Willy Minec nous raconte son ascension du Mont-Blanc, une belle et classique course d’alpinisme
Informations pour préparer l’ascension du Mont-Blanc
Date :
Du 28 juin au 02 juillet 2012
Quand partir :
L’ascension du Mont-Blanc dans les Alpes peut se faire de début juin à fin septembre, dates où les refuges sont ouverts.
Lieu :
France, Haute Savoie, Saint Gervais les Bains (74170)
Comment s’y rendre depuis Montpellier :
5h00 de route pour 480km et 34€ de péages
Participants à l’ascension du Mont-Blanc :
Willy MINEC, Florian ERBEJA et Laurent LACAM
Où dormir au Mont-Blanc :
Camping ** Les Ecureuils de Chamonix : camping à l’ancienne, sans être blindé de mobile home et au personnel très chaleureux
Tarifs : Adulte / Enfant 4.70€ / 2.50€
Emplacement (tente ou caravane + voiture) 4,10€
Taxe de séjour : Adulte / Enfant (4 à 10 ans) 0.20€ / 0.10€ Électricité (facultatif) 3.50€
Où se restaurer autour du Mont-Blanc :
Aux centres commerciaux de Sallanches
Office du Tourisme du Mont-blanc :
Site Internet de Saint Gervais les Bains
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Trail autour de Chamonix
Plongée en mer de glace
Bibliographie
Carte :
- Topo 25 n°3531 ET Saint Gervais Mont Blanc
Liens Internet
- Réserver au refuge du Goûter pour les infos sur l’ascension
Ascension du Mont-Blanc
Mon ressenti au départ de l’ascension du Mont-Blanc
Alors oui le Mont Blanc tout le monde le fait et en cela nous pourrions tous trouver à redire sur un énième récit de cette ascension.
Mais tout aussi couru qu’il soit il n’en demande pas moins de préparation physique, technique et logistique. Et cette phase en amont demande un investissement personnel certain.
Dans cette démarche nous avons tous une approche différente émanant d’un désir qui se veut lui, au contraire, bien personnel. L’originalité se trouve donc bien là, sur ce qui nous pousse à vouloir regarder de plus haut.
Le Mont Blanc ne m’a jamais passionné. Trop de monde, trop de médiatisation, trop de business.
Une atmosphère bien loin de celle que je recherche d’habitude dans mes aventures où la quête d’intimité avec la Pachamama m’obsède. Et pourtant à ma grande surprise son ascension m’a touché plus tôt que prévu.
Le grand départ
Après être partis depuis le téléphérique de Bellevue (1800m) en vue de dormir au refuge de Tête Rousse nous avons opté pour le passage par le dérochoir afin d’éviter le Nid d’Aigle, alors en travaux. Le dérochoir se veut être une trace réservée à la montée vers la cabane des Rognes et non à la descente, tant ça parpine.
Cette ambiance rocheuse donne doucement le ton pour le couloir du Goûter. Quelques passages équipés de câbles et une pente qui s’affirme nous emmènent calmement jusqu’au col. D’ici vous avez une vue directe sur les deux refuges du Goûter, le mythique et le futuriste. Cette apparition soudaine vous plonge bien malgré vous de plain-pied dans l’Histoire.
Le berceau de l’alpinisme mondial est là, devant vous. Ces noms au parfum d’aventure vous toisent. L’enceinte fortifiée que représente le couloir du Goûter cache la voie normale et le sommet. Se dresse seule cette face granitique. Je suis le premier surpris par cette soudaine émotion.
Mais ce lieu est tout un symbole. Cette force historique vous affecte indéniablement et je me dis à moi-même : « Ben ouais bonhomme, c’est quand même le Mont Blanc. »
Alors on se prend doucement au jeu et l’impatience gagne. Allez voir là-haut, derrière cette enceinte.
