Yoann, Ambassadeur Trangoworld nous raconte son ascension sur le glacier noir.
Informations pour préparer l’ascension du glacier noir
- Date
26 mai au 29 mai 2012
- Lieu
Provence alpes côtes d’azur, Hautes Alpes, Ailefroide (05340)
Depuis Montpellier:
Montpellier => Ailefroide : 4h48, 382 km, 22 euros de péage.
- Participants
Florian Desjouis et Yoann FOULON
- Où dormir
Nous avons dormi au bivouac des Balmes de François Blanc, à 2445 m d’altitude
Possibilité de dormir au refuge Cézanne, au pré de madame Carle.
Ou au champêtre camping d’Ailefroide, à 15 min en voiture du pré de Madame Carle.
- Où se restaurer/où se réapprovisionner
A Ailefroide : nourriture et matos alpi/grimpe de fin juin à fin août.
A Vallouise : nourriture toute l’année, matos grimpe uniquement en haute saison.
Argentière : essence, nourriture etc… tout au long de l’année.
- Office du tourisme
Toutes les informations concernant le massif des écrins, tout y est !
- Courses faites et leurs commentaires
Couloir dérobée : superbe couloir qui se rétrécit tout au long de l’ascension, pour finir dans une goulotte peu raide. Attention, c’est une face nord mais la corniche sommitale prend le soleil très tôt le matin, il convient donc au printemps de partir aux aurores. Idéal pour découvrir le secteur, et jeter un coup d’œil dans la Bonatti de la face nord du Coolidge.
Couloir Deweze : jolie petit couloir sans difficultés dans les conditions où nous l’avons fait. Certainement intéressant pour les skieurs de pentes raides.
- Que faire d’autre dans le secteur
- La Bonatti dans la face nord du pic Coolidge
- Le pilier sud de la barre noir, pour de l’alpi estival.
- L’arete des cineastes
- Le coup de sabre et tant d’autre.
- Bibliographie
« Ascensions en neige et mixte : Ecrins est, Cerces, Queyras. Tome 1 » Sébastien Constant. Editions constant.
Enfin, le bon topo qui manquait pour le secteur. Des tracés photos précis et nombreux, des descriptifs exhaustifs, des petits bonus (portraits et anecdotes), des tracés réactualisés (les glaciers ont évolué depuis l’époque des 100 plus belles !). Un très bon outil pour aller explorer ces montagnes sauvages. 344 courses sont répertoriées.
Récit le glacier noir
Un pas devant l’autre, de la terre qui crisse sous les dents, l’approche débonnaire sur la moraine du glacier noir prend un peu de saveur. Les sacs sont lourds, l’autonomie pèse sur les épaules. Non seulement le poids, mais c’est aussi le volume qui dérange. Des bourrasques de vent nous font régulièrement basculer dans la neige du côté droit de la croupe. On se demande toujours ce qui prend autant de place dans ces sacs…
Nous avons quitté le pré de madame Carle il y a une heure, nous avançons à petit rythme, nous ne sommes pas pressés. Les immenses faces du glacier noir se dessinent petit à petit : l’ailefroide et son glacier suspendu, le pic sans nom et son impressionnante raideur … Le soleil irradie ces faces qui perdent un peu de leur austérité, bercé dans cette lumière flatteuse.
Face à nous, le pic Coolidge et ses grandes pentes de neige impressionne aussi. Il veillera sur nous durant toute la durée de ce petit séjour.
L’installation de notre camp prendra un peu de temps. Mais notre chez nous sera solide, une valeur sûre. L’ombre et le froid nous ont enveloppé depuis un moment déjà. Nous nous réfugions dans nos duvets, le réchaud lancé plein gaz pour faire fondre cette neige qui tarde à lâcher prise.
Le topo sera lu et relu, appris même. Nous sommes impatients de prendre des repères dans cette immense massif. Ce nouveau terrain de jeu à explorer.
La lumière a bien décliné à présent, nos duvets nous offrent une chaleur qui nous berce, installés confortablement sur cette neige qui prendra la forme de nos corps. Un sommeil serein nous entraîne. Rendez-vous demain matin.
4h, peut-être le moment le plus difficile de la journée. Le froid a pétrifié tout ce qui se trouvait en dehors du duvet durant la nuit. Nous nous forçons à mâcher ses biscuits secs qui nous étouffent. Seul le thé brulant a le don de réveiller nos entrailles. Toujours un petit moment de doute, pourquoi suis-je là… des pensées qui auront vite fait de s’effacer avec l’action.
