Emeline du blog altitude1989 nous raconte son tour du Mont-Blanc en 7 jours, réalisé avec une agence de trekking.
Informations pour préparer le Tour du Mont-Blanc
Date
Du 04 au 10 juillet 2022
Quand partir pour réaliser le tour du Mont-Blanc (TMB )
De fin juin à septembre ; la neige sera encore présente début juin aux cols. Début juillet, la flore était très présente, c’était très beau.
Le TMB est très réputé. Entre le 14 juillet et le 15 août, il y a beaucoup de monde. D’ailleurs, il vaut mieux partir un jour de semaine pour éviter la foule dans les refuges car avec un départ le week-end, tout le monde se suit.
Lieu
- Alpes, Massif du Mont-Blanc : France, Italie, Suisse.
Comment s’y rendre
- Train : il est possible de rejoindre la gare SNCF de Chamonix – Mont-Blanc grâce au train Le Mont Blanc Express depuis St-Gervais-les-Bains (liaisons avec des TER et TGV de nombreuses villes de France). Le Mont-Blanc Express est une ligne SNCF qui dessert tous les villages de St Gervais-les-Bains – le Fayet jusqu’à Martigny en Suisse.
- Le Léman Express depuis Genève ou Annemasse dessert aussi St-Gervais-les Bains Le Fayet.
- En voiture : depuis la France, par l’autoroute A40 (autoroute Blanche). Depuis la Suisse, accès par l’autoroute jusqu’à Martigny, Col de la Forclaz puis Col des Montets. Depuis l’Italie, par le tunnel du Mont-Blanc.
- Pour se stationner : parking gratuit Les Planards à Chamonix (800 places l’été). J’ai laissé ma voiture toute la semaine sur ce parking et je n’ai eu aucun problème, seulement beaucoup de poussière.
- Avion : depuis l’aéroport de Genève puis par le train Léman Express jusqu’à St-Gervais-les-Bains Le Fayet. Ou en bus jusqu’à Chamonix.
Participants au tour du Mont-Blanc
Emeline, du blog altitude1989.com. J’habite en Haute-Savoie. J’avais très envie de réaliser mon premier trek, d’au moins une semaine, proche de chez moi, mais pas seule. J’ai ainsi choisi de partie accompagnée et avec transport de bagage. Je suis partie par le biais de Décathlon Travel. Cette agence vend la prestation d’Altaï Travel France.
J’étais accompagnée d’un guide et d’un groupe de 7 personnes (entre 33 et 68 ans). Ce groupe était composé de 5 femmes dont 2 suisses, deux hommes et du guide. Les suisses sont parties par le biais d’une agence suisse qui sous traite également à Altaï Travel France. Une française est partie avec une autre agence française.
Il est également possible de partir en autonomie avec une agence, avec nuits et demi-pension pour un coût moindre mais les étapes seront un peu plus longues que celles que nous avons réalisées.
Budget
Partir avec une agence et tout compris (hormis le transport jusqu’à Chamonix) est un budget assez conséquent. J’ai payé 890€ (+ possibilité d’ajouter une assurance annulation à 50€).
Le choix de partir avec une agence était de me décharger mentalement de toute l’organisation (réservation des nuits, préparation des itinéraires, réflexion autour de l’alimentation…). Sur le TMB, cela m’a réellement fait du bien de ne rien n’avoir à penser. J’ai réellement vécu le moment présent. Je ne pensais juste aux paysages que j’étais en train de traverser et à gérer mon effort dans les montées.
Sur le TMB, mes frais annexes ont été les boissons (entre 3 et 10€ par jour selon les consommations). Notre groupe était soudé et nous avons offert chacun à notre tour une tournée chaque soir dans les refuges. Nous avons payé à chaque fois les boissons du guide (principe du pourboire).
J’ai trouvé les tarifs raisonnables dans les refuges même en Suisse (ex : un coca à 4€ dans un refuge). En Suisse, il y a toujours la possibilité de payer en euros dans les refuges.
Très peu de refuge prennent la carte bancaire ; il faut donc prévoir assez de monnaie.
Si vous partez en totale autonomie, cela vous coutera évidemment encore moins cher (hormis l’achat du matériel) mais attention à la législation du bivouac.
Santé
Le TMB traverse l’Italie et la Suisse ; il est nécessaire de prévoir la Carte Européenne d’Assurance Maladie qui est à demander au moins 3 semaines avant votre départ. Elle est valable 2 ans, dans toute l’UE et la Suisse.
Où dormir sur le TMB ?
Il y a tout au long du parcours des gites d’étapes et des refuges. Ils sont tous répertoriés sur le site montourdumonblanc.com . Vous pouvez les réserver en ligne depuis ce site.
J’ai été hébergé dans des gites ou des refuges (sauf le 2ème soir à l’hôtel) agréables :
- Jour 1 : Gite le Pontet, situé dans un camping – Les Contamines-Montjoie
- Jour 2 : hôtel Base Camp – Bourg St-Maurice
- Jour 3 : Refuge Monte Bianco – Courmayeur, Italie
- Jour 4 : Auberge des Glaciers – La Fouly, Suisse
- Jour 5 : Relais d’Arpette – Champex-Lac, Suisse
- Jour 6 : Gite Le Moulin – Argentière
Le bivouac est possible en France sauf dans la réserve naturelle des Contamines-Montjoie (des aires sont à disposition). Il faut demander au gardien pour bivouaquer à côté du refuge.
