Thomas CHAMBARD nous partage son raid chien de traîneau en Laponie Finlandaise.
Informations pour préparer un Raid chien de traîneau en Laponie Finlandaise
Date :
7 jours, du 1er Avril au 8 Avril 2018
Lieu :
Finlande, Laponie, Lac Inari
Depuis la France, il faut compter à peu près 4/5 heures pour se rendre à Helsinki, la capitale de la Finlande en avion, s’ensuit ensuite 2 heures d’avion pour se rendre à Inari via l’aéroport d’Ivalo.
Participants :
Moi, c’est Thomas, piqué par le virus « Voyage » depuis quelques années, je passe la majorité de mon temps libre à découvrir de nouveaux endroits, de nouveaux pays à la recherche de paysages extraordinaires, d’aventures humaines et sportives. C’est avec mon ami d’enfance Nathan, qui n’était jusque-là jamais sorti de notre petit village natal, que je décidai de partir.
Nicolas et Jessy, deux mushers professionnels qui connaissent bien la région, nous ont aussi accompagnés. Au programme de notre aventure, la découverte du Grand Nord comme de vrai musher.
Ou dormir en Laponie Finlandaise :
Notre voyage s’est déroulé en deux étapes, les 4 premières nuits, nous avons dormi en chalet dans le camping « Uruniemi Camping », un petit camping comprenant des chalets en bois situé au pied du lac Inari.
Puis lors de la deuxième partie de notre voyage, nous avons eu la chance de dormir à la belle étoile au beau milieu du lac, une expérience extraordinaire.
Où se restaurer/où se réapprovisionner :
Concernant la restauration, vous ne trouverez pas dans cette région du monde des centres commerciaux où gros magasins. Il y a quelques restaurants en ville mais nous avons décidé de prendre quelques réserves afin d’être autonome.
Nous avions notamment des saucisses de rennes pour les midis, un repas typique des finlandais qui les mangent dehors au coin du feu à l’aide d’une « brochette télescopique ».
Office du tourisme :
Site de l’office de Tourisme de Inarie
Caractéristiques de Laponie Finlandaise :
C’est à l’extrême Nord de la Finlande, dans le cercle polaire que notre aventure s’est déroulée et plus précisément sur le lac Inari.
Ce lac immense, qui fait plus de 1000km² et qui contient près de 3300 îles, possède une autre particularité : il est gelé près de 8 mois par an. Un endroit féerique, où vous ne voyez que seulement très rarement des individus.
Quoi d’autre dans les environs:
Un endroit très intéressant à visiter est le musée Siida. Il abrite notamment le musée Sami et le Northern Nature Laponie Center. Il organise aussi des expositions sur la culture Sami et la nature de la Laponie du Nord.
Un musée très bien fait qui permet de mieux comprendre les traditions et les façons de vivre des Sami.
Bibliographie :
J’ai utilisé pendant ce voyage le Lonely Planet Finlande, un guide que j’ai l’habitude d’acheter car il comporte beaucoup d’informations très intéressantes mais aussi des idées d’activités avec des photos pour illustrer. On le trouve dans la plupart des librairies ou magasins comme notamment Cultura ou la Fnac au prix de 24 euros.
Lien Internet :
Depuis quelques années, j’ai créé mon blog de voyage afin d’aider les personnes à voyager, à découvrir de nouveaux pays mais aussi à franchir le pas. C’est aussi un moyen de montrer les activités « responsables » pour l’environnement, pour les locaux, pour les animaux ou de dénoncer les autres activités dites « non responsables ». Vous pouvez donc trouver beaucoup d’informations sur mon blog Voyage en Terre Inconnue
Une semaine de Raid chien de traîneau en Laponie Finlandaise
Début de l’aventure en Laponie Finlandaise, un mélange de peur et d’excitation s’empare de moi. Peur, car c’est la première fois pour moi que je vais au-delà du cercle polaire. Et l’excitation car c’est un rêve d’enfant qui va enfin se réaliser. L’idée d’organiser ce voyage, m’est venue car lorsque j’étais petit je regardais le dessin animé « Balto ».
L’histoire vraie, d’un chien-loup qui a sauvé le petit village de Nome en Alaska en transportant avec son musher et son attelage, les sérums. Car à l’époque il n’y avait pas encore les moyens de transport actuels capables de se déplacer à des températures si faibles. C’est donc grâce à ce dessin animé que cette envie de vivre une expérience au contact de la nature et avec des chiens de traîneaux m’est apparu. Je ne voulais pas simplement essayer de faire du chien de traîneau, je voulais être un vrai musher dans des conditions extrêmes le temps d’une semaine.
