Florian DESJOUIS nous partage son expérience du ski de randonnée en Corse. Il nous donne des conseils et retour terrain sur le matériel utilisé.
Informations pour préparer un séjour ski de randonnée en Corse
Date de ce ski de randonnée en Corse
du 31 avril au 11 mai 2010
Lieu de ce ski de randonnée en Corse
France, Corse, Haute Corse, 2b
Aller en Corse depuis montpellier
En voiture de Montpellier à Toulon :
- L’aller : 230 km, 2h15, 16 euros de péage
- L’aller-retour Corsica ferries (Toulon- Ajaccio) 2 personnes avec une Kangoo sans couchettes:
- Nous avions payé 190 euros pour 2
Participants à ce ski de randonnée en Corse
Desjouis Florian et Attia Gwendoline
Où avons-nous dormis en Corse
– Gite communal de Corsica (15 euros/nuit/personne) : propre, confortable, tout ce qu’il faut, dans un petit village au bout du bout de la route ! On est bien au calme en cette saison en tout cas. Tél : 0495480204
– Motel A Vigna (Corte): à 800 m du centre-ville, 55 euros la nuit, très confortable et au calme ! tél : 0495460219
Où se réapprovisionner en Corse
– Corte : c’est une ville de 7000 habitants donc vous avez tout ce que vous voulez où vous voulez!
– Corsica : à corsica même, il n’y a rien mais à calacuccia (10 min) il y a une petite épicerie où il y tout ce qu’il faut.
Office du tourisme de Corse
- Corte
- Niolu (au pied du monte cinto)
Quoi faire d’autres en Corse
Le ski de randonnée en Corse
Le ski de randonnée en corse est un ski d’opportuniste : avoir la destination en tête et saisir sa chance au bon moment. Mais globalement, la très grande majorité des hivers sont largement exploitable, en favorisant la période allant de mi-février à fin mars. Dans tous les cas, prenez vos cordes et baudriers, au pire, s’il n’y a pas de neige, il y aura du caillou, et quel caillou !
Ne pas sous-estimer ce massif, c’est un vrai massif de montagne avec tous les pièges que la montagne d’hiver peut apporter : il y a de la pente, du vent et de la neige, tous les ingrédients pour vous piéger !
La traversée : ski de randonnée en Corse
Si si ça existe : elle ne se fait pas tous les ans, elle comporte moins d’étape qu’il y a 20 ans (enneigement oblige), il y a un certain engagement (nécessité d’avoir quelques jours d’autonomie sur le dos et il ne faut pas compter sur les traces pour vous aider à vous orienter), mais c’est certainement exceptionnel. Le topo se retrouve dans « corsica blanca » et dans « Corse, l’Alta strada et 12 randonnées à la journée »,
Cotations ski alpinisme
- 1 : Niveau initiation mais il s’agit déjà de ski sur terrain alpin et non de ski nordique. Les pentes n’excèdent pas 30°, les passages ne sont pas trop étroits même en forêt, le dénivelé est inférieur à 800m, l’exposition n’est pas importante et en général le risque d’avalanche est faible.
- 2: Peu de difficultés techniques, pas de pentes raides (35° au maximum) mais le dénivelé comme l’exposition à la chute ou le danger objectif peuvent être importants.
- 3 : Entrée dans le ski-alpinisme : passages techniques, pentes longues à 35°, passages courts jusqu’à 40-45°. Forêts assez denses même avec pentes faibles, chemins forestiers raides.
- 4 : Ski de couloir ou pente raide : 40° très long, avec parfois des passages courts jusqu’à 50°. Terrains de moyenne montagne très accidentés ou forêts très denses même avec pentes modérées.
- 5 : Pentes très raides : à partir de 45-50° très long, sinon à partir de 50° significatif.
- Chacun de ces niveaux comprend trois subdivisions : 1 <2<3. Par exemple, la Punta Artica côté 2.3 est de niveau inférieur que la maniccia coté 3.1
Où grimper en Corse au printemps et au cœur de l’hiver
– Monte gozzi : magnifique massif surplombant Ajaccio. On grimpe ici sur un magnifique granite rouge. Beau secteur de couenne équipée, en balcon, avec des voies entre 5c et 7a, majeur (nous avons finis notre séjour là avant de prendre le ferry en fin d’après-midi). Des grandes voies le plus souvent peu ou pas équipés, ou alors équipement vieillisant, mais néanmoins très belle.
