Florian DESJOUIS nous partage son expérience de voyage en Corse à vélo. Il nous donne des conseils pour réussir cette visite de la Corse en vélo.
Information pour découvrir La Corse en vélo et sacoche: un tour sur l’île de beauté
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Lieu du départ pou faire la Corse en vélo
France, Corse, 2a et 2b, au départ de Bastia (20200)
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Depuis Montpellier (temps, km, coût)
Montpellier => Bastia :
Montpellier => Marseille : 1h50 min, 9,7 euros de péage.
Marseille => Bastia : en ferry, tarif très variable en fonction de la saison. Plus de détails : Cliquez ici
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Participants à la Corse en vélo
Florian D. et Baptiste L.
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Où dormir durant ce périple de la Corse en vélo
Nous avons dormi systématiquement en camping sauvage, sur les plages, le long des torrents, en pleine cambrousse : nous avons été surpris par la qualité des bivouacs, la Corse en vélo est très bien adaptée à ce type d’improvisation.
Nous n’avons jamais été dérangés, pas de reproches, pas de critiques ou autres vilipendages : nous avons toujours cherché à être discrets, en faisant particulièrement attention aux potentielles conséquences d’une utilisation du réchaud dans le secteur…
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Où se restaurer/où se réapprovisionner en Corse
Si vous suivez nos étapes, vous croiserez au minimum une épicerie, une boulangerie ou un supermarché dans la journée, donc pas d’inquiétude à avoir.
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Office du tourisme de Corse
Portail officiel du tourisme en Corse pour visiter la Corse en vélo:
Visit corsica
Bastia
Saint Florent
Ajaccio
Bonifacio
Corte
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Lien internet
Pas mal de photos sur un tour assez semblable au nôtre concernant le trajet : Rando trek
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Trajet
Il faut le savoir, la Corse en vélo ce n’est pas plat ! Et on le sent d’autant plus que les vélos sont surchargés. Donc malgré des étapes assez courtes, l’effort y est.
Voici les étapes principales, bien que nous ayons fait bon nombre de fois des variantes sur des routes secondaires : moins directes mais bien plus calmes.
Bastia => Cap Corse (par Luri) => bivouac dans les environs de Minerbio. => Etape 1
Saint Florent => Etape 2
Ile rousse => Etape 3
Galeria => Etape 4
Piana => Etape 5
environs d’Ancone => Etape 6
Acqua doria => Etape 7
Campomoro => Etape 8
Roccapina => Etape 9
Bonifacio => Etape 10
Carbini => Etape 11
Quenza + ascension du col de Bavella => Etape 12
Vergaghiu (Zicavo) => Etape 13
Juste après Ghisoni (4 km) => Etape 14
Erbajolo => Etape 15
Restonica => Etape 16
Au pied de Maltifao => Etape 17
Saint Florent par Murato => Etape 18
Bastia par pylône (940 m altitude) => Etape 19
La distance la plus courte concernant le trajet descente côte ouest remontée par le centre fait 750 km environ. Nos détours et nos bonus ont fait que nous avons roulé 1100 km environs, soit 58 km par jour.
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Saison
Nous avons fait le bon choix, je pense que fin juin est la meilleure période. Le temps est des plus stables, l’eau relativement chaude, la masse de touristes n’est pas encore arrivée.
L’été me semble aberrant tant le voyage perdrait tout son sens dans la cohue de juillet/août.
Le mois de septembre est moins stable en termes de météo, les locaux peuvent être un peu saturés de la saison passée mais l’eau y sera par contre plus chaude.
La Corse en vélo
Le départ pour la Corse en vélo
Le couperet tombe, un résultat sans nuance, un soulagement : après 9 mois, le temps d’une gestation, à limiter sa vie sociale au strict minimum, réduire ses loisirs à quelques longueurs dans un bassin chloré, à se remettre en question chaque semaine après un DS que l’on estime encore bien trop imparfait. Après 9 mois, une sacrée délivrance, le goût savoureux d’avoir fait le travail, d’avoir mené à bien cette aventure que peut être une année de concours. Soulagement de ne pas avoir à y retourner une deuxième année, des sacrifices surmontables, mais définitivement contre nature.