Pénétrer le refuge du Goûter et contempler son Dôme. Curieusement ce n’est plus tant la montagne en elle-même qui m’attire mais plutôt ce que les hommes y ont vécu.
Marcher sur leur trace comme une visite fléchée du musée de l’alpinisme où les complaintes du vent jouent l’audioguide. Ne reste plus qu’à tendre l’oreille et ouvrir l’œil. Bien que faisant partie d’une cordée on ne peut se résoudre à s’éclipser un peu et profiter ainsi égoïstement de ces instants.
Refuge de Tête Rousse
Nous voilà arrivés au refuge de Tête Rousse (3167m). Refais à neuf il y a quelques années il est vraiment exceptionnel dans sa conception.
Pratique, confortable, lumineux. Une réussite d’architecture moderne qui ne brise pourtant pas cette filiation qui se tisse peu à peu avec l’histoire du lieu. Du réfectoire on peut admirer le glacier de Bionnassay, digne d’un tableau de Friedrich et son Voyageur au-dessus de la mer de nuage.
On s’attendrait presque à voir surgir un dandy grimpeur au piolet de bois et à la veste en tweed, s’apprêtant à déguster un verre de brandy tout en observant le Piton des Italiens. Les vieilles photos en noir et blanc et les lithographies du 19ème siècle se mêlent au décor.
Ici les Coréens mangent à côté des Russes qui discutent avec des Tchèques. Les Italiens font leur popotte pendant que les Espagnols sirotent une bière.
Mondialement connu le Mont Blanc est un patchwork de la culture alpiniste. Il est curieux de voir cette multiplicité d’équipement high-tech qui s’amoncelle dans l’antichambre de Tête Rousse. La pointe de la technologie balaie d’un revers de la main les vieilles cordes de chanvre et les souliers cloutés de nos aïeux.
Je cuisine tranquillement dans la salle de réchauds. J’aime écouter le brûleur ronfler et regarder le bleu captivant de la flamme. Dans mes pensées je ne fais pas attention à Anatoli, le Russe de Saint Petersburg, qui me baragouine quelque chose en s’énervant.
C’est à ce moment que Florian rentre dans la pièce et m’invite à venir. Tout le monde est collé aux fenêtres de la grande salle. Une avalanche dévale les pentes du Bionnassay. Et la météo annonce encore 40 cm de neige en altitude et des rafales à 120 km/h. J’émets des doutes sur nos chances de réussite ce coup-ci.
Réveil pour continuer l’ascension du Mont-Blanc
Il est 9h00 du matin et nous décollons tranquillement pour remonter le couloir menant jusqu’au Goûter. Nous savons que la journée sera courte en effort mais coûteuse en attention. Il a neigé hier et les conditions s’annoncent mauvaises pour les jours à venir mais nous montons quand même jusqu’au refuge.
La haute montagne réserve son lot de surprises, les bonnes comme les mauvaises, alors nous ne perdons pas espoir d’avoir une fenêtre météo et des conditions convenables le jour J.
Au pied de la traversée du couloir nous observons en amont. Il convient d’être vigilant sur cette partie exposée aux chutes de rochers. Bon nombre de cordées ne s’encordent pas dans ce passage délicat, préférant miser sur une trav rapide.
Nous prenons le parti de la jouer sécu et on traverse en étant reliés au câble. S’ensuit une longue progression fastidieuse dans un amoncellement de blocs enneigés.
L’arrivée au refuge du Goûter
L’altitude nous gêne peu pour l’instant et c’est sous une vue bouchée que nous arrivons enfin au refuge du Goûter (3817m). Ses plaques alu lui donnent une allure de vieille base spatiale à la Cosmos 1999.
J’adore ! Ce qui me plaît moins c’est l’ambiance à l’intérieur. Le surnombre et la promiscuité ne font pas bon ménage. L’impolitesse et l’égocentrisme font leur bonhomme de chemin jusque dans les dortoirs où certains se croient en boîte de nuit. Voilà ce qui ne me donnait guère envie de venir.
