Line KONG A SIOU nous partage son expérience de 10 jours de randonnée en kayak de mer en Bretagne.
Information pour préparer un séjours kayak de mer en Bretagne avec bivouacs
Quand
début août 2013
Où ?
Bretagne Sud. Nous avons fait plusieurs balades pendant environ 10 jours, seules sont présentées ici les randonnées avec bivouac : Le tour de l’île d’Houat et l’aller-retour à l’archipel des Glénan.
Participants au kayak de mer en Bretagne
Jean Christian Eloy et Line Kong A Siou. Nous pratiquons le kayak de mer en club (au Palavas kayak de mer) depuis environ 3 ans et avons fait plusieurs randonnées, allant d’une journée à deux semaines, en Méditerranée.
C’est quoi l’idée ? Naviguer sur une autre mer, et se confronter aux marées océaniques… Mais surtout découvrir de nouveaux paysages et aussi une autre façon de pagayer et d’organiser ses sorties (si la marée décide qu’il faut partir à quatre heures de l’après-midi ou à six heures du matin, on se doit de se plier à sa volonté !)
Ou dormir sur notre itinérance en kayak de mer
Pour les bivouacs nous avons dormi au sol et à la belle étoile. Une couverture ou une bâche au sol sont bien utile pour conserver vêtements et nourriture à l’abri du sable. Nous avions également une bâche en secours à tendre au-dessus de nous en cas de pluie. Nous n’avons eu aucun problème concernant ces bivouacs. Aux Glénans (sur l’île du Loc’h, propriété du groupe Bolloré !) nous n’étions pas seuls, certains ont même fait un feu pour griller leur dîner.
Autres infos pratiques ?
Nombreux campings abordables et bien situés (au bord de l’eau !) dans les différents coins visités (et notamment golfe du Morbihan non présenté ici). Aucun problème de parking et d’accès à l’eau avec nos kayaks. Enfin, pour ceux qui voudraient découvrir ces belles côtes mais qui n’ont pas de kayak. On trouve un peu partout des « Ecole de kayak » qui proposent des balades encadrées.
Quoi d’autres en Bretagne
D’autres manières d’explorer la Bretagne :
- Randonnée en Bretagne sur le GR34 connu sous le nom de sentier des douaniers.
- Escalade sur les blocs de Bretagne
- Tour de la Bretagne en tandem
- Visiter le golfe du Morbihan en découvrant la voile
- Découvrir la Bretagne en voilier
- 3 jours de kayak sur la chère
- Tour de belle-île en mer en kayak de mer
Bibliographie sur la Bretagne
Geoportail : incontournable, sauf si bien sûr vous êtes décidé à acheter toutes les cartes TOP25 et SHOM (marine) de la région ! Il y a une couche spéciale « carte littorale (SHOM + IGN) » particulièrement intéressante pour le kayak.
Atlas des courants de marée Bretagne Sud (D’Audierne au Croisic). Edité par le SHOM (environ 25 euros pour un exemplaire papier résistant à l’eau en commande sur le site, un peu moins cher en téléchargement). Indispensable pour bien préparer sa navigation. En complément, les nécessaires horaires de pleines mer/basse mer sont disponible gratuitement sur le site internet du SHOM
Le Routard Bretagne Sud, bien utile pour trouver un camping ou un resto sympa une fois revenus à Terre. Bien utile aussi lorsqu’on est bloqué par la météo pour savoir quoi faire ou quoi voir dans le coin.
Randonnée kayak de mer en Bretagne
Houat, l’île sauvage
Depuis deux jours déjà nous traînons du côté de la presqu’île de Quiberon… sa côte sauvage est magnifique bien sûr, en particulier lorsque le fort vent d’ouest amène vagues et écume contre ses falaises. Mais un peu plus loin, posée sur l’horizon il y a une île qui nous attire, l’air de rien. L’île d’Houat, c’est elle que nous avons choisi, car décrite comme un havre de paix, beaucoup moins tape-à-l’œil que ça voisine Belle-Île-en-mer. Nous avons l’ambition d’en faire le tour et d’y passer inaperçus, au moins pour une nuit.
