Retour d’expérience de 5 jours de randonnée dans le désert Marocain avec enfants.
Informations pour préparer une Randonnée dans le Désert Marocain avec enfants
Date :
Du 8 au 15 mars 2014
Lieu :
Désert au Maroc près de M’Hamid
Participants :
3 familles pour ce voyage au Maroc composées de 3 adultes et 6 enfants de 6 à 11 ans :
Cécile (presque 36 ans) avec ses 2 filles Anouck (10 ans) et Valentine (presque 7 ans),
Aurélie (39 ans) et ses 2 filles Ligėia (8 ans) et Mahalia (6 ans) et Michaël (41 ans) et ses 2 enfants Maël (11 ans) et Manon (8 ans).
Ou dormir au Maroc ?
Durant ce voyage au sud du Maroc nous avons dormi sous tente et avons profiter de l’hôtel à Marrakech sélectionné par l’agence de voyage marocaine situé dans la médina à quelques pas de la place Jemaa El Fna.
Ou manger au Maroc ?
La cuisine marocaine mérite juste un voyage rien que pour satisfaire nos pailles et notre odorat. Le voyage démarre souvent des les premiers repas.
Office du Tourisme Marocain
Nous vous conseillons de visiter le site Visit Morocco traduit en français idéal pour préparer et découvrir le Maroc.
Autres expériences à vivre au Maroc
Le Maroc est une destination de voyage, de vacances, à vivre seul, en couple ou en famille.
La raison de ce voyage avec mes enfants étaient de pouvoir rapidement vivre un véritable dépaysement, faire découvrir une autre culture, des paysages d’une grande diversité, une autre ambiance. Ce voyage dans le désert au sud du Maroc aura été le premier de 4 voyages en famille dans ce pays :
- 5 jours de randonnée dans la vallé de l’ounila en 2015 :
- 5 jours pour 3 familles de randonnée entre Agadir et Essaouira en 2017 :
- 4 jours de randonnée au Djebel Saghro en 2018 :
A titre personnel j’avais découvert pour la première fois le Maroc en Septembre 2000 pour un séjour « sportif » durant 15 jours avec l’ascension du Mont toubkal, escalade dans les gorges du Todra, 3 jours festival du Mariage à Imilchil appelé aussi Moussem des fiançailles à Aït Ameur, visite de la vallée du Dadès, vallée des roses, nuit dans le désert près de M’Hamid et découverte de la ville de Marrakech :
J’y suis retourné ensuite en Mai 2015 pour un WE de 4 jours et découvrir Fès et visiter les villes impériales, Meknès, Volubilis Isis, Moulay Idriss, Ifrane et la foret d’Azrou :
Activités outdoor au Maroc
Le Maroc est une destination exceptionnelle pour les amoureux de sport outdoor :
- Le trekking au Maroc
C’est une vrai destination pour la randonner au Maroc : Désert, Moyen-Atlas, Anti-Atlas, Haut-Atlas et si vous hésitez encore voici un article qui vous explique pourquoi randonner au Maroc :
Exemple de Trek au Maroc :
- Escalade au Maroc
- Canyoning au Maroc
Bibliographie
Vous trouverez plein d’information pour voyager au Maroc avec le guide de voyage Lonely Planet.
Avec qui partir pour une randonnée dans le désert ?
Pour cette première expérience de séjour a Maroc en famille nous sommes parti avec cette agence de voyage marocaine :
ANERGUI VOYAGES – Résidence Bab Doukkala -D1- Avenue Moulay Abdellah, 40000 MARRAKECH
Tél : +212 524 42 04 32 ou +212 524 42 04 39 – Fax : +212 524 42 04 46
GSM Maroc : +212 (0)673 38 95 31 – GSM France : +33 6 18 93 26 82
Mail : [email protected] – Web : www.terresnomades.com
Randonnée dans le Désert Marocain avec enfants
Le grand départ pour le Maroc
C’est à l’aéroport de Marignane à Marseille, vers 17H, que nous retrouvons, après avoir chacun voyagé de sa ville respective.
Après l’excitation des petits et grands à l’aéroport, quelques émotions pour ce baptême en avion pour Anouck et Valentine, et un vol vite passé… nous voilà en terre marocaine.
Dès les premiers pas sur le sol de Marrakech, nous pouvions voir des pétillements dans les yeux de nos enfants. Émerveillés par la féerie d’une nuit nouvelle, ils sont hypnotisés par les différences avec notre quotidien que l’on a quitté quelques heures avant. Comme c’est bon de voir cette spontanéité bienheureuse à la nouveauté !
Dès notre arrivée à l’aéroport de Marrakech
Nous sommes accueillis par un porteur qui nous avait vite repérés avec nos 9 sacs et 6 enfants !
Il entasse bien vite sur son chariot nos affaires d’explorateurs. Puis à la sortie dans le grand hall, nous le remercions et bien entendu, il réclame son dû: 5€ vite gagné…
Nous voilà vite dans l’ambiance marocaine. Notre guide de l’agence « Terres Nomades » nous attend avec un chauffeur et prend le relais dans l’accompagnement jusqu’à son minibus 15 places grand confort et grand luxe. La température est très clémente, voir chaude pour nous qui quittons notre fin d’hiver. Rapidement nous rentrons dans le centre de la ville, nous nous garons proche de la fameuse place Jemaa El Fna, encore bien animée à cette heure tardive !
Nuit à côté de la place Jemaa El Fna
Quelques mètres à pied avec nos bardas, nous découvrons l’hôtel, à quelques mètres de la place. Nous posons vite nos sacs, et décidons d’aller nous mêler à la vie grouillante du centre de Marrakech. Les enfants gagnés par cette agitation sont motivés pour se balader à la découverte de cette ville.
Nous prenons une petite demi-heure pour une balade nocturne. Puis retournons nous coucher après cette première journée, animée par le départ et son voyage. Demain le réveil doit sonner à 7h pour petit-déjeuner sur la terrasse de l’hôtel et le départ pour le désert est annoncé à 7h45 !
Les impressions de cette première journée
Valentine: le repas dans l’avion
Mael: les gâteaux dans l’avion
Manon: les lumières du hublot de l’avion
Anouk: la vue de la mer à l’aéroport
Aurélie: descente de l’avion et touche le sol du Maroc, puis l’arrivée à Marrakech.
