Florian DESJOUIS nous partage son expérience initiation alpinisme au Caroux
Informations pour préparer une session initiation alpinisme au Caroux
Date de l’initiation alpi au Caroux
Septembre 2012
Lieu de l’initiation alpinisme au Caroux
France, Languedoc Roussillon, Hérault, Mons la Trivalle (34390)
Pour y accéder depuis Montpellier => Mons Trivalle : 1h50, 96 km, pas de péage (autoroute gratuite)
Participants à l’initiation
Gwendoline A. et Florian D.
Où dormir dans le Massif du Caroux
Hôtels, gîtes, campings, chambres d’hôtes, locations etc… La région regorge d’offres variées, tout est regroupé sur le site suivant : OT-CAROUX
Où se restaurer/où se réapprovisionner dans le Caroux
Vous trouverez tout ce qu’il faut à Bédarieux : supermarché, boulangerie, essence, et différents petits commerces.
Office du tourisme du Caroux
Toutes les informations sur le Caroux et les environs : OT-CAROUX
Bédarieux : Cliquez ici
Mons la Trivalle : Cliquez ici
Caractéristiques du massif du Caroux
Le Caroux c’est avant tout un grand massif, paradis des randonneurs du midi de la France. Mais c’est aussi un grand terrain d’entrainement pour les « alpinistes » : car on y trouve de nombreuses parois et arêtes bardées de fissures, peu ou pas équipées. Le caillou est généralement bon à très bon.
Concernant l’équipement, celui-ci a évolué et évolue encore : la Fédération Française Montagne et Escalade ( FFME )a décidé de rééquiper une partie des itinéraires du massif, en conservant l’esprit des ouvreurs, autant que possible.
Le Caroux, cela reste aussi de jolies bartasses en perspective quand on ne connait pas le coin : de très nombreux petits sentiers partent un peu dans tous les sens, les points de repères évidents ne sont pas si nombreux, une végétation très dense et aucun des topos digne de ce nom ne vient éclaircir le mystère…
Mais bon, on y arrive au bout du compte ! Les temps d’approche s’échelonnent de 5 min pour les premières couennes à 1H30 pour les voies les plus lointaines, quand on ne se perd pas.
Pas de voies extrêmes ici, des voies de niveau moyen à facile essentiellement.
Saison : Un peu frais au cœur de l’hiver certainement, mais le reste de l’année se pratique sans souci.
Quoi faire d’autres dans le Caroux
Randonnée dans le Caroux
Escalade au Caroux
Avec qui faire de l’escalade dans le Caroux
Le club Caroux Montagne d’Olargues, une association d’escalade dans l’Hérault :
Autres sites d’escalade proches du Massif du Caroux
Retrouvez d’autres sites de grimpe dans l’Hérault, proches du Massif du Caroux, ci-dessous :
Pic du Vissou : un joli petit site avec une vue panoramique sur les grandes plaines vallonnées du coin. De nombreux parapentistes viendront frôler les parois lors des beaux jours. Beaucoup de voies dans le 5 et le 6, topo pas évident à trouver.
Les Joncas : falaise à la mode des montpelliérains, elle est facile d’accès, dans un cadre plutôt agréable. Il faut être à l’aise dans le 6 pour espérer s’amuser. Grosse concentration de voies dures à extrêmes. Et profitez-en pour vous arrêter à Montpeyroux, joli petit village paisible où il fait bon siroter une petite bière en fin de journée.
Fauzan/Tréménal/Notre dame du Cros : superbes falaises au nord de Narbonne, des fois un peu patinées. Topo « escalade dans le minervois » A. Berché
Bibliographie
Il existe un topo du Caroux, édité par le caf de Béziers. Mais je vous le déconseille largement. Les schémas sont inexploitables, il y existe de nombreuses erreurs. Un topo qui ne joue pas du tout son rôle de topo… Seuls les locaux doivent arriver à déchiffrer.
Un nouveau topo d’escalade est sortie depuis :
Les informations de Camp to camp sont bien plus fiables, et surtout les photos vous aideront bien, car les repères n’ont rien d’évident au Caroux (pas ou peu de col, de très nombreux sentiers et sentes, une forêt très dense).
Lien internet
Le site de l’équipe régional jeune alpiniste du Languedoc Roussillon. C’est au Caroux, sur la charbonnier et la Viallat que s’est déroulée une partie de la sélection en septembre 2011, plus ou moins sous la pluie et avec les gros sacs !
