Florian DESJOUIS nous raconte son expérience de son ascension du Canigou.
Information pour préparer l’ascension du Canigou
Date :
Avril 2009
Lieu :
France, Languedoc Roussillon, Pyrénées orientales, Vernet-les Bains (66820)
Depuis Montpellier :
Montpellier => Vernet-les bains : 2h36, 209 km, 14 euros de péage.
Participants :
Fabien, Marie Hélène, Dorothée, Gwendoline ATTIA et Florian DESJOUIS.
Où dormir pour l’ascension du Canigou :
Nous avons dormi dans la partie hiver du refuge des Cortalets, à 2150 m d’altitude, au pied du Canigou. 19 couchages (prenez votre matelas), cheminée et eau pas trop loin (prenez des micropures).
Le refuge été est gardé du 15 mai au 15 octobre : réservation au 0468963619 durant la saison ou au 0670655558 hors saison (Thomas Dulac).
Dans la vallée :
Gites de France : site très complet concernant tous les types de logements (campings, gites, chambre d’hôtes)
100 Gites.com : une autre base de données intéressante.
Où se restaurer/où se réapprovisionner lors de l’ascension du Canigou :
Supermarché, épicerie, boulangeries à Vernet-les bains.
Supermarchés, stations essence, boulangeries etc… à Prades et Font Romeu.
Office du tourisme :
Vernet-les bains
Prades
Font Romeu
Caractéristique du massif du Canigou :
Les Pyrénées orientales, c’est la montagne en douceur, accueillante : des profils doux, un climat qui ne côtoie que peu les extrêmes (si ce n’est le vent parfois !), une superbe nature préservée, on ne peut y être que bien.
Cela reste donc un massif accessible, où les randonneurs de tous niveaux pourront se faire largement plaisir. Madres, Canigou, Les Pérics…, autant de sommets (et la liste est longue) qui vous permettront d’avoir un contact privilégié avec cette nature si plaisante à côtoyer.
L’ascension du Canigou et l’escalade :
Le Canigou c’est évidement de la randonnée à pied mais c’est aussi de l’escalade :
« Emmène-moi au bout du monde », 350 m, 8 longueurs, 6a+ max, équipement à compléter un peu.
« Eureka », 300m, 9 longueurs, 5c+ max ou 5bA0
Ce sont aussi de très nombreux sites dans les environs du Canigou, et plus. Je vous invite à investir dans le topo suivant, très complet, concernant les grandes voies, quelques couennes et alpinisme dans les Pyrénées orientales : « Les Pyrénées du Levant, Thomas Dulac et Pascal Testas »
Bibliographie :
Les 6 topos papiers concernant la randonnée dans les PO
Lien internet :
De très nombreuses idées pour la randonnée.
Jetez un œil sur la droite de la page dans la partie « téléchargement », quelques plans et synthèses à télécharger pour clarifier l’offre.
Tout ce qui peut se faire d’autre que la randonnée pour découvrir les environs.
L’ascension du Canigou en aller-retour par Vernet-les bains :
J1 : 1543 de d+, 100 de d – .
Départ de Vernet-les bains, depuis la Mairie. Prendre la route des Fillols puis prendre le bon sentier qui bifurque à droite à 723 m d’altitude (balisage jaune). Suivre ce sentier jusqu’à 796 m d’altitude (lieu-dit « Saint jean ») où l’on bifurque à droite pour prendre un petit sentier balisé (panneau « canigou »). Suivre le sentier jusqu’au refuge de Bonne aigue, puis prendre le GR 10-GR36 à gauche en direction du pic Joffre. Arrivée au col, sous le pic en question, redescendre en direction du refuge que l’on distingue par ce même sentier.
J2 : 700 d+, 2200 d- : Remonter du refuge vers le pic Joffre, suivre le sentier en versant ouest qui vous dépose au sommet du Canigou. Redescente en versant sud par une petite désescalade pour atteindre la brèche Durier, puis longer la ligne de crête jusqu’au point 2712 où un sentier descend sur les crêtes du Barbet pour rejoindre le refuge des Cortalets. Remonter au col sous le pic Joffre et faire le chemin inverse du premier jour.