Mais cela fait partie du jeu, il faut donc l’accepter où tenter le sommet par une autre voie. Bouchons dans les oreilles et masque sur les yeux, je me mets en mode off vers 20h30. Demain réveil 2h00 du mat.
Alerte rouge, c’est parti, branle-bas de combat ! Sacré bordel au petit matin. Tout le monde se marche dessus. Ça pue l’excitation et la pompe de haute montagne mal séchée. Heureusement nous avions anticipé la veille et rangé nos affaires de manière rigoureuse.
Dans un mélange d’euphorie et d’esprit encore à moitié dans le duvet certains se gourent de matériel et prennent vos godasses où vos crampons et se barrent avec. Nous laissons la guerre de tranchées s’opérer.
Bastogne n’aura pas lieu pour nous. Une fois la vague passée nous décollons à notre tour parmi les derniers. La météo est fantastique. Peu de vent, un ciel complètement dégagé et une mer de nuage en contrebas.
La Pachamama nous offre une fenêtre météo qui n’était pas gagnée. Le départ de nuit offre toujours une ambiance onirique.
S’il n’y avait pas cette transhumance d’alpinistes devant nous, nous pourrions nous croire seuls au monde. Mais cette chenille de frontales, en lucioles d’altitude, apporte sa dose de charme.
La beauté de la nature lors de l’ascension du Mont-Blanc
Notre Nature. J’aime la contempler en silence. Apprendre à fermer ma gueule en homme trop bruyant et l’écouter ne rien dire.
Comme je le disais au début de ce récit, c’est ce que nous venons chercher ici haut qui nous différencie. Encordé avec mes deux compagnons je m’isole pourtant. C’est parti pour la métronomie du pas d’altitude qui vient remplacer l’aiguille des minutes dans l’échelle du temps. Nous ne parlons plus en secondes mais bien en dénivelées.
Cette cadence régulière rythme mes pensées. Bon nombre d’alpinistes viennent chercher une liberté en faisant un sommet. J’en fais d’ailleurs parti.
Et je réfléchis alors en me disant que finalement la réelle liberté appartient probablement bien plus à l’alpiniste qui tente ce sommet en étant dégagé de toutes obligations d’y arriver. Avec le jeu des médias, des partenaires, on peut facilement se croire coffré dans un impératif d’objectif. Alors que, me semble-t-il, seule la tentative importe.
Mais c’est d’ailleurs ce qui me rapproche de nos partenaires aujourd’hui. Un accompagnement dans l’effort. L’éthique associée à l’aventure.
Notre allure est correcte. L’acclimatation a été faite comme il faut et je me sens frais comme un gardon. Les entraînements de trail associés aux sorties d’alpi nous ont donné la caisse. C’est mieux ainsi. Lorsque nous sommes moins centrés sur l’effort on peut alors plus se laisser aller à la contemplation. Et sur ce Dôme du Goûter où nous observons le lever du soleil nous nous félicitons d’avoir l’esprit frais pour en profiter comme il se doit.
Après quelques plans mis en boîte par Florian en vue de notre documentaire nous repartons pour le refuge Vallot (4362m).
L’arrivée tant attendue au sommet du Mont-Blanc
Ce petit refuge d’appoint annonce des passages plus techniques : les deux bosses du Mont Blanc. La pente se raidit et la crête s’affine. Le vent forcit un poil et on rajoute une couche.
C’est parti pour la dernière ligne droite. On commence à croiser les cordées parties à 2h30 du mat qui redescendent du sommet. Ces croisements délicats ne sont pas là pour en rassurer certains qui commencent à buguer. On entend certains guides gueuler sur leurs clients : « Dont’ sit down !!! ».
