Jérémie COINON nous partage son séjour alpinisme et raquettes à neige dans la vallée d’aspe dans les Pyrénées-Atlantiques .
Information pour un séjour raquettes à neige dans la vallée d’Aspe
Dates séjour en raquettes à neige
Week-end du 6 et 13 décembre 2014
Lieu du séjour
Vallée d’aspe, Pyrénées atlantiques
Pour y aller
En voiture : Prendre la direction d’Oloron, puis celle du col du Somport
En transport en commun : Le bus part de la gare d’Oloron et monte jusqu’à Canfranc. Arrêt possible à Lescun (pour le pic d’Ansabère) et à Urdos (pour le pic du Larry). A partir de là il faut marcher. Il parait que ça entretient !
Pour le pic d’Ansabère :
Monter jusqu’à Lescun puis suivre les panneaux indiquant Ansabère. En fin de route on tombe sur une piste forestière que l’on pourra remonter si la neige n’est pas encore au rendez-vous. Au bout de cette piste on tombe sur un dernier parking.
Pour le pic de Larry :
Passer le village d’Urdos, puis 2km plus haut prendre à gauche la route forestière de Gouetsoule. Se garer dans le troisième lacet. Le chemin part de là.
Participants au séjour raquettes à neige dans la vallée d’aspe
Manue, Jérémie, et les copains. Un groupe de 10 copains entre 25 et 30 ans, ancrés au Pays basque pour un petit bout de temps. Mais quand il s’agit d’aller gravir les sommets ou de faire la fête du siècle en cabane, ils sont toujours prêts à parcourir les Pyrénées !
Où dormir en vallée d’Aspe
Les cabanes d’Ansabère :
Plusieurs cabanes sont idéalement placées au pied des aiguilles d’Ansabère (cote 1560m) et sont ouvertes en hiver. Dans la plus grande d’entre elles, place pour 10 couchages mais il faut ramener son tapis de sol et son duvet. Il y a également une cheminée mais il faudrait la réparer, elle fume plus qu’elle ne réchauffe pour le moment !
Le refuge du Larry :
Magnifique petite cabane très bien entretenue située à 1724m d’altitude que l’on atteint en 2 petites heures de marche d’approche. Parfaite pour 6 personnes, cela devient plus serré à partir de 8 et maximum à 9 personnes (On passe en mode boite de nuit !). Un poêle assure la chaleur ambiante et on peut faire du bois juste au-dessus de la cabane. Ramener une petite obole pour participer à l’entretien de la cabane ou un petit truc à laisser (gaz, sucre, thé…)
Ou se restaurer/s’approvisionner dans la vallée d’Aspe
On est en montagne, le supermarché du coin n’est pas tout à fait accessible. Bien penser à faire les réserves à Oloron, et ramener tout ce qu’il faut pour se faire à manger (réchaud, popote, nourriture et boisson)
Caractéristiques de la sortie raquettes à neige dans la vallée d’Aspe
Deux sorties raquettes/alpinisme en vallée d’Aspe
Ville de départ et retour : Bayonne
La vallée d’Aspe est moins fréquentée et peut-être plus sauvage que sa voisine la vallée d’Ossau située plus à l’ouest. Que ce soit depuis le cirque de Lescun où l’on peut gravir le pic d’Anie, la Table des trois rois ou encore le pic d’Ansabère ou alors vers l’Est avec le chemin de la Mâture et le pic d’Ayous, les possibilités de randonnée, d’alpinisme et d’escalade sont multiples, et vous aurez besoins de plusieurs vies pour tout tester.
Prix
Il faut juste prévoir le coût du transport et de la nourriture. Pour le reste, la seule chose que vous dépenserez ce sont des calories.
Végétation
prairies d’altitude, forêts de hêtre puis pierriers.
Faune
Si vous avez un peu de chance vous pourrez apercevoir des isards dans le coin et quelques vautours fauves qui planent au-dessus des sommets
Climat de ce mois de décembre
De la neige, oui mais pas trop. Les faibles quantités de neige tombées ce mois de décembre ont blanchi les sommets mais n’ont pas permis d’installer une sous couche importante. Néanmoins dans les combes de nombreuses accumulations se sont formées, permettant de profiter de la poudre fraichement tombée.