RENCONTRE AVEC LES CHIENS
Le premier jour de notre aventure a été quelque peu mouvementé. C’est le moment de rencontrer les chiens, se familiariser avec l’équipement mais aussi d’apprendre comment installer les chiens et comment conduire son traîneau.
Les chiens sont la propriété de Nicolas et Jessy. Ils les connaissent bien et savent les appréhender. La meute est composée d’une vingtaine de chien, comprenant plusieurs races. Il y a plusieurs races de chiens capables de tirer des traineaux mais peu peuvent supporter le grand froid de Laponie sans protection et surtout la nuit. C’est donc sur ces critères que Nicolas a formé sa meute. Il possède donc plusieurs races de chiens: des chiens du Groenland et des chiens de Taymir. Ce sont des chiens qui ne sont pas connus pour leurs rapidités mais plutôt pour leurs endurances et leurs forces.
Nicolas a donc formé 4 attelages, dans chaque attelage, les chiens occupent un poste différent. Les chiens les plus à l’avant, les chiens de « têtes » sont ceux qui vont diriger l’attelage. Ce sont donc des chiens qui ont une force mentales importantes. Les chiens proches du traîneau quant à eux sont des chiens plus forts car ce sont eux qui vont subir directement le poids du traîneau. Le rôle du musher quant à lui, n’est pas de se prélasser sur le traîneau mais plutôt de les encourager, les diriger, contrôler le traîneau mais aussi d’aider les chiens. Une des missions du musher est donc de courir avec eux de temps en temps, de pousser le traîneau en montée notamment … C’est un vrai travail d’équipe.
MON ATTELAGE
Pour ma part, mon attelage était composé de 4 chiens, 3 chiens du Groenland et un chien de Taymir. York et Asak en chien de tête et Kiouma et Even en suiveuse. Un attelage plutôt musclé et avec lequel j’ai pris beaucoup de plaisir.
PREMIERE SORTIE EN TRAÎNEAU
Quelques heures après notre arrivée, c’est l’heure du grand départ avec les chiens car le temps est superbe, on ne veut donc pas rater un seul instant. Il faut d’abord commencer par attacher les chiens de têtes Asak et York pour finir par les autres. Les chiens sont vraiment très excités. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les chiens aiment traîner les traîneaux, il faut juste savoir être à leur écoute pour ne pas les épuisés. Pour sortir de notre logement, nous passons par des petits chemins en forêt, un début plutôt technique puisqu’il faut maîtriser son traîneau en jouant sur son poids.
Pour ma part, c’est un début un peu laborieux avec quelques petites frayeurs mais finalement sans chute. Une fois sortis de la forêt, nous découvrons l’immensité du Lac Inari. Une étendue blanche, où l’on peut discerner quelques îlots. C’est aussi un gros soulagement d’arriver sur le lac car question pilotage, cela est vraiment plus simple. Nous avançons donc au milieu du lac à une allure assez soutenue puisque les chiens étaient très en forme. De temps en temps, les chiens prenaient des accélérations lorsqu’ils sentaient d’autres chiens ou des reines, de quoi donner un peu d’adrénaline. A ce moment-là, le temps s’est arrêté. Nous sommes au milieu d’une grande étendue, en plein contact avec la nature, le vent souffle sur le visage, nous avons vraiment l’impression d’être libres, que tout est possible.
RETOUR AU CHALET
avec des étoiles plein les yeux. La journée est terminée pour les chiens mais pas pour nous. Il faut les féliciter en leur faisant des câlins, ceci permet de créer un véritable lien entre vous et vos chiens.
Plus vous leur donnez de l’affection, plus ils sont heureux et motivés. Un petit moment de repos avant de les nourrir et nettoyer son traîneau. Une fois arrivée au chalet, la fatigue tombe tout de suite.
PRÉPARATION DU RAID AVEC LES CHIENS
Les jours qui suivent ont été vraiment magnifiques, nous faisions des sorties à la journée avec les chiens, chaque jour de nouveaux paysages, de nouveaux défis. Progressivement nous pratiquions des terrains de plus en plus compliqués.