9h15, nous sommes sur l’arête sommitale. Encore 5 minutes. Je suis bien plus attentif à la corde tendue de mon second de cordée qu’à me projeter sur cette arrivée. Et puis je n’aime pas vendre la peau de l’ours. Ni avant, ni pendant, ni après. J’aime bien les ours. Les derniers pas sont tranquilles. Ça finit douce manette comme l’on dit dans le sud.
9h20 nous sommes au sommet. Émotion tout de même. Je pourrais penser à ma gueule mais non je pense à mes parents. La fierté qu’ils pourraient en retirer je pense. J’ai des poches de larmes qui se forment aux coins des yeux mais ça ne sort pas.
On se félicite mutuellement. Content de moi sans être spécialement fier. Le Mont Blanc a ça pour lui : il est tellement tenté qu’il serait bien présomptueux de se prendre pour un cador.
Toit de l’Europe géopolitique, berceau de l’alpinisme mondial, il n’en force pas moins à l’humilité et calme les ardeurs de notre ego.
Puis la redescente suite à l’ascension du Mont-Blanc, tout en étant très attentionné
La redescente demande encore sa dose de vigilance. N’oublions pas que 80% des accidents arrivent dans ces moments-là. De retour au Goûter nous devons continuer jusqu’à Tête Rousse.
Après 45 minutes de pause on repart. Le temps que nous perdons avec nos prises de vues nous indique que nous n’arriverons jamais à temps pour prendre la dernière cabine du téléphérique de Bellevue. Cela veut dire redescendre dans la vallée à pied.
Voilà une belle journée qui s’annonce : 1000m positif et 3800m négatif.
Et vlan nous voilà de nouveau dans la paroi du Goûter. Comme à son habitude le couloir parpine un maximum. Des blocs rocheux dévalent à toute berzingue les centaines de mètres de dénivelées. Ça siffle dans tous les sens et gueule : « Attention pierres !!! ».
La traversée du couloir dans l’autre sens ne ressemble à rien. Les gars se lancent dedans sans s’encorder en sprintant. Pendant que les uns passent les autres scrutent en amont. Le russe Anatoli s’engage. Bingo ça siffle d’en haut :
« Attention !!! »
Un bloc dévale les 300m de dénivelées et passe à 2m de lui, figé sur place. Il y a de l’ambiance! Je ne peux m’empêcher d’être excité. Rien à faire, nous, on s’encorde mais je change 2-3 réglages afin d’avoir un maximum de souplesse d’encordement pour passer rapidement.
Et c’est parti. La traversée ne traîne pas. Je me régale. Sans s’attarder on se désencorde et redescend pour Tête Rousse. Nous arrivons finalement à 22h30 à la voiture pour un réveil à 2h00. Une journée digne du colosse des Alpes !
Conclusion sur notre ascension du Mont-blanc
Alors le Mont Blanc oui ou non ? Avant toute chose je voudrais tordre le cou aux préjugés qui présentent le Mont Blanc comme un sommet bateau à faire. Comme souvent en montagne tant qu’il fait beau tout va bien.
Mais il ne faut pas l’appréhender ainsi. Si nous considérons qu’il peut potentiellement faire froid avec une visibilité très mauvaise et une cordée qui s’épuise, la sortie devient moins easy. Comme toute sortie de haute montagne le Mont Blanc demande un minimum de savoir et de compétences, légitimes pour chacun des postes.
Et celui de premier de cordée impose une rigueur de circonstance, même pour le Mont Blanc. Tenter le Mont Blanc soit, mais en étant physiquement prêt et techniquement au point sur son poste.
En vaut-il la peine ? Évidemment oui. Un grand oui même mais attention attendez-vous à une ambiance populaire, surchargée. Tout du moins par la voie normale. La voie par les 3 monts semble plus intéressante et une bonne alternative. Mais moins souvent en conditions car avec des passages plus délicats.
