Julien DIOT nous partage son expérience de 9 jours de trekking au Machu Picchu.
Informations pour préparer un trekkking au Machu Picchu
Dates de notre trekking au Machu Picchu
du 2 au 8 Février 2015
Campement
Prévoir équipement intégral (lieux de camp tous les 15km)
Lieu
Départ de Cachora, Cordillière Vilcabamba, Pérou
Participants pour ce trekking au Machu Picchu
Eddu et Jonas (Jour 1)
Alfredo, Jami, Hector, Will, Claire et Julien (intégral)
Météo
Le climat est plus clément à partir du mois d’Avril jusqu’à Septembre. D’octobre à Mars, fortes variations de températures, humidité, glissements de terrains, gonflement des rivières, grêle et neige en altitude.
Où se restaurer au Pérou pendant un trekking au Machu Picchu :
Faites vos courses pour ce trek à Lima ou en dernier recours à Abancay.
Villes | Lima/Abancay | Cachora | Campings |
Prix de 2.5L d’eau (Soles, Février 2015) | 2,15 à 2,50 | 4 | 12 |
À prévoir : acheter des spirales anti-moustiques à bruler et un anti-moustiques à appliquer sur la peau. Prévoir également du gaz (ou réchaud à essence) et filtre à eau performant. Vous aurez au moins besoin de 3L d’eau/jour. Il fait frais la nuit et chaud le jour.
Office du Tourisme
Où ai-je dormi pendant mon trekking au Machu Picchu :
Lima: le 1900’s Backpackers. A 15min à pieds de l’entreprise Expreso Molina.
Aspects positifs : prix, emplacement, Wifi, idéal court séjour, 23 soles/nuit
Aspect négatifs : cuisine très petite, propreté
Santa Teresa: Camping municipal. (Pour se laver, aller aux sources chaudes)
Aguas Calientes: Supertramp Hostel. 35 soles/nuit
Aspects positifs : prix, petit déjeuner, confort, Wifi, vestibule fermé à clé
Aspect négatifs : Pas de cuisine
Trajets :
Lima à Abancay
Entreprise de transport : Expreso Molina. Réserver 1 jour à l’avance au minimum
Adresse : Jr. Ayacucho 1141, La Victoria Lima – Pérou
Tarif: 100 soles
Heure de départ : un seul bus de nuit à 19h tous les jours. Petit déjeuner offert
Arrivée à Abancay : 14h le lendemain avec arrêt pour déjeuner en route (8 soles)
État de la route : excellent
D’Abancay à Cachora
Prendre directement un collectivo pour Cachora à l’intersection de la prolongation Nuñes et la place Victoria à Abancay. N’hésitez pas à demander le collectivo pour Cachora aux gens dans la rue.
Coût du trajet : 10 soles
Durée : 1h30-2h.
Point de départ : Cachora
Le mieux est de s’arrêter ici au camping pour la nuit. Profitez en pour vous reposer avant de commencer tôt le matin. Avec Jonas et Eddu nous sommes partis directement après être arriver à 18h. Par conséquent nous n’avons pu parcourir que 11km de nuit au lieu de 20km idéalement en une journée.
Itinéraire conseillé de nos 9 jours de trekking au Machu Picchu :
Jour 1 : Cachora-Playa Rosalina 20km 630m+ 1900m-
Jour 2 : Playa Rosalina- Marampata (possibilité de dîner) ou Playa Rosalina-Choquequirao 9km 1550m+ 250m-
Jour 3 : Choquequirao-Maizal 11.5km 1750m+ 1600m-
Jour 4 : Maizal-Yanama 9km 1220m+ 730m-
Jour 5 : Yanama-Totora 17.5km 1250m+ 1400m-
Jour 6 : Totora-La Playa 20km
Jour 7 : La Playa-Llactapata 12km
Jour 8 : Llactapata-Hydroelectrica-Aguas Calientes 15km
Jour 9 : Aguas Calientes-Machu Picchu 4km
Option si mauvais temps
Jour 5: Une fois arrivé à Totora et si vous êtes moins de cinq personnes, il est envisageable de faire de l’auto stop (payant) jusqu’à Santa Teresa et prendre un collectivo de Santa Teresa à Hydroelectrica le lendemain. De Novembre à Mars la section à partir de Totora jusqu’à La Playa est dangereuse car sujette aux glissements de terrain. Si le chemin est impraticable, préférez le stop. La voiture vous fera gagner deux jours de marche jusqu’à Hydroelectrica. Il ne vous restera plus que 11km avec 200mètres de dénivelé positif le long de la voie ferrée jusqu’à Aguas Calientes, passage obligé pour obtenir votre billet pour le Machu Picchu.
Caractéristiques de la cordillère Vilcabamba
Les ruines du Choquequirao se situent à 3085m d’altitude dans la cordillère Vilcabamba, aussi appelé Chaîne Salkantay son plus haut sommet (6271m). Les similitudes que ce site présente avec sa grande soeur le Machu Picchu lui valent un attrait certain et mérité, la voie d’accès la plus directe étant un chemin depuis Cachora nécessitant 4 jours de marche aller-retour. A ce jour, seulement 30 à 40% du site intégrale on été fouillé, donnant au lieu une atmosphère particulière et une magie inégalable.