Cécile: prendre l’avion avec mes filles pour la première fois et l’arrivée à l’hôtel
Michaël: prendre l’avion avec mes enfants pour la première fois, l’arrivée à l’extérieur de l’aéroport de Marrakech et les quelques pas dans la ville animée avant le couchage.
Première journée au Maroc
Réveil à 7h… Non ! à 5h avec la prière… Les enfants eux dorment encore paisiblement.
Quelques préparatifs et nous montons pour notre premier « repas » marocain. Nous attendons 45 minutes avant d’être servi, mais profitons de la terrasse sur les toits.
Nous dégustons un petit-déjeuner franco-marocain avec pain, beurre confiture et miel, et crêpes traditionnelles… Délicieux ! Sans oublier un véritable jus d’orange… Savoureux !
Ce retard décale notre départ d’une heure. Notre guide est mécontent, tout comme nous. Mais nous apprécions finalement de délégué la gestion du séjour à une autre personne et de profiter du rythme à la marocaine.
Dans le bus nous faisons le point sur notre retard et décidons de conserver le programme de marcher 1h, sous l’enthousiasme des enfants pressés d’être immergé dans l’ambiance du désert, avant de trouver notre bivouac. Nous allons grignoter du temps sur le repas du midi.
Depuis Marrakech, nous voyons la neige sur les sommets du Haut-Atlas. Allons-nous toucher la neige au sommet du col de Tizi n’Tichka ?
Départ pour le Désert
Nous voilà partis pour 7 heures de route en minibus, et les premières réactions des enfants sur les habitations, le nombres de personnes dans les taxis ou sur les scooter,…. les voilas tous en quelques heures baignés par la vie au Maroc.
Au fil de la route, il a y encore des restes de neiges dans certaines combes à l’abri du soleil.
Nous nous arrêtons dans un petit hameau au bord de la route, nous avons goûté à la boisson locale et incontournable : le thé à la menthe. Le temps aussi pour les enfants de découvrir une nouvelle façon de vivre si différent de leur quotidien.
Il est 11h38 quand nous sommes au col de tichka à 2260m d’altitude. En berbère « tichka » signifie pâturage !
En descendant vers Ouarzazate, le paysage est plus rouge, plus far west.
La descente, comme au ski, est plus rapide, ralentie quand même par quelques autres véhicules de tourisme ou locaux pas très coopératifs pour nous laisser les dépasser.
A 12h35, pause pique-nique marocain .
Au menu : galette de pain coupée en deux que chacun garnit à sa guise avec poulet, tomate, oignon et vache qui rit.
Les enfants se régalent, et prennent vite la coutume de manger avec les mains. Trois quarts d’heure plus tard et après une belle partie de cache-cache dans les oliviers, nous reprenons la route. Nous sommes encore à 30 km d’Ouarzazate, avant de rejoindre la Vallée des Roses.
Ouarzazate… le Hollywood marocain avec ses studios de cinéma. A son entrée, nous bifurquons directement dans la direction de Zagora, la porte du désert Sahara.
Puis nous serpentons dans un désert de cailloux, montagnes arides et canyons secs. Le ciel bleu est doucement voilé par un manteau nuageux éparse. La route n’est pas une longue piste droite ! Certains estomacs fragiles sont renversés !
Route sur la vallée de la Draa
Agdz est la porte d’entrée de la Vallée de Draa. Région riche, fertile et parsemée de cultures. Le soleil illumine cette belle région ocre traversée par une végétation verte.
On s’arrête dans une bâtisse « Découvrez le trésor du désert« , magnifique magasin de l’art berbère et nomade. De magnifiques tapis tissés à la main, des étoffes, des bijoux….
Nous en profitons pour tous nous équiper en chèche. Chacun choisit sa couleur, son tissu, sa longueur et nous apprenons le geste ancestral des hommes du désert. C’est aussi le premier contact avec le commerçant et l’épreuve du marchandage !
Petite peur, quand on retrouve Valentine à terre sans connaissance après avoir jouée à éviter des tapis en longueur. Les esprits vite retrouvés, avec le nez en sang et un mouchoir en forme de coton tige comme miracle médical, nous remontons dans notre minibus !
La route se poursuit avec des palmeraies magnifiques.
16h40 Zagora… Magnifique ville avec ryad, hôtel… on sent la richesse de cette région et l’attrait du tourisme… Dernière grande ville avant le désert… Nous nous arrêtons une dernière fois pour acheter l’eau.
Enfin nous arrivons à 18h sur le lieu de RDV avec nos dromadaires qui nous attendent. Nous ne devons pas trainer car le bivouac est à 45 minutes de marche et le soleil à déjà pris la direction du couché. Un bonjour rapide avec nos chameliers, chargeons les sacs et nous voilà partie avec notre guide Abdou. Les enfants comme les grands sont excités enfin de quitter notre luxueux bus pour la simplicité de la marche. Après quelques minutes dans un désert sec, avec tamaris nous rencontrons notre premier » erg » de sable.
Les enfants s’amusent à escalader les dunes pour ensuite rouler ou surfer. Puis derrière une montagne de sable nous découvrons notre campement installé et gardé par notre chef cuisinier. 2 grands tentes pour le mess et l’autre pour la cuisine, et 5 belles tentes de 2-3 places qui nous attendent. La nuit est presque la, les tentes s’organisent vite et pour cette première nuit 1 tente sera SDF.
Diner marocain après un long trajet
Pré installé,nous nous retrouvons dans la tente du mess pour partager le thé à la menthe avec quelques biscuits. Abdou en profite pour nous présenter le programme et l’organisation de notre séjour.
Nous enchaînons avec la soupe de légume avec vermicelle et coriande, puis tajine de légume ( pomme de terre, carotte, navet, courgette, olive) et viande. Banane en dessert mais presque tout le monde est repu. Une verveine et tout le monde songe à se coucher mais Abdou sort son lotard, guitare berbère réalisé en peau de chèvre. Les enfants se mettent naturellement à danser inviter par les notes du musicien.
L’heure du marchand de sable est la, nous récupérons les matelas du messe et organisons le couchage. Il est 21h50 quand enfin nous nous couchons sous les étoiles du calme du désert. Demain lève à 7h pour un départ prévu vers 8h 30.
Les impressions de cette deuxième journée de notre séjour au Maroc
Anouk: impressionner par la multitude de gens éparpillės sortant de l’on ne sait d’où.