J’avoue avoir aimé vivre, moi aussi, cette fantastique aventure qu’est le Mont Blanc. Mythique Mont Blanc. Mais bien plus pour l’histoire qu’il représente que pour l’atmosphère d’ascension que l’on peut y vivre par la voie normale.
Liste du matériel utilisé pour l’ascension du Mont-Blanc :
CHECK-LIST de Willy MINEC :
Vêtements utilisés durant l’ascension
Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi ce choix pour l’ascension du Mont-Blanc ? | Bon choix ? | À refaire ? |
Chaussures hautes montagne | Spantik | La sportiva | Laçage une main et chausson | Jamais eu froid, laçage au top | Cette qualité thermique n’est pas nécessaire pour cette course estivale du Mont Blanc. S’avère moins pratique dans les blocs du couloir du Goûter |
Pantalon alpinisme | Omni II | Haglofs | Coupe et qualité déperlante | Toucher sur la peau agréable. | Je reprends le même. J’ai été agréablement surpris par la qualité. Très bon pantalon d’alpi |
T-shirt manches longues | Energiser | X Bionic | Chaleur | Très chaud et odeur pas très agréable | Un peu comme une combi néoprène il étouffe un peu la première minute puis on si fait bien. Agréable sur le corps et tient vraiment chaud. |
Polaire Stretch | Beaver | X Bionic | Comptabilité avec le t-shirt | Rapport thermique convenable sans être mirobolant | Bonne conjugaison avec le t-shirt mais elle remonte souvent quand on lève les bras. Préférez plutôt une petite veste en duvet pour le Mont Blanc |
Veste Gore-Tex | Cumbre | Mammut | Armure | Indestructible, elle m’accompagne depuis longtemps et fait son boulot | Elle est dépassée maintenant cette petite Cumbre! Trop lourde !!! Trop encombrante. Mais toujours aussi efficace. Je jouerai plus sur le poids si je dois en prendre une autre |
Accessoires supplémentaires
Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi ce choix pour l’ascension du Mont-Blanc ? | Bon choix ? | À refaire ? |
Collant 3/4 | Energiser | X BIONIC | Chaleur | Très chaud | Excellent. Il tient vraiment chaud et à la qualité de serrer comme il faut aux mollets. Ainsi sans faire garrot il permet de jouer le rôle de guêpière pour les chaussettes qui ne descendent jamais. |
Bonnet | Sous casque SOMA LIGHT | X BIONIC | Poids/Chaleur | Chaud mais il pourrait être mieux | Très bon produit, chaud, bien conçu sur les oreilles mais je préférerais le modèle juste au dessus en chaleur. Avec le vent il peut cailler sévère sur le Mont Blanc |
Sous-gants | ODLO | Finesse | Peu frileux des mains je les adore. Chaleur moyenne mais super-toucher !!! | Ils sont fragiles !!! C’est une catastrophe. Je reprends les mêmes. Trop agréables | |
Gants | Gore Tex | REUSH | Renfort paume | Bonne paume résistante et agrippant | Bon produit mais chaleur moyenne. |
Équipements portés pour l’ascension
Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi ce choix pour l’ascension du Mont-Blanc ? | Bon choix ? | À refaire ? |
Crampons | G22 new matic | GRIVEL | Poids et griffes avant | Gain de poids par petits sabots. Griffe de qualité | Pas pour le Mont Blanc. C’est une course ne demandant pas de cramponnage frontale. Même des 10 pointes suffisent. Insister plutôt sur la qualité des antibotts |
Piolet | Rando glaciaire 68cm | CHARLET MOSER | Vieux modèle, son prix | Vieux modèle, long mais lourd | Depuis le temps des piolets du genre en plus léger sont sortis, et tant mieux. Il est trop lourd. |