D’abord en forêt puis en en forêt dense puis en montagne avec un peu de dénivelée. Cela permet aussi d’entrainer aussi le cardio, car pendant les montés il faut pousser le traineau pour aider les chiens. Ceci nous permettait aussi de ne pas avoir froid car les températures étaient assez basses, -15°C en moyenne.
Petit à petit, nous prenions confiance en nous, en nos chiens, en nos traineaux, et en gardant toujours cette même magie. Et il le fallait car le raid approchait à grands pas.
Malgré cela, je me demandais quand même si j’en étais capable de faire une chose pareille, partir en autonomie pendant 3 jours dans le grand nord, avec le froid glacial. Nicolas a joué un rôle très important pendant cette phase car il a pu nous rassurer.
PRÉPARATION DE ITINÉRAIRE DU RAID
Quelques jours avant le début du raid, il a fallu se pencher sur l’itinéraire souhaité. Malheureusement la fin de la semaine n’était pas clémente, la météo annonçait beau sur les deux premiers jours mais le troisième jour, une petite tempête de neige était annoncée. Dans ces conditions, nous ne pouvions donc pas faire 3 jours de raid mais seulement 2, car il faut vraiment faire attention avec la météo dans le Grand Nord.
Nous avions donc deux possibilités, faire un raid de 2 jours avec un peu de confort c’est-à-dire avec des tentes, un poêle à bois qui permet de mieux garder la chaleur … Mais qui dit confort, dit poids et donc des distances moins importantes par jour. La deuxième possibilité était de faire un raid moins confort mais donc plus sportif puisque l’idée était de se rendre au milieu du lac, pour voir l’île « Ukonkivi » où était fait à l’époque des sacrifices dans certaines tribus Sami. Après un peu de réflexion et d’hésitation, nous décidons finalement de choisir …. le « défis sportif ».
LE GRAND JOUR
Le jour J était enfin arrivé, une expérience qui restera gravée dans nos mémoires. Levé assez tôt pour préparer le matériel car malgré tout, même si nous avions décidé de voyager en léger, il fallait transporter un petit peu de matériel si l’on voulait passer la nuit. Au moment d’équiper les traineaux, les chiens étaient très excités, ils savaient eux aussi, qu’ils allaient vivre une formidable aventure. Une fois équipé, nous ne perdons pas de temps car une grosse étape nous attendait et ce n’était pas comme pour les jours précédents où nous revenions à notre chalet. Cette fois-ci, il fallait aussi préparer notre campement.
Départ sur les chapeaux de roues, avec un léger voile brumeux qui donne un côté magique. Le soleil pénètre de temps en temps ce voile, on se croirait au paradis.
Les chiens sont aussi en très grandes formes et avancent à une très bonne allure. Sur les coups de 10h, petite pause bien méritée pour les chiens et nous-même. Mais ce n’est que de courte durée car il y a encore beaucoup de route à parcourir.
Petit à petit, nous nous enfonçons au beau milieu du lac, nous sommes à cet instant une aiguille dans une botte de foin ou plutôt un flocon dans une montagne enneigée. Sous nos pieds, presque 2 mètres de glace suivis de près de 13 mètres d’eau dans les endroits les plus profonds. Les chiens avancent bien et gardent une allure constante, ce qui nous permet d’avancer très rapidement. Nous décidons donc de faire une pause plus tard pour garder cette énergie.
PAUSE REPAS
Vers 14h, nous trouvons un arbre mort sur une île, nous décidons alors de faire une halte pour manger. C’est impressionnant comme les chiens sont capables de se reposer à chaque pause. En quelques secondes, ils dorment presque tous.
Pendant ce temps, nous devons préparer le repas, les tâches sont bien partagées. Alors que certains coupent le bois pour le feu, d’autres tassent la neige pour faire un trou afin de faire le feu. Une fois celui-ci allumé, nous ressentons une sensation de bien-être.
Ce n’est quand même pas tous les jours qu’en plein hiver à -10°c, nous faisons un feu de camp au beau milieu d’un lac gelé. Mais pour les Finlandais, c’est une expérience typique. Les municipalités mettent même à disposition du bois dans des petites cabanes pour permettre aux habitants de faire cela. Équipés de nos brochettes télescopiques, nous dégustons nos saucisses de reines, un instant qui nous rappelle nos souvenirs de gosses avec les chamallows grillés.
Cette pause nous fait presque oublier le temps. Mais bon, il ne fallait quand même pas oublier notre destination. Nous repartons donc sur les traîneaux en direction de notre objectif final. Il ne reste plus beaucoup de kilomètres mais les chiens semblent un peu fatigués. Nous essayons donc de les encourager, de courir avec eux.