Difficulté : moyen.
Approches de deux heures pour les cabanes. Ensuite les ascensions durent entre 6 et 8 heures. Le Pic d’Ansabère est accessible en raquettes à cette époque. Si la neige durcit il faudra prévoir crampons et piolet. Quand la sous couche est là, c’est une belle balade à faire en ski de randonnée
Le pic Larry est également accessible en randonnée, mais de nombreux couloirs parcourent sa face ouest et il est conseillé d’emmener crampons et piolets pour une jolie sortie.
Fréquentation : peu voire pas fréquenté. Quelques personnes croisées au hasard des chemins, nous étions seuls aux sommets.
Quoi d’autre dans les environs
La vallée d’Aspe compte parmi les plus belles randonnées des pyrénées atlantiques. Une destination à découvrir absolument
Les autres sommets de la vallée d’Aspe :
Si vous avez prévu une semaine voire plus dans le coin, il y a de quoi faire en matière de randonnée, de ski de randonnée ou d’escalade. Que ce soit la Pène d’Udapet pour profiter de grandes voies, la mature pour aller progresser en escalade trad ou le pic d’Anie pour s’offrir un panorama magique sur les vallées d’Aspe et le Pays Basque, vous ne verrez pas passer le temps
La vallée d’Ossau
Et si vous en voulez encore, basculez plus à l’est dans la vallée d’Ossau et profitez des lacs d’Ayous ou du pic du midi d’Ossau
Bibliographie
Le guide Rando – Aspe Ossau : Rando Editions, 2010. Un super topo de randonnées pour tous les niveaux dans les vallées d’Aspe et d’Ossau. Des ultra classiques aux randonnées perdues, il y a de quoi trouver son bonheur.
Bonne source d’informations pour le logement, les incontournables, les transports. Mais une fois dans le pays, prenez le temps de fermer le livre et de vous laisser guider par vos émotions. Elles vous emmèneront parfois dans des endroits insoupçonnés…
Ski de randonnée dans les Pyrénées Atlantiques: Frédéric Cabot, Rando éditions, 2009. Très bon topo de ski de randonnée.
Comme ils disent dans les librairies « s’il y en a un à avoir, c’est celui-là ». On y trouve plus de 60 itinéraires, du plus facile au plus difficile. Le plus compliqué après : faire son choix.
Liens Internet
Camptocamp : LA référence pour préparer ses sorties en montagne. Un site collaboratif très actif et extrêmement bien fait.
Le site de la Timuzapata : Ce groupe a toujours une longueur d’avance en ce qui concerne la bonne neige dans les Pyrénées. Alors pour être dans le coup autant faire un tour sur leur site
Office de tourisme de la vallée d’Aspe : Pour préparer son séjour.
Quand on ne skie pas, on fait de la raquette !
Que faire en ce mois de décembre trop sec ?
Jeudi soir, c’est réunion de crise à la salle d’escalade. Que va-t-on pouvoir faire ce weekend. Il a neigé mais pas suffisamment pour faire du ski, il va faire froid mais pas assez pour la cascade de glace, et le temps semble incertain pour le samedi matin. Heureusement, Guillaume jamais en manque de bonnes idées nous propose d’aller faire un petit tour du côté des aiguilles d’Ansabère. C’est parti pour un WE raquettes à neige dans la vallée d’aspe.
Le paysage y est magnifique et la petite cabane située à 2h de marche d’approche devrait être vide en cette intersaison. Le rendez-vous est donné au samedi midi. Pas besoin de se presser, le mauvais temps ne s’en ira que dans l’après-midi.
Après 2 heures de voiture et un final sur une route pastorale chaotique et givrée, nous y voici, aux portes des aiguilles d’Ansabère. Tout le monde s’équipe et prend ce qu’il faut en prévision du froid polaire, que ce soit des vêtements chauds, ou plus important, de quoi se réchauffer autour d’une ou deux bonnes bouteilles. En altitude le vin a toujours un gout plus savoureux !
