d’utilisation, et que celui-ci est l’air fragilisé au bout de 3 ans… |
DÉGAINES | Ange | PETZL | Le poids en priorité ++. , La taille (pour les versions longues) aussi (un moyen de plus de lutter contre le tirage) | Je suis pleinement satisfait de mon achat. Le gain de poids est très concret, c’est évident, mais ce sont aussi des dégaines moins encombrantes que mes précédentes : l’organisation de mon baudrier n’en est que plus clair. Les anges se manipulent bien aussi avec des gants ; le mousqueton taille L côté clippage et quand même bien plus aisée à manier que celui des petites tailles. Bref, c’est top, avec un gros bémol, son prix !!! |
Accessoire d’escalade utilisé durant le séjour escalade grande voie en Turquie
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHAT | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
FRIENDS | Camalot C4 | BLACK DIAMOND | car c’est une référence… | Bien adaptée. Une tige plus souple serait tellement plus efficace : les nouveaux camalots l’ont, mais à quelle prix… | Je me renseignerais sur les autres marques (DMM, totem cam) : le marché du friends ne semble plus uniquement dominé par BD, les anglo saxons (fervent utilisateur de friends) utilisent énormément DMM, pourquoi pas nous ? |
FRIENDS | Alien | FIXE | Souplesse de la tige, Compacité de la tête, Moins cher que les nouveaux camalots | Friends bien adaptée mais quelques gène tout de même : un code couleur différent des camalots, c’est bien dommage, ils auraient pu essayer de tendre vers ça au moins (car n’ayant pas les mêmes amplitudes, je conçois qu’il soit difficile de faire exactement le même code couleur). L’ouverture des cames grippe un peu plus que les camalots : rien de très génant, mais c’est quand même plus confort chez Black D. | Je me suis rabattu sur les aliens alors que je cherchai des totems cams : pour les avoir eu en mains, les critiques faites précédemment sur les aliens, n’ont pas lieu d’être pour les totems cams. Ce serait à refaire, je patienterai peut être un peu plus ! |
COINCEURS | Cadeau | BLACK DIAMOND | Bien adaptés | Pas de problèmes, quelles pourraient être les différences entre 2 marques de câblés ? |
Matériel d’escalade utilisé durant le séjour escalade grande voie en Turquie
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHAT | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
CHAUSSONS ESCALADE | Katana | LA SPORTIVA | Les scratchs : comment faisait t on avant ? Que ce soit en salle ou grande voie en bloc et éventuellement en couenne, c’est tellement pratique de pouvoir se déchausser/rechausser en quelques secondes, pendus aux relais, au pied des blocs, quand on enchaine les voies en salle… C’est un des critères de choix prioritaires en ce qui me concerne. Précis, Confortables | C’est clair, je les garde ! Je recherchais un chausson le plus polyvalent, qui réponde à mes besoins du bloc en salle au terrain montagne : la katana a répondu à mes attentes ! bravo LA SPORTIVA. J’utilise tout de même une nouvelle paire de chaussons pour les couennes un peu techniques : les apaches V de chez BOLDRINI : précisions et sensations au top. | |
SYSTÈME D’ASSURAGE | Reverso | PETZL | Simple à manipuler N’ayant eu que ce système d’assurage, je n’ai peu d’éléments de comparaison ! | Bien adapté | Je prendrais le smart de MAMMUT (la version corde à double) car il est autobloquant (pour prendre des photos du premier plus facilement) ! A voir à l’utilisation ce qu’il en est. |
Accessoire d’escalade utilisé durant le séjour escalade grande voie en Turquie
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SAC À DOS | Lynx | GRIVEL | Très confortable : le découpage des mousses dorsales évite au sac de se transformer en boule. Forme idéale : très étroit dans le bas du dos pour dégager les portes matériels. Pratique : c’est tellement pratique ces porte-matériel supplémentaires qui sont sur les bretelles du sac, et pas besoin de faire de l’artif, il suffit d’une voie comme la walker (des guarrigues ! pas celle des jorasses). ca a vraiment le mérite de clarifier l’organisation du matos. Beaucoup moins d’intérêt dans une voie toutes équipées. Litrage adapté, ni trop gros ni trop petit pour ce genre de grande voie (nous avons pris un sac pour 2 pour les 2 jours) | Très bien adapté | Tout est dit ! C’est le sac que j’aurais dû acheter dès le départ. Top. |
