Marion Siroi nous partage son expérience de ses 3 randonnées au Québec hors des sentiers battus: Mont des Morios et L’anse à sable à Charlevoix, puis le Sentier du Cap au leste à Saguenay.
Informations pour préparer mes randonnées au Québec
Dates et Lieux
Dates | Depuis Québec | |
Mont des Morios, Saint-Aimé-des-Lacs Charlevoix | 5 et 6 Septembre 2016 | 3h – 250km |
L’anse à sable, Baie-des-Rochers Charlevoix | 12 et 13 Septembre 2016 | 2h30 – 190km |
Sentier du Cap au leste, Sainte-Rose-du-Nord Saguenay | 26/09/16 | 2h – 152 km |
Participants aux randonnées au Québec
Marion, 28 ans. Toujours autant passionnée de voyages et de randonnées en pleine nature. J’aime partir à l’aventure, à l’improviste, loin des sites touristiques et en autonomie. Le Québec m’attire depuis toute petite, les grands espaces, l’été indien avec ses couleurs automnales, les animaux sauvages etc.. je souhaite donc découvrir des lieux cachés, secrets où l’on se sent vraiment « into the wild ». C’est pourquoi j’ai choisi de vous présenter ici ces trois randonnées, peu voire presque pas fréquentées.
Où dormir au Québec
Quand je voyage, j’aime rencontrer les locaux. Sac sur le dos, pouce levé et aide proposée, je réussi à me déplacer et à me loger. J’ai toujours ma tente et mon sac de couchage pour bivouaquer et quelques provisions pour me régaler.
À Saint-Aimé-des-Lacs : woofing chez Guillaume, maraîcher bio qui propose aussi un logement en airbnb. Au départ de la randonnée au bord du lac Boudreault, site de camping sauvage avec toilettes sèches pour véhicules récréatifs et tentes. Sur la randonnée, abri tipi et refuge. Géré par l’association loisirs, chasse et pêche du territoire libre : Carte membre à 5$ (3,50€) non obligatoire mais importante pour soutenir l’association.
À Baie-des-Rochers, camping sauvage sur la plage de l’anse à sable. Accès (depuis Québec) : Au croisement de la 138, tourner à droite sur la rue de la chapelle, jusqu’au quai. Prendre le sentier à droite qui traverse la rivière et suivre les panneaux « anse à sable », prévoir de l’eau.
À Sainte-Rose-du-Nord, au camping « la descente des femmes ». Tarifs pour une tente sans service (jusqu’à 4 personnes) 22$, sanitaire, douche chaude payante, laveuse/sécheuse payante. . Il y a aussi de nombreux gîtes (voir liens office de tourisme) et une auberge de jeunesse « aventure rose des vents » super sympa . À l’arrivée du sentier, la pourvoirie du cap au leste propose des hébergements en chambres ou chalet privatif.
Où se restaurer/où se réapprovisionner durant ces 3 randonnées au Québec
Snack, dépanneur et station service à Saint-Aimé-des-Lacs.
Restaurants, épiceries et stations services (IGA) à Clermont, La Malbaie, Saint-Siméon et Tadoussac.
Restaurants et petit marché à Sainte-Rose-du-Nord. Le restaurant « chez mina » est à faire absolument pour déguster une spécialité québécoise faite maison et écouter les nombreuses histoires de Monsieur le maire.
Offices du tourisme des villes au Québec
Charlevoix
Saint Simeon
Saint Rose du Nord
Caractéristiques des randonnées au Québec
Mont des Morios, au Québec
Boucle de 29km, réalisée sur deux jours avec bivouac dans l’abri tipi du « gros castor ». Le sentier, peu fréquenté et accidenté, est balisé avec des panneaux fléchés et des rubans fluo accrochés aux arbres. Il passe à travers des forêts mixtes et boréales, remonte la rivière par le secteur des chutes et traverse le massif par les sommets pour redescendre au bord du lac Boudreault. Il offre des vues magnifiques sur les montagnes de Charlevoix et un fort sentiment d’être seul au monde ! Niveau expérimenté car chemin accidenté, balisage primaire et isolement dans une nature sauvage. Sportif et merveilleux!