Aiguilles d’Ansabère
Après 20 minutes de marche les aiguilles d’Ansabère s’offrent à nous. Elles se dressent majestueusement en fond de vallée, telles deux tours imprenables. Au fur et à mesure que nous avançons, les derniers rayons du soleil éclairent les parois verticales et le ciel prend une couleur rosée qui, ajoutée au paysage enneigé dans lequel nous évoluons, donne au moment une saveur mystique.
Puis nous entrons dans le bois, petit verrou permettant de rallier la cabane. La pénombre se fait et nous allumons les frontales en même temps que nous chaussons les raquettes pour fouler avec plaisir cette neige vierge de toute traces. Encore quelques efforts et la cabane est en vue, calée dans le pierrier et surplombée par les aiguilles. La nuit se promet d’être fraîche, mais le moral est à bloc et nous nous empressons de poser les bases d’une soirée réussie : un bon groupe de copains autour d’une table bien garnie.
« On allume la cheminée ? Hum, mauvaise idée aux vues de son état et des souvenirs de soirée enfumée ».
Tant pis, ce soir le thème c’est doudounes et bonnet. Les moufles ne sont pas si pratiques pour décortiquer les pistaches, mais à 10 dans une petite cabane, la chaleur montera rapidement, celle de l’ambiance tout du moins. Nous regagnerons nos duvets un peu plus tard pour récupérer en prévision de la journée du lendemain.
Marche au pays des anges givrés
A une heure du matin je me réveille et l’envie pressante m’oblige à sortir. Je prends l’appareil photo dans la poche au cas où et descend le plus silencieusement que le permettent mes chaussures d’alpinisme qui résonnent sur les marches en bois d’un escalier bien craquant.
J’ouvre la porte et d’un coup je me trouve transporté dans un autre monde. La pleine lune éclaire la montagne comme en plein jour et j’avance sur la neige en observant mon ombre lunaire. En altitude les sommets jouent à cache-cache derrière les nuages et se permettent de furtives apparitions tels des fantômes dans la brume.
La fatigue est oubliée et fait place à l’excitation d’imprimer ces moments fugitifs sur le capteur de mon appareil photo. Après plus d’une heure d’émerveillement, ma batterie sonne le glas de ce moment et m’invite à retrouver la chaleur de mon duvet.
Le réveil sonne à 8h et tout le monde n’a pas passé la même nuit, mais c’est avec une motivation commune que nous enfilons le petit déjeuner afin de partir au plus vite en direction du sommet. Le soleil est présent, mais la brume joue avec le relief et nous cache la vue du col. Une fois au-dessus, la vue devrait être imprenable !
En route pour marcher dans la neige
Une fois les raquettes chaussées, le groupe s’élance en file indienne en direction du col. Le rythme est bon et rapidement nous rejoignons un nuage qui nous enveloppe comme pour mieux nous recracher quelques centaines de mètres plus haut.
Départ de la cabane, premiers mètres de dénivelé
Les zigzags de notre trace nous emmènent enfin au col, où la brume a laissé place à un vent fort et glacial. Nous ne nous attardons pas, et prenons la direction du sommet. Ici la neige déposée par le vent s’est bien accumulée et nous sommes content d’avoir les raquettes pour éviter de s’enfoncer jusqu’à mi-cuisse à chaque pas.
La pente se redresse, le vent souffle plus fort. Encore quelques efforts et nous prenons pied au sommet. D’ici la vue est imprenable. Un belvédère à 360° nous permet d’embrasser les cimes du regard, depuis le pic d’Orhy jusqu’au lointain pic du midi de Bigorre. Magnifique sortie raquettes à neige dans la vallée d’aspe.
Nous sommes tous content, mais vu le vent qui nous empêche pratiquement de nous tenir debout, nous choisissons de descendre un peu pour pique-niquer et nous réchauffer. Le plus dur est fait, maintenant il ne reste plus que le plaisir de la descente. Chacun ira dans son style : Droit dans la pente, en roulé boulé ou bien en glissades contrôlée.
Au fur et à mesure que nous redescendons la température redevient clémente et la lumière d’automne donne un ton presque chaleureux à cette fin de journée. Le temps de prendre un thé à la cabane, de refaire les paquetages et nous nous retrouvons au parking, la tête remplie de bon souvenirs et avec déjà l’envie d’en profiter le weekend suivant.
