Charlène Bodin nous partage son aventure dans les Pyrénées, une randonnée Pyrénées de 250 kms de la frontière espagnole jusqu’à l’océan atlantique. Elle nous partage ses avis sur le matériel utilisé en fin de récit.
Présentation du séjour randonnée Pyrénées
Date de la randonnée Pyrénées
la randonnée Pyrénées se déroule du 26 juin au 13 juillet 2016.
Lieu
La chaîne des Pyrénées.
Départ : Oô (France, Occitanie, Haute-Garonne).
Arrivée : Irun (Espagne, Pays basque, Guipuscoa).
Depuis Contrières (France, Normandie, Manche) : co-camping-carage, 75€ A/R par personne (4 personnes dans le véhicule).
Participants à la randonnée Pyrénées
ELLE (Charlène, 28 ans) – Une apprentie randonneuse qui marche hyper vite quand c’est plat mais qui ralenti au moindre obstacle, en particulier les rivières à traverser, les parois à escalader et les montées à… monter ! Devrait peut-être songer à se mettre au tricot ?!
LUI (Luc, 29 ans) – Un apprenti randonneur qui prend son temps quand c’est plat mais qui galope à chaque obstacle. Essaye peut-être de semer sa coéquipière ?!
EUX – Ont pour passions communes la marche, les voyages et la nature. Ont déjà réalisé plusieurs treks en duo de quatre jours maximum en France (La Hague, Brocéliande) et à l’étranger (Islande, Royaume-Uni).
Où dormir pendant la randonnée Pyrénées
Jour | Lieu | Caractéristiques* | Tarif** |
1 | Refuge du Portillon | Dortoirs. C – R – B – D | 19€70 |
2 | Cabane non gardée de Caillauas | Cheminée. Eau à proximité. Rats et cafards. | gratuit |
3 | Refuge de Viadós | Dortoirs. R – B – D (jusqu’à 20h…) | 14€ |
4 | Camping Pineta de Bielsa | Camping tout confort. Nous : bungalow tout équipé. | 25€ |
5 | Camping d’Aïnsa | Camping tout confort. Nous : bungalow avec cuisine. | 20€ |
6 | Gîte d’étape – Camping de Lescun | Gîte / Camping tout confort. Nous : tarp***. | 6€ |
7 | |||
8 | Refuge de Jeandel | Chambres + possibilité de camping. R – B – D – Supérette Nous : tarp. | ? < 15€ |
9 | Gîte d’étape de Sainte-Engrâce | Dortoirs + possibilité de camping. C – R – B – D Nous : tarp. | 8€ |
10 | Gîte d’étape de Logibar | Dortoirs. C – R – B – D | 13€50 |
11 | Camping de Larrau | Emplacements + chalets + mobil-home. R – B – D Nous : tarp. | 7€ |
12 | Camping des Chalets d’Iraty | Emplacements. D. Chalets, R, B et épicerie à 3 kms. Nous : tarp. | 8€ |
13 | Refuge non gardé d’Azpegi | Tables et bancs. Cheminée. Eau à proximité. | gratuit |
14 | Camping d’Urepel | Emplacements. D Nous : tarp. | 6€ 1€/D |
15 | Casa Jaen à Elizondo | Chez l’habitant. Chambres avec D et WC privatifs ou partagés. C. jardin. | 18€ |
16 | |||
17 | Casa Romano à Bera | Chez l’habitant. Chambres avec douches et WC partagés. Terrasse. | 24€ |
* Caractéristiques : C = cuisine – R = restaurant – B = bar – D = douche
** Tarif : / nuit / personne
*** tarp = toile qui sert d’abri
Nous avons choisi ces lieux d’hébergement car c’était les seuls sur la route et / ou les moins chers. Nous n’avions rien réservé avant de partir. Mais, si on ne souhaite pas camper dehors, il est préférable de le faire.
Ces lieux d’hébergement nous ont tous plu dans l’ensemble, exceptés la cabane de Caillauas, infestée de petites bêtes, et le camping des Chalets d’Iraty, très éloigné des chalets et également envahi par les insectes.
Où se ravitailler pendant la randonnée Pyrénées
Avant de commencer notre trek, nous avons acheté des vivres à Bagnères de Luchon (10 kms d’Oô). Puis, nous nous sommes ravitaillés dans les villages suivants : Lescun, Larrau, Chalets d’Iraty, Les Aldudes (2 kms d’Urepel) et Elizondo. Il est également possible de se réapprovisionner dans les villes suivantes : Bielsa, Ainsa et Bera. Par ailleurs, certains lieux d’hébergement disposent d’une supérette et / ou d’un restaurant (cf tableau ci-dessus pour plus d’informations).
Qui dit Pyrénées dit également ventes de fromages au coin du chemin ! Malheureusement, nous n’avons acheté qu’une seule fois du fromage chez le producteur, à Larrau. Les autres fois où avons rencontré des bergers-fromagers, nous avions déjà des provisions et ne pouvions pas nous permettre de nous charger plus.
Caractéristiques de la randonnée Pyrénées
Les Pyrénées sont une chaîne de montagnes qui marque la frontière entre la France et l’Espagne. Elles s’étendent sur environ 430 kilomètres de la mer Méditerranée à l’Océan Atlantique. La chaîne offre des paysages très différents entre le versant nord et sud, entre la partie orientale et occidentale, ainsi qu’une faune et une flore riches.