La plupart, du faible nombre de touristes, s’engage sur la marche aller-retour. Mais il existe un tracé intégral reliant les deux sites archéologiques du Choquequirao au Machu Picchu. Celui-ci s’avère périlleux et exigeant, ne vous y engagez pas seul si vous décidez de poursuivre le sentier du site du Choquequirao vers le Rio Blanco. Ce récit de voyage de ce trekking au Machu Picchu à pour but de vous présentez les obstacles que vous devrez surmonter si vous vous y engagez sans agence.
Quoi d’autre dans les environs lors du trekking au Machu Picchu :
Le Trek Inca ou Inca Trail partant de Piscacucho (km 82) jusqu’à Aguas Calientes: (Réservation obligatoire à l’avance. Très forte fréquentation)
Le Trek Salkantay (5 jours, plus facile, fréquentation faible): fermé en Février.
Application Android utile
Orux Maps : Cette application est à ce jour la meilleure et la plus utile pour les aventuriers et explorateurs. Elle vous permet d’utiliser des cartes topographiques précises en restant Hors Réseau tout en vous servant du GPS de votre smartphone pour vous guider ou enregistrer vos parcours. J’explique tout ici
Liens internet
De Cachora au Machu Picchu
Tracé GPS ( A télécharger et ouvrir avec Google Earth )
Transports Bus au Pérou
9 jours de trekking au Machu Picchu
Jour 1: Départ sur les chapeaux de roues
Je rencontre Eddu et Jonas à l’intérieur du collectivo partant d’Abancay vers Cachora. Eddu est péruvien et Jonas, son ami, est un étudiant allemand en train de passer un an en Argentine pour apprendre l’Espagnol. Ils ont l’intention de faire l’aller-retour aux ruines de Choquequirao. De mon côté je ne sais pas encore si je me contente de faire cet aller-retour ou bien si je pousse l’aventure plus loin. Pour le moment nous avons les mêmes intérêts et je leur demande s’ils souhaitent que nous partagions la route ensemble, le but étant de mieux répartir nourriture et matériel entre nos trois sacs à dos.
Eddu et Jonas n’ont pour le moment aucune denrée alimentaire. Nous n’avons donc pas d’autres choix que de compléter nos courses à Cachora. Les achats y sont plus chers et limités que si nous les avions fait à Abancay.
Heureusement j’ai pensé à acheter des muesli, barres de céréales et pains complet au miel lorsque j’étais à Lima. Cependant à Cachora je vous recommande d’acheter un mélange délicieux et énergétique de graines mixées s’appelant « siete cereales » disponible dans la supérette du village pour 4 Soles/kg. Nous achetons aussi des petits pois, des carottes et oignons pour pouvoir cuisiner dans ma gamelle.
Nous achetons aussi de l’eau ce qui a pour effet de rendre nos sac très lourds : chacun d’entre nous porte 5L. Jonas à un purificateur mais il ne l’a jamais utilisé jusqu’à présent. Normalement une gourde d’un litre voire deux devrait suffire si vous avez un purificateur. Jonas et Eddu n’ont aucun équipement avec eux à part un duvet pour l’été et une tente qui ne protège pas de la pluie. J’espère qu’ils s’en sortiront pour les 4 jours suivants!
Marche sous les étoiles
Nous quittons Cachora à 18h pour commencer notre marche de nuit vers le camp de Capuliyoc. Je n’aurais pas fait cela si j’avais été seul mais nous sommes chanceux : le ciel est clair grâce à la pleine lune. Nous suivons la piste vers la gauche. Celle-ci vous emmène sur le flanc de la colline jusqu’à apercevoir le signe « ruinas Choquequirao » qui se trouveras sur votre droite.
Le parcours alterne entre la piste en terre pour les véhicules motorisés et de petits sentiers. L’ambiance de la nuit est magique. J’apprécie la fraîcheur, le murmure des cascades, les jeux d’ombres et lumières sur les montagnes profondément découpées par l’érosion et le halo changeant de la Lune selon les nuages croisant son éclat.
Le parcours jusqu’à Capuliyoc est très facile et sans autre piège que la boue et quelques flaques d’eau. Nous arriverons 3h plus tard à une petite habitation au propriétaire sympathique. Il y a la possibilité de recharger les appareils électroniques pour 1 sole/2h ainsi que d’utiliser leur feu puisque nous n’avons pas de brûleur avec nous.
Un randonneur était déjà installé dans la petite pièce prévue pour nous recevoir. Il est sur la voie du retour vers Cachora. Par malchance, il a oublié son téléphone au site de Choquequirao et nous fait un petit plan dans l’espoir que nous lui retrouvions comme il sait exactement où il l’a laisser.