Neuf mois à faire le poisson rouge, naviguant d’un bocal à un autre, du petit studio à la grande BU, en passant par une salle de classe timidement éclairée par quelques néons fatigués. Une vie des plus sédentaires, où les sensations sont exaltées d’un rien, quelques rayons de soleil venant lécher notre visage trop pâle, un courant d’air faisant frémir les branches charnues de grands platanes, rouler tambour battant sous une chaude pluie d’automne. Les sources d’exaltations étant rares, on ne laisse rien passer.
L’esprit libéré, on se retrouve un peu perdu : pendant 9 mois, des journées minutées et cadrées par un cours, un problème, un examen, et là tous ce temps libre d’un coup, sans prévenir. Presque démunis, on ne sait pas par quoi commencer, alors que l’on a tant attendu ce moment.
Aucune envie précise en fait, là tout de suite ; ou si, une seule peut être, laisser passer le temps sans souci de rentabilité, délaisser ses œillères, progressivement.
De nouveaux projets !
Et les projets resurgissent, avec une envie décuplée par la frustration : envie d’être en mouvement, de sillonner, de traverser, franchir et avancer. Envie d’un contact avec la nature et les éléments, tout ce qui m’a été épargné durant cette année : le soleil, la pluie, le vent. Envie de faire ressurgir des sensations : des muscles courbaturés, le souffle court, le goût salé des gouttes de sueurs qui perlent sur nos lèvres brulées.
Comme une évidence, prendre un vélo, y mettre des sacoches et filer : déjà testé et très largement approuvé, cela semble être simplement la réponse idéale à mes aspirations. A celle de Baptiste aussi, qui n’aura pas était difficile à convaincre : sillonner une île qu’il a déjà bien fréquentée, mais toujours au travers d’un même cadre, celui des vacances familiales.
Aussi simple que ça, une idée qui a à peine le temps de prendre racine qu’elle est déjà sur pied.
Nous nous retrouvons quelques semaines plus tard à trainer nos sacoches encombrantes le long du train, sur ce quai bien calme à cette heure et en cette saison. Le paysage se met à défiler, déjà, et si vite : le voyage commence ici.
Nous débarquons à Marseille, le dépaysement est déjà là : une conduite latine, les vélos ne sont pas les bienvenus dans ce chaos. Une gouaille qui ne laisse pas indifférent, et agace certainement, souvent à la limite du respect : on vous hèle comme on crie sur un chien. Nous ne sommes pas mécontents de ne faire que passer…
Vélos attachés dans l’immense cale du ferry un peu vide en cette saison : nous transportons difficilement notre attirail dans ces escaliers trop étroits. Puis nous nous installons confortablement, autour d’une petite table où trônent 2 bières qui nous feront vite tournées la tête. Nous sommes bien, la tête légère, fin prêts à savourer chaque instant.
Une mauvaise nuit, allongés sur une moquette poussiéreuse, éblouis par les halots de lumière blafarde, réveillés trop tôt par une musique excessivement matinale. Nous faisons nos premiers tours de roues sur l’île de beauté l’esprit un peu embrumé, pas encore tout à fait disponible…
Le temps des premières
Premier col, première difficulté, celle de se mettre dans le tempo : un rythme différent, si lent qu’il en devient agaçant. Pas le choix, il faut accepter, revoir son échelle de distance et de temps.
Première pause, une chapelle désertée, un banc de pierre et un grand platane : on ne demande pas mieux. La faim qui nous étreint, le sommeil qui nous gagne : nous avons tout le temps, et nous voulons gouter à toutes les coutumes locales, sieste inclus. On ne se fera pas prier.