Ligea: la cuisine marocaine
Manon: choisir un chèche dans cette grande proposition. Les toits plats des maisons. Le jus d’orange à l’hôtel de Marrakech était très bon.
Mael: le type de construction des maisons et les boucheries en pleine nature ( tête de vache)
Valentine: l’arrivée au campement dans les dunes
Aurelie: le PDJ sur la terrasse et les paysages durant la route. L’arrivée au campement. Acheter le chèche et son apprentissage( transformation)
Cécile: la boutique ou l’on a acheté les chèches. La marche à la tombée du jour et l’arrivée au campement
Michael: l’émerveillement des enfants à la découverte de ce pays, des habitants, de ce mode de vie comme de voir des boucheries en pleine rue .
Première journée de randonnée dans le désert au Maroc
La nuit fut profonde pour les enfants jusqu’à 6h quand ils ont entendu les chameliers à la prière… Mais sont restés couchés jusqu’à 7h. Nous les adultes avons vécu une nuit ventée puis surpris à l’écoute de la pluie sur nos tentes.
On se retrouve tous au PDJ bien copieux et complètement adapté aux envies des enfants : pain, céréale fitness de kelloks, confiture fraise, citron, figue, abricot, puis vache qui rit et Kiri, et thé avec quelques fruits restants de la veille.
S’ensuit le rangement des affaires et la des installation du campement. Une vraie vie de nomade s’organise. On remplit les gourdes, et remettons nos chèches après avoir badigeonné nos visages de crème à bronzer.
Le départ vers 8h30, nous prenons la direction d’une montagne. Un chamelier, Brahmine Hsseine, nous accompagne avec 2 dromadaires pour les enfants. Le reste de l’équipe part en direction du RDV du midi pour préparer le repas du midi.
Le début de randonnée sur le dos de dromadaire
Abdou après 30 minutes de marche conseillent aux plus jeunes de monter sur les dromadaires pour contourner la montagne. C’est un cri de joie de malia, ligea, Valentine et Manon. La première ascension sur les dromadaires laissent un sentiment de peur partagées par les filles… Surtout qu’elles vont se retrouver seules avec un chamelier berbères ne maîtrisant pas notre langue.
La caravane se sépare, Abdou et son groupe réduit nous emmène dans l’ascension d’une dune adossée à la montagne. Nous l’avons le sentiment de marcher sur une montagne enneigée ou nos pas reculent. La progression est lente mais comme c’est beau et unique.
Puis nous longeons la falaise jusqu’à trouver une percée nous invitant à gravir cette petit falaise. Anouk et Maël sont très à l’aise dans ce décor montagneux. Nous randonnons sur un premier étage de la montagne en partant sur la gauche avant de serpenter à droite pour se rendre sur le deuxième étage de cette montagne.
Notre guide nous présente le panorama et la frontière algérienne à vue de nos yeux…mais tout de même à 45 km de nous. Nos questions nous emmènent sur la vie politique et militaire du moment et sur ses frontières. Puis nous traversons le plateau pour redescendre ensuite et rejoindre la caravane des 4 princesses, devenues des vraies pipelettes berbères.
Pause cacahuète à l’ombre des Tamaris
Nous marchons quelques mètres encore avant de faire une pause à l’ombre des tamaris et déguster des » cacahuètes » ( mélanges préparés par Abdou bons et énergisantes).
Nous rechargeons en crème, il commence à faire chaud et nous comprenons la nécessité du chèche par sa longueur servant à bien protéger la tête, la nuque et aussi les bras de nos enfants.
Même si il y fait chaud en dessous, nous éviterons le mal de tête. Nous changeons les hôtes de nos dromadaires… Pas toujours simple la sélection des 4 places pour 6 enfants… Heureusement que les adultes sont plus patients pour leur tour…a moins que pas rassuré à l’idée de monter sur cette espèce à 4 longues pattes et bossus.
Pique-nique dans le désert
Nous marchons encore une bonne heure avant de retrouver le cuisinier et les 2 autres chameliers. Un espace sous un acacias est aménagé pour le thé. Boire et partager du temps ensemble avant le repas du midi. Nous restons à nouveau impressionner du plat de salade coupe en millier de petits cubes ( salades, oignon,….) avec concombre, fromages et olives.
C’est beau, c’est frais, c’est délicieux. Après la salade un plat de pâtes sauces tomates, succès auprès des enfants, nous calent bien. La quantité dans le plat pourrait accueillir un deuxième groupe. Nous ne manquerons pas à manger. Nous finirons avec des clémentines comme dessert.
Le soleil à tourné, nous déplaçons les nattes et matelas pour être davantage à l’ombre, et rajoutons d’autres matelas pour un tapis de confort et s’improvise une sieste au grand air. La nous ressentons pleinement les vacances. Chacun prend son rythme et respecte ceux des autres. Le temps passe aussi à son rythme, celui du désert.
Randonnée sur un désert de caillou
Quand la chaleur tombe nous envisageons dans une lenteur de reprendre la route. Même ambiance que l’hiver quand il fait très froid ou il nous faut beaucoup de temps pour préparer le départ. 4 enfants montent de suite sur les dromadaires et le reste du groupe prend la direction des dunes au loin.
Le vent se lève, des tourbillons de poussière s’élèvent dans le ciel. La encore merci au chèche qui n’est vraiment pas un objet pour touriste. Nos pas un à un s’avancent dans un désert de sable, puis sec, puis de caillou et au loin des grosses dunes se dessinent. Plus on avance et doucement découvrons des vagues de sables impressionnantes.
Arrivée à notre campement
La caravane des 4 dromadaires plus rapide a déjà commencé la pause au campement. Les enfants ne peuvent s’empêcher de repartir immédiatement pour gravir ce « tas » de sable, arrivés en haut ils semblent si petit. Nous aidons à poser nos tentes, et pour cette nuit de nouveaux binômes s’organisent.
C’est l’heure du thé avec quelques biscuits, puis les enfants ne semblent plus fatigués comme ils ont pu le manifester quand nous marchons, les voilà parti pour un cache cache géant autour de notre campement. Il est 19h passė et la nuit a pris sa place.
Abdou accompagne l’écriture de nos vacances à la lotard …l es notes poursuivent en moi le bercement du temps, et m’aide à oublier le quotidien …. Et dire qu’il y’a 48h nous étions dans l’attente du décollage. Tout semble loin.