Nous ne monterons pas la tente cette nuit, le vieil homme vivant ici nous propose de dormir sous le porche où nous avons été accueilli. Comme Eddu et Jonas sont mal équipés contre le froid, je ne peux faire mieux que sortir ma couverture de survie pour la glisser sous leur duvet. Il y aura un peu de vent durant la nuit mais pas d’humidité.
Jour 2: Le groupe se sépare
Je serai le premier à me réveiller sur les coups de 6h00 à cause des moustiques autour de ma tête. Jonas et Eddu n’ont pas bien dormi non plus à cause de leur équipement inconfortable face au froid et l’absence de matelas.
Le randonneur revenant de Choquequirao nous propose du thé au réveil. Il fait également bouillir de l’eau pour nous afin que nous puissions prendre pour petit-déjeuner notre poudre aux sept céréales achetée la veille. Délicieux avec les muesli et le lait chocolaté achetés à Lima!
En parlant du projet que je souhaite mené au propriétaire des lieux, celui-ci m’annonce qu’il y a un couple qui se rend aussi au Machu Picchu avec 4 mules et leur meneur, un guide et un cuisinier. Ils ne sont qu’à une journée d’avance sur nous.
Objectif : les rattraper pour bénéficier de la cuisine et pour faire face à deux dangereux obstacles à franchir : une rivière profonde jusqu’à la taille à traverser sur 3-4 mètres et un col à 4660m d’altitude.
Depuis Capuliyoc le début du sentier à proprement parler est facile et rapide jusqu’au pont du camp Playa Rosalin . Au bout de 3h, Jonas ressent une douleur bien connue au niveau du genou droit (syndrome de la bande ilotibiale) comme il n’a pas la condition physique pour supporter la charge dans son sac à dos en plus du terrain cassant en descente sur 10km. Il ralentira beaucoup le pas. Arrivée à Playa Rosalina un peu avant midi, le Soleil se présente au Zénith.
Difficile ascension
La suite du programme s’annonce très difficile en raison d’un dénivelé positif de 1500m en plein soleil sur 5km avec 17kg sur le dos. L’Ascension jusqu’au camp Marampata me demandera 5h30 d’effort intense en prenant une vraie pause à Santa Rosa Baja pour déjeuner avec Jonas et Eddu.
Une fois au sommet, je décide de m’arrêter au camp Marampata car ici il est possible de manger avec les locaux. Ceci est impossible à Choquequirao car il n’y a aucune facilité pour cuisiner et je n’ai ni brûleur, ni grand chose à cuisiner. Après avoir monté la tente face aux montagnes et à la cascade, je décide de m’étirer une bonne heure pour facilité la récupération de mon corps. J’en profite pour faire une petite photo énervante pour les copains qui restent en France.
Eddu arrivera 40 minutes plus tard mais il sera seul. Jonas s’est arrêté à Santa Rosa Alta à cause de son genou. Comme nous sommes maintenant en décalé, Eddu et moi répartissons à nouveau nos provisions afin que tout le monde ne manque de rien. Jonas devrait arriver demain en fin de matinée.
En parlant avec les locaux vivants ici, j’apprends que le fils de la dame qui m’accueille au camping de Marampata va au Macchu Pitchu avec 4 personnes et 4 mules. Son fils s’appelle Alfredo. Il s’agit du groupe que j’essaye de rattraper. La bonne nouvelle, c’est que je pourrais les retrouver demain si je me lève un peu avant 6h. C’est décidé, je pars pour le Machu Picchu! Avec Eddu et la famille vivant ici nous partagerons un délicieux repas constitué d’œufs, lentilles, riz, patates et salade avant d’aller nous coucher.
Jour 3 : Pas de temps à perdre
Lorsque j’entends mon réveil sonner à 5h45, je suis tout excité par le fait de rattraper le groupe avec lequel j’irai jusqu’au Machu Picchu. Tout est emballé à 6h30 et à 6h55 j’entame un rythme rapide pour rattraper le groupe censé partir aux alentours de 8h. De Marampata à Choquequirao, le sentier est ondulé et très facile. Il ne me faudra que 40minutes à bonne allure pour franchir l’entrée du site de Choquequirao.
Je serai un peu désorienté en raison d’une erreur de dénivelé sur Orux Maps. Toutefois le bon sens m’aidera à m’en sortir. J’arrive directement sur le site archéologique principal et ses grandes terrasses aménagées sur plusieurs niveaux et des centaines de mètres. Il semblerait que personnes ne soit encore passé par ici. Seul pendant 30 minutes, j’emploie mon temps à découvrir ce site en même temps que je m’efforce à trouver le groupe auquel je souhaite me rattacher. Il m’est impossible de voir au loin mais quelque part, cette ambiance rend le site encore plus unique, plus éphémère.
En poursuivant mon exploration du site archéologique principal, je croiserai par chance Will et Claire au plaza. Il s’agit du couple Australien (drôle de coîncidence) allant au Machu Picchu avec les mules. Hector (leur guide) est sympa mais ils emboîtent le pas un peu rapidement le temps que j’aille chercher mon sac à dos à l’autre entrée.