Baie-des-Rochers, au Québec
Plusieurs sentiers mènent à des panoramas sur la baie. L’anse à sable est une grande plage de sable au bord du fleuve Saint-Laurent, une impression de bout du monde. Le lieu est idéal pour du camping sauvage avec des endroits cachés, des panoramas à découvrir en suivant les balisages rubans ou pour une balade à marée basse au milieu des rochers. Une sortie détente accessible à tous !
Sainte-Rose-du-Nord, au Québec
« la perle du fjord », petit village charmant au bord du fjord où de nombreux sentiers mènent à des panoramas sur le fjord du Saguenay. Le sentier du cap au leste d’environ 12km longe le fjord tantôt dans les forêts de bouleaux tantôt sur les falaises. Abandonné par la Sépaq (société des parcs nationaux) car peu fréquenté, il est fermé pour cause de sécurité mais pas interdit.
Des inconnus passionnés des lieux continuent d’arpenter ce sentier et conserve ainsi le tracé du chemin, un faible balisage ruban permet de s’orienter dans le bois. Le niveau est expérimenté car l’orientation et l’accessibilité (troncs, arbres couchés, densité des arbres) y sont difficiles. Une magnifique découverte du fjord et le sentiment d’emprunter le même chemin que les amérindiens.
Quoi d’autre dans les environs au Québec
Les parcs nationaux des Grand-Jardins, des Hautes-Gorges et du fjord du Saguenay.
Activités possibles à la Baie-des-Rochers et à Sainte-Rose-du-Nord : sortie guidée ou autonome en kayak de mer.
Lien Internet sur les randonnées au Québec
Sorties plein air encore secrètes
Randonnées pédestres au Québec
Baie-des-Rochers
Mes 3 randonnées au Québec
Le Québec. Un endroit rêvé, imaginé, un voyage tenté, renoncé. Puis sur un coup de tête, je réserve mon billet d’avion. Je décide de n’avoir aucun plan, tout est ainsi possible. Voir au jour le jour, vivre l’instant présent. Je reste un mois et demi, j’ai envie de découvrir la nature sauvage, le sac est sur le dos, le couchsurfing et le wwoofing me permettent de rencontrer des locaux et de créer des opportunités. De là, je pars pour des expéditions en pleine nature, marcher, camper, vivre les paysages pour m’en imprégner. Le rêve se réalise.
Mont Morios au Québec
Après quelques infos récoltées auprès de Guillaume et les cartes du sentiers du mont des morios téléchargées sur le téléphone, je pars en vélo pour rejoindre le départ du sentier, 14km de pistes 4×4 qui s’enfoncent dans les terres. Les premiers paysages s’offrent à moi. Je découvre avec émerveillement la forêt boréale, les tourbières et les lacs canadiens. L’aventure commence. Je rentre sur le sentier des chutes.
Une longue traversée qui longe le massif avant de traverser et de remonter la rivière. Je suis heureuse d’être là, en pleine nature. Tous les sens sont en alerte, l’appréhension de rencontrer un ours noir est très forte et le stress me fait garder un rythme soutenu.
Le sentier offre de jolis points de vue sur les cascades et les rochers sont très attirants pour une petite pause au soleil. Mais je sens une peur au fond de moi ; celle d’être une proie. Pas tranquille, j’avale mon casse-croûte en vitesse avant qu’un ours en ai repérer l’odeur et soit intéressé d’y goûter ! Je reprends la marche par l’ascension du mont du gros castor.
Première vue dégagé, le lac Croche et les montagne de Charlevoix apparaissent, quant tout à coup.. « Aouuuuuuh !! » des loups !!? Nooon, des chiens ! ??? Je ne le saurais pas mais cela me rappelle bien où je suis et me rend heureuse de vivre cet instant. J’atteins le sommet, je suis seule au milieu d’une forêt immense et impénétrable, en haut d’une montagne parmi des centaines autour. J’aime ce sentiment de bonheur et de satisfaction procurer par la marche lorsqu’on atteint son but, malgré ses peurs et la fatigue qui se fait ressentir.
