Influenceur vs explorateur : choisissez un projet qui vous correspond !

Influenceur vs explorateur : dans les deux cas il faut choisir le bon cap !

Thomas DERYCKE nous partage ses conseils pour trouver un projet qui nous correspond, évaluer les différences entre influenceur vs explorateur et adopter une stratégie de communication en accord avec ses objectifs.

Qui suis-je pour vous parler de la gestion d’un projet personnel et de communication ?

En guise de présentation, je m’appelle Thomas Derycke et je suis journaliste d’aventure et aventurier à mes heures perdues. Je réalise des aventures en solitaire comme en couple, avec Justine, et je les partage au travers de documentaires, d’interviews presse et de conférences.

Influenceur vs explorateur, parfois moi-même je me demande de qui je me rapproche le plus …

J’ai étudié en école de commerce, spécialité communication et branding, et j’ai réalisé un double diplôme en école de communication et journalisme. Et dans le cadre de mes projets personnels et de mes dix-huit mois passés en tant que journaliste dans le magazine Outdoor Go! j’ai eu l’occasion d’apprendre les rouages de la communication et de la relation presse. Déterminer le type de projet qui vous correspond, savoir se positionner en tant qu’influenceur vs explorateur, créer ou identifier un angle journalistique, brander une aventure, aujourd’hui je vous parle de tout ça !

8 conseils pour trouver un projet qui vous correspond et adopter la bonne stratégie de communication

Séjour photographique dans le Vercors
Séjour photographique dans le Vercors

Pour de nombreux passionnés du secteur de l’outdoor, partager ses aventures est une évidence. Certains en font même un projet professionnel. Mais il est parfois difficile de savoir précisément quel type de projet nous correspond et comment s’y prendre pour le partager. Influenceur vs explorateur, voire même « aventurier » si l’on souhaite rendre les choses encore plus confuses, de tous ces profils savoir lequel nous correspond le mieux n’est pas chose aisée. Voici quelques conseils pour y voir plus clair.

1. Passion vs métier : définissez clairement votre objectif

Avant toute chose, savoir si l’on souhaite faire de l’aventure un métier ou une simple passion permet de clarifier l’ensemble des points énoncés dans le reste de cet article. Il est fréquent de vouloir secrètement se professionnaliser et de ne pas se l’avouer parce que cet objectif nous paraît presque inatteignable. Mais être honnête avec vous-même et reconnaitre que vous professionnaliser constitue votre rêve vous permettra de vous investir d’avantage, de tout tenter, d’aller plus loin et, au pire, d’échouer sans regret.

A contrario, certains baroudeurs préfèrent garder l’aventure comme passion pour ne pas dénaturer leur pratique. C’est vrai que parfois, à force de faire de la relation presse et de chercher des partenaires et opportunités, j’ai l’impression de perdre la pureté et la naïveté de mes premiers voyages. Mais c’est le prix à payer pour potentiellement en vivre !

Car certains projets restent inaccessibles aux non professionnels. Par exemple, les expéditions polaires dans les régions les plus reculées coûtent jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euro et peu de voyageurs ont les moyen de financer ce type de projet eux-mêmes. Donc sans visibilité médiatique afin d’attirer des partenaires financiers, ces projets resteront hors de votre portée… Mais après tout, à moindre frais la France a aussi son charme !

Traversée hivernale du Jura, France

2. Influenceur vs explorateur : choisissez le bon ADN

Si je vous dis : Bruno Maltor et Mike Horn. Peut-on parler d’influenceur vs explorateur ? Il est évident que ces deux noms vous évoquent des émotions différentes. L’un nous paraît convivial et proche de nous tandis que l’autre nous évoque l’extrême et le lointain. Être influenceur ou explorateur sont deux choses différentes. Et même si la frontière entre les deux mondes tend à se réduire, la différence est bien réelle.