Pour le moment nous n’avons consommer que 8l d’eau soit à peine 1l/ personne. Les enfants doivent boire plus car ils n’aiment pas le thé, et ce soir la soupe au pois chiche n’a pas eu hier un grand succès, avant lentille, viande et cumin, puis couscous à la viande accompagnée au courgette et aubergine. En déssert : pomme et boisson chaude à la verveine.
Un concours d’énigme est lancé par notre guide Abdou avec :
« Qui marche sur la tête et parle toutes les langues. »
Une belle soirée de rigolade et de belles anecdotes en souvenirs. Se sont les enfants de manières inhabituels qui demandent à se coucher. Le grand air à raison de nous.
Les impressions de cette troisième journée marocaine
Anouk: décollage sur le dromadaire noir
Manon: monter à dromadaire.
Ligea: monter sur un dromadaire
Mael: l’énorme d’une de sable de ce matin
Malia: le dromadaire qui se lev et se couche quand on est dessus.
Valentine: la discussion ce soir avec le cuisinier
Cécile: le démarrage de la rando, l’ascension de la montagne, et le démarrage à dos de dromadaire pour les enfants.
Michael: la diversité des paysages entre montagnes et désert, les premiers pas et la découverte pour les 4 petites du dromadaires. L’ascension de notre première grande d’une adossée sur la montagne
Aurélie: quand les filles sont parties en chameau. Ascension de la montagne et la vue. Le partage d’Abdou sur son pays.
Deuxième journée de marche dans le Désert au Maroc
Nous nous réveillons à 7h, et le début de journée se répète: rangement des affaires personnels, rangement des tentes….et PDJ avec la surprise de crêpe marocaine pour accompagner confiture, pâte à tartiner… Un vrai régal. Le ventre plein, nous mettons de la crème à bronzer, nos chèches se mettent de plus en plus facilement ou nous comprenons surtout que le plus important est d’être bien protéger.
Abdou nous a prévenu que le matin, nous allons balader dans les dunes. Nous commençons par une crête que nous longeons et rapidement nous constatons que cette crête semble être interminable car nous passons d’une dune à une autre et les crêtes sont plus faciles à marcher. Le paysage est splendide, et des couleurs inoubliables. On ne peut s’empêcher de revivre les grands films dans ces espaces.
Nous faisons une pause cacahuète au milieu des tumulus. Ce sont des tombes anciennes. Abdou nous explique qu’il s’agit de chambre funéraire de 3 pièces creusée dans le sol recouverte d’une dalle puis d’un tas de pierres. Les versions sont différentes :
- soit des tombes dues au conflit entre juifs et chrétiens
- soit entre chrétiens et arabes soit entre tribus locales.
Elles datent d’au moins 2000 ans, si ce n’est plus. En plus des découvertes archéologiques, la pause cacahuète est intéressante et gourmande: le mélange fruits secs, cacahuètes, petits biscuits et cacahuète sucrées au sésame est un vrai régal.
Et au milieu du désert un arbre isolé
Nous continuons de marcher un peu, nous rejoignons Brahim et les 2 dromadaires, un groupe d’enfants montent et nous allons tranquillement jusqu’à un arbre isolé en plein désert. Ce sera notre campement de midi.
La pause s’organise comme la veille: matelas disposés à l’ombre, thé à la menthe. Il le prépare dans une grosse théière en métal, en mettant de l’eau froide et des feuilles de thé vert qu’il fait chauffer. Et ensuite seulement il ajoute la menthe et le sucre.
Comme le vent se lève, la suite du repas à lieu dans la tente du cuisinier: se sera à midi salade colorée ( concombre, tomates, betterave, oignons, poivrons, olives, le tout coupé finement), sardines, lentilles et quartiers d’oranges. C’est délicieux!
La sieste devient avec cette chaleur un moment non négociable, nous revenons sous l’arbre pour l’ombre, l’air et aussi le sable. En fin de sieste les enfants poursuivent ce temps de repos par des jeux. Manon pied nu se retrouve avec une épine d’acacia dans le pied. Nous improvisons un bloc opératoire et réussissons à sortir cette épine bien grosse. Plus de peur que de mal. Cela lui permettra de gagner sa place sur les dromadaires.
Nous reprenons la route dans le désert
En 3 groupes : l’équipe de cuisine et installation du camp avec 4 dromadaires charges comme des » mules », une caravane de 4 sur les 2 autres dromadaires et Maël et Valentine qui prenne le groupe de marche et deviennent le temps de quelques mètres chacun chameliers.
Après le sable du matin, c’est un sol sec de petit caillou. C’est impressionnant de voir le vent soufflé du sable provenant de dunes lointaines sur notre gauche et s’arrête des centaines mètres plus loin sur des dunes à notre droite et milieu un vrai boulevard sec. Nous marchons 1 ou 2 h peut être plus. Le temps ne se mesure plus comme avant. Nous nous posons ce soir derrière une grosse dune qui nous coupe du vent, souvent fort en fin de journée. La tente du cuisinier est toujours monté en premier, pour cause il lui faut du temps pour nous concocter tout ses délicieux plats.
Au goûter avec le thé, se sera des beignets… Il n’y a pas de mot pour décrire ce délice. Encore une fois nous loupons le couché du soleil sûrement magnifique mais le ventre à préféré se restaurer… Promis demain on fait un effort on met un réveil pour l’admirer.
Nuit dans le désert au Maroc
C’est le moment du montage des tentes, pendant que les enfants profitent des dernières lumières naturelles à se cacher dans les dunes. Il fait encore très bon, le sol reflète encore la chaleur du jour.
Le campement installé, avec les enfants nous préparons un petit foyer pour brûler tous les papiers consommés. C’est un moment toujours magique cette animation des flammes. Puis direction la tente du mess, on patiente un petit peu avant le repas du soir. Le cuisinier nous a préparé après la soupe des spaghettis avec sauce tomate et fromage…. Le sourire des enfants en disait long.
Même avec l’appétit il en restera. Ce soir, un chamelier nous a rejoins pour partager le repas avec nous. Il ne parle pas beaucoup le français, c’est Abdou qui l’aide. Avec le dessert, une salade de fruit, et la verveine, nous écoutons des histoires de nomades, puis des énigmes. Se sont les plus petites qui demandent à se coucher. Aurelie les accompagnent pendant que nous poursuivons à décoder les énigmes françaises ou marocaines. Nous avons passé un agréable moment et le visage bien détendu.