En Suisse et en Italie, il est plus difficile de bivouaquer. Il faut se renseigner plus largement sur le site du Mont-Blanc.
Il est possible de réaliser le Tour du Mont Blanc en 4 jours :
Où manger et comment se ravitailler ?
J’étais en pension complète pendant tout le séjour. J’ai mangé tous les soirs au refuge ou gite qui m’accueillait. Pour les midis, j’avais un pique-nique acheté le matin ou la veille par le guide. Nous nous partagions le poids des vivres entre les membres du groupe.
L’avantage de partir avec une agence est que je n’ai pas eu à me préoccuper de mes repas pendant une semaine. Je n’ai acheté que mes propres goûters avant le départ (barres énergétiques, compotes, fruits secs…).
Si vous partez en autonomie complète, il est possible de se ravitailler tout au long du TMB dans les villes ou villages où vous trouverez des supérettes. Il est également possible de manger dans les refuges le midi et/ou le soir, même si vous êtes en bivouac. Cependant, pensez à bien réserver.
L’eau est assez accessible également. J’ai bu entre 2 et 3 litres par jour et j’ai pu facilement me ravitailler. Il faisait très chaud toute la semaine. L’altitude donne également soif.
Quoi d’autre dans les environs ?
Chamonix est une ville emblématique à visiter, notamment pour voir le Mont-Blanc qui la surplombe. Pour les vrais alpinistes (j’insiste), il peut être gravi.
Il y a un terrain de jeu exceptionnel pour les activités outdoor du Mont-Blanc : escalades ( bloc, couenne, grande voie, TA ), la randonnée, alpinisme, VTT, parapente, …
Ainsi que la possibilité de faire du tourisme.
Ascension du Mont-Blanc
Alpinisme autour de Chamonix
- La voie Slovène en Face Nord des Grandes Jorasses
- Challenge à l’impressionnante montagne du Mont-Blanc
Ski de rando autour de Chamonix
Randonnée autour de Chamonix
Escalade autour de Chamonix
Trail autour de Chamonix
Plongée en mer de glace
Pour les personnes lambda, il est possible de se rapprocher du Mont-Blanc et de monter par le téléphérique à l’Aiguille du midi. Émotions garanties.
Le massif du Mont-Blanc est le paradis des activités outdoor. Évidemment, fin août, le TMB se transforme en ultratrail du Mont-Blanc où il est possible de voir les meilleurs traileurs mondiaux s’affronter sur les chemins du TMB à allure rapide.
Caractéristiques du tour du Mont-Blanc
Le TMB est un GR il n’a pas de numéro mais se nomme GR-TMB. Il est réalisé en 10 jours classiquement. Soit, 170km (230km en comptant les variantes) avec 10 000m de dénivelé positif.
Le tour du Mont-Blanc franchi les frontières italiennes et suisses. Le départ se fait classiquement depuis Les Houches. Néanmoins, la boucle peut être commencée depuis une autre ville, notamment en pleine saison pour éviter la foule. Généralement les gens partent le samedi, ou le lundi. Ainsi, on retrouve donc du monde selon les étapes.
Classiquement, le sens France, Italie, Suisse est réalisé, mais il y a la possibilité de le parcourir dans l’autre sens. Pour ma part, j’ai réalisé un TMB qui n’est pas complet puisque je n’ai parcouru que 108km pour 6 140m de dénivelé positif. Je suis partie des Houches, pour le terminer à Chamonix. Quelques étapes ont été coupées en utilisant les transports publics et/ou les remontées mécaniques.
Il existe des variantes qui rallongent souvent le parcours ou qui permet d’être moins en fond de vallée. Cela a été le but lors de mon TMB en empruntant le premier jour, la variante pour rejoindre le col de Tricot.
Difficulté
Le TMB est réputé difficile de par sa longueur et de son fort dénivelé journalier. Il faut être habitué à marcher. J’avais un groupe très sportif. Le rythme était soutenu même si évidemment les derniers étaient attendus. Nous mettions toujours 10 minutes minimum de moins que les temps indiqués.
Il n’y a pas de réelles difficultés techniques sur le tour du Mont-Blanc. Hormis, pour arriver au lac Blanc à Chamonix, où j’ai dû passer des échelles et des passages avec mains courantes. Les chemins sont tous très bien tracés, assez larges. Il y a peu de passages exposés.
Le balisage du tour du Mont-Blanc
Il est différent selon les 3 pays traversés :
- En France, c’est le balisage classique d’un GR : blanc et rouge.
- En Italie, on retrouve la « marque » du TMB un losange jaune encadré de noir avec inscrit TMB en noir à l’intérieur.
- En Suisse : blanc rouge blanc.
Dans les 3 pays, le TMB est repérables grâce au logo unique sur le balisage : un carré vert avec une inscription « TMB » en noir.
Cependant, comme j’étais avec un guide, il est vrai que je n’ai pas fait attention au balisage. Je ne saurais vous dire si le balisage était très bien ou non. Je n’ai eu qu’un mauvais écho pour rejoindre le refuge Monte Bianco.
