Guillaume DESJOUIS nous partage son expérience de sa sortie VTT au Queyras dans les Alpes françaises.
Information sur la sortie VTT au Queyras en Provence-Alpes-Côte d’Azur
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Date
11 et 14 Août 2011
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Lieu
France, Provence Alpes Côte d’Azur, Hautes alpes, Abriès (05460)
Depuis Montpellier :
Montpellier => Abriès : 4h20, 21 euros de péage, 383 km
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Participants
Guillaume Desjouis et Isabel Brufau
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Où dormir
Gîte d’étape de la Monta. Une adresse à glisser dans ses tablettes : Dortoirs confortables (bien qu’un peu bas de plafond), repas copieux et savoureux pour un tarif modique. Des vélos électriques sont à disposition pour faire vos courses à Abriès.
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Où se restaurer/où se réapprovisionner
A Abriès. On recommandera particulièrement la charcuterie Poivre et Sel dont l’étal est enchanteur.
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Caractéristique du massif du Queyras
Le Queyras, avec son réseau dense de sentiers tous plus ludiques les uns que les autres, est un paradis du vélo de montagne. Attention cependant il ne faut pas être complètement réfractaire au portage.
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Autres randonnées aux alentours
Vttour.fr et singletrack.fr vous fourniront toutes les idées nécessaires à un séjour / week-end réussi.
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Compléments
Les quelques jours qui suivent ont fait l’objet de deux vidéos : Lien 1 et Lien 2
4 jours de VTT au Queyras
Ce samedi, au pied du Grimselpass (2165m) et avant d’attaquer le Furkapass (2436m), après une petite semaine de voyage en vélo-sacoche en Suisse à trainer une mauvaise humeur que je m’efforce de mettre sur le compte du mauvais temps, du taux de change mais qui n’est avant tout qu’un manque de motivation, Isa me pousse dans mes retranchements : soit je mets un peu de bonne volonté, soit on change notre fusil d’épaule…
Cinq jours plus tard, après un passage express à Lyon pour récupérer tout le barda et régler quelques soucis mécaniques. Nous nous décidons à aller chercher un peu de soleil dans le Queyras. Ce massif si agréable à parcourir l’hiver peaux de phoque aux pieds est tout aussi accueillant en été avec ces mélézins et ces sentiers lisses. Si ceux-ci font tout naturellement le bonheur des randonneurs à pied, c’est à vélo que nous préférons les sillonner. Celui-ci offre une approche de la montagne que je rapproche volontiers du ski de randonnée, permettant de couvrir les distances plus rapidement qu’à pied. Offrant ainsi une autre dimension à nos virées en montagne. Au plaisir contemplatif d’être en montagne, vient aussi se greffer celui plus ludique de la descente que ce soit dans la fluidité de l’enchainement ou dans l’accomplissement du défi technique.
Jeudi 11 Août : Tête de Girardin en boucle (Dénivelé: 1600m)
Nous attaquons donc notre séjour VTT au Queyras par une journée aux portes de Ceillac. Cette Tête de Girardin me fait rêver depuis longtemps, avec son poste optique et son épaule si minérale. Histoire de faire durer le plaisir, nous irons faire un petit tour en Ubaye en passant par le col Tronchet, avant de savourer cette pépite en cette fin de journée qui s’annonce dès à présent magnifique.
En effet, pas un nuage à l’horizon lorsque nous nous élançons sur la petite route qui nous mène au fond de Chaurionde. Nous prenons doucement de l’altitude au milieu des prés en cours de fauchage. En dépit de l’excentrement du lieu et de son altitude relativement élevée (nous sommes déjà au dessus de 1600m). L’activité agricole est encore bien présente dans ces vallées et contribue à façonner ces paysages.
Arrivés au bout de la petite route nous attaquons le sentier qui s’élève dans les mélèzes. Celui-ci représente un beau défi physique. La pente est soutenue mais les épingles larges peuvent se négocier à la montée sur le vélo. Je m’acharne dans un effort haché pendant qu’Isabel prend le parti de pousser tranquillement sa monture. Nous laissons les nombreux randonneurs qui se dirigent vers le lac Saint Anne pour nous élever sur le plateau des prés du Tronchet.