Couchage pour le reste des troupes. Michaël et Cécile ont prévu un réveil à 5h30 pour le lever du soleil.
Les impressions de cette quatrième journée dans le désert marocain
Manon: les tombes ( tumulus)
Malhia: quand on a enterre mael
Ligea: les tombes
Valentine: quand on a enterré Mael
Anouk: le vent au moment de la sieste
Mael: être chamelier
Cécile: la marche sur les dunes et les explications plus détailles d’abdou. Valentine chameliers en tenant la main de Ibrahim.
Michael: la randonnée et crête en crête sur les dunes.
Aurelie: pas facile de marcher sur des dunes de sable.paysage Grandiose. Impression de la logique du guide à cheminer sur les dunes. Le calme d’abdou.
3 ème jour de randonnée dans le désert marocain
5h30, le réveil sonne….heureusement qu’il y avait un deuxième réveil à 5 h45. Les yeux encore endormis, nous nous habillons machinalement et sortons de la tente en direction d’une dune. Presque tout le monde dort à part le cuisinier et chameliers soit pour la prière soit pour la cuisine ou bien les deux. On aurait bien grignoter encore 15 minutes de sommeil, mais toujours aussi intense cette lumière venue de nul part et qui soudain illumine tout un monde et en même temps offre la nuit à un autre monde.
Il est 7h quand nous retournons au campement se réveillant doucement.
La nuit fut plus profonde pour tout le monde, et les yeux de certaines sont encore bien endormi. On se retrouve tous dans la tente pour le PDJ, ce matin nous déjeunerons des pain chaud en forme de pita…. Chacun se remplit vite le ventre. Suffisamment de force pour désinstaller le campement. Nous partons tous à pied pour quelques temps dans les dunes.
Pluie dans le désert
Nous nous faisons surprendre par la pluie avec des vraies gouttes d’eau… Complètement inattendue. A la fois rafraîchissante, vite mouillée, et un arc-en-ciel en prime.
Mais rapidement le soleil re-pointe son nez et avec le vent nous sommes aussi vite sec que nous avons été mouillé. Le décor est toujours aussi beau. Nous longeons par les dunes quand sur la gauche c’est un plateau désertique et sec. Ibrahim nous attends avec les 2 dromadaires. Aurelie sera la première adulte à randonner à dos de dromadaire pour accompagner Malhia. Nous marchons sur un sol dur et craquelé parsemé de caillou… Michaël organise pour les marcheurs une recherche de caillou en forme de cœur.
Nous suivons la vallée de la Draa
Et à notre droite un paysage de palmier et des signes de civilisation. La pause cacahuète est toujours un merveilleux moment à l’ombre… De quoi recharger en énergie et de patienter avant le festin du midi.
Encore un temps de marche et nous retrouvons les chameliers dans un oasis de palmiers. Un autre groupe s’est posé à quelques mètres de nous. Nous le comprenons à cet environnement paradisiaque. La météo reste clémente, nous décidons de manger dehors. Une grande assiette de salade: oignons, poivrons, tomates, mais, concombre, olives puis en plat chaud du riz.
Echange avec notre guide sur la vie au Maroc
Nous discutons avec Abdou sur le Maroc et nous partageons nos impressions. Cela est riche et passionnant cet échange de culture. Pendant que nous nous reposons, le reste de l’équipe désinstalle vite le campement et nous prenons vite la route.
Nous ne comprenons pas pourquoi mais à la première pluie de l’après- midi, nous permet de comprendre le choix d’Abdou. Aurjoud’hui, nous ne marchons pas autant que les autres jours et arrivons vite sur un grand espace à côté de petites dunes. Nous participons tous à la pose des tentes. Abdou est inquiet et souhaite mettre tout le monde à l’abri. Finalement le campement est monté très vite. Les affaires à l’abri, nous nous posons et apprécions finalement ce temps de repos du soir.
Mael pas très bien depuis le midi va se reposer dans la grande tente. Nous le rejoignons tous pour déguster un Gâteau au goûter: kika.
Notre première question est qui a livré cette pâtisserie…juste notre cuisinier qui nous l’a préparé dans une cocotte minute. La nourriture fera partie intégrante de ce merveilleux voyage en terre nomade. Le ciel gronde, le vent se fait entendre et la pluie montre de temps en temps son nez.
Cuisson du pain du désert
Nous avons la chance de pouvoir vivre durant ce circuit au Maroc la fabrication du pain du désert étape par étape mais surtout de pouvoir le gouter et le savourer.
Un grand feu est préparé, il servira à cuire du pain du désert. Pendant que le cuisinier prépare la pâte, cela permet au braise de chauffer le sable.
Quand le moment est venu, on écarte la braise pour créer un cercle suffisamment grand pour accueillir la pâte à pain.
Ensuite il est recouvert complètement et uniquement du sable chaud.
Trente minutes pour le cuire. Cela est impressionnant, simple et délicieux, et encore utilisé par les nomades.
Avec le pain, nous commencerons avec la soupe, puis omelettes-galette à la pomme de terre et fromage et petits pois carottes, salade de pêche.
La soirée se poursuit avec des histoires, blagues, moment de partage chaleureux et conviviale autour de la verveine. Nous avions prévu de dormir à la belle étoile mais le vent soufflant fort ne nous invite pas à camper.
Les impressions de cette cinquième journée
Mael: guérison de mon ampoule
Manon: arc-en-ciel, le vent et la pluie
Malhia: la pluie et l’arc-en-ciel
Valentine: le feu du soir à côté de la tente. La pluie
Ligea: arc-en-ciel
Anouk: la pluie et le vent dans le désert
Aurelie: la montée sur un dromadaire. La préparation du pain du désert.
Cécile: le lève du soleil, marcher sans les palmiers et le pic-nique sous les palmiers. Les hommes à la préparation du pain.
Michael: la préparation du pain, le repas du midi dans un oasis de palmiers, le lève du soleil
Dernière journée de trek dans le désert
La nuit fut ventée, très ventée, on hésite à sortir le nez de nos tentes. Mais tout le monde participe activement dans le rangement des affaires personnels dans les sacs de voyages. Les enfants se réfugient dans la tente du repas, pour se protéger avec aurélie, et nous aidons le staff au rangement des tentes de manière très ordonnés pour éviter qu’une toile s’envole dans la tempête.