Le ciel étoilé nous accueille à la sortie de notre tente, comme un signe de bienvenue. Quelques points lumineux s’agitent sur le glacier noir. Ils ne prennent pas notre direction. Nous ne partagerons pas notre ascension aujourd’hui.
Le crissement de nos crampons sur la neige durcie du matin rompt le silence absolu des lieux. La cadence est bonne sur ce boulevard qui nous dépose au pied du couloir. Nous sommes impatients que les présentations se fassent.
La cadence ne s’atténue qu’à peine malgré la raideur des pentes. Rapidement arrivés au pied d’un ressaut raide en glace de mauvaise qualité. Il est temps de se reconcentrer. de reprendre son souffle. Les gestes gagent en précision, nous aimerions pouvoir protéger mais la glace est inconsistante, le rocher est bien trop compact. Tant pis, pas le droit à l’erreur, les gestes sont lents et les ancrages assurés. Rétablis dans la neige, quelques marches permettent de temporiser, ce ne sera que pour mieux repartir.
Nous avançons à bon rythme dans ce couloir qui se rétrécit au fur et à mesure de notre ascension : les mollets chauffent, le souffle est court, de plus en plus, nous accélérons, comme une fuite en avant. Nous apprécions les quelques marches que nous retrouvons ponctuellement de part et d’autre du fond de la gorge, comme des îlots adoucissant notre effort.
A présent nous sommes au fond d’une petite gorge d’un gros mètre de large, pas plus : des petits ressauts de glace viennent rompre la monotonie, de même que les petits blocs de glace que nous recevons l’un et l’autre sur le casque. Nous sommes effectivement dans l’axe privilégié de cette corniche qui prend le soleil si tôt le matin, comme une épée de Damoclès qui nous poussent à ne pas ralentir le rythme qui nous secoue l’un et l’autre. Le manque d’acclimatation se fait sentir aussi, nous qui passons la majeur partie de l’année à quelques mètres à peine au-dessus de la mer.
Une petite plate-forme nous accueille une quinzaine de mètres sous le sommet : l’escalade devient plus délicate, rien de bien difficile, mais le caillou est pourri et la neige inconsistante. Nous prenons notre temps ici, bien installés, reprendre son souffle et ses esprits, se lancer frais dans cette section improtégeable. Les mouvements s’enchainent, le souffle rythme notre cadence, il ne reste plus qu’à se redresser sur cette arête.
Le soleil nous accueille, il fait bon, le ciel est d’un bleu immaculé, l’attention se relâche, nous nous asseyons et savourons : savourer cet instant, s’imprégner des lieux, cette douce chaleur qui imprègne nos vêtements, cette bise délicate qui nous saisit le visage, apaiser notre gorge asséchée avec quelques gorgées de thé. Il est tôt, nous commencerions certainement à peine notre journée à Montpellier, nous avons pourtant déjà l’impression d’avoir eu une belle journée.
Arrivée au Glacier
Le glacier atteint, nous prenons le temps : le temps d’observer cette univers si vertigineux, le temps de saluer les quelques skieurs qui remontent tranquillement le glacier noir, le temps de rêver et de partager. Le milieu de la matinée est à peine atteint, nous ne sommes pas pressés…
Apres une après-midi contemplative et une nuit réparatrice, nous continuons notre tour du propriétaire. L’objectif du second jour est le couloir le plus proche du bivouac, le couloir Deweze.
Le réveil est toujours aussi matinal, mais nous avons pris le rythme, les soirées ne s’éternisent pas, loin de là. Les gestes du matin se répètent quasiment à l’identique de la veille, les sensations aussi : la fraicheur de l’atmosphère finis de décoller nos paupières, pour autant le regel n’a fait que partiellement son travail. Le couloir est court, c’est un bon choix pour cette journée chaude.
Un petit quart d’heure suffit à nous déposer au pied du couloir : Yoann prend la tête cette fois ci, le rythme ne va certainement pas diminuer. Le démarrage est même un peu rapide sur cette pente à l’inclinaison mal défini. On hésite entre les 10 pointes et les points avants, couchés nous le sommes trop, debout nous ne nous sentons pas équilibrés.
La neige ne porte qu’à moitié sur cette première section, nous avançons sur nos gardes, prêt à gainer pour rétablir un déséquilibre, une petite glissade.