Randonnée dans les Pyrénées orientales : ascension du Canigou
We prolongé, un plaisir sans cesse renouvelé que celui de casser le rythme routinier des semaines qui défilent avec méthode, sans fantaisie si on n‘y prend pas gare.
Quelques jours à valoriser, une destination à choisir, plus de temps donc plus de perspectives, des frontières qui s’ouvrent, on se permet de regarder un peu plus loin que d’habitude.
A peine en fait, les envies ne vont pas nous porter si loin : ces mêmes envies qui nous poussent à envisager quelques chose d’un peu différents. Marie Hélène, Dorothée, Fabien : des amis amateurs de nature, assez peu sportifs (excepté Fabien), mais curieux, l’occasion rêver d’envisager quelque chose avec eux.
Ça commence par un départ tardif le samedi :
un réveil qui s’oublie, un petit déjeuner qui s’éternise, et aucune raison précise de pousser les machines. Le soleil est radieux et il fait doux, le printemps est bien là, toujours aussi agréable ses inter saisons dans le Midi de la France.
Nous retrouvons Dorothée et MH sur le parking de la compagnie du vent, chacune chargée de grands sacs remplis à ras bord. La petite clio promet d’être bien chargée à nous 4 ! Nous prenons la direction de Vingrau sous un soleil radieux qui surchauffe l’intérieur de la voiture. Chacun se voit accompagné de quelques affaires sur les genoux, les filles ont prévus large, nous ne manquerons de rien.
Il n’est pas si tard lorsque nous arrivons sur le parking des gorges du Gouleyrous à Tautavel : le soleil est encore bien haut, joie du changement d’heure. Aucune voiture sous les platanes, aucun vent ne s’engouffre dans cette gorge si propice à canaliser les moindres mouvements d’air, une atmosphère tiède : certaines ne pourront résister et se laisseront tenter par un saut dans l’eau encore bien fraiche, je les laisse à leur sort.
Retrouver la nature
Les ombres se dessinent au fur et à mesure, les contrastes se dessinent, le jour décline : les températures chutent sans préavis… Tout ce petit monde s’active pour trouver du petit bois et quelques branches plus conséquentes, il est temps pour nous de faire un bon petit feu.
Nous nous regroupons tous autour de cette source de chaleur salvatrice, les réchauds accompagnent le concerto pour flammes de tout poil. Tout le monde est heureux d’être là : sortir un peu de sa zone de confort, retrouver une certaine proximité avec la nature.
Tente 2 secondes, bonsoir et bonne nuit.
Escalade avant l’ascension du Canigou
Lendemain matin : le frémissement des feuilles des platanes qui nous surplombent nous réveille en douceur, le soleil n’est pas loin, le temps de notre levé il nous aura rejoint. La bise fraiche pique nos visages et stimule nos sens, nous pouvons nous permettre de nous laisser aller à écouter nos sensations, le temps du petit déjeuner.
Trêve de contemplations, il est temps de se mettre en route pour une belle journée de grimpe au soleil : nous visons un secteur calme, ensoleillé, pas trop dur, et du bon calcaire. Pas mal de choix dans le coin, mais je me méfie des secteurs patinés comme il peut y avoir dans l’entrée de la gorge du Gouleyrous.
Pierrier calcaire, thym odorant, bartasse, plantes qui piquent et odeurs de garrigues, nous ne sommes pas trop dépaysés, mais cela nous plait bien ! Nous enchainons sans se presser des longueurs faciles sur ce superbe caillou, plaisir de poser quelques gestes dans un univers qui nous plait. MH et Dorothée découvrent l’activité, se prennent au jeu, butent et s’entêtent, le jeu de l’escalade est universel.
Journée de grimpe
Cette petite journée de grimpe n’est qu’un début, nous devons rejoindre Fabien à Saint thomas, destination encore inconnue pour nous mais dont on nous a dit le plus grand bien. Notre voiture s’engouffre au fond de la gorge pour remonter quelques lacets sur le flanc d’en face. Chacun prend son lourd paquetage et nous suivons ce petit sentier humide en sous-bois qui nous amène sur de belles plates-formes d’herbes grasses. Nous distinguons au loin des fumerolles nous indiquant la route à suivre : chacun se déleste, et marche d’un bon pas vers cette curiosité.