Nous embarquons dans la matinée, après un chargement de kayak étonnamment rapide (c’est la première fois que nous chargeons ces kayaks pour un bivouac). La traversée, d’une douzaine de km (soit un peu plus de 2h de pagaie) se passe sans encombres, nous sommes guidés par un chapelet d’îlots qui nous tracent la route jusqu’à Houat.
En arrivant, nous faisons un petit crochet vers la pointe Est de l’île où, d’après la carte, se trouve une petit plage qui pourrait éventuellement nous accueillir pour le bivouac. Cette plage est bien mignonne, cela dit de petits mais fracassants rouleaux arrivent dessus… débarquement sportif en perspective ! Nous ne débarquons pas tout de suite, et préférons commencer le tour de l’île, en revenant vers l’ouest.
La côte ouest est peuplée de bateaux et nous la passons rapidement, au bout, nous marquons la pause au niveau d’une plage bien curieuse, un bout de sable qui s’avance vers la mer, une sorte de pointe un peu arrondie où les vagues viennent se croiser. A partir de ce point, la côte sauvage de Houat s’offre à nous.
Les nuages filtrent la lumière de soleil de fin de journée, qui éclaire tantôt ce bout de rocher, tantôt ce coin de verdure… C’est beau, simplement.
Tour de l’île d’Houat
En bouclant notre tour de l’île, nous arrivons à la « plage aux rouleaux ». La marée étant descendue, c’est maintenant une « plage à vaguelettes »… débarquement confort donc, et ce n’est pas si mal car vu l’heure on n’a pas envie de trop se mouiller, le soleil étant déjà bien bas (il est 19h).
Pas une maison en vue, pas une route, ni même une ligne électrique. Cet endroit est tel qu’il devait être il y a 5, 10 ou 100 ans ! Sur la plage, un jeune couple avec un enfant s’approche de nous (d’où peuvent-ils bien venir, il n’y a pas la moindre maison en vue ?).
Nous échangeons quelques mots, sur les kayaks, et sur la navigation que nous venons de faire.
Viennent ensuite ces mots incroyables :
« On vous a vu arriver de loin avec vos kayaks, c’était tellement poétique ».
Nous ne sommes pas tout à fait passés inaperçus à Houat, mais l’accueil y fût chaleureux et nous avons passé une nuit en pleine harmonie avec cette belle île.
Tahiti en Bretagne
En venant en Bretagne, notre objectif était la découverte de la navigation avec les marées et de paysages bien différents de nos randonnées habituelles. Mais en filigrane il y avait un autre objectif, qui nous faisait un peu rêver : faire la traversée jusqu’à l’archipel des Glénan (qui abrite entre autres la célèbre école de voile éponyme). C’était un objectif un peu caché car on ne voulait pas être déçus, conscients que sans un créneau météo favorable, cette traversée ne serait pas possible.
En direction de Glénan
Le 2 août, la décision est prise : le créneau météo c’est demain ou jamais… un peu court ce créneau, car nous aurions aimé rester un jour entier dans l’archipel pour le visiter, mais qu’importe, nous irons aux Glénan cette année !
Le lendemain, nous chargeons donc les kayaks… il nous faut partir avec la pleine mer, qui se jour-là est à 15h43 (soyons précis)… du coup c’est farniente une bonne partie de la journée, avant d’embarquer à l’heure dite, pour une traversée d’environ 15 km, avec un vent de force 2/3 (environ 10-15 km/h) orienté quasiment face à nous… et un peu de houle (parfois proche de 1,50-2m pour les plus grosses vagues), qui arrive de travers.
Dans ces conditions, convenables mais pas optimales, il nous faudra 3 heures pour atteindre les premiers îlots, puis encore près d’une heure pour trouver un bivouac sympathique, sur l’île du Loc’h.