Le trek
Durant notre trek d’Oô à Irun, nous avons parcouru plus de 250 kms qui nous ont permis de passer par deux départements français (Hautes-Pyrénées et Pyrénées Atlantiques) et trois communautés autonomes espagnoles (Aragon, Navarre, Pays basque).
Nous avons choisi de partir du « coeur » des Pyrénées pour aller vers l’océan Atlantique car nous voulions finir notre périple avec vue sur la mer.
Pour notre traversée, nous hésitions entre le parcours du GR10 (côté français) et celui du GR11 (côté espagnol). Nous avons alors découvert un guide proposant un itinéraire qui alterne entre ces deux GR ainsi que la HRP (= Haute randonnée pyrénéenne) et même quelques passages sur le chemin de Compostelle. L’i-dé-al ! Enfin, c’est que nous croyions…
Les étapes de la randonnée Pyrénées
Jour | Départ (Altitude) | Arrivée (Altitude) | Dénivelé | Trajet | Kms | Temps* |
1 | Granges d’Astau, Oô (1 120 m) | Refuge du Portillon (2 570 m) | + 1450 m | GR10, HRP | 11 Kms | 8h30 |
2 | Refuge du Portillon (2 570 m) | Refuge de Caillauas (2 170 m) | + 310 m – 700 m | HRP | 9 Kms | 10h |
3 | Refuge de Caillauas ( 2 170 m) | Refuge de Viadós (1 760 m) | + 650 m – 1 000 | HRP, GR11 | 13 Kms | 11h |
4 | Refuge de Viadós (1 760 m) | Parzán (1140 m) | + 600 m – 1450 m | GR11 | 22 Kms | 7h30 |
5 | Camping Pineta,Bielsa (1250 m) | Centre de Bielsa | _ | HU-V-6402 | 8 Kms | 1h30 |
5 | Centre de Bielsa | Camping d’Aïnsa | Auto-stop | |||
6 | Camping d’Aïnsa | Camping de Lescun | ||||
7 | Camping de Lescun | Repos | ||||
8 | Camping de Lescun (900 m) | Refuge de Jeandel (1 670 m) | + 1000 m – 250 m | GR10 | 14 Kms | 7h30 |
9 | Refuge de Jeandel (1 670 m) | Gîte de Sainte-Engrâce (630 m) | +100 m – 1200 m | GR10 | 12 Kms | 5h |
10 | Gîte de Sainte-Engrâce (630 m) | Gîte de Logibar (375 m) | + 900 m – 1150 m | GR10 | 25 Kms | 10h |
11 | Gîte de Logibar (375 m) | Camping de Larrau (650 m) | + 275 m | D26 | 3 Kms | 45 mns |
12 | Camping de Larrau (650 m) | Chalets d’Iraty (1 320 m) | + 800 m – 100 m | variante | 10 Kms | 3h30 |
13 | Chalets d’Iraty (1 320 m) | Refuge d’Azpegi (984 m) | + 1015 m – 1350 m | GR10 GR12 | 30 Kms | 10h30 |
14 | Refuge d’Azpegi (984 m) | Camping d’Urepel (420 m) | + 900 m – 1500 m | GR12 GR65 sentier des Contreban-diers | 25 Kms | 7h |
15 | Camping d’Urepel (420 m) | Les Aldudes (370 m) | _ | Auto-stop | 2 Kms | 5 mns |
15 | Les Aldudes (370 m) | Casa rural à Elizondo (200 m) | + 440 m – 610 m | HRP | 14 Kms | 4h |
16 | Casa rural à Elizondo | Repos | ||||
17 | Casa rural à Elizondo (200 m) | Casa rural à Bera (49 m) | + 800 m – 900 m | GR11 | 30 Kms | 10h |
18 | Casa rural à Bera (49 m) | Irun (0 m) | + 300 m – 300 m | GR11 GR10 | 20 Kms | 6h |
NB : Certaines données du tableau sont approximatives puisque nous n’avons pas toujours suivi l’itinéraire prévu.
* Le temps des étapes comprend les pauses.
Bibliographie sur la randonnée Pyrénées
Le Trek des Pyrénées, de la Méditerranée à l’Atlantique, DUPONT Céline et Sébastien, Rando Éditions, 2515, 19€90.
Randonnée dans les Pyrénées
Jour 1 : le début du trek en douceur
La matinée débute par une montée… qui dure toute la journée (+ 1450 m de dénivelé). Nous marchons dans les nuages, nous ne voyons rien du paysage. Seul le bruit des cascades nous permet d’entendre sa beauté. Peu avant le déjeuner, nous quittons le GR10 pour la HRP. Le brouillard se dissipe un peu, nous permettant d’apercevoir le lac Saussat. Mais, les nuages reprennent vite leurs quartiers.
Progressivement, une difficulté s’impose à nous : je n’avance pas du tout au même rythme que Luc (mais alors, pas du tout !). Je perds du temps, impressionnée par chaque obstacle, écrasée par mon sac et empêtrée dans mes bâtons achetés pour l’occasion. Mes pas sont de plus en plus lents, les remarques de Luc de plus en plus nombreuses.
