Frédérick, du site Occitanie-Rando, nous partage son retour test sur la montre Garmin Fénix 6.
Heureux propriétaire d’une Forunner 920 XT, je souhaitais m’orienter vers une montre plus complète et connectée. J’attendais de cette Fénix 6 de Garmin qu’elle puisse m’apporter une aide précieuse lors de mes randonnées en groupe ou lors des trekking sur plusieurs jours. Ancien coureur de course à pied et de trail, je continue à pratiquer même si je ne me fixe plus d’objectifs pour la compétition. C’est donc au travers de ces 3 activités que je vais tenter de vous transmettre mon ressenti sur la belle montre multisport connectée de Garmin.
Présentation de Garmin
La société Garmin a été créée en 1989 par deux ingénieurs américains. Présente à l’internationale, Garmin dispose de bureaux aux États-Unis, en Europe et en Asie. Elle conçoit, développe et produit des récepteurs GPS pour l’armée américaine, puis au fil du temps se spécialise dans les appareils de navigation GPS. La marque est présente dans de nombreux secteurs comme l’automobile, l’aviation, la marine ainsi que le sport.
Garmin est le spécialiste des activités sportives outdoor (randonnée, trail, ultra-trail, vélo, plongée, etc.) mais pas que. Ses activités couvrent également l’univers de la navigation terrestre (auto, moto, sport automobile, tout-terrain, etc.), la navigation marine ou dans les airs.
Présentation générale de la Fénix 6 montre Garmin
Doit-on vraiment présenter le modèle phare de la marque Garmin, la Fénix ? Je cherchais une montre capable de m’accompagner lors de mes entrainements de course à pied et trail. Randonneur passionné, il me fallait également un outil capable de compléter mes connaissances en orientation lors de mes périples sur des sentiers balisés ou pas. Quelques recherches et comparatifs plus loin, le choix s’est vite orienté vers la montre multisport connectée de Garmin.
La Fénix 6 est livrée dans une boite grise sans fioriture. Elle est livrée avec un câble USB de charge identique à celui livré avec la Fénix 5 et d’une documentation de base. Je conseille vivement de télécharger le manuel d’utilisation de la Fénix afin de pouvoir le lire sur un ordinateur, une tablette ou sur un smartphone. Télécharger | Manuel d’utilisation de la Fénix 6
Caractéristiques techniques la Fénix 6 de Garmin
Garmin a décliné ses Fénix 6 en fonction de plusieurs critères : la taille du boitier, le type de verre, le type d’alimentation et enfin de la présence ou non de la cartographie. C’est une véritable usine à gaz. Difficile de s’y retrouver. Heureusement qu’ils ont changé leur stratégie avec la version 7 de la Fénix et ont simplifié tout ça (tous les modèle de Fénix 7 possèdent le pack cartographie installé d’usine ou à installer soi-même en fonction de la finition choisie).
Taille du boitier et définition de la montre
Revenons à la Fénix 6. Elle existe en 3 tailles de boitier 42, 47 et 51 mm. Chaque taille de boitier embarque avec lui sa propre définition d’écran. Je recommande donc aux personnes ayant des problèmes de vue et ne portant pas constamment de lunettes de ne pas hésiter à prendre un boitier de grande taille afin d’y voir clair.
Finition du verre
La montre multisport connectée de Garmin propose deux finitions pour le verre du boitier. Une version standard avec un verre Corning® Gorilla® Glass DX qui fut longtemps le matériau le plus résistant. Ce type de verre équipe la plupart des smartphone (à visiter | Corning® Gorilla® Glass) . La finition Saphir (synthétique) quant à elle résiste aux chocs et aux rayures et serait 3 fois plus résistante que le verre Gorilla standard.
Tandis que le modèle de base de la Fénix 6 ne contient pas le pack cartographie, ni de lecteur musique et de wifi, la version Prémium (PRO) de la Fénix 6 intègre l’ensemble de ces options. La Fénix 6 Pro Solar : intègre en plus la recharge solaire, ce qui permet de prolonger l’autonomie de la montre entre les charges.
Mon choix : je souhaitais un grand boitier ainsi que la cartographie. Comme mes sorties Outdoor se déroulent dans un milieu assez sauvage, j’ai opté pour la version PRO Saphir de la Fénix 6 ainsi qu’un écran de 51 mm que je ne regrette absolument pas.
Les atouts de la Fénix 6
Passons aux choses sérieuses, voyons maintenant ce qui m’a plu dans la Fénix, ce qui permet de dire que cette montre connectée de Garmin est un bel outil dédié au multisport.
Écran, affichage et lisibilité
Avec un écran plus étendu que la Fénix 5, la Fénix 6 offre un affichage très clair et de qualité. La lisibilité est très bonne surtout si on a opté comme moi pour un boitier de 51 mm. Son écran transflectif fonctionne bien et ajuste la luminosité de l’écran en captant la lumière ambiante. Il offre un affichage plutôt lisible même lorsque la luminosité est faible.
Coté résolution, il est vrai que la résolution de l’écran de la Fénix 6 ne surpasse pas celle de la Suunto 9. Pour un écran de même dimension, elle offre une résolution légèrement supérieure (320 × 300 pixels). Aucune comparaison également avec l’écran AMOLED de l’Epix (Active-Matrix Organic Light-Emitting Diode).