Une sieste bien méritée, et bien valorisée. Première baignade, quel plaisir : la fatigue et le mal aux jambes disparaissent, la baie est désertée. L’eau translucide laisse apparaître un autre monde, un autre dépaysement, celui des fonds marins. Nous avons masque et tuba, il nous manque le fusil de chasse sous-marine, nous prenons note pour la suite…
Une jolie maisonnette aux volets bleus, coincée dans un des replis de la baie, nous ouvre les bras pour cette première soirée à la belle. Nous nous installons sur la terrasse, le soleil disparait, le silence s’installe.
Rythme d’enfer (quoi que…)
Chars lancés à pleine allure sur les grandes bandes de goudron frôlant l’océan, nous avançons au grès des reliefs dictant notre vitesse de progression. L’inertie de nos engins nous tire dans les montées et nous pousse dans les descentes, l’autonomie à un prix, ou un poids en tout cas.
Porto, 5ème étape : des terrasses qui allèchent, des produits qui attirent : poissons, fruits de mer, charcuterie, brocciu, beignets. Pulsion de gourmands, on se laisse tenter le temps d’une pause par un petit écart… une opportunité que l’on valorisera un peu trop, nos estomacs gonflés nous écrasent aux fond de nos fauteuils. Mais que c’est bon, le grand air nous creuse, les journées sont longues, entre bitume et mer. Début d’après-midi, le soleil tape fort et nous devons repartir : le goudron brulant d’où s’échappent des vapeurs enivrantes se mêlant aux vapeurs de gasoil expulsées par ces trop nombreux cars, campings cars et autres engins motorisés nous font tourner la tête.
La montée n’est pas si longue mais tout nous pousse à ralentir la cadence : nous essayons quand nous le pouvons de zigzaguer pour réduire encore un peu la raideur de la pente, déjà les tee-shirts sont imprégnés des quelques litres d’eau lâchés dans la bataille. Nous ne voulons pas poser le pied à terre, pourtant le compteur indique une allure à peine plus rapide que celle d’un marcheur…
Le sommet atteint, on prend le temps de reprendre son souffle et ses idées ; et de faire le bon choix quant aux prochains bivouacs. On nous indique une superbe calanque, tout en bas de la route, à moins d’un km à vol d’oiseau de Porto… Nous reprenons nos vélos pour repartir vers le bas cette fois-ci, comme un retour au point de départ, les pieds dans l’eau : la Corse en vélo n’est définitivement pas plate…
Bonnes surprises assurées
Question récurrente où l’improvisation est souvent de mise pour trouver une réponse : où allons-nous dormir ce soir.
Le souci d’économie s’est rapidement transformé en désir d’improvisation, tant cette stratégie paie en Corse. Peu de mauvaises surprises, peu d’échecs, ou à peine. Peut-être ce bivouac aux abords d’Erbajolo : on nous avait prévenus pourtant que les cochons étaient virulents sur leur terre… Une exagération propre aux autochtones se moquant gentiment des touristes de passages ? Pas tant… C’est à coup de truffes que nos yeux se sont décollés en pleine nuit, la tente secouée de toute part par ces cochons plus toniques qu’il n’y parait. Ils avaient bien senti nos précieuses denrées alimentaires, et étaient prêts à en découdre pour récupérer leur dû : une vraie mafia. C’est un peu inquiets que nous avons ouvert notre tente pour faire le ménage dans cette animalerie, armée de rien de bien plus convainquant que nos bras et leurs grands moulinés : c’est efficace, mais sur du court terme.
Nous nous sommes résolus à nous faire secouer une bonne partie de la nuit, en espérant que la tente tienne quand même…
Malgré tout, nos bivouacs étaient plutôt soleil couchant sur fond de Méditerranée scintillante, torrent de montagne au cœur d’une forêt de grands pins, prairie grasse dans le calme des terres… Et souvent accompagnés d’une immersion en eau peu profonde, eau de mer ou eau de montagne. Nous n’avons jamais été délogés, rarement ennuyés (et toujours par la faune à groins et queues en tire bouchons), bref, un sans-faute.