Sac à dos | Expedition 66L | MILLET | Son poids !! | Très léger, peu de tenue si pas rempli, il couine | Poids et équipement d’enfer. J’adore cette conception légère. Alors oui il fait du bruit et il se tient mal quand il n’est pas rempli. Le Mont Blanc étant une course à domicile il est préférable de prendre un sac avec plus de tenue |
Corde | Golden Dry en 8.6 | BEAL | Résistance et poids | Bon rapport poids/performance | On sent bien la qualité qui se situe entre la dynamique pure de falaise et la stat de canyon. Souple, diamètre idéal selon moi, surtout pas moins en tout cas. Un petit tour de machard de plus peut être le bien venu. Très résistante |
Baudrier | Couloir | BLACK DIAMOND | Poids et volume | Encombrement minimal, porte-matos trop souple !!! | Tout en sangle il pèse 244g et tient dans la main. En tant que premier de cordée je préfèrerai plutôt le modèle léger de CAMP. Même poids, plus encombrant mais porte-matos rigides et plus nombreux !!! |
Casque | Rock Star | CAMP | Vieux modèle et son prix | Un peu lourd, esthétique mythique mais dépassée, système de serrage à l’ancienne | Vieux modèle dépassé rien que pour son système de serrage. Un peu trop de jeu dans l’axe frontal. Mais il protège quand même! |
CHECK-LIST de Florian ERBEJA :
Équipements de Florian pour l’ascension
Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi ce choix pour l’ascension du Mont-Blanc ? | Bon choix ? | À refaire ? |
Baudrier | Couloir | BLACK DIAMOND | Poids et volume | Encombrement minimal, porte-matos trop souple !!! | Tout en sangle il pèse 244g et tient dans la main. |
Casque | Rock Star | CAMP | Vieux modèle, son prix | Old school, mythique | Old school, mythique… |
Crampons | Lanière classique 10 pointes | SIMOND | Qualité et prix | Pour ce type de course parfait | Le poids |
Piolet | Le Yéti | CHARLET MOSSER | Qualité prix, permet de faire assurage | Pour ce type de course parfait | Le poids, lanière |
Chaussures | BRENVA | MILLET | Légèreté, apport thermique, chaussant | En bas un peu chaud, en haut parfait | Peut-être les semelles internes |
Chaussettes | Ski touring | X-SOCKS | Qualité technique du produit | RAS | Les tailles « entre deux »… |
Sur-pantalon | K Pant | MILLET | Une armure, apport thermique, aération… | « | Manque un renfort sur les parties d’usures, fessiers notamment |
Collant | Carline 100 | MILLET | Qualité technique du produit | « | RAS |
1ère couche | Carline 150 | MILLET | Qualité technique du produit | « | « |
2ème couche | Polaire Warm | ODLO | Encombrement, qualité, confort | « | « |
Veste Gore Tex | K Jacket | MILLET | Une armure, apport thermique… | 3me couche idéale | Le col et mentonnière à revoir. |
Veste doudoune | MOUNTAIN EQUIPEMENT | Au cas ou…fond de sac ! | Encombrement, qualité, chaleur | Le Zip est à revoir, dommage pas d’ouverture sous bras | |
Bonnet | Polaire Wind Stopper | MILLET | Le plus polyvalent et chaud | Associés à un BUFF = idéal | RAS |
Gants | Laine épaisse | GENERIQUE | Associé à un sous gant, polyvalence, prix | Attention à ne pas comprimer les extrémité, manipulation matériel | Le coté multicouche, séchage de la laine délicat… |
Sur-gants | Mouffle | MAMMUT | Gore tex, résistance | Protection en multicouche, facile à ôter | RAS |
Accessoires pour le matos
Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi ce choix pour l’ascension du Mont-Blanc ? | Bon choix ? | À refaire ? |
Sac | Miage 50+10 | MILLET | Rapport qualité prix et fonctionnalité polyvalence | Qualité prix, confort | Voir usure et résistance si chargé… |