Je peine à suivre car nous attaquons le dénivelé et j’ai déjà bien donné pour pouvoir les rattraper en temps et en heure. Heureusement une fois le groupe reconstitué, on ne m’attendra plus. Je suis plus rapide en descente et je fais moins de pauses en montée. Je parle beaucoup avec Will et Claire qui me remémorent de bons moments passés en Australie.
Le temple de Choquequirao
Une fois que nous passons sur l’autre versant de la montagne, nous entamons une longue descente depuis le sommet du temple de Choquequirao jusqu’au Rio Blanco. Le sentier est toujours aussi pentu avec quelques pièges mais la partie la plus périlleuse se trouve au deux tiers de la descente après avoir passé un second site archéologique appartenant au domaine du Choquequirao
Nous avons à faire à quelques petits glissements de terrain affectants certaines parties du sentier. Celles-ci sont parfois dangereusement masquées par une végétation dense venant agrémenter les difficultés déjà présentes: pierres fuyantes, ornières et chemin étroit. Ma prudence et concentration certaine n’éviteront cependant pas une petite chute sans gravité après que le sentier se soit dérobé sous mes pieds.
Cet exercice de précision de longue haleine devient difficile pour les jambes. Celles-ci effectueront au total 2h30 de descente pour 1600m de négatif. Si j’avais en plus visité le site de Choquequirao pendant quelques heures, il m’aurait fallu 7h pour arrivé jusqu’au Rio Blanco depuis le camp de Marampata.
Par chance, la traversée du Rio Blanco (première difficulté pour laquelle je voulais rejoindre le groupe) sera facile.
La présence de ce pont terminé in extremis par un groupe de Péruviens venant de Maizal apaise le moral de l’équipe. Ce dernier est fait de pierres, troncs et branchages afin de faciliter le passage des hommes et des mules. C’est l’endroit idéal pour prendre une pause repas de 45min!
Baignade dans le Rio Blanco
J’en profite pour me baigner dans un contre courant du Rio Blanco qui n’est pas si froid (15°C) le temps que Will et Claire arrivent. Cela fait du bien car depuis que j’ai quitté Lima, je n’ai pas eu l’occasion de me laver! Je bénéficie également de l’équipement présent pour faire bouillir de l’eau pour mon riz et mes petit pois. La remise en route sera un peu difficile avec la digestion et le dénivelé positif (près de 1200m) qu’il ne faut pas tarder à attaquer.
Cependant le sentier semble plus facile que la veille: il fait moins chaud, nous bénéficions d’une bonne petite brise par moment et l’air humide annonce l’arrivée de la pluie. D’ailleurs il se mettra à pleuvoir une heure plus tard, après avoir accompli un tiers du dénivelé total. Cela rafraîchit mes jambes qui chauffent sérieusement, surtout ma jambe gauche affaibli par une fracture il y a 5ans. Bien que la pluie humidifie le parcours, l’accroche reste bonne.
Par moment de fortes déclivités sur des distances inférieures à 100 m ne peuvent être franchit sans pause. La fin de cette ascension sera mentalement plus dure que la veille en passant devant un campement qui n’est pas encore celui où je m’arrêterai ce soir. Je me sens bien physiquement malgré la fatigue et je n’ai pas encore de crampes comme cela commençait à être le cas la veille.
Enfin, après 2h30 d’effort soutenu, j’arrive au camp de Maizal. Pour faire un bilan de la journée, Orux Maps m’indique une moyenne de 450m/h en ascension pour ce troisième jour, ce qui commence à être acceptable étant chargé comme une mule pendant 9h d’activité. La journée paraissait plus difficile que la veille sur le papier mais la météo fut plus appropriée au type d’effort fourni.
L’heure du bivouac
J’installe ma tente sur les coups de 16h avant de passer à mes exercices d’étirements. Lorsque nous effectuons de tels efforts, leurs effets bénéfiques se font immédiatement ressentir. Je rejoindrais Will et Claire un peu plus tard afin de partager nos ressentis sur cette 3ème journée.
Je mangerai avec les Péruviens qui ont bâti le pont de fortune à la nuit tombée. Au menu de ce soir: bouillie de riz au sirop. Ils sont très sympas bien que la compréhension s’avère difficile, ne parlant essentiellement que Quechua. Bienveillant, ils me proposent de me resservir.
Après cette énorme collation du soir, je leur fais comprendre que ce repas m’a pleinement satisfait en gonflant ma pense. Cette touche d’humour aura pour effet de les faire rire et à leur tour de me présenter le fond de la marmite qu’il faut finir! Ce petit moment est pour moi la véritable richesse. 30 minutes plus tard après m’être installé dans la tente c’est Hector qui viendra me chercher afin de rejoindre Claire, William et lui-même autour d’une soupe. Ça ne se refuse pas et c’est très gentil de sa part.