La poitrine s’enflamme, ce terrain peu technique permet de nous pousser sans prendre de risques. Nous atteignons le dernier tiers, peut être encore 40/45 min à se battre avec l’effort. C’était sans compter sur ces énormes marches, apparues comme par miracle, dans lesquels nos chaussures entières se posent. Notre cadence s’accélère pour autant notre souffle s’apaise, comme par miracle.
Nous sommes surpris d’atteindre aussi rapidement la brèche. Nous poursuivons notre chemin sur cette arête ensoleillée : l’impression de revivre les instants la veille.
Nous retrouvons notre camp encore plus précocement que la veille, pour autant nous n’appréhendons pas l’ennui. La journée s’écoule doucement autour d’occupations simples, allant des plus contemplatives aux plus pragmatiques : remplir les bouteilles d’eau, faire chauffer du thé, feuilleter encore et encore ce topo, s’assoupir au soleil, scruter les faces et y imaginer des itinéraires. Au milieu de tout ça nous programmerons une montée descente express au pré de Madame carle pour récupérer nos skis. Nous aimerions demain remonter le glacier noir et poursuivre par la voie normale du Coolidge.
Des groupes de racketteurs et de skieurs remontent aux plus chaudes heures de la journée ce glacier en ébullition. L’ effort leur semble être douloureux, la chaleur est accablante. La fréquentation du pré a retrouvé ses allures estivales, le we prolongé fait des émules. Le contraste avec la solitude du bivouac est troublante, presque dérangeante, nous ne nous attarderons pas trop.
Le temps se couvre, quelques petits flocons vire volte au-dessus de nos têtes. Nous ne sommes pas inquiets pour autant, tant de monde au départ du pré pour les 2 jours à venir, la météo ne doit pas être si mauvaise.
Le couché se fait de plus en plus tôt, un rythme naturel qui prend le dessus sur tout le reste. Le réveil à 4h ne nous épargnera pas pour autant.
Le bruit d’impact sur la toile de tente nous fait croire à de la pluie, nous repoussons l’heure du levée, nous nous contenterons d’une remontée du glacier noir. Nous nous assoupissons rapidement l’un l’autre, sans se poser plus de questions.
C’est pourtant dans un demi-sommeil que des interrogations pointent : il fait sombre dans cette tente, très sombre. Des grondements viennent nous tirer de notre sommeil, grondements loin d’être familier. La toile de cette tente semble se rapprocher de nos visages d’heure en heure …
Merde, il neige ! J’entre ouvre la toile de la tente et me reçois une grande brassée de neige au visage. Nous n’y voyons pas à 4 m. Mon sac de 60 litres à disparu sous la neige, il est tombé au moins 15 cm. Changement de programme, courage fuyons.
Toutes les 2/3 min une avalanche nous secoue les tripes. Le col des avalanches est non loin de là, et il porte bien son nom. Et il n’est pas le seul. La face nord du Coolidge vrombit à son tour, les contreforts du Pelvoux, toutes ces grandes faces qui nous entourent déversent leur trop plein : l’impression d’être en temps de guerre. Une petite appréhension, l’envie de s’éloigner de ce guêpier. Pourtant l’impression d’assister à un spectacle fantastique, cette montagne qui nous montre son autre visage, puissant et destructeur.
Le camp est démonté en quatrième vitesse. On a pourtant du mal à retrouver nos bâtons enterrés sous cette couche de neige fraiche.
Nous rejoignons le glacier, le voile nuageux prend un peu de hauteur, et dévoile sous nos yeux écarquillés l’ampleur du spectacle : de grandes faces sombres balayées par des coulées de toutes tailles. Nous nous arrêtons pour savourer cet instant privilégié, seul dans l’immensité du glacier noir.
Les courbes s’enchainent dans cette poudreuse tardive, plaisir de la glisse. Nous rejoignons la voiture, détrempés, et nos affaires avec. Détrempés mais heureux de ces bons moments, simples, passés en montagne.
Conclusion : le glacier noir
Un des joyaux des écrins, ce glacier noir ne laisse pas indifférent, loin de là : les parois sont hautes, très hautes, et très raides pour certaines. Malgré tous des itinéraires d’alpinisme de niveau moyen sont retrouvés : couloir dérobée, couloir deweze, coup de sabre etc… Des courses qui peuvent être longue au départ du pré de madame Carle, un bivouac prend tout son sens ici : réduire le temps des approches, prendre le temps de s’acclimater, s’imprégner de l’atmosphère du site.