ÎLE UKONKIVI
Cela fait son effet, nous arrivons à la dernière ligne droite de notre étape, l’île « Ukonkivi » était dans notre champ de vision. Nous continuons d’encourager les chiens en leur disant que c’est bientôt la fin, que nous sommes bientôt arrivés. Les chiens commençaient à accélérer comme s’ils avaient un élan de motivation. Après quelques dizaines de minutes, nous arrivons enfin au pied de l’île. Le temps de faire quelques photos et de repartir pour trouver un endroit où faire le camp. Nous avions repéré quelques endroits intéressants sur la fin de l’étape. Il fallait un endroit assez protégé du vent et avec des arbres morts pour pouvoir faire un feu.
PRÉPARATION DU CAMP
Nous arrivons enfin sur l’île de rêve où nous allions passer la nuit. Nous prenons le temps de féliciter les chiens pour le travail accompli. Pour nous, pas le temps de se reposer, nous nous attaquons donc tout de suite à la préparation du camp car il était déjà tard dans l’après-midi.
Nous commençons donc à préparer la ligne d’attache pour les chiens. Les chiens dorment à des positions bien particulières en fonction des affinités. Nous détachons alors les chiens des traineaux pour les attacher sur la ligne.
S’en vient ensuite la préparation du camp. Même si nous n’avions pas prévu de dormir sous tente, nous avions prévu une bâche au sol et une autre pour ne pas être réveillé par une éventuelle chute de neige pendant la nuit. Nathan s’occupe alors de tasser le terrain grâce à des raquettes pendant que Jessy, Nicolas et moi-même, nous commencions à couper du bois pour manger et se réchauffer.
Il nous fallait beaucoup de bois, car nous allions passer plusieurs heures dehors. Nous nous relayons de temps entre les scieurs et les fendeurs. Nathan, nous rejoint finalement car il avait fini de préparer notre « abris ».
CAMPEMENT DE FIN DE JOURNÉE
Après plus de 2 heures de préparation de camp, nous prenons enfin le temps pour souffler 5 minutes avant de commencer à préparer à manger. Nous avions aussi besoin d’eau et quelle aubaine, des milliards de litres d’eau douce étaient présents à quelques mètres de nous.
Il « suffisait » de creuser un trou dans la glace et de récupérer l’eau. Pour cela, nous utilisons une foreuse à main, un travail qui au premier abord semble simple mais qui s’avère très physique.
Une fois le campement préparé, nous nous réchauffons autour du feu en attendant que le repas soit prêt. Un moment très agréable après une journée épuisante. Nous profitons aussi de ce moment-là pour se remémorer nos aventures de la journée, nos moments de faiblesse … Le repas se faisait attendre mais au menu ce soir, « pâtes au saumon » un vrai délice. Comme quoi il ne faut pas grand-chose pour être heureux. Nous allons préparer notre couchage après le repas car la journée nous avait vraiment fatiguée.
LA TEMPÉRATURE AVOISINAIT LES -20°C
il fallait donc abriter les équipements « mouillés » pour éviter qu’ils gèlent. Nicolas, nous explique qu’il faut enlever l’intérieur de nos boots, nos gants, nos vêtements mouillés et les positionner dans notre sac de couchage. La chaleur de notre corps permet de les sécher. Je me dépêche de le faire et je me jette dans mon sac de couchage. A ce moment-là, j’étais juste « bien », vous savez cette sensation lorsque l’on est épuisé mais heureux d’avoir réussi une belle épreuve. Je m’endors emmitouflé dans mon cocon avec aucune partie de mon corps ne dépassant du sac de couchage. Le marchand de sable, n’a pas mis longtemps pour arriver, en ni une ni deux ni trois, j’étais déjà en train de rêver. Mais de quoi ? De ce rêve d’enfant que j’étais en train de réaliser.
JOUR DU RETOUR
Levé par les premiers rayons du soleil. La nuit a été froide à en voir notre campement. Mais pour ma part, le sac de couchage a été assez efficace.