Puis l’heure du PDJ avec des crêpes se dégustent rapidement. On n’imagine pas encore que c’est notre dernier repas dans le désert, à midi nous mangerons dans un campement en dur. Nous nous rendons compte que le temps avait deux rythmes à la fois lent et en même temps rapide sans avoir eu le temps de tout réaliser les photos, la nuit à la belle étoile, levé de soleil en groupe,….
Tempête de sable dans le désert
Nous nous équipons à l’abri des pieds à la tête, ne laissant dépasser que le bout du nez et les mains pour affronter la tempête du désert. C’est impressionnant. Tout les chameliers s’activent pour plier les 2 grandes tentes et charger les dromadaires.
L’heure du départ arrive et nous suivons Abdou qui nous guide face au vent. Il est très précis pour nous trouver le bon itinéraire pour les randonneurs et aussi les dromadaires. Cela n’est pas le plus agréable comme randonnée, néanmoins nous sommes ravi de le vivre. Nous constatons que non seulement nous avons pu traverser une diversité de paysage , mais aussi eu une diversité de temps: soleil, pluie, arc-en-ciel, vent. Une véritable expérience riche du désert que nous avons vécu.
Camping » roses du sable » à Ouled Driss
Nous entrons dans des cultures, traversons des habitations jusqu’à Ouled Driss. Et nous arrivons au camping » roses du sable ». Nous posons nos affaire, choisissons une salle pour le thé et ensuite mangeons une salade composée de toutes les couleurs: tomate, oignon, mais, cornichons…et des pâtes avec des sardines. Le dessert est un plateau d’orange coupée en tranche saupoudre de cannelle.
Les enfants profitent du campement pour jouer pendant que d’autres apprécient la douche! Temps calme et sieste.
A 15h15 (cela fait longtemps que l’on est pas mis d’horaire aussi précise), nous retrouvons Abdou pour partir en direction du musée traditionnel. nous longeons la route jusqu’au village d’Oued Driss.
Visite d’un musée traditionnel
Quelques minutes de marche sur la route principale parsemé de panneau tous aguicheurs pour les touristes: camping, Ryad, hôtel, trekking dans le désert. On retrouve doucement la réalité.
Nous entrons dans des ruelles de plus en plus sombre pour entrer dans une maison. L’intérieur est grandiose par son architecture datant du 4 ème siècle. Magnifiquement conservé. On découvre l’architecture, et des outils de la vie ancestrale…toute l’intelligence des Hommes pour améliorer leur quotidien … Des instruments parfois peut éloigner de ce que nous connaissons.
C’est superbe de pouvoir finir à la rencontre de ce pays, de cette culture par cette visite. Le retour se poursuit par des échanges sur la vie actuelle du pays et finalement nous constatons tellement de coïncidence entre nos pays.
Ceux qui non pas pris la douche, la prenne avant le thé Time accompagne des gâteaux achetés en France.
Les enfants jouent à cache cache autour des tentes nomades et s’en donnent à cœur joie. Arrive le temps du repas avec la soupe suivit de poulet pruneau et frites, salade de poire au sirop et verveine. Nous échangeons avec Abdou sur les visites, conseils sur le marchandage à Marrakech, comprendre le fonctionnement et coutume du pays. Nous irons nous coucher vers 21h30 tous bien fatigué et un petit goût amer de sentir le départ .
Les impressions de cette sixième journée au Maroc
Mael: le muse et la tempête de sable
Valentine: l’arrivee au camping
Manon: douche comme anouk car vécu ensemble, la tempête de sable et le muse
Anouk: l’eau de la douche qui ne s’arrêtait pas au camping ( n’arrivait pas à couper l’eau)
Ligea: muse
Aurelie: la tempête de sable et l’arrivée au camping, qu’à d’où nous serre la main à l’arrivée au camping, grande fierté.
Cécile: la marche en solitaire avec anouk dans la tempête de sable, le village, les femmes rencontres dans les premières habitations vêtues en noir avec des motifs du Draa. La levée du campement sous la tempête .
Michael: le rangement des tentes du matin dans des conditions de tempêtes suivit de la marche ou l’orientation devenait bien difficile et la gestion du groupe pour ne perdre personne. Le musé
Départ pour Marrakech
Réveil à 7h, nous nous levons, rangeons encore endormi pour les enfants les affaires dans les sacs, puis dernier PDJ préparé par notre cuistot.
Les pourboires au Maroc
L’heure du départ approche, et arrive la question des pourboires. Nous allons voulu suivre la préconisation de l’agence de donner 30€ par randonneur à repartir de façon croissante entre chamelier, cuistot et guide. Cela nous fait une enveloppe de 270€. Nous décidons de repartir sans vraiment réfléchir de la sorte :
- 20€ par chamelier
- 90€ pour le cuistot
- 120€ pour le guide.
Mais dans le bus, nous ne trouvons pas juste notre répartition. Dans un premier temps, nous sommes tristes de ne pas avoir pu dire au revoir à 2 de nos chameliers répartis de suite avec un groupe. Dans un second temps, l’agence conseillait de tout donner aux guides qui ensuite répartissait, le notre nous conseilla de donner directement. Notre répartition ne nous semble pas refléter de manière juste. Nous aurions préféré finalement donner en pourboire:
- 30€ chamelier responsable des dromadaires: Mohammed
- 40€ chamelier responsable des dromadaires de selles: Brahim hsseine
- 45€ chamelier responsable des chameliers: Omar
- 65€ au cuisinier Mohammed
- 90€ au guide Abdou
Visite d’une fabrication de poteries artisanales marocaine
Nous reprenons la route du retour, en sens inverse, le paysage n’est pas tout à fait le même dans nos souvenirs. Puis, nous nous arrêtons dans un village pour découvrir la fabrication des poteries artisanale. Nous sommes très surpris par toutes les étapes et le savoir faire de manière ancestrale.
Ce village à 5 fours et le savoir est transmis de père en fils depuis plusieurs générations. Nous finissons par acheter quelques vaisselles à cette association, et nous sommes surpris de voir le responsable sortir une liste de prix.
Ensuite, direction une bibliothèque dans une école coranique dont le propriétaire à acheter des livres et dont la collection est composé de +4000 livres dont le plus ancien date du XI siècle écrit sur une peau de gazelle.
