Yoann Foulon et Florian Desjouis nous raconte leur session grimpe sur l’Aiguille de Sialouze
Information pratique sur un trip grimpe sur l’Aiguille de Sialouze : voie livanos
Date
Mi-septembre 2014
Lieu
France, Provence alpes côtes d’azur, Hautes alpes, Ailefroide (05340)
Depuis Montpellier :
Montpellier => Ailefroide : 4h48, 382 km, 22 euros de péage.
Participants
Yoann FOULON et Florian DESJOUIS
Où dormir vers Ailefroide
- Refuge d’hiver du Sélé, vingtaine de minutes après le refuge été. Refuge tout confortable, en très bon état. Matelas, vieilles couvertures, pas de gaz, eau à aller puiser plus ou moins loin en fonction de la saison. Une vingtaine de places environ. Accès : entre 2h30 et 3h30, jolie ballade.
- Le camping d’Ailefroide, à 15 min en voiture du pré de Madame Carle.
- Gite le moulin à papillon, à l’Argentière la Bessée. Un très joli gite, vraiment agréable, avec une cuisine en accès libre si nécessaire. Tarifs raisonnables, joli salon, et joli jardin. Tout à fait recommandable.
- Gite « Le glacier bleu » dans le fort de Mont Dauphin. Gite avec gestion libre dans le cœur du fort, très joli. Placé stratégiquement entre les Ecrins et le Queyras, des chambres très bien arrangées, des dortoirs très confortables. Un très beau gite.
- Gites-refuge-Queyras : un site assez complet regroupant bon nombre de gites au cœur du Queyras (Ceillac, Château ville vieille, Molines, Arvieux…)
- Gite « le Montbrison » aux Vigneaux. 04 92 23 10 99. Gite convenant parfaitement à des séjours en groupe. Dortoirs confortables, grand salon, coin cuisine où l’on peut aisément faire sécher son matériel. Un gite « pratique ».
- Hébergement possible aux Vigneaux, été/hiver
- Le gîte de Pinfol: l’intersection est un peu plus proche de Guillestre, et ce sera toujours à gauche. Compter 15/20 bonnes minutes pour le rejoindre ensuite. Pas de gestion libre normalement. Mais si il n’y a personne d’autre que vous durant le we (ça arrive assez souvent les we d’hiver, du fait qu’il soit excentré), ils vous laisseront la cuisine à dispos. Une très belle bâtisse, un intérieur un peu plus rustique que Saint Alban (perso je préfère !), de belles grosses poutres au plafond, une cheminée et un poêle qui seront certainement allumés à votre retour de randonnée, et tout ce qu’il faut pour bien récupérer de vos efforts du we. Différent de Saint Alban, mais pas moins bien !
Où se restaurer/où se réapprovisionner
Durant l’été, un petit supermarché est ouvert à Ailefroide, ainsi qu’un magasin de sport/montagne.
Vous trouverez tout au long de l’année à l’Argentière la Bessée toutes les commodités. Supermarchés, station essence, boulangerie, magasins de sports…
Office du tourisme
– Toutes les infos sur Ailefroide.
– Site généraliste pour obtenir toutes les infos nécessaires afin d’organiser au mieux son séjour.
Caractéristique de la paroi
Vous grimperez ici sur un beau granit jaune et noir : à peine un peu croustillant (ce sont les bégueules qui le disent), la plupart du temps excellent (dans la voie que nous avons faite en tout cas).
Une dizaine de grandes voies sont présentes, allant du peu équipées au presque tout équipées. Tous les niveaux sont représentés (du 6a max au 8a max), avec une prédominance de longueurs dans le 6. La majorité des voies font entre 350 et 400 m.
Le pied des voies s’atteint en 1h15/30 depuis le refuge hiver. Attention au névé qui peut être bien délicat, assez raide au pied des voies. Crampons or not crampons, that is the question…
C’est une paroi dont le pied prend le soleil en fin de matinée environ (exposé sud-ouest) : à envisager de la fin du printemps à l’automne sans soucis.
Voies faites
Voie Livanos, 350 m, TD+ :
Voie très peu équipée dans les longueurs mais pitons ou spits systématiques sur les relais. Une longueur est au-dessus du lot : la renfougne de L11. Le reste roule bien (rocher correct, itinéraire limpide, bonne protections). Peu d’engagement car croise régulièrement relais de voies avoisinantes. Une retraite doit pouvoir se faire sans trop de soucis. Jolie voie.