– Monte : magnifique secteur de voies de continuité, plutôt dans le 7 (50 voies allant du 5c au 8b)
– Bloc en bord de mer : cf le topo sur corsica-bloc.fr
– Restonica : magnifique vallée partant de corte jusqu’au pied du départ de la Maniccia : de très nombreux secteurs, plus ou moins facilement accessible mais toujours avec un caillou fabuleux (granit)
– Et une multitude d’autres sites (en plus des sites précédents) répertoriés dans le topo : « Falaises de Corse » édité par la FFME.
Les cotations sur les topos de ski de randonnée :
Vous connaissiez les cotations en escalade, connaissez-vous les cotations en ski de randonnée ? Elaborées par Volodia Shahshahani dans la célèbre collection des topos neiges, elle permet de classer les sorties selon des critères bien précis permettant d’évaluer la difficulté global de la course. C’est actuellement une référence.
Autres expériences outdoor en Corse :
- Trip escalade Terrain d’Aventure en Corse : Ile Rousse, Bavella et Paglia Orba
- Escalade au col de Bavella en Corse
- Alpinisme en Corse entre Corte et Bastia
- Randonnée en raquettes au sommet de la Corse du Sud : l’Alcudine
- Les massifs corse en ski de randonnée
- Circuit de Bastia a Ajaccio en Corse en tandem
- La Corse en Vélo au départ de Bastia
- Kayak en Corse autour de Bastia et Ajaccio
- Corse : Raid Photo de Corte à Girolata
- Escalade, plongée et camping en Corse
Bibliographie pour préparer ce séjour ski de randonnée en Corse
- « Le routard « : au lieu de faire comme nous et d’acheter tous ces routards qui prennent la poussière ensuite, prenez votre abonnement à la médiathèque Emile zola qui doit certainement en avoir un paquet, et empruntez les le temps du voyage ! Nous on va s’y mettre en tout cas. Dans tous les cas, bien pratique pour les logements quand on débarque de nulle part.
- Le très bon topo : « corsica blanca » de martial Lacroix édition albiana. De nombreuses sorties ski de randonnée/raquettes (30 topos) très détaillées qui vous feront découvrir tout les massifs corse. Sont aussi présent des topos de cascades de glace (5 topos), pentes raide (5 topos) et d’alpinisme hivernal (7 topos), ainsi que l’alta strada en 6 étapes, pour un séjour des plus complet. Nous l’avions trouvé au tabac presse de la grande surface à l’entrée de Corte lorsque l’on arrive d’Ajaccio.
- « www.skitour.fr » : merveilleuse base de données pour le ski de randonnée en France. Une référence. Vous y trouverez de très nombreux topos très précis dans tous les massifs français mais aussi à l’étranger. C’est aussi un moyen de suivre au mieux les conditions d’enneigement avec les très nombreux posts quotidiens !
- « Montagne magazine »: n°351, février 2010
- « Corse, l’Alta strada et 12 randonnées à la journée », édité par le pnrc : topo intéressant si vous avez pour ambition la traversée, moins complet que Corsica blanca pour le reste. Nous l’avions commandé sur internet, sur le site du PNRC => www.parc-corse.org/
ski de randonnée en Corse
« Chers téléspectateurs bonjour : l’actualité du jour : la corse s’est vêtu de son blanc manteau, plus d’un mètres de neige est tombé ces 2 derniers jours, de nombreux village se voit privés d’électricités… » : pour une fois que le JT rapporte une bonne nouvelle ! Ni une ni deux « allo Gwendoline, qu’avons-nous prévus pour les prochaines vacances de pâques ? » rien, et c’est tant mieux.
1 bon mois plus tard, nous nous retrouvons dans le ferry direction bastia, le kangoo rempli de matériel de ski, avec une corde et des dégaines au cas où, en corse on ne sait jamais. La pietra nous assomme littéralement, la fatigue de fin d’hiver se fait sentir : un peu ivre mais tellement impatient, nous nous endormirons sur la moquette, nos duvets étalés entre 2 escaliers. 5h 30 du matin, le haut-parleur grésillant nous sort de notre torpeur, dure pour un début de vacances, les paupières sont lourdes, la bouche pâteuse… le temps d’un café revigorant à dévisager la côte corse, nous arrivons sur terre. Gros plaisir de retrouver cette corse aux charmes multiples pour quiconque aime la nature, sous toutes ces formes.