Premièrement, il faut bien choisir votre identité car vos projets, votre public et votre contenu seront probablement très différents. Ces deux profils partagent des contenus sensiblement différents qui touchent des publics eux aussi différents. Je détaille ce point dans le conseil n°4 !

Deuxièmement, il faut bien choisir car les étiquettes ont la vie longue. Vous me répondrez sûrement qu’il est possible de jongler entre les deux mondes et que, par exemple, Mike Horn se lance sur Youtube et devient plus influenceur qu’il ne l’était avant. Mais l’identité de cet explorateur est si solidement installée qu’il peut désormais se lancer dans n’importe quel projet, sur n’importe quel support, sans craindre de dénaturer l’identité d’explorateur qu’il a mis des années à bâtir.

Idem pour les influenceurs. Bruno Maltor est le parfait exemple du youtubeur à la carrière très diversifiée. Il a sorti un jeu de carte et créé une marque de vêtement. Pourtant, quoiqu’il fasse il restera aux yeux du plus grand nombre un « youtubeur » ou un « influenceur ». Car la manière dont on se fait connaitre définit l’étiquette qui nous suivra, et ce même si nous diversifions notre activité ou changeons de voie. Evidemment, rien n’est immuable. Certaines reconversions sont admirables, comme celle d’Alex Vizeo qui est passé d’influenceur voyage à coach en personal branding. Mais déconstruire une première impression est extrêmement difficile car les étiquettes ont la vie dure… Alors choisissez bien !

3. Aventure vs expédition : lancez-vous dans les bons projets

Le mot aventure est un mot valise, un mot fourre-tout qui peut correspondre à tout projet que vous jugez challengeant ou source d’évolution pour vous. Mais la notion d’expédition est plus normée. Il y a trois critères qui peuvent justifier l’emploi de ce terme.

Il peut s’agir d’un projet à caractère exploratoire, mais les découvertes géographiques sont aujourd’hui extrêmement rares dans un monde entièrement cartographié. Elles avaient lieu principalement du XVIème siècle, durant les grandes découvertes, au XXème siècle.

Il peut s’agir d’une expédition à caractère scientifique. Dans les mondes polaires plusieurs bases scientifiques visent à mener des recherches. Ou dans la jungle, des expéditions scientifiques visent à répertorier de nouvelles espèces.

Il peut aussi s’agir d’un projet comportant une notion d’autonomie. C’est ce qui caractérise aujourd’hui la majorité des projets des explorateurs contemporains. Lorsque Mike Horn ou Jean-Louis Etienne partent dans des zones entièrement cartographiées et qu’ils ne participent à aucun programme de recherches scientifiques, c’est le caractère autonome de leurs projets qui justifie de parler d’expédition. A vous de choisir entre aventure, notion libre, et expédition, notion soumise à des règles et attentes tacites.

Traversée du Salar d’Atacama, Chili

4. Notoriété vs légitimité : choisissez les bons canaux de communication

En majorité, les explorateurs privilégient la légitimité à la notoriété. Ils optent pour des canaux de communication et des contenus qui apportent beaucoup de légitimité mais touchent bien souvent peu de personnes, donc apportent moins de visibilité et de notoriété. Par exemple, la réalisation d’une conférence, d’une interview télévisée ou d’un documentaire prend énormément de temps et touche finalement peu de monde. Mais cela apporte beaucoup de crédit.

Bande-annonce de mon documentaire « Voyage en terres salées » sélectionné au Paris Traverlers Festival 2022

Les influenceurs privilégient eux la notoriété à la légitimité. Ils créent des contenus et choisissent des canaux de communication grand public tels que les réseaux sociaux. Créer une vidéo Youtube touche plus de monde qu’un documentaire et demande souvent moins de temps. Mais être youtubeur apporte aussi moins de crédit qu’être documentariste.