Dans les environs
Pour l’alpinisme :
Au départ du pré de Madame Carle. Au départ du refuge du glacier blanc et des écrins : de très nombreuse courses, généralement de niveaux modeste (F à AD), dans un cadre haute montagne.
A vous de choisir :
- Au départ du refuge du glacier blanc
- Au départ du refuge des écrins
Il y a aussi le glacier noir, au départ du pré de madame Carle comme le glacier blanc. De nombreuses voies d’alpinisme, un ton au-dessus des voies du glacier blanc en termes de difficultés et d’engagement. Des grandes parois rocheuses ou mixtes au long périple sur arête, vous serez servis par de l’alpinisme de caractère.
A vous de choisir !
Pour l’escalade :
A 10 min en aval du pré de madame Carle, vous aurez accès à tout le secteur d’Ailefroide. Couennes, grandes voies très bien équipées de 2 à 15 longueurs, superbe site de blocs. Et tout ça sur du granit, pour compléter au mieux la multitude de possibilités de grimpe dans le Briançonnais/argentiérois. La vallée est assez fréquentée, mais c’est vraiment très beau, on s’y sent bien et on y revient avec plaisir.
Bibliographie
Oisans Nouveau Oisans sauvage – Livre Est– Jean-Michel Cambon – 2011. Topo quasi exhaustif concernant les voies rocheuses des écrins.
Récit grimpe sur l’Aiguille de Sialouze
Calme retrouvé
La voiture se gare sur ce parking presque vide. Nous n’avons croisé que peu de monde sur cette montée vers Ailefroide. Quelques camions de grimpeur/bloqueur le long de la route, quelques randonneurs discrets.
Les magasins sont fermés : portes closes jusqu’à l’année prochaine. 2,5 mois d’activité, 10 mois de fermeture, une activité particulièrement saisonnière dans cette vallée qui voit son accès routier interdit dès les premières conséquentes chutes de neige.
Des cycles qui permettent certainement à cette nature de garder son éclat intact, de reprendre son souffle après avoir été chahuté quelques semaines. Un équilibre tout simplement, un bel exemple.
Alors on savoure, ce retour au calme, cette quiétude retrouvée, avant que l’accès ne se fasse qu’au prix d’un long traçage à ski, dans quelques mois, quelques semaines peut être.
Contrastes de saisons
Le souffle court, le pas décidé, nous avançons : nous pourrions ralentir, relever la tête, mais l’humeur est à l’effort. Nous savourons de sentir nos corps qui répondent bien en cette fin de saison. Malgré un été capricieux, les marches d’approches, les courses, et les retours sans fin des quelques bambées de l’été nous ont tonifié les cuissots et affuté le cardio.
Les gouttes perlent sur nos visages, irritent un peu nos yeux, salent beaucoup nos lèvres, et imbibent passionnément notre t-shirt. Les litres d’eau sont presque aussi vite évaporés qu’ils ne sont ingurgités. Nous bénissons ce voile nuageux qui nous épargne la canicule. Ça ne sera que le gros coup de chaud pour nous.
Nous arrivons aux abords du refuge d’été, une petite pause s’impose ; le vent forcit un peu, les nuages s’épaississent, l’air est bien frais. Mais l’on peine à croire qu’un coup de froid nous guette.
Nous repartons sur ce replat minéral, nous distinguons rapidement le refuge. La polaire est dans le sac, le sentier se redresse, les calories devrait chauffer la machine.
En vain, c’est bien refroidi, et peut être un peu affamé que nous rejoignons le refuge. Début de l’automne, royaume des contrastes, entre froidure et canicule, entre première neige et caillou chaud. Il va falloir s’adapter.
Quitte ou double
Posés sur la pelouse qui entoure ce refuge qui sera le nôtre aujourd’hui, nous attendons patiemment que notre réchaud nous prépare notre soupe régénérante. Nous observons la montagne qui nous entoure. Elles sont bien loin de Montpellier ces montagnes, et chaque fois nous ne savons pas à quoi réellement nous attendre…
Et là nous distinguons des parois qui peuvent laisser s’installer le doute : pas si haute, mais bien plâtrées. Certes pas la même orientation que notre projet du lendemain, mais pas franchement plein nord non plus. Des altitudes assez proches de l’aiguille de Sialouze, qui culmine à 3500 m tout de même…
Et je me demande si l’on n’a pas été un peu optimiste. Je me vois déjà repartir avec tout mon paquettage en direction de la voiture, pour un but magistrale. Au pire, la tête d’aval avait l’air sèche…
Mais bon, ces indices ne sont que partielles, allons jeter un œil.
