Maxime Poirier nous partage son expérience de son expédition sur le toit de l’océan indien pour ouvrir une highline à La Réunion.
Informations pour préparer une expédition highline à La Réunion
Date :
Du 29 juin au 1er juillet 2018
Quand partir pour faire de la highline à La Réunion :
Possible toute l’année, préférable pendant la période de l’hiver austral de juin à septembre afin de ne pas déranger d’éventuels nids de Pétrels de Barau (zone protection biotope)
Lieu :
France, Île de la Réunion, Cilaos (97413), Piton des Neiges
Comment se rendre à la Réunion :
Se rendre à l’un des points de départ des randonnées classiques du Piton Des Neiges, qui convergent toutes vers le Refuge de la Caverne Dufour.
Au choix :
- Par le cirque de Cilaos et le sentier du Bloc, le plus rapide lorsque l’on vient de l’ouest de l’île (option choisie pour notre expédition)
- Par le cirque de Salazie et le sentier du Cap Anglais
- Par la Plaine des Caffres et le sentier de Mare à Boue puis des Coteaux Kerveguen
Ensuite, depuis le refuge, suivre la voie normale qui monte au sommet du Piton des Neiges.
Au niveau du dernier col, 100m avant le sommet, juste à côté des antennes, descendre dans un pierrier délicat, face Cilaos, en longeant la face S de la longue arête du Grand Dyke. Quelques spits (pas nécessaires) sont en place 50m après le col et aideront les moins aguerris à passer un ressaut rocheux.
Rapidement, le dyke rouge devient visible en bas du pierrier (à gauche d’une petite brèche le séparant du Grand Dyke).
Continuer à longer l’arête du Grand Dyke jusqu’à atteindre un effondrement rocheux permettant de monter sur l’arête du Grand Dyke. A partir de là, il est possible de descendre en rappel (6m) et atteindre le Lady Dyke de l’autre côté pour y poser le bivouac.
Participants :
L’auteur, Maxime Poirier, 28 ans, grimpeur, voyageur et adepte de tous types d’activités sportives, allant du vélo au Base-Jump. A découvert la slackline au Portugal et effectué ses premiers pas sur des highlines en Chine.
Pour ce projet, il est accompagné de ses deux amis Clément Brillaut et Nicolas Dulac.
D’autres amis, Guilhem, Violaine, Julia et Mathilde passeront nous voir au sommet du Piton des Neiges pour nous ravitailler et nous aider en cours de week-end.
Où dormir à La Réunion :
- Le bivouac au pied du Lady Dyke, au début de la course d’arête du Gros Morne, très confortable et abrité du vent, pour être au plus proche des ancrages de la ligne.
- Sinon : possibilité de dormir la première nuit au refuge afin de couper la montée en deux (20€ la nuit, 40€ environ la demi-pension). Ou bien sur le sommet du Piton des Neiges dans les cairns dédiés.
- Dans les cirques, de nombreux gites proposent des lieux d’hébergement au départ des sentiers, à Cilaos, Hell Bourg ou Bourg Murat.
Où se restaurer/où se réapprovisionner :
Possibilité de se restaurer et de faire le plein de nourriture dans les villes et villages aux départs des sentiers précédemment nommés. Dernière source d’eau avant le sommet du Piton des Neiges au Refuge de la Caverne Dufour.
Office du tourisme de La Réunion :
Site de l’office de tourisme.
Caractéristiques du Massif de La Réunion :
Le sommet du Piton des Neiges est le volcan originel qui a fait surgir l’île de la Réunion au-dessus des flots il y a 2 millions d’années, mais éteint seulement depuis 30 000 ans. Plus haut sommet de l’océan Indien, il culmine à 3070m d’altitude. Inutile donc de préciser la beauté du panorama qui s’offre au randonneur qui se hisse à son sommet. La roche basaltique dont il est principalement constitué est majoritairement friable, sauf en ce qui concerne ses dernières remontées magmatiques, les Dykes, édifices de roches compactes garantissant son intégrité contre les ravages de l’érosion.
Quoi d’autre dans les environs :
Grandes voies d’escalade à La Réunion :
- Dyke rouge (grande voie équipée, 80m, 6a)
- Grand Dyke (grande voie équipée, 180m,6a)
- Dyke large (grande voie sur coinceur, 100m, 5+)
- Gros Morne : course d’arête classique, bien équipée, D, voir le topo de Pascal Colas pour plus d’information
- A faire aussi : quelques couennes courtes mais sympa sur l’emblématique Lady Dyke.