4ème jour : Pumasillu et Kiswar, gardiens de la vallée de Yanama
Je me réveillerai aux alentours de 7h dans un climat humide après qu’il ait plu par intermittence tout au long de la nuit. Hector m’invite à prendre une boisson chaude pour le petit déjeuner mais je ne me sens pas à l’aise car je ne suis pas censé bénéficier d’un tel service en faisant ce parcours sans assistance. Je ne me sers donc qu’à moitié et mange ma délicieuse bouillie mélangée aux muesli. Lorsque je me mets en route, les nuages et l’humidité dans l’air me maintiennent à une bonne température jusqu’au col de San Juan à 4150m.
Le chemin démarre en douceur avec peu de dénivelé bien qu’il soit boueux jusqu’à 3500m. A partir de cette altitude, le sentier change de configuration et je dois maintenant gravir des marches de pierres aménagées par les Incas jusqu’au col.
Trois sections planes me permettront de récupérer sans trop avoir besoin de m’arrêter autrement que pour prendre une photo ou respirer un peu. Ces 1100m de dénivelé positif se seront passés à merveille (plus ou moins) du fait d’avoir commencé la journée par la montée.
L’arrivée au col au cours du trekking au Machu Picchu
Arrivé au col, j’en profite pour me changer et me couvrir afin de rester au sec. La zone est très ventée en raison de la différence de température entre les deux versants de la chaîne de montagne et le goulot de la vallée dans lequel l’air frais des glaciers s’engouffre. La vue est époustouflante sur les sommets Pumasillu et Kiswar. Hector et moi serons chanceux car durant un instant aucun nuage ne nous bloque la vue sur les deux gardiens. Je ne ressens pas de douleur liée à l’altitude, c’est déjà bon signe.
Une fois le groupe reconstitué, nous continuons notre escapade de l’autre côté de la montagne. Le chemin jusqu’à Yanama sera tout en descente avec des passages somptueux le long des falaises. Le décor est assez déroutant avec des nuages en dessous et au dessus de nous, laissant apparaître par moment des sommets vertigineux. Ces 800m de dénivelé négatifs sont une véritable aubaine et lorsque nous arrivons à 14h à Yanama, nous hésitons à pousser notre marche un peu plus loin. Toutefois, la pluie en décidera autrement. Nous resterons ici ce soir pour bénéficier du camp et du magasin pour faire de nouvelles provisions.
Tout compte fait, trois heures de détente en plus ne feront pas de mal!
Jour 5 : Dernière véritable difficulté: les 4660m.
La journée d’aujourd’hui s’annonce longue jusqu’à Totora. Je me lève donc vers 7h00 afin de pouvoir attaquer cette étape dans de bonnes conditions. Hector, Will et Claire partent une bonne demie heure avant moi le temps que je plis bagage mais je sais que je finirai par les rattraper malgré mon sac à dos bien rempli. Je suis également un parcours différent du leur, Hector préférant conduire son groupe par la piste tandis que de mon côté je cherche à coller le plus près possible au véritable tracé.
Cela me ralenti quelque peu par moment, notamment en raison de glissement de terrain ayant emporté une partie du sentier ou lorsque ce dernier est constitué de bloc de roches instables et piégeurs. Si vous sentez que cela est trop risqué, n’hésitez pas à revenir sur la piste en terre. Concernant le dénivelé, les 8km jusqu’à l’embouchure du glacier du Pumasillu sont faciles.
Par la suite la pente s’accentue et l’altitude rend les choses bien plus difficiles. Je me sens fortement affaibli tout comme je le fus dans la Cordillère Huayhuash mais je n’ai pas mal à la tête. A l’exploit physique s’ajoute le défi mental de toujours avancé, même juste de 10cm. Il ne faut surtout pas s’arrêter. Je dois lutter pas après pas pour me rapprocher de mon but. Le col n’est plus qu’à 200m de dénivelé. J’essaye de suivre la cadence d’Alfredo qui court derrière ses mules. Je finis par rattraper Will et Claire essayant de tirer profit des feuilles de coca pour lutter contre l’altitude.
Début de fatigue qui se fait ressentir dans mon trekking au Machu Picchu
De son côté, Hector les motive et prend des photos. Enfin nous parvenons au col un peu avant midi. C’est une véritable victoire d’avoir porter moi même mon sac à dos et mon équipement sans l’aide des mules. Bien que nous nous trouvons maintenant tous au col, il va falloir pousser l’effort un peu plus longtemps.
Le sentier est uniquement descendant jusqu’à Totora mais il reste encore 9km de marche et des milliers de pas à amortir. Je commence à ressentir une certaine fatigue accumulée au cours de ces 5 jours et la perte régulière d’altitude n’est pas proportionnelle au regain d’énergie. Heureusement deux heures plus tard, nous arriverons à Totora et avec cela, l’heure du repas! Le Soleil et le vent seront présents durant notre pause.