L’atmosphère se réchauffe aux abords de cette brume : Fabien tente une approche en posant sa main dans l’eau de la source d’où provient le nuage, c’est brulant ! Il suffira de tourner la tête pour apercevoir les 3 bassins dont on nous avait parlé. 3 bassins à 3 hauteurs différentes pour 3 températures différentes. Chacun s’empresse d’aller enfiler son maillot de bain, en voilà une perspective réjouissante !
Les bassins
Nous avons cru naïvement que le bassin le plus chaud ne pourrait pas nous résister : que nenni, il est vraiment trop chaud ! On se contentera des 2 autres bassins, déjà un régal de se retrouver tous ensemble dans ce cadre vraiment sympa, une belle soirée de bivouac en perspective.
La fin d’après-midi s’écoule tranquillement passant d’un bassin à l’autre au grès des envies, à discuter de tout et de rien, laisser au temps prendre un peu de consistance, et aux discussions un peu de légèreté.
Le camp sera vite monté sur une de ces terrasses à l’herbe grasse qui nous promet un bon confort pour la nuit. Petite soirée animée autour du repas préparé par Marie Hélène : une grande marmite mijotée la veille, transportée jusqu’au bivouac, le dénuement et l’aventure en prennent un coup !
Réveil en fanfare, la première étape de notre séjour ascension du Canigou commence aujourd’hui : un départ un peu poussif, le temps de tout plier, et c’est lancé. Arrivée à Vernet-les bains, nous déballons tout à même le sol pour ajuster nos sacs : il fait déjà chaud, vraiment chaud, la première étape risque de nous faire perdre quelques litres d’eau.
Les sacs sont un peu lourds, mais le départ se déroule à l’ombre de feuillus bien charnus en ce printemps, l’air y est plus frais. La troupe prend son rythme, lent mais régulier, le temps de s’imprégner de ces lieux bien paisibles. Passés le refuge de Bonne Aigue, certains commencent à peiner un peu, il est temps de trouver un coin d’ombre et de fraicheur pour la pause nécessaire après quelques heures d’effort.
Un couché de soleil de plus
Puis de plus belle nous repartons, la fatigue se fait sentir, et le sentier raide fait un peu de dégâts : il reste encore un peu de route, l’étape est relativement longue aujourd’hui. Le soleil décline lorsque nous arrivons au point haut de la randonnée, nous distinguons le refuge au loin. Une courte descente et nous voilà arrivés à bon port, ouf !
Nous sommes seuls dans la partie hiver, tout le monde s’installe confortablement dans ce qui sera notre repère ce soir : nous avons voyagé lourd aujourd’hui, mais c’est ce qui nous permettra de passer la soirée « confort ».
Les corvées d’eau et de bois ne nous seront pas épargnées, chacun file dans une direction pour achever au plus vite la besogne. Puis vient le moment de se poser au chaud dans sa doudoune et vêtements secs, autour d’un petit verre de moscatel et de quelques toasts de foie gras. Les quelques bougies du refuge éclairent timidement notre joyeuse tablée, le ronronnement du réchaud est largement couvert par les éclats de voix des convives, la soirée se déroule comme toute bonne soirée en refuge, les jambes un peu raides et le sourire aux lèvres.
Une bonne nuit de sommeil plus tard, notre équipe s’extraie de sa torpeur pour lancer l’assaut final. Le ciel bleu ne laisse pas de doute quant à la météo, et malgré l’heure matinal, il ne fait pas froid.
Nos aises
Tout le monde se déplace avec facilité car les sacs sont bien légers aujourd’hui : nous repasserons au refuge, les genoux nous en remercient ! Nous nous laissons le loisir de passer où bon nous semble sur le début de l’arête du Canigou : le groupe se disperse un peu, le troupeau pourrait sembler en déroute, il prend simplement ses aises.
Nous basculons ensuite dans l’ombre de la face ouest : le sentier, à peine retrouvé, sera rapidement perdu, la neige se faisant de plus en plus présente dans cette face ne voyant que peu le soleil. L’allure se fait plus lente dans cette neige trop humide pour nous offrir des marches dignes de ce nom : puis petit à petit nous nous rapprochons de la cime, de sa croix, de ses petits drapeaux de prières tibétains qui claquent au vent et égaient cet austère symbole.
