Florian Desjouis nous raconte son séjour grimpe au Pic de Bure dans les Hautes-Alpes.
Information sur cet session de grimpe au Pic de Bure
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Date
19 août 2012
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Lieu
France, Provences alpes côtes d’azur, hautes alpes, l’Enclus (O5250)
Depuis Montpellier :
Montpellier => L’enclus : 4h10, 257 km, 7h50 de péage (en passant par Nyons)
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Participants
Florian D., Yoann F.
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Où dormir
A la cabane des avalanches (au parking), 1534 m d’altitude : Cabane sommaire, pas d’eau. 2 h environ pour accéder au pied de la voie.
Chalet du vallon d’Ane, 1700 m environ, 3 lits avec matelas. Un abreuvoir à l’extérieur, l’eau est-elle potable ? 1h30 environ pour accéder au pied de la voie.
Replat sous le pas du Follet, 2020 m environ : joli bivouac très agréable, pas d’eau, 30 min environ pour accéder à la voie.
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Où se restaurer/où se réapprovisionner
Saint Etienne en Dévoluy : boulangerie, épicerie, station-service etc… La « grande ville » la plus proche est Gap, comptez une heure.
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Office du tourisme
Tout savoir sur le Dévoluy, du logement aux commodités : Site internet
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Caractéristique de la voie
En quelque mots : TD+, 7a ou A1 max, 6a oblig.
C’est une voie longue : 600 m, 20 longueurs environ avec une corde de 50 m en ne doublant aucune longueur. Beaucoup de longueurs peuvent être doublées avec une corde de 60 m (cf topo camp to camp). Nous avons mis un peu moins de 8h, sans trainer et sans se perdre.
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Les difficultés
Le premier tiers est celui qui grimpe le plus. C’est aussi là où le caillou est le plus compact et l’équipement en place le plus abondant. L’équipement se réduit au fur et à mesure de l’ascension. Mais nous avons trouvé au moins quelques pitons dans quasiment toutes les longueurs (excepté une ou 2 longueurs). Pour la totalité de nos relais, nous avions des pitons. Les 2 derniers tiers environ présentent un itinéraire assez peu soutenu où l’on retrouve souvent de courts passages raides entrecoupées de zones plus faciles. Toujours sur les 2 derniers tiers, le caillou est médiocre dans pas mal de portions, cela se grimpe bien tout de même.
Il y a un peu d’itinéraire, uniquement sur le haut (le bas étant assez évidant). Malgré tout, avec le topo camp to camp et par élimination, on suit relativement facilement le fil de la voie.
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Randonnée et grimpe dans les environs
Le pas du follet (2170 m) par le vallon d’Ane, au départ de la cabane des avalanches (1570 m) : très jolie petite randonnée (600 m de d+), dans un cadre superbe, assez peu fréquentée dès que l’on s’éloigne un peu. Prenez le petit sentier qui part juste derrière la cabane des avalanches (non marqué sur la carte), plus sympa.
Le pic de Bure : http://www.altituderando.com/Le-Pic-de-Bure Certainement de très jolies randonnées, avec un petit emplacement bivouac au sommet.
Céuse à une heure à peine (pour la grimpe évidemment) !!
Les hautes alpes vous tendent les bras, tant de choses à faire, toutes disciplines confondues…
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Bibliographie/Lien internet/topo
Testé et approuvé, le topo camp to camp. Peu de chance de se perdre ici, il vous amène (quasiment) au sommet lors de la grimpe au Pic de Bure.
Quelques blogs/articles pour s’imprégner du projet.
Récit de la session grimpe au Pic de Bure
Montpellier, 18 août, canicule annoncée sur la moitié sud de la France, des 38° annoncés ici et là : purement et simplement pas envie de rester cloitrer auprès du climatiseur de peur de se lyophiliser…
Finalement, bien nous a pris de programmer une petite excursion alpine, ou pré alpine. Dans les hauteurs. Mais pas tant, car venant de Montpellier avec un départ le samedi matin, il faut un accès aisé, une altitude modeste. Aussi il nous faut de l’efficace !
