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Jérémie COINON nous partage son expérience de la course d’alpinisme Les crêtes de la Mourelle dans le Bigorre
Informations pour préparer la course d’alpinisme Les crêtes de la Mourelle
Dates :
Weekend du 10 au 11 janvier 2015Lieu :
Refuge de la Glère, Hautes PyrénéesPour y aller :
En voiture depuis Pau : Prendre la direction Argelès Gazost puis Barèges. Après avoir passé le village, tourner au panneau indiquant chez Louisette et remonter la petite route qui mène à un petit parking. Se garer. Pour passer un meilleur trajet et économiser les frais, n’oubliez pas le covoiturage.Participants pour cette course mixte sur Les crêtes de la Mourelle:
Jérémie, et Pierre Gilles. Deux copains passionnés de montagne, que ce soit en randonnée, escalade ou à skis. On avait expérimenté la grande voie estivale en cordée mais jamais encore l’alpinisme. Il était temps d’aller tester !Où dormir dans les Hautes-Pyrénées :
Station de Barèges : Les logements sont nombreux à Barèges. Pour les petits budgets, préférez les chambres d’hôtes. Pour ceux qui veulent bien dormir pour pas cher, tentez chez Lucienne Lassalle Cazaux.Ou se restaurer/s’approvisionner :
Nous sommes en station de ski. Il y a des supérettes dans le village pour se réapprovisionner. Mais si vous voulez garder votre argent pour vous racheter de nouvelles chaussures de randonnée, faites le plein avant de monter en montagne, que ce soit à Pau, Lourdes ou Argelès Gazost.Caractéristiques autour de Barèges :
Un sortie Raquettes / Alpinisme dans le vallon de la Glère Ville de départ et retour : Barèges La petite commune de Barèges est un point de départ idéal pour tout randonneur à ski ou alpiniste qui souhaite accéder rapidement à des itinéraires pas trop engagés. Située assez en altitude et disposant du parking de Super Barèges, elle offre un départ skis aux pieds assuré une bonne partie de la saison. Et pour ceux qui veulent faire durer le plaisir sur deux jours, il est possible de monter au refuge de la Glère (non gardé en hiver) qui offre tout le confort nécessaire pour passer une bonne nuit en montagne : du bois à disposition et un poêle qui chauffe bien comme il faut. Il ne reste plus qu’à emmener la fiole de Génépi ! – Prix : Les ascensions en soit ne coûtent rien. Par contre il faut prévoir son matériel, de quoi se nourrir et se déplacer. – Végétation : En cette période l’essentiel de la montagne est enneigé. En altitude on trouvera un paysage de haute montagne avec des pierriers recouverts de neige. – Faune : Si vous avez un peu de chance vous pourrez apercevoir des isards dans le coin et quelques lagopèdes si vous êtes assez discret – Climat de ce mois de janvier : De la neige enfin. Les quelques centimètres de neige tombées ce mois de décembre permettent enfin de profiter de la montagne en raquette. En rajoutant un grand ciel bleu, cela promet un weekend parfait ! – Difficulté : moyen. Un premier 650m de dénivelé pour atteindre le refuge avec un peu de longueur. Pour la suite, le départ des crêtes de la Mourelle est à 1h30 de marche du refuge. Toute l’approche s’est faite en raquettes sur une neige dure. L’ascension par contre s’est faite dans un mixte de neige semoule sans consistance et de rocher. Un peu d’attention était nécessaire. – Fréquentation : Seuls pendant les deux jours. Nous avons juste croisé deux randonneurs au refuge de la Glère à notre retour de l’ascension.Quoi d’autre dans les environs:
Si vous avez prévu une semaine voire plus dans le coin, il y a de quoi faire en matière de randonnée, de ski de randonnée, d’escalade ou d’alpinisme.- Alpinisme à la Munia.