La pente se fait plus douce et tout le monde remonte en selle. Le vallon suspendu est superbe, surplombé par les falaises des crêtes de Girardin. Les derniers mètres sous le col se feront le vélo à la main en dépit de toute notre bonne volonté… Le temps d’un casse-croute, nous pouvons admirer au loin les crêtes frontalières du Bric de Rubren à l’Aiguille de Chambeyron. Isa en profite pour piquer un roupillon, histoire de reprendre des forces avant la traversée en direction du col de Girardin.
Nous commençons par redescendre 200m côté Ubaye en direction des cabanes de Tronchet. Sur les conseils de François qui a pas mal écumé le coin nous traversons assez haut histoire de bien repérer le sentier qui traverse car celui-ci à tendance à se perdre au milieu des sentes à vaches. Nous récupérons celui-ci après une petite section « dré dans l’pentu ». La traversée, bien que globalement plane demande pas mal d’attention : le sentier à flanc est étroit, légèrement déversant et fuyant…
Nous retrouvons quelques piétons de loin en loin avec qui nous échangeons sur la beauté du lieu. Certains s’étonnent de nous voir sur ces sentiers mais tous nous encouragent et dans certains cas nous envient (rarement dans les montées il faut bien l’avouer…). On retrouve un beau vallon suspendu dans lequel le pédalage se fait plus serein, avant d’atteindre le pied du col de Girardin.
Là, pas d’autre alternative que de charger le vélo sur le dos pour une petite centaine de mètres de dénivelé. La ligne de crête qui nous mènera au sommet de la tête de Girardin se dessine de plus en plus nettement. Celle-ci présente de ce côté un visage bien plus débonnaire que du côté du col Tronchet. Cette épaule au relief très doux en fait un terrain de jeu idéal pour les cyclistes. A l’est du col Girardin, les reliefs plus imposants de la Font Sancte nous surplombent.
Arrivés au col et devant ce qui s’offre à nous, Isa, qui hésitait encore quelques instants plus tôt à s’engager dans le portage en direction du sommet, se laisse convaincre. Nous attaquons donc les 180 derniers mètres. Le vélo en travers des épaules. Nous arrivons enfin au poste optique qui trône sur l’antécime. Celui-ci permettait la transmission de signaux en direction du poste qui trône au sommet de la crête des Chambrettes, quelques kilomètres plus au nord, où nous avions été trainer nos crampons en 2009. La centaine de mètre jusqu’au sommet se fait sur le vélo.
En cette fin d’après midi, la plupart des randonneurs sont redescendus. Nous échangeons avec les quelques retardataires qui profitent de ces belles lumières. L’à-pic qui surplombe le vallon du Tronchet tranche avec l’épaule débonnaire par laquelle nous sommes montés.
Le temps de se couvrir et nous nous élançons dans la descente. Les zigzags du haut se négocient avec délicatesse, la gravette rendant les appuis assez fuyants. On plonge ensuite littéralement vers les eaux turquoises du Lac Saint-Anne.
Le sentier se fait plus cassant jusqu’à l’entrée du bois où nous retrouvons le sentier de montée. Les épingles faciles de celui-ci sont un vrai régal. Le retour vers Ceillac se fait dans le bois en rive gauche du Mélezet et nous dépose à l’entrée du village.
Le temps pour nous de charger les vélos et de reprendre la route en direction de la Monta et de son sympathique gîte au fin fond de la vallée du Guil. On arrivera juste à temps pour glisser les pieds sous la table devant un plat de saucisses aux lentilles qui fera le bonheur d’Isa.
VTT au Queyras jeudi 12 Août : la perle du Col Lacroix
Ce col Lacroix, une « bousette » de 600m de dénivelée, un exutoire pour jour de repos se révèle être une vraie perle. Que dis-je, un diamant. Deux options s’ouvrent alors à vous : montée rive droite du torrent de combe Morelle et redescendre rive gauche ou l’inverse. Nous avons choisi la première qui me semble la plus sympa tant le sentier dans le bois de Praroussin est joueur à la descente.