Un bon souvenir. Des informations précises sur la Viallat particulièrement.
Tout savoir sur la grimpe dans le Caroux, l’éternel Camp to camp.
La voie course alpinisme au caroux
Arête des charbonniers : AD, 4b max, 200 m
C’est une arête idéale pour l’initiation, très sécurisante. Le caillou est excellent, les protections nombreuses, et ce n’est pas trop vertigineux.
Ne pas négliger l’accès et le retour, pouvant être paumatoires.
Et quitte à être monté en haut de charbonnier, je vous recommande chaudement l’aiguille Viallat. C’est un peu plus dur, mais tout à fait accessible. Le caillou est vraiment superbe, il y a un petit peu plus d’ambiance. L’enchaînement des 2 vous garantit une belle journée.
Initiation alpinisme au Caroux
Nuit fraîche sur le parking à l’entrée des gorges d’Héric. La fraîcheur d’un matin de septembre, contraste avec les chaleurs des mois passés à Montpellier. L’humidité nous enveloppe, les doudounes que nous avions hésité à prendre nous serviront, le temps d’un petit déjeuner en tout cas…
Nous ne sommes pas les seuls à bivouaquer dans notre voiture : quelques campings cars de randonneurs retraités nous ont accompagnés…
Passés les quelques frémissements du réveil, le revigorant café nous donne l’énergie nécessaire pour se mettre en route, par une belle journée ensoleillée. La chaleur monte rapidement malgré l’ombre qui persiste, la proximité de l’été se fait sentir, encore…
Le Caroux, un massif que j’ai fui aussi longtemps que possible, ayant trop souvent entendu parler d’approches sans fin, de sentiers introuvables, des we à errer sans trouver la voie escomptée.
Il aura suffi d’un we pour prendre quelques repères : la sélection de l’équipe régionale jeune s’est déroulée dans ce massif. Un we pluvieux, à crapahuter avec gros sacs et grosses chaussures, sur ce caillou parfait, des conditions pas idéales mais un très bon souvenir.
Découverte du caillou du Caroux
Le programme du jour s’en éloigne un peu : ce sera plus court, plus léger, un peu plus facile et sous le soleil.
Gwen ne connait de l’escalade que le versant équipé, spité, sécurisé : plaisir de la difficulté en libre, laisser l’esprit libre de ne se préoccuper que d’un placement, d’un effort, d’une prise à serrer, d’un équilibre à ajuster.
Un nouveau jeu s’ouvre à elle, avec des règles à peine différentes, mais certainement plus de paramètres à anticiper : une protection à gérer, une longueur de corde à anticiper, un itinéraire à intuiter, une difficulté à calibrer.
L’idéal étant, pour une première approche, d’aller en terrain connu, par moi en tout cas. Un terrain qui épargnera l’apprenti alpiniste de toutes les sournoiseries d’un terrain plus montagne : caillou de qualité médiocre, chute de pierres, météo changeante, approche sans fin. Quoi que, pour l’approche sans fin… ce n’est pas ce que je pense après 2 heures d’errance dans les fourrés bien trop étroits du Caroux. J’étais sûre pourtant de le retrouver ce petit sentier presque évident, ce sentier qui vous dépose au pied de l’arête. Cela nous avait paru si simple, durant ce we de sélection.
Mais voilà que nous errons depuis 2 heures, la chaleur est montée d’un cran avec ce soleil qui nous plombe, mais aussi avec cet agacement, celui d’un doute que cette journée qui s’annonçait si belle ne tourne au vinaigre. Et on s’imagine finir à faire des couennes en grosses non loin du parking, à essayer de se laisser convaincre par un plan B « pas si mauvais ». Mais on n’y croit guère et le goût de cette défaite serait amer.
A la recherche d’un itinéraire dans les montagnes du Caroux
Magie d’internet : un réseau présent bien qu’un peu faible, quelques précieuses informations piochées à droite à gauche, et nous reprenons de 0, bien décidés à tout tenter avant de décréter le but.