Objectif du jour : rejoindre notre gite à Corsica, village perdu sur les hauteurs de la vallée de Niolo , au pied du monte Cinto. La région est déserte, aucun touriste ne s’aventure dans ces régions en cette saison. Le temps est maussade, la limite pluie neige semble assez haute, le suspense est bien là : allons-nous pouvoir skier dans des conditions correct durant les 8 jours à venir.
Randonnée 1 : Punta Artica : 1600 d+, 2.3,
Le départ se fait en face nord, pour autant, le portage ne nous sera pas épargné, bien au contraire : nous commençons chaussures de ski aux pieds et ski sur le dos, sur un sentier dans une atmosphère de début d’été. 500 m de d+ plus tard à nous faufiler entre les chênes pluri centenaires, nous chaussons enfin les skis : nous en face de la chaîne du monte Cinto, Paglia orba… le soleil apparait doucement et fait rougeoyer les cimes… Arrivé au col 250 m plus haut, la vision des faces sud n’enchante pas vraiment : on s’élance crampons aux pieds et skis sur le dos pour négocier au mieux le manque de neige de cette longue traversée.
Au bout de d’une centaine de mètres, nous décidons de laisser les skis ici, un peu dépités : le sommet se fera à pied et en crampon. Au fur et à mesure que nous avançons, le cirque de la Punta Artica se découvre et laisse entrevoir un espoir.
L’arrivé au second col est magistrale : le cirque est couvert de neige, le soleil chauffe légèrement et promet une descente superbe.
Je cours récupérer les 2 paires de ski puis nous filons en direction du sommet, une longue remontée à flanc. C’est la première fois que l’émotion me gagne de manière aussi forte en montagne : la surprise après la déception, le calme absolu qui règne, cette douce impression d’être un privilégié, et que c’est beau !
La descente se fera dans des conditions de printemps parfaite : la neige dure du matin c’est adoucies, nous skions sur une moquette tellement facile à skier. Et ce sera comme ça jusqu’en bas ! Nous rechargeons nos skis sur les sacs, il fait près de 20°c, les bourgeons apparaissent aux pieds de blocs : le printemps est déjà bien installé. Les claquettes et le short nous attendent dans la voiture : le ski en corse s’annonce plutôt bien.
Randonnée 2 : Punta grottele 1200 m de d+, 2.2
Nous sommes redescendus de Corsica la veille, et avons trouvé à Corte un petit studio moins bon marché que notre gite des jours passés, mais est très confortable et bien au calme : un bon camp de base. Les bonnes habitudes ne se perdent pas donc aujourd’hui ce sera aussi avec les skis sur le dos, durant 1h30 : peu importe, les forêts de la vallée de la Restonica sont magnifiques, l’atmosphère qui s’en dégage est douce.
Le soleil chauffe bien, nous remontons doucement les méandres du vallon pour atterrir aux pieds des pentes terminales du punta grotelle, sommet secondaire au panorama remarquable : monte Rotondo, monte Cinto, Paglia orba, Punta Artica et même Corte.
La redescente se fera dans de bonnes conditions de printemps, les virages s’enchainent facilement, et nous arrivons aux bergeries où prend fin la partie skiable de l’itinéraire. Son banc de pierre accueillera notre pique-nique ainsi que notre sieste : il n’est pas tard, nous ne sommes pas pressés, on laisse s’écouler le temps, on s’adapte au rythme local.
Randonnée 3 : A maniccia, 1200 d+, 3.1
2 jours plus tard, nous poursuivons notre route jusqu’ au fin fond de la vallée de la Restonica : le parking n’est évidemment pas aussi rempli qu’en plein mois d’août, mais pour un mois d’avril en semaine, il se défend bien. Les isérois et leurs vans sont venus en nombre ! On s’élance au lever du jour, avec les skis sur le dos, fidèle à la tradition. 45 min plus tard, nous chaussons les crampons pour passer le verrou raide et étroit qui nous amènera au replat au pied de la Maniccia.