Enfin, nous arrivons au refuge du Portillon. Après cette première journée, la question de poursuivre notre périple se pose déjà. Mais, nous mettons ma lenteur sur le compte du début du trek et décidons de continuer.
Jour 2 : le lac des Isclots lors de la randonnée Pyrénées
Le départ de notre étape du jour est enneigé. Sur les conseils du gardien du refuge, nous gravissons la montagne Tusse de Montarqué (2 889 m) pour limiter les passages neigeux. Le panorama est superbe : en contrebas, une mer de nuages et le lac du Portillon. Mais, la suite de cet itinéraire est particulièrement escarpée. Il y a des passages à escalader. Trop pour moi qui ai le vertige, d’autant plus que nous n’avons pas le matériel adéquat. Je fais un « burnout de rando » ! Nous déjeunons à même la paroi, le temps que je me calme. Puis, nous passons le col du Pluviomètre (2 900 m). Parti en éclaireur, Luc a même le privilège de le franchir deux fois : une fois avec son sac, une fois avec le mien. Petit veinard, va !
L’après-midi, la neige est toujours au rendez-vous. Je tombe souvent. C’est l’occasion pour moi de mettre en pratique les recommandations du gardien du refuge en cas de chute. Ce n’est pas vraiment un succès… Luc est consterné.
L’aperçu du lac des Isclots pendant la randonnée Pyrénées
Après avoir franchi le col des Gourgs blancs (2 877 m), une magnifique vue sur trois lacs s’offre à nous : le lac Glacé, le lac du Milieu et le lac des Isclots. C’est sublime ! Voilà les Pyrénées telles que je les avais imaginées. Faut avouer, j’étais très déçue par la journée d’hier pendant laquelle nous n’avons quasiment rien vu.
Puis, nous franchissons un gué. Luc, qui n’en a jamais assez, le traverse trois fois : une fois avec son sac, une fois avec le mien et une fois avec… moi !Vraiment un petit chanceux !
Après avoir descendu un pierrier avec autant d’agilité que sur la neige, nous longeons un large canyon à flanc de montagne. Nous alternons entre neige, caillasses et rivières sur un passage assez pentu. Mieux vaut ne PLUS tomber…
La fin de journée de la randonnée Pyrénées à la cabane de Cailauas
Enfin, nous arrivons sur un chemin plat et… je continue de chuter ! Je suis épuisée. J’ai dû tomber plus d’une trentaine de fois aujourd’hui. Mes jambes sont dans un sale état. Nous écourtons le programme initialement prévu et passons la nuit à la cabane non gardée de Caillauas.
Notre guide indiquait qu’il y avait une cheminée. Nous imaginions déjà un super bivouac au coin du feu. En fait, il y a certes une cheminée, mais aussi des matelas plus que douteux à même le sol, une fenêtre bouchée, des petites bêtes qui courent partout, des détritus… Nous songeons à planter le tarp mais le lieu ne s’y prête pas vraiment. En plus, nous sommes cernés par le brouillard et ne voyons plus grand chose. Nous restons donc dans la cabane. Au moins, elle a le mérite d’exister…
La question de poursuivre l’aventure se pose à nouveau. Je suis sans arrêt à la traîne, je ne tiens pas debout et j’ai peur du moindre obstacle. Suis-je faite pour cette randonnée ?
Jour 3 : col Supérieur d’Aigües Tortes durant la randonnée Pyrénées
Dans la nuit, des bruits suspects nous ont réveillés, des rats sans doute. Puis au réveil, nous constatons que nous avons été dévorés par les petites bêtes. Nous quittons le refuge sans regret.
Le parcours de la matinée est relativement plat et les paysages sont superbes. Je me réconcilie avec la randonnée. Au bout de deux heures, nous arrivons au refuge non gardé du Prat de Caseneuve, très récent, bien aménagé et idéalement situé. Autant dire qu’après la nuit que nous venons de passer, nous sommes un peu frustrés.
Puis, nous arrivons au pied du col Supérieur d’Aigües Tortes (2 683 m). Celui-ci est très pentu et surtout truffé d’obstacles : névés, éboulis de pierres et gros blocs rocheux. Il vaut mieux ne pas se louper car en cas de chute… En fait, vaut mieux juste ne pas se louper. De toute façon, il n’y a pas de réseau ici. Le col me semble in(sur)montable. Luc relativise : d’après notre guide, il ne faut qu’1h30 pour le franchir.
La traversée du col Supérieur d’Aigües Tortes durant la randonnée Pyrénées
L’ascension est très physique et surtout très risquée, en particulier pour nous qui ne sommes ni équipés ni habitués de la montagne. Pour couronner le tout, la plupart des cairns sont cachés par la neige. Nous marchons donc à l’aveugle, sans être sûrs d’arriver au bon endroit sur l’autre versant. Mais bon, même pas le temps de faire un « burn out de rando », le ciel se couvre.
Dans les passages neigeux, il n’y a aucune empreinte, ce qui ne facilite pas la tâche. Luc prend bien le temps de nous construire des escaliers. Nous devons également escalader des barres rocheuses, certaines rendues glissantes par la neige qui fond. Heureusement, je me suis entraînée hier… J’évite quand même deux chutes grâce à Luc qui me rattrape in extremis.