Matériel utilisé sur le glacier noir
Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi avoir fait ce choix lors de l’achat | Ce choix a-t-il répondu aux besoins de la sortie | Si c’était à refaire |
Piolets techniques | Quantum tech | GRIVEL | -Léger -Polyvalent -Précis -Parce que l’on m’en avait dit du bien et que j’apprécie le matériel Grivel | Tout à fait adapté. Je les avais acheté dans un souci de polyvalence, qu’il me convienne pour la glace, le mixte, les couloirs : ils sont parfait dans ce cadre-là, celui de la polyvalence. | Je reprends les mêmes, sans hésiter. Un excellent piolet ! Nous avons pu essayer une multitude de piolets durant ce stage, 2 se sont particulièrement démarqués (pour la petite dizaine de participants) : les quantum tech de chez Grivel et les quarks (Petzl). Dans les 2 cas un ancrage/désancrage aisé, facile à manipuler notamment grâce à un poids raisonnable, très confortable et précis (quantum tech ++). Nous avons pu essayer les nomic (petzl)qui ont effectivement un ancrage très puissant en glace (plus lourd) mais que le poids important rend moins aisés à manier (notamment dans les portions où de simples crochetages suffisent). |
Crampons | Sarken | PETZL | -Polyvalence (alpinisme, glace, mixte…) | Tout à fait adapté. | Je me pencherai vers les sphinx de la même marque (pointes modulables): le mono pointe semble avoir beaucoup d’adepte (permet de retrouver une gestuelle et une technique très proche de l’escalade grace au pivot du genou, permet de coincer la lame dans les fissures). |
Baudrier | Sama | PETZL | – Confort – prix | Peut-être un baudrier réglable aux jambes serait un peu plus adapté … | Je prends le même. Il faut l’enfiler avant de mettre les crampons ! Sinon c’est galère : c’est ici l’inconvénient (mineur) des baudriers non réglables aux cuisses… Il suffit d’y penser. Cela reste un excellent baudrier, d’un très bon rapport qualité prix. |
Système d’assurage | Reverso | PETZL | – Simple à manipuler N’ayant eu que ce système d’assurage, je n’ai peu d’éléments de comparaison ! | N’a servis que pour un rappel, donc pas grand-chose à dire. | Je prendrais le smart de MAMMUT (la version corde à double) car il est autobloquant (pour prendre des photos du premier plus facilement) ! A voir à l’utilisation ce qu’il en est. |
Corde à double | Rubix triaxale | MILLET | Durabilité annoncée (et vérifiée : aucun signe d’usure après une cinquantaine de sortie) | Adapté, mais un brin simple de 50 aurai suffi. | Je cherche avant tout la polyvalence don je garde cette corde. |
Broches | Express ice screw | BLACK DIAMOND | – Ergonomique – Amorce aisée (elles sont neuves, ça aide) | Elles ont bien pris l’air, à défaut d’être utilisé. Donc rien à a jouter. | Je prends les mêmes. Nickel. J’avais un peu peur de cette manivelle qui me semblait un peu délicate à manipuler avec des gants : il n’en est rien, c’est extrêmement efficace ! De plus, sa petite taille rend chaque broche bien moins encombrante (face à des broches Grivel où l’on trouve des manivelles très volumineuse). Je ne vois pas ce que l’on peut demander de plus à une broche. |
Porte broches | Cary tool | PETZL | – Simple – Léger | Même remarque que ci-dessus. | Je prends le même produit. Très bien. On peut y mettre un nombre conséquent de broches sans prendre le risque d’en faire voler une au passage. Facile à utiliser et sécurisant. Le seul hic est que, sur mon baudrier en tout cas, on ne peut pas en mettre plus de 2 (seuls 2 encoches prévus pour y insérer les cary tools), c’est un peu léger. |
Crochet abalakov | GRIVEL | – Tout en un : une extrémité pour l’accrocher au baudrier, l’autre avec le crochet qui se rabat pour ne pas s’accrocher, et une petite lame pour couper la cordelette. | Peu pratique : surprenant de faire un système de « déverrouillage » du crochet aussi délicat, surtout en cascade où la dextérité en prend un coup avec les gants. | Je m’en fabrique un ou je regarde ce que fait la concurrence. Je l’ai cassé à la deuxième utilisation ! Il faut (un peu, mais pas trop) tordre la tige plastique pour sortir le crochet, la limite de rupture de la tige en question est assez basse, il faut le savoir. La petite lame n’est pas d’une efficacité redoutable pour couper. Pas mal de bémol pour un outil assez cher à l’achat (pour ce que c’est). | |