Drap de sac | Soie | COCOON | Poids, encombrement | Idéal en refuge, hygiène | Voir pour les frileux des versions plus chaudes |
Go pro HD2 | HD2 | GO PRO | Encombrement, résistance, qualité | Pour des images en conditions difficiles | Attention à l’autonomie, grand angle à ses limites, le son… |
CHECK-LIST de Laurent LACAM :
Équipements utilisés de Laurent durant l’ascension
Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi ce choix pour l’ascension du Mont-Blanc ? | Bon choix ? | À refaire ? |
Chaussures de haute montagne | Népal EVO GTX | LA SPORTIVA | Polyvalence | Très confortable | Nécessite des surbottes pour faire face au froid. (Problème d’humidité persistant au bout du pied gauche.) |
Chaussetttes | Trekking Silver | X-SOCKS | Polyvalence | Bonne tenue et bonne isolation | |
Chaussettes | Mountaineer X-Heavy | ICEBREAKER | Très chaudes | Idéales pour les basses températures | |
Pantalon GORE-TEX | Summit series | THE NORTH FACE | Polyvalence | Bonne isolation, beaucoup d’aération | Manque de poches |
T-shirt synthétique | QUECHUA | Prix et légèreté | Sèche vite | ||
Guêtres (en Nylon) | MILLET | Esthétique | Bonne tenue, Compatible avec tous types de chaussures | Fermeture éclair fragile | |
Polaire | QUECHUA | Prix | Bonne isolation thermique | ||
Veste en Gore Tex (1 couche) | Pro Shell | MOUNTAIN EQUIPEMENT | Esthétique et légèreté | Bonne isolation au vent et encombrement Minimal. | |
Sac à dos | TFX Expéditions 75-95 | LOWE ALPINE | Poids et volume (75+20) | Possibilité de changer de ceintures. Très confortable en charge. | Mauvaise conception à l’endroit où repose la lame du piolet. |
Mousqueton (x2) | Spirit droit | PETZL | Sur conseil | ||
Mousqueton | Lime twistlock | CLIMBING TECHNOLOGY | Sur conseil | ||
Baudrier | Blitz | CAMP | Poids et 4 porte matériel | Porte matériel rigide | |
Bâtons | Makalu Summit | LEKI | Prix et légèreté | Dernier segment avec amortisseur | |
Piolet | Snowalker | PETZL | Prix et légèreté | Facilement mousquetonable | |
Casquette | SALOMON | Prix, légèreté et polyvalence | Avec protège nuque | ||
Casque | RockStar | CAMP | Prix | Un peu lourd | Serrage à l’ancienne, Manque de confort |
Masque | JULBO | Prix esthétique | Bonne visiblité | ||
Collant | GO SPORT | Prix | Bonne isolation thermique et confortable. | ||
Lampe frontale | Myolite 3 | PETZL | Bon d’achat Yéti | 2 sources lumineuses distinctes Comment choisir une lampe frontale pour sports d’hiver | |
Crampons | AirTech New Classic | GRIVEL | Prix et Compatible avec tous types de chaussures (grâce à la lanière) | Facile d’utilisation | |
T-Shirt | Velocity GT 150 | ICEBREAKER | Prix (Promo) | Léger, respirant et séchant vite. |
Accessoires supplémentaires pour Laurent
Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi ce choix pour l’ascension du Mont-Blanc ? | Bon choix ? | À refaire ? |
Bonnet | DECATHLON | Prix | Suffisamment chaud | ? | |
Sous-gants | Gants Warm | ODLO | Bonne isolation thermique, confortable | ? | |
Gants en polaire | WindStopper | MAMMUT | Prix (Promo Toustocks) | Bonne isolation thermique | ? |
Gants en Gore Tex | MAMMUT | Prix (Promo Toustocks) | Bonne isolation | ? | |
Tour de cou | QUECHUA | Prix | Bonne isolation thermique | ||
Lunettes de glacier | Jmiro | LOUBSOL | « | Bonne protection des verres | Fragile et manque de protection latérale |
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