Tranquillité d’inter saison
Derniers instants du séjour : nos vélos harnachés comme le premier jour, nous regardons, un peu écœurés, la multitude d’énormes ferrys déverser leurs lots de touristes ; une fin de voyage pour nous, une saison touristique qui démarre en Corse, intense, excessive et au bout du compte certainement déplaisante.
L’instant idéal pour regarder dans le rétroviseur, se soulager en se rappelant ces nombreux moments de calme et de quiétude. Il y a bien eu quelques nuances tout de même, mais si peu, si courtes : la sortie de Bastia avec cette route étroite et sinueuse qui pousse vers le nord, des locaux pressés et bien trop habitués au trajet ; et une telle densité urbaine si proche de la mer : tout cela oppresse, mais cela ne durera pas longtemps…
Ajaccio aussi : c’est la « grande ville », avec tout ce que cela sous-entend. Pourtant nous avons apprécié son petit centre-ville, plus calme, en cette saison en tout cas.
La vallée de la Restonica, déjà bien remplie aussi lors de notre passage : un we, donc certainement pas mal de locaux venus prendre l’air depuis Corte.
Et pour le reste du séjour, ce sont des petites routes généralement peu passantes qui vous accueilleront, des autochtones plutôt curieux et aimables, des univers préservés, et c’est bien ça la force de la Corse en vélo : malgré une fréquentation estivale très intense, la nature reste belle, le béton n’a pas envahi la côte et les locaux restent malgré tout plutôt accueillants.
Galère
On a beau chercher… on ne voit pas ! Peut-être un jour un peu plus pénible que les autres : nous pensions nous reposer, une petite étape pour rejoindre Bonifacio. C’était sans compter sur ce terrible vent de face qui nous suivra, ou s’opposera plutôt. La terrible impression de fournir un effort inutile, un peu les nerfs à vifs en fin d’étape, et pas franchement reposés…
Into the wild
La Corse en vélo: une forme de voyage à part, une réelle immersion : le cadre est le même que beaucoup, mais l’engagement physique et la « précarité » de ce type de séjour change complètement notre point de vue ; et celui des autres aussi, qui seront certainement plus à même de vous renseigner, ou simplement plus curieux, en vous voyant débarquer avec votre gros paquetage et votre gueule enfarinée.
Un lien étroit avec nature : pas de capsules, pas de protections, nous nous imprégnons et vivons la nature et ses aléas en permanence : pas d’autres refuges que notre tente. Soleil, chaleur, vent, pluie, les éléments nous dictent la conduite à suivre : grisant et stimulant…
Des préoccupations épurées, l’esprit s’allège, se libère : la route à suivre, l’effort à gérer, la pitance à savourer, découvrir les fonds marins, pêcher ce que l’on peut et trouver un bon bivouac. Tout simplement.
Conclusion de la Corse en vélo
Un superbe tour, particulièrement adapté au vélo sacoches. Mais méfiez-vous, ce qui peut être un très grand plaisir peut se transformer en cauchemar si vous partez au mois de juillet et août : la circulation ne sera plus du tout la même, et vous serez particulièrement exposés sur ces routes étroites et sinueuses.
Dans tous les cas, une fois de plus la Corse en vélo confirme son titre d’île de beauté : contrastes saisissants, nature réellement préservée (sur le trajet effectué en tout cas, nous ne connaissons pas la côte est), on passe de la mer à la montagne en restant dans ce que l’on peut trouver de mieux (d’un certain point de vue) dans chacun de ces domaines. Vraiment un beau coin.
Matériel utilisé pour ce voyage : La Corse en vélo
Tout à fait adapté Un frontale un peu volumineuse, mais cela reste un détail car c’est ce qui lui permet d’être puissante : un très bon éclairage est fondamental, notamment pour une utilisation montagne (le choix du bon itinéraire de nuit notamment). Très confortable, notamment dans les sports demandant une grande amplitude de mouvements (escalade etc…), son seul gros défaut est son odeur : on ne s’y fait pas. J’achèterai une paire de lunettes à verres polarisants, ils en existent qui évoluent de la protection 2 à 4 en fonction de l’ensoleillement.