Cette face de 400 m est superbe, large, raide, vraiment imposante : la neige est dur, un couple de skieur au-dessus de nous semble être en difficultés, très mal à l’aise dans les conversions. 100 m plus tard, un des 2 skieurs perd l’équilibre et part en glissade sur près de 200 m à une vitesse effrayante. Nous le récupérons en bas, sonné, son compagnon parti loin devant n’a même pas remarqué sa chute : il en restera là pour la journée. Nous poursuivons notre ascension dans les pentes assez raides en neige dur : pour sécuriser et accélérer l’ascension, nous chaussons les crampons et mettons les 2 paires de ski sur mon sac.
La croupe atteinte, nous remontons tranquillement en direction du sommet, en admirant la côte ouest, du golfe d’Ajaccio à Bonifacio : exceptionnel ! Nous nous posons au sommet où il fait bon, le vent ne souffle pas, la neige chauffe lentement. 1 heure plus tard, repus et reposés, nous nous élançons, le neige est encore un peu dure mais peu importe, des boulevards se présentent à nous, on ne peut pas résister : la descente est vite avalée, nous arrivons au point enneigé le plus bas, il fait 20°c, Gwendoline est en débardeur… Arrivé à la voiture, short, t shirt et claquettes sont vite enfilés, nous partons déambuler dans Corte, et nous poser à une petite terrasse bien accueillante pour trinquer a la Maniccia, à la corse !
Randonnée 4 : Col perdu, 900 m d+, 2.1
Cette fois ci nous changeons de vallée, direction Asco et sa station fantôme : le départ est plus haut, nous chausserons quasiment à la voiture. On s’extraie de la civilisation en sautant de dôme en dôme, en zigzaguant dans la végétation rase qui commence à apparaitre.
Nous croisons des cadavres rouillés de tire fesses qui brûlent au soleil : la chaleur est particulièrement présente aujourd’hui. La pente est douce puis se redresse 400 m sous le col, que nous atteindrons par 2 ressauts successifs qui nous promettent 2 jolies petites sections à skier.
Arrivés au col, nous déposons les skis et nous nous approchons du versant opposé, le fameux et vertigineux cirque de la solitude.
Nous décidons de nous poser entre les 2 ressauts : une belle dalle de granit chauffée par quelques heures de soleil nous attend, le temps d’un bon pic nic et d’une sieste réparatrice.
1h plus tard, nous repartons pour attaquer le 2eme ressaut : la neige est revenue à point, un régal à skier ! La descente s’achève au fond du vallon, doucement, le nez au vent, on savoure, c’est la dernière du séjour…
Conclusion de cette sortie ski de randonnée en Corse
Pourquoi aller faire du ski de randonnée en corse ? Dans un premier temps, c’est aller découvrir les charmes de la corse durant une autre saison que durant le début de l’automne, la fin du printemps et l’été (pour ceux qui s’y étaient risqués) : sauf exception, nous n’avons croisé que très peu de touristes, les locaux sont beaucoup plus détendus, on se sent un peu moins touristes, on est moins oppressés et agacés par ce trop-plein de monde.
Ensuite, c’est aller découvrir un VRAI massif de montagne, où l’on retrouve de VRAIS belles randos : nous n’avons fait que 4 sorties, nous n’avons visité que 3 massifs sur 5/6 potentiels… Ça en dit long sur les possibilités. Et puis aller jeter un œil au topo « corsica blanca » : pentes raides, cascades, alpinisme hivernal… Pourvu que les conditions soit là, la montagne saura vous offrir au moins aussi bien que les Alpes, à son échelle.
Et puis c’est se laisser charmer par de la montagne insulaire, où des atmosphères si différentes se côtoient à quelques kilomètres de distances : grelotter au sommet du monte cinto et se retrouver quelques heures plus tard à manger une glace dans le petit port de porto, remonter les sommets en gardant un œil sur la méditerranée qui scintille, tailler des courbes dans les pentes de la maniccia et siroter sa bière à Corte, claquette aux pieds.
Et enfin et peut être même surtout, c’est la charcuterie corse quand on trouve les bonnes adresses : si vous avez le temps, passez à la boutique art’ isula à Ajaccio (www.artisula.com), dans la rue piétonne principale (55 rue du cardinal Fech) => une coopérative d’artistes et artisans du coin, sympathique, au travail de qualité, et qui seront vous guider dans vos choix de visites (ils nous avaient donné quelques prospectus très riche en informations pour trouver les bonnes adresses, quelques soit le domaine : charcuterie, coutelier, poterie…)
Matériel utilisé pour ce ski de randonnée en Corse
Toujours l’avoir au fond du sac, pour les bivouacs improvisés ou si il y a nécessité d’attendre les secours, pour s’ isoler au mieux du vent et de la neige.