Par contre, il est possible de paramétrer le rétroéclairage. Ainsi, il est possible de régler la luminosité, la durée ainsi que les conditions pour lesquelles le rétroéclairage va fonctionner (mouvement, alerte, etc.)
Autonomie, charge, batterie et mémoire
L’autonomie de la Fénix a été largement améliorée par rapport à la Fénix 5. Garmin annonce les autonomies suivantes :
Garmin émet quelques propositions afin d’améliorer l’autonomie de la batterie de la Fénix 6. On peut citer par exemple :
- Changer de mode d’alimentation pendant une activité,
- Activer la fonction d’économie d’énergie à partir du menu des commandes,
- Réduire la temporisation du rétroéclairage,
- Réduire la luminosité du rétroéclairage,
- Utiliser le mode GPS UltraTrac dans le cadre de votre activité,
- Désactiver la technologie Bluetooth lorsque vous n’utilisez pas les fonctions connectées,
- Lorsque vous interrompez votre activité de façon prolongée, utilisez l’option Reprendre plus tard,
- Désactiver le suivi des activités,
- Utiliser un cadran de montre qui n’est pas actualisé chaque seconde,
- Limiter le nombre de notifications affichées par l’appareil,
- Arrêter la diffusion des données de fréquence cardiaque vers les appareils Garmin couplés,
- Désactiver le moniteur de fréquence cardiaque au poignet,
- Activer les relevés manuels de l’oxymètre de pouls.
Petite nouveauté chez Garmin, la charge de la batterie peut être affichée en pourcentage mais aussi en jours d’utilisation restants. En fonction des réglages de la montre, il est possible de passer d’un mode à un autre.
Le gestionnaire d’alimentation
Un gestionnaire d’alimentation fait son apparition dans les réglages de la montre. Le gestionnaire d’alimentation permet de personnaliser l’utilisation de la batterie en fonction de plusieurs profils d’utilisation : « Optimisation de la batterie » et « mode veste ». Ces profils restent très pratiques pour paramétrer rapidement la manière dont on souhaite gérer l’autonomie de la batterie au démarrage ou pendant une activité.
Il est même possible de créer son propre profil en fonction de l’utilisation que l’on souhaite faire de la montre. Lors de la création d’un profil personnalisé, il est possible de paramétrer le GPS, la musique, le téléphone, la fonction cardiaque, l’oxymètre de pouls, la cartographie, le rétro-éclairage ainsi que la connexion à des accessoires tels qu’un casque ou des capteurs spécifiques.
La mémoire de la montre Fénix
Concernant la mémoire, les Fénix PRO disposent de plus de mémoire que les non PRO. 32 Go pour les PRO et 64 Mo pour les non PRO. Ceci s’explique par le fait que la version PRO intègre la cartographie, la possibilité d’importer de la musique et l’historique des activités enregistrées par la montre. Seule l’historisation des activités est possible sur le modèle non PRO.
Mon avis sur la mémoire de la Fénix
J’ai pu tester l’autonomie de la batterie de la Fénix durant mon MAXI tour du Queyras au printemps 2021. Chargée à 100% celle-ci pouvait durer entre 2 et 3 jours de randonnée sans recharge. Je démarrais la montre le matin au démarrage de ma journée et ne l’éteignais qu’ à mon arrivée soit entre 7 et 9 heures d’utilisation avec cartographie, cardiofréquencemètre et chronomètre bien entendu.
Je n’ai pas testé le mode expédition car je souhaitais analyser les étapes de mon tour du Queyras ce qui nécessite de la précision. Côté recharge de la montre, j’ai été agréablement surpris de la rapidité de chargement de la batterie. En effet, en fin de journée, il n’est pas rare de devoir recharger son smartphone, sa batterie portable et sa montre. Je commençais toujours par la montre car son chargement était assez rapide (compter 2 à 3h pour une charge complète par port USB) et laissait mes autres matériels charger tranquillement au cours de la nuit.
Prise en main de la Garmin Fénix 6
Même si l’on peut regretter que la montre multisport connectée de Garmin ne dispose pas d’un écran tactile, les 5 boutons répondent bien au besoin de paramétrage et d’affichage de la Fénix. Pour remarque, la Fénix 7 propose sur certains de ses modèles un écran tactile qui semble très fluide et performant.
Concernant les boutons de la Fénix rien de vraiment extraordinaire mais une utilisation basique et intuitive qui permet de naviguer dans les menus pour accéder aux différentes fonctionnalités. Il est même possible de définir ses propres raccourcis boutons afin de programmer une fonctionnalité de la montre. Un bon point !
Fénix et Garmin Connect
Il est possible de connecter sa Fénix à son téléphone en bluethooth via l’application Garmin Connect afin de profiter pleinement des fonctionnalités connectées. Grâce à cette connexion, il est possible de profiter des fonctionnalités suivantes :
- Les notifications téléphoniques,
- LiveTrack qui permet de suivre en temps réel un entraînement ou une course sur une page Garmin Connect,
- GroupTrack qui vous permet de suivre vos contacts en temps réel sur votre écran à l’aide de LiveTrack.
- Le téléchargement d’activité sur Garmin Connect
- Connect IQ : permet d’étendre la fonctionnalité de votre appareil à l’aide de nouveaux cadrans de montre, résumés de widget, applications et champs de données.