Au final, les temps indiqués sur le balisage sont réalistes.
Bibliographie sur le tour du Mont-Blanc
Un topo-guide du tour du mont-blanc édité par la Fédération française de randonnée est complet. Notre guide l’avait dans son sac à dos. Pour compléter le guide, la carte IGN du TMB peut vous accompagner :
Comme j’étais avec un guide, j’ai acheté la carte avant de partir pour que je puisse me faire une idée de ce qui m’attendait. Sauf que je n’avais que les grandes lignes de mes étapes de la part de l’agence de voyage. Sur le chemin, je ne l’ai jamais sortie car le guide nous expliquait très bien le dénivelé à parcourir, le type de chemin qui nous attendait… C’est réellement l’avantage de partir avec un guide, vous ne vous préoccupez pas de votre itinéraire.
Lien internet
Pour préparer le TMB et les réservations de refuge, campings : montourdumontblanc
Pour préparer votre itinéraire : autourdumontblanc
7 jours de randonnée itinérante sur le Tour du Mont-Blanc
Le tour du Mont-Blanc que j’ai réalisé est incomplet.
Néanmoins, j’ai passé 3 cols à plus de 2400m d’altitude, marché 108km pour 6140m de D+ sur 7 jours.
Tous les midis, nous faisions de bonnes pauses de plus d’une heure. Le rythme était soutenu et nous sommes arrivés, au plus tard à 17h seulement le premier jour car nous sommes partis tard (vers 10h). Je marchais environ 6h par jour.
Jour 1 : Les Houches – Les Contamines-Montjoies
- Distance : 14 km ; durée : environ 6h ; Dénivelé + : 730m ; Dénivelé – : 1300m
Mon TMB commence véritablement en haut du téléphérique de Bellevue aux Houches (16€ aller simple, le billet était compris dans le prix de mon séjour). Nous évitons ainsi pas mal de dénivelé dès le départ. L’étape débute plus facilement par une descente pour nous dégourdir les jambes. Elle devient très raide assez rapidement. Nous passons par la passerelle suspendue au-dessus du torrent de Bionnassay. Cette passerelle traverse une rivière à fort débit. Elle peut être impressionnante si vous n’avez pas l’habitude. Le passage doit se réaliser un par un.
Première variante du Tour du Mont-Blanc
Après la passerelle, notre guide fait le choix de nous emmener par une variante du tour du Mont-Blanc, par le col de Tricot. Ce sont 400m d’ascension qui nous attend, notamment par une jolie crête. Cette variante en vaut vraiment la peine car on en a plein les yeux pendant toute la montée sur le glacier de Bionnassay. La montée se fait sans réelle difficulté. Il fait lourd lors de cette première matinée. De la pluie était annoncée, on est donc tous trop habillé.
En haut du col de Tricot, à 2120 m d’altitude, nous retrouvons une petite foule liée au TMB qui est assez fréquenté en ce début juillet.
La descente du col en direction des chalets de Miage est assez fastidieuse. La pluie de la veille a laissé un terrain glissant par endroit. Il faut donc redoubler de vigilance dans cette longue descente où l’on croise bon nombre de randonneurs.
Après une pause pique-nique bien méritée un peu à l’écart du sentier, nous rejoignons aisément les chalets de Miage (1559m). Une pause-café est même appréciée au refuge de Miage.
Ensuite, c’est une montée en lacets sous une chaleur écrasante qui nous attend jusqu’au bel alpage du Truc situé à 1720m d’altitude. Le panorama est juste magique sur le glacier, le col et les cinq dômes du Miage.
Descente vers Les Contamines – Montjoie
Enfin, nous terminons cette première journée de randonnée par une longue descente. D’abord, sur un large chemin puis en forêt jusqu’aux Contamines-Montjoie. Nous nous arrêtons quelques minutes, le temps de contempler la belle église baroque pendant que notre guide fait les courses du pique-nique du lendemain. Nous traversons ce village qui est très agréable jusqu’au camping Le Pontet où est situé notre gite d’étape. Le groupe marche à vive allure. J’ai l’impression de faire de la marche nordique en cette fin de journée. J’avoue avoir un peu peur du rythme qui m’attend pour la semaine à ce moment-là.
Nous arrivons en fin d’après-midi et nous profitons du soleil pour boire un verre qui nous rafraichi. Nous en avions besoin. Ensuite, tout s’enchaine très vite. Nous prenons possession de notre dortoir. Les dortoirs sont sous forme de box avec des cloisons ouvertes en haut et en bas ce qui nous permet d’entendre les ronflements des autres et d’avoir de la lumière tôt le matin quand certains décident de se lever à 5h30. Le repas du soir se fait dans un chalet très bruyant. Le lendemain matin, le petit-déjeuner sera plus calme.
Jour 2 : Gite Le Pontet Les Contamines-Montjoie – Les Chapieux
- Distance : 17 km ; durée : environ 6 h ; Dénivelé + : 1400 m : Dénivelé – : 900m
J’entame la deuxième journée relativement stressée. Elle est pour moi la plus redoutée de la semaine car elle a 1400m de dénivelé positif au programme. J’ai peur ne pas réussir à suivre le groupe et je ne sais pas comment je vais supporter le dénivelé.