Si les explorateurs touchent une niche de consommateurs avec leurs livres, films et conférences, les influenceurs sont des personnalités de notoriété publique souvent bien plus connues. Donc l’un détient une grande notoriété et l’autre beaucoup de légitimité. Il peut être frustrant d’aspirer à l’un de ces deux rôles et d’adopter les codes de l’autre. On se retrouve ainsi sur le mauvais segment et, comme dit précédemment, il est extrêmement difficile de défaire les étiquettes. On peut en rester prisonnier… Il faut donc bien préparer sa stratégie de communication !

5. Vacances vs projet : faite du branding votre meilleur allié

Ascension du volcan Villarrica au Chili

Quelle différence y a-t-il entre quelqu’un qui part marcher de Paris à Lyon pour le plaisir et une autre personne qui part réaliser un projet intitulé par exemple « The Great Natural Project », à savoir une marche sans émission de CO2 et en faveur du climat de Paris à Bordeaux ? Au-delà de la cause soutenue, c’est avant tout le branding qui fait la différence ! L’un des deux projets a une identité, un nom, une cause, un segment, des valeurs. Il peut donc permettre à un public de s’y reconnaitre et à des entreprises et partenaires d’y adhérer.

Pour vous donner un exemple concret, ma copine Justine souhaitait en juillet 2022 partir en Ecosse sur le West Island Way afin de réaliser sa première randonnée en solitaire. Au fil des semaines, lors de sa préparation, elle doutait de plus en plus de l’intérêt de son projet et me disait :

« penses-tu sincèrement que cette randonnée soit intéressante et me fasse grandir personnellement ? ».

En bon communicant, je lui ai répondu :

« à toi d’en faire un projet qui te parait être plus grand, plus inspirant, plus positif. Il n’y a rien de mal à donner à son aventure une identité plus forte. Cette démarche, très positive, te motivera d’autant plus à élever l’ambition de ton projet et à aller au bout ! ».

« Donnez une identité forte à vos projets ! »

Ainsi, elle a finalement décidé de réaliser un projet qu’elle a nommé The Highland Quest : 280 kilomètres de marche en solitaire pour se découvrir soi. L’objectif est de connecter deux des plus beaux treks écossais, le West Highland Way et la traversée de l’île de Skye, afin d’aller de Glasgow au Nord de l’île de Skye en solitaire. Entre les deux treks, la liaison sera pittoresque et se fera via le train Jacobite, aussi appelé « Poudlard Express », et un ferry. En somme, il ne s’agit plus seulement de faire le West Highland Way, un trek écossais populaire d’une semaine, mais de faire un projet personnel introspectif plus large qui permettra à une jeune fille de réaliser sa première aventure en solitaire et se découvrir elle-même. Voilà, un objectif, une cause avec des valeurs, un projet en somme.

En donnant une identité forte à son projet et en accentuant l’une des composantes de celui-ci, par exemple la dimension environnementale, sportive ou spirituelle, une aventure correctement brandée peut devenir plus inspirante pour celui qui la vit comme celui qui la suit. Bref, un peu de branding ne fait pas de mal ! Alors inutile de diaboliser la communication car vous vous priverez d’un outil utile qui ne sert pas qu’aux lobbyistes et peut aussi donner du crédit à de belles causes. Et la communication est présente partout : dans la manière de narrer les victoires et échecs du quotidien comme dans la tenue vestimentaire que l’on choisie en se levant. A vous de donner à vos projets une identité qui vous correspond.

6. Decathlon vs Nike : adressez-vous aux bons partenaires

Il est une croyance commune qui consiste à penser qu’un sponsor ne recherche que de la visibilité. Pourtant, ma copine Justine et moi avons réussis à être soutenus par Oxelo lors de notre traversée de la France en roller, puis Itiwit et Surfrider Fondation lors de notre descente de la Loire en kayak, alors que nous avions chacun moins de 1000 abonnés sur nos réseaux sociaux. Pourquoi ? Parce que les marques ne recherchent pas que de la visibilité.