Le départ du sentier se fait juste au dessus du gîte. Quel plaisir de sortir et d’enfourcher le vélo à peine passé le pas de la porte. Il faut tout de même avouer qu’on posera rapidement pied à terre car le sentier se raidit rapidement. Et il faut se résoudre à mettre le vélo sur le dos pour une bonne centaine de mètre. Une fois atteint le bois, on peut remonter en selle. Au prix d’efforts pas toujours raisonnables. La fin est plus débonnaire et permet de faire redescendre un peu le palpitant. Le temps n’est pas vraiment de la partie aujourd’hui et c’est sous les nuages et en plein vent que nous arrivons au col. En dépit des très bons retours concernant la cuisine du refuge Jervis de l’autre côté de la frontière, nous restons côté français. Il faudra revenir pour aller tester cette descente vers la fontaine Curbarant.
Après un petit morceau rapidement avalé à l’abri derrière ce qu’il reste de la cabane au col, nous attaquons la descente. Une première section en traversée dans les alpages, entrecoupée de quelques traversées de ravines puis nous entrons dans le mélézin. Le sentier se couvre alors d’un tapis d’aiguilles qui en fait un vrai billard. On a alors l’impression de rouler sur du coton, plus de bruit de chaîne qui tape et de pierres qui roulent. Peu de pente aussi et c’est tant mieux, la descente n’en dure que plus longtemps, virevoltant entre les pins Cembro et les mélèzes.
Quelques petites sections plus raides viennent pimenter un peu le tout en cassant un peu le rythme. Les derniers hectomètres au dessus de l’Echalp sont plus chahutés, la caillasse roule sous les crampons. Il ne nous reste plus qu’à nous laisser glisser le long de la départementale pour retrouver le gîte. En conclusion ce petit bijou permet de se faire plaisir pour une demi journée sans stress. On pourra avantageusement le compléter par une petite après midi « remontée mécanique », le télésiège d’Abriès étant ouvert aux vélos et desservant quelques beaux sentiers, en plus des pistes permanentes de descente (GR58 Colette de Gilly -> Ristolas ; Tour de la Tête de Gilly…)
VTT au Queyras vendredi 13 Août – Samedi 14 Août : Tour du Pain de Sucre
En revenant rouler dans le Queyras, j’avais derrière la tête de réaliser ce tour qui était tombé à l’eau trois ans plus tôt, faute de place en gîte côté Italien dans le village de Chianale. Pas de chance, cette année aussi, les deux hébergements transalpins sont pleins. Mais cette fois-ci on passera outre, l’occasion est parfaite pour s’essayer au vélo de montagne version B.U.L (Bivouac ultra-léger). En effet depuis quelques années on voit fleurir des randonneurs d’un nouveau genre (principalement à pied pour le moment). De façon générale, le matériel de montagne s’est considérablement allégé au cours des dernières années. Mais une petite communauté de marcheurs, qui s’est regroupée en France autour du site randonner-léger.org s’est prise au jeu de cette quête du poids plume.
Une aubaine pour les vététistes, car il faut bien l’avouer, si le vélo peut être un formidable moyen de voyage en autonomie dans sa version cyclotourisme / vélosacoche (on ne compte plus le nombre de voyageur au long cours qui ont choisi ce mode de transport…), la version vélo de montagne est plus problématique.
D’un côté, impossible de rouler avec des sacoches à proprement parler, tant du fait de l’encombrement que de l’incompatibilité des fixations avec les VTT modernes. De l’autre, il est tout aussi inenvisageable de se charger d’un sac à dos de 15kg, tant la position sur le vélo est propice dans ce cas là à un lumbago (dos en extension, vibration en descente et poids sur les reins ne faisant pas bon ménage…). A tout ceci vient s’ajouter le poids du vélo lui-même, le portage étant souvent de mise dans nos virées alpines. Autant dire que les sorties en autonomie nécessite un peu de réflexion.