J’en profiterai d’ailleurs pour faire sécher ma tente avant d’aller au magasin acheter trois grandes bouteilles de bières dont deux pour Jami et Alfredo. On ne les entend jamais mais ils préparent des plats délicieux ayant la magie de redonner du baume au coeur et d’effacer le souvenir des difficultés de la journée.
D’après Hector, le sentier longeant la rivière jusqu’au campement La Playa 20km plus loin est trop risqué. Au lieu de camper à Totora cette nuit, il nous propose d’aller directement à Santa Teresa pour 30 soles chacun. Nous roulons sur une piste en terre parsemée de nids de poule et chaque virage en tête d’épingle devient un moment délicat. Mes muscles courbaturés n’apprécient pas vraiment ces deux heures de transport mouvementé! Les paysages défilant à travers la fenêtre sont magnifiques. Toutefois je ne regrette pas mon choix en faveur de la sécurité et du confort plutôt que d’une mise en danger en solitaire.
L’arrivée au camping à la fin du trekking au Machu Picchu
Une fois arrivé au camping de Santa Teresa a 18h, Will, Claire et moi prenons un taxi pour 8 soles chacun aller-retour afin de nous rendre aux sources chaudes en dehors de la ville. Ces dernières offrent un cadre luxueux et relativement abordable pour tout le monde (seulement 5 soles l’entrée, cabines et douches).
Une fois rentrés des sources une heure plus tard, nous retrouvons le reste de l’équipe afin de nous assoir autour des délices préparés par Jami. Il s’agit de notre dernière nuit de camping et je suis déjà nostalgique de cette atmosphère unique. En fin de repas je partagerai mes connaissances en topographie avec Will avant d’aller boire une bière avec Hector, Jami et le responsable du camping.
Jour 6 : Un temps qui reflète mon moral
Il plut régulièrement toute la nuit mais le rythme s’est intensifié depuis 5h du matin. Je déteste plier ma tente lorsqu’elle est mouillée mais là, je n’ai pas le choix. Heureusement nous n’aurons pas à attendre trop longtemps pour que les averses se calme. Lors de l’accalmie, nous ne tardons pas à prendre une voiture pour nous conduire jusqu’à Hydroelectrica. A partir d’ici, il nous faut désormais marcher 11km le long d’une voie ferrée peu emprunté pour rallier Aguas Calientes, portail vers le Machu Picchu.
C’est l’une des trois possibilités pour rejoindre Aguas Calientes, les deux autres étant de prendre un train très cher depuis Cuszco ou de réaliser l’Inca Trail (fermé en Février) depuis Piscacucho.
Hector nous conduira vers un site Inca en dehors du parcours habituel afin de nous mettre l’eau à la bouche avant que nous nous rendions au Machu Picchu demain matin. De retour sur le parcours longeant la voie ferrée, une surprise de taille m’attend: je me retrouve nez à nez avec le randonneur rencontré lors de mon premier jour de trek au camp Capuliyoc. Il fut vraiment surpris de me voir ici car il ne s’attendait pas à l’accomplissement de mon projet.
Je lui explique donc comment tout a pu se mettre en place et par quel miracle certaines difficultés furent contournées. Malheureusement, je n’ai pas retrouvé son portable. Il en profite pour me donner une très bonne adresse pour me loger à Cuszco et nous nous serrons la main avec le sourire avant de poursuivre nos routes dans des directions opposées pour la seconde fois.
Aguas Calientes
L’arrivée à Aguas Calientes marque maintenant la séparation du groupe. Toutefois nous nous donnons rendez-vous à 19h dans un restaurant bon marché choisi par Hector.
Will et Claire se rendent dans un hôtel réservé par leur guide, celui-ci va chez un ami et de mon côté il me faut chercher une auberge de jeunesse à bon prix pour la nuit. Je sais que cela sera difficile car Aguas Calientes ne vie que du tourisme. Cette dépendance conduit donc à des prix élevés pour le Pérou (entre 1.3X et 3X plus cher en moyenne). Toutefois le Supertramp Hostel présente un des meilleurs rapport qualité/prix pour les jeunes voyageurs comme moi bien qu’il coute tout de même 35 soles/nuit en dortoir.
Une fois mes bagages déposés et douché, je me rends à l’office du tourisme pour acheter mon ticket pour le Machu Picchu. C’est le seul lieu de vente à travers tout le Pérou. Le passage par Aguas Calientes est donc obligatoire. Je rejoindrai ensuite Hector un peu en avance avant de passer à table avec Will et Claire. Nous trinquons à la réussite de ce trek et à la bonne réussite de chacun pour le futur.
Jour 7 : Machu Picchu, les belles photos appartiennent à ceux qui se lèvent tôt!
Hector nous a prévenu la veille: il nous faut nous lever tôt si l’on souhaite éviter la cohue. Je me réveille donc à 4h15 du matin, heure à laquelle le Supertramp Hostel commence le petit déjeuner. Le jeune chargé du service accepte volontiers que je laisse mon sac à dos dans la réserve qui se ferme à clé. Lorsque j’arrive aux alentours de 4h40 devant le pont où s’effectue le contrôle des billets, il y a déjà une queue immense. Je patienterai un peu plus de 30 minutes avant de pouvoir commencer à grimper les marches.