- Ski de Rando à Campan Payolle
Bibliographie :
Ski de randonnée dans les Pyrénées Atlantiques : Frédéric Cabot, Rando éditions, 2009. Très bon topo de ski de randonnée. Comme ils disent dans les librairies « s’il y en a un à avoir, c’est celui-là ». On y trouve plus de 60 itinéraires, du plus facile au plus difficile. Le plus compliqué après : faire son choix.Liens Internet :
Camptocamp : LA référence pour préparer ses sorties en montagne. Un site collaboratif très actif et extrêmement bien fait. https://www.camptocamp.org/ Office de tourisme de Barèges/La Mongie : http://www.bareges.net/Bareges/index.html.html Pour préparer son séjour. Le site de la Timuzapata : Ce groupe a toujours une longueur d’avance en ce qui concerne la bonne neige dans les Pyrénées.Alpinisme presque engagée en Pays Toy avec Les crêtes des la Mourelle
Quand les 300m de dénivelé prévus en font le double
Les lignes blanches discontinues de l’autoroute dansent dans la lumière des phares de la voiture. Il est 20h et nous avons encore une bonne heure de trajet devant nous. Petit à petit les kilomètres qui nous séparent de l’objectif sont avalés a force de kérosène et je commence à me détendre au doux son de la musique qui s’échappe du poste radio. J’aime ces moments simples qui me rappellent que je repars vers une nouvelle aventure. Celle-ci a commencé quelques heures plus tôt. Après une journée de boulot, Pierre Gilles m’a récupéré et nous avons entassé toutes nos affaires dans le coffre de son break pour deux jours de montagne. Une fois tout chargé nous avons pris la route pour Barèges. L’objectif cette fois, ce sont les crêtes de la Mourelle, mais comme on est en janvier on ne sait pas trop à quoi s’attendre. On verra bien, les grandes aventures se construisent sur l’inconnu ! 21h. Après avoir serpenté le long des gorges menant à Luz-saint-Sauveur nous bifurquons sur Barèges en direction de l’auberge « Chez Louisette » qui sera notre point de départ.Ce soir c’est tranquille, il n’y a que 300m de dénivelé, 1h30 à tout casserMe lance Pierre Gilles d’un air assuré. Tant mieux, vu l’heure tardive et le poids du matériel que nous portons sur les épaules, plus l’approche jusqu’au refuge de la Glère sera courte, mieux je m’en porterai.
Raquettes à neige au pied
Nous chaussons les raquettes et allumons nos frontales pour nous enfoncer dans l’obscurité de la nuit. La lune n’apparait pas encore derrière les montagnes et seul le crissement des raquettes sur la neige dure vient troubler le silence de cette nuit paisible. Le rythme est bon et nous remontons la vallée au fond de laquelle se trouvera le refuge. Mais malgré notre vitesse apparente, le temps semble comme suspendu dans cet univers nocturne et l’aiguille de ma montre tourne plus vite que mes pas ne me rapprochent du refuge. 1h30, 2h, 2h30. L’ascension continue sans cesse et je commence à douter de ma forme du moment.Tu es sûr qu’il n’y a que 300m de déniveléJe lance à Pierre Gilles en mâchant frénétiquement un bout de chocolat pour éviter la fringale.
Oui oui, on est juste un peu lent, ça doit être les sacs.Je reprends l’ascension en commençant à douter sérieusement de ma capacité à avancer sur cette neige. Normalement ça devrait aller beaucoup plus vite que ça ! Trois heures plus tard le refuge apparaît à la lueur de la lune, perché sur son promontoire comme pour nous narguer des mètres de dénivelés qu’il reste à faire. Encore un effort et nous y sommes. La porte s’ouvre dans un craquement sourd. Nous passons le vestibule et entrons dans la pièce à vivre. Il fait froid, presque zéro degrés, mais le gros poêle au fond de la salle augure une belle flambée. Le temps de couper quelques buches et le crépitement du feu ravive peu à peu nos corps refroidis. Au fond de la salle, la carte des lieux m’attire comme pour m’inviter à imaginer le trajet du lendemain. Mais en parcourant les courbes de dénivelé du regard je m’arrête un instant sur le point indiquant l’altitude du refuge.
A priori tu t’es juste trompé de 300m pour ce soir, nous avons plutôt fais 650m !