Des livres sur le coran et les explications du coran, la géométrie, l’algèbre, l’astronomie, l’histoire de Fes, de l’Égypte avec le plan d’Alexandrie, poésie,…..certains chercheurs viennent ici pour étudier ces livres. Nous reprenons la route après cette pause instructive jusqu’au magasin de chèche de l’aller.
Nous découvrons qu’à l’étage sont exposés une quantité importante de tapis. Cela permet de discuter du prix, mais le manque de temps pour trouver celui qui nous plait et les ressources financières nous font reprendre la route sans achat.
Repas du midi à Ouarzazate
La route se poursuit jusqu’à Ouarzazate pour le repas du midi. Les deniers 30 km furent pour nous tous sauf Maël un temps d’assouplissement. C’est dans un restaurant à l’écart des grandes rues que nous déjeunerons une salade de tomate, tajine au poulet et orange. Le tajine simplement réalisé est succulente et ce n’est plus la faim qui nous fait saucer le plat. Un thé à la menthe et nous revoilà partit.
Il est presque 15h. Les montagnes sont magnifiques et on voit bien que la pluie rencontrée dans le désert à été pour la montagne de la neige. Encore moins de 200 km dont le col à + 2000m qui nous attends. Et à notre arrivée au col nous avons la surprise d’y voir de la neige. La température est plus que fraîche. Nous entamons notre descente. Le voyage se fait long et cela tangue dans nos têtes ou les ventres pour les enfants.
Changement d’ambiance à Marrakech
Notre arrivée à Marrakech est la bienvenue, déjà plein de monde dans les rues, pas facile de se garer pour décharger nos sacs. Abdou et le cuisinier nous accompagnent et nous aide à porter nos bagages. À notre arrivée, nos affaires dans les chambres nous faisons nos au revoir à Abdou, grande émotions des enfants.
Nous allons tous à la douche avant de se retrouver à 20h pour chercher un lieu pour le repas. On choisit par défaut un resto en terrasse, mais on sent bien que nous sommes tous fatigués du voyage et le changement du rythme est difficile. Certains enfants dorment dans le resto, et nous ne nous attardons pas et rentrons à l’hôtel. Les enfants ne se font pas priés et demandent vite le câlin car Morphée les attends. Nous montons les adultes sur la terrasse de l’hôtel pour réfléchir à la journée de demain.
Les impressions de cette septième journée
Mael: bibliothèque
Manon: poterie, bibliothèque
Anouk : bibliothèque
Valentine: les jeux entre les enfants dans le minibus en nommant les personnes par des noms de gâteau et poterie
Malhia : la poterie et bibliothèque
Ligea : bibliothèque
Aurelie : poterie et le restaurant sur la route à ouarzazate
Cécile : les enluminures arabes des vieux livres, la visite des poteries, le tour à pied enterré, les paysages sur la route
Michael: poterie, bibliothèque
Dernière journée pour visiter Marrakech
Nous nous retrouvons à 8h30 sur la terrasse pour le PDJ. Comme les autres matin à l’hôtel l’heure du premier PDJ est l’heure ou arrive les employés, nous patienterons 30 minutes avant de déjeuner, toujours un mélange continentale et marocain. À 10h, nous prenons la direction du souk.
Tatouage henné à Marrakech
Il n’y a pas encore trop de monde, l’objectif est de trouver une personne réalisant un tatouage henné pour les « gazelles » comme ils le disent ici pour parler des femmes-filles.
C’est en se perdant dans le souk que nous tombons sur un herboriste, pour parler d’un pharmacien traditionnel, et qui propose aussi des tatouages. Le lieu semble sérieux et les filles sont ravies. Les mains tatoués nous lézardons dans le souk, découvrons l’ambiance de ce lieu unique.
Marchand de tapis dans le souk
Nous entrons chez un marchand de tapis, nous sommes séduits par des tapis, dont le prix commence à 12000 dirhams les 2 mais qui de suite nous est proposé à 8000 dirhams. Cela est beaucoup trop pour nous.
Nous commençons les palabres et on tombe à 6500 dirhams pour les 2. On ne se sens pas rassuré, en confiance, le sentiment d’être volé, et surtout toujours trop cher. Nous quittons cette échoppe et prenons le temps de la réflexion. Il est l’heure de manger, on nous a recommandé Oscar comme restaurant. Quand nous arrivons il est fermé pendant l’heure de la prière, obligé de nous rabattre dans un bouiboui pour satisfaire les enfants dans leur faim de frites et hamburger. Il fait déjà chaud. Anouk malade depuis ce matin va se reposer.
Visite de la Menara et du Jardin de Marjorelles
À 14h, nous nous retrouvons près des calèches. Nous souhaitons visiter la ville et ce mode de transport est bien adapté pour nous avec les enfants. Surtout que nous montons à 9, certes un peu serré mais tous ensemble. Nous le prenons pour 600 dirhams après discussion, un grand tour et 3 heures de son temps. Nous commençons par la visite de la vieille ville et des ramparts avec des informations de notre guide. Puis direction la MENARA, le ciel est voilé on ne voit pas les montagnes enneigées en fond de paysage.
Après cet arrêt, direction le jardin de Majorelles ( entrée 50 dirhams pour les adultes). Il y a du monde tout en restant assez fluide. Même 13 ans après sa premier visite pour Michaël, il est toujours sous le charme de cet espace frais, verdoyant, lumineux et paisible. Impression partagé de tout le groupe. La visite terminée nous reprenons notre « taxi » pour rentrer sur la place Jemaa El Fna. La place est déjà bombée de monde.
La place Jemaa El Fna et ses charmeurs de serpents
Comme promis Michaël emmène les plus courageux au charmeurs de serpents.
Même si les serpents sont dans un état de mort-vivant ( la durée de vie de ces serpents dépassent rarement 6 mois sur cette place), nous nous prenons au jeu des photos avec une couleuvre autour du coup. Les enfants sont ravis de cette expérience unique. Nous restons peu de temps entouré de bruit et de monde pour se retrouver finalement à l’hôtel.
Complexe artisanale de Marrakech
Les enfants sont partis pour écrire les cartes postales, Cécile et Michaël profitent qu’aurélie les garde pour se rendre à l’ensemble artisanale. Complexe créé en 1974 ou se retrouve des artisans du Maroc pour présenter l’art du pays. C’est plus calme, et surtout les prix sont affichés, et normalement garantissant une meilleur redistribution de l’argent.