CATÉGORIE | NOM DU MODEL | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODEL AU DÉPART | EST-CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
SKI | Sweet daddy | ATOMIC | RAS | Poids lourds – Efficace en toute neige. – Performant en piste. | Je reprendrai les mêmes. Mon critère premier était la polyvalence : je voulais un ski qui ne m’handicap pas à la montée, tout en pouvant me faire plaisir à la descente en hors-piste comme en piste. Je suis comblé. Un ski facile pour skieur de niveau moyen à correct qui veulent se faire plaisir dans tout les domaines. |
FIXATION | TLT speedmodèle 2005 | DYNAFIT | RAS | Poids !! – fragilité de certains éléments, sur mon modèle – Il faut avoir le coup de main sur le chaussage, mais cela reste secondaire quand on chausse/déchausse 1 à 2 fois pas sorties – Il faut anticiper pour les couteaux ! une fois que l’on est dans la pente raide et verglacé, il sont galère à mettre. | Je le prends à nouveau, sans aucun doute : seul petit bémol, les cales de montée en plastiques sur ce modèle ne sont pas solides (un des 2 n’a pas tenu le choc). Mais plus aucun problème sur les modèles actuelles. Une référence. |
PEAU DE PHOQUE | Nylon standard | BLACK DIAMOND | RAS | Bon grip -Bonne durabilité de la colle -Classique et efficace. | RAS |
COUTEAU | RAS | RAS | RAS | ||
CHAUSSURE | matrix | SCARPA | RAS | Confort – Poids correct – comportement en descente – Fragilité de certains éléments Une chaussure correcte pour commencer en ski de randonnée avec un confort vraiment honorable. Mais son comportement pèche en descente : trop souple, avec un serrage moyen pour les chevilles/mollets fin (j’ai du redécouper le plastique pour serrer plus fort encore) et des éléments qui fatigue trop rapidement (les boucles de serrages : je dois m’y prendre à plusieurs fois avant que la boucle agrippe bien la sangle crantée). | RAS |
BÂTON EXPEDITION | ski pole | BLACK DIAMOND | RAS | Enfin un système de serrage facile et efficace – Fragile, comme tout bâton pliable Je ne reprendrai pas les mêmes, pour plusieurs raisons : dans un premier temps, dès la 3eme sortie j’ai perdu une rondelle, BD n’a pas renvoyé la bonne, je me retrouve avec 2 bâtons à des hauteurs différentes dans la poudreuse, moyen ! | Dans un 2eme temps, je prendrai un bâton avec une mousse qui redescend assez bas sur le manche (pratique et confortable). Dans un troisième temps, je ne prendrai pas des bâtons pliables pour le ski car ils sont fragiles : une chute en ski avec un peu de vitesse pourrait leur être rapidement fatale. Donc les bâtons pliables, oui pour la randonnée à pied, les voyages mais pour du ski des bâtons non pliable me semble plus approprier |
ARVA | evolution Modèle 2005 | NIC IMPEX | RAS | Indice sonore et visuel – Simplicité | Peut-être un plus compact et encore : dans tous les cas, ce qui fait une bonne recherche arva c’est avant tout chose l’entrainement, et l’entrainement avec son arva pour créer ses automatismes. La simplicité est un atout prioritaire : ne pas avoir trop de signaux, d’informations à traiter lors de la recherche me semble indispensable |
PELLE | Pelle Norvégienne | RAS | La pelle norvégienne de mon père, du costaud (pas de marque) – c’est du solide ! – le poids Je la garde car on me l’a donné, mais elle n’est pas très adapté : bien trop lourde !! | Par contre, suite aux différents échos que j’ai pu avoir, je ne prendrai pas la plus légère ou la moins cher : souvent la partie en contact avec la neige se casse si celle-ci est trop dure (ce qui est la cas pour une neige d’avalanche, très compact !). | |
SONDE | NIC IMPEX | RAS | légère – montage rapide | Ne pas oublier lors de vos entrainements arva de jouer le jeu de A à Z, c’est-à-dire de monter la sonde aussi : le montage est rapide, mais uniquement quand on a bien pris le coup de main ! | |