Recherche d’un abri au Québec
Je suis maintenant à la recherche de l’abri pour passer la nuit. Carte pas précise et pas de panneaux, je commence à douter de son existence mais continue, Guillaume me l’a confirmé ! Ça y est, il est là, caché dans les arbres! Ouf ! C’est rudimentaire, une cabane en bois recouverte d’une toile de tipi épaisse, c’est parfait. Je prépare mon petit repas et le déguste sur le rocher en haut de la falaise en profitant de la vue.
Une fois terminé, je pars à la recherche d’un arbre pour accrocher mon sac de nourriture. En bonne débutante, je laisse mes affaires sur le rocher. Au retour, j’entends des pas en contre bas qui se dirigent vers mon sac de bouffe ! Grosse panique ! Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que je fais ? Je ne vois rien et sous la panique je crie, un étrange grognement, tape des mains et fonce récupérer mon sac et mes affaires pour rentrer dans le tipi. Je reprends mes esprits et mon courage pour ressortir suspendre la nourriture un peu plus loin et coure à toute vitesse à l’intérieur.
Je barricade l’entrée avec des petits troncs d’arbres et tente de retrouver le calme. Mais je reste stressée toute la nuit, le vent souffle, les branches frottent contre le tipi et je m’imagine des animaux essayant de rentrer. Je me sens comme blanche neige dans la forêt ! 😉 Le sommeil restera léger.
2ème jour de rando au Québec
Le lendemain, le stress est toujours très présent et je me sens comme étouffée par l’immensité et l’isolement. C’est presque trop pour moi mais je ne peux pas faire demi tour, j’ai autant de marche dans les deux sens. Pour me rassurer, je chante et parle fort mais je n’aime pas mon comportement. Au bout de quelques heures, j’arrive à me calmer.
Je retrouve le silence pendant les descentes, je domine le sentier et scrute vers où je vais. Lorsque le chemin remonte, je suis de nouveau en stress, écrasée par le dénivelé. Impossible pour moi de faire une pause, je cueille quelques bleuets au passage pour me réconforter. Trop gourmande, j’en avale un de travers ce qui me fait tousser. Comme par magie, deux orignaux se lèvent brusquement, à à peine 20m de moi ! Ils me fixent, je les observe.
Ils sont majestueux, un mâle et une femelle. Au bout d’un moment, ils s’enfuient et rejoignent d’autres orignaux qui me paraissent plus petits. Ils disparaissent de l’autre coté de la montagne. Quel beau moment ! Cela me fait prendre conscience que je ne suis pas seule dans cette nature, je suis dans l’habitat d’animaux et que mon comportement de tantôt sous l’effet du stress n’est pas respectueux. Je retrouve une certaine sérénité et continue à marcher en essayant de maîtriser mon stress.
Au sommet des Morios au Québec
Arrivée au sommet des morios, la vue est magnifique, à 360° sur le fleuve et les montagnes de Charlevoix. Je profite de ce moment en hauteur pour manger avant de redescendre par le sentier expert avec un gros dénivelé. Je retrouve mon vélo que j’avais laissé là caché dans le bois et m’octroie une petite halte au lac bord du lac Nice.
Je déguste cette aventure. Je suis allée au delà de ma zone de sécurité. Seule, sans radio de secours, était-ce inconscient ? Mais cela m’a permis de vivre l’instant présent en pleine conscience.
J’ai découvert une limite à ma soif d’aventure, trop stressée à l’idée de rencontrer un ours et pas encore prête à me retrouver de nouveau dans une telle situation, je souhaite profiter de la nature dans un contexte moins aventurier. La Baie-des-Rochers est le lieu idéal, un havre de paix au bord du fleuve Saint-Laurent.