On quitte les Contamines-Montjoie pour rejoindre Notre-Dame de la Gorge. Le sentier est plat et permet de réveiller le corps. Ensuite, le chemin va s’élever. Nous sommes à l’abri du soleil et la montée se fait à ma grande surprise assez facilement jusqu’à La Balme (1706m).
Une montée difficile sur le tour du Mont-Blanc
Une petite pause pour le goûter permet de reprendre quelques forces avant la grande montée jusqu’au col du Bonhomme à 2329m d’altitude, atteignable en 2h. Cette montée sera pour moi la plus dure de tout le tour du Mont-Blanc. Les autres cols seront assez difficiles certes mais celui-ci je ne l’ai pas trop aimé surement parce que j’étais stressée par cette journée. Je suis montée à mon rythme car rien ne sert de courir.
Nous avons dû traverser un névé avant d’atteindre le col du Bonhomme. Ce sera le seul de tout le tour du Mont-Blanc. Nous continuons la montée en direction du col de la croix du Bonhomme. Le chemin est totalement différent, beaucoup plus rocheux. Nous nous arrêtons pique-niquer avant le sommet. Le temps s’est rafraichi mais le paysage est toujours aussi très beau.
Nous reprenons notre marche pour enfin arriver au col de la croix du Bonhomme à 2479m. C’est le point culminant de la journée. Le paysage est sec, caillouteux. Nous descendons un tout petit peu pour faire une pause au refuge de la croix du bonhomme (2443m) au milieu de rien. C’est incroyable ce paysage. J’aime beaucoup. Le plus dur est passé.
Descente de 1000m
Je sais que désormais, seule de la descente m’attend. Et quelle descente ! près de 1000m de dénivelé négatif jusqu’aux Chapieux (1560m). Nous avons encore une fois un très bon rythme. Nous arrivons aux Chapieux vers 16h. Notre taxi devait nous rejoindre à 17h30. Nous en profitons pour nous rafraichir autour d’une boisson au refuge et à l’ombre des arbres. C’était un moment très agréable qui me permet de voir que je peux accomplir de belles choses.
Un refuge existe aux Chapieux. Il n’y avait pas de place dans ce refuge pour que nous y dormions. Un taxi nous a descendu jusqu’à Bourg-St-Maurice (20 minutes de voiture). Nous avons dormi à l’hôtel Base Camp, en chambre individuelle. Nous avions également la demi-pension dans cet hôtel. Cette soirée et cette nuit furent très confortables. Alors oui, cela nous a éloigné du traditionnel tour du Mont-Blanc mais peu importe. Cela m’a permis de bien me reposer avant un troisième jour qui, d’après le guide est le plus redoutable.
Jour 3 : la Ville des Glaciers – Refuge Monte-Bianco Courmayeur, Italie
- Distance : 21 km ; durée : 7 h ; Dénivelé + : 942m ; Dénivelé – : 1150m
Après une bonne nuit au calme, je suis en forme pour ce 3ème jour de trek. Nous reprenons le taxi qui nous emmène en plein milieu des alpages à La Ville des glaciers (1790m). Cette étape est ainsi raccourcie. Le taxi nous a évité 1h20 de marche sur un sentier qui longe en partie la route. De retour au milieu des montagnes, la journée peut réellement commencée. Ce matin, c’est 2h25 de montée sur le papier, 2h effectives, jusqu’au col de Seigne, frontière avec l’Italie.
Le parcours passe non loin des chalets de Mottets (1870m) et continue ses lacets avec toujours une belle vue sur les Glaciers. La pente est moins raide et moins sinueuse à l’approche du col de Seigne situé à 2516m d’altitude, frontière entre la France et l’Italie. Le vent est à nouveau très présent en haut du col. A chaque fois, à chaque col, ma veste Odin 9 worlds 2.0 outdoor de Helly Hansen m’est nécessaire. Elle m’aide à me couper radicalement du vent.
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Nous entamons la descente du col de la Seigne par une petite variante. L’idée de notre guide est de nous faire découvrir la face italienne du Mont-Blanc et les différents sommets qui l’entourent. Ainsi, au lieu de prendre le réel TMB, nous empruntons un sentier du vallon de la Lée Blanche. En dehors du circuit, nous nous arrêtons le temps du pique-nique loin des trekkeurs. Cette pause est paisible avec encore une fois, une vue magnifique.
Descente italienne
Après une heure bonne heure de pause, sur les pentes du col de Chavannes, nous continuons notre descente. Nous rejoignons le vrai parcours. On rejoint surtout la petite foule qui se dirige vers le refuge Elisabetta. Après quelques mètres en descente, c’est une longue ligne droite que nous prenons. Nous longeons le joli lac de Combal.
Nous faisons un petit crochet pour rejoindre la Cabane du Combal (1968 m) pour un nouvel arrêt boisson fraicheur. C’est encore une journée très chaude sur ce TMB.
La descente se poursuit ensuite sur une piste 4×4 puis sur route. Elle va être assez longue. Mais ce qui va être long en cette fin de journée de marche est la montée vers le refuge Monte-Bianco. À la cabane du Combal, deux itinéraires sont possibles pour rejoindre le refuge Monte-Bianco, l’un en 2h l’autre en 3h. Nous avons pris celui de 2h.