Cette fois je n’ai pas de sac à dos à transporter: autant dire que je m’envole sur les marches et je ne tarde pas à doubler beaucoup de personnes essoufflées pour me retrouver 45minutes plus tard devant l’entrée du Machu Picchu. Dans la montée j’aurai croisé Will et Claire, mais cette fois je ne reste pas avec eux. Hector les attend devant l’entrée pour continuer son travail de guide. Le ciel est fortement couvert et il est impossible de voir l’intégralité du site comme en été. Toutefois entre deux montées de nuages, le site se révèle en partie.
Visite du Machu Picchu lors du trekking
Je resterai trois bonnes heures à visiter tous les recoins autorisés par l’offre de base, écoutant par moment ce que les guides touristiques ont à dire. Néanmoins l’afflux permanent de touristes fini par avoir raison de moi. Lorsque je ne me sens plus connecté au site, je décide de partir récupérer mon sac à dos pour retourner à Hydroelectrica. L’aventure s’achève un peu rapidement mais au moins elle se termine au bon moment. Il est temps de me rendre dans la dernière cité Incas à être tombée: Ollantaytambo.
Matériel utilisé pour ce trekking au Machu Picchu
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODÈLE DE DÉPART POUR LE TREKKING AU MACHU PICCHU ? | EST-CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉE DANS CE ROADBOOK ? | ET SI C’ÉTAIT À REFAIRE POUR CE TREKKING AU MACHU PICCHU ? |
VESTE | GoreTex 3 couches | OZARK | J’étais à la recherche d’une veste 3 couches GoreTex avec la technologie ProShell pour la pratique de sports de montagne en basses températures. | Cette veste est idéale lorsque les températures sont comprises entre -15ºC et 10ºC. Bien que ce soit du GoreTex, je ne trouve pas la veste des plus respirantes. Le matériaux extérieur est déperlant à la neige mais possède un pouvoir déperlant limité face à de forte pluie durant plus de 30 minutes. Veste est très solide. | Tout dépend de la saison. Néanmoins j’opterai davantage pour une veste GoreTex plus légère 2 couches avec un matériau extérieur beaucoup plus déperlant et hydrophobe pour la randonnée. A réserver à la haute montagne ou aux sports d’hiver. |
MULTI-OUTIL | NV-MH-21 | TRUPER | Après avoir perdu mon valeureux Leatherman, il me fallait absolument trouver une solution de substitution. C’est au marché Péruvien de Cusco que j’ai découvert la marque Truper. | Ce multi-outil à la bonne qualité de fabrication bénéficie de fonctions très pratiques qui satisferont tous vos usages. Son seul inconvénient pourrait être les petites poignées facilitant la prise en main mais limitant la surface de coupe. | Après y avoir cousu une cordelette en nylon pouvant venir se prendre sur ma bretelle de sac à dos ou à un passant de ceinture, j’espère ne pas perdre ce multi-outil très bien conçu ! Je le recommande |
APPAREIL PHOTO NUMÉRIQUE | Powershot SX220HS | CANON | Tout amoureux de l’outdoor devrait avoir un APN compact à grand zoom comme celui-ci. Atouts : prix, zoom x14, capteur, l’optique, qualité image/vidéo, les réglages Défauts : autonomie de la batterie, vidéo 30 images par seconde, panoramique assisté. | Cet appareil me satisfait depuis 4 ans (sauf lorsque je dois changer la batterie au mauvais moment). Il est fiable et son traitement d’image conserve les fins détails. Cet appareil se dote même d’un caisson aquatique et d’une communauté active CHDK qui permet de repousser les limites de l’appareil photo. | Ce modèle sorti en 2011 dispose toujours d’une qualité d’image qui le place au niveau des meilleurs. Aujourd’hui, Sony se positionne en tant que leader du marcher chez les compacts à grand zoom et compacts Expert. Si c’était à refaire, je choisirais un modèle tel que le Sony HX50V ou bien le RX100 II |
TRÉPIED MAGNÉTIQUE | Jobby | GORILLAPOD | Idéal pour ceux voyageant seul. | Ses pieds articulés et magnétiques permettent d’utiliser n’importe quel support pour maintenir votre appareil photo comme vous le souhaitez. | Cela fait maintenant 4 ans que je l’ai, je ne le changerai pour rien au monde. |
TENTE | Minima 2 SL | CAMP | J’ai gagné cette tente lors de ma dernière participation au jeu concours « Racontez votre Expérience Outdoor » 2014. J’ai choisi de l’emmener avec moi au Pérou pour:Son poids (1.4kg) 2 personnes Tente Double toits | Je ne comprends pas qu’aujourd’hui encore il faille utiliser 16 SARDINES pour monter cette tente.A quoi sert la légèreté si l’utilisation au quotidien n’est pas du tout pratique ? Une tente nécessitant plus de 4 sardines n’est pas une bonne tente (tente double toits) | Je ne reprendrais pas cette tente si je m’attends à rencontrer un terrain rocailleux. Je l’utiliserai seulement si je part en trip VTT pour plusieurs jours en solitaire uniquement pour son rapport encombrement/ poids/ volume plié. |