Dis-je, rassuré de voir que mes jambes ne sont pas aussi inefficaces que le chrono le suggérait. Et c’est après quelques blagues sur les talents de motivateur de Pierre Gilles et une bonne plâtrée de pâtes que nous nous endormons dans nos duvets à 2h du matin. La nuit sera courte.La face nord ne nous résistera pas
Le soleil a déjà dépassé les premières crêtes quand le réveil sonne. Lentement nous émergeons des duvets. La nuit a été bonne mais courte. Nous enfilons promptement le petit déjeuner, impatients d’en découdre avec ces crêtes de la Mourelle. Pierre Gille est déjà venu les parcourir, mais en été seulement, et avec son manteau blanc, la montagne est tout autre en cette saison. Il est 9h lorsque nous descendons la pente qui nous amène au lac. Nous sommes toujours seuls et nous nous imprégnons de cette agréable sensation de disposer de la montagne pour nous seuls. Une petite traversée du lac glacé et nous commençons l’approche qui nous mènera aux crêtes. La météo est bonne et très vite les vestes et polaires retournent dans le sac. Après deux petites heures de marche ponctuées d’arrêts photo, la pente se redresse et la vue sur les crêtes se dévoile au détour d’un vallon. Malheureusement nous ne pourrons pas réaliser la traversée cette fois-ci. Cette escalade est pourtant facile et parfaite pour l’initiation au terrain d’aventure, mais une mauvaise douleur au doigt m’empêche de grimper comme je le souhaiterai. Qu’à cela ne tienne, nous profiterons de l’enneigement pour visiter la face nord en piolets-crampons ! Arrivés au pied de la face, nous repérons une ligne qui nous parait sympathique, mêlant neige et rocher pour arriver au plus près des dalles sommitales. Plus à gauche, un petit couloir de neige assurera notre descente en toute sécurité. Nous nous équipons tout en prenant le temps de jauger les quelques longueurs qui nous attendent.La neige est comme de la semoule, ça ne va pas être du gâteauDit Pierre Gilles tout en laçant ses crampons.
Nous n’aurons qu’à grimper sur les rochers qui dépassent, ça n’en sera que plus drôleLui répondis-je en délovant les deux brins de corde. Une fois équipés, le traditionnel « pierre, feuille, ciseaux » me désigne pour attaquer la première longueur. Je me lance donc dans une neige peu consistante d’où dépassent quelques gros blocs que je mets à profit pour ne pas partir à la renverse. Arrivé au bout des 60m de corde, je trouve quelques blocs coincés pour faire mon relais et assure Pierre Gille qui me rejoint prestement.
La deuxième longueur a l’air funky, profites en bien
Je lance à Pierre-Gilles en regardant le petit passage entre deux blocs qui nous surplombent. Alternant, entre piolets et mains nues, Pierre-Gilles s’engage dans le rétrécissement, et bascule au-dessus rapidement. A partir de là la neige reprend en consistance et l’ascension devient plus aisée. Nous arrivons quasiment au pied des dalles sommitales lorsque le soleil déjà haut dans le ciel commence à darder ses rayons sur la pente que nous gravissons. Il est déjà tard et nous décidons d’en rester là. Le sommet nous attendra pour la prochaine fois. Profitant de ce point de vue exceptionnel sur le massif Pyrénéen, nous mangeons quelques sandwiches dont seul Pierre-Gilles a le secret et, une fois ragaillardis par ce festin, nous nous mettons en route pour rejoindre le couloir repéré au préalable. Encore quelques longueurs de désescalade et nous y sommes. Il ne nous reste plus qu’à nous laisser descendre tranquillement dans ce couloir à 40° pour rejoindre notre point de départ. Il est déjà 15h et il nous reste du chemin à parcourir jusqu’à la voiture. Mais quelque centaine de mètres plus loin, alors que nous tournons la tête de toutes parts pour profiter du paysage, nous apercevons un tout petit couloir raide qui passe sous un énorme bloc coincé et finit sur une cascade de glace. Nous nous regardons et savons que la même idée germe dans nos têtes. Nous