Enfin, le refuge Monte Bianco (1700m d’altitude) apparait après une montée sur un sentier étroit en forêt. La belle terrasse apaise ma fatigue. Nous allons y rester un bon moment autour d’un bel apéro avant de prendre une bonne douche et un repas qui ne restera pas dans les annales. Néanmoins, le refuge est très joli et très propre. Au final, ce jour 3 est passé comme une lettre à la Poste. Le guide nous aurait-il menti ?
Jour 4 : refuge Monte-Bianco Courmayeur – La Fouly, Suisse
- Distance : 14 km ; durée : environ 5h ; Dénivelé + : 761m ; Dénivelé – : 944m
Le début de la quatrième journée est tranquille puisque nous empruntons la route depuis le refuge Monte-Bianco jusqu’à un arrêt de bus, à 20 minutes de marche. En Italie, les masques sont de rigueur dans les transports en commun. Le covid nous paraissait loin, à dormir à plusieurs dans les dortoirs. Le bus nous emmène à Courmayeur. Pendant 1h, nous déambulons dans les jolies rues de cette ville.
Nous reprenons un bus qui nous permet de raccourcir à nouveau le parcours. Il nous dépose à l’Arp Nouva, 1776m d’altitude. Le paysage italien n’a rien à voir avec la partie française. C’est très beau. Mais je vais tomber sous le charme de la partie suisse dans l’après-midi.
Montée vers le Grand Col Ferret
À l’Arp Nouva, la montée débute. Il est presque 11h et cela est un peu difficile de se mettre dans le bain de la randonnée. Pourtant c’est en 1h50 que je vais rejoindre le Grand col Ferret. Encore une fois, c’est en moins de temps que prévu par le balisage que j’atteindrais le col.
Pendant la montée, le vent froid est très présent. La vue sur les glaciers réchauffe mon cœur tellement c’est beau. Au col, je suis congelée. Le Grand Col Ferret est situé à 2537m d’altitude et est la frontière entre l’Italie et la Suisse. Le temps de mettre une deuxième veste et on bascule en Suisse. Le Cervin, le Mont Rose… les sommets suisses nous accueillent dignement.
Le guide nous trouve un petit coin dans cette immensité à l’abri du vent. Je mets mon pantalon tellement j’ai froid.
Traverser des alpages suisses
La pause est un peu longue au milieu de cet alpage suisse. On reprend notre route en descente. On atteint en moins d’une heure le refuge de la Peule (2071m d’altitude) où un café fini de nous réchauffer.
J’adore le paysage d’alpage suisse composé de verdure. J’aime cette journée qui est très belle.
Nous continuons notre descente sur un sentier carrossable. On atteint Le clou, petit hameau suisse. Puis, nous longeons la route jusqu’à la station de La Fouly (1593m). On s’arrête pour la nuit à l’Auberge des glaciers. Pour la première fois, nous allons dormir à 7, l’ensemble des membres du groupe sauf le guide. Ce soir, je suis un peu fatiguée à cause de cette journée dans le vent et la fraicheur d’un ciel pourtant ensoleillé. Nous mangerons divinement bien dans ce refuge. Le repas est accompagné de nos rires. Nous sommes toujours en forme pour cela. La nuit fut plus complexe pour moi à cause des ronflements d’un membre du groupe.
Jour 5 : La Fouly – Relais d’Arpette Champex-lac, Suisse
- Distance : 18km ; durée : environ 4h45 ; Dénivelé + : 500m ; Dénivelé – : 440m
C’est un peu fatiguée que je me réveille et que j’entame cette journée. Pourtant, je n’en fais pas état car je sais que cette journée est une journée « tranquille » à juste 500m de dénivelé positif. Quand on a connu trois fois plus dans une journée, ce n’est pas grand-chose. On quitte La Fouly en descendant dans les bois. Nous apprécions cette fraicheur matinale. Surtout, nous avons le temps mais le rythme est à l’instar des autres jours, assez soutenu.
Jolis hameaux suisses sur le tour du Mont-Blanc
A la sortie de la forêt, on découvre un petit hameau avec de vieux grenier. Tout est beau en Suisse. Puis, on rejoint facilement les hameaux de Praz de Fort (1151m) puis Issert (1055m) Ces deux hameaux nous permettent de découvrir une belle architecture traditionnelle. C’est parti pour la montée jusqu’à Champex-Lac, la plus grosse difficulté de la journée. Heureusement, elle se déroule en forêt car il fait très chaud.
Avant la fin de la montée, nous nous arrêtons pique-niquer dans les bois.
Nous en sortons pour retrouver un peu de civilisation dans la jolie station de Champex-Lac situé à 1486m d’altitude, où comme son nom l’indique, un lac est présent. Nous n’allons pas nous baigner. Cette journée de transition, dite facile avec ces 500m de D+, me casse les pattes avec ce rythme bien différent des 4 jours précédents.