Je commence à sortir de mon sac et la température me réveille tout de suite. Nous nous dépêchons de rallumer le feu pour nous réchauffer. Nous prenons le petit déjeuner avant de ranger le campement car une grosse journée nous attendait. Sous les coups de 8h, nous repartons avec les chiens pour cette dernière étape. Heureux d’avoir passé la nuit dans un cadre comme celui-là mais encore fatigué de la journée de la veille. Mais la motivation était là, car nous savions que nous allions retrouver le confort du chalet en rentrant. Les chiens étaient eux aussi en forme pour cette nouvelle journée.
Peu de temps après notre départ, nous croisons des rennes, les chiens les avaient vus à plusieurs kilomètres.
Nous essayons de les canaliser pour qu’ils continuent sur le chemin. Cette excitation les fait avancer très vite sur plusieurs kilomètres. Les rennes sont en libertés mais appartiennent tous à des Sami, ils sont donc interdits à la chasse.
Nous continuons donc notre chemin en direction du chalet. Nous avançons tellement bien, que nous décidons même de faire une boucle en plus.
PÊCHE AU TROU
En début d’après-midi, nous nous arrêtons pour manger et nous profitons de cette instant pour s’exercer à la pêche au trou.
Le principe est simple, il faut faire un trou dans la glace et pêcher à l’aide d’une petite canne à pêche qui ressemble à un jouet. Je commence donc à faire mon trou dans la neige bien entrainer de la veille puis je commence à pêcher.
Malgré les conseils avisés de Nicolas, aucun poisson à l’horizon mais une belle expérience passée.
Nous repartons pour la dernière ligne droite. La fin était proche, nous le ressentions, les chiens aussi. Nous arrivons finalement au chalet fier d’avoir réussi cette expérience, fier de nos chiens et heureux de rentrée.
Nous terminons notre journée par le traditionnel sauna, une autre spécialité de la Finlande, puisque presque chaque habitation possède son propre sauna. La tradition veut qu’une fois le sauna fait, il faut se jeter dans la neige ou dans un lac gelé. La tradition a été respecté, nous avons joué le jeu et c’était finalement assez agréable. Après le repas, nous décidons de retourner dehors pour essayer de voir les aurores boréales. Inari étant tout au nord de la Finlande, les chances d’en voir ici et par cette saison sont assez hautes. Après quelques dizaines de minutes dans le froid, la magie opère, nous avons finalement la chance d’en voir quelques-unes. Ce n’était pas des très grosses mais suffisamment pour pouvoir nous combler de bonheur.
Conclusion sur mon Raid chien de traîneau en Laponie Finlandaise
Ce raid a été pour moi l’une des plus belles aventures de ma vie. Lorsque j’étais tout petit je regardais le dessin animé « Balto » qui m’a fasciné pendant toute mon enfance. Passer une semaine à faire du chien de traîneau m’a rappelé cela.
C’est une expérience est vraiment différente par rapport à 4h de traîneaux car lorsque vous passez une semaine avec eux, vous apprenez à les connaitre, à savoir comment ils réagissent. Vous liez une véritable relation et les chiens le ressentent. Les premiers jours sont difficiles car il y a pas mal de choses à apprendre. C’est aussi un exercice assez physique mais en très peu de temps vous prenez un plaisir fou. Ce raid au pôle Nord a été aussi un moyen de me surpasser, de vivre histoire de quelques jours dans des conditions difficiles dans un endroit dépeuplé avec comme seul contact la nature et les chiens.
Le seul côté « négatif » de ce voyage est le coût car ce genre d’expérience demande de l’équipement mais aussi la présence de personnes qualifiées. Mais malgré tout, une expérience comme celle-là mérite n’importe quel prix. Car tous les moments passés pendant cette semaine resteront gravés dans ma mémoire jusqu’à la fin de ma vie.