Envie de grimpe. Mais aussi d’un simple bivouac en pleine nature, un coin pas trop fréquenté, se poser, des motivations tout ce qu’il a de plus contemplatives.
Plouf plouf, et sort du chapeau le Dévoluy et son pic de Bure, sa voie, son unique, la Desmaison, idéal pour gouter aux joies de la grimpe typée montagne dans un cadre plutôt champêtre.
La voiture lancée à petit train. C’est partie pour la grimpe au Pic de Bure. Clim à fond, bouteilles d’eau en nombre, on ne sait jamais dans ce grand désert aride qu’est le sud de la France … Un départ dans les Alpes depuis Montpellier en plein mois d’aout, ça se passe forcément avec un bouchon. Ici ce sera à Orange, à subir ce pèlerinage ahurissant qu’est celui des vacanciers du mois d’août : et nous en faisons partie ! Le thermomètre peine à descendre en dessous des 35 degrés tant que nous n’aurons pas engagé notre route dans le Dévoluy. Un timide 30 degrés s’affichera au tableau de bord de la kangoo au parking des avalanches, terminus nous concernant.
14h
Nous n’avons qu’1h30 de marche pour atteindre le lieu du bivouac, aucune raison de se presser : le parterre ombragé sous ces grands pins qui bordent ce petit parking est comme un appel à la pause, à la douce sieste bercée par cette bise brulante. On ne lutte pas, il faut saisir cette opportunité !
Aussi 2h plus tard, les doigts de pieds en éventails commencent à frémir. Il est temps de se mettre en mouvement, avec nos sacs un peu lourds, lourds d’eau surtout. Finalement nous empruntons le petit sentier au départ de la cabane : la chaleur nous saisit dès que l’on quitte ces quelques zones ombragées qui nous soulage un peu. Des tourbillons de mouches tournoient autour de nos visages dégoulinants. On cherche à les disperser, elles repartent à l’assaut, encore plus nombreuses peut-être.
Le lieu est vraiment sublime, plus personne ne randonne à cette heure. Sortie de la forêt, nous rejoignons le chalet d’Ane, et s’ouvre à nous ce superbe vallon, qui prend fin au pied du pic de Bure. Nous naviguons à flanc, en « hors-piste » : des marmottes charnues décampent à notre passage, surprises par cette venue tardive. Le soleil décline doucement, l’atmosphère s’adoucie un peu, le silence règne : ce silence qui nous manque tant à nous citadins, ce silence si rare, si précieux, sésame que nous cherchons à retrouver, de plus en plus.
Enfin arrivés sur le replat au pied des grand éboulis sous le Pas du Follet, nous sommes quasiment à l’ombre, l’herbe est rase excepté quelques petites plates-formes confortables, à la lisière du chaos de bloc. Le temps de poser les sacs, de scruter cette face, de simplement reprendre son souffle et l’ombre nous a absorbé tout entier. Mais la tiédeur persiste, tout simplement agréable.
Seuls quelques sifflements de marmottes rompent le silence. Ainsi que le claquement des pales de l’hélicoptère du PGHM qui rentre au bercail à 19h, de vrais horaires de bureaux.
Le réchaud ronronne paisiblement tandis que nous trinquons aux plaisirs simples. Cette approche relativement courte permet tous les abus, ce sera apéro entrée plat dessert ce soir !
Couchés à l’heure des poules, le réveil matinal ne me secouera pas trop. Du coup, Gwendoline reste dans la tente, et Yoann prendra le relais. Il est parti la veille au soir de Nîmes : arrivé tard, il est resté dormir au parking.
Je distingue sa frontale dans les dernières pentes qui le déposeront au bivouac. Le bruit de son souffle court se rapproche rapidement, pour finalement me rejoindre 10 min à peine après l’avoir aperçu pour la premières fois. Il est 5h40, la journée ne fait que commencer.