Malgré tous ces… petits désagréments…, nous prenons le temps d’apprécier la vue qui est splendide. Nous avons l’impression d’être seuls au monde. En tout les cas, nous sommes sûrement les seuls dans le coin !
Le versant espagnol
Finalement, nous arrivons au sommet du col et passons versant espagnol après plus de… 3h d’ascension ! Nous réalisons alors notre inconscience.
L’étape suivante est la descente d’un canyon étroit et raide. Les pierres sont particulièrement instables. Pour ne pas tomber, j’utilise une méthode non homologuée (et pour cause !) : dès qu’une pierre est un peu haute, je m’assoie dessus pour faciliter la descente. Luc est consterné (bis).
Puis, le terrain devient relativement plat. Mais, je trouve quand même le moyen de tomber à plusieurs reprises… Finalement, nous arrivons à la cabane d’Añes Cruzes. Je crie au miracle après cette journée éprouvante. Mais… la cabane est fermée. Oh, désespoir ! Deux options s’offrent à nous : dormir sous notre tarp ou marcher 2h20 de plus et dormir dans un véritable refuge. Les conditions ne sont pas idéales pour dormir dehors, nous décidons donc de continuer.
Direction le refuge
Là, nous empruntons le GR11. Le chemin devient beaucoup plus accessible. En plus il est en descente. Je me ressaisit et, pour la première fois depuis le début de notre périple, je mène la marche. 1H30 plus tard, nous arrivons au refuge de Viadós. Nous sommes exténués.
Cela fait trois jours que nous rêvons d’une vraie douche. Avant-hier, celles du refuge du Portillon étaient HS ; hier, il n’y en avait pas, nous nous sommes lavés à la bouteille. Mais là, les gérants du refuge nous interdisent l’accès aux douches car il est trop tard (20h…) et ils craignent que nous dérangions des clients. Qu’à cela ne tienne, direction la rivière à proximité !
Ce soir, la poursuite de l’aventure est encore au centre de la conversation. Nous réalisons que nous avons beaucoup joué avec la chance cet après-midi et qu’il ne faudrait pas qu’elle tourne. La HRP est beaucoup trop difficile pour moi.
D’après notre guide, nous aurons un contact voiture possible demain à l’arrivée de notre étape. Nous décidons donc de poursuivre une journée de plus l’itinéraire prévu. Puis, nous changerons nos plans.
Jour 4 : Las Colladás (1 850 m) et Paso de los Caballos (2 326 m)
Nous quittons le refuge, plutôt confiants. Nous franchissons deux cols : Las Colladás (1 850 m) et Paso de los Caballos (2 326 m). Ce dernier est assez éprouvant, avec deux fortes montées en épingle. En fait non… trois (quand y’en a plus, y’en a encore !). Mais, je progresse plutôt bien. Je gère beaucoup mieux mon rythme et mes bâtons. Je me réconcilie à nouveau avec la randonnée.
Puis, nous entamons une longue descente de 10 kms sur une piste poussiéreuse, en plein soleil. Luc trouve cette portion usante, moi reposante. La végétation se fait de plus en plus présente. En fin d’après-midi, nous arrivons à Parzán (1 140 m),
Sur les conseils de randonneurs croisés le matin, nous décidons de dormir au camping de Bielsa, à quelques kilomètres de la fin de notre étape. Un orage arrive, nous optons pour l’auto-stop. Nous rencontrons alors Carlos, un sacré personnage ! Après lui avoir raconté nos difficultés sur la HRP, il s’obstine à nous persuader de poursuivre cette route, tout en insistant sur la quantité de neige et la difficulté du relief à venir. Complètement contradictoire !
Direction le camping de Pineta
En plus, alors que nous lui demandons de nous déposer au camping situé à 1 km du centre de Bielsa, il insiste pour que nous dormions au refuge dans lequel il loge. Devant notre refus, il nous assure qu’il n’y a pas de camping dans le centre de Bielsa et nous conseille d’aller à celui situé près de son refuge. On n’y comprend plus rien ! Nous doutons de ses propos. Mais, en l’absence de carte de la ville, nous n’avons pas d’autre choix que de le suivre.
Finalement, il nous dépose au camping de Pineta, à 8 kms du centre de Bielsa. L’orage se fait encore entendre. Nous n’avons toujours pas le courage d’essayer le tarp. Nous passons donc la nuit en bungalow et prenons notre première douche en 4 jours !
Jour 5-6-7 : Lescun pendant la randonnée Pyrénées
C’est décidé, nous changeons nos plans : nous coupons notre itinéraire initialement prévu pour le reprendre plus loin, dans des espaces moins élevés et sans neige. Au revoir Parc national des Pyrénées et ses nombreux sites qui nous faisaient rêver, tels que le Cirque de Gavarnie et le pic du Midi d’Ossau… Bonjour Lescun !
Pour y accéder, nous décidons de faire de l’auto-stop. Nous marchons 8 kms jusqu’au centre de Bielsa afin de maximiser nos chances de rencontrer des automobilistes. Là, nous nous installons à la sortie de la ville à proximité d’un… camping ! Carlos nous avait menti… On se demande encore dans quel but.