Matériel utilisé pour un Raid chien de traîneau en Laponie Finlandaise
Nous vous conseillons de lire l’article sur comment s’équiper pour une sortie en chien de traineau pour vivre une belle expérience :
Vêtement grand froid utilisé pour un Raid chien de traîneau
CATÉGORIE | MODELE | MARQUE | POURQUOI CE CHOIX ? | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE ? | ET SI C’ÉTAIT À REFAIRE ? |
SOUS VÊTEMENT BAS DE SKI | 900 | WEDZE | Il faut adopter le système des 3 couches. | Un sous vêtement de qualité et abordable au niveau du prix. | Je reprendrais le même produit car je n’ai pas eu froid même avec de très basses températures. |
SOUS VÊTEMENT HAUT DE SKI | 900 | WEDZE | Il faut adopter le système des 3 couches. | Un sous vêtement de qualité et abordable au niveau du prix. | Je reprendrais le même produit car je n’ai pas eu froid même avec de très basses températures. |
PANTALON DE SKI | 900 | WEDZE | J’ai choisi un pantalon de ski, car c’est un pantalon imperméable et chaud. | Un pantalon de qualité et abordable au niveau du prix. | Je reprendrais le même produit car je n’ai pas eu froid et l’imperméabilité était parfaite. |
SOUS-VESTE | 900 | WEDZE | Pour compléter la panoplie, j’ai choisi cette sous veste pour adopter le système des 3 couches. | Complètement, la veste est légère avec une bonne liberté de mouvement. | Je reprendrais le même produit car il est très chaud et très agréable à porter. |
VESTE DE SKI | Mission | QUICKSILVER | Une veste que j’avais acheté pour le ski, très design, chaude et imperméable. | Complètement, je l’utilise depuis plus de 4 ans au ski, elle est très pratique chaude et imperméable. | Je reprendrais la même veste car elle est très chaude, imperméable et très agréable à porter. |
Accessoires vestimentaires indispensable pour un Raid chien de traîneau
CATÉGORIE | MODELE | MARQUE | POURQUOI CE CHOIX ? | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE ? | ET SI C’ÉTAIT À REFAIRE ? |
BOTTES | Caribou | SOREL | J’ai choisi ce modèle car les bottes possèdent un chausson qui se détache, ce qui est très important. | Parfaitement, les chaussures sont très agréables à porter, très chaudes et imperméables. | Je reprendrais le même produit car je n’ai pas eu froid même avec de très basses températures. |
MOUFLE | Nuptse Moufle | THE NORTH FACE | J’ai choisi ce modèle car il contient un duvet en plume d’oie. | Les moufles sont longues ce qui est très agréables pour éviter que la neige rentre dedans. | Ces moufles sont vraiment superbes, car elles procurent une sensation de chaleur instantanée. |
GANT DE SKI | Ski Down Spirit | REUSCH | Des gants que j’avais achetés pour le ski, chauds et imperméables. | Complètement, je les utilise depuis plus de 4 ans au ski, ils sont très chauds et imperméables. | Je reprendrais les même gants car ils sont très chauds et imperméables. |
SOUS-GANTS | Trek 500 | QUECHUA | Je cherchai des sous gants pour avoir un peu de chaleur mais aussi de la maniabilité. | Les sous-gants sont maniable mais à peine assez chaud pour ce genre de température. | Je prendrais des sous-gants plus chaud, car en Laponie il fait des températures extrêmes. |
CAGOULE | Under Helmet | THE NORTH FACE | Je cherchai une cagoule chaude pour me protéger du vent. | La cagoule est très agréable et très pratique. Elle offre la possibilité de baisser la partie qui est devant la bouche. | Je reprendrais la même cagoule car elle est très pratique et chaude. |
CHAUSSETTES DE SKI | 900 | WEDZE | J’ai choisi des chaussettes de ski, car elles sont très chaud. | Des chaussettes de qualité et abordable au niveau du prix. | Je reprendrais le même produit car je n’ai pas eu froid et elles sont très agréables à porter. |
11 commentaires
Super article. Merci de nous faire rêver
La Laponie était deja sur ma to do list, et ça donne encore plus envie, reste plus qu’à economiser ?
Magnifiques photos!
Quelle épopée ! Très beau récit ! Merci pour le partage !
La Laponie était deja sur ma to do list, et ça me donne encore plus envie, reste plus qu’à economiser. Magnifiques photos! ?
Magnifique !!!
Magnifique !!!
Magnifique ce voyage !ça donne envie…
Magnifiques photos
Merci à tous !! Vos messages me font super plaisir. J’ai aussi fait un article super détaillé qui répond à des questions pratique là-bas et sur la Finlande en général. Donc n’hésitez pas : http://voyage-en-terre-inconnue.com/portfolio-items/finlande/
Bonjour, je souhaite offrir cela à ma copine pour la St Valentin, et votre randonnée m’a convaincu!
Pourriez vous me dire, sur quel site je peuc retrouver Nicolas et Jessy ?
Merci!
Salut Steven !
Super idée !!
Tu peux les contacter via leur site internet : https://www.lattitudenordchien-traineau.com
Si tu veux d’autres détails, j’ai fait un article sur mon blog : http://voyage-en-terre-inconnue.com/7-jours-inari/