Et évidemment, il était là ce départ de sentier, juste avant ce pont, juste après cette épingle ; et c’est plein d’enthousiasme que nous reprenons le cours de notre journée…
Nos gourdes sont déjà presque vides, nous avons ôté nos dernières couches de vêtements depuis longtemps, et nous voilà enfin au pied du départ de cette arête. Un début de journée riche d’enseignement pour tout le monde…
Début de l’escalade au Caroux
S’ensuit la préparation : le bon nœud, la bonne longueur de corde, et surtout organiser correctement son matériel. Les dégaines de ce côté, les friends de l’autres, les sangles ici, les mousquetons là, pour pouvoir trouver le bon outil au bon moment. L’anticipation est une des clés, avec l’adaptation certainement.
Gwen s’élance concentrée mais détendue, et plutôt déterminée, c’est une bonne chose, cela me rassure aussi. Avec déjà une petite expérience de la grimpe en grosse, elle se sera pas trop déroutée par ces sensations si différentes, déroutantes pour tout grimpeur de couenne avide de matériel faisant la part belle aux sensations.
Le gaz n’est pas trop présent, voir absent, les fissures ne demandent qu’à être grimpées ou protégées, et de beaux tronc d’arbres vigoureux se verront coiffer de sangles solides : les longueurs s’enchainent doucement, le temps d’un apprentissage, et en sécurité, c’est l’essentiel.
Les températures sont douces, le caillou excellent, chacun se régale de cette escalade très facile mais néanmoins grisante. Nous affinons nos sensations l’un comme l’autre avec ces gros godillots peu aimables avec certaines adhérences.
Fin de journée de grimpe au Caroux
Un replat, un arbre un peu plus charnu que les autres, et un peu d’ombre : tout ce qu’il faut pour décréter le temps d’une petite pause. Nous avons du temps devant nous, pourquoi ne pas savourer l’instant pour courir vers le sommet puis la voiture puis Montpellier. Non, pas de fausses urgences ici… On se délecte de plaisirs simples, de quelques gorgées de thé et quelques bouchées de chocolat un peu fondu, « d’un verre d’eau et d’un sandwich » aurait dit le Blond.
On ne poussera pas le vice jusqu’à faire la sieste, il nous reste un peu de pain sur planche tout de même. Le sommet de l’arête sera vite atteint ensuite, sans difficulté : c’est plutôt le retour qui ne se déroulera pas autant que prévu.
Bartas pour le retour
Le topo était pourtant clair : longer la paroi, suivre le balisage, jusqu’au col et ne pas prêter attention à certaines variantes très largement kairnées. Mais on est un peu têtu dans le genre, et c’est très nombreux kairns peu avant le col sont trop tentants, trop insistants : cela doit certainement passer par là aussi.
On s’élance, plutôt sûrs de notre choix tant la voie semble être ponctuée de kairns : au fur et à mesure de la descente, ils semblent s’éloigner les uns des autres, mais persistent. Puis vient la spécialité locale : le cul de sac. On ne comprend pas comment, après avoir suivi aussi scrupuleusement les marques de passages… Pas envie de revenir en arrière, nous ne serions même pas dire où nous avons commis une erreur !
Alors on avance, dans un bartasse digne des plus grand moments du midi de la France, bien raide, mais la densité de la végétation nous assure de ne pas tomber bien bas si nous étions amenés à trébucher.
Et l’on regrette le pantalon au fond du sac, on grogne et serre les dents, on s’impatiente, on se surprend à maudire ce que nous avions béni tout en haut du chemin, les auteurs de ces satanés kairns.
Un peu soulagés, et à peine un peu griffés, nous retrouvons la route du fond de la gorge, la fin de la petite galère. Et à nous de se demander si le plus simple durant cette journée n’aura pas été la voie…
Conclusion de notre initiation alpinisme au Caroux
Une course idéale pour découvrir les joies de l’alpinisme sans contrainte : poser des protections, changements d’encordements, gestion du tirage… Et tout ça dans un cadre « bienveillant » : caillou parfait, de nombreuses fissures, peu de gaz, des relais conforts et sous le soleil de l’Hérault. Parfait pour donner le goût de ce genre de petites aventures. Méfiez-vous tout de même de l’accès ainsi que du retour, on peut facilement se retrouver à bartasser sans relâche pendant des heures dans des forêts bien trop denses pour pouvoir se repérer.