Bibliographie sur La Réunion :
- Topo Camp to camp de la ligne rédigé suite à l’expédition.
- Montagne vidéo du projet :
- Topo Camp to camp pour les voies d’escalade proches du sommet
- Le Topo du gros Morne de Pascal Colas.
- Topo voie normale du Piton des Neiges de Randopitons
- Site qui référence bon nombre des slacklines de la Réunion : www.slackline974.org
Highline à La Réunion: Sur le sentier d’accès du Piton des Neiges, 21h
Dans la semi-obscurité d’un sentier de montagne éclairé par les astres de l’hémisphère sud, trois petites loupiotes se hissent lentement sur le toit de l’océan Indien.
Immergés dans la fraîcheur humide de cette nuit d’hiver austral, nous sommes trois compagnons, Max, Clem et Nico, disparaissant les uns et les autres sous un sac à dos monstrueux, en train de gravir les 1700 mètres de dénivelé reliant le cirque de Cilaos et le sommet du Piton des Neiges.
Le projet : rester deux nuits et deux jours là-haut pour relier l’esthétique pic rocheux du Dyke Rouge et l’arrête du Grand Dyke avec une sangle polyester, puis se convertir en funambules du ciel et tenter la traversée vertigineuse en équilibre.
Highline à La Réunion: Au sommet du volcan
Sur le sommet de ce volcan endormi, pas de végétation ni d’eau. Nous sommes peut-être plus proches de Mars que de la terre et il nous faut monter le ravitaillement ainsi que le matériel technique dédié à la réalisation de notre installation : sangles, cordes semi-statiques, élingues, tamponnoir, points d’ancrages, connecteurs aciers…etc. La longue liste a été minutieusement préparée les jours précédents, les repérages ayant été effectués depuis de nombreux mois. En l’espace de deux ans, c’est la huitième fois que Max monte là-haut.
Une montée difficile
La montée est longue, raide et pénible. Notre respiration haletante crée des nuages d’humidité qui se transforment en esprits éphémères guidant nos pas sous l’éclairage de notre lampe frontale. Les quadriceps malmenés et les épaules cisaillées endurent les cinq heures d’effort tant bien que mal. Une fois arrivé sur le col sommital, les difficultés ne sont pas encore finies puisqu’il nous faut encore descendre un pierrier très raide surnommé le « pierrier tout schuss » par les grimpeurs et alpinistes tropicaux qui l’empruntent. Puis, il faut passer une barre rocheuse, le Grand Dyke, en effectuant un rappel de 10 mètres pour atteindre le Lady Dyke, notre espace de bivouac. Déstabilisés par les sacs, le pierrier durci par la gelée nocturne est la cause de beaux dérapages et d’avalanches de jurons bien inspirés.
Vue sur les cirques de Cilaos et Salazie
Une fois la tente installée, enveloppés dans la chaleur de vêtements secs, nous réalisons que nous sommes perchés à 3000 mètres d’altitude, entre les cirques mythiques de Cilaos et Salazie. Blottis contre les rochers pour nous protéger du vent, la fiole de rhum passe de mains en mains, les plaisanteries fusent, les affres de la montée sont déjà oubliées et dans nos yeux brille le bonheur d’être entre copains.
Si le Piton des Neiges est en quelque sorte la Montagne-Mère de la Réunion, à l’origine de l’apparition de l’île au-dessus des flots, ses dykes sont les gardiens de son imposante intégrité. Ils sont composés d’une forme de roche particulièrement compacte qui correspond aux dernières remontées magmatiques avant l’extinction du volcan. Et c’est ce type de rocher spécifique qui va nous permettre de réaliser notre projet.
L’aventure commence avec l’ouverture de notre ligne Highline
Le lendemain, nous nous levons sous un ciel dégagé, idéal pour mettre en place la ligne. Pendant que Clem et Max s’occupent de percer au tamponnoir deux points sur le grand Dyke, Nico se charge de scotcher la sangle à une corde semi-statique qui servira de back-up. Ensuite, il lui faut lancer le tout dans le pierrier 100 mètres en contre-bas afin de créer, à pied, la liaison avec le socle du Dyke rouge.
Une roche difficile à percer!
Le perçage de deux points de 10 millimètres nous prend presque une heure et demie tant la roche est dure ! Ensuite, Clem rejoint Nico en contrebas du dyke Rouge. Il nous faut gravir trois petites longueurs d’escalade, dans une difficulté modeste, mais engagée, afin d’arriver au sommet. À chaque relais, la sangle et le back-up sont hissés vers les grimpeurs. Lentement la ligne prend de la hauteur et une fine de liaison de textile secouée par les vents apparaît.