L’envie de rester plus longtemps en montagne tout en évitant les refuges me trotte dans la tête depuis un bout de temps. J’avais mis à profit les journées de temps libre liées à un carton en début de saison. Objectif : coudre une grosse sacoche de cadre (qui restera inutilisée pour cause de changement de vélo). Ainsi qu’un système de portage sous le guidon pour un sac étanche. Tout ceci, combiné à un peu de matos léger (toile de tente MSR Hooba – seulement la toile extérieur, duvets Valandré Mirage et réchaud Primus minimaliste) et nous voilà parés pour deux journées en autonomie (détail de l’équipement en fin de compte rendu).
Le démarrage se fait en douceur, on remonte la vallée du Guil en direction de sa source. On arrive rapidement au niveau du parking d’où partent tous les randonneurs à pied, la plupart avec pour objectif le refuge du Viso. On continue sur la bonne piste qui nous permet de gagner facilement de l’altitude. Arrivés au niveau du belvédère du Viso, nous choisissons de passer par la variante haute, qui rejoint le GR58 et passe par le refuge du Viso.
Pas forcément l’option la plus roulante, mais nous pourrons facilement refaire le plein d’eau au refuge. Presque 300m à pousser le vélo, entrecoupés de quelques morceaux de bravoure à essayer de pédaler un peu. Pendant ce temps le gardien du refuge nous gratifie d’un ballet de moto trial. Je ne suis pas un grand fan des engins motorisés sur les sentiers, mais le voir enrouler les épingles avec un empilement de victuailles pesant sur la claie de portage qui ne demande qu’à se faire la malle était réellement impressionnant.
On choisira de casser la graine au niveau du refuge, et nous laisserons tenter par une tarte aux myrtilles et un café… La traversée vers le pied du col Valante se fait sans encombre mais arrivés au lac Lestio il faudra se résoudre à mettre le vélo sur le dos. Cependant la montée est moins pénible que ne pourrait le laisser présager la vue des pierriers qui nous surplombent. Le sentier est dans l’ensemble bien marqué, et les quelques passages de névés sont suffisamment « revenus » pour ne poser aucun problème.
Au niveau du col, la vue est saisissante. Nous sommes au pied même du Viso et ce sont près de 1000m de parois qui nous surplombent. L’impression est d’autant plus forte que le soleil s’est caché, le vent s’est levé, apportant avec lui son lot de nuages et rendant le lieu assez austère. Le maître des lieux ne se montre alors que par intermittence, se couvrant et découvrant au gré des bourrasques. Le lieu est majestueux mais ces dernières finissent par nous déloger.
Nous reprenons notre chemin vers le Passo della Losetta. La traversée est gazeuse mais au final pas mal de passages passent sur le vélo, et seuls les derniers mètres sous le col nous obligent à bâter de nouveau les mules que nous sommes. Il n’est pas très tard et nous avons le temps de pousser jusqu’au sommet de la Pointe Joanne. Isa ne se sent pas d’y traîner le vélo. A la montée nous croisons les deux locaux. Un couple de bouquetins très peu farouches qui ont bien compris que les bipèdes que nous sommes ne viendrons pas les déloger. Ils occupent donc fièrement le terrain et prennent la pose entre deux sessions broutage.
Du sommet de la pointe la vue est magique : on surplombe le lac Lestio et au loin le refuge du Viso. Le sommet du Viso est lui à portée de main. On s’attarde un peu, le temps de profiter du spectacle, de feuilleter le livre d’or et d’y reconnaître quelques noms puis on attaque la descente.
Le sentier s’enchaine sans problème jusqu’au col. Si ce n’est le détour imposé par l’un des deux bouquetins qui broute sur le sentier. Il me fait comprendre d’un sifflement sourd que je ne le ferai pas bouger de là (voir vidéo). Isa retrouve sa monture au col et nous plongeons dans le vallon du Soustra qui sera notre lieu de bivouac pour ce soir.