MATELAS | Pro Lite | THERM-A-REST | Un ami intendant de vol me l’a ramené de son voyage en Californie lors des soldes. La réputation de la marque n’est plus à faire et bien que ce ne soit pas le plus léger des modèles existants, j’apprécie pouvoir gonfler mon matelas en cinq expirations. | Ce matelas en plus d’être suffisamment compact est très confortable et permet de gagner en isolation. Aucun soucis à déplorer, je l’utilise très régulièrement. Il est très résistant et garantie à vie. | Cela fait maintenant 1 an que je l’ai, aucun problème de perte de pression à signaler. Toujours aussi confortable, il me sert de matelas d’appoint dans mon véhicule utilitaire sportif aménagé par mes soins. |
SAC DE COUCHAGE | Swing 500 | VALANDRÉ | J’ai acheté se duvet au Vieux Campeur à Paris. A l’origine je voulais le Mirage ¾ de la même marque mais il n’était plus disponible en taille M. Le Swing 500, en plus de disposé de sacs de stockage et de compression, s’est révélé être un très bon deuxième choix. | La qualité de fabrication est au rendez-vous. Le gonflant du sac de couchage est incroyable et la douceur des matériaux sensationnelle. En étant habillé de la tête au pieds avec un leggins et un sweat à capuche non technique, j’ai résister sans frison à la formation de gèle dans ma tente à 4500m. | Considérant le prix d’acquisition et les performances du produit, je ne suis pas prêt d’en changer de si tôt ! |
PANTALON CLIMAT WIND | SALOMON | J’ai choisi ce pantalon pour son matériau stretch élastique et déperlant ainsi que pour sa légèreté. | Il est déperlant jusqu’à un certain stade mais sèche vite. Lorsqu’il fait chaud son élasticité permet de le rouler jusqu’au dessus des genoux pour en faire un short sans qu’il ne redescende. Les poches filets à fermeture éclair permettent de faire passer l’air pour nous rafraîchir. | Ce pantalon est tout simplement fabuleux. Il m’accompagne partout en montagne. Il s’est montré à la hauteur de la renommée de la marque. | |
T-SHIRT MANCHES COURTES AVEC ZIP VENTRAL | SALOMON | Il me fallait un T-shirt technique. | Très bonne régulation de la température et de la transpiration. | A utiliser sans modération T-shirt est très bien conçu. | |
SAC À DOS TREKKING | Shield 38 | BACH | Acheté au Vieux Campeur à Paris, je recherchai un sac à dos robuste, compact, léger et bien taillé à la fois pour ma morphologie et de part sa taille. J’ai choisi un litrage moyen pour me limiter au nécessaire pour mon voyage « 4 saisons tout terrain » au Pérou. | Testé au quotidien pendant 2 mois au Pérou, de la jungle Amazonienne jusqu’au 5822m du Volcan EL Misti, ce sac à dos est parfait. Tout mon matériel y tient, il est très bien équilibré et matelassé, la transpiration est bien évacuée et jusqu’à 15kg le poids n’est pas désagréable durant de longues heures de marches sans pause. | Parmi toutes les marques qu’il m’a été donné de tester dans les sacs à dos avec ceinture abdominale, celui-ci est un excellent modèle. Il accompagnera toutes mes sorties de 2 à 5 jours. |
SAC À DOS PLIABLE | Ultralight 18L | TAKONA | Le sac à dos pliable présente plein d’avantages pour un voyageur : · Il ne prend pas de place · Il permet d’avoir un sac au quotidien lorsqu’on se sédentarise quelque part. · Il permet d’équilibrer les masses avant/arrière en randonnée en le portant sur la poitrine et devient une poche très accessible. | Ce modèle conseillé au Vieux Campeur est fantastique. En plus d’être très abordable, il est également très robuste pour sa catégorie. Le fait d’avoir une poche accessible devant les mains lorsque porté en complément de mon sac à dos trekking fut un plus indéniable. | En plus d’être utile lors de mes treks, je m’en sers quotidiennement pour faire les courses ou en faire un sac de sport. |
2 commentaires
Bonsoir,
Qu’entends-tu en écrivant sentier risqué entre Totora et Playa en longeant la rivière?
Nous sommes 5 et nous comptons faire ce trek en autonomie en juillet en partant de Cachora.
Merci pour ta réponse.
Bonjour Pascuala,
Cette partie était risquée à la période où je l’ai fait en raison des fortes précipitations + fonte des neiges entre décembre et mai. Le risque ici était le glissement de terrain, d’où la fermeture du sentier en fevrier mars.