Finalement, nous mettons une journée 1/2 pour rejoindre à Lescun. (Merci aux sympathiques automobilistes qui nous ont aidés. 🙂 ). À notre arrivée, il pleut à verse et nous perdons 20 degrés par rapport à l’Espagne où nous étions le matin même. Il n’y a plus de place dans le gîte. Nous n’avons pas d’autre choix que de baptiser le tarp…
Le lendemain, la météo étant toujours exécrable, nous restons une journée de plus à Lescun dont nous n’aurons pas la chance d’admirer les beautés qu’on nous a tant vantées.
Jour 8 : le Pas d’Azuns (1 873 m) et le Pas de l’Osque (1 922 m) lors de la randonnée Pyrénées
Aujourd’hui, c’est la reprise ! Après quelques kilomètres dans des prairies embrumées, nous traversons une hêtraie. Enfin, la vue se dégage sur un décor magnifique et ensoleillé. Au loin, nous apercevons le Pic du Midi d’Ossau. Autour, de belles parois rocheuses. Ici, une cascade. Là, une vente de fromages dans une cabane. Là-bas, une mer de nuages. Ma-gni-fique !
Puis, nous passons deux cols : le Pas d’Azuns (1 873 m) et le Pas de l’Osque (1 922 m). J’avance plutôt bien, même si je suis toujours quelques mètres derrière Luc. Et là, c’est le drame, il se met à crier. Il vient de tomber. Moi, je ne vois qu’une simple écorchure (certes, un peu profonde). Lui envisage déjà l’amputation… Plus de peur que de mal !
Finalement, nous arrivons à la station de ski de la Pierre Saint-Martin, fantomatique en ce début d’été. Nous trouvons qu’elle gâche sérieusement le paysage. À proximité se trouve le refuge de Jeandel où nous passons la nuit. Comme il n’y a plus de place, le tarp est à nouveau de sortie.
Jour 9 : col de la Pierre Saint-Martin (1 760 m) lors de la randonnée Pyrénées
La journée commence par la montée du col de la Pierre Saint-Martin (1 760 m). Puis, nous entamons une descente qui dure jusqu’au gîte. Les paysages sont encore différents sur cette étape mais toujours superbes. D’abord, nous marchons à travers les pâturages, l’occasion de voir de nombreux animaux : vaches, moutons, chevaux… Puis, nous traversons le bois de Lèche, avec beaucoup de précautions car la pluie des jours passés à rendu le sol glissant.
En début d’après-midi, nous arrivons au gîte de Sainte-Engrâce, au Pays basque. Nous passons la nuit sous le tarp et… sous l’orage ! À proximité, un trekkeur canadien dort dans un sursac et… rien d’autre ! Cela force l’admiration…
Jour 10 – 11 : gîte de Logibar durant la randonnée Pyrénées
Nous entamons notre journée dans les nuages. Les premières minutes, nous trouvons un certain charme à ce décor brumeux. Puis, au bout d’une demi-heure, nous ne supportons déjà plus ce brouillard qui nous empêche de voir le paysage ! Mais, ce n’est que le début car il nous accompagne pendant les 25 kms de cette étape, avec des averses en bonus. Par ce temps, difficile de voir le chemin. Nous nous perdons une première fois. Un sympathique berger nous remet alors sur la bonne voie. Puis, nous nous perdons une deuxième fois. Mais, nous ne nous en rendons compte qu’au bout d’une heure. Enfin, on avait bien des doutes avant…, disons qu’ils se confirment. Finalement, nous arrivons au gîte de Logibar, déçus par cette journée sans image.
Trop de nuages, pas d’image !
Comme nous avons écourté notre itinéraire initial, nous nous permettons de prendre une journée de repos. Le lendemain, nous ne marchons donc que 3 kilomètres pour rejoindre le camping de Larrau et nous en profitons pour visiter ce charmant village.
Jour 12 : montagnes basques pendant la randonnée Pyrénées
La commune de Larrau ne se trouve pas sur l’itinéraire prévu. Nous prenons donc une variante pour rejoindre les Chalets d’Iraty. Nous montons quasiment toute la matinée sur un sentier envahi par les ronces et les orties car c’est un passage peu emprunté. La vue sur les montagnes basques est magnifique.
Jour 13 : GR12 sur la randonnée Pyrénées
Pour notre 13ème jour de la randonnée Pyrénées, nous débutons la journée par une montée à travers la forêt d’Iraty, la plus grande hêtraie d’Europe. Puis, la vue se dégage sur une magnifique mer de nuages. Je ne m’en lasse pas. Et de toute façon, les nuages, vaut mieux être au-dessus que dedans !
GR12
Puis, nous quittons le GR10 pour le GR12. Nous passons trois cols par un chemin en balcons assez plat et nous descendons progressivement, jusqu’à atteindre une rivière qui marque la frontière entre la France et l’Espagne. Nous repassons du côté espagnol. Luc râle. Apparemment, je me mets de nouveau à traîner…
Nous passons l’après-midi dans les nuages. La routine, quoi… En fait non, pire que d’habitude ! Nous ne voyons rien à 10 mètres. Pour s’orienter, je sers de balise. Je reste près d’un poteau indicateur. Luc, va voir où est le suivant, puis je le rejoins, et ainsi de suite. Soudain, je vois une ombre très bizarre derrière Luc. L’espace de quelques secondes, j’ai l’impression de voir un ours. En fait, juste des chevaux. (Je vous ai déjà dit que j’étais fatiguée ?!)