Direction l’Anse à sable au Québec
De nombreux sentiers invitent à la flânerie, avec des panoramas sur la baie. Je prends le court sentier de 4km qui mène à l’anse à sable et j’installe mon petit campement là, à l’orée du bois pour être protégée du vent. Je pars explorer, sans sac à dos, je me sens plus libre. C’est marée basse, des centaines de rochers de toutes tailles sortent de l’eau ; je me crois pour un instant en Bretagne. Mais la rencontre avec un petit porc-épic me rappelle bien que je ne suis pas sur le même continent ! Je pars à la recherche d’eau et doit rebrousser une bonne partie du chemin.
Je m’amuse à suivre les sentiers qui partent de tous les côtés, toujours balisés avec des rubans de couleurs. Tantôt sur les parois montagneuses et abruptes, tantôt dans la forêt mixte. Je me familiarise avec la nature du Québec. Retour au camp, les mouches et moustiques sont là aussi, affamés ! J’allume un petit feu et prépare mon repas. C’est calme, les oiseaux chantent et les bateaux passent au loin. Je m’endors avec le clapotis des vagues et me réveille avec le lever du soleil.
J’aurais aimé visiter l’île escarpée accessible à marée basse mais c’est marée haute ! Je repars donc explorer un peu plus loin et reviens vers le quai pour faire le sentier Chute à ma Grand-Mère, de l’autre côté de la baie. La cascade m’invite à faire une petite toilette. Brrrr ! C’est glacial, mais vivifiant ! Une belle découverte et un moment d’apprivoisement avec la nature.
Sainte Rose du Nord au Québec
Petit à petit, la peur se transforme en curiosité. Je passe une semaine à Sainte-Rose-du-Nord, petit village charmant au bord du fjord Saguenay. Entouré de petites falaises et de cols montagneux, l’orientation est plus facile. Je prends de plus en plus de plaisirs à explorer les forêts et découvre des sentiers balisés pour les randonnées hivernales mais peu empruntés l’été. Ils emmènent à des points de vue magnifiques sur le fjord et le village.
Je me renseigne auprès des habitants au sujet du sentier du Cap au leste, indiqué sur la carte touristique mais dont aucune description n’est fournie. Charles, qui arpente les montagnes en hors pistes me donne les indications pour trouver le départ du sentier. « Derrière la maison blanche, dans une coulée de bouleaux ». Il est déjà allé jusqu’à l’anse de sable (au milieu de la rando) mais ne connaît pas la suite du chemin ni l’état. L’appel est plus fort que la peur. Je me sens mieux préparée mentalement et l’idée de rencontrer un ours ne m’effraie plus. Je décide donc de quitter Sainte-Rose-du-Nord et de continuer mon voyage par ce sentier.
Le Sentier du Cap au leste au Québec
Je rejoins l’anse d’en haut en longeant la route. De là, je repère la maison blanche et la coulée de bouleaux. Pas de panneaux, pas de rubans mais une piste de quatre-roues s’enfonce dans le bois. « ce doit être ça ! » Dilemme, la piste se sépare en deux.. je continue tout droit et aperçois les premiers rubans. Mais je me retrouve sur le flanc abrupte au dessus du fjord. Ça ne ressemble pas du tout à la description de Charles, je fais demi-tour et essaie l’autre piste. Au bout de quelques mètres, des rubans sont accrochés aux arbres, le sentier monte dans une large combe de bouleaux. J’ai trouvé !:)
L’orientation est difficile, les rubans sont rares et le chemin, trop peu fréquenté, disparaît à certain endroit ou se sépare dans plusieurs direction. Ce sont certainement les animaux sauvages qui empruntent le plus ce sentier. Lorsque je perds la trace du chemin, je m’arrête et cherche le prochain ruban, fais quelques pas vers la droite, vers la gauche en m’assurant d’avoir toujours le dernier ruban en vue. Il est plus que facile de se perdre dans ce bois immense.