Matériel utilisé pour l’initiation alpinisme au Caroux
Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi avoir fait ce choix lors de l’achat | Ce choix a-t-il répondu aux besoins de la sortie alpinisme au caroux | Si c’était à refaire |
Corde à double | Rubix triaxale 8.5 en 2 fois 50 m | Millet | Durabilité annoncée (et vérifiée : aucun signe d’usure après une cinquantaine de sorties) | Un brin de corde à simple aurait été mieux, une jocker en 50 par exemple. | Je réfléchirai à 2 autres solutions possibles, en penchant je pense pour la seconde: – Pour l’utilisation grande voie équipée stricte : Utiliser un brin de corde à simple de 50 m (une ancienne corde que l’on a coupée par exemple) pour l’assurage durant l’ascension auquel on ajoute une corde de faible diamètre/poids (n’ayant pas besoin de qualité dynamique) que l’on attache sur le porte matériel. Ce dernier brin servira au rappel et à hisser le sac pour que tout le monde grimpe léger et quand ça grimpe un peu, ce n’est vraiment pas désagréable ! – La seconde solution, que me semble la meilleure : 2 brins de 50 m joker BEAL pour une utilisation identique à la solution précédente auquel on ajoute l’utilisation en terrain d’aventure. |
Baudrier | Sama | Petzl | Confort Bon marché | Oui, mais il s’use beaucoup trop vite !! | Baudrier qui a répondu à mes attentes : plutôt léger, confortable (en couenne comme en grande voie), et j’arrive à l’enfiler avec mon pantalon d’alpinisme malgré les jambières non réglables. Mais il s’use à vitesse grand V !! Je l’utilise beaucoup certes, mais comment expliquer que mon précédent baudrier (de la même marque) était en très bon état au bout de 8 ans d’utilisation, et que celui-ci est l’air fragilisé au bout de 3 ans… |
Dégaine | Ange | Petzl | Le poids en priorité ++. La taille (pour les versions longues) aussi (un moyen de plus de lutter contre le tirage) | Bien adapté, bien que sur ce terrain, l’idéal étant d’utiliser des dégaines magiques. | Je suis pleinement satisfait de mon achat. Le gain de poids est très concret, c’est évident, mais ce sont aussi des dégaines moins encombrantes que mes précédentes : l’organisation de mon baudrier n’en est que plus clair. Les anges se manipulent bien aussi avec des gants ; le mousqueton taille L côté clippage et quand même bien plus aisée à manier que celui des petites tailles. Bref, c’est top, avec un gros bémol, son prix !!! |
Friends | C4 | Black Diamond | Fiabilité | Tout à fait adaptés | Je dois bien avouer que lors de l’achat je n’ai pas trop poussé la réflexion : je voulais quelque chose de fiable et efficace, les friends Black Diamond sont une références dans le milieu de l’alpinisme, je me suis tourné vers ça. Mais ce serait à refaire, je jetterais un œil aux friends wild coutry : les british, roi du trad, n’ont l’ait de ne jurer que par ça… |
Coinceurs | Stoppers | Black Diamond | C’est un cadeau… | Tout à fait adaptés | Peu de choses à dire, ils ne m’ont jamais fait défauts. |
Chaussures alpinisme | Nepal top extreme | La Sportiva | Polyvalent Protection thermique | Trop chaud et trop lourdes, c’est typiquement le genre de courses où la Trango guide GTX aurait fait merveille. | Je prends le même produit. Une chaussure confortable et qui m’a bien protégé du froid. Elles restent assez lourde (notamment pour le dévers en dry), cela fait franchement travailler le gainage. Cela reste anecdotique dans le cadre d’une utilisation, plus « montagne ». |
Système d’assurage | Reverso | Petzl | Simple à manipulerN’ayant eu que ce système d’assurage, je n’ai peu d’éléments de comparaison ! | Très à fait adapté | Je prendrais le smart de MAMMUT (la version corde à double) car il est autobloquant (pour prendre des photos du premier plus facilement) ! A voir à l’utilisation ce qu’il en est. |
Sac à dos | Lynx | Grivel | Très confortable : le découpage des mousses dorsales évite au sac de se transformer en boule. Forme idéale : très étroit dans le bas du dos pour dégager les portes matériels. Pratique : c’est tellement pratique ces porte-matériel supplémentaires qui sont sur les bretelles du sac, et pas besoin de faire de l’artif, il suffit d’une voie comme la walker (des guarrigues ! pas celle des jorasses). ca a vraiment le mérite de clarifier l’organisation du matos. Beaucoup moins d’intérêt dans une voie toutes équipées. Litrage adapté, ni trop gros ni trop petit pour ce genre de grande voie (nous avons pris un sac pour 2 pour les 2 jours) | Toujouts au top ce sac ! | Tout est dit ! C’est le sac que j’aurais dû acheter dès le départ. Top. |