SAC À DOS | PEUTEREY | MILLET | RAS | Confortable – Bon serrage ventrale – Poche à crampons extérieurs (très bien pour mettre le thermos aussi) – Simple et sans fioritures – Solide – Les tiges rigidifiant le dos ont tendance à sortir de leur logement Un sac à dos tout terrain qui répond à beaucoup de mes attentes :ski de randonnée en Corse, randonnée à pied, couenne. Un volume et une organisation qui le rend polyvalent. | |
CRAMPON | Air tech light | GRIVEL | RAS | Poids! – Assez fragile Assez fragile car en alu, on ne peut pas tout avoir ! Le meilleur compromis me semble être des crampons alus avec les 2 pointes avant en acier. Cela gagne en polyvalence et en fiabilité lors du ski de randonnée en Corse. | |
PANTALON | Backcoutry guide pant | PATAGONIA | Confort ! – Coupe parfaite (pour homme fin) – Ouverture pour la ventilation de taille un peu réduite Je prends le même ! Un confort au top et enfin une coupe qui convient au taille de grimpeur ! | ||
T SHIRT | Technique capilene 2 Lightweight | PATAGONIA | RAS | Atouts : – Confortable (élastane) – Léger – Sèche très vite Inconvénients : – L’odeur – Le prix (parce que je n’ai pas l’impression que ce soit beaucoup plus efficace qu’un décathlon …) | RAS |
MICRO POLAIRE | R1 | PATAGONIA | RAS | Atouts : – Apport de chaleur correct – Très confortable (membrane souple, intérieur doux) – Assez bien taillée, bien que le diamètre des manches soit un peu trop important, je flotte un peu (pour moi, mais je suis fin …) Défauts : – Cela reste assez cher | Je la conserve pour le trek, le voyage et en France. Remarque : Actuellement pour l’ensemble de mes pratiques sportives en extérieur (couenne, grande voie, ski de randonnée, randonnée), j’associe et jongle avec les 5 éléments suivant : carline, mérinos, polaire r1, doudoune sans manche et un bon bonnet. C’est léger, ça n’engonce pas, c’est « solide », c’est souple et ça ne prend pas trop de place : l’idéal. |
T SHIRT | Laine mérinos 260 | ICEBREAKER | RAS | Atouts : – Très bon apport de chaleur – Léger, confortable, bien taillé pour les hommes fins : on l’oublie complètement, même en grimpant – 1 détail : l’encoche pour placer le pouce dans la manche => mine de rien, quand il fait frais, ça couvre un peu plus de surface et ferme franchement les écoutilles : efficace. Défaut : – le prix ! beaucoup plus cher que les autres | Je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salles, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. |
DOUDOUNE | Down sweater sans manches | PATAGONIA | Cette doudoune a peu servi durant ce trek pour 2 raisons : en actif, avec le sac de 25 kg, l’association merinos ice breaker 260 + éventuellement polaire PATAGONIA R1 était amplement suffisante | En passif, au campement, la fatigue plus le fort gradient de température m’amenait à enfiler directement la doudoune Valandré. MAIS, cette doudoune est très utile, dans d’autre cadre d’utilisation : – Durant le reste du voyage : couenne et grande voie à +/- 4000 m, randonnée à la journée, le soir en ville => polyvalence très intéressante pour ce genre de voyage en ski de randonnée en Corse. | Je la supprimerais pour le trek mais je la garderai sans aucun doute pour le voyage. |
VESTE | Gore tex stratosphere | THE NORTH FACE | RAS | (je n’ai pas retrouvé le modèle, une gore tex ultra classique noire d’il y a 5/6 ans) Remarque : Je ne l’ai pas utilisée durant ce trek car nous n’avons pas eu de pluie ni de vent : dans tous les cas, pour ce genre de trek, la question de son intérêt se pose, notamment avec cette problématique du poids qui nous amène à faire le maximum de double utilisation. – s’il y a du vent : une doudoune coupe très bien le vent – s’il pleut : au bout de 30 min sous la pluie avec ma gore tex, je suis trempé. Je pense qu’il doit en être de même avec pas mal de veste. | Je ne la prendrai pas, et je la remplacerai par un poncho grande taille (qui recouvre le sac au passage). Plus léger, beaucoup moins cher, protège aussi le sac (pas besoin de transporter de housse de protection), réellement imperméable, certes moins respirant mais l’ouverture en bas fait ventiler sous le poncho. |