À 100 mètres au-dessus de nous, les randonneurs matinaux qui se rendent au sommet du Piton des Neiges peuvent nous apercevoir et se demandent ce que nous sommes en train de faire…
Beaucoup plus bas, la lumière du soleil commence à rentrer dans le cirque de Cilaos, éclairant d’abord le majestueux rempart du Grand Bénard, puis les parcelles de lentilles d’Ilet-á-Corde et enfin la ville même de Cilaos qui s’étale sur un plateau naturel, sorte d’îlot d’horizontalité dans un fantastique chaos de ravines, de pitons, de canyons et de forêts.
Sommet du Dyke rouge
Arrivés au sommet du Dyke Rouge, Nico et Clem entourent le pic rocheux, y mettent en place une grande élingue, bien protégée contre les frottements, qui servira de point d’ancrage. Ils y attachent la sangle principale et le back-up puis redescendent en rappel dans le pierrier. Pendant ce temps, Max s’occupe de l’ancrage côté Grand Dyke : il fixe son côté de la sangle sur les points tout juste percés au tamponnoir et commence à mettre la tension dans le système à l’aide de poulies. En highline, les tensions constantes sont rarement aussi importantes qu’au sol. Ainsi, même pour une ligne de cette longueur, estimée à 80 mètres, une personne seule aidée d’un simple renvoi à la poulie peut générer assez de force pour permettre à quelqu’un de marcher dessus sans que la pente de la ligne ne soit trop importante.
Accoutumance au vide et premiers pas sur le fil
L’installation est maintenant tendue, parfaitement droite, toutes les vérifications sont faites et nous piaffons d’impatience. Le moment de consécration ne tarde pas à arriver. Il s’agit d’abord de s’avancer assis sur la ligne, tranquillement, et d’apprivoiser ce décor sous cet angle unique. Le premier contact avec la ligne est tout bonnement incroyable, c’est la rencontre d’un imaginaire fantasmé avec une réalité vertigineuse encore plus excitante.
Premier contact avec la ligne
Juste sous la ligne, le pierrier raide semble se jeter telle une cascade de pierre 2000 mètres plus bas dans le cirque de Cilaos. Le pouls s’accélère et quelques images catastrophiques traversent l’esprit de l’être qui se risque sur la ligne. Une bonne technique consiste à fermer les yeux, s’imprégner de l’environnement et tenter de se visualiser calme et serein, marchant sur le fil. Se concentrer, respirer et jeter un nouveau coup d’œil sur son solide nœud d’encordement aident à retrouver son calme.
Une fois le corps et l’esprit parfaitement détendus, le funambule se redresse alors, debout sur la highline. Dans son esprit, tout explose et se rétrécit à la fois. La ligne devient un cheval fou qui se cabre violement. Il est urgent de respirer, de trouver ses appuis sur l’air, le meilleur allié du highliner. Le vent s’infiltre dans son corps, repoussant toute idée de la mort. Quelques pas, et le corps commence à comprendre la ligne, le buste se stabilise et les jambes s’habituent à la tension et l’élasticité. Dans la tête, c’est la recherche d’un état méditatif qui prédomine : concentration sur le moment présent et éloignement des pensées parasites.
Mais les difficultés techniques d’une telle ligne, dans un cadre aussi saisissant, rendent difficile de maintenir ce niveau de concentration pendant les nombreuses minutes nécessaires à la traversée de la ligne dans son intégralité. Et fatalement survient la chute ! Sensation grisante, et souvent ponctuée par les acclamations des amis et observateurs, tomber de 3 ou 4 mètres dans son leash, réaliser une pirouette et rebondir quelques fois fait définitivement partie de la discipline. L’accepter permet de se surpasser.
Conclusion pour ouvrir une highline à La Réunion
Poussières d’étoiles au-dessus des nuages
Chacun son tour, nous allons défier la gravité, déjà fiers d’avoir ouvert cette ligne, les performances sportives importent peu et ne sont que la cerise sur le gâteau. En fin de journée, une mer de nuage recouvre entièrement l’île ne laissant dépasser que les sommets au-dessus de 2700 mètres. Le spectacle est époustouflant, nous sommes totalement coupés du reste de l’Île, oiseaux libres au-dessus d’un océan blanc qui rougeoie sous les ultimes rayons du soleil.