Sangle | 120cm | Dyneema | Légèreté Maniable Beaucoup plus facile de faire des nœuds avec moins de « mou » | RAS | Je reprends les mêmes, 120 cm est la taille idéale. |
Mousdqueton à vis | Black Diamond | Léger | RAS | Je prends les mêmes. Attention, les plus léger sont souvent petits, ne conviennent pas à certaines manips (passer dans la poulie bloqueur petzl par exemple) | |
Casque escalade | Meteor 3 | Petzl | Poids : on l’oublie complétement Stabilité : il a l’énorme avantage de ne pas se balader tout autour du crâne => le soutien derrière la nuque est très efficace Confort | Très bien adapté | Je prends le même sans aucun doute : je ne demande rien de plus à un casque, et il me fait oublier l’Elios de chez Petzl qui était vraiment très moyen pour la grimpe (cf compte rendu maroc taghia) |
Maillon rapide | RAS | RAS | RAS | ||
Cordelette 5 mm | RAS | RAS | RAS | ||
Ficelou | RAS | RAS | RAS | ||
Couteau | Petzl | RAS | RAS | RAS | |
Basket | Speed Cross | Salomon | Le voyage/tourisme : extrêmement légères, confortables ce sont des pantoufles de ville ! le laçage rapide est aisé et pratique dans les transports (avions, bus, …). Le tissu très fin est aussi intéressant, si les chaussures sont mouillées rapidement, elle sèche extrêmement rapidement, beaucoup plus que des chaussures classiques (et quand on prend une pluie d’orage ou que l’on marche dans une flaque, elles seraient les deux quasiment aussi humides de toute façon). – escalade en grande voie : où l‘on se trimballe assez de poids au baudrier pour ne pas s’en rajouter avec les chaussures. Je gagne 700g par rapport au poids d’une paire de chaussures d’approche classique (speed cross : 290 g en 42 et mon ancien modèle pour les approches, les merrel chameleon 3 : 1040 g en 43). Et l’accroche est bien suffisante (ce sont des chaussures de trail) | Très bien adaptées | Vraiment top, je les garde : évidemment, cela s’use un peu plus vite que des chaussures d’approches 2 fois plus lourdes, mais on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre ! |
Pantalon | Décathlon | RAS | RAS | RAS | |
T shirt technique | Capilène 2 Lightweight | Patagonia | – confortable (élasthanne) – léger – sèche très vite | Tout à fait adapté, très confortable. | Malgré un prix assez élevé, il se fait vraiment oublier : un très bon compagnon pour les sports d’extérieurs. |
T-shirt | Laine Mérinos 260 | Icebreaker | Très bon apport de chaleur – Léger, confortable, bien taillé pour les hommes fins : on l’oublie complètement, même en grimpant – 1 détail : l’encoche pour placer le pouce dans la manche => mine de rien, quand il fait frais, ça couvre un peu plus de surface et ferme franchement les écoutilles : efficace | Bien adapté : bon apport de chaleur pour un volume réduit. | Je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salle, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. Le prix reste excessif tout de même… |
Micro Polaire | R1 | Patagonia | – apport de chaleur correct – très confortable (membrane souple, intérieur doux) – assez bien taillée, bien que le diamètre des manches soit un peu trop important, je flotte un peu (pour moi, mais je suis fin …) | Très bien adaptée | Je la garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salle, couenne grande voie, ski… Elle a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. |
Doudoune | Down sweater sans manches | Patagonia | – bon apport de chaleur pour un poids et volume très correct – pas de gêne en actif, elle se fait complétement oublier. | Très bien adapté, le rapport poids/volume/chaleur est très bon. | Je la garde : j’ai fait ici un très bon achat, extrêmement polyvalent, je l’utilise à toutes les sauces : ski, alpinisme, escalade et tout simplement chez moi. Top. |
Lunettes de soleil | Spectron | Julbo | Bon maintient au visage (fin) Protection 4 | Bien adapté, bien que trop sombre dans les zones un peu moins lumineuse : c’est un produit qui manque un peu de polyvalence… | Ce serait à refaire, je me renseignerais sur les lunettes en verre photochromiques : la protection 4 est évidemment une garantie lorsque l’on évolue sur la neige toute la journée, mais dans des situations moins lumineuses, c’est un peu trop sombre. |