30 min plus tard, c’est soulagé que nous voyions apparaitre cette belle face baignée de soleil, qui brille de tout son jaune dorée. Pas une trace, pas une coulée, pas une résurgence, plus l’ombre d’un doute !
Récompense matinale
Une sonnerie lointaine, une lueur de frontale qui balaie les murs de refuge. Le réveil a du sonné, je ne les pas entendu, trop enfoui dans mes songes et mes couvertures.
Un refuge à l’ancienne, dortoir et pièce à vivre sont une seule et unique salle. Nous essayons d’être discret, autant que possible, sans pour autant avoir trop de scrupules à faire turbiner le réchaud ; après tout, on ne vient pas dormir en refuge pour faire la grasse matinée.
Effet miraculeux de l’eau chaude, du café lyophilisé et du sucre, l’énergie apparait, et l’envie de filer vers cette paroi se fait grandissante. On se force à manger un peu, pas si facile, jamais très faim à ces petits déjeuner en montagne. Cela reste un mystère pour moi qui ne se mange avec appétit dans ma vie de citadin.
Le silence
Règne en maitre lorsque nous ouvrons la porte du refuge : certainement un des éléments les plus contrasté avec nos vies d’en bas, où chaque heure, chaque minute est rythmée par une musique, accompagnée d’une voie, d’un son souvent envahissant. Rien de tout ça ici, le seul bruit émis ici est le nôtre. Celui d’un souffle qui peine à se mettre en route de bon matin. Le bruit d’un pas qui accroche dans le pierrier. Ou encore d’un commentaire que l’on ne peut s’empêcher de faire face au spectacle qui nous est offert.
L’obscurité du départ se nuance au fur et à mesure que nous avançons : une clarté qui se fait grandissante, une frontale qui devient inutile. Puis un sommet qui s’embrase, une couleur que seul peuvent offrir ces heures où tout commence, où tout s’arrête. Notre impatience se verra vite reléguer au second plan face à ses sensations exaltantes qui nous envahissent. Nous le prenons pour nous cette hommage, ce cadeau. La journée est à peine commencer que nous savons, que ces heures passées à rouler, ces nuits trop courtes, cet argent dépensé, tout ça est déjà largement récompensé.
Au soleil tout simplement
Après une séance de patinage artistique sur le névé « raide et glissant », comme le dit si bien le topo, nous prenons pied au départ de la voie. Nous distinguons ensuite le haut de l’aiguille baignée de soleil, et l’on envie ce granit certainement déjà un peu chauffé par le rayonnement.
Pour nous, ce sera caillou givré et doigts de pieds en carton pour l’instant: ça caille ! Mais les prises sont généralement franches, et les longueurs plutôt courtes. On s’agite, on enchaine, pour atteindre 2 heures plus tard le soleil. Quel bonheur ! Il fait incroyablement bon, on relègue les doudounes au rang d’accessoires encombrant de fond de sacs.
Effort
L’escalade est carrément plaisante maintenant : seule sur la face, dans des conditions idéales, nous suivons cet itinéraire sans mauvaises surprises. Arrivé au pied du fameux laminoir, nous sentons malgré tout qu’il sera temps de se réveiller un peu.
Yoann s’élance : ça grogne, ça frotte, ça souffle. 5+… Un style atypique, un cas d’école de renfougne où le corps entier permet d’avancer : un effort global, gainer de toute part, rarement complètement relâcher.
Mon tour arrive avec ce sac qui va être mon ennemi : j’essaie, je tente ma chance. Pour être bloqué 1 m plus loin, impossible d’aller plus loin, ou il va falloir changer de technique. Je me tracte sur un des 2 brins alors que Yoann me sèche sur l’autre. Et cela reste laborieux ! Dommage de ne pas pouvoir essayer d’y grimper réellement, de se confronter à ce style si déroutant.