Une petite balade sur le lac au Québec
Petit à petit le paysage change, la forêt de bouleaux devient mixte sur les flancs de la montagne et boréale sur ses sommets. Une fois le col passé, j’aperçois sur la droite un petit chalet avec une masse d’eau. Pendant un instant, je perds le sens de l’orientation, pensant que c’est le fleuve (qui est normalement à ma gauche). Non, c’est un lac. Il n’y a personne. Le canot sur le bord du lac attire mon attention. Une envie fait son apparition et devient si forte que je pose mon sac pour mettre le canot à l’eau. Il est étanche. J’attrape la rame et m’autorise une petite balade sur le lac.
Un moment magique, suspendu. Je serais bien resté plusieurs heures à canoter et à observer la nature. Mais je n’ai pas prévu le coup, je suis au début de la rando et ne peut pas la rallonger d’une journée car je n’ai aucune nourriture dans mon sac à part quelques biscuits. Je rejoins donc la rive avec une belle image dans la tête. Maintenant, le chemin longe le fjord jusqu’à l’anse de sable où un espace camping est aménagé pour les kayakistes.
La fin de la rando au Québec
J’en profite pour manger quelques biscuits. Mais ne tarde pas trop car je ne suis qu’à la moitié du chemin et l’heure est déjà bien avancée. Ma progression est lente car le sentier est jonché de troncs d’arbres. Je dois les enjamber, les contourner, ramper dessous ou bien marcher dessus. Un parcours digne d’un entraînement militaire avec ce gros sac à dos ! De nouveau dans les bois, c’est le couvert végétal qui change. Du parterre de feuilles mortes au tapis de mousse verdoyant, de la taïga rocheuse au ruisseaux marécageux, c’est une succession de tableaux tous autant magnifiques les uns que les autres ponctués de vues superbes sur le fjord.
J’approche du cap au leste et de la pourvoirie, j’entends un brouhaha. C’est un groupe de personnes. Je tombe nez à nez avec le guide qui est très surpris de me voir arriver par ce chemin. Normal, le panneau de ce côté indique « sentier fermé » ! Lui aussi, amoureux de cet endroit, espère qu’il soit rouvert mais ce n’est pas le projet de la Sépaq. Bien dommage car cette randonnée est un joyau.
Conclusion sur mes 3 randonnées au Québec
Je suis heureuse. J’ai réussi à apprivoiser ma peur et mon angoisse. À prévenir la panique, en vivant l’instant présent. Lorsque je suis dans le bois, tous mes sens sont en alerte. Je ressens cette appartenance au monde animal, je me déplace telle une proie dans son environnement, attentive à tout ce qui l’entoure.
Je m’imprègne des bruits. Au départ, ils sont inquiétants puis j’apprends à les identifier et à les reconnaître. Une feuille qui tombe, la brise qui souffle dans les arbres, un porc-épic qui descend de l’arbre, le cri d’alerte d’un écureuil, les oiseaux qui s’envolent et les couleuvres qui s’enfuie à mon passage.