laissons les sacs, prenant le soin de boire une bonne lampée puis nous attaquons à ce petit couloir fort esthétique. Ici la neige est excellente, suffisamment dure pour bien cramponner. La pente se redresse alors que nous passons sous le bloc coincé, l’ambiance est garantie. Alors que je m’approche de la cascade de glace qui marque la fin du couloir, je m’aperçois qu’elle ne coule pas sur la roche mais qu’une grotte se cache derrière. Un petit passage repéré sur la gauche, un peu de terrassement avec le piolet et nous prenons pied dans la grotte. L’ambiance est irréelle. Le soleil couchant donne une teinte orangée à la lumière tombante et la glace joue avec le rocher en formant stalactites et stalagmites dans cette grotte cachée de tous. Encore quelques photos et nous redescendons, heureux d’avoir pu trouver cette petite merveille. C’est avec le coucher du soleil et le lever de lune que nous continuons notre descente jusqu’à la voiture. Il est 20h lorsque nous arrivons fatigués mais heureux. Les crêtes de la Mourelle nous ont réservé de bien belles surprises, et nous reviendrons y faire un tour prochainement, c’est une évidence.Conclusion sur notre course d’alpinisme sur Les crêtes de la Mourelle
Le vallon de la Glère offre de bien belles choses à voir, que ce soit en été ou en hiver. La multitude de petits vallons et couloirs invite le promeneur, le skieur ou le pyrénéiste à revenir encore et encore pour découvrir chaque recoin de cet endroit. Dominé par les crêtes de la Mourelle et plus au sud le massif du Néouvielle, il est possible d’y passer plusieurs jours en croisant plus d’isards que de randonneurs. Alors il ne reste plus qu’à monter ses cordes ou ses skis et profiter de ce que la nature nous offre pour rentrer chez soi les yeux plein de belles images.Matériel utilisé pour cette course d’alpinisme sur Les crêtes de la Mourelle
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce modèle au départ | Est ce que ce choix a répondu à cette expérience raconté dans ce roadbook | Si c’était à refaire |
Vêtements / Sac à dos | |||||
Sac à dos | Speed 30 | Black Diamond | Lot concours « raconte ton expérience outdoor » / Poids / Technicité | Un super sac d’alpi ultralight. Vraiment bien pensé, j’ai pu rentrer le matériel de bivouac (sac de couchage, nourriture, réchaud, popote) et le matériel d’alpi (cordes, dégaines, coinceurs). Très bien adapté pour ce type de course à la journée ou pour deux petites journées | Je reprendrai le même sans hésiter. A voir par contre la robustesse du produit dans le temps étant donné la finesse du tissu. |
Chaussures | Sherpa GV | Asolo | Rigidité / Technicité | De super chaussures que je porte depuis 6 ans. Excellentes pour ce type de course d’alpinisme sur les Les crêtes de la Mourelle quand il ne fait pas trop froid. | Pour l’instant le les garde, elles conviennent très bien. Si je dois les changer par le futur, j’opterais pour une chaussure plus légère type XXX |
Guêtres | Alpine | Millet | Protection des chevilles Poids | Guêtre légère, enveloppant bien la cheville et remonte bien. Fragilité au niveau de l’accroche sous la chaussure au bout d’une certain temps. L’élastique au niveau du mollet a tendance à descendre. | Je prendrai des guêtres un peu plus solide et un peu plus facile à enfiler type Alpine chez outdoor design |
Chaussettes | Himalaya | Missegle | Chaleur | La rolls royce de la chaussette chaude ! En poils de Yack et mohair de chevreau. Moi qui ai tout le temps froid aux pieds, je les ai gardé au chaud pendant 2 jours. Et fini les mauvaises odeurs grâce à la laine. | Je les reprends sans hésiter, grimper les pieds au chaud et sans mauvaises odeurs est un luxe non négligeable. |
Gants | Mercury mitt | Black Diamond | Chaleur (j’ai très vite froid aux extrémités) Technicité | J’ai utilisé ces moufles en appoint quand j’étais à l’arrêt (le soir et au moment du pique nique. Parfaite conservation de la chaleur. | Je reprend les mêmes. D’autant plus que le surgant peut s’adapter sur des gants classique et offre un bon apport thermique. A voir la tenue du produit dans la durée. |