Nous atteignons ensuite rapidement le sommet à coup grandes longueurs. Il n’est pas tard et pourtant le soleil n’est plus aussi haut. Une terrasse confortable nous laisse le temps de nous poser un peu. Le temps d’entamer cette miche de pain que nous trimballons dans le sac depuis le départ. Le temps de laisser l’esprit et le regard aller où il le souhaite, un temps de relâche tout simplement.
Way back home
Il est 15h environ, nous sommes au sommet. Il n’est pas tard, pour autant nous savons que la nuit risque d’être courte pour nous 2.
Et des rappels qui s’enchainent sans soucis, et nous voilà à patiner à nouveau dans le névé pour récupérer les affaires au pied de la voie. Décidément, ça aurait été le plus difficile de la journée me concernant ce névé toujours trop raide et dur, même en fin d’après-midi. Redescente en direction du refuge. Nous retrouvons nos compères de la veille qui ont rebroussé chemin dans leur traversée du col du sélé. Il se repose, vont certainement passer la nuit ici. On les envie un peu, de pouvoir faire cette halte, couper la route du retour.
Nous prenons le temps d’un thé sucré et d’un bon goûter : cela fait du bien, redonne l’énergie nécessaire pour reprendre la route. 2h30 plus tard, nous voilà aux côtés de la voiture, les pieds bien chauffés et les cartilages encore un peu plus amoché qu’à l’aller… Il nous reste 5h de voiture, soit après un rapide calcul une arrivée demain matin aux environs de 1h30. Le réveil risque d’être rugueux demain matin, et la journée de boulot aussi ! Nous y étions à 15h en haut de ce sommet pourtant. Pratiqué la montagne à un prix, celui de nuit bien trop courte !
Conclusion lors de notre session grimpe sur l’Aiguille de Sialouze
Un cadre haute montagne pour une grimpe à l’engagement plus proche des parois du Verdon que celle de grandes courses en montagne. Une belle escalade plaisir en somme, sur un sommet certainement pas si fréquenté (excepté du 15 juillet au 15 août peut être). Encore un beau coin des écrins, où l’on prendre du plaisir à revenir.
Matériel utilisé lors de notre session grimpe sur l’Aiguille de Sialouze
Matériel d’alpinisme utilisé lors de notre session grimpe sur l’Aiguille de Sialouze
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHAT | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
CORDE À DOUBLE | Rubix triaxale 8.5 en 2 fois 50 m | MILLET | Durabilité annoncée (et vérifiée : aucun signe d’usure après une cinquantaine de sorties) | Oui | Je réfléchirai à 2 autres solutions possibles, en penchant je pense pour la seconde: – Pour l’utilisation grande voie équipée stricte : Utiliser un brin de corde à simple de 50 m (une ancienne corde que l’on a coupée par exemple) pour l’assurage durant l’ascension auquel on ajoute une corde de faible diamètre/poids (n’ayant pas besoin de qualité dynamique) que l’on attache sur le porte matériel. Ce dernier brin servira au rappel et à hisser le sac pour que tout le monde grimpe léger et quand ça grimpe un peu, ce n’est vraiment pas désagréable ! – La seconde solution, que me semble la meilleure : 2 brins de 50 m joker BEAL pour une utilisation identique à la solution précédente auquel on ajoute l’utilisation en terrain d’aventure. |
BAUDRIER | adjama | PETZL | ConfortBon marché | Bien adapté : le serrage des 2 côtés permet de bien centrer le baudrier (ne pas l’avoir trop d’un côté ou de l’autre), et la taille des jambières (assez large/réglables) reste bien confortable pour une pratique montagne. | J’ai acheté il y a 3 ans environ le Sama de chez petzl : sa vitesse d’usure m’a fait rebasculer sur mon ancien modèle (8 ans d’âge), moins usé, et certainement pas moins utilisé !! La qualité des baudriers petzl ? Franchement remise en question… |
Matériel d’alpinisme (2) utilisé lors de notre session grimpe sur l’Aiguille de Sialouze