Trouver le bon chemin du refuge
Une fois n’est pas coutume, nous nous égarons. En fait, peu avant le refuge, nous perdons la trace des balises que nous devons suivre. Luc s’entête alors à suivre des balises d’une autre couleur au lieu de faire demi-tour… Finalement, nous atterrissons sur une route de notre itinéraire mais pas au bon endroit. Nous sommes désorientés et ne savons pas dans quel sens aller. Miracle : un couple d’automobilistes. Il nous indique le chemin à suivre pour retrouver le refuge. Au bout d’un kilomètre, nous commençons à douter.
Nous croisons alors un autre automobiliste. Celui-ci nous renvoie d’où nous venons ! Le couple s’était trompé et nous avait envoyé dans la mauvaise direction… Bref, nous sommes sur la bonne voie mais le brouillard nous empêche de voir le refuge qui est pourtant juste à côté de nous.
Trop de nuages, pas d’image ! (bis)
Au refuge d’Azpegi
Enfin, après deux heures d’allers-retours et de piétinement, nous trouvons le refuge d’Azpegi. Nous sommes éreintés par notre journée la plus longue du trek avec 30 kms. Heureusement, ce refuge non gardé est bien mieux que celui de Caillauas, même si la douche reste dehors à l’eau froide et que nous dormons à même le parquet.
Jour 14 : durant la randonnée Pyrénées passage à Urepel
Aujourd’hui, le soleil fait son grand retour ! Nous rejoignons la frontière franco-espagnole, matérialisée par des bornes et une clôture. Puis, nous empruntons quelques temps le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, ultra-balisé : les poteaux indicateurs font trois fois ma taille et les directions à ne pas suivre sont précédées par de nombreuses croix. Impossible de se perdre ! Le relief est plus facile, même s’il reste quelques montées abruptes.
Après le déjeuner, nous retournons côté français. Nous passons définitivement sous les 1000 m avec le col de Burdincurutcheta (1 092 m).
Nous ne souhaitons pas dormir aux Aldudes, fin théorique de notre étape, que nous craignons trop touristique. Nous empruntons donc le sentier des Contrebandiers, direction « Urepel ». Essentiellement en descente sur une piste poussiéreuse, cette portion est un peu lassante. Heureusement, une attaque de chiens permet de nous remettre dans le rythme. En revanche, la vue sur les montagnes reste superbe.
Jour 15-16 : Passage à Elizondo pendant la randonnée Pyrénées
La gérante du camping d’Urepel, qui se rend aux Aldudes, nous dépose au départ de notre étape du jour. Le temps est couvert. Nous craignons de rester une énième fois dans les nuages. Mais non, le soleil arrive finalement. Petit farceur !
Nous descendons toute la matinée avec une vue sur la ville espagnole d’Elizondo, notre prochain point d’arrivée. Au fil des kilomètres, je commence à avoir des douleurs aux hanches. Je ne comprends pas pourquoi puisque je règle toujours mon sac à dos de la même façon. Et pour l’alléger, j’ai réussi à refiler des trucs à Luc, mouahahah (rire sadique). Il ne me reste plus « que » 10 kgs sur le dos. Et là, nous constatons que depuis le début du périple nous avons déjà bien maigri…
A Elizondo
Nous logeons chez l’habitant. Nos hôtes sont très sympathiques. La maison est super. Et surtout, nous avons une télé ! Oui, pour des trekkeurs, cela semble une préoccupation bien futile. Mais le lendemain, c’est la finale de la Coupe d’Europe de football qui oppose la France au Portugal ! [Les commentaires concernant l’issue de ce match sont censurés].
En quatre jours, nous venons de marcher près de 80 kilomètres. Et, comme nous avons le temps, nous décidons de faire une nouvelle pause le lendemain pour visiter la charmante ville d’Elizondo.
Jour 17 : randonnée Pyrénées GR11
Ce matin, il pleut. Je ne pensais pas que la météo dans les Pyrénées serait aussi changeante ! Autre imprévu aujourd’hui, bien plus embêtant : il nous manque une partie des indications de notre parcours du jour. En effet, pour ne pas nous alourdir, nous n’avons pas pris le guide du trek avec nous. Nous avons seulement photocopié les étapes de notre itinéraire. Mais, nous n’avons pas vu qu’il manquait quelques paragraphes… Comme nous ne voulons pas prendre le risque de nous perdre, nous restons toute la journée sur le GR11, sans savoir quels seront les points de passage ni le lieu d’arrivée.
Cette étape est peu élevée et particulièrement verte. Elle est jalonnée par des palombières (huttes pour chasser les palombes, des pigeons ramiers). Les pottocks (poneys basques) sont plus nombreux mais restent tout de même discrets. Les paysages, quant à eux, sont toujours superbes. Mais, nous avons tout de même un regret : ne pas arriver au pied de la Rhune, comme prévu dans le trajet que nous devions faire. Située à la frontière entre l’Espagne et la France, cette montagne de 905 m offre un panorama à la fois sur les montagnes et l’Océan Atlantique.