- La mises à jour logicielles, la météo, les capteurs Bluetooth,
- La possibilité de localiser son téléphone, etc.
Personnellement : Je n’utilise que Connect IQ pour transférer simplement les traces de mes randonnées depuis Openrunner sur ma Fénix.
La fonction de sécurité de lamenter connectée Garmin
On attend de la montre connectée multisport de Garmin qu’elle embarque avec elle des fonctions de sécurité et de suivi. Surtout si celle-ci est spécialisée dans l’Outdoor. Ces deux fonctionnalités Garmin sont des fonctionnalités complémentaires via Bluethooth qui peuvent s’avérer très utiles lors de vos activités en Outdoor. Outre les fonctionnalités de suivi classique tels que LiveTrack, Live Event Sharing et Group Track, les fonctionnalités d’assistance et de détection d’incident me semble plutôt utiles. Lorsque je reconnais une nouvelle randonnée dans le Caroux ou lorsque je randonne plusieurs jours seul en itinérance.
La demande d’assistance
La demande d’assistance se fait manuellement à partir de la montre. Elle permet d’envoyer à vos contacts de secours un message par sms. Est intégré au sms la localisation de l’alerte sous la forme de lien Google Map ainsi que les coordonnées gps de l’endroit où a été lancée la demande. Pour cela, il suffit de maintenir le bouton LIGHT enfoncé et de le relâcher lorsque 3 vibrations se font sentir. Si aucune annulation n’est faite alors le sms est envoyé à vos contacts d’urgence (voir ci-dessous). Il faut auparavant paramétrer les contacts dans l’Application Garmin Connect.
La détection d’accident
Autre fonctionnalité intéressante, la détection d’incident. Cette fonctionnalité envoie un message à vos contacts d’urgences sans manipulation de votre part. Lorsque la Fénix détecte un problème, elle envoie un message d’alerte. L’annulation de l’envoi est bien entendu possible. Cette fonctionnalité n’est possible que pour les activités de type marche, course et vélo. Attention, il est impératif d’avoir une couverture réseau suffisante afin que le téléphone puisse envoyer le message.
La cartographie de la Fénix
On ne peut pas dire qu’il y ait beaucoup d’informations à disposition concernant la cartographie embarquée avec la Fénix. Pas grand-chose dans la description du produit, rien dans le manuel utilisateur et très peu de chose sur le web ! Bref, c’est un peu le système débrouille concernant les cartes de la Fénix. Heureusement quelques ressources vidéos et articles blog permettent de mieux comprendre tout ceci. En fait, la Fénix dispose de 3 cartes préinstallées :
- Worldwide DEM (Digital Elevation Model)
- TopoActive Europe West : la partie ouest de la carte Garmin de base
- TopoActive Europe East : la partie est de la carte Garmin de base
La cartographie, deux utilisations possibles
Dans l’ensemble, les cartes de base fournies par Garmin semblent suffisantes si l’on utilise la montre comme un GPS. Je m’explique, deux choix d’utilisation possibles pour la cartographie embarquée sur la montre. Soit, je suis une trace que j’aurai auparavant importée dans la montre, soit je me sers de la montre et de sa cartographie pour m’orienter et « trouver mon chemin ».
Utiliser la cartographie de la Fénix comme un simple GPS
Dans le premier cas, je n’ai pas besoin d’utiliser une carte avec beaucoup de détails car je suis une trace comme je le ferai avec un GPS classique. Le plus important étant de ne pas dévier du parcours. Je complète alors mon orientation avec la carte au format papier, la boussole et/ou le smartphone.
L’avantage de la première solution est que l’autonomie de la batterie est bien meilleure du fait d’une cartographie très épurée et d’un niveau de détail moindre. À chacun de personnaliser la montre en fonction de son besoin en orientation. Pour ma part, mon choix est fait. Je préfère utiliser la montre et le smartphone comme des outils complémentaires mais pas comme l’outil principal pour m’orienter (je préfère la carte papier).
Utiliser la cartographie de la Fénix pour m’orienter
Dans le second cas, je dois disposer d’une carte avec le plus de détails possibles sur ma montre car je me sers de de la carte détaillée pour m’orienter lors de ma randonnée. Pour cela, d’autres cartographies existent comme :
la Carte d’Alexis (un membre de la communauté du blog Montre Cardio GPS),
- OpenStreetMap : participatif, gratuit et mondial
- Topo summer de Frikart : nombre de sentiers (notament trail) plus nombreux, courbes de niveaux, très bonne lisibilité
- Garmin Topo Pro : payante et assez chère
- OpenTopoMap : calque courbe de niveau
Pour obtenir des information complémentaire sur les différentes cartographies, je vous conseille ce blog sur les montres cardio GPS qui est très complet et très pro. Cartographie pour montre GPS Garmin | Comment installer une cartographie
Test terrain de la montre Fēnix 6 de Garmin
Cela fait maintenant un an que j’utilise très régulièrement la montre Fénix de Garmin dans un mode multisport : en randonnée, lors des entrainements de course à pied en extérieur et lors de mes sorties trail. Bien entendu, il existe une multitude d’activités disponibles pour tout type de pratiques : triathlon, natation, ski, musculation, sport de grimpe, golf, etc. Pour ma part je me limite à ces 3 là et la Fénix répond complètement à mes besoins.