DÉGAINES | Ange | PETZL | Le poids en priorité ++.La taille (pour les versions longues) aussi (un moyen de plus de lutter contre le tirage) | Bien adapté, mais sur ce type de course, quelques dégaines magiques seront bien plus adapté et pas beaucoup plus lourdes. | Je suis pleinement satisfait de mon achat. Le gain de poids est très concret, c’est évident, mais ce sont aussi des dégaines moins encombrantes que mes précédentes : l’organisation de mon baudrier n’en est que plus clair. Les anges se manipulent bien aussi avec des gants ; le mousqueton taille L côté clippage et quand même bien plus aisée à manier que celui des petites tailles. Bref, c’est top, avec un gros bémol, son prix !!! |
FRIENDS | Camalot | BLACK DIAMOND | Car c’est une référence… | Bien adapté, mais sur ce type de course où l’on a pas besoin de tant de friends que ça, les friends omega semblerait bien adapté : cela permettrait de ne pas se trimballer un jeu de friends pour n’en utiliser que 2 tailles au bout du compte… | Je me renseignerais sur les autres marques (DMM, totem cam) : le marché du friends ne semble plus uniquement dominé par BD, les anglo saxons (fervent utilisateur de friends) utilisent énormément DMM, pourquoi pas nous ? |
POULIE BLOQUEUR | PETZL | Car c’est celui que j’avais déjà utilisé auprès de connaissance avant mon premier achat. | Bien adapté, mais un peu trop lourd (surtout quand on sait que la micro traxion existe) | Je me pencherai sur la micro traxion, qui est dans la digne lignée de la quête du léger en montagne. |
Matériel d’alpinisme (3) utilisé lors de notre session grimpe sur l’Aiguille de Sialouze
FRIENDS | Alien | FIXE | Souplesse de la tige Compacité de la tête Moins cher que les nouveaux camalots | Friends bien adaptée mais quelques gène tout de même : un code couleur différent des camalots, c’est bien dommage, ils auraient pu essayer de tendre vers ça au moins (car n’ayant pas les mêmes amplitudes, je conçois qu’il soit difficile de faire exactement le même code couleur). L’ouverture des cames grippe un peu plus que les camalots : rien de très génant, mais c’est quand même plus confort chez Black D. | Je me suis rabattu sur les aliens alors que je cherchai des totems cams : pour les avoir eu en mains, les critiques faites précédemment sur les aliens, n’ont pas lieu d’être pour les totems cams. Ce serit à refaire, je patienterai peut être un peu plus ! | |
COINCEURS | BLACK DIAMOND | Ils m’ont été offerts. | Bien adapté | Pas de problèmes, quelles pourraient être les différences entre 2 marques de câblés ? | ||
CHAUSSONS ESCALADE | Katana | LA SPORTIVA | Les scratchs : comment faisait t on avant ? Que ce soit en salle ou grande voie en bloc et éventuellement en couenne, c’est tellement pratique de pouvoir se déchausser/rechausser en quelques secondes, pendus aux relais, au pied des blocs, quand on enchaine les voies en salle… C’est un des critères de choix prioritaires en ce qui me concerne. Précis Confortables | C’est clair, je les garde ! Je recherchais un chausson le plus polyvalent, qui réponde à mes besoins du bloc en salle au terrain montagne : la katana a répondu à mes attentes ! bravo LA SPORTIVA. J’utilise tout de même une nouvelle paire de chaussons pour les couennes un peu techniques : les apaches V de chez BOLDRINI : précisions et sensations au top. |
Matériel d’alpinisme (4) utilisé lors de notre session grimpe sur l’Aiguille de Sialouze
CHAUSSURE ALPINISME | Trango Guide gtx | LA SPORTIVA | Poids Technicité en grimpe sur caillou | Bien adaptée | La première chose qui marque lorsque l’on vient des bonnes grosses Nepal top, c’est le poids : un réel confort pour de la grimpe estival. Par contre un peu surpris sur un point : la souplesse de la chaussure la rend certes très efficace sur la moindre adhérence/bossettes, mais la rend beaucoup moins sécurisante sur la moindre réglette/gratton ! Un peu génant en montagne… Un meilleur compromis aurait pu être la trango s evo gtx… A voir ! |
CRAMPONS | Air tech light | GRIVEL | Le poids | Bien adaptée mais vite limitée : nous avons marché dans des névés raides, en neige dure, mais aussi en neige chauffée etc. L’accroche est vraiment médiocre dans une neige un peu ramollie, on rampe un peu et on n’est pas mécontent d’avoir un piolet ! Donc à savoir : très bien pour marcher sur un glacier et du névé bien dur, pour le reste méfiance ! | Je les gardes, cela reste un très bon achat car vraiment léger, et je me pose peu la question de prendre mes crampons ou non si j’ai un doute : je les prends. A 500 g à peine la paire, ça n’est guère gênant. Il faut juste garder en tete les limites du produit : c’est un crampon « d’approche », et non un crampon d’alpinisme ! |