Cordelettes | 5 mm | RAS | RAS | RAS | |
Sangle | 120 cm | DYNEEMA | – Léger – Maniable – Beaucoup plus facile de faire des nœuds avec moins de « mou » | Tout à fait adapté, agréable à manipuler. | Je reprends les mêmes, 120 cm est la taille idéal. |
Mousquetons à vis | BLACK DIAMOND | Léger | RAS | Je prends les mêmes. Attention, les plus léger sont souvent petits, ne conviennent pas à certaines manips (passer dans la poulie bloqueur petzl par exemple) | |
Chaussures alpinisme | Népal top extreme | LA SPORTIVA | – Polyvalent – Protection thermique | Adapté, bien que lourde. | Je prends le même produit. Une chaussure confortable et qui m’a bien protégé du froid. Elles restent assez lourde (notamment pour le dévers en dry), cela fait franchement travailler le gainage. Cela reste anecdotique dans le cadre d’une utilisation, plus « montagne ». |
Guêtre | Front point gaiter | BLACK DIAMOND | – Augmenter la protection du pantalon et de mes chaussures pour gagner en thermicité. | Tout à fait adapté : indispensable pour 2 raisons, assurer une meilleur protection thermique, et ne pas accrocher en permanence ce pantalon trop évasé à la cheville. | Je prends le même produit. Très bien. Une protection thermique vraiment améliorée, et ce n’est pas négligeable dans ce type de pratique, auquel s’ajoute un risque réduit de se prendre les crampons dans le pantalon (taillées plus près de la cheville que mon pantalon) |
Casque | Météor 3 | – Poids : on l’oublie complétement – Stabilité : il a l’énorme avantage de ne pas se ballader tout autour du crâne => le soutien derrière la nuque est très efficace – Confort | Tout à fait adapté. | Je prends le même sans aucun doute : je ne demande rien de plus à un casque, et il me fait oublier l’Elios de chez petzl qui était vraiment très moyen pour la grimpe (cf compte rendu maroc taghia) | |
Arva | Evolution + (modèle 2005) | NIC IMPEX | – Légère – montage rapide | RAS | Ne pas oublier lors de vos entrainements arva de jouer le jeu de A à Z, c’est-à-dire de monter la sonde aussi : le montage est rapide, mais uniquement quand on a bien pris le coup de main ! |
Pelle : la pelle norvégienne de mon père, du costaud (pas de marque) | Héritage familial | RAS | Je la garde car on me l’a donné, mais elle n’est pas très adapté : bien trop lourde !! Par contre, suite aux différents échos que j’ai pu avoir, je ne prendrai pas la plus légère ou la moins cher : souvent la partie en contact avec la neige se casse si celle-ci est trop dure (ce qui est la cas pour une neige d’avalanche, très compact !). | ||
Sonde | NIC IMPEX | – légère montage rapide | RAS | Ne pas oublier lors de vos entrainements arva de jouer le jeu de A à Z, c’est-à-dire de monter la sonde aussi : le montage est rapide, mais uniquement quand on a bien pris le coup de main ! | |
Sac à dos | Air contact 55 + 10 | DEUTER | – volume – modularité – simplicité – confort | Il était tout à fait adapté à l’approche pour le bivouac où il était plein à craquer. Mais bien trop gros pour les courses d’alpi, évidemment. Une nouvelle génération de sacs d’alpi très léger et assez compressible apparaisse, il serait intéressant d’en avoir un pour le glisser dans le plus gros sac durant l’approche. Un sac du type => le Summit rocket de chez mountain harwear intéressant. | Je le garde car c’est un très bon rapport qualité prix. |
Pantalon alpinisme/ski | Backcoutry guide pant (2010) | PATAGONIA | – Confort ! – Coupe parfaite (pour homme fin) | Un seul bémol à l’utilisation sur ce pantalon que je trouve quoi qu’il en soit très confortable : la coupe au niveau des chevilles est trop évasé, ce qui fait que l’on se prend très facilement les crampons dans le tissu s’il on n’a pas de guêtre. | Je prends le même ! Un confort au top et enfin une coupe qui convient au taille de grimpeur ! |
T shirt | capilene 2 Lightweight | PATAGONIA | – confortable (élastane) – léger – sèche très vite | Nickel | Malgré un prix assez élevé, il se fait vraiment oublier : un très bon compagnon pour les sports d’extérieurs. |