SANGLE | DYNEEMA | Légèreté Maniable Beaucoup plus facile de faire des nœuds avec moins de « mou » | Très bien adapté | Je reprends les mêmes, 120 cm est la taille idéale. | |
MOUSQUETON À VIS | BLACK DIAMOND | Léger | Très bien adapté | Je prends les mêmes. Attention, les plus léger sont souvent petits, ne conviennent pas à certaines manips (passer dans la poulie bloqueur petzl par exemple) | |
SAC À MAGNÉSIE | LE YÉTI | J’achèterai le cocoon clic clac de chez BEAL : en plus des avantages de mon sac à pof, il a une fermeture plus simple et hermétique que le serrage avec cordon. |
Équipement d’escalade utilisé durant le séjour escalade grande voie en Turquie
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CASQUE ESCALADE | PETZL | Poids : on l’oublie complétement, Stabilité : il a l’énorme avantage de ne pas se balader tout autour du crâne => le soutien derrière la nuque est très efficace, Confort | Très bien adapté | Je prends le même sans aucun doute : je ne demande rien de plus à un casque, et il me fait oublier l’Elios de chez Petzl qui était vraiment très moyen pour la grimpe (cf compte rendu maroc taghia) | |
MAILLON RAPIDE | |||||
CORDELETTE 5MM | |||||
FICELOU | |||||
COUTEAU | PETZL |
Vêtements d’escalade utilisé durant le séjour escalade grande voie en Turquie
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BASKET | Xt Wings | SALOMON | Confort/amorti, Système de serrage, De nombreux avis positifs sur internet concernant sa aptitudes (accroches etc | Tout à fait adaptées | Je voulais acheter une chaussure avec laquelle je pouvais courir sur sentier (donc nécessité d’un très bon amorti), quel ne soit pas trop lourdes (les porter au baudrier dans les grandes voies), et globalement confortable (quelques renforts aux bon endroits pour ne pas couiner dans les pierriers => mes précédentes chaussures, les speed cross, n’avaient qu’un tissu très fin ne protégeant que très peu des chocs). C’est globalement réussi, elles ont répondu présent dans tous les cas. |
PANTALON | Poema roca pant | PROROCK | Pantalon gagné à un concours le magasin yéti. | Bien adaptée : confortable, avec un zip à la cheville qui permet de basculer en mode short s’il le faut. | |
T-SHIRT TECHNIQUE | Air flow | PATAGONIA | Une belle solde ! | Parfait | Un des t-shirt technique les plus confortable qu’il m’est été donné de porter : hyper ventilé, stretch, très léger, et une coupe au top, en tout cas pour moi. Mes autres tshirt techniques vont prendre la poussière ! Vraiment un bon achat. |
Matériel d’escalade utilisé durant le séjour escalade grande voie en Turquie
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T-SHIRT | Laine mérinos 260 | ICEBREAKER | Très bon apport de chaleur, – Léger, confortable, bien taillé pour les hommes fins : on l’oublie complètement, même en grimpant – 1 détail : l’encoche pour placer le pouce dans la manche => mine de rien, quand il fait frais, ça couvre un peu plus de surface et ferme franchement les écoutilles : efficace | Adapté pour les quelques soirées fraiches que nous avons eu. | En France, je l’utilise à toutes les sauces : salle, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. Le prix reste excessif tout de même… |
MICRO POLAIRE | Alpinisme stretch | SIMOND | une jolie remise et une polaire R1 patagonia qui fatigue | Tout à fait adaptée : solide, tout terrain, et confortable. | Je recherchais une polaire bon marché, assez chaude, pour laisser souffler ma R1 patagonia qui commence à montrer quelques signes de faiblesses. C’est certainement moins respirant, et donc moins bien adaptée au sport type ski de randonnée/vélo que la R1, mais elle est robuste, tient bien au chaud et est plutôt confortable. Un bon complément pour une utilisation plus « quotidienne ». |
DOUDOUNE | Down sweater sans manches | PATAGONIA | – bon apport de chaleur pour un poids et volume très correct, – pas de gêne en actif, elle se fait complétement oublier. | Très bien adaptée | Bon achat, extrêmement polyvalent, je l’utilise à toutes les sauces : ski, alpinisme, escalade et tout simplement chez moi. Top. |
Equipement d’escalade utilisé durant le séjour escalade grande voie en Turquie
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VESTE | Lim | HAGLOFS | Poids ! Volume de rangement | Tout à fait adpatée | Je reprends la même : cette veste je l’ai achetée dans un souci de gain de poids/volume pour l’utilisation grande voie, alpinisme estival et ski de randonnée à la journée. Dans ces utilisations-là, elle est parfaite. Par contre en raid à ski, en cascade … je prends ma stratosphere (The north face) qui a une protection quand même bien supérieure et est bien plus solide dans le temps je pense (je n’ai la Haglöfs que depuis deux grosses années). |