Le vallon est orienté Est-Ouest et à cette heure de la journée, une lumière dorée s’engouffre dans celui-ci. Les ombres s’allongent. Le plaisir d’être en montagne en fin d’après midi est alors immense. Et pour ne rien gâcher le sentier est super ludique, tournicotant dans les alpages. Arrivés vers 2200m le vallon s’aplanit franchement, le lieu idéal pour passer la nuit, le long du ruisseau. Nous ne serons pas seuls car un peu plus tard un couple de randonneurs viendra planter la tente à quelques encablures.
Le temps de déballer la tente, de s’installer et de commencer à faire chauffer l’eau que la nebbia commence à remonter le vallon. Pas de grande cuisine ce soir. Les BULleurs novices que nous sommes ont encore des progrès à faire de ce point de vue là : soupe et vermicelles, on a vu plus réjouissant..
La luminosité baisse petit à petit et c’est avec plaisir que nous nous glissons dans nos duvets, après une petite séance de tonte autour des matelas, les herbes hautes venant sinon nous chatouiller les narines…
Tandis que l’on pensait se réveiller aux aurores nous faisons quasiment le tour du cadran. Il aura fallu une marmotte voisine un peu bruyante pour nous tirer du duvet. Le temps de faire chauffer l’eau du thé et le soleil vient nous réchauffer. On plie tranquillement le bivouac avant d’attaquer la fin de la descente.
On croise quelques piétons. Remontée du col d’Agnel par la route. Je ne peux résister à la tentation de prendre la roue d’un cycliste sur route. Mais au bout d’un kilomètre je dois me rendre à l’évidence. Je ne fais pas le poids avec mes 13kg de vélo, mon bardas et mes gros pneus face à 8kg de carbone posés sur 2 cm2 de gomme. Le ruban d’asphalte du col d’Agnel est superbe mais nécessite de se lever tôt sous peine de se faire enfumer par les très nombreux camping-cars / voitures / motos qui y remontent. Aussi bien côté Italien que Français.
Arrivés à la stèle nous traversons en direction du Col Vieux : cette section se fait au milieu d’une horde de piétons qui vient admirer le vallon qui redescend vers Ristolas. La plupart cependant s’arrêtent au col et dans la descente nous ne croiserons pas autant de monde que craint. Et quelle descente !! Elle dure, alternant portions lisses et virevoltantes avec quelques jolis défis techniques, tout cela sur plus de 1200m de dénivelé… Un petit bijou. On arrive à la Monta pour le déjeuner histoire de dévorer les produits locaux proposés. Il est temps pour nous de plier bagages, le temps se couvrant et la pluie arrivant : la preuve les premières gouttes commencent à tomber lorsque nous montons en voiture direction le farniente à Barcelone !
CHECK LIST du matériel utilisé pour cette sortie VTT au Queyras
On trouve dans le fourre-tout sous le guidon (13L): deux duvets + une toile de tente.
La sacoche de selle d’Isa reçoit le petit matos vélo et chambre à air, le reste se répartissant dans les sacs à dos. Les poches à eau sont peu remplies car on trouve de l’eau tout au long du tour. Comme prévu, un porte bidon serait un plus. Cependant les poches sont bien pratiques au bivouac pour laisser reposer le micropur (2x3L: suffisant pour le dîner / petit déjeuner et premières heures du lendemain).