Tout ça devient familier et j’apprécie de plus en plus être dans ces bois denses, où la vie sauvage est très présente et où l’homme retrouve sa place dans le règne animal. Ce fut une magnifique expérience, cette sensation, entre l’espoir et la crainte de rencontrer un prédateur va certainement me manquer de retour en France. Je pourrais peut être la retrouver en me promenant dans la forêt au moment de la chasse ! 😉
Matériels utilisés pour ces 3 randonnées au Québec
CATÉGORIE | NOM DU MODELE | MARQUE | POURQUOI CE CHOIX? | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À MES 3 randonnées au Québec | SI C’ÉTAIT À REFAIRE… |
SAC À DOS | Aura 65 AG | OSPREY | Mon sac précédant faisait 90l, trop volumineux. Je voulais un sac de 70l maxi et léger. Test de matériel | Volume satisfaisant. Tout rentre à l’intérieur. Léger mais manque de robustesse. L’armature en fer s’est tordue. Portage très confortable | Trouver le bon compromis entre légèreté et robustesse. |
SAC DE COUCHAGE | Piute 20°F/-7°C | MOUNTAIN HARDWEAR | Duvet – Confort -2°C – Poids : 1,3kg – acheté en soldes (fin de série) | Le duvet craint l’humidité. Avec l’âge, il perd de son isolation, les plumes se tassent. | Je choisirai un duvet en synthétique d’une température -10°C en confort. |
TAPIS DE SOL | Prolite 4 Wmms Regular | THERMAREST | Premier tapis de sol acheté, je ne l’utilisais plus car je préférais utiliser le Z-Lite Regular (increvable). Un oubli m’a fait ressorti ce tapis là. | Le tapis gonflable est à double tranchant, avantage car plus confortable mais inconvénient car peut se percer. Peut se plier et rentrer dans le sac. | Tout dépend du profil de la sortie, soit je privilégie le poids et prends le Z-Lite Regular soit le confort avec le Prolite |
RÉCHAUD | Kiro ST | EDELRID | cartouches à visser simple, petit, léger | -Sensible au vent -Peu stable | Sa légèreté et sa taille font oublier ses « défauts » |
POPOTE | Alu 0,5L | CAO | Pour chauffer l’eau. Très léger. | Rempli merveilleusement sa fonction mais limite le choix des repas. | À refaire. |
LUNCH BOX | LIGHT MY FIRE | Pratique et solide. Je n’utilise que la boîte triangulaire de la lunch box. | Je me suis adapté à sa forme pour la ranger dans le sac. La mets dans un sac plastique si je dois conserver des aliments dedans. | Quelque chose de rectangulaire et hermétique. | |
CHAUSSURES DE RANDONNÉES | Alp Flow Mid GTX | SALEWA | Test de matériel | Chaussures légères et respirantes mais manque de confort et de robutesse pour une randonnée avec un gros sac. | Chaussures Perfekt MEINDL cuir et semelle cousues. |
PANTALON LÉGER | SALEWA | -séchage rapide, légèreté, isolant, imperméabilité, la laine permet de porter un habit plusieurs jours sans odeurs (plus d’une semaine) | Usure normale. Aucune mauvaise surprise. | ||
PANTALON CHAUD | SCHÖFFEL | Je n’ai pas utilisé le pantalon chaud. | |||
T-SHIRT MANCHE LONGUE +1 T-SHIRT MANCHE COURTE EN LAINE DE MÉRINOS | ICEBREAKER | ||||
DOUDOUNE | RAB | ||||
VESTE PRO | alpineXtrem | SALEWA | |||
CHAUSSETTES | |||||
CULOTTES | |||||
LUNETTES | |||||
BUFF | |||||
GANTS | |||||
AFFAIRES DE TOILETTES | Se soigner au naturel même en rando | Efficacité des huiles essentielles. | Idem | ||
PASTILLE POUR PURIFIER L’EAU | |||||
PASTILLE POUR PURIFIER L’EAU | |||||
DÉSINFECTANT GAZE INDIVIDUELLE | |||||
SAVON À L’ARGILE | |||||
PARACÉTAMOL | |||||
BEURRE DE KARITÉ | |||||
ARGILE EN POUDRE | |||||
HUILES ESSENTIELLES : TEA TREE, EUCALYPTUS, GAULTÉRIE, LAVANDE, MENTHE | |||||
CISEAUX | |||||
FIL ET AIGUILLE | |||||
APPAREIL PHOTO | D60 objectif 18-200mm | NIKON SIGMA | Qualité Reflex | LOURD !! 1,2kg | Le poids m’a dérangé et je pense m’orienter vers un compact. |
JUMELLES | 10×42 | MINOX | Grossissement idéal et stabilité.Observer la nature | Peu utilisée | Idem |
SAC DE COMPRESSION | QUECHUA | Compresser les vêtements | Idéal pour mettre la nourriture à l’abri des ours. | A refaire | |
GOURDE 3L | CAMELBACK | Transporter l’eau et boire sans enlever le sac. | Oui | Soit ça pour avoir une réserve, soit des petites bouteilles lorsque l’eau est présente régulièrement. |