Nous quittons le centre bourg de Champex-Lac pour rejoindre un sentier situé le long du bisse de Champex. Le bisse est un canal d’irrigation que l’on va longer jusqu’au relais d’Arpette. Une dernière grimpette pour finir cette courte journée, puisque nous arrivons au refuge, le relais d’Arpette, à 1630m d’altitude, un peu avant 15h30. On en profite pour prendre une bonne douche avant tout le monde. Le refuge est complet (100 personnes).
Une fin de journée paisible sur le tour du Mont-Blanc
Nous sommes arrivés tôt et heureusement car le souper, comme on dit en Suisse, est servi à 18h30. Nous n’avons pas vraiment eu le temps d’apprécier car les plats se sont enchainés à vitesse grand V. A 19h30, nous sommes couchés. Un vendredi soir qui plus est. On en rigole mais finalement nous allons nous reposer car il nous reste deux jours avec encore un peu de dénivelé.
Cette journée de transition ne m’a pas tellement plu, même si j’ai beaucoup aimé découvrir les hameaux suisses. Le rythme très saccadé, par de grandes pauses, m’a un peu fatigué musculairement. Je n’avais pas beaucoup dormi la veille, cela n’a certainement pas aidé non plus.
Jour 6 : relais d’Arpette – gite le Moulin Argentière
- Distance : 15km ; Durée : 5h30 ; Dénivelé + : 810m ; Dénivelé – : 840m
Il fait très frais au réveil, au relais d’Arpette. Les sanitaires ne sont pas très propres et pas assez nombreux ce matin. Le petit déjeuner avalé, on rechausse nos chaussures pour une belle journée, toujours ensoleillée comme depuis le début.
Le relais d’Arpette est situé sur une variante du TMB. Celle-ci passe par la fenêtre d’Arpette à, 2665m d’altitude. Le sentier est étroit et très exigeant avec des pierriers ; le dénivelé y est fort. Nous n’empruntons pas cette variante mais redescendons sur le chemin classique du TMB. Le début de la journée est assez ombragé. Heureusement en fait, car on marche à nouveau à bon rythme.
A partir du Plan d’Au (1330m) nous allons à nouveau monter. La montée est, je trouve très raide, principalement en forêt. Je commence en ce sixième jour à avoir les jambes lourdes et je n’en vois pas le bout. Nous sortons de la forêt pour découvrir la vallée du Rhône. Nous surplombons Martigny et c’est très joli. Je retrouve des paysages que je connais et cela me rappelle que c’est bientôt la fin de ce tour du Mont-Blanc.
Pause à l’alpage de Bovine
Nous avons ainsi rejoint l’alpage de Bovine en seulement 2h depuis le relais d’Arpette, situé à 1987m d’altitude. J’ai l’impression de galérer et pourtant, on avance dignement. A 11h15, nous ne savons pas trop quoi faire. Il est trop tôt pour pique-niquer. Nous décidons de boire un verre au refuge de bovine. Allez jeter un coup d’œil à l’intérieur, il est magnifique, c’est un véritable chalet d’alpage qui a gardé son charme d’antan. Ça sent bon la tartiflette, je serai bien restée en manger mais le pique-nique nous attend dans nos sacs à dos. Dommage. D’ailleurs, nous n’avons jamais mangé de spécialités locales dans les refuges et je le regrette un peu.
Après une belle pause, on reprend le sentier avant que la foule n’arrive pour se restaurer au refuge. Nous, notre repas nous allons le prendre en dehors du sentier avec vue sur le glacier du Grand Combin et la ville de Martigny en Suisse. Les fourmis et les mouches auront raison de nous. Nous n’allons pas nous attarder et nous reprenons notre randonnée en direction du Col de la Forclaz.
Descente en forêt
Nous descendons une bonne heure en forêt sur des sentiers toujours bien tracés. Puis, nous attendons au loin le bruit de la circulation automobile. Au col de la Forclaz,1526m, nous nous arrêtons à nouveau pour attendre notre taxi. L’étape se termine ici. Nous rejoignons donc en voiture notre dernier gite de la semaine à Argentière.
Encore une fois, nous arrivons relativement tôt. Nous sommes les premiers à prendre notre douche dans le Gite Le Moulin. Nous y avons été très bien accueillis. Il était très propre. Les repas étaient délicieux et le patron très gentil. Nous avons donc passé une très belle dernière soirée.
Jour 7 : Argentière – Chamonix
- Distance : 9 km ; Durée : 5h ; Dénivelé + : 1000m ; Dénivelé – : 400m
C’est vers 7h45 que nous quittons le Gite Le Moulin à Argentière pour marcher vers notre but final : Chamonix. Ça y est. Nous avons presque fini notre TMB. Les jambes sont très lourdes ce matin. Surtout que nous commençons rapidement à monter. Nous nous dirigeons vers le lac Blanc, 2h45 de montée m’attendent. Ce matin est pour moi rempli d’émotions. Le paysage avec le Mont-Blanc en visu tout au long de la montée, est vraiment magnifique. En finir avec mon premier trek de 7 jours est aussi pour moi une belle victoire. Je m’accroche pour cette dernière montée.
Les lacs de Chéserys à 2210 m
Nous passons par les très jolis lacs de Chéserys (2210m). puis, il y a quelques passages d’échelles et mains courantes un peu techniques. Nous devons être vigilants.