Le soir, les amis nous rejoignent et nous sommes une petite dizaine de poussières d’étoiles à festoyer isolés au creux des dykes. Quelqu’un allume une petite enceinte portable et envoie le titre de Guts, Bad boys move in silence. Nous le reprenons tous en cœur et décidons dans la foulée d’appeler notre ligne en l’honneur de ce morceau qui nous aura insufflé son énergie pendant ce long week-end.
Lorsque nous échangeons un regard, nous pouvons y voir briller la satisfaction mutuelle d’une belle idée réalisée, d’une installation rondement menée grâce à un esprit d’équipe idéal qui a bien fonctionné. Si nous étions bons amis lors de notre départ, le vendredi soir, nous redescendons en frères, unis par les liens d’une confiance nouvellement créée qui pourrait bien nous permettre d’effectuer de plus longs et plus ambitieux projets par la suite.
Matériel utilisé pour de la Highline à La Réunion
CATEGORIE | NOM DU MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE DE HIGHLINE A LA REUNION | SI C'ETAIT A REFAIRE |
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Casque | Vapor | Black Diamond | Pour sa légereté et son confort | Pour la grande voie et pour évoluer sur les aretes, le casque se fait oublier. Très appréciable en journée, sous le soleil, lorsque les températures augmentent. Mais le prix était très élevé et nous étions limité niveau budget sur cette expérience. | Peut-être regarder le casque haut de gamme Sirroco chez Petzl, qui a une attache aimantée, ce qui permet de le mettre d'une main. Pratique lorsqu'on l'enlève et qu'on le remet régulièrement avec des mains occupées à autre chose. |
Baudrier | Hirundos | Petzl | Léger, confortable et bien conçu | Cuissarde non réglable donc pas de risque d'accrocher une corde ou la sangle dans une boucle de réglage. Mais suite une chute répétée sur la highline, déchirure sur le petit filet élastique des cuissardes. Finalement un baudrier assez fragile. Deplus, le orange déteint rapidement. | Acheter un baudrier solide, de conception légrement différente sur les cuissardes comme le ZEPHIR DARK SPACE de chez Mammut. |
Dégaines | Edelrid | Dégaines les plus légères à disposition | Peu de dégaines sont nécessaires pour l'ascension du Dyke Rouge, doncjuste quelques une, bien light est amplement suffisant. | Prendre une ou deux dégaines rallongées à l'aide d'un anneau de sangle de 60 cm ? Toujours utile. | |
Corde 60m | Opera | Beal | Poids, Unicore et triple homologation | Tout à fait, corde à simple légère, de 60m, exactement ce qu'il faut pour descendre en rappel du Dyke rouge. | Je reprendrai la même corde |
Mousquetons à vis | Divers modèles | Diverses marques | Matériel de base pour pratiquer la montagne, léger et normé | Indispensable d'avoir quelques mousquetons à vis pour toutes les manipulations de montagne. | Acheter les mousquetons les plus légers du marché ? |
Anneaux de sangle, 120cm | Beal Dyneema | Beal | Matériel de base pour pratiquer la montagne | Sangle légère pour fabriquer des relais , entourer un becquet, rallonger des dégaines. | Pas tellement d'autres alternatives à ce type de sangles, à ma connaissance |
Descendeur | Bionic alpine | Mammut | Robuste sur le long terme | Système descendeur type "Reverso", indispensable pour les longueurs du Dyke Rouge. | Un autre descendeur pourrait tout aussi bien faire l'affaire |
Ficelou pour prussik | Cordelette 6mm | Beal | Matériel de base pour pratiquer la montagne | Utile pour descender en rappel, ou remonter sur corde si besoin | Pas de changement, outil indispensable sur le baudrier du grimpeur |
Le matériel pour l’ouverture de la highline
CATEGORIE | NOM DU MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE DE HIGHLINE A LA REUNION | SI C'ETAIT A REFAIRE |
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Tamponnoir | Rocpec | Petzl | Compact, avec la possibilité de fixer des tiges du diamètres souhaité | Le tamponnoir n'était pas tout à fait adapté au rocher des durs des dykes. A deux, nous avons mis 1h30 à percer les deux points. | Remplacer le marteau et le tamponnoir par un perfo avec baterrie. Poids plus important mais gros gain de temps pour mettre en place la ligne. |