Comment ne pas s’amuser comme des enfants dans cette poudreuse toute blanche.
On remet ça ?
Jeudi soir, de nouveau à la salle d’escalade, repaire des grimpeurs en tous genres. L’équipée sauvage échafaude ses plans pour le futur weekend. Il n’a pas reneigé et la hausse des températures ne permet toujours pas d’envisager une sortie de ski de randonnée correcte.
« Et si on allait faire de la randonnée alpine histoire de dérouiller piolets et crampons ? ».
L’idée de Guillaume est validée en un dixième de secondes et malgré qu’il reste une journée de boulot, le futur weekend est déjà dans la tête de tous.
Samedi matin nous reprenons donc la route direction la vallée d’Aspe, mais cette fois il fait plus chaud en altitude. Nous nous garons vers 1100m et nous équipons pour rejoindre la cabane du Larry. Les habitudes du groupe reviennent. Guillaume en tête imprime le rythme alors que Benoit, fier de ses nouvelles chaussures « La Sportiva Karakorum » passe plus de temps les yeux rivés sur ses pieds que sur le chemin. Vers 1500m nous rejoignons les premières neiges qui ne nous quitteront plus jusqu’au refuge.
Arrivés vers 14h, les derniers rayons du soleil réchauffent le fond de vallée, et nous en profitons pour manger un peu avant d’aller explorer les alentours à la recherche de quelque couloir à gravir le lendemain.
Nous chaussons les raquettes.
Malgré une sous couche inexistante et gravissons 400m de plus pour rejoindre une vallée suspendue. D’ici il ne nous reste plus qu’à choisir le couloir du lendemain. Celui du centre à l’air parfait. Pentu mais pas trop, bien enneigé et suffisamment large pour accueillir une pseudo cordée de 9 personnes.
Au retour nous nous arrêtons sans le bois situé au-dessus de la cabane pour y couper quelques branches. C’est l’occasion de comprendre que descendre une branche de 4m de long sur 200m de dénivelé, ça n’est pas de la tarte.
Une fois les branches débitées en bûches, le poêle chaud et les bouteilles sorties, nous nous installons confortablement dans la cabane. Elle est plus petite que celle d’Ansabère, mais plus cossue, et la chaleur du poêle nous enveloppe au fur et à mesure que les différents breuvages s’évaporent dans nos gosiers.
A 23h, il fait plus chaud dans la cabane qu’un samedi d’aout à Saint-Tropez, et les doudounes et bonnets ont laissé place aux tee-shirts manches courtes. Un peu plus et les shorts de bain auraient été appropriés. A la manière des bains japonais, nous sortons dehors nous rafraîchir et sommes accueillis par une voûte étoilée de laquelle s’échappent furtivement nombre d’étoiles filantes. Le bonheur est à son comble et nous partons récupérer quelques précieuses minutes de sommeil en prévision des aventures du lendemain.
Réunion de couloir
6h30, le réveil sonne, mais on ne sait pas si c’est à l’intérieur ou à l’extérieur du crâne. Une chose est sûre, les soirées en cabane ne sont pas de tout repos. Rapidement la troupe se prépare en prévision de l’objectif du jour : L’antécime du pic Larry par le couloir central.
Au fur et à mesure que nous nous approchons de la base du couloir l’ambiance se fait plus tendue. Cette face abrupte striée de traînées blanches plus verticales les unes que les autres n’est pas rassurante dans ce ciel gris chargé de flocons. D’autant plus que pour certains, l’utilisation de crampons est piolets n’est pas une évidence. Arrivés au départ, chacun s’équipe. Les plus aguerris donnent quelques conseils aux autres et c’est parti.
Dès les premiers mètres, nous comprenons que les risques de chute sont limités car la neige n’est pas dure, mais que les premiers à la trace perdront quelques gouttes de sueur. A chaque pas le premier s’enfonce jusqu’à mi-cuisse et est obligé d’enjamber l’épaisse couche de neige pour mettre un pied quelques centimètres plus loin. Mais un roulement s’installe vite et tandis que les premiers s’efforcent d’ouvrir une trace la plus agréable possible, les seconds profitent de ce petit couloir à 40° tout indiqué pour se familiariser au maniement du piolet.