J’ai l’esprit encore embrumé, yo à l’air bien réveillé malgré sa courte nuit. Le pas du Follet vite atteint, nous tirons un rappel qui ne nous semble pas forcément indispensable. Dernière traversée dans des éboulis, juste le temps de remplir ses chaussures de gravillons, et nous atteignons le début du commencement.
6h30 : il est temps de se mettre en mode grimpe au Pic de Bure. Je suis curieux, peut-être même impatient de découvrir cette roche. Si souvent décrite comme délicate, nous qui avons peu d’éléments de comparaison dans la matière imitation caillou. Il l’est, délicat. Mais uniquement à partir de la moitié de la face. Ces premières longueurs se déroulent dans un caillou globalement bien compact avec quelques zones fracturées où il faut rester bien vigilant.
Nous gardons en tête le monde qui sépare notre projet de celui des premiers ascensionnistes. Multiples topos, matériels fiables, indices liés à la fréquentation de l’itinéraire, une aventure bien édulcorée en comparaison. Nous sommes bien concentrés pourtant, sur nos gardes pour évoluer dans ce terrain qui peut offrir de nombreux pièges, liés à la qualité du caillou comme à l’itinéraire.
Mais pas de soucis, les longueurs s’enchainent sans fausses notes, les gestes s’automatisent au relais, le caillou s’appréhende. La canicule annoncée ne nous assomme pas, loin de là : l’air n’est pas si chaud, quelques longueurs ombragées viennent nous soulager un peu. C’est une face qui doit rapidement être froide, son exposition est-sud-est, ses ressauts rocheux et sa raideur favorisant les passages ombragés ; et sa « prise au vent » !
Les premières difficultés passées, nous rentrons dans la deuxième partie de la face, moins soutenue, où ressauts raides alternent avec des terrasses faciles. Nous ouvrons l’œil, il faut changer de regard : s’extraire de nos intuitions de grimpeurs attirés par la raideur et le caillou compact pour analyser le terrain au travers du prisme de l’alpiniste. Intuiter et raisonner, viser le plus simple, toujours. Aussi par élimination, nous arrivons toujours au but, le relais, les pitons usés, la voie à suivre en somme.
La bouche s’assèche au fur et à mesure de la grimpe au Pic de Bure, l’air sec nous absorbe, nous dessèche. En fait, les bouteilles sont quasiment vides, à vouloir partir trop léger, on enlève l’essentiel. Dernier relais, 2 goujons, et nous filons en direction du sommet ; nous savourons l’instant dans ces parties faciles qui ne s’apparentent plus tellement à de l’escalade. La satisfaction d’avoir mené notre entreprise dans les règles de l’art, d’avoir évolué dans cette univers de privilégiés, sereinement.
Sommet atteint, atterrissage réussi, la lune est sous nos pieds. En effet, immenses plateaux arides au bout duquel se trouve une construction surréaliste, l’observatoire astronomique de l’IRAM. 6 grandes antennes argentées, perchées sur d’immenses rails, aux côtés d’un bâtiment énigmatique. Un petit pas pour l’homme…
Conclusion de cette session grimpe au Pic de Bure
Superbe envolée, difficile de faire plus élancé que ce pilier de Bure. C’est une voie vraiment intéressante pour qui veut se confronter à une escalade typée montagne. Rocher médiocre en partie, matériel à poser, un peu d’itinéraire. Un cadre plutôt « champêtre », et en grimpant léger. Difficile de concevoir qu’une seule voie existe dans cette immense muraille. N’y aurait-il pas des zones à ouvrir, des faces plus compacts à équiper ? Certainement que si ! => Lien.
Aussi, au-delà de cette voie et de ce sommet, l’impression d’avoir découvert un massif superbe. Probablement peut-être un peu plus en retrait que les autres massifs alentours, plus fréquentés. Une vraie quiétude ce dégage des lieux, simplement agréable. Certainement du très bon ski de randonnée à y faire, à creuser !