Gants | Dry Edge | Millet | Technicité / Chaleur | De bon gants bien adaptés pour les activités en hiver (ski de randonnée, Alpinisme). L’extérieur en cuir leur permet une bonne résistance aux accros et donc une bonne longévité. Tant qu’il n’a pas fait froid je les ai utilisé. | Je reprendrai les mêmes. En association avec les moufles pour le grand froid, cela répond à toutres les situations |
Sous gants | Forclaz soie | Quechua | Chaleur Finesse Prix | Bon apport de chaleur mais sous gant trop fragile. Les extrémités des doigts s’abîment vite et font des trous. | Je choisirai des sous gants de construction plus solide type Gloves Liner ICEBREAKER |
Lunettes de soleil | The crush | Quicksilver | Catégorie 3 | Lunettes bien enveloppantes et filtrant bien les UV. Petit hic, elles s’embuent rapidement lors d’un effort important | Je prendrai des lunettes plus typées sport montagne pour éviter le désagrément de la buée (type julbo Bivouak) |
Pantalon | Samson | Mk Kinley | Légèreté / Respirabilité | Bon compromis pour des sorties par conditions normales. Très léger, sèche vite mais a tendance à se mouiller dans la neige. | Pour éviter d’être mouillé dans les sorties hivernales, je prendrai un pantalon d’alpinisme type Arc’Teryx Alpha AR Pant |
Collant nuit | New samuel | Mc kinley | Chaleur | Collant qui rempli parfaitement sa fonction : bon gain de chaleur pour dormir | Je prendrai le même |
Doudoune | Doswell UX | Mc Kinley | Chaleur Légereté Prix | Doudoune légère (400g) bien compressible et bien chaude. Manque juste une capuche pour bien isoler la tête du froid | Je choisirai une doudoune légère dans ce style mais avec une capuche en plus type Patagonia Men’s Ultralight Down Hoody (mais ce n’est pas le même prix ! |
Veste alpinisme | Trilogy GTX | Millet | Légèreté Technicité Respirabilité | Veste encore plus légère que ma précédente, pèse le poids d’une plume et ne prend pas de place une fois rangée dans le sac. Portée lors de l’ascension en mixte, je suis resté au chaud sans être en sueur non plus | Je reprendrai la même |
Softshell | Solution Hoody | Black Diamond | Lot concours « raconte ton expérience outdoor » Légèreté Technicité Respirabilité | Une softshell vraiment légère et chaude, avec une capuche pour mettre le casque. C’est parfait pour un gain de chaleur lors d’ascensions en face nord | Je reprendrai la même |
T shirt technique | Cold gear men’s evo mock | Under Armour | Chaleur Respirabilité | Mon under armour me suit partout depuis plus de 6 ans, m’apportant toujours chaleur et respirabilité. Il était logique qu’il me suive encore une fois | Je reprendrai le même. |
Sous vêtement thermique | warm manches longues | Odlo | Chaleur | Sous vêtement thermique efficace pour dormir au chaud | Je reprendrai le même |
Matériel spécifique | |||||
Crampons | Sarken (semi automatique) | Petzl | polyvalence d’utilisation Poids raisonnable | Parfait pour cette ascension en mixte sur Les crêtes de la Mourelle. Les pointes avant apportent un bon confort pour cramponner | Je reprendrai les mêmes étant donné la diversité des passages. Les deux pointes frontales m’apportent une grande confiance sur les passages techniques pour un poids qui reste correct |
Piolets | Aztarex | Petzl | Poids polyvalence d’utilisation | Parfait pour ce type d’ascension mixte peu technique, leur légèreté est un réel atout et l’ergot permet de passer des passages plus raides en toute confiance | Pour les ascensions faciles ou peu difficiles, j’opterai plus pour un seul piolet droit léger type Raven Black diamond (en 80cm), couplé à une paire de batons. Par contre pour les ascensions plus techniques je garderai les Aztarex. |