Les profils sportifs de la Fénix
Comme toute montre Garmin dédiée au multisport, la montre connectée Fénix propose de nombreux profils sportifs. Il est possible de les configurer depuis sa montre ou depuis l’application Garmin Connect sur son smartphone. Il est possible de sélectionner ses profils favoris, en installer de nouveaux ou même les réorganiser.
Un des principes de Garmin est que tout le paramétrage de la montre doit se faire via la montre. Il pourrait toutefois être intéressant de pouvoir paramétrer ses profils via son smartphone. Peut-être que Garmin proposera cette possibilité prochainement.
Je ne vais pas vous présenter ici toutes les fonctionnalités offertes par cette montre tant elles sont nombreuses et déjà décrites de manières précises sur plusieurs blog sérieux. Je vais tout simplement vous faire part de mon retour d’expérience sur les 3 disciplines que je pratique régulièrement : la course à pied, le trail et la randonnée.
La montre Garmin Fénix 6 en randonnée
Dans le cadre de mes activités d’animateur de randonnées autour de Montpellier et Occitanie, j’utilise ma Fénix 6 lors des reconnaissances de randonnées et des randonnées à la journée ou en itinérance avec mon groupe.
Organisation des randonnées avec la Fénix
Je prépare mon parcours sur mon ordinateur à partir d’OpenRunner. Cet outil assez simple et pratique est mon outil principal de cartographie sur ordinateur. Il est complet, facile d’utilisation et très efficace. Ensuite, Une fois finalisé, j’imprime la carte de mon parcours au format A3.
Dans un second temps, je transfère la trace de l’activité sur ma montre à partir de l’application OpenRunner de mon smartphone en 1 clic. Enfin, j’initialise le parcours sur ma montre afin de pouvoir utiliser cette trace et la cartographie de la montre lors d’une reconnaissance ou en randonnée. Bien entendu, j’ai toujours avec moi une version papier du tracé, ma boussole et mon smartphone pour compléter. (Ceinture et bretelles ! 😊).
Quelle cartographie pour quelle activité ?
Comme je l’ai expliqué plus haut, je ne suis pas un partisan des cartes très détaillées sur la Fénix. En effet, je préfère utiliser la fonction de GPS de ma montre pour suivre la trace du parcours préparé à l’avance et importé dans ma montre. Étant curieux, j’ai décidé d’aller voir plus loin que le bout de mon nez.
J’ai donc téléchargé et installé sur ma montre la « Carte d’Alexis » et la cartographie « Topo summer de Frikart ». Ainsi, je peux confirmer de l’efficacité de ces deux cartographies lors des randonnées. Seul bémol, comme dit plus haut, tout ceci à un prix, la durée de vie de la batterie. Partant de ce fait, ceci ne pose pas de problème lors d’une randonnée à la journée, voire sur deux jours mais plus problématique lors des trek de plusieurs jours en autonomie. Je vais tout de même tester ces deux cartos lors de mon périple de 8 jours dans le massif du Canigou.
ClimbPro où comment gérer vos efforts en ascension ?
Une fonctionnalité que j’utilise lors de mes sortie rando c’est le ClimbPro. Cette fonctionnalité propose d’afficher via l’écran de la montre des informations détaillées sur le profil du parcours. La Fénix scinde en portions l’ensemble des montées du parcours et fournit une description détaillée du profil de chacune d’entres-elles.
Lors de l’affichage du profil, des informations détaillées sont données pour chacune des montées comme sa distance, son % de pente et son dénivelé positif. Il est également possible de passer de l’une à l’autre grâce au bouton de la montre. Les informations comme la vitesse d’ascension verticale ou la fréquence cardiaque sont disponibles également.
Quand utiliser le ClimbPro ?
J’utilise cette fonctionnalité à chaque sortie de randonnée afin d’informer en amont le groupe sur les montées qui sont présentes sur le parcours et lors de l’ascension d’une difficulté, cela me permet de leur fournir des informations intéressantes sur la distance ou le dénivelé restant à parcourir. Donner des informations en cours de randonnée permet de familiariser les participants à la terminologie mais pas que. Je pense qu’il est important d’être transparent quant au profil de la randonnée, pour des raisons de confiance envers l’animateur et de motivation du groupe lors du franchissement d’une difficulté.
Ma façon de faire ?
Je présente toujours la randonnée avant d’entamer le parcours. Je donne des informations sur le kilométrage, le dénivelé positif et négatif, les passages difficiles, etc. Avant de démarrer une difficulté, je fais stopper le groupe afin de faire une pause (hydratation, collation, repos, etc.) et de les informer du type de difficulté qui s’annonce (distance de la montée, dénivelé, % de pente, conseils, etc.).
Bien entendu, j’adapte mon discours de sorte que mon discours n’effraie pas les personnes dont la condition physique est la plus faible et motive ceux dont la difficulté ne pose pas de problème. J’en plaisante même afin de me caricaturer moi-même et donner de la légèreté et de la bonne humeur à la portion empruntée.