Jour 18 : dernier jour de la randonnée Pyrénées : vue sur l’océan Atlantique
Pour ce dernier jour de la randonnée Pyrénées, nous reprenons le GR11. Assez vite, nous voyons la Rhune. La montagne est magnifique, d’autant plus que le ciel voilé crée de superbes jeux de lumière. Puis, sans trop savoir comment, nous retombons sur le GR10. Et là, le but final est en vue : l’océan Atlantique. Quelle joie de le voir après toutes nos péripéties !
Mais, notre déjeuner à proximité de l’autoroute nous remet rapidement dans le bain de la civilisation… Dur retour à la réalité…
Finalement, nous arrivons à Irun, ville espagnole située à la frontière, en face d’Hendaye. Après plus de 250 kms de marche, c’est la fin de notre aventure pyrénéenne. Mes sentiments sont contradictoires. D’un côté je suis déçue. Nous avons fortement écourté notre itinéraire initial, qui plus est en utilisant voiture et bus, et « supprimé » les sites les plus beaux à voir. Mais d’un autre côté, je suis contente. Nous avons tout de même vu des choses magnifiques, je me suis malgré tout dépassée et… nous sommes vivants :-). En fait, j’ai comme une impression d’inachevé. Qu’une envie : y retourner !
Conclusion sur la randonnée Pyrénées
Par la beauté de ses paysages, la richesse de sa faune et de sa flore, la chaîne des Pyrénées vaut largement la traversée. Mais pour des non expérimentés, il est préférable de rester sur les GR et de ne pas s’embarquer sur la HRP, moins bien balisée et plus fortement sujette à la neige.
Nos petits conseils pour la randonnée Pyrénées :
- se renseigner sur l’enneigement, même en juillet
- prévoir des variantes, pratiques en cas de fatigue, mauvais temps…
- disposer d’une carte précise de l’itinéraire du trek mais aussi d’une carte plus large en cas de changement d’itinéraire
- partir de la mer (océan Atlantique ou mer Méditerranée) afin d’augmenter progressivement l’attitude et ainsi la difficulté et de limiter le risque d’avoir de la neige sur le chemin
- s’équiper (piolet, crampons)
- s’entraîner
Bien sûr, en apprentis randonneurs studieux que nous sommes, nous avons mis en application la plupart de ces conseils, enfin presque 😉
Matériel utilisé pendant la randonnée Pyrénées
CATEGORIE | MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX AU DEPART | CE CHOIX A-T-IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT A REFAIRE |
SAC À DOS LUC | Easyfit 70L | QUECHUA | grande contenance, système EasyFit qui permet de régler le sac sur soi, plusieurs ouvertures pour accéder à la poche centrale, un poncho intégré en cas de pluie | Comme pour chacun de mes treks, ce sac est le parfait compagnon. | Jamais sans lui. |
SAC À DOS CHARLÈNE | Easyfit 60L | QUECHUA | système EasyFit qui permet de régler le sac sur soi | Je prendrais un sac à dos avec un volume inférieur (50L maxi) et moins haut. | |
TARP | QUECHUA | légèreté | Nous opterions pour une tente ou alors nous prendrions une moustiquaire en plus. | ||
SAC DE COUCHAGE LUC | Forclaz 0° | QUECHUA | température de confort, prix | Ces sacs de couchage étaient adaptés à la HRP mais beaucoup trop chauds pour le reste du trek. | Nous reprendrions le même matériel car nous ne voulons pas prendre le risque d’avoir froid lorsque nous dormons dehors. |
SAC DE COUCHAGE CHARLÈNE | Forclaz 0° Ultralight | QUECHUA | légèreté, compacité, température de confort jusqu’à -5 °C | ||
MATELAS LUC | Forclaz M200 | QUECHUA | légèreté | Ce matelas a répondu à mes attentes pour son poids mais son encombrement était gênant. De plus, il n’est pas suffisamment confortable pour un trek de cette longueur. | Je ne reprendrais pas un matelas aussi peu confortable. |
MATELAS CHARLÈNE | ProLite Regular | THERMAREST | confort , légèreté, compacité | Oui. Ce matelas m’accompagne depuis plusieurs treks. Il ne m’a jamais déçu. | Je reprendrais le même matelas. |
DRAP EN SOIE | QUECHUA | maintenir le duvet propre, avoir plus chaud en cas de nuit fraîche | Oui pour Luc. Trop chaud pour Charlène. | Nous reprendrions le même matériel | |
OREILLER GONFLABLE | Forclaz 600 | QUECHUA | confort, légèreté, compacité | Oui. L’oreiller de Luc a crevé pendant le trek mais il avait déjà servi de nombreuses fois. | |
CHAUSSURES DE RANDONNÉE LUC | Forclaz 600 High | QUECHUA | confort, stabilité, très bon rapport qualité / prix | Ces chaussures ont répondu à mes attentes. Plutôt stables sur la neige malgré qu’elles ne soient pas conçues pour cela. | Nous reprendrions le même matériel |