Batons | Forclaz 500 light | Quechua | Poids | Batons légers et robustes, bien adapté à tous types de terrains (neige dure, rocher, terrain sableux). Seul hic, le système de blocage a tendance à s’abimer vite et demande une certaine pratique | Si c’était à refaire j’opterai pour des batons plus légers, mais surtout avec un système de blocage des brins plus fiable (Black diamond distance par exemple) |
Raquettes | Odalys | Inook | Ergonomie / Système d’attache | Raquettes faciles à chausser et ajuster. Le passage avec/sans cales se fait juste avec le bâton. La forme relativement étroite permet une marche naturelle | Je reprendrais les mêmes, en attendant qu’ils inventent une raquette efficace en dévers ! |
Casque | Armour | Camp | Polyvalence d’utilisation /Prix | Casque pratique et ajustable, couvrant bien la tête. Pratique pour y mettre la frontale. | Je reprendrai le même |
Baudrier | Rythm gold | Singing rock | Confort Durabilité | Un baudrier qui me suit partout que ce soit en salle, en grande voie ou en alpinisme. A parfaitement rempli sa mission. Avec quelques grammes en moins ce serait le baudrier parfait | Pour gagner du poid je me dirigerai bien vers un baudrier type Cilao OZ37 pro |
Corde | 2*60m | Simond | Longueur | J’ai choisi cette corde à double en 2*60m pour pouvoir faire quasiment toutes les grandes voies et ascensions que je voulais. Pour l’instant la corde répond bien, que ce soit en rocher ou en neige | Je reprendrai la même. A voir la durabilité |
Descendeur | Reverso | Petzl | Poids /Versatilité | Un descendeur qui me suit à la salle, en falaise, en grande voie et en alpinisme. Un poids léger et une bonne versatilité. | Je reprendrai le même |
Sangles | Fin’Anneau | Petzl | Poids | Ces sangles sont fines, légères et coulissent bien. Elles se manient bien sur le rocher | Je reprendrai les mêmes |
Coinceurs | Stoppers | Black Diamond | Un set de coinceurs classique qui remplit bien ses fonctions | Je reprendrai le même | |
Image / GPS | |||||
Altimètre | on gu’up 700 | Quechua | Fiabilité Prix | Le même capteur que sunnto pour moitié moins cher. Pourquoi s’en passer? Cet altimètre remplis toutes ses fonctions et s’avère d’une excellente précision. Robuste et fiable, c’est tout ce qu’on peut lui demander. | Je reprendrai le même |
Appareil photo | RX-100 | Sony | Compact Poids Capteur de reflex | Un petit bijou cet appareil. Ouverture de 1,8 à 11, un capteur de réflex et un mode débrayable permettant de faire des photos plus belles les unes que les autres. Le must pour ceux qui recherchent une qualité d’image de reflex dans un compact robuste et léger. Très bon comportement de la batterie malgré le froid (2 jours sans recharger) | Je reprendrai le même. Pour une expédition plus longue je rajouterai une batterie pour être sûr de ne pas être bloqué |
Trépied | Tripod maxi | Somikon | Versatilité Légereté | Super trépied léger, robuste et modulable. On peut l’accrocher partout et proposer des cadrages originaux. | Je reprendrai le même |
Matériel de bivouac | |||||
Frontale | Spot | Black diamond | Lot concours « ranconte ton expérience outdoor » Puissance, modes | Une bonne frontale puissante avec un mode de puissance modulable bien pensé. Petit hic : ne pas oublier de bloquer la lampe quand on la range. Le capteur est sensible et la lampe s’allume toute seule ce qui décharge la batterie | Je reprendrai la même |
Sac de couchage | 0°C Ultralight down | Quechua | Chaleur Légereté Prix | Bon sac de couchage. En association avec le drap de soie et vêtu de sous vêtements thermiques, aucune sensation de froid en dormant. Sac léger mais pourrait être un peu plus compressible | Je testerai un sac encore plus compressible et un peu plus chaud type Valandré Bloody mary |
Réchaud | Express | Primus | Poids / Efficacité | Une grosse puissance de chauffe pour un poids ridicule. Le parfait allié pour chauffer sa soupe en montagne | Je reprendrai le même, tout en sachant qu’il faut le nettoyer de temps en temps pour qu’il ne s’encrasse pas |