Altimètre et baromètre
Fonctionnalité très utile pour les activités de trail et de randonnée, l’altimètre permet de mesurer assez précisément l’altitude à laquelle on se situe. Deux moyens pour évaluer l’altitude soit par le GPS, soit par le baromètre. Quand le premier utilise les satellites pour déterminer l’altitude grâce à une triangulation, le second, le baromètre, utilise la pression atmosphérique pour la convertir en altitude (+ 8m d’altitude = – 1HpA de pression).
L’un comme l’autre n’est pas fiable à 100%. Des erreurs de triangulation peuvent intervenir du côté des satellites. Il faut savoir que le GPS n’a une précision que de 3.351m 95% du temps (source : Montre cardio GPS). Idem pour l’altimètre barométrique pour lequel plusieurs facteurs peuvent venir perturber le calcul de la pression atmosphérique comme les perturbations météorologiques (orages, température en baisse ou en hausse, etc.).
Calibrer le baromètre, une bonne pratique
Pour contrer ce problème de pression atmosphérique, il est nécessaire de calibrer le baromètre de la Fénix au départ de l’activité. Ceci afin de faire le lien entre la pression mesurée au départ avec l’altitude. Trois méthodes pour étalonner son altimètre : manuellement en saisissant soi-même l’altitude, en utilisant le GPS ou de manière automatique via le Modèle Numérique de Terrain (cartographie embarquée obligatoirement).
Suivi d’activité quotidienne
La Fénix ne déroge pas à la règle des montres connectées et propose plusieurs indicateurs à travers des Widget d’activité. Le nombre de pas, la distance, le nombre d’étage, les calories brulées, la fréquence cardiaque, les minutes d’activités, le sommeil, les objectifs d’activités quotidiennes et les alertes d’inactivité. A cela s’ajoute l’évaluation du stress, le Body Batterie et l’oxygénation sanguine.
Le body Battery
Le Body Battery est un indicateur qui peut être utilisé pour gérer son activité. La Fénix analyse la variabilité de fréquence cardiaque, le niveau de stress et les activités réalisées pour estimer les « réserves d’énergie » de l’utilisateur tout au long de la journée.
Cet indicateur peut varier de 1 à 100. Plus le chiffre est élevé et plus la personne est en forme. Il peut donc prévoir un entrainement ou de l’exercice au cours de la journée. A contrario, si le nombre est bas cela signifie que la personne doit s’économiser et se reposer. Bien entendu, il n’est pas nécessaire que cet indicateur soit toujours au max mais il devrait être élevé lors du réveil après une bonne nuit. A titre d’exemple, voici à quoi correspond « la réserves d’énergie » en fonction de la valeur de l’indicateur :
- 0 à 25 correspond à une faible réserve d’énergie,
- 26 à 50 une réserve moyenne,
- 51 à 75 une réserve haute
- 76 à 100 une très haute réserve.
Mon avis
Si cet indicateur est assez sympa à suivre car il permet d’avoir une tendance sur son état de forme du moment, il ne reste qu’une estimation basée sur plusieurs critères, il doit donc être pris avec quelques réserves tout de même. A titre personnel, je l’utilise afin de contrôler que j’ai bien récupéré d’une grosse randonnée ou d’une séance de course à pied.
Oxymètre de pouls
La Fénix est dotée d’un oxymètre de pouls au poignet qui permet de mesurer la saturation en oxygène dans les capillaires sanguins (sa capacité maximale pour stocker l’oxygène). Habituellement, le pourcentage de sang oxygéné est compris entre 95 et 100%.
Du fait de la raréfaction de l’oxygène en altitude, le taux d’oxygène dans le sang baisse (altitude supérieure à 2500 m). Pour compenser cette baisse, le corps produit plus de globules rouges afin de transporter plus d’oxygène dans notre corps. Si vous utilisez l’oxymètre tous les jours vous devriez voir l’amélioration du taux d’oxygénation au fur et à mesure que votre corps s’adapte à l’altitude.
- L’échelle de l’altitude.
- Un graphique représentant la moyenne des relevés de votre taux d’oxygène pour les dernières 24 heures.
- Le relevé de saturation en oxygène le plus récent.
- L’échelle de pourcentage de la saturation en oxygène.
- Un graphique représentant vos données d’altitude pour les dernières 24 heures.
Mesurer sa saturation en oxygène
Pour mesurer la saturation en oxygène il faut lancer l’outil et rester immobile durant 30 secondes environ. Attention, cet outil consomme de la batterie, je déconseille de le paramétrer « Toute la journée » afin d’économiser la batterie (sauf si vous êtes en altitude et que vous souhaitez suivre et évaluer votre capacité d’adaptation à l’altitude). Attention, en fonction du contexte, l’exécution de l’oxymètre peut être perturbée comme les caractéristiques physiques de l’utilisateur, la position de l’appareil, la présence de lumière dans l’environnement, les mouvements, etc.
Sur votre appareil, les relevés de votre oxymètre de pouls s’affichent sous la forme d’un pourcentage d’oxygène et d’un graphique coloré. Sur votre compte Garmin Connect, vous pouvez consulter d’autres détails sur les relevés de l’oxymètre de pouls, y compris une tendance sur plusieurs jours.
Limite
Même si la fonction a été conçue pour offrir des mesures aussi précises que possible, il existe des limites qui peuvent introduire un certain degré d’imprécision. Les données de l’oxymètre de pouls ne doivent pas être utilisées à des fins médicales, ni pour poser un diagnostic, soigner, traiter ou éviter quelques maladies que ce soit.