Bien adaptée, robuste, fiable, je n’ai pas eu de problèmes avec. Un peu lourd certainement ! Mais je pense que dans ce type de voyage il faut privilégier la robustesse au poids… Des ennuis techniques peuvent vous faire perdre beaucoup de temps, alors qu’un ou 2 kg en plus pas tant que ça. Je reprends le même Je ne prendrai pas le même et je regarderai dans les sacs Osprey : dos avec tissu souple et aéré qui assure une bonne ventilation au niveau du dos ainsi qu’un meilleur confort quand celui-ci est un chargé. Ce sont de très bons sacs, la solution se trouve certainement chez eux.
CATEGORIE | MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHAT ? | CE CHOIX A T IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ETAIT A REFAIRE |
TENTE | Hubba Hubba | MSR | – Poids : moins de 2kg – Hauteur de toit (je mesure 1,8 m et je suis assis très confortablement) et volume global – Facilité de montage (arceaux mono bloc ingénieux, autoportante) – Les 2 absides : c’est tellement plus pratique !! |
Juste idéal, définitivement un produit idéal pour ce genre d’aventure tel que la corse en vélo (itinérance où il convient d’être un peu léger) | Je prendrai la même, sans aucun doute. |
POPOTE | Quick 2 system | MSR | – Système très efficace pour égoutter les pâtes !! – la poignée est très sécurisante (pas besoin de serrer la poignée comme un fou pour que sa tienne, surtout quand on a 2 kg d’eau et de pâtes dans la casserole !) – La bande caoutchouc des mugs : isole le chaud du froid (la soupe n’est pas froide au bout de quelques minutes), et le froid du chaud (ça ne brûle pas les mains ) – Le volume de la grande casserole (pour le rangement) est bien optimisé. – Bien que rajoutant du poids (mais on peut toujours l’enlever si on veut), la deuxième casserole est pratique si on veut manger les pâtes en même temps que l’accompagnement (s’il y en a ! ça commence à devenir franchement confort quand on commence à parler d’accompagnement) |
Super, tout est plus simple avec une bonne popote. | Peut-être pas la plus légère, mais tellement pratique. Je reprendrai la même. |
RECHAUD | Pocket Rocket | MSR | Très compact Léger Puissant Autonomie très correct |
Idéal, le seul défaut de ce réchaud est que l’on ne trouve pas des cartouches de gaz partout, il faut anticiper (plus qu’avec les réchauds camping gaz, où tous les supermarchés ont ce qu’il faut) ! | Toujours au top les produits MSR : attention, pour des voyages à l’étranger, un réchaud à essence sera certainement plus adapté, car les cartouches de gaz MSR ne se trouvent pas partout. |
SAC DE COUCHAGE | Forclaz ultralight | DECATHLON | Bon marché | Tout à fait adapté en terme de chaleur | Un produit basique qui convient tout à fait au bivouac en plaine, et piémont en fin de printemps, début d’automne et en été. Mais je pense que l’on doit trouver beaucoup plus léger et compressible à température de confort égale. |
MATELAS | M200 | DECATHLON | – Léger – Bon marché |
Assez adapté, car il ne craint rien (on peut l’utiliser en dehors de la tente sans soucis), mais ce n’est pas très confortable sur 3 semaines ! | Le thermarest prolight que j’ai actuellement est beaucoup plus confortable, mais beaucoup plus fragile (déjà percé…). Difficile de choisir… |
MICRO POLAIRE MANCHES LONGUES | MILLET | Très confortable Bonne apport de chaleur |