Matériel utilisé pour cette session grimpe au Pic de Bure
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHAT | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
CORDE À FOUBLE | Rubix triaxale 8.5 en 2 fois 50 m | MILLET | Durabilité annoncée (et vérifiée : aucun signe d’usure après une cinquantaine de sortie) | Assez adapté pour la grimpe au Pic de Bure. Mais une corde de 60 m aurait permis de doubler une bonne partie des longueurs… | Je réfléchirai à 2 autres solutions possibles, en penchant je pense pour la seconde: – Ensuite la seconde solution, la meilleur je pense : 2 brins de 50 m joker BEAL pour une utilisation identique à la solution précédente auquel on ajoute l’utilisation en terrain d’aventure. |
BAUDRIER | Sama | PETZL | Bon marché Confort | Tout à fait adapté | Baudrier qui répond à mes attentes : plutôt léger, confortable (en couenne comme en grande voie), et j’arrive à l’enfiler avec mon pantalon d’alpinisme malgré les jambières non réglables. Je reprendrai donc le même. |
DÉGAINES | Orbit betlock | CAMP | Bon marché Confort d’utilisation | Trop lourde, trop courte… | En grande voie et en montagne, un des « ennemis » majeur est le poids. Quand on sait que cela peut aller du simple au double question poids de dégaine (110/120 g pour les Camp, et 66 g pour les Ange de PETZL) et que l’on en a 10/15 au baudrier… En conclusion, c’est certain, je ne rachèterai pas ces dégaines, j’investirai dans du light et quasi exclusivement des longues dégaines. |
CHAUSSONS ESCALADE | Katana | LA SPORTIVA | Les scratchs : comment faisait t on avant ? Que ce soit en salle ou grande voie en bloc et éventuellement en couenne, c’est tellement pratique de pouvoir se déchausser/rechausser en quelques secondes, pendus aux relais, au pied des blocs, quand on enchaine les voies en salle… Ainsi, c’est un des critères de choix prioritaires en ce qui me concerne. Précis, Confortable | Nickel, vraiment un bon chausson pour ce type d’aventure : c’est confort et ça grimpe bien. | C’est clair, je les garde ! Aussi je recherchais un chausson le plus polyvalent, qui réponde à mes besoins du bloc en salle au terrain montagne. La katana a répondu à mes attentes ! bravo LA SPORTIVA. Tout de même j’utilise une nouvelle paire de chaussons pour les couennes un peu techniques : les apaches V de chez BOLDRINI : précisions et sensations au top. |
SYSTÈME D’ASSURAGE | Reverso | PETZL | Simple à manipulerN’ayant eu que ce système d’assurage, je n’ai peu d’éléments de comparaison ! | Tout à fait adapté | Je prendrais le smart de MAMMUT (la version corde à double) car il est autobloquant (pour prendre des photos du premier plus facilement) ! Donc a voir à l’utilisation ce qu’il en est. |
SAC À DOS | Lynx | GRIVEL | Très confortable : le découpage des mousses dorsal évite au sac de se transformer en boule. Forme idéal : très étroit dans le bas du dos pour dégager les portes matériels. Pratique : c’est tellement pratique c’est porte matériel sur le sac. Et pas besoin de faire de l’artif, il suffit d’une voie comme la walker (des guarrigues ! ;)). ca a vraiment le mérite de clarifier l’organisation du matos. Beaucoup moins d’intérêt dans une voie toutes équipées. Litrage adapté, ni trop gros ni trop petit pour ce genre de grande voie (nous avons pris un sac pour 2 pour les 2 jours) | Toujours aussi efficace, en premier comme en second, volume idéal. | Tout est dit ! C’est le sac que j’aurais du acheter dès le départ. Top. |
SANGLE | 120cm | DYNEEMA | Léger Maniable Beaucoup plus facile de faire des nœuds avec moins de « mou » | Nickel | Je reprends les mêmes, 120 cm est la taille idéal. |
MOUSQUETON À VIS | BLACK DIAMOND | Léger | Toujours aussi agréable à manipuler. | Je prends les mêmes. Attention, les plus légers sont souvent petits, ne conviennent pas à certaines manips (passer dans la poulie bloqueur petzl par exemple) | |