La montre multisport Garmin pour la course à pied et le trail
Ce profil intègre toutes les fonctionnalités nécessaires pour préparer son entrainement, suivre son déroulement et enfin analyser sa séance une fois celle-ci terminée. Pour ma part, je ne me fixe pas assez d’objectifs (compétition, amélioration de ma condition physique) pour utiliser la Fénix comme je le devrais. Il y a quelques années en arrière, avec mes 5 séances d’entrainement, j’aurai programmé ma montre afin de préparer comme il faut mes séances de footing, de seuil ou de VMA.
Aujourd’hui, mes entraînements ont essentiellement pour objectif de maintenir un certain niveau de condition physique. Ces séances venant en complément de mon activité principale, la randonnée pédestre et sportive. Ceci va sûrement évoluer la saison prochaine car je prévois déjà de participer à quelques courses de canicross avec Pepsy mon Berger Australien. Je modifierai alors mon programme d’entrainement pour ajouter au moins une séance par semaine et diversifier les séances afin de travailler de manière plus équilibrée mes séances (Endurance, seuil, VMA, sortie longue).
Mes personnalisations pour la course à pied
Pour le moment, j’ai simplement personnalisé l’écran afin que les informations affichées correspondent à mes besoins durant la séance. Pas trop d’information durant ma séance, juste ce qu’il faut pour suivre en cours de route et c’est tout.
Seconde personnalisation, le « mode d’alimentation ». J’ai opté pour cette personnalisation pour deux raisons, économiser la batterie et supprimer le plus de notifications possibles afin de rester concentré sur ma séance et ne pas être interrompu par un appel téléphonique, un sms ou un mail qui arrive dans ma boîte mail. J’ai donc désactivé la totalité des notifications liées au « Smart notifications » (SMS, email, alerte Facebook, WhatsApp, etc.). De plus, dans le mode d’alimentation « course à pied » j’ai désactivé la musique, l’oxymètre de pouls ainsi que tous les autres accessoires.
Généralement, je prépare ma séance à part de la montre et démarre donc ma séance sans planifier ni paramétrer la montre. J’apprécie tout de même, l’ensemble des mesures physiologiques proposées par la Fénix. Parmi ceux que je suis régulièrement : la VO2 max, Training Effect, ClimbPro, Statut d’entraînement, Acclimatation à la chaleur et à l’altitude, Statut d’entraînement.
Le Statut d’entrainement
Au fur et à mesure que les séances d’entraînement s’enchaînent, celles-ci impactent votre condition physique. La Fénix évalue l’impact de ces séances sur votre condition physique en s’appuyant sur l’effort d’entraînement et la VO2 max. Attention, il faut utiliser la Fénix sur plusieurs séances pour profiter pleinement de ce widget (7 jours normalement). Ce statut vous permettra d’adapter vos séances d’entraînement et améliorer votre condition physique.
Comment ça fonctionne ?
Au fur et à mesure que vous vous entrainez, les algorithmes embarqués dans la montre multisport connectée de Garmin vont évaluer la manière dont votre corps va réagir en réponse aux séances d’entraînement. Ils vont utiliser la fréquence cardiaque et ses variations ainsi que des données intégrées à chaque profil sportif (vitesse, durée, puissance et fréquence de pédalage, etc.).
Les deux flèches indiquent respectivement l’amélioration de la condition physique et la charge d’entrainement sur les 7 dernier jours. Dans le cas de la figure ci-dessus, la flèche de gauche dirigée vers le haut, le niveau de forme a augmenté au cours de la dernière semaine. Si la flèche de droite est plate, cela signifie que la charge d’entrainement au cours des 7 derniers jours est stable par rapport à la période précédente.
La Fénix utilise la valeur de la VO2 max (consommation maximale d’oxygène pendant l’effort) pour calculer le statut d’amélioration de la forme. Les données de charge sont mesurées à partir d’EPOC. Lors de l’effort d’entraînement le corps consomme de l’oxygène. EPOC va calculer le temps qu’il faudra à mon corps pour récupérer la consommation d’oxygène au repos. Ce calcul n’est en fait qu’une estimation basée sur un calcul d’algorithmes pendant la séance en fonction de la charge d’entraînement. La combinaison de ces deux indicateurs permet à la Fénix d’évaluer le statut d’entrainement.
Les statuts d’entrainement disponibles
- Aucun statut : La Fénix ne dispose de pas assez de données pour évaluer votre statut. Il faut alors poursuivre les activités avec la montre pour déterminer le statut.
- Productif : le volume d’entrainement améliore votre condition physique et vos performances.
- Maintien : Comme son nom l’indique, le niveau physique est maintenu mais par contre les séances d’entraînement ne permettent pas de l’améliorer. Pour cela, il faut varier les types de séance ou augmenter le volume d’entrainement.
- Récupération : Comme pour le précédent statut, la charge d’entraînement a diminué et le corps se repose, récupère. Il est impératif de conserver des périodes de récupération après un effort d’entraînement élevé.
- Non productif : L’entraînement réalisé ne permet pas de faire progresser votre condition physique. Ceci peut être dû à un entraînement désordonné ou à des intensités qui ne permettent pas de s’améliorer.