CATEGORIE | NOM DU MODELE | MARQUE | AVANTAGE | INCONVENIENT | SI C’ÉTAIT A REFAIRE |
VTT | Specialized Stumpjumper FSR Expert 2011 | SPECIALIZED | Vélo de montagne par excellence avec son poids contenu, ses 140mm de débattement bien contrôlés et sa géométrie éprouvée. | Le système Brain de gestion de l’amortisseur, exposé et dont la fiabilité peut laisser à désirer. D’ailleurs celui-ci disparaît sur les versions plus bodybuildées du vélo | Pas grand chose à redire sur ce vélo. En espérant que la fiabilité soit au rendez vous sur le long terme |
CASQUE | Casque Giro | HAVOC | Moyen de gamme de chez Giro, on retrouve le confort des casques de la marque. Une fois sur la tête celui-ci ne bouge pas. Pas de point d’appui désagréable et une aération tout à fait honorable. | Pas grand chose à dire, si ce n’est le prix, Giro ayant toujours la main un peu lourde de ce côté là. | Une fois qu’on y a gouté, difficile d’en revenir. |
LUNETTE | Lunette Specialized photochromique | SPECIALIZED | La tenue de tête, très importante en VTT avec tous les chocs et vibrations : ces lunettes ne bougent pas. Le verre photochromique qui s’adapte vraiment rapidement. PoidS, Aeration | Le revers de la médaille d’une tenue irréprochable : elles serrent le crâne de façon assez importante ce qui peut être un peu douloureux à la longue. | On les met sur le nez le matin on les enlève le soir sans se préoccuper des évolutions de luminosité. Ce qui me paraissait un gadget m’a vraiment séduit après plus d’un an d’utilisation. |
POLAIRE | Polaire R1 | PATAGONIA | Un classique, micropolaire légère et assez compacte, Gros plus avec sa grande ouverture qui permet non seulement de gérer la surchauffe mais de l’enfiler avec le casque. | Le Prix | |
DOUDOUNE | Micro doudoune | RAB | Très bon compromis chaleur / volume / poids. Grande ouverture permettant de l’enfiler avec le casque. | RAS | Utilisé aussi bien l’été que l’hiver en ski de randonnée |
SHORT | Short Mavic | REDROCK | Tissu léger et respirant et souple très confortable. Cuissard amovible, possibilité d’acheter les cuissards à part. | Un poil long | |
CHAUSSURE | Guide Tennie | FIVE TEN | Un grip de folie sur les pédales plates Increvables. Relativement légères. Semelle assez souple permettant de bien sentir la pédale sous le pied. | RAS | Longtemps utilisées pour des marches d’approche, la première fois que j’ai posé le pied sur une pédale à picot avec les Tennies a été une révélation : ça ne bouge pas, en tout circonstance. |
VESTE | Veste Paclite | KARRIMOR | Une coupe parfaite, pas trop courte. En somme, une accessoirisation minimale mais bien pensée. | RAS | 8 ans de bons et loyaux services sous toutes les latitudes et dans tous les sports Outdoor. Je lui cherche toujours une remplaçante à la hauteur |
PANTALON | Pantalon | TRANGOWORLD | Léger. Serrage aux chevilles | Existe en deux tailles, bien faire attention au moment de l’achat. Acheté au départ pour le vélo. Il se révèle tout à fait adapté à un usage ski de rando à la journée. | |
SAC A DOS | Sac à dos Mantra | OSPREY | La poche à eau très bien pensée. Un poids contenu et un volume ajustable le rendent utilisable aussi bien à la journée que sur des raids. | ||
FOURRE TOUT | SEA TO SUMMIT | L’intérieur laminé blanc pour plus de visibilité. | Le laminage intérieur fragile. | ||
TENTE | Tente Hooba hooba | MSR | Le poids. Les deux absides | Le tissu du sol qui mériterait d’être plus étanche. | |
MATELAS | Matelas Prolite 4 | THERMAREST | Les différentes tailles permettant aux petits de ne porter que le nécessaire. L’isolation et le confort. | La nouvelle génération de NéoAir permet de gagner encore pas mal de poids. Reste à savoir s’ils sont aussi durables. | |
DUVET | Duvet Mirage | VALANDRE | Léger ! | RAS | A acheter en connaissance de cause. En effet le gain de poids se fait au détriment de l’accessoirisation : zip 3/4, pas de collerette. Mais pour le programme souhaité, rien à redire. |
RECHAUD | Réchaud micro | PRIMUS | Le poids. Fonctionnement irréprochable. Cartouches à vis (se trouvent plus facilement à l’étranger) | J’oublierais sans aucune hésitation de nouveau de le rendre à Sylvain…. |