CHAUSSETTES | PATAGONIA | RAS | -Bonne protection – Ne bouge pas durant l’effort de ski de randonnée en Corse : pas de frottements. | J’ai eu de mal à trouver une paire de chaussettes bien ajusté à mon pied fin : j’ai pris 2 tailles en dessous de ma pointure et le problème était réglé ! Prendre le temps de bien choisir (bien ajusté au pied et assez épaisse), c’est un élément fondamental en randonnée (à ski comme à pied) | |
BONNET | High point | THE NORTH FACE | RAS | Protection au top – Confort | Je prends le même! Un bon bonnet, c’est un bonnet qui protège TOUTE la tête, les oreilles y compris : c’est le seul bonnet qui est répondu à mes attentes jusqu’à maintenant, à savoir une protection efficace. Une référence. |
GANTS LÉGER | olan | RACER | RAS | Confortable -Bien ajustée -On est quand même un peu empoté pour manipuler certaines choses. | J’essaierai de trouver le même type de gant mais en mitaine, pour une raison : manipuler l’appareil photo plus facilement (le sortir de sa poche, changer les modes de prises de vues etc …) |
GANTS DE SKI | Kingston | REUSCH | RAS | Chaleur -confort durant cette expédition à ski de randonnée en Corse | Je prends les même : des bons gros gants de ski quoi ! |
MASQUE DE SKI | Apache | UVEX | RAS | Confort -Prix élevé | Un masque assez classique avec un champ de vision correct et un confort honnête : je prends le même, car je ne demande pas beaucoup plus à un masque. |
LUNETTE DE SOLEIL | Panoramique | LOUBSOL | RAS | Bon rapport qualité prix -Bonne protection pour les visages fins -Fragile : l’encoche qui permet de lier les branches au reste de la lunette casse assez facilement -Des lunettes bon marché, qui sont adapté à un grand nombre de situation avec un maintien au visage très correct pour les visages fins, indispensable en escalade et en ski de randonnée en Corse. | RAS |
THERMOS | 75 cl | LA PLAYA | RAS | Bon maintien de la chaleur – Volume bien adapté pour 2 personnes à la journée. – La coque externe du bouchon/tasse se désolidarise de la structure principale de la tasse : en gros, quand je veux dévisser la tasse, l’extérieur tourne, le reste ne suit pas : un point de colle réglera le problème mais bon… Quoi de plus revigorant qu’un bon thé sucré ! pas convaincu ? allez au maroc ! On le prend systématiquement en ski de randonnée en Corse : on s’hydrate, on se réchauffe, on apporte de l’énergie si c’est suffisamment sucré. Je ne vois pas l’intérêt de prendre un volume inférieur, cela fait vraiment peu. | RAS |
COUVERTURE DE SURVIE | RAS | RAS | Toujours l’avoir au fond du sac, pour les bivouacs improvisés ou si il y a nécessité d’attendre les secours, pour s’ isoler au mieux du vent et de la neige. | ||
CARTE | IGN | RAS | RAS | Elle nous manque tellement quand on part à l’étranger ! | |
MONTRE ALTIMÈTRE | T6d | SUUNTO | RAS | Atouts : – Pas trop grosse au poignet (disons que les autres modèles sont pires), assez plate. – Nombreuses fonctions que j’apprécie : cardo et alti, vitesse ascensionnelle instantanée et moyenne, etc. – Précision, au Pérou les indications entre cartes sont très grandes, mais mon alti restait logique. En France, toujours très précis. – Pas de problème de pile contrairement à d’autres modèles de Sunnto apparemment. Défauts : La mémoire d’enregistrement équivalente à 3 ou 4 jours max. En trek n’ayant pas d’ordinateur, il n’était pas possible de la décharger donc j’étais obligée d’effacer au fur et à mesure, c’est regrettable durant ce ski de randonnée en Corse. | Je reprendrais la même car c’était la seule qui indiquait la vitesse ascensionnelle et qui était la « moins » encombrante pour mon petit poignet. |