PIOLETS | Snow walker | PETZL | Un piolet qui m’a été prêté. | Bien adapté | A investir, je m’orienterai vers le summit de chez petzl, dont la polyvalence permet d’envisager beaucoup de chose. |
Matériel d’alpinisme (5) utilisé lors de notre session grimpe sur l’Aiguille de Sialouze
SYSTÈME D’ASSURAGE | Reverso | PETZL | Simple à manipuler N’ayant eu que ce système d’assurage, je n’ai peu d’éléments de comparaison ! | Bien adapté. | Je prendrais le smart de MAMMUT (la version corde à double) car il est autobloquant (pour prendre des photos du premier plus facilement) ! A voir à l’utilisation ce qu’il en est. |
MOUSQUETON À VIS | BLACK DIAMOND | léger | Très bien adapté. | Je prends les mêmes. Attention, les plus léger sont souvent petits, ne conviennent pas à certaines manips (passer dans la poulie bloqueur petzl par exemple) | |
CASQUE ESCALADE | Météor 3 | PETZL | Poids : on l’oublie complétement Stabilité : il a l’énorme avantage de ne pas se balader tout autour du crâne => le soutien derrière la nuque est très efficace Confort | Très bien adapté. | Je prends le même sans aucun doute : je ne demande rien de plus à un casque, et il me fait oublier l’Elios de chez Petzl qui était vraiment très moyen pour la grimpe (cf compte rendu maroc taghia) |
FRONTALE | Tikka xp | PETZL | – Puissance : très bon éclairage – Autonomie : je l’ai utilisée pleine puissance plusieurs heures par jour, et cela faisait plusieurs we que je l’utilisais avec ce niveau de puissance en France : le voyant d’énergie était encore vert à la fin du trek. | Tout à fait adapté. | Un frontale un peu volumineuse, mais cela reste un détail car c’est ce qui lui permet d’être puissante : un très bon éclairage est fondamental dans le choix du bon itinéraire (alpinisme), de nuit. |
CORDELETTE 5 MM | RAS | RAS | RAS | ||
FICELOU | RAS | RAS | RAS | ||
COUTEAU | PETZL | RAS | RAS | RAS |
Vêtements d’alpinisme utilisés lors de notre session grimpe sur l’Aiguille de Sialouze
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHAT | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
PANTALON | DÉCATHLON | RAS | RAS | RAS | |
T SHIRT TECHNIQUE | Capilene 2 lightweigt | PATAGONIA | – confortable (élasthanne) – léger – sèche très vite | Très bien adapté. | Malgré un prix assez élevé, il se fait vraiment oublier : un très bon compagnon pour les sports d’extérieurs, vraiment très confortable. |
T SHIRT | Laine mérinos 260 | ICE BREAKER | Très bon apport de chaleur – Léger, confortable, bien taillé pour les hommes fins : on l’oublie complètement, même en grimpant – 1 détail : l’encoche pour placer le pouce dans la manche => mine de rien, quand il fait frais, ça couvre un peu plus de surface et ferme franchement les écoutilles : efficace | Très bien adapté. | Je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salle, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. Le prix reste excessif tout de même… |
MICRO POLAIRE | R1 | PATAGONIA | – apport de chaleur correct – très confortable (membrane souple, intérieur doux) – assez bien taillée, bien que le diamètre des manches soit un peu trop important, je flotte un peu (pour moi, mais je suis fin …) | Très bien adapté. | Je la garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salle, couenne grande voie, ski… Elle a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. |
Vêtements d’alpinisme (1) utilisés lors de notre session grimpe sur l’Aiguille de Sialouze
DOUDOUNE | Down sweater sans manches | PATAGONIA | – bon apport de chaleur pour un poids et volume très correct – pas de gêne en actif, elle se fait complétement oublier. | Très bien adapté. | Je la garde : j’ai fait ici un très bon achat, extrêmement polyvalent, je l’utilise à toutes les sauces : ski, alpinisme, escalade et tout simplement chez moi. Top. |