SANDALES DE RANDONNÉE LUC | Arpenaz 100 | QUECHUA | confort, résistance à l’eau | L’élément indispensable après une journée de marche. | |
CHAUSSURES DE RANDONNÉE CHARLÈNE | Forclaz 600 High | QUECHUA | stabilité, confort, chaussures hautes, imperméabilité | ||
SANDALES DE RANDONNÉE CHARLÈNE | Arpenaz 100 | QUECHUA | Confort, résistance à l’eau | Après la journée de marche ou lors d’une journée de repos, c’était agréable de pouvoir porter ces sandales. | |
BÂTONS DE RANDONNÉE LUC | Forclaz 550 Grip | QUECHUA | légèreté, compacité avec leur système de pliage de 3 brins réglables | Ces bâtons sont peu encombrants quand ils ne servent pas. Ils ont été d’une aide précieuse lorsque le chemin devenait escarpé ou encore pour soulager mes genoux dans les nombreuses descentes. | Plus jamais sans eux. |
BÂTONS DE RANDONNÉE CHARLÈNE | X-Treme Light 500 | MC KINLEY | Facilitent la marche, 3 brins réglables, embouts pour le bitume, d’autres pour la neige, mise en place du tarp | ||
PANTALON LUC | Forclaz 100 | QUECHUA | modulable, léger, séchage rapide | Bien pratique de pouvoir transformer un short en pantalon pour le soir en montagne. | Nous reprendrions les mêmes vêtements. |
VESTE CHAUDE LUC | Softshell Alpin Man | SIMOND | coupe le vent, très chaud | Indispensable pour les conditions climatiques que l’on peut rencontrer en montagne. | |
PANTALON CHARLÈNE | Forclaz 100 modulable | QUECHUA | conçu pour la randonnée en montagne, se transforme en short, chaud, rapidité de séchage | Oui. La possibilité de transformer le pantalon en short s’est avérée pratique pour alterner entre les journées chaudes et les nuits fraîches. Et, son séchage rapide m’a permis de le laver régulièrement. | |
SHORT CHARLÈNE | QUECHUA | Ce modèle n’est plus en vente et je ne dispose pas de sa référence. Mais, c’est bien pratique de pouvoir alterner entre deux short. | |||
TEE-SHIRT MANCHES COURTES | TechFRESH 50 | QUECHUA | respirabilité, rapidité de séchage | Oui, j’utilise toujours ce modèle de tee-shirt en randonnée pour ses nombreuses qualités : léger, bien coupé, séchage rapide qui permet de le laver régulièrement, respirant et limite les odeurs avec ses micro-aérations sous les bras. | |
CHAUSSETTES CHARLÈNE | Forclaz 500 | QUECHUA | conçues pour limiter les ampoules, résistance | Oui, je porte toujours ce modèle de chaussettes en randonnée. Le fluorofibre utilisé au niveau du talon et des orteils permet de réduire les ampoules. Résultat : je n’ai jamais eu d’ampoules avec ! | |
VESTE CHAUDE CHARLÈNE | Softshell Forclaz 500 Warm | QUECHUA | Conçue pour la randonnée en montagne, chaude, coupe vent, respirabilité | Oui, cette veste m’accompagne depuis plusieurs treks. Elle est particulièrement chaude avec son intérieur polaire, sa capuche enveloppante et ses manchons passe-pouce. Et, les zips de ventilation sous les bras garantissent une bonne respirabilité. | |
CAPE DE PLUIE | Arpenaz 40 L | QUECHUA | imperméabilité (!), compacité | Nous choisirions une cape plus respirante et / ou faite dans une autre matière. | |
AUTRES VÊTEMENTS | sous-vêtements, tour de cou, casquette, lunettes de soleil | ||||
SERVIETTE MICROFIBRE | NABAIJI | Compacité, séchage rapide | Oui, idéales pour un trek. | Nous reprendrions le même matériel. | |
TROUSSE DE TOILETTE | Trekking 3L | QUECHUA | résistante | ||
RÉCHAUD | Mimer duo | PRIMUS | compatibilité avec des cartouches de gaz de plusieurs marques | Oui,parfaits pour un trek. | Nous reprendrions le même matériel. |
POPOTE | Anti adhésive 2 personnes | QUECHUA | compacité | ||
CHARGEUR SOLAIRE | Frendo 3,5W & 3000 mAh | FRENDO | Léger, pliable, efficace | Nos deux téléphones ont pu être rechargés tout au long du trek. Ce panneau a donc été un très bon choix. | Nous reprendrions le même chargeur. |
APPAREIL PHOTO | IXUS 175 | CANON | Notre SONY RX100 venait de nous lâcher et était en réparation. Nous avions un budget restreint pour acheter un nouvel appareil. Nous en avons donc choisi un bas de gamme. | Pas vraiment, mais nous le savions en faisant cet achat dernière minute. Les photos restent correctes mais de bien moins bonne qualité que celles obtenues avec notre SONY RX100. | Je reprendrai le SONY RX100, un compact expert. Il ne vaut sûrement pas un reflex. Mais, il est beaucoup plus pratique en randonnée, tout en permettant de faire de belles photos. |