Maël et Frédéric HEYMES nous partagent leur expérience de la goulotte Naïa à l’Aiguille Verte
L’Aiguille Verte est un symbole dans le massif du Mont Blanc et dans la vie d’un alpiniste. C’est un nom totalement décalé, laissant imaginer quelque pointe recouverte de pâturages ou de mousses. Mais c’est tout le contraire ! Quel élan et quelle beauté étincelante avec ces pentes immaculées qui soulignent des couloirs raides et des faces austères ! Rien d’une colline herbeuse ! A la Verte, aucune voie n’est facile.
Gaston Rébuffat disait :
« Avant la Verte on est alpiniste, à la Verte on devient montagnard. »
C’est dire si la Verte est plus qu’une course technique, c’est une immersion dans un voyage vertical complexe et délicat, et il faut savoir anticiper les conditions de neige et gérer un horaire !
Informations pour préparer la réalisation de Naïa à l’Aiguille Verte
Date:
4 juin 2016
Lieu :
Massif du Mont Blanc, Chamonix 74400. Carte IGN : Chamonix Massif du Mont Blanc 3630 OT
Pour y aller, trois possibilités : la voiture (500 km, 5H15 de route, 100€), le train (7H de trajet en gros, entre 60 et 100€) ou mieux : le covoiturage ! Enfin le covoiturage reste délicat à organiser car il y a toujours le risque de rater le dernier train du Montenvers, et bravo les odeurs au retour…
Participants à cette course d’alpinisme à l’Aiguille Verte :
Maël et Frédéric
Ou dormir :
Au refuge de la Charpoua (géré par la compagnie des guides de Chamonix), 12 places, gardé en été. C’est l’un des refuges les plus anciens du massif, c’est encore un refuge en bois d’époque avec une pièce unique ! Ne pas oublier de réserver au 06.31.17.74.03. Compter 3 à 4 heures du Montenvers pour rejoindre le refuge de la Charpoua. Attention, le sentier d’approche passe sous des séracs (du glacier de la Charpoua) et le risque de chute de glace reste présent.
Ou se restaurer, réapprovisionner :
Chamonix est une belle ville avec de nombreux restaurants, snacks et supermarchés. Pour se garer gratuitement il y a le parking du Montenvers, ou le parking souterrain Saint Michel qui est gratuit une heure et permet donc d’aller manger en ville. Et ensuite il y a l’embarras du choix ! C’est une ville chère et il vaut probablement mieux faire ses courses avant en vallée.
Office du tourisme de Chamonix :
Au centre-ville, près de l’OHM (office de haute montagne). C’est plutôt à l’OHM qu’il faut aller pour préparer cette course. Le bulletin météo est affiché au rez-de-chaussée, de nombreux topos sont disponibles à l’étage et du personnel sympathique sera là pour répondre aux questions, dans la mesure des informations disponibles sur les conditions en montagne. La météo et les conditions en montagne sont également données sur le site web https://www.chamoniarde.com/
Caractéristiques de la goulotte Naïa à l’Aiguille Verte:
Course glaciaire, niveau TD, engagement IV, cotation glace 4+, longueur des difficultés 700 mètres.
La voie sort au sommet de l’Aiguille Verte (4122 mètres). Du refuge, monter sur la croupe à l’arrière et poursuivre en direction du couloir en Y bien visible de jour. Au niveau de la rimaye de ce couloir, traverser sur la gauche pour finir bien rive droite contre les rochers et faire relais pour s’équiper (pente déjà raide).
Deux itinéraires sont possibles : une goulotte à gauche, pouvant être mixte (M4) ou une goulotte à droite (85-90°), plus souvent en condition. Deux longueurs permettent de faire relais (coinceurs) au pied d’une pente d’inclinaison moins forte (50°). Remonter cette pente sur 300 mètres et faire relais à gauche de la goulotte centrale. Celle-ci comporte des ressauts en glace (85-90°) assez courts. La goulotte est encaissée entre deux parois. C’est ici que la neige, les glaçons et les spindrifts des cordées au-dessus finissent par être énervants !