Spits + plaquettes | Inox, 10mm | Petzl | Le choix a été purement économique, en fonction du matériel à disposition | Cela nous a permis d'avoir de solides ancrages normés pour tendre notre ligne. Dragonne très utile pour éviter de le perdre. | Mettre des scellements en inox afin d'avoir un équipement durable aurait été une bonne chose à faire. De plus, des broches permettent d'éviter de prendre un connecteur supplémentaire pour répéter la ligne et donc de partir plus léger. |
Marteau | Tam tam | Petzl | Marteau de référence pour les équipeurs | Marteau qui fonctionne idéalement avec le tamponnoir. Dragonne bioen utile pour éviter de le perdre. | Remplacer le marteau et le tamponnoir par un perfo avec baterrie. Poids plus important mais gros gain de temps pour mettre en place la ligne. |
Clé | Clé plate 17mm | inconnue | à disposition | Une clé plate basique pour serrer le boulon de la plaquette | Trouver une clé adaptée et plus légère pour gagner du poids. |
Matériel de Highline
CATEGORIE | NOM DU MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE DE HIGHLINE A LA REUNION | SI C'ETAIT A REFAIRE |
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Sangle de100m | Reggae | Slack.fr | Elastique, confortable, légère et esthétique | Une sangle qui a un excellent rebond lorsqu'elle est tendue sur 80m ce qui permet de s'amuser et de rendre les chutes agréables. La résistance CMU de la ligne est bien adaptée à la pratique de la highline. | Pour gagner du poids : utiliser la sangle Moonwalk de Slack.fr, deux fois plus légère. Utiliser des boucles fractionnées et dapter la sangle aux nouvelles pratiques de la highline. |
Elingue | Cordes dyneema 8mm | Dyneema | rapport poids/resistance sans équivalent sur le marché | Sans commentaire | Sans commentaire |
Bloqueur de sangle | Sladlock Power | Slack.fr | Bloqueur de sangle à disposition, fiable | Facile de ravaler la sangle dans ce bloqueur, et la goupille bloquée permet de le manipuler l'esprit serein. | Peut-être prendre le bloqueur de Slack'inov, plus léger et tout aussi fiable. |
Corde de back-up 100m | Spelenium | Beal | Unicore, semi-statique, fine, robuste et légère | Corde légère et homologuée qui se scotche facilement sous la ligne principale lors de la pratique. | Pas de changement, une super corde de back-up pour la highline. Une autre solution plus légère aurait été d'utiliser une corde dyneema de 6mm associée avec des dégaines explosives pour gagner du poids. Mais c'est une solution plus risquée. |
Connecteurs aciers | Maillon delta 8mm | Camp | Prix peu élevé, alliage acier recherché | Léger et résistants, les connecteurs parfaits, quoique un peu lourd | Se renseigner sur l'utiliser de connecteurs textiles en dyneema. |
Scotch | scotch d'électricien | inconnue | bon marché, élastique et surface glissante | Elément important pour solidariser la ligne et la corde de back-up. Il faut prendre un peu de temps pour poser les scotchs sur la ligne et si certains se détachent pendant l'utilisation, ils se retrouvent en pleine nature | Utiliser une sangle avec des boucles fractionnées. |
Poulie plate | HangOver | Slacktivity | La référence des poulies plates de slackline | Permet de tendre la ligne puis de se déplacer dessus lors de la pratique. Léger, on ne le sent pas au baudrier. | Poulie indispensable pour la pratique de la highline. |
Anneau de leash + leash highline | Anneaux aluminium 50mm | Kong | Légers et suffisamment grand pour passer les scotchs. Résistance suffisant epour résiter aux chutes | Ces anneaux légers sont parfaits et se font oublier lors de la pratique. | Nouveau modèle Vortex de Slack'inov semble intéressant. Mais la longueur du leash doit être adaptée. |
Linegrip | Linegrip G4 | Linegrip | Modèle breveté, seule une marque vend ce produit | Permet de ravaler la ligne dans le banana et de mettre en tension le système sans de gros système de poulies. Problème, en highline, il y a toujours le risque de le faire tomber et le prix est très élevé. | Peut-être utiliser un système de tension différent permettrait de gagner un peu de poids. |
Matériel de camping
CATEGORIE | NOM DU MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE DE HIGHLINE A LA REUNION | SI C'ETAIT A REFAIRE |
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Sac à dos | Forclaz 60L | Quechua | Rapport qualité/prix | Confort, volume de 60L permet de charger tout le matériel nécessaire | Avec un plus gros budget, un sac plus technique et plus haut de gamme pour le portage aurait été appréciable pour les 25-30kg de matériel que nous avons monté. |