Sous la neige
Au fur et à mesure que le groupe monte, les flocons descendent et nous nous retrouvons très vite dans une purée de pois à louvoyer entre les rochers. Heureusement le sommet n’est pas loin et nous le rallions vite au prix d’une petite traversée. La vue plongeante sur les lacs d’Ayous ce sera pour une prochaine. Comme une lune cachée derrière des nuages, le pic du midi d’Ossau nous nargue en laissant entrevoir son ombre imposante. C’est aussi ça la montagne : ne pas tout dévoiler pour avoir le plaisir de revenir !
Il nous reste maintenant à trouver le col qui nous ramènera à la cabane. Après quelques centaines de mètres sur la crête il est en vue, mais nous ne sommes pas encore arrivés. La neige qui s’alourdit au fur et à mesure que nous avançons crée des accumulations sous nos crampons et les transforme en patinettes qui ne demandent qu’à rejoindre le bas de la pente. Chacun avec sa technique réussira à rejoindre le point d’arrivée et nous reprendrons nos forces à la cabane autour d’un thé chaud. Le temps d’empaqueter les affaires restantes et nous retrouvons les voitures, en espérant secrètement que la prochaine visite dans ces lieux se fera à skis…
Conclusion sur notre séjour raquettes à neige dans la vallée d’Aspe
Quand la neige n’est pas suffisante pour sortir les skis, il existe de nombreuses autres possibilités de profiter de la montagne. Que ce soit en raquettes ou simplement en randonnée, les premières neiges subliment les sommets et promettent des beaux souvenirs.
Pour cela la vallée d’Aspe est toute indiquée. Avec une ribambelle de sommets culminants à plus de 2000m d’altitude il y en a pour tous les goûts. De plus son caractère un peu sauvage rend cette vallée plus tranquille que ses voisines, et il est aisé de trouver une cabane où passer la nuit sans être dérangé.
Enfin la randonnée à cette époque permet de se donner de nouvelles idées pour des sorties futures, que ce soit en alpinisme ou en ski de randonnée. Il n’y a plus qu’à laisser vagabonder son imagination !
Matériel utilisé pour le WE en raquettes à neige dans la vallée d’Aspe
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MATÉRIEL | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU A CETTE EXPÉRIENCE RACONTE DANS CE ROADBOOK | SI C’ÉTAIT A REFAIRE |
SAC A DOS | Khumbu 65 + 10 | MILLET | Contenance/ accessoirisation | La contenance du sac permet d’envisager des sorties de plusieurs jours sans difficultés. Bien accessoirisé, il permet d’avoir accès à tout rapidement, et on peut y fixer tout le matériel d’escalade ou d’alpinisme. Néanmoins son poids est un handicap. A tester en enlevant les barres métalliques qui rigidifient mais alourdissent l’ensemble | Si c’était à refaire je chercherai un sac plus léger du type Low Alpine TFX Kongur 65L |
CHAUSSURES | Sherpa GV | ASOLO | Rigidité / Technicité | De super chaussures que je porte depuis 6 ans. Excellentes pour l’alpinisme du printemps à l’automne. En hiver, le manque de thermicité les limite aux courses d’une journée par des températures ne descendant pas en dessous des -10°C | Pour l’instant le les garde, elles conviennent très bien. Si je dois les changer par le futur, j’opterais pour une chaussure plus légère type La Sportiva trango extreme evo light |
GUETRES | Alpine | MILLET | Protection des chevilles Poids | Guêtre légère, enveloppant bien la cheville et remonte bien. Fragilité au niveau de l’accroche sous la chaussure au bout d’une certain temps. L’élastique au niveau du mollet a tendance à descendre. | Je prendrai des guêtres un peu plus solide et un peu plus facile à enfiler type Alpine chez outdoor design |