Tout le monde s’emmitoufle, le vent souffle mais nous avons envie de profiter de l’instant, le panorama est superbe, on se prendrait presque à voir le pic saint loup, certainement un mirage…
Le froid aura raison de nos désirs contemplatifs, nous repartirons assez rapidement par l’autre côté, en versant sud, par une petite désescalade facile qui pimentera un peu notre retour : un peu court tout de même !
Traversée à flanc
Puis une traversée à flanc où nous assisterons à un superbe spectacle : des dizaines d’isards galopant dans les éboulis, à quelques centaines de mètres de nous. On peine à croire qu’il puisse y en avoir autant d’un seul coup, cette animal paraissant plutôt être relativement solitaire.
La redescente sur la croupe des crêtes de Barbet nous fait fantasmer sur de belles pentes à skier, il faudra revenir avec de la neige. Nous retrouvons notre refuge, dans ce petit coin de paradis où les pins se mêlent aux méandres des petits cours d’eau se faufilant en direction de la Méditerranée. Nous distinguons très bien Perpignan qui parait si proche d’ici, magnifiques contrastes que de voir briller la mer si près des montagnes.
La descente
Nous nous laissons aller à une petite sieste sous les pins, après un pique-nique frugale. Puis nous nous mettons en route car il reste du chemin encore, une longue descente sous le cagnard. Nous commençons doucement, dans un souci d’économie, puis l’impatience prend le dessus, nous nous mettons à courir avec Fabien. Au début un petit trot sans prétention, puis les pas s’allongent et la course se lance pour de bon. Le sac tape sur les hanches, et les impacts secouent nos genoux un peu fragiles. Mais la descente avance bien, c’est efficace !
Les filles sont loin derrière à présent, nous nous retrouverons en bas. La cavalcade continue, mais la fatigue se fait sentir, on n’est pas loin du faux pas, il serait temps que nous arrivions, il risquerait d’y avoir de la casse.
Ouf, nous y sommes, allongés sur le bitume, les genoux vibrent et vibreront encore quelques heures. Nous sommes en sueur mais soulagés de cet effort pénible. Les filles arrivent aussi d’un bon pas, le sourire aux lèvres et les joues bien pourpres.
Nous chaussons nos douces pantoufles, ou baskets plutôt, pour notre plus grand plaisir. Nous nous laissons glisser jusqu’à une terrasse au centre du village, pour simplement valider ces quelques jours autour d’une bonne mousse.
Conclusion sur notre ascension du Canigou
Un superbe tour sur un des sommets phares des Pyrénées orientales : atmosphère paisible, belle nature, et variété seront au programme. Avec une belle nuit en refuge en prime !
Matériel utilisé pour l’ascension du Canigou
Matériel utilisé pour l’ascension du Canigou
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUES | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHAT | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIES | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
POPOTTE | Quick 2 system | MSR | – système très efficace pour égoutter les pâtes !! – la poignée est très sécurisante (pas besoin de serrer la poignée comme un fou pour que sa tienne, surtout quand on a 2 kg d’eau et de pâtes dans la casserole !) – la bande caoutchouc des mugs : isole le chaud du froid (la soupe n’est pas froide au bout de quelques minutes), et le froid du chaud (ça ne brûle pas les mains ) – le volume de la grande casserole (pour le rangement) est bien optimisé. – Bien que rajoutant du poids (mais on peut toujours l’enlever si on veut), la deuxième casserole est pratique si on veut manger les pâtes en même temps que l’accompagnement (s’il y en a ! ça commence à devenir franchement confort quand on commence à parler d’accompagnement) | Parfait | Peut-être pas la plus légère, mais tellement pratique. Je reprendrai la même. |