- Désentraînement : Ce statut apparaît lorsqu’il y a une perte de condition physique du fait d’un volume d’entraînement trop faible sur une semaine ou plus ou de mauvaise qualité des séances.
- Effort trop soutenu : La charge d’entraînement ou l’intensité des séances est trop élevée et contreproductive. Le corps ne dispose pas d’assez de repos pour récupérer des efforts. Ceci est source d’épuisement ou de blessures qui peuvent apparaitre rapidement.
- Pic : Ce statut signifie que vous êtes prêt à vous lancer dans une compétition. Attention, ce statut ne peut être maintenu que pendant une courte période.
Mon avis : être très vigilant sur le calcul de cet indicateur. Une bonne tendance mais pas à prendre pour argent comptant.
Les données de FirstBeat de la fénix
Non content de nous fournir un grand nombre de données sur le profil de l’activité, la montre multisport connectée de Garmin propose d’analyser le déroulement de sa sortie afin de fournir pas moins de 10 statistiques.
- Le nombre de calories consommées,
- L’estimation de la Vo2max,
- L’évaluation des bénéfices de la sortie (Training effect),
- Le temps de récupération,
- Le statut de l’entrainement,
- Le niveau de performances en temps réel,
- L’estimation du seuil lactique,
- L’estimation de la FTP,
- Le suivi et la mesure du stress quotidien.
Pour ma part, je ne suis que la VO2max et le Training Effect car la nature de mes séances d’entraînement de course à pied, trail ou randonnée ne nécessite pas un suivi fin de ces indicateurs.
L’estimation de VO2Max
La VO2 max correspond au volume maximum d’oxygène (en millilitres) que vous pouvez consommer par minute et par kilogramme de votre corps lors de vos meilleures performances. Plus simplement, la VO2 max est un très bon indicateur de votre forme physique. L’enchaînement des séances d’entraînement doit permettre d’améliorer petit à petit cet indicateur.
Comment est calculée la VO2 max ?
Il faut savoir que la VO2 max donnée par la Fénix n’est qu’une estimation qui s’appuie sur des algorithmes et que seules les activités de course à pied ou de vélo permettent de recueillir des données permettant à la Fénix d’évaluer cet indicateur.
L’estimation de la VO2Max par la Fénix ne remplacera jamais une évaluation réalisée lors d’un test d’effort en laboratoire. Toutefois, Garmin assure une précision de 95%. La Fénix, ou plutôt son algorithme s’appuie sur la vitesse de déplacement et les données liées aux rythme cardiaque pour évaluer la VO2Max. La Fénix s’adapte et affine son évaluation au fur et à mesure de l’utilisation de la montre afin de proposer un indicateur de qualité.
En activant le Widget, la VO2 max s’affiche sous la forme d’un chiffre, d’une description et d’un niveau sur une jauge colorée. Sur votre compte Garmin Connect™, vous pouvez voir d’autres informations sur l’estimation de votre VO2 max. et savoir où vous vous situez par rapport à d’autres personnes du même sexe et du même âge.
Mon avis sur le mode de calcul de la VO2 max de la Garmin
Pour moi, à aujourd’hui, la VO2 max n’est qu’un indicateur qui me permet de me situer sur une échelle et de connaître ma condition physique. Bien entendu, pour celles et ceux qui ont des objectifs de course à pied, qui réalisent des compétitions de course sur route ou trail, la VO2 max est une donnée qui doit être suivie. A priori, une différence de 4 à 5% en moyenne est à noter entre la VO2 max évaluée par la Fénix et celle issue d’un test d’effort en laboratoire. Pour plus d’informations sur la VO2 max, la VMA et leur évaluation, je vous conseille de lire l’article ci-contre : https://www.montre-cardio-gps.fr/la-vma-quoi-comment-pourquoi/
Le Training Effect ou les bénéfices de l’entrainement
Un peu comme l’évaluation de la VO2Max, le Training Effect est un indicateur qui mesure l’impact d’une activité sur la condition physique aérobie et anaérobie de l’utilisateur. Il permet de répondre à la question « Est-ce que l’activité que je viens de réaliser permet de maintenir ou d’améliorer ma condition physique ? ». Trois indicateurs sont proposés : « l’avantage principal », le « Score Training effect » et « l’impact sur la capacité aérobie et anaérobie ».
L’avantage principal de la séance
L’avantage principal permet de définir ce que la séance a permis de développer au travers de catégories (Anaérobique, Aérobie élevée et Aérobie faible).
- Anaérobique : Sprint / Capacité anaérobie
- Aérobie élevée : VO2 Max / Seuil / Tempo
- Aérobie faible : Base / Récupération
Le score training Effect
Le score training Effect qui est une note qui permet d’évaluer si l’intensité de la séance a un impact faible, moyen ou fort sur votre condition physique. Attention cependant à ne pas dépasser fréquemment un certain seuil sans récupérer ou se reposer.
- Effort trop soutenu : 5.0
- Fort impact : 4.0 – 4.9
- Impact : 3.0 – 3.9
- Maintien : 2.0 – 2.9
- Faible avantage 1.0 – 1.9
- Aucune amélioration : 0.0 – 0.9
L’impact d’une séance
L’impact d’une séance sur la capacité aérobie (amélioration sur le long terme) et sur la capacité Anaérobique (amélioration à un niveau d’intensité élevé). Le Training Effect anaérobie se sert de la fréquence cardiaque et de la vitesse (ou puissance) pour déterminer si votre entraînement affecte votre capacité à effectuer des exercices très intensifs. L’impact aérobie et anaérobie sur la condition physique se concrétise sous la forme d’un chiffre de 1 à 5.