Tapis de sol | Z lite | Thermarest | Confort et poids | Un peu trop volumineux, mais bien isolant | Un matelas gonfable peut-être une bonne option pour limiter l'encombrement. |
Tente | Arpenaz 3 XL | Quechua | Rapport qualité/prix | Tente 3 personnes assez légère par rapport au prix | Avec plus de budget, choix d'une tente plus technique qui permettrait d egagner en poids et en encombrement. |
Duvet | Mirage 3/4 | Valandré | Poids, chaleur, confort | Extraoridnaire duvet, chaud, confortable et respirant. Prix à 320 donc un duvet qui nécessite un investissement. | Alternative plus économique avec un quechua 0-5° serait suffisant pour dormir au sommet du piton des Neiges. |
Réchaud + popotte | Lite XL | Primus | Compact, grand | Chauffe très rapidement grâce au système de résistance autour de le popotte. La nourriture ne se colle pas au fond. Capuchon très ergonomique. | L'allumeur ne fonctionne pas très bien. Donc alourdit inutilement le réchaud. De plus, fonctionne uniquement sur des système de bouteille à vis. Pas de carburant universel. |
Gourdes | 1L, 1L5 | Nalgene | Solidité, interaction contenu/contenant | Super gourde en plastique de référence, très solide et sans donner de goût à l'eau. Le goulot large permet de remplir de l'eau directement depuis les sources. | Mettre un bouchon adaptable pour rendre plus agréable le fait de boire dedans. |
Frontale | Actik noir | Petzl | Sur batterie, économique | Meilleure qualité/prix du marché pour une frontale. De plus la lumière est indipensable le soir pour ne pas déranger les oiseaux. | Pour le moment je ne changerai pas de lampe frontale ! |
Téléphone | S41 | Caterpillar | Norme IP68, appareil photo | Appreil photo de grande qualité, pour un téléphone extrêmment robuste dont la batterie tient très bien dans la durée. | Le meilleur rugged phone testé, donc je n'en changerai pas pour le moment ! |
Montre alti baromètre | sgw300h-1av | Casio | Qualité/prix |
Vêtements pour une expédition à La Réunion
CATEGORIE | NOM DU MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE DE HIGHLINE A LA REUNION | SI C'ETAIT A REFAIRE |
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Hardshell | Alpinism Light | Simond | Qualité/prix | Non utilisée pendant le projet. Mais de façon générale : super veste technique légère et adaptée à être portée sous un baudrier. On peut aussi passer la capuche par-dessus le casque. Le scratch des macnhes n'est pas assez ergonomique à mon sens. | Pour ce type de projet, nous avions sélectionné le meilleur créneau météo possible donc, n'importe quelle autre hardshell destinée à rester au fond du sac aurait pu faire l'affaire finalement. |
Vêtement divers : bonnet, gants, caleçons, chaussettes, pantalons, tee-shirt, doudoune, casquette | Divers | Divers | Vêtements à disposition | Sans commentaire | Sans commentaire |
Chaussures d'approche | Mescalito | Scarpa | Chaussure d'approche basse légère et solide. | Une chaussure légère et bien renforcée qui permet de grimper et de craphuter aisément dans les pierriers. Assez rigide, on peut sans trop de difficulté grimper le 6a du Dyke Rouge avec. Petit bémol, le prix est assez élevé. | Une paire de basket économique aurait pu faire l'affaire. Mais avec le basalte abrasif de la Réunion, c'est plus durable d'avoir une solide paire de chaussure. |
Lunettes de soleil | Vert Stunt | Julbo | Lunette de catégorie 4 couvrant bien les côtés | Lunettes adaptées à la montagne qui sont légères et efficaces contre les Uvs. Elles prennent bien la forme du visage et c'est appréciable pour grimper ou slacker. | Beaucoup de modèles de lunettes feraient tout aussi bien l'affaire. |
7 commentaires
Toujours aussi belle cette ligne !
Des bisous
Merci pour la publication !
J’espère que le récit vous aura plu 🙂
Dément !!! merci pour ces moments d’inspirations qui font réver !!!!
Trop bon souvenir !
Cest magnifique ! Un récit ingroyable et des photos qui font rêver ! ?
Bien joué les ga !
J’ai eu l’impression de souffrir et d’être heureuse avec toi ! Merci pour ce beau partage d’expérience ! Il t’en a fallu du courage pour réussir. Bravo ! Marion, Madame Voyage 😉