Micro polaire | R1 | PATAGONIA | – apport de chaleur correct – très confortable (membrane souple, intérieur doux) – assez bien taillée, bien que le diamètre des manches soit un peu trop important, je flotte un peu (pour moi, mais je suis fin …) | Parfait | Je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salles, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. |
T shirt laine mérinos | Mérinos 260 | ICE BREAKER | Très bon apport de chaleur – Léger, confortable, bien taillé pour les hommes fins : on l’oublie complètement, même en grimpant – 1 détail : l’encoche pour placer le pouce dans la manche => mine de rien, quand il fait frais, ça couvre un peu plus de surface et ferme franchement les écoutilles : efficace | RAS | Je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salles, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. Le prix reste excessif tout de même… |
Doudoune | Down sweater sans manches | PATAGONIA | – bon apport de chaleur pour un poids et volume très correct – pas de gêne en actif, elle se fait complétement oublier. | Très bien adapté | Je la garde : j’ai fait ici un très bon achat, extrêmement polyvalent, je l’utilise à toutes les sauces : ski, alpinisme, escalade et tout simplement chez moi. Top. |
Veste | Softshell en néoshell | WESTCOMB | – Une veste qui m’a été prêté, je n’avais donc pas d’argument autre que la curiosité justifiant l’utilisation de cette veste. | Parfaitement adapté, se fait oublier. | Veste tout à fait intéressante, offrant une vraie protection. Le tissu vieillit-il bien ? En terme de protection : très bien, j’ai grimpé avec dans de la glace saupoudré de neige, sur de la glace assez humide, et je ne me sentais pas humide. En terme de confort d’utilisation : pas de gêne dans le mouvement. Ce qui m’a semblé particulièrement important en termes de protection et confort est la coupe du produit : une bonne veste d’hiver est une veste « longue » ! Et c’est d’autant plus important lorsque l’on met le baudrier sur la veste, et que l’on ne veut pas que celle ci en sorte et recouvre tout le matériel du porte matos (ca m’est déjà arrivé avec une autre veste, et cela m’a franchement aidé à faire tomber une broche). Faites y attention ! |
Chaussettes | PATAGONIA | – Bonne protection – Ne bouge pas durant l’effort : pas de frottements. | RAS | J’ai eu de mal à trouver une paire de chaussettes bien ajusté à mon pied fin : j’ai pris 2 tailles en dessous de ma pointure et le problème était réglé ! Prendre le temps de bien choisir (bien ajusté au pied et assez épaisse), c’est un élément fondamental en randonnée (à ski comme à pied) | |
Bonnet | High point | THE NORTH FACE | – Protection au top – confort | RAS | Je prends le même! Un bon bonnet, c’est un bonnet qui protège TOUTE la tête, les oreilles y compris : c’est le seul bonnet qui est répondu à mes attentes jusqu’à maintenant, à savoir une protection efficace. Une référence à mes yeux. |
Lunette de soleil | Panoramique | LOUBSOL | – bon rapport qualité prix – bonne protection pour les visages fins | Même réflexion, que pour le masque, embuage des verres quasi immédiat… | Des lunettes bon marché, qui sont adapté à un grand nombre de situation avec un maintien au visage très correct pour les visages fins, indispensable en escalade. Un bémol, elles sont un peu fragile : l’encoche qui permet de lier les branches au reste de la lunette casse assez facilement. |
Gants de ski | X country ski | OUTDOOR DESIGN | – confort – dextérité | Tout à fait adapté, à peine un peu trop light pour ce genre de couloir où l’on n’as pas tant besoin de dextérité, mais pour lequel une bonne protection thermique est confortable. | Je trouve ces gants excellents pour tout ce qui est ski de randonnée, alpi technique, glace : c’est le meilleur compromis entre chaleur et dextérité à mes yeux. |
Couverture de survie | RAS | RAS | RAS | ||
Carte IGN/boussole | RAS | RAS | RAS | ||
Couverture de survie | RAS | RAS | RAS |
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