Sortir de la goulotte et finir par une pente à 50°sur 200 mètres, finissant en un peu de mixte suivants les conditions. La pente débouche à gauche de la pointe Croux, ce n’est pas encore fini ! Contourner un gendarme versant Nant Blanc pour revenir sur le fil de l’arête. Puis gagner le sommet de la Croux par le versant Charpoua que l’on redescend facilement par bon enneigement (sinon petit rappel). La pointe Croux peut être esquivée par une traversée délicate versant Nant Blanc.
La descente se fait par le couloir Whymper, soit en désescaladant, soit en tirant des rappels rive gauche. Bien tirer à gauche en descendant car le couloir s’arrête avant la rimaye et il faut en prendre un autre situé plus à gauche. La rimaye peut être importante, un relais sur la rive gauche permet de tirer un rappel pour la franchir. Corde 2×50 mètres conseillée. Il faut alors descendre le glacier de Talèfre en longeant l’arête ecclésiastique pour regagner le refuge du Couvercle. Il faudra alors suivre le sentier, descendre les Egralets et remonter à la gare du Montenvers, fatigué mais heureux. Et si possible avant le dernier train !
Quoi d’autre à faire dans le coin ?
Des centaines de courses…mais pourquoi ne pas se reposer en allant visiter l’exposition sur les 150 ans de l’âge d’or de l’alpinisme ? C’est au Musée Alpin et c’est très intéressant.
Bibliographie :
Neige, glace et mixte, le topo du massif du Mont Blanc, Tome 1 de François Damilano. Editeur : JMEditions.
Guide vallot, La chaîne du Mont-Blanc : Volume 2, A l’est du col du Géant. GHM. Éditeur : Arthaud
Liens internet :
Incontournable, le site www.camptocamp.com !
Réalisation de goulotte Naïa à l’Aiguille Verte
Les courses de glace et de neige présentent cette spécificité qui est que la difficulté peut énormément varier selon les conditions. Si les conditions sont sèches, le rocher apparaît et cela peut devenir délicat avec des passages de mixte. Après une bonne chute de neige, il va falloir brasser et donc prendre beaucoup plus de temps, sans oublier le risque de coulées ! L’idéal est une bonne neige transformée, gelée et une rimaye fermée… Ça, c’est le paradis ! Mais comment savoir si les conditions seront si bonnes ?
Les conditions évoluent différent selon les orientations, les températures, le vent et il n’est pas évident de deviner sur a base des évolutions météorologiques de la zone concernée. Le plus simple reste d’avoir un retour direct de personnes ayant fréquenté le secteur, soit en ayant fait la voie convoitée soit en ayant pu l’observer en faisant autre chose. Quand on habite loin de Chamonix, la meilleure source d’information reste internet (OHM et camp-to-camp) et le coup de fil au gardien.
Début juin 2015.
Un bon créneau météo s’annonce en montagne pour le week-end suivant. Le feeling dit qu’il doit y avoir moyen de faire une belle course de neige / glace. Commence alors le travail de collecte d’informations et de coups de fil avec mon partenaire habituel. J’ai totalement confiance en lui, cela permet d’aborder n’importe quel projet sans me demander si on ne va pas rester bloqués dans un passage délicat, ce n’est jamais drôle dans une course engagée ou la retraite n’est pas évidente !
Face nord de l’Ailefroide, du Pelvoux, des Jorasses, des Droites, c’est un ballet d’idées et de discussions sur plusieurs soirées. Le bulletin météo se précise, il va faire assez froid, autant en profiter pour aller faire un couloir en face sud ! La voie s’appelle Naïa, à l’aiguille Verte, la course a été faite quelques jours auparavant et les conditions sont bonnes. C’est parti !
Direction Chamonix, j’ai hâte de retrouver ce beau massif et de voir les conditions à la Verte. Le temps est très moyen mais le lendemain est promis beau, quelle chance d’avoir des bulletins météo si précis et justes. Les Drus jouent à cache-cache avec les nuages, nous finissons par arriver à la Charpoua, un petit refuge en bois qui est un vrai trésor.
Trois autres cordées, et tout ce beau monde part pour Naïa !