VESTE | Softshel en néoshell | WESTCOMB | Une veste qui m’a été prêté, je n’avais donc pas d’argument autre que la curiosité justifiant l’utilisation de cette veste. | Très bien adaptée. | Veste tout à fait intéressante, offrant une vrai protection. Le tissu vieillit t-il bien ? En terme de protection : très bien, j’ai grimpé avec dans de la glace saupoudré de neige, sur de la glace assez humide, et je ne me sentais pas humide.En terme de confort d’utilisation : pas de gêne dans le mouvement.Ce qui m’a semblé particulièrement important en termes de protection et confort est la coupe du produit : une bonne veste d’hiver est une veste « longue » ! Et c’est d’autant plus important lorsque l’on met le baudrier sur la veste, et que l’on ne veut pas que celle-ci en sorte et recouvre tout le matériel du porte matos (ca m’est déjà arrivé avec une autre veste, et cela m’a franchement aidé à faire tomber une broche). Faites y attention ! |
LUNETTES DE SOLEIL | spectron | JULBO | Bon maintient au visage (fin) Protection 4 | Bien adaptée. | Ce serait à refaire, je me renseignerais sur les lunettes en verre photochromiques : la protection 4 est évidemment une garantie lorsque l’on évolue sur la neige toute la journée, mais dans des situations moins lumineuses, c’est un peu trop sombre. |
Équipement d’alpinisme utilisé lors de notre session grimpe sur l’Aiguille de Sialouze
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHAT | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
RÉCHAUD | Pocket rocket | MSR | Compact Léger puissant | Très bien adaptée, je ne demande rien de plus à un réchaud. | Je prends le même sans soucis : seul bémol, ce type de cartouche ne sera pas forcement trouver préférentiellement dans les magasins non spécialisés (plutôt camping gaz). |
POPOTTE | Quick 2 system | MSR | très bien pensée très modulable relativement légère | Super popotte, qui fait des émules autour de moi. Vraiment très pratique. | Un très bon produit : sa polyvalence et son ingéniosité (système pour égoutter les pâtes, poignées solides et faciles d’utilisations …) en font un produit vraiment très intéressant. Comme toujours chez MSR, la qualité est au rendez-vous. |
DUVET | Mirage 3/4 | VALANDRÉ | Ce duvet m’a été prêté. | Très bien adapté, vraiment léger et compact, et largement suffisant pour des bivouacs estivaux. | Encore un très bon produit Valandré : je l’ai utilisé 3 fois, et son rapport poids/volume/chaleur est très convaincant. |
MATELAS | Mousse confort | DÉCATHLON | Je voulais un matelas qui ne crève pas (contrairement à mon précédent thermarest), un matelas, que je peux allègrement sortir en dehors de la tente sans me poser la question de si il va s’abimer/crever ou je ne sais quoi. Un matelas tout terrain, adaptée à l’utilisation que l’on en fait en montagne. Et un matelas bon marché. | Bien adaptée, le volume ne gêne en rien, le poids est négligeable. Cela reste bien moins confortable qu’un bon thermarest quand même. | Je garde ce modèle qui répond à la plupart de mes attentes : confort un peu rustiques tout de même. |
Sacs à dos utilisé lors de notre session grimpe sur l’Aiguille de Sialouze
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHAT | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
SAC À DOS | Air contact 55 + 10 | DEUTER | confortable bon serrage ventrale simple et sans fioritures bon marché | Bien adapté. | Un sac très bien adaptée pour les approches un peu chargée, et pour ce genre de séjour un peu rustique : un gros volume, un bon serrage ventrale, on bon confort global, ce qu’il faut de technicité. C’est costaud et simple. Un bon achat qui va me durer quelques années encore, avantage certains au jour d’aujourd’hui, où les produits ont tendance à s’user plus vite que de raison. |
SAC À DOS | Summit Rocket 30l | MOUNTAIN HARDWEAR | légèreté simplicité se range/se plie facilement (compact) pour mettre dans un autre sac si besoin. | Très bien adapté. On le met dans le gros sac pour l’approche : pas trop volumineux et léger, il se fait oublier. Et il conviendra à merveille pour des ascensions comme le pilier candau de la gandolière. Un beau produit. | Un super sac, qui répond vraiment à un besoin : quelque chose d’épuré, de simple, de léger, avec un volume suffisant. Le top pour la cascade et l’alpinisme. |