Il est donc pratiquement 20h lorsque nous sortons enfin de nos kayaks, les jambes engourdies par les 4h passées en position assise.
La navigation dans cet archipel est magique : c’est un lagon en pleine mer, protégé par les différentes îles.
L’eau transparente laisse apparaître un sable très blanc ou quelques grandes plantes aquatiques.
Nous partageons notre repas et notre bivouac avec un goéland peu farouche et passons une nuit magnifique à la belle étoile.
Le lendemain nous quittons à regret cet endroit de rêve (avec la basse mer, à 10h15 !). Vu l’heure, les stagiaires et moniteurs des Glénan sont déjà toutes voiles dehors et nous slalomons entre des véliplanchistes débutants et de jeunes skippers aux trajectoires mal assurées… qui vont cependant bien plus vite que nous, évidemment !
Un jour peut-être nous aussi, nous aurons des voiles ! En attendant, on ne pense qu’à une chose pendant la traversée retour : revenir aux Glénan et y passer plus de temps, se baigner au soleil de midi dans ce lagon et visiter l’archipel dans ses moindres recoins.
Pour terminer voici quelques photos supplémentaires :
Photos de la fabrication des pagaies groenlandaises
Autres photos de ce voyage en Bretagne
Matériel utilisé pour ce séjour kayak de mer en Bretagne
Quoi ? | Qui ? | Marque | Modèle | Remarques |
La naviguation | ||||
Kayak | JC | Tahe Marine | Greenland T | Remarques : Les deux kayaks sont quasiment identiques, le greenland T est un peu plus volumineux et un peu plus lourd. Tous deux sont en fibre de verre. Avantages : Légèreté, en particulier pour le greenland (poids fabricant : 22kg pour une longueur de 5m45 et une largeur de 50 cm). Forme traditionnelle groenlandaise : facile à esquimauter et à manœuvrer, bas sur l’eau donc peu de prise au vent, dérive rétractable qui peut être réglée finement en fonction de l’intensité du vent. Bonne étanchéité des caissons. Inconvénients : L’hiloire (trou d’homme) du greenland est très petit (pas toujours facile d’entrer/sortir du kayak pour les grands), et avec des dimensions exotiques donc la seule jupe qui va sur ce kayak est de marque… Tahe marine ! Si c’était à refaire : On reprendrait les même sans problème. |
Kayak | Line | Tahe Marine | Greenland T | |
Paggaie | JC | Pagaies groenlandaises fabrication maison en red cedar à partir de plans sur internet | Avantages : Légèreté (pour Line poids proche de la pagaie en carbone), prix, possibilité de choisir exactement des dimensions que l’on désire. Sur le concept pagaie groenlandaise, nombreux avantages : souplesse du bois et de l’entrée dans l’eau de ce type de pagaie (excellent pour préserver les articulations), esquimautage plus facile (car pales non croisées entre autres)… Très peu de prise au vent. Inconvenients : Comme on « mouline » un peu plus, on va moins vite qu’avec une pagaie classique… mais sans doute plus loin ! Si c’était à refaire : Idéal pour de grandes randonnées | |
Paggaie | Line | |||
Paggaie de secours | Line | Select | Sea Cruiser (en carbone « soft ») | Remarque : un peu plus qu’une pagaie de secours, c’est une seconde pagaie que j’utilise si besoin d’aller plus vite, ou nombreuses manœuvres (tourner, éviter des bateaux etc…) Avantages : Légère, Réglage fin de la longueur et de l’angle entre les pales (que je préfère assez faible par rapport à l’angle imposé sur les pagaies non réglables). Démontable pour le transport ou pour l’utiliser en pagaie de secours. Inconvénients : Rigidité du carbone qui sollicite plus les articulations. La petite clé qui permet le réglage et le démontage ne doit pas être laissée à son emplacement sur la pagaie car elle a tendance à rouiller (malgré rinçage à l’eau douce après chaque utilisation). Si c’était à refaire : je reprendrai la même sans aucun doute. |