C’est ennuyeux, cela va peut-être bouchonner dans les cascades, il y a le risque de se prendre des glaçons sur le visage. Dans le passé j’ai déjà eu plusieurs fois des morceaux de glace au visage ou sur les bras, selon la vitesse et la taille ça peut faire très mal ! Nous remarquons qu’il y a de la neige fraîche et qu’il va falloir tracer. Nous discutons horaires de départ, histoire de décaler les départs. Il y a des furieux qui pensent partir à minuit, nous les laissons faire et optons finalement pour être les derniers. Nous ne sommes pas acclimatés, la perspective de pouvoir dormir un peu plus ne nous effraie pas et nous partons donc les derniers à 1H45. En voilà une belle grasse matinée pour un dimanche !
Nous trouvons la voie en excellente condition et tracée bien sûr, mais perdons du temps… à l’attaque où nous occupons un bon quart d’heure à démêler un brin de corde. Il fait nuit, nous hésitons entre la goulotte de gauche et celle de droite et optons finalement pour celle de gauche qui a été tracée par les cordées précédentes. J’attaque la voie avec la clarté de la lune, magnifique !
Les longueurs de glace sont bonnes, nous allons vite.
Je continue en corde tendue en remontant la première section de neige jusqu’au pied de la cascade ou je fais relais pour que Maël puisse prendre le relais. Sans le savoir il s’engage dans une galère épique, la cascade est très encaissée et canalise les spindrifts des cordées précédentes. Les spindrifts sont une sorte de poussière de neige sans cohésion, qui peut couler naturellement sous l’action du vent ou tomber lorsque quelqu’un marche dans la neige. Maël devient littéralement blanc sous la neige fine qui lui coule dessus et s’infiltre partout !
En bout de corde, je défais le relais et pars dans la goulotte. Sauf difficulté exceptionnelle, nous faisons souvent de la corde tendue pour être rapides. Maël continue donc dans la goulotte et je le suis à une longueur de corde… sous l’averse de spindrifts qu’il m’envoie ! Je suis gelé, la neige s’infiltre partout et je serre les dents en attendant de pouvoir sortir de la goulotte et me décaler afin d’éviter les spindrifts.
Ouf, sortis de la goulotte, nous changeons de leader.
A moi la seconde section de neige raide et le mixte de sortie qui passe bien. Je retrouve des longueurs de glace en grade 3. J’ai hâte de sortir au soleil sur l’arête, nous faisons de la corde tendue et je pose les protections avec parcimonie afin de tirer la longueur de 300 mètres jusqu’à l’arête. Ouf, voilà le soleil et la fin des difficultés. La Verte est là, à notre gauche, j’ai hâte d’être au sommet ! Je n’y suis pas retourné depuis une quinzaine d’années !
L’arête est plus difficile que je n’aurais pensé. Elle est raide, avec des gendarmes qui obligent à des contournements au-dessus de l’abîme du Nant Blanc. Je regarde ces pentes raides et je me demande si un jour je passerai par là…j’espère !
L’arête est assez longue et le manque d’acclimatation se fait sentir. Mais tout d’un coup, le sommet de la Verte ! Ce sommet est pour moi le plus beau Belvédère des Alpes. La vue y est tout simplement sublime, un peintre amoureux de montagnes n’arriverait pas à un meilleur résultat. Mont Blanc, Jorasses, Mer de Glace, je m’émerveille devant la beauté de ce massif.
Mais il faut redescendre, il est déjà 11H !
Nous descendons vers le Whymper et décidons de tirer les rappels. L’avantage dans un couloir c’est que les rappels ont peu de chance de se coincer. L’inconvénient, c’est les crampons aux pieds et leur fâcheuse tendance à vouloir éperonner les cordes. Nous tirons les rappels, je me rappelle qu’il faut bien prendre à gauche, il vaut mieux le savoir !