Le lac Blanc, un incontournable du TMB
Enfin nous atteignons le lac Blanc à 2352m d’altitude. Le dénivelé positif de mon TMB est terminé.
La foule du dimanche est bel et bien là. Ce n’est pas agréable. Nous avons passé 7 jours dans de grands espaces. Alors certes, le tour du Mont-Blanc est très fréquenté mais par un public qui fait le TMB. Donc soit on se suit ou on se double, soit on se croise. Là, il y a des gens dans tous les sens. Certains se baignent alors que c’est interdit. Le lac Blanc est une réserve d’eau potable pour le refuge. C’est la montagne touristique que je n’aime pas à cause de ces personnes ignorantes qui se croient chez eux. Heureusement, nous sommes arrivés en fin de matinée et nous pique-niquons donc tôt. La beauté du lieu est quand même spectaculaire.
Nous repartons du lac Blanc en laissant la horde de touristes. Nous descendons par des sentiers une dernière fois. Ensuite, nous atteignons le téléphérique de La Flégère (1877m). Cette fois-ci nous payons notre ticket (16€) pour redescendre aux Praz-de-Chamonix. De là, nous empruntons le train (le Mont-Blanc Express) pour rejoindre la gare de Chamonix Mont-Blanc.
Ici s’achève mon tour du Mont-Blanc. Il est 15h15, nous avons le temps de boire un dernier verre ensemble avant de repartir chacun de notre côté.
Conclusion sur le tour du Mont-Blanc
Le Tour du Mont-Blanc est un trek vraiment très beau.
Les paysages sont magnifiques. J’ai beaucoup aimé les parties italiennes et surtout suisses. Notre groupe était très bienveillant les uns envers les autres. Nous avons beaucoup rigolé. Les membres de mon groupe étaient tous des habitués aux treks et des très bons sportifs. Même si le groupe me devançait en montée, il n’y a eu aucune remarque désobligeante. J’avais même droit à des encouragements. Je vous souhaite de partir avec des personnes si généreuses ! Le TMB est physique. Il demande de l’endurance surtout. Les montées, vous les ferez à votre rythme mais il faut tenir la distance, sur la durée. 7 jours c’est long. 10 jours, le vrai tour du Mont-Blanc demande encore plus d’efforts.
Heureuse d’avoir accompli ce tour du Mont-Blanc guidé
Je suis contente d’avoir eu les capacités physiques à le faire sans être à bout les soirs. Les chemins ne sont pas techniques, je n’ai pas eu peur. Je suis un tout petit peu déçue d’avoir réalisé des étapes assez courtes et de n’avoir réalisé que 108km sur les 170km du TMB. Je m’attendais à des journées plus longues. Le parcours a été modifié par rapport à celui qui était annoncé. Par exemple, nous aurions dû passer une nuit de plus en Italie, au refuge Bonatti.
Néanmoins, j’ai gravi les cols les plus emblématiques, j’ai vu des sommets magnifiques autour de moi, j’ai marché 7 jours d’affilé pour la première fois et j’en suis fière! Un jour, peut-être, je le ferai du kilomètre 0 au kilomètre 170.
Les nuits en dortoir se sont très bien passées malgré les ronflements de certains. C’est le jeu des refuges. Je regrette de ne pas avoir mangé de véritables spécialités locales mais il n’y a pas eu de repas que je n’ai pas aimé.
Le fait de n’avoir rien à penser (itinéraire, repas) m’a complétement fait vivre l’instant présent. Cela un coup certes mais j’ai pu passer une magnifique semaine de vacances. Elle fut malgré tout reposante d’un certain point de vue car je n’avais aucune charge mentale.
Je suis véritablement heureuse d’avoir réalisé ce premier trek.
Matériel utilisé pour le tour du Mont-Blanc
Pour mon TMB, j’avais droit au transport de bagage chaque soir. J’étais limitée à 9kg pour mon bagage. Je suis partie avec moins. La météo étant incertaine avant le départ, j’ai pris des affaires chaudes et de pluie également. J’avais dans mon bagage une bonne pharmacie et beaucoup trop de nourriture (barres céréales, compotes…). La journée, je portais seulement un sac de 30L. J’avais toujours avec moi ma polaire et ma veste Helly Hansen. En guise de bas, mon pantalon était également dans mon sac.