RÉCHAUD | Pocket Rocket | MSR | – très compact – léger – puissant – autonomie très correct | Tout à fat adapté | Toujours au top les produits MSR : attention, pour des voyages à l’étranger, un réchaud à essence sera certainement plus adapté, car les cartouches de gaz MSR ne se trouvent pas partout. |
Matériel de bivouac utilisé pour l’ascension du Canigou
CATÉGORIE | Modèle | MARQUES | Pourquoi avoir fait ce choix lors de l’achat | Ce choix a-t-il répondu aux besoins de la sorties | Si c’était à refaire |
MATELAS | 0 | DÉCATHLON | – Bon marché – Léger | Bien adapté | Un matelas relativement confortable (moins que thermarest quand même), qui a le mérite d’être léger et très bon marché. De plus, aucun risque qu’il se perce puis se dégonfle en permanence. So seul défaut est son encombrement : peu importe pour de la randonnée à pied, un peu plus embêtant pour des parcours plus alpin et grimpant (la galère dans la moindre cheminée) |
SAC DE COUCHAGE | Shocking blue | VALANDRÉ | chaleur, on est au chaud, il n’y a pas de doute. Assez compressible Fiabilité (avérée : il n’a pas bougé depuis 5 ans, pas une plume ne s’est échappée) | Un peu chaud et lourd… | Un sac de couchage que j’utilise bien souvent : on pourrait croire, avec ses températures de confort, qu’il ne serait pas polyvalent. Mais après une bonne journée de grimpe, de ski ou de rando, la fatigue nous fait apprécier cette valeur sûre dont l’apport de chaleur ne vous fera pas défaut. C’est un très bon achat. |
Doudounes utilisées pour l’ascension du Canigou
CATÉGORIE | Modèle | MARQUES | Pourquoi avoir fait ce choix lors de l’achat | Ce choix a-t-il répondu aux besoins de la sorties | Si c’était à refaire | |
DOUDOUNE | Down sweater | PATAGONIA | Polyvalence Légèreté Très compact | Tout à fait adapté : un réel apport de chaleur pour si peu de poids et de volume, c’est idéal. | Sans aucun doute je la conserve | |
DOUDOUNE | Kiruné | VALANDRÉ | Apport de chaleur Robustesse Beaucoup de retour très positif de valandré | Peu adapté. On est au chaud, pas de soucis pour ca, mais pas besoin de tant pour ce genre de randonnée ! Il existe beaucoup plus léger et suffisamment chaud. | J’ai 2 produits Valandré (doudoune et duvet shocking blue) depuis plusieurs années, et ce qui marque, c’est que rien ne bouge depuis le début : pas une plume ne s’en est extraie, pas une couture qui lâche etc… C’est vraiment de la bonne qualité. Cette doudoune tient bien au chaud c’est clair : par contre le fait qu’elle soit volumineuse et assez lourde la rend moins polyvalente (on hésite à la mettre dans le sac des fois en alpi ou cascade, dans ses situations où l’on aimerait être léger). Si c’était à refaire je me renseignerais sur la Infinity de chez RAB. C’est beaucoup plus léger et compressible, mais certainement plus fragile : est-ce réellement gênant lorsque l’utilise majoritairement au relais, au bivouac, et dans des sections peu techniques ? |
Vêtements utilisées pour l’ascension du Canigou
CATÉGORIE | Modèle | MARQUES | Pourquoi avoir fait ce choix lors de l’achat | Ce choix a-t-il répondu aux besoins de la sorties | Si c’était à refaire | |
POLAIRE | R1 | PATAGONIA | – apport de chaleur correct – très confortable (membrane souple, intérieur doux) – assez bien taillée, bien que le diamètre des manches soit un peu trop important, je flotte un peu (pour moi, mais je suis fin …) | Tout à fait adapté | Je regrette un peu mon achat car son usure prématurée me déçoit. De nombreux trous se sont formés au niveau des zones de faiblesses du tissu (les carrés les plus fins), zones de faiblesses qui s’agrandissent sous la tension du tissu. C’est un peu léger pour un vêtement de ce genre. | |
VESTE GORE TEX | Stratosphère | THE NORTH FACE | Je cherchais une gore tex simple, épurée et solide. | Bien adaptée, bien qu’un peu courte. | Une veste dont le seul défaut est la coupe : le tissu est vraiment résistant, les fermetures éclairs aussi. Je l’ai depuis un paquet d’années pour autant elle ne m’a pas déçu. Mais cette coupe trop courte minimise la protection, notamment dans la montagne hivernale où le moindre courant d’air vous refroidit le corps entier. De même, lorsque l’on met cette veste sous un baudrier (cascade de glace notamment), le moindre mouvement l’a fait se déloger, puis elle recouvre toutes les portes matérielles, et c’est pénible. Bref, quand vous achetez une veste, d’hiver notamment, il est essentiel qu’elle descende bas sous les hanches. | |