Tout à fait adapté, idéal pour les soirées un peu fraiche, et les départ matinaux. Particulièrement confortable (tissu stretch et intérieur polaire très doux). | Je la reprends sans hésiter : je l’ai perdu depuis, et je la regrette ! | |
VESTE GORE TEX | Stratosphère | THE NORTH FACE | Je cherchais une gore tex simple, épurée et solide. | Bien adaptée bien qu’un peu courte. Cela reste tout de même une valeur sûre. | Je prends la même sans aucun doute |
PANTALON | Rando Stretch | QUECHUA | Confort Bon marché |
Pas l’idéal : le mieux pour ce genre de voyage est d’avoir un pantalon dézippable en mode short, tellement plus polyvalent. | Je prendrai un pantalon/short. |
CUISSARD | DECATHLON | Bon marché Aspect short sympa |
Pas l’idéal : les cuissards premiers prix perdent beaucoup en efficacité, les frottements ne sont pas épargnés loin de là. Dommage. | Je chercherai autre chose | |
SHORT (TISSU SYNTHÉTIQUE LÉGER) | COLOMBIA | Confortable Léger Sèche vite |
Bien adapté, pour les raisons cités précédemment. | Je reprends le même | |
LAMPE FRONTALE | Tikka XP | PETZL | – Puissance : très bon éclairage – Autonomie : je l’ai utilisée pleine puissance plusieurs heures par jour, et cela faisait plusieurs we que je l’utilisais avec ce niveau de puissance en France : le voyant d’énergie était encore vert à la fin du voyage. |
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MAILLOT DE BAIN | BILLABONG | RAS | RAS | RAS | |
DEBARDEUR SYNTHETIQUE | DECATHLON | RAS | RAS | RAS | |
T-SHIRT TECHNIQUE | Capilène 2 lightweight | PATAGONIA | Confort Respirabilité Vitesse de séchage |
Idéal, comme toute bonne carline, l’odeur est vite nauséabonde ! | |
LUNETTE DE SOLEIL | Panoramique | LOUBSOL | Bon marché | Un peu limite : ce sont des lunettes un peu fragiles avec une protection insuffisante lorsque l’on passe des journées entières au soleil. | |
BASKET | Chameleon | MERREL | Confort Robustesse |
Bien adaptée, une bonne chaussure costaud, bonne protection. | Je reprends les mêmes. |
VELO | Rockrider 5.3 | DECATHLON | Je l’avais utilisé dans l’optique d’une pratique vtt peu régulière et de niveau moyen : donc un vtt bon marché, relativement polyvalent. | ||
SAC A DOS | XA 20m (même type) | SALOMON | Simplicité Litrage Légèreté |
Ce n’est pas l’idéal : rapidement ce sac prend la forme d’une boule dès qu’il est peu chargé pendant la corse en vélo. | |
SACOCHE | DECATHLON | Bon marché Simplicité |
Bien adapté, ont bien joué leur rôle : pas d’usure prématurée, juste ce qu’il faut. Rapport qualité/prix très correct. | Je reprendrai les mêmes. | |
CASQUE DE VELO | Cross fire | BELL | Bon marché Confort |
Très bien : très confortable, léger, bien aéré, rien à redire. | Je reprendrai le même. |
GANTS | DECATHLON | Bon marché | Se sont énormément usés durant ce la corse en vélo… | Des gants sont vraiment très utiles pour ce type de voyage : mais ceux-là était un peu trop fragile. A vouloir acheter le moins cher, on en paie les conséquences ! | |
PALME MASQUE TUBA FUSIL CHASSE SOUS-MARINE | RAS | RAS | RAS | ||
TROUSSE DE TOILETTE | Faite maison | Compact et pratique | Tout à fait adapté à traverser la corse en vélo | Il en existe sur le marché des certainement aussi pratiques ! mais ce sera un peu plus cher… | |
MATERIEL REPARATION (CHAMBRE A AIR, DEMONTE PNEU, POMPE…) | RAS | RAS | RAS | ||
CARTE | IGN 100000eme | Nous voulions des cartes qui couvrent le territoire avec toutes les routes secondaires. | Largement suffissant | Je reprends les mêmes | |
ANTIVOL | RAS | RAS | RAS |