On a tous déjà vu une campagne publicitaire Nike avec un sportif mondialement connu à l’affiche. Parce que Nike veut avoir une image élitiste. Nike veut être une marque qui vous donne l’impression d’appartenir aux meilleurs, aux sportifs les plus performants.

« Avec Nike, faites partie de l’élite. Avec Decathlon, devenez un aventurier du quotidien, un homme simple. »

A contrario, avez-vous déjà vu Mike Horn ou Kilian Jornet à l’affiche d’une campagne publicitaire Decathlon ? Non. Parce que Decathlon a bâti sa stratégie de communication sur le bouche à oreille et le principe de l’ambassadeur local. Decathlon se veut à votre image et propose principalement des produits entrée de gamme, destinés aux nouveaux pratiquants et aux familles. Seules quelques marques de Decathlon comme Artengo soutiennent des sportifs de haut niveaux tels que Gaël Monfils et proposent des produits spécialisés. Mais la majorité des marques de l’enseigne française reste alignées avec cette stratégie initiale de la maison mère. Donc s’adresser à Nike ou Decathlon est bien différent. Dans un cas il faut être extrêmement performant et mondialement connu et dans l’autre il vaut mieux ne pas trop l’être car les sportifs et voyageurs soutenues par Decathlon sont bien souvent des gens « simples » à l’image de l’enseigne et de ses clients.

Descente de la Loire en kayak, France

Il faut aussi comprendre à quelle étape de développement en est l’entreprise. On peut penser qu’en tant qu’aventurier « débutant » il est plus simple de s’approcher d’une petite marque que d’une grande. Si ça peut parfois être le cas, bien souvent les jeunes entreprises cherchent à accroitre leur clientèle et veulent donc gagner en notoriété. Elles chercheront plutôt à s’associer avec des « gros poissons » afin de gagner en visibilité et monter en gamme.

« Les petites entreprises attendent parfois de vous plus de visibilité que les grosses. »

Cependant, une énorme entreprise telle que Decathlon a déjà une clientèle immense et n’a pas besoin d’accroitre sa visibilité, tout aussi grande. Elle a même plutôt intérêt à être prudente dans sa communication car le moindre faux pas d’une entreprise aussi connue pourrait entrainer un sévère bad buzz. Donc des entreprises bien implantées accorderont beaucoup plus de crédit aux messages que vous transmettez au travers de vos projets qu’à votre nombre d’abonnés. Car celles-ci miseront sur le renforcement de leurs valeurs auprès de leur audience actuelle plutôt que l’accroissement de leur visibilité, déjà énorme. Et parfois, soutenir un « amateur » permettra à ces marques de créer une image d’entreprise très forte en véhiculant l’idée qu’elles donnent leur chance à tout le monde. Voilà pourquoi Oxelo et Itiwit ont donné leur chance à deux jeunes aventuriers comme Justine et moi ayant un joli projet mais aucune communauté.

Enfin, spécifiquement dans le cadre de notre partenariat avec Oxelo, nous savions que notre projet ne visait pas à renforcer la visibilité de leurs produits mais plutôt leur crédibilité. En traversant la France sur 1375 kilomètres avec des rollers Oxelo entrée de gamme, notre projet pouvait avoir un réel impact sur l’image de leurs produits. Sans notoriété, comprenez donc ce que vous avez d’autre à proposer et adressez vous à des entreprises dont les besoins pourraient être comblés par ces propositions.

7. Deux individualités vs une entité commune : en couple il faut placer le curseur au bon endroit

« L’amour est la plus grande des aventures. » | Justine Andres et Thomas Derycke TEDxBSBDijon

Pour les couples de voyageurs, que vous soyez influenceur vs explorateur, il est intéressant de se demander à quel point vous souhaitez mutualiser votre communication. Vous pouvez choisir de rester deux individualités qui réalisent des projets personnels et se retrouvent parfois lors de projet commun ou, à contrario, d’absolument tout mutualiser. Cela se traduit aussi dans vos comptes sur les réseaux sociaux, votre blog, etc. Conserver chacun un compte ou partager votre contenu sur un compte commun ? Il faut choisir.