FRIENDS | C4 | BLACK DIAMOND | Car c’est une référence | Tout à fait adapté | Je me renseignerais sur les autres marques (DMM, totem cam). Le marché du friends ne semble plus uniquement dominé par BD, les anglo saxons (fervent utilisateur de friends) utilise énormément DMM, pourquoi pas nous ? |
COINCEURS | BLACK DIAMOND | Aucune raison en particulier, ils m’ont été offerts. | Tout à fait adapté | Cela ou d’autre, je ne suis pas sûre de voir la différence… mais qui sait ? | |
SAC À MAGNÉSIE | LE YÉTI | RAS | J’achèterai le cocoon clic clac de chez BEAL : en plus des avantages de mon sac à pof, il a une fermeture plus simple et hermétique que le serrage avec cordon. | ||
CASQUE ESCALADE | Météor 3 | PETZL | Poids : on l’oublie complètement. Stabilité : il a l’énorme avantage de ne pas se balader tout autour du crâne => le soutien derrière la nuque est très efficace. Confort | Tout à fait adapté | Donc je prends le même sans aucun doute : je ne demande rien de plus à un casque, et il me fait oublier l’Elios de chez petzl qui était vraiment très moyen pour la grimpe (cf compte rendu maroc taghia) |
MAILLON RAPIDE | RAS | RAS | RAS | ||
CORDELETTE 5MM | RAS | RAS | RAS | ||
FICELOU | RAS | RAS | RAS | ||
COUTEAU | PETZL | RAS | RAS | RAS | |
BASKET | Arpenaz flex | DÉCATHLON | Le prix. Aussi, l’aspect robuste. | Tout à fait adapté | Je prendrai les mêmes : je commence à les avoir utilisés un bon paquet de fois, et elles ne s’usent pas plus vite qu’une autre. Rapport qualité prix imbattable… |
PANTALON | DÉCATHLON | RAS | RAS | RAS | |
T-SHIRT TECHNIQUE | Capilene 2 lightweight | PATAGONIA | Confortable (élastane). Léger. Sèche très vite. | Tout à fait adapté | Malgré un prix assez élevé, il se fait vraiment oublier : un très bon compagnon pour les sports d’extérieurs. |
T-SHIRT | Laine merinos 260 | ICEBREAKER | Très bon apport de chaleur. – Léger, confortable, bien taillé pour les hommes fins : on l’oublie complètement, même en grimpant. – 1 détail : l’encoche pour placer le pouce dans la manche => mine de rien, quand il fait frais, ça couvre un peu plus de surface et ferme franchement les écoutilles : efficace. | Il est resté sagement au fond du sac, il faisait bien trop chaud. | Pour conclure je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salle, couenne grande voie, ski… En effet, il a sa place partout. J’ai payé un peu cher. Mais je ne regrette pas. Le prix reste excessif tout de même… |
MICRO POLAIRE | R1 | PATAGONIA | – apport de chaleur correct. – très confortable (membrane souple, intérieur doux) | Idem que précédent | En conclusion je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salles, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. J’ai payé un peu cher. Mais je ne regrette pas. |
VESTE | Lim | HAGLÖFS | Poids ! Volume de rangement | Idem précédent | Je reprends la même : cette veste je l’ai achetée dans un souci de gain de poids/volume pour l’utilisation grande voie, alpinisme estival et ski de randonnée à la journée. De plus, dans ces utilisations là, elle est parfaite. Par contre en raid à ski, en cascade … je prends ma stratosphere (The north face) qui a une protection quand même bien supérieur et est bien plus solide dans le temps je pense (je n’ai la Haglöfs que depuis une grosse année). |
LUNETTES DE SOLEIL | Panoramique | LOUBSOL | En conclusion, bon rapport qualité prix. bonne protection pour les visages fins | RAS | Des lunettes bon marché, qui sont adapté à un grand nombre de situation avec un maintien au visage très correct pour les visages fins, indispensable en escalade. Néanmoins un bémol, elles sont un peu fragiles : l’encoche qui permet de lier les branches au reste de la lunette casse assez facilement. |