Paggaie de secours | JC | Tribord | Démontable ck100 | Choisie pour son prix peu élevé et démontable (indispensable pour pouvoir la ranger sur le pont sans être gêné !). Ses pales souples assurent un minimum de confort de navigation. |
Jupe | JC | Yak | Steel | Jupe en néoprène Rempli parfaitement son rôle, rien à dire. |
Jupe | Line | Tahé Marine | Greenland | Jupe en néoprène Avantages : Seule jupe convenant au greenland Inconvénients : Taille unique et un peu grande pour Line… cheminée bien trop courte pour assurer le minimum d’étanchéité pendant les esquimautages. Si c’était à refaire : pas le choix de toute façon… |
Porte carte | Les 2 | Quechua | Format A4 | Avantages : Plusieurs fois tombé à l’eau sans problèmes d’étanchéité. Le cordon très pratique pour être sûr de ne pas le perdre. Format idéal. Inconvénient : un côté est opaque… bien dommage on aurait aimé pouvoir avoir une carte recto et une carte verso et retourner simplement le porte carte pour passer de l’une à l’autre (au lieux de farfouiller dedans avec les mains mouillées…) Si c’était à refaire : un deuxième porte carte serait bien utile. |
Gilet | Line | Tribord | BA500 SECUFIT® 70N | Avantages : prix, fonctionnalité grâce à de nombreux réglages (épaules notamment) et à deux poches ventrales très pratiques. Facile à enfiler (fermeture éclair devant). Excellente flottabilité Inconvénient : La mousse devant est assez épaisse. Ça enlève un peu de confort et surtout il est plus difficile de remonter dans son kayak qu’avec un gilet plus fin. Si c’était à refaire : Je me suis bien habituée à ce gilet, très fonctionnel pour la randonnée. |
JC | Hiko | Xedo | Avantages : très léger et confortable, grande liberté de mouvement Inconvénient : flottabilité limite, moins facile à enfiler (pas de fermeture éclair), pas de poches. Si c’était à refaire : le même | |
Compas | Les 2 | Suunto | Orca | Léger, solide, se fixe et s’enlève très facilement du kayak. Lecture facile. A parfaitement rempli son rôle. |
Les sacs étanches | ||||
Sac étanche 2L | Line | Sea To Summit | Avantage : Pratique pour ranger les papiers portable etc… Inconvénient : Pas vraiment étanche en cas de submersion totale (testé en surf, sac rangé sous le gilet) donc toujours mis dans un autre sac étanche. Malgré cela il est aujourd’hui percé de minuscules trous (à cause des clés ?)… Si c’était à refaire : Je ne le reprendrai pas, il est d’ailleurs remplacé par la pochette ci-dessous (et portable –qui est bien étanche- dans la poche du gilet) | |
Pochette étanche | JC/Line | LG import export | Coolcock | Avantage : Système de fermeture astucieux qui ne laisse pas de place au doute concernant l’étanchéité. Papiers, clés de voitures bien au sec. Inconvénient : Contenance très réduite (très plat) donc UNIQUEMENT pour les papiers + une clé.. le téléphone n’y rentre pas ou très difficilement |
Sac étanche 20L (x2) | Les 2 | Simond | Avantage : Solide, résistant à l’abrasion (rentrés et sortis du kayak plusieurs fois par jour lors de notre précédent voyage en corse). Pas de problème d’étanchéité (pas testé en submersion totale). Litrage bien adapté à notre utilisation. Inconvénient : Barrette rigide d’un seul côté de l’ouverture du sac : fermeture moins facile Si c’était à refaire : Je reprendrai les mêmes, ce sont pour l’instant les sacs étanches qui ont le mieux rempli leur rôle parmi tous ceux testé (cf roadbook corse) | |