Nous arrivons sur la dernière pente avant la rimaye qui semble énorme. Heureusement un rappel en rive gauche nous permet de faire un beau rappel en fil d’araignée pour la franchir. Parfois ce n’est pas possible de tirer un rappel, cela devient alors beaucoup plus délicat …
Nous prenons pied sur le glacier de Talèfre. En théorie il ne nous faudrait qu’une heure pour rejoindre le refuge du couvercle. Mais le soleil réchauffe la neige depuis plusieurs heures déjà, suffisamment pour que chacun de nos pas s’enfonce jusqu’aux genoux.
Commence alors un brassage épouvantable, chaque pas est une surprise : à quelle profondeur mon pied va-t-il s’enfoncer ?
Parfois un trou énorme nous laisse enfoncer jusqu’à la taille, il est alors difficile se sortir son pied pour continuer. Qui n’a pas eu à marcher plusieurs heures dans de la neige profonde et transformée n’imagine pas à quel point la patience est mise à rude épreuve. Si seulement on pouvait faire quelques pas sans s’enfoncer !
Le clou du spectacle survient lorsque Maël me hurle « avalanche ! »
Je me retourne et découvre avec stupeur une quantité de neige importante dévalant la pente de l’arête ecclésiastique. Pas étonnant, nous étions en train de traverser une zone de boules de neiges manifestement au pied d’un couloir d’avalanche. L’importance de l’avalanche et la profondeur de la neige me font immédiatement comprendre que je n’arriverai pas à sortir de sa trajectoire.
Je me prépare donc au choc, je me tourne face à la pente afin que la neige me fauche par derrière sans me briser les jambes. Je sais qu’elle arrive derrière moi, j’espère qu’elle ne va pas me briser ou m’ensevelir. Elle soudainement et je sens sa force contre mes jambes. Impossible de résister, je me laisse tomber en arrière pour lever les jambes et chevaucher cette neige tel un cavalier de neige de printemps.
J’ai du mal à garder mon équilibre, ça bouge dans tous les sens. La neige me déshabille, elle rentre dans mon pantalon. Finalement tout s’arrête, j’ai descendu une cinquantaine de mètres sur le dos de la bête. Pas de mal, je récupère mes bâtons et la corde sur mon sac et je remonte rejoindre Maël qui a tout suivi des yeux.
Un repos bien mérité au refuge du Couvercle nous permet de boire et manger un bout. Il y a encore beaucoup de chemin pour rejoindre le Montenvers. L’heure tardive dissipe tout espoir de pouvoir rejoindre le dernier train. Alors nous en profitons pour faire une petite sieste, la nuit précédente a été courte !
L’arrivée à la gare du Montenvers confirme notre retard. Il ne nous reste qu’à descendre dans la vallée à pied, une bagatelle : 900 mètres de descente avec les gros sacs ! Le parking est atteint vers 22H, nous refaisons une petite pause avant de prendre la route. Arrivée à la maison à 2H30, une petite nuit avant de retourner au travail….
Conclusion sur notre Ascension à l’Aiguille verte dans la goulotte Naïa
Débriefing de la course dans la voiture pendant le retour. Je suis très satisfait, j’avais envie de retourner à la Verte depuis très longtemps et j’ai apprécié la voie. La descente s’est bien passée malgré l’infernal brassage qui nous a épuisé. Mon compagnon me surprend en me disant qu’il n’a pas vraiment apprécié la voie. L’essentiel s’est déroulé de nuit, une partie des longueurs techniques étaient désagréables à cause des spindrifts, le mixte est passé trop facilement. Seule la chevauchée d’arêtes avait de l’ambiance. La descente a été infernale, nous sommes d’accord sur ce point.
En creusant davantage cette différence de perception, nous découvrons qu’elle se base sur la manière dont nous nous sommes projetés dans cette course.
Je partais dans l’idée de faire une belle voie, avec des exigences techniques et de timing, j’étais vraiment ravi d’aller à la Verte.
Mon compagnon de cordée ne s’était pas vraiment projeté dans la voie, il avait envie de sortir en montagne et profiter du beau temps mais sans vraiment attacher de l’importance à cette course. Du coup, nous avons ressenti différemment une même course.
Matériel utilisé pour la réalisation de Naïa à l’Aiguille Verte
Il s’agit de l’équipement pour une course glaciaire au printemps, avec nuit en refuge non gardé.