Bien entendu, comme pour l’indicateur de VO2Max, lors de l’exécution des activités, les indicateurs Training Effect évoluent en même temps que les informations de l’utilisateur. Vous pouvez ajouter un champ de données Training Effect aérobie et Training Effect anaérobie sur l’un de vos écrans d’entraînement afin de suivre vos performances tout au long de l’activité.
Le PacePro
Le PacePro est une fonctionnalité intéressante qui remplace celle du partenaire virtuel. Elle permet d’être accompagné durant son entrainement d’un partenaire virtuel lors d’une séance. Elle permet de paramétrer le PacePro en fonction de la distance et du dénivelé positif et négatif.
Pour un parcours donné, il est possible de définir dans Garmin Connect l’objectif du temps. Il est possible de personnaliser les intervalles afin de préciser quand la montre enregistre un tour, à chaque km, à chaque miles ou alors à chaque changement d’altitude. Garmin connect découpe alors le parcours en plusieurs zones de couleurs correspondantes au dénivelé que l’on va rencontrer lors de notre séance.
On retrouve un profil d’altitude et des différentes allures qui sont programmées. Grâce au curseur « Stratégie d’entraînement (allure) », en le déplaçant vers la droite ou vers la gauche, on peut préciser si l’on souhaite démarrer plus rapidement et finir plus lentement ou le contraire démarrer tranquillement et finir à une allure plus élevée.
Le second curseur, l’« effort de montée » permet de personnaliser si le coureur est efficace dans les montées ou non.
Mon avis sur le PacePro
Même si cette fonctionnalité est intéressante, il faut tout d’abord connaître son niveau et ses capacités en course à pied. Etes-vous à l’aise dans les montée ? Faite vous régulièrement des séances de VMA ? De seuil ? etc. C’est à partir de ces informations que vous allez pouvoir paramétrer finement le PacePro. Je vous conseille de le tester bien avant une course, sur plusieurs séances, afin de bien connaitre les répercussions du paramétrage de la séance afin de ne pas être pris de cours lors de votre entrainement.
Cette fonctionnalité peut s’avérer très utile pour les personnes comme moi qui ne s’entraine pas spécifiquement pour une course (pas de programmation d’entrainement spécifique pour une compétition) mais qui souhaite gérer un peu plus finement ses séances en y plaçant un objectif de temps, de distance où d’allure. Ceci évite l’éternelle sortie en footing qui a la longue n’apporte pas grand-chose sur l’amélioration de la condition physique et qui n’est pas vraiment fun.
La montre Fénix 6 pour qui ? et pour quel usage ?
Comme toutes la plupart des montres connectées, son prix est assez élevé. Inutile d’investir dans une montre de cette gamme si vous ne faites que du sport en salle ou si vos séances sportives ne se limitent à une fois par semaine. Par contre, pour les personnes qui réalisent des activités qui nécessitent des profils spécifiques alors, vous pourrez disposer d’un bel outil.
Pour ma part, comme dit plus haut, je l’utilise pour la randonnée, la course à pied et le trail. Mais même si je devais ne l’utiliser qu’en randonnée je pense que je l’aurai tout de même achetée tant elle m’aide dans le cadre de mon activité.
- Suivi d’une trace lors d’une randonnée
- Création d’une trace lors d’une reconnaissance
- Information en temps réel sur les montées (nombre, distance, dénivelé, % de côtes, vitesse d’ascension verticale)
- Orientation à partir de la cartographie de la montre
- Recueil des informations sur l’environnement (baromètre, altimètre, température, acclimatation à l’altitude, heure de lever et coucher du soleil)
- Recueil des informations personnelles (Rythme cardiaque, évaluation du stress, Body Batterie et l’oxygénation sanguine).
Mon avis sur la montre connectée multisport Garmin
Ce que j’ai aimé sur la montre connectée multisport Garmin :
- L’écran de 51mm et la finition SAPHIR qui est vraiment adaptée pour une utilisation Outdoor.
- L’autonomie de la Fénix qui permet de réaliser plusieurs activités de suite sans recharger sa montre.
- La possibilité de personnaliser la gestion de l’alimentation pour chaque profil d’activité.
- La fonction de sécurité qui peut s’avérer très utile lors d’une reconnaissance seule.
- La fonctionnalité ClimbPro qui donne pas mal d’informations sur les montées rencontrées lors d’une randonnée.
Ce que je n’ai moins aimé sur la montre Fénix 6 de Garmin :
- L’ergonomie de la montre qui est restée sur une navigation via ces 5 boutons (la Fénix 7 intègre un écran tactile).
- Manque de précision ou de documentation sur les algorithmes qui fournissent les indicateurs de l’utilisateur.
- Le transfert des parcours (.gpx) depuis son smartphone mériterait d’être simplifié
- Manque d’animation de la communauté par Garmin (il existe quelques groupes, quelques blogs mais rien d’organisé).
- Le prix de la Fénix qui est très élevé à mon goût.