CHAUSSETTES | Himalaya | MISSEGLE | Chaleur | La rolls royce de la chaussette chaude ! En poils de Yack et mohair de chevreau. Moi qui ai tout le temps froid aux pieds, je les ai gardé au chaud pendant tout le weekend raquettes à neige dans la vallée d’aspe. Et fini les mauvaises odeurs grâce à la laine. | Je les reprends sans hésiter, grimper les pieds au chaud et sans mauvaises odeurs est un luxe non négligeable. |
GANTS | Mercury mitt | BLACK DIAMOND | Chaleur (j’ai très vite froid aux extrémités) Technicité | Grâce à ces moufles j’ai eu le plaisir de garder les mains au chaud tout le weekend. Le système de sous gants à 3 doigts permet une bonne préhension des piolets, et le surgant en gore tex apporte un bon complément de chaleur | Je reprend les mêmes. D’autant plus que le surgant peut s’adapter sur des gants classique et offre un bon apport thermique. A voir la tenue du produit dans la durée. |
GANTS | Dry Edge | MILLET | Technicité / Chaleur | De bon gants bien adaptés pour les activités en hiver (ski de randonnée, Alpinisme). L’extérieur en cuir leur permet une bonne résistance aux accros et donc une bonne longévité. Tant qu’il n’a pas fait froid je les ai utilisé. | Je reprendrai les mêmes. En association avec les moufles pour le grand froid, cela répond à toutres les situations |
SOUS GANTS | Forclaz soie | QUECHUA | Chaleur Finesse Prix | Bon apport de chaleur mais sous gant trop fragile. Les extrémités des doigts s’abiment vite et font des trous. | Je choisirai des sous gants de construction plus solide type Gloves Liner ICEBREAKER |
LUNETTES DE SOLEIL | The crush | QUICKSILVER | Catégorie 3 | Lunettes bien enveloppantes et filtrant bien les UV. Petit hic, elles s’embuent rapidement lors d’un effort important | Je prendrai des lunettes plus typées sport montagne pour éviter le désagrément de la buée (type julbo Bivouak) |
PANTALON | Samson | MK KINLEY | Légèreté / Respirabilité | Bon compromis pour ces sorties ou il n’a pas fait trop froid. Très léger, sèche vite mais a tendance à se mouiller dans la neige lourde | Pour éviter d’être mouillé dans les sorties hivernales, je prendrai un pantalon d’alpinisme type Arc’Teryx Alpha AR Pant |
COLLANT NUIT | New samuel | MK KINLEY | Chaleur | Collant qui rempli parfaitement sa fonction : bon gain de chaleur pour dormir | Je prendrai le même |
DOUDOUNE | Doswell UX | MK KINLEY | Chaleur Légereté Prix | Doudoune légère (400g) bien compressible et bien chaude. Manque juste une capuche pour bien isoler la tête du froid | Je choisirai une doudoune légère dans ce style mais avec une capuche en plus type Patagonia Men’s Ultralight Down Hoody (mais ce n’est pas le même prix !) |
VESTE ALPINISME | Trilogy GTX | MILLET | Légèreté Technicité Respirabilité | Veste encore plus légère que ma précédente, pèse le poids d’une plume et ne prend pas de place une fois rangée dans le sac. Testée par -15° avec vent fort, elle conserve à merveille la chaleur (avec une doudoune en sous couche par exemple) | Je reprendrai la même |
POLAIRE | Softshell forclaz 700 | QUECHUA | Chaleur Technicité Respirabilité Prix | Softshell chaude et respirante. Bonne deuxième couche m’accompagne dans toutes mes virées en montagne | Je reprendrai la même, pas de signe d’usure après 3 ans d’utilisation intensive |
T SHIRT TECHNIQUE | Cold gear men’s evo mock | UNDER ARMOUR | Chaleur Respirabilité | Mon under armour me suit partout depuis plus de 6 ans, m’apportant toujours chaleur et respirabilité. Il était logique qu’il me suive encore une fois | Je reprendrai le même. |
SOUS VÊTEMENT THERMIQUE | warm manches longues | ODLO | Chaleur | Sous vêtement thermique efficace pour dormir au chaud. | Je reprendrai le même |
CRAMPONS | Sarken (semi automatique) | PETZL | polyvalence d’utilisation Poids raisonnable | Parfait, que ce soit pour la marche sur glacier ou les goulottes mixtes | Je reprendrai les mêmes étant donné la diversité des passages. Les deux pointes frontales m’apportent une grande confiance sur les passages techniques pour un poids qui reste correct |