Les longueurs de glace sont courtes, 6 broches doivent suffire. 4/5 coinceurs au cas où le mixte supérieur est sec. Des sangles, une corde 2x50m.
Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi ce choix ? | Satisfait ? | Si c’était à refaire ? |
Corde | Ice line | Béal | Légère, souple et traitée dry | Oui, une très bonne corde idéal pour cette course alpine à l’Aiguille Verte | Oui, rien à redire |
Crampons | Petzl | Sarken | Version montée avec la fixation Leverlock, pour chaussures à débord arrière. Fixation souple à l’avant, talonnière à réglage à l’arrière. Cela permet de les adapter sur de nombreuses chaussures | Oui, je peux aussi bien aller en cascade qu’en face N avec ces crampons. | Oui, jamais eu de souci. |
Chaussures | La Sportiva | Nepal Top | Chaudes et confortables | Oui, elles ont duré 15 ans ! | Oui, elles sont très polyvalentes. Je n’ai jamais eu froid dans les Alpes. |
Guêtres | Alpine Gaiters GTX | Millet | Faciles à mettre, et peu de choix en magasin au moment de l’achat | A peu près.. la fixation du fil sous la chaussure a cassé, comme d’habitude ! Et comme toujours quelques coups de crampons ont percé la guêtre, vu le prix ca fait mal au cœur. | Non, je prendrais des guêtres moins chère, j’ai l’impression qu’il faut les considérer comme du consommable. |
Porte broche au baudrier | Hub porte broche | Camp | J’avais vu cela chez un ami | Oui, génial ! Indispensable pour moi | Oui, sans hésiter |
Broches à glace | Klau | e-climb | Pour la légèreté | Oui, elles ne pèsent rien et sont très efficaces | Oui, on peut vraiment gagner beaucoup de poids en cumul. Ou alors les Laser Speed Light de Petzl |
Housse à broches | Ice Screw up | Black Diamond | Seul article | Bof. Les broches ne tiennent pas bien dans la housse. | Non, l’astuce qui consiste à mettre les broches dans le sac à crampons suffit ! |
Leaches | Spinner Leach | Black Diamond | Pour la rotule qui permet de laisser pivoter les leaches | Oui, même si j’ai encore les leaches qui s’emmèlent ! | Oui, je ne les mets pas toujours mais en cascade je préfère |
Sac à dos | Guide Tour 35 | Deuter | Le bon volume, quelques équipements extérieurs mais pas trop. | Oui, j’apprécie le petit crochet pour les clés et les fixations extérieures. Jamais eu mal au dos. | Oui, ou peut être un modèle de chez Cilao. Light et un beau volume, Cilao est attractif. |
Gore Tex | Trop vieux, plus lisible L | North Face | Descend assez bas sur les hanches, quelques poches intérieures, une capuche enveloppante | Oui, quelle durée de vie ! quinze ans au compteur ! | Oui, j’apprécie la souplesse du modèle et la surface renforcée |
Frontale | Ultrabelt | Petzl | Light et puissante | Oui | Je prendrai peut être un modèle un peu plus puissant (type myo rxp) pour mieux trouver ma route entre les crevasses. |
Réchaud | Réactor 1.7L | MSR | Efficace, attention au monoxyde de carbone ! | Un must. Imbattable pour faire fondre beaucoup de neige. | Oui, rien de mieux |
Casque | Meteor 3 | Petzl | Light | Pas mal de chocs et toujours beau. J’ai parfois du mal à mettre la frontale | Oui |
Piolets | Quark | Petzl | Modèle très réputé et répandu | Polyvalents, aussi bien en cascade qu’en montagne | Je prendrais des Nomics, moins lourds et plus précis |
Baudrier | Couloir | Black Diamond | Light | Oui, je suis très satisfait | Oui |
Lunettes | Evil Eye Explorer | Adidas | Confortables | Géniales mais chères | Oui, mais en coloris noir J |
Drap de sac | Thermolite Drap | Sea to Summit | Light | Oui, bien confortable | Oui |