Sac étanche 15L (x2) | Les 2 | Tribord | Sac à vide d’air/douche | Remarque : Sac étanche avec une valve type « matelas autogonflant » permettant de chasser l’air. Très utile pour mettre les sacs de couchages qui, en une seule housse se trouvent comprimés ET au sec. Pas testé en mode « douche ». Avantage : Seul produit répondant à notre attente pour ranger les sacs de couchage. Inconvénients : La partie en plastique transparent en haut du sac est assez adhérente, et rend plus difficile le remplissage du sac. Le vide d’air n’est pas parfait car ils finissent par se décomprimer mais ce n’était pas du tout gênant pour notre utilisation car on avait surtout besoin de les comprimer pour les passer dans la trappe du kayak. Si c’était à refaire : On reprendrait les mêmes, ils ont étés indispensables. |
Sac étanche 5L | Line | (décathlon) | Polochon | Avantage : litrage adapté pour mettre le petit matériel de sécurité obligatoire à portée de main (feux à main, miroir, lampe de signalisation etc…) + une ou deux barres de céréales. Inconvénient : pas vraiment étanche, tout est humide à l’intérieur (utilisé en sac de pont) Si c’était à refaire : ce sac n’a pas rempli son rôle, je cherche toujours un petit sac de pont pour mettre le matos de sécu au sec ! |
Le bivouac | ||||
Matelas autogonflants | Line | Thermarest | Prolite small | Avantages : Confort, légèreté et isolation au top… Inconvénient : Peu d‘inconvénients, ci ce n’est qu’il n’est pas donné… Si c’était à refaire : je reprendrai le même car il m’a également bien servi en montagne |
JC | Quechua | A150 Ultralight | Avantages : Confortable, forme intéressante (un petit espace pour la tête et largeur plus importante pour les épaules et les hanches). Prix Si c’était à refaire : je prendrai le même | |
Sac de couhage | Line | Marmot | W’s EcoPro | Avantages : Jumelables ensembles, synthétique (vu l’activité, on ne pouvait se permettre de prendre de la plume). Le bas du North Face est très confortable car il offre un bon espace pour les pieds. Inconvénients : Un peu déçue par le sac de compression du Marmot qui est juste un sac un peu plus petit mais reste gros et pourrait être comprimé plus avec des sangles par exemple. Remarque : Impeccable pour ces bivouacs à la belle étoile Si c’était à refaire : On reprendrai les mêmes sans hésiter. |
JC | The North Face | Cat’s Meow | ||
Réchaud | Les 2 | Camping gaz | Twister + | Avantages : Allumage intégré au réchaud, puissance adaptée à nos besoins Inconvénient : L’allumage intégré au réchaud refuse parfois de fonctionner (par temps très humide) Si c’était à refaire : On garderait ce réchaud qui est bien adapté à notre utilisation |
Popote (x2) | Les 2 | Quechua | Popote en aluminium 2 et 4 personnes | Avantages : compact et peut contenir le nécessaire (couverts + verres pliants) pour 2 personnes Inconvénient : Poignée de casserole en plastique qui supporte mal le contact prolongé avec la popote sur le feu. Si c’était à refaire : J’achèterai une poignée en métal par exemple, en conservant les deux popottes avec les couverts. |
Verre pliant | Les 2 | Sea to Summit | X-mug | Avantage : compact, gradué, vaisselle facile car les aliments glissent sur le silicone Inconvénient : un problème de solidité (défaut de fabrication) avec un premier achat -vite remplacé en SAV- et vite oublié, nous n’avons plus jamais eu de problème. Donc pas d’inconvénients Si c’était à refaire ? les mêmes, à coup sûr |
Les vêtements de kayak | ||||
Chaussons | Line | Five Fingers | (modèle running à scratch proche du modèle flow semble-t-il) | Avantages : Très confortable, idéal pour faire de la slack quand les bras sont fatigués, ou pour aller faire 7 le ravitaillement sans changer de chaussures ! Inconvénient : Le sable qui rentre dedans (ça gratte entre les orteils !!), sèche moins vite que des chaussures d’eau classiques (cf chaussons JC) Si c’était à refaire : Pour du kayak uniquement je ne conseillerai pas ces chaussures, qui coûtent assez cher et ne sont pas meilleures que des chaussons classiques pour cette utilisation. Mais pour la double utilisation kayak/slack c’est un bon investissement |