Mon matériel
Les essentiels en trek
ÉQUIPEMENT | MODÈLE | MARQUE | EXPLICATION DU CHOIX | ADAPTE A CETTE EXPÉRIENCE ? | A REFAIRE ? |
SAC A DOS 30L + housse de pluie | UBIC 30 W SAPHIR 2022 | MILLET | Je voulais un modèle avec une ceinture ventrale, une poche sur la ceinture ventrale, un trou pour poche à eau, une housse de pluie et adaptée à la morphologie féminine | Complètement adapté à mon TMB. Très confortable et pratique | Oui |
BÂTONS RÉTRACTABLES | Ancien modèle | QUECHUA | Déjà en ma possession | Oui | Oui |
CHAUSSURES DE RANDONNÉE HAUTE | Authentic LTR W gore-tex (ancien modèle) | SALOMON | Déjà en ma possession, en gore-tex | Oui je n’ai pas eu mal aux pieds ni d’ampoules (seulement 2 soignées qui ne me faisaient pas mal). Par contre ce sont des chaussures lourdes et un peu glissantes sur les rochers | J’aurai aimé des chaussures moins lourdes, avec plus de répondant et d’accroche |
POCHE A EAU 2L | Ancien modèle | QUECHUA | bonne capacité car je bois beaucoup ; je préfère les poches que les gourdes car je bois sans devoir enlever le sac | Oui, je l’ai rempli en cours de chemin | Oui |
CASQUETTE | casquette trekking TRAVEL 10 | FORCLAZ | Casquette légère | Oui mais n’absorbe pas la transpiration, je me retrouve avec des tâches dessus dès le 2eme jour | Oui car légère et peu couteuse |
TOUR DE COU | Bandeau running multi-fonctions | KALENJI | Pour me protéger du vent | Complètement, je l’ai utilisé presque tous les jours en tour de cou mais surtout pour cacher mes oreilles sensibles du vent et me protéger du soleil au lieu de la casquette | Oui |
LUNETTES DE SOLEIL | MH 160 POLARISANTE Catégorie 3 | QUECHUA | Déjà en ma possession | Oui polarisante, je n’ai pas été gênée par le soleil | oui |
COUTEAU OPINEL | modèle classique | OPINEL | Un classique en randonnée | Oui, à fait le bonheur du groupe pour couper le saucisson | Oui |
Les vêtements
ÉQUIPEMENT | MODÈLE | MARQUE | EXPLICATION DU CHOIX | ADAPTE A CETTE EXPÉRIENCE ? | A REFAIRE ? |
CHAUSSETTES | X-SOCKS TREK OUTDOOR WMN MIDNIGHT BLUE/PINK/LT GREY MELANGE 23 | X-SOCKS | Marque qui m’a été conseillée ; anti ampoules : oui ! | Fine mais ne m’ont pas fait mal aux pieds donc oui | oui |
T-SHIRT MANCHES COURTES (x2) | T-shirt de trek femme mérinos MT-500 | FORCLAZ | Je voulais absolument de la laine de mérinos, au pouvoir respirant | Un peu d’odeur au bout de 2jours porté mais sur le moment très agréable car il n’y a pas se sensation de froid ni d’humidité (bouloche facilement après lavage) | Oui |
T-SHIRT MANCHES COURTES | T-shirt femme Mérinos (100%) | VERTICAL MOUNTAIN | Idem mais avec encore plus de laine de mérinos (100%) | Oui, un peu transparent car rose clair | oui |
VESTE POLAIRE | Carve Ceramiwarm Midlayer Full Zip – Polaire femme | ODLO | Chaude mais poids léger, déjà en ma possession | Pas très respirante donc elle ne sentait pas très bon en fin de trek mais chaude | oui |
VESTE COUPE VENT IMPERMÉABLE | WOMEN’S ODIN 9 WORLDS 2.0 OUTDOOR SHELL JACKET | HELLY HANSEN | En test pour Expérience Outdoor | Forte capacité à couper le vent | oui |
PANTALON | Pantalon randonnée femme MH-500 | QUECHUA | Pantalon confortable dans lequel je peux bien bouger, résistant | Très agréable à porter, léger | oui |
SHORT | ancien modèle | DECATHLON | Déjà en ma possession | Oui | Oui |
SHORT | short running femme Dry noir | KALENJI | Short léger | Oui mais frotte et remonte entre les cuisses (dû à ma morphologie) | oui |
CULOTTE (X3) | Culotte mérinos trek MT-500 | FORCLAZ | Culottes légères agréables qui ne frottent pas au niveau des coutures | Parfaites, légères et très confortables | oui |
BRASSIÈRE (X2) | W Sprite Racerback Bra Haze et Wmns Sprite Racerback Bra Metro Heather | ICEBREAKER | Respirantes et qui ne coupent pas les épaules avec le port du sac à dos | Très bien | oui |
Pour la nuit en refuge
ÉQUIPEMENT | MODÈLE | MARQUE | EXPLICATION DU CHOIX | ADAPTE A CETTE EXPÉRIENCE ? | A REFAIRE ? |
LAMPE FRONTALE | ancien modèle | QUECHUA | Déjà en ma possession | Très peu utilisée (nuits en refuges éclairés) | oui |
DRAP DE SAC | REACTOR EXTREME 22 | SEA TO SUMMIT | Chaud, que je puisse m’en resservir dans d’autres aventures, poids léger | Très bien | oui |
LEGGING + T-SHIRT | pour le refuge, des vêtements classiques en ma possession | – | – | Vêtements classiques | oui |
CLAQUETTES | SLAP 100 BASIC | NABAIJI | Claquettes et non tongs en prévision de si je devais mettre des chaussettes | Oui | oui |
SERVIETTE DE BAIN MICROFIBRE | DRYLITE TOWEL L BALTIC 22 | SEA TO SUMMIT | Légère en poids, très absorbante pour qu’elle sèche vite et assez grande | Oui effectivement sèche très vite | Oui |
TROUSSE DE TOILETTE | Wash Bag I | DEUTER | Praticité avec un cintre pour la pendre car c’est toujours compliqué dans les sanitaires | oui | oui |