Nous rentrons dans une boutique de tapis, déjà nous ne sentons pas l’ambiance de nous vendre quoique soit. Cela nous permet de constater les prix et de se rendre compte que l’échoppe du matin était bien cher, accompagné d’un langage maîtrisé. Armé par une connaissance des prix, nous retournons rediscuter prix, car un des tapis étaient tout de même magnifique.
Nous commençons les discussions à 6500 dirhams….et tombons d’accord à 500 euros soit 5000 dirhams pour nous, mais au moment de payer le montant sur le lecteur FB n’est plus le même le montant il est devenu 5200 dirhams car le marchand compte le taux de change. Pas facile de les suivre un coup en euro un coup en dirhams.
Repas chez Oscar à Marrakech
Il est 19h, nous préférons renoncé que de rentrer dans une discussion de chiffon. Pour Michaël toujours le sentiment d’être arnaqué, et finalement préfère renoncer à acheter un tapis dans ses conditions, de plus cela ne rentre pas dans son éthique.
De retour à l’hôtel, nous partons tous chez Oscar se restaurer et clôturer notre séjour randonnée dans le Désert Marocain avec enfants. Michaël déshydraté avec un coup de chaud en calèche et sûrement une mauvaise digestion, n’a pas appétit. Pourtant les plats apportés à table et l’enthousiasme des dégusteurs lui font dire qu’il loupe quelques choses. Le ventre plein pour certains, direction le dodo pour les enfants. Nous restons sur la terrasse de l’hôtel pour la confirmation de l’avion, faisons les comptes entre nous et réfléchissons à la journée achat du lendemain. Rapidement nous allons nous coucher, fatigué par cette foule, bruit, chaleur….comme le désert nous plaisait davantage.
Les impressions de cette dernière journée au Maroc
Mael: serpent autour du cou
Manon: serpent autour du cou et la calèche
Anouk: l’odeur Prononce dans le souk
Valentine: serpent autour du cou
Llegia: le jardin marjorelles et les serpents
Malhia: la calèche et les serpents
Aurelie: terrasse pour tatouage au henné et les jardins Majorelles
Cécile: couleur dans le jardin Majorelles, les vomissements d’Anouk dans le souk et l’évanouissement d’Anouk dans les toilettes du jardin Majorelles. Contente que Michael a pu emmener Valentine aux charmeurs de serpents
Michael: les jardins Majorelles et les serpents avec les enfants
Jour du retour
Rangement des sacs de voyages avant notre dernier PDJ sur la terrasse de l’hôtel. Puis finalement approuvé ma proposition de réaliser la matinée achat souvenir à l’ensemble artisanale et seulement ensuite d’aller au souk. Chaque famille se dispatche dans ce complexe et chacun selon ses envies trouvent des souvenirs et cadeaux.
Finalement, nous n’aurons pas besoin de sortir de cet espace ayant tous trouvé et davantage aussi. De plus les enfants ont pu apprécier les artisans œuvrant dans leur art. Nous retournons chez Oscar, nous retrouvons d’ailleurs les mêmes têtes que la veille, une bonne adresse à conseiller à quelques pas de la place. Un dernier délice marocain et de retour à l’hôtel pour tout faire rentrer dans nos sacs.
Le chauffeur de l’agence est la à 14h précise, et le retour s’enchaîne vite: transport jusqu’à l’aéroport, enregistrement, douane, et dans l’avion pour Marseille.
Les impressions de cette dernière journée de vacances au Maroc
Mael: prendre l’avion
Manon: faire les cadeaux et l’avion
Anouk: guéri après 1 journée off et les achats à la bijouterie
Valentine: confiture d’abricot au PDJ
Ligea : avion et achat boucle d’oreille
Malhia : avion et achat petit collier avec pierre d’ambre
Aurelie : très amusant à la coopérative, le herboristerie avec les épices
Cécile : l’entrée en carrelage et mosaïque de l’ensemble artisanal
Michael: l’ambiance reposante de l’ensemble artisanale
Best off 3 souvenirs de chaque participants
Mael
- Désert
- Souk
- Couteaux berbères
Manon
- Les aventures dans le Désert
- Dromadaire
- Souk
Anouk
- L’avion
- La pluie et arc-en-ciel dans le désert
- Les achats souvenirs
Valentine
- L’avion
- Le dromadaire
- Les souks
Ligea
- Être avec le guide Abdou
- Monter sur les dromadaires
- Toute la randonné dans le désert
Malhia
- La nourriture marocaine
- Les dromadaires
- Camper dehors
Aurelie
- Campements dans les dunes
- Les Repas dans le désert et les ambiances autour
- L’ascension de la montagne dans le premier jour de la randonné
Cécile
- La marche dans les différents paysages du désert
- La préparation traditionnelle et ancestrale du pain des sables dans le désert
- La tempête de sable
Michael
- Réalisation d’un rêve de partager une expérience de randonnée dans le Désert Marocain avec enfants
- La diversité de la randonnée dans le désert
- La simplicité des journées dans le désert
Conclusion de notre randonnée dans le désert avec nos enfants
Vivre l’expérience du désert, d’un voyage avec enfants dans un autre pays de culture éloignée du sien était extraordinaire. Adultes comme enfants nous avons été émerveillés par l’ambiance du désert. Partir en vacances en famille est un moment magique et de partage.
Tous avons vécu une semaine magique dans le désert marocain. Des souvenirs gravés à vie.
Hate de pouvoir revivre a nouveau un voyage au Maroc et découvrir d’autres belles randonnées.
3 commentaires
Bonjour
Pourriez vous me préciser votre itinéraire lors de votre trek au départ de Zagora?
Selon vous,est ce que la température est correcte en 2ème quinzaine d’avril dans le désert ?
Merci !
S
Bonjour, comme nous avons pris une agence avec un Guide de Désert, je ne pourrais pas répondre sur l’itinéraire. Juste qu’il était parfaitement adapté pour les enfants. La température était parfaite avec le soir la fraîcheur du Désert. A savoir que nous étions correctement équipé en sous-vêtement thermique pour les enfants et adulte par crainte du froid. Je pense quand Avril vous aurez de bonnes conditions même si je vous conseil d’être correctement équipé. Je reste a votre disposition si vous avez d’autres questions.