PANTALON | Rando Strech | QUECHUA | Confort Bon marché | Bien adapté | Un pantalon qui tient relativement bien dans le temps, assez bien adapté à ce type de randonnée. Un bon achat. |
Sac à dos utilisés pour l’ascension du Canigou
CATÉGORIE | Modèle | MARQUES | Pourquoi avoir fait ce choix lors de l’achat | Ce choix a-t-il répondu aux besoins de la sorties | Si c’était à refaire |
SAC À DOS | AirContact 55+10 | DEUTER | confortable – le serrage ventrale serre vraiment jusqu’au bout: et c’est fondamental ++ pour les long trek. – Compartimentation 2/3 1/3 très pratique. – Les nombreuses sangles permettent de moduler le chargement si nécessaire : – Poche supérieure assez volumineuse : pratique pour caler tous les petits éléments qui n’ont pas leur place dans la grande poche. | Bien adapté | Un sac bon marché qui ne me déçoit pas : simple et efficace, sans fioritures, il répond aux besoins de bases du randonneur au « long cours ». |
Équipements utilisés pour l’ascension du Canigou
CATÉGORIE | Modèle | MARQUES | Pourquoi avoir fait ce choix lors de l’achat | Ce choix a-t-il répondu aux besoins de la sorties | Si c’était à refaire |
CHAUSSURE ALPINISME | Nepal top Extreme | LA SPORTIVA | Polyvalence | Peu adapté, mais elle n’est pas prévu pour ça … trop lourde, et il est dommage d’user une chassure d’alpinisme en faisant de la randonnée. | Peu adaptées car très lourde… Ce sont des chaussures robustes, mais cela reste de sacrées chars d’assauts : je pense ici aussi à l’alpinisme estival. Une trango guide chez la même marque serait, dans une utilisation estival, bien plus adapté, que ce soit en rando ou en caillou. |
BÂTONS DE MARCHE | Expédition ski pôle | BLACK DIAMOND | Système de serrage efficace. | Bien adapté | Je ne prendrai pas les mêmes pour plusieurs raisons : je prendrai un bâton avec une mousse qui redescend assez bas sur le manche (pratique et confortable). Dans un autre contexte d’utilisation : je ne prendrai pas des bâtons pliables pour le ski car ils sont fragiles : une chute en ski avec un peu de vitesse pourrait leur être rapidement fatale. |
T-SHIRT TECHNIQUE | Capilène 2 lightweight | PATAGONIA | Confort Respirabilité Vitesse de séchage | Idéal, comme toute bonne carline, l’odeur est vite nauséabonde ! | Très confortable, notamment dans les sports demandant une grande amplitude de mouvements (escalade etc…), son seul gros défaut est son odeur : on ne s’y fait pas. |
Accessoires utilisés pour l’ascension du Canigou
CATÉGORIE | Modèle | MARQUES | Pourquoi avoir fait ce choix lors de l’achat | Ce choix a-t-il répondu aux besoins de la sorties | Si c’était à refaire |
LUNETTES DE SOLEIL | Spectron 4 | JULBO | – Protection – Confort | Tout à fait adapté | Une très bonne protection, indispensable lorsque l’on passe du temps sous le soleil et sur la neige. Un domaine où il ne faut pas hésiter à investir. Malgré tout je me renseignerai sur l’existence de verres polarisants : avoir une seule paire de lunettes de soleil, du glacier à la conduite en voiture, cela ajouterai un peu de polyvalence au produit. |
FRONTALE | Tikka XP | PETZL | – Puissance : très bon éclairage – Autonomie : je l’ai utilisée pleine puissance plusieurs heures par jour, et cela faisait plusieurs we que je l’utilisais avec ce niveau de puissance en France : le voyant d’énergie était encore vert à la fin du trek. | Tout à fait adapté | Un frontale un peu volumineuse, mais cela reste un détail car c’est ce qui lui permet d’être puissante : un très bon éclairage est fondamental dans le choix du bon itinéraire (alpinisme), de nuit. |