PIOLETS | Aztarex | PETZL | Poids polyvalence d’utilisation | Piolets parfait dans les passages pentus ou techniques, leur légèreté est un réel atout et l’ergot permet de passer des passages plus raides en toute confiance | Pour les ascensions faciles ou peu difficiles, j’opterai plus pour un seul piolet droit léger type Raven Black diamond (en 80cm), couplé à une paire de batons. Par contre pour les ascensions plus techniques je garderai les Aztarex. |
BATONS | Forclaz 500 light | QUECHUA | Poids | Batons légers et robustes, bien adapté à tous types de terrains (neige dure, rocher, terrain sableux). Seul hic, le système de blocage a tendance à s’abimer vite et demande une certaine pratique | Si c’était à refaire j’opterai pour des batons plus légers, mais surtout avec un système de blocage des brins plus fiable (Black diamond distance par exemple) |
RAQUETTES A NEIGE | Odalys | INOOK | Ergonomie / Système d’attache | Raquettes faciles à chausser et ajuster. Le passage avec/sans cales se fait juste avec le bâton. La forme relativement étroite permet une marche naturelle | Je reprendrais les mêmes, en attendant qu’ils inventent une raquette efficace en dévers ! |
CASQUE | Armour | CAMP | Polyvalence d’utilisation /Prix | Casque pratique et ajustable, couvrant bien la tête. Pratique pour y mettre la frontale. | Je reprendrai le même |
ALTIMETRE | on gu’up 700 | QUECHUA | Fiabilité Prix | Le même capteur que Suunto pour moitié moins cher. Pourquoi s’en passer? Cet altimètre remplit toutes ses fonctions et s’avère d’une excellente précision. Robuste et fiable, c’est tout ce qu’on peut lui demander. | Je reprendrai le même |
APPAREIL PHOTO | RX-100 | SONY | Compact Poids Capteur de reflex | Un petit bijou cet appareil. Ouverture de 1,8 à 11, un capteur de réflex et un mode débrayable permettant de faire des photos plus belles les unes que les autres. Le must pour ceux qui recherchent une qualité d’image de reflex dans un compact robuste et léger. Très bon comportement de la batterie malgré le froid (4 jours sans recharger) | Je reprendrai le même. Pour une expédition plus longue je rajouterai une batterie pour être sûr de ne pas être bloqué |
TREPIED | Tripod maxi | SOMIKON | Versatilité Légereté | Super trépied léger, robuste et modulable. On peut l’accrocher partout et proposer des cadrages originaux. | Je reprendrai le même |
FRONTALE | Tikka 2 plus | PETZL | Différents modes Puissance | Le mode lumière rouge est pratique au réveil et au petit déjeuner pour ne pas réveiller les autres. Eclairage classique suffisant pour la marche d’approche et le début des ascensions | Je prendrai peut être un modèle un peu plus puissant (type myo rxp) pour mieux trouver ma route dans les couloirs au lever du jour |
SAC DE COUCHAGE | 0°C Ultralight down | QUECHUA | Chaleur Légereté Prix | Bon sac de couchage. En association avec le drap de soie et vêtu de sous vêtements thermiques, aucune sensation de froid en dormant. Sac léger mais pourrait être un peu plus compressible | Je testerai un sac encore plus compressible et un peu plus chaud type Valandré Bloody mary |
DRAP DE SOIE | Thermolite momie | MC KINLEY | Chaleur | Drap de soie permettant un gain non négligeable de température.En combinaison avec mon duvet 0° je n’ai pas eu froid durant ce WE raquettes à neige dans la vallée d’aspe, malgré des matins « givrés » dans a cabane | Je reprendrai le même, quoiqu’avec un duvet plus chaud je partirai plus sur un drap plus light |
RECHAUD | Express | PRIMUS | Poids / Efficacité | Une grosse puissance de chauffe pour un poids ridicule. Le parfait allié pour chauffer sa soupe en montagne | Je reprendrai le même, tout en sachant qu’il faut le nettoyer de temps en temps pour qu’il ne s’encrasse pas |