LUNETTES DE SOLEIL | Spectron | JULBO | Bon maintient au visage (fin) Protection 4 | Tout à fait adaptées | Ce serait à refaire, je me renseignerais sur les lunettes en verre photochromiques : la protection 4 est évidemment une garantie lorsque l’on évolue sur la neige toute la journée, mais dans des situations moins lumineuses, c’est un peu trop sombre. |
SAC À DOS | Air contact 55+10 | DEUTER | confortable le serrage ventrale serre vraiment jusqu’au bout: et c’est fondamental ++ pour les long trek Compartimentation 2/3 1/3 très pratique Les nombreuses sangles permettent de moduler le chargement si nécessaire : Poche supérieure assez volumineuse : pratique pour caler tous les petits éléments qui n’ont pas leur place dans la grande poche | Idéal pour ce type de voyage. | Un sac bon marché qui ne me déçoit pas : simple et efficace, sans fioritures,et vraiment solides : il répond aux besoins de bases du voyageur. |
Matériel utilisé durant le séjour escalade grande voie en Turquie
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SAC À DOS | Stratos 24 | OSPREY | confort ++, volume très polyvalent pour les activités d’extérieurs (ski de rando à la journée, vélo/vtt, randonnée, etc), technicité. | Très bien adapté | Je prends le même : le confort est optimal (dos bien aéré, ne prend pas la forme d’une boule quand il est rempli ++), et sa polyvalence est un atout majeur. |
SAC À SAC | DÉCATHLON | Pour protéger nos sacs dans l’avion et bus. Pour protéger la corde quand elle est à l’extérieur du sac | Très pratique ! | Initialement acheté pour les raison citées précédemment (tout à fait légitimer à l’usage), d’autres usage sont apparus au cours du séjour : en camping, nous ne savions jamais ou mettre tous le bazar que nous avions (excèdent de fringues, bouquin, tous le matos grimpe…). Ces sursac ont parfaitement fait affaire : du volume, zippable, solide, c’est vraiment très pratique. | |
SAC DE COUCHAGE | Hélium 600 | MOUNTAIN EQUIPMENT | Je l’ai gagné aux jeux concours le Yéti | Bien adapté | Un sac de couchage qui complète assez bien mon autre duvet (bien plus chaud), le shocking blue de chez valandré. Malgré tout, pour des températures assez proches et 200 g de moins, le Mirage ¾ de chez Valandré, que j’ai pu tester cette été, me semble vraiment apporter quelque chose d’excellent, à un niveau au dessus : un duvert chaud pour un poids minimaliste. Et quand on connait la qualité de ses produits, il ne faut pas hésiter. |
Equipement de bivouac utilisé durant le séjour escalade grande voie en Turquie
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TAPIS DE SOL | Prolite | THERMAREST | Confort ! | Très bien adapté | Après une crevaison qui m’avait contraint à finir un trek sur un matelas qui se degonfe au bout de 2 heures, je m’étais tourner vers les matelas en mousse. Et j’en reviens, excepté quand le gain de poids est un atout majeur (bivouac en montagne l’on devra grimper avec le matos ) : dans les autres cas (ce type de voyage ou un « camp de base en montagne, en camping), le prolite est vraiment beaucoup plus confortable, sans comparaison : on ne se réveille pas avec le dos et les épaules machés… J’ai pu réparer la crevaison grâce au kit thermarest, qui a bien tenu pour l’instant (une dizaine de nuit). |
TENTE | Hubba Hubba | MSR | – Poids : moins de 2kg – Hauteur de toit (je mesure 1,8 m et je suis assis très confortablement) et volume global – Facilité de montage (arceaux mono bloc ingénieux, autoportante) – Les 2 absides : c’est tellement plus pratique !! | Tout à fait adapté à ce trek malgré une petite nuance : la petite barre transversale (perpendiculaire à l’axe de la tente) est vraiment pénible à enlever des 2 oeillets, il faut forcer. | Je prends la même |
FRONTALE | Myo RXP | PETZL | Une frontale puissante, Avec (en théorie) une bonne autonomie | Bien adaptée mais autonomie bien limitée tout de même. | Un éclairage puissant qui certainement aura son intérêt sur des approches de nuit (ce que je n’ai pas pu encore appréhender). Mais elle consomme beaucoup d’énergie… Le plus dur sera de ne pas oublier les piles de rechange au fond du sac. |