Chaussons | JC | Seac Sub | Aquashoes hawaii | Avantages : le prix, léger confortables Inconvénients : Usure rapide, c’est du consommable, mais vu le prix ce n’est pas un gros problème |
Gants | JC | Rockrider | Prévus pour le VTT mais confortables pour le kayak et solides. | |
Top | Line/JC | 4 Lycras de différentes marques Tribord/polartec | Avantages : Léger et ne tient pas chaud, utilisé pour se protéger du soleil (manches longues). Inconvénient : Les lycras Tribord ont une durée de vie limitée : usure (en particulier pour le blanc qui du coup de remplit plus son rôle de protection UV) et distension du tissus qui forme des plis et du coup provoque des irritations à certains points de frottement (aisselles notamment) Si c’était à refaire : Même si c’est du consommable, on n’a pas trouvé mieux. | |
Coupe vent de kayak | Line/JC | Yak | Strobe | Avantages : Solide, respirant, ouverture du col et des poignets possible pendant les randos les moins fraîches… Inconvénients: La version femme n’existe plus et la plus petite taille est donc du S homme, un peu grand pour le petit gabarit de Line… Si c’était à refaire : On les a portés tout le voyage et cet hiver en méditerranée et c’était idéal. |
Shorty neoprene | Line/JC | Tribord | Shorty 100 (2mm) | Avantages : Prix très correct, néoprène fin, facile à enfiler. Utilisé aussi pour nager en palme masque tuba lors des pauses! Inconvénient : Pour Line le haut est trop serré pour que pagayer avec, il sert donc plus souvent de short en néoprène ! Si c’était à refaire : Très agréable pour la navigation par temps un peu frais et double utilisation avec la plongée en apnée donc très bien. |
La « technologie embarquée » | ||||
Appareil photo numérique | Olympus | TG 630 | Remarques : C’est notre 3eme appareil de cette gamme qui nous paraît très fiable vu ce que subissent les appareils (et contact ok avec le SAV…) Avantages : Etanche et antichoc. Qualité photo ET vidéo très bonne à excellente Inconvénients : Système de fermeture de la trappe qui nécessite une grande vigilance, risque d’oubli de le fermer vu sa configuration, et nous avons eu une mésaventure avec un appareil qui s’est ouvert lors d’une séance d’esquimautage. Si c’était à refaire : je reprendrai le même. A mon avis peu d’APN de sa catégorie le surpassent en termes de solidité et de qualité des photos. | |
Radio VHF | Navicom | Avantages : Format réduit, ssensée être étanche aux paquets de mer (ipx7). Elément de sécurité intéressant pour les traversées un peu longues (pas de réseau portable) et surtout écoute des bulletins météo marine quotidiens (en continu sur un canal dédié) Inconvénient : pas vraiment étanche : la connectique entre la VHF et la batterie a rouillé… a priori il faut séparer ces deux parties pour faire sécher l’intérieur mais on ne le savait pas Si c’était à refaire : j’aurais acheté une housse étanche pour VHF. (la radio est actuellement SAV) | ||
Téléphone potable | Samsung | Solid | Avantages : Etanche et antichoc. Très solide, utilisé sans ménagement depuis plusieurs années. Excellente autonomie de la batterie qui peut tenir plus d’une semaine, portable allumé toute la journée. Inconvénient : Accès « basique » à internet, insuffisant pour avoir une météo marine par exemple. Si c’était à refaire : Je garde ce portable qui me rend bien des services et sans broncher ! |