Lorsque l’on suit les aventures de Sonia et Alexandre Poussin et de leurs enfants Ulysse et Philaé, on ne peut s’empêcher de les percevoir comme formant un tout. Même si Alexandre a d’abord eu un parcours personnel et écrit des livres avec Sylvain Tesson avant d’en publier avec sa femme Sonia, leur parcours en tant que couple, puis famille, est tellement ancré qu’on les résume souvent à « la famille Poussin », faisant d’eux une entité commune.

Par contre, même si Christian Clot et Mélusine Mallender réalisent des projets communs, ils se lancent aussi régulièrement dans des aventures personnelles. Pendant que monsieur Clot traverse des environnements extrêmes en solitaire, madame Mallender parcourt le monde seule avec sa moto. Les résumer uniquement à un couple est donc impossible.

Il n’y a pas une approche meilleure que l’autre, il faut juste simplement choisir ce qui nous correspond. Personnellement, je trouve les individualités de Clot et Mallender aussi séduisantes que l’unité familiale des Poussin ! De mon côté, j’alterne entre les aventures en solitaire et celles avec Justine car les deux me sont indispensables.

8. Promotion vs protection : finalement le plus important reste de choisir la bonne cause

Dois-je partager mes aventures en tant que influenceur vs explorateur ? C’est une première question intéressante. Mais il est tout aussi important de se demander dans quel but vous souhaitez développer une audience. Il est tout à fait légitime et normal de vouloir traverser le monde par simple amour de l’aventure. Vos voyages n’ont pas à être nécessairement teintés d’un haut degré de moralité. Mais si vous souhaitez « partager » vos aventures à d’autres, c’est que vous essayez de transmettre quelque chose, un message ou une philosophie. Quelle est-elle ?

Quel message transmettez vous aujourd’hui à ceux qui suivent vos projets ? Les incitez-vous à protéger les espaces naturels, voyager plus sobrement, pratiquer le slow travel, diminuer leur trajets polluants, … ou au contraire alimentez-vous l’envie insatiable de mettre des punaises sur une carte, de visiter tous les lieux déjà saturés, d’abattre du kilomètre, de participer au tourisme de masse ?

C’est souvent en partant à la découverte du monde que naît l’envie de le protéger. Donc inciter votre audience à voyager l’incitera aussi naturellement à aimer la nature et à la protéger. Mais les bonnes choses ont des limites et des hordes de voyageurs bien intentionnés peuvent aussi avoir un impact néfaste sur les lieux qu’elles visitent.

« Involontairement, les voyageurs qui aiment le monde ne lui font pas que du bien … »

Affût dans le Vercors avec le photographe Antonin Charbouillot

Les photographes animalier partagent leur passion et les clichés des animaux qu’ils ont la chance de rencontrer. Mais ils gardent souvent secret les lieux des prises de vue pour préserver les animaux des curieux, et des chasseurs … Cette subtilité dans leur manière de partager leur passion est appréciée, respectée et incite même d’autres photographes à être plus discrets quant aux lieux où ils rencontrent des animaux. Comme quoi, communiquer et préserver l’environnement ne sont pas incompatibles. Tout est une question de mesure. Que vous décidiez de devenir influenceur vs explorateur, fixez-vous les règles et limites de votre communication. Erigez votre propre code d’honneur. Et surtout, ne laissez pas la communication dénaturer votre passion. Si elle est un moyen, elle ne doit en aucun cas devenir un but.

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2 commentaires

Mathilde STELLA 6 mai 2022 - 22 h 54 min

Un article extrêmement intéressant, je suis actuellement dans cette réflexion et tes conseils donnent matière à reflechir, merci pour ce partage !

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Justine ANDRES & Thomas DERYCKE 30 juin 2022 - 8 h 45 min

Merci Mathilde pour ton message !

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