Jeanne Fauquenot, du blog Histoire de voyage, nous partage son expérience de randonnée au long-cours sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle.
Informations pour préparer le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle
Date :
Du 17 septembre 2019 au 26 novembre 2019.
La meilleure période pour réaliser saint Jacques de Compostelle
Les chemins de Compostelle sont très pratiqués. Je conseille donc de le faire hors saison.
C’est-à-dire entre mi-mai et mi-juillet ou de fin aout à fin septembre.
Mais c’est à vous de voir bien évidemment. Cela reste bien plus agréable avec du beau temps, ça va de soi.
Lieu :
France et Espagne.
Du Puy en Velay (Haute-Loire) jusqu’à Finisterre (Galice espagnole) exactement.
Comment s’y rendre :
Pour aller jusqu’au Puy-en-Velay, j’ai utilisé du covoiturage depuis St Amand Montrond. C’est environ 300 km, donc 3 bonnes heures de trajet. Mais c’est économique et écologique, je le recommande.
Il est possible de s’y rendre en train et la gare n’est pas très loin de la cathédrale (environ 15 minutes à pied).
Participante à cette randonnée jusqu’a Saint Jacques de Compostelle :
Moi, Jeanne Fauquenot, historienne de l’art, baroudeuse, sportive et passionnée de randonnée depuis peu. Bien qu’ayant mis les pieds sur chacun des continents, je ne me sens jamais aussi épanouie que lorsque je randonne. Prenant le temps de découvrir une région, ses habitants, leur histoire et leur mode de vie, je découvre notre pays au rythme de mes pas.
Rugbywomen avant tout, je me suis adonnée au Crossfit suite à de nombreuses blessures. Puis j’ai découvert la marche, et pour rien au monde, je ne donnerai ma place. Par contre je la partage avec grand plaisir.
Ou dormir sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle :
Ces 71 jours de marche ont été ponctués par de nombreuses nuits en gîtes communaux/ruraux, en gîtes privés ainsi qu’en donativo.
Qu’est-ce qu’un Donativo, allez-vous me dire ?
C’est un type d’hébergement particulier aux chemins de St Jacques. Il n’y a pas de prix fixés, mais l’association ou la personne tenant ce lieu compte, sur les dons des pèlerins pour pérenniser l’initiative.
Il est possible de camper bien évidemment et de bivouaquer.
Mais je n’ai dormi qu’en hébergements en dur durant cette expérience, car je n’étais absolument pas équipée pour dormir en autonomie. Je n’avais pas ni tente, ni de matelas, ni la capacité physique pour porter un sac de plus de 7 kg…
Qui plus est, ces hébergements ne sont pas très chers (entre 5 et 15 euros par nuit, en dortoir commun) et ils sont bien plus pratiques pour débuter ce type d’aventure lorsque l’on est inexpérimentée comme je l’étais.
Il est évident que de devoir arriver en un lieu donné pour la nuit limite la liberté d’action d’un marcheur, mais je n’avais aucune idée que je pouvais marcher et camper n’importe où. Et puis ça m’a permis de découvrir la marche au long cours avec un sac relativement léger, sans matériel de camping.
Pour ce qui est des lieux d’hébergements, ils sont (presque) tous référencés dans le « Miam miam dodo », le guide du routard des chemins de St Jacques.
Où se restaurer/où se réapprovisionner sur le sentier de Saint Jacques de Compostelle:
Sur ce chemin-ci, il y a régulièrement des villages et donc de petites épiceries, des boulangeries, des restaurants et des cafés/bars.
Vous ne craignez donc pas de mourir de faim. D’autant plus que c’est un chemin très fréquenté et que les commerces sont très régulièrement ouverts (voir tous les jours en haute saison).
Mais je vous conseille d’avoir toujours un petit quelque chose à manger dans votre sac au cas où. Mieux vaut prévenir que guérir après tout.
Sachez que certains hébergements, surtout les gîtes privés, proposent souvent le petit-déjeuner et le dîner (moyennant finance évidemment, il faut compter entre 30 et 40 euros en France pour la demi-pension). Et si vous le demandez, vous pouvez aussi partir avec un pique-nique pour le midi (dans les 10 euros par repas, je crois). La nourriture est un élément fondamental d’une grande randonnée, retrouvez comment bien se nourrir en randonnée.
Office du tourisme :
Dans chaque ville moyenne, vous aurez un office de tourisme, tous les énumérer serait terrible, je vous laisse donc vous y référer en arrivant en ville, c’est la meilleure des solutions lorsque l’on marche en itinérance.
Caractéristiques jusqu’à saint Jacques de Compostelle :
Une telle itinérance vous permet de découvrir de nombreuses régions plus ou moins vallonnées. C’est un régal pour les yeux et pour le corps.
Bibliographie :
Il n’y a qu’un seul ouvrage que je recommande pour ce projet de marche au long cours. Les « Miam miam dodo ». Il s’agit de la bible du pèlerin. Ce bouquin, divisé en tronçon, référence hébergements, lieux où se restaurer et donne quelques explications historiques. Il a été mon meilleur ami durant ces 2100 km.
Lien Internet :
- Chemin de Saint Jacques : ce site permet d’avoir pas mal d’informations sur le chemin
- Via Compostela : il en existe beaucoup, donc je n’en mets que quelqu’un.
71 jours de marche entre le Puy en Velay et Saint Jacques de Compostelle
Comment résumer une telle aventure ? Il va m’être compliqué de le faire de manière claire et définitive mais je peux essayer de vous donner une idée de mon aventure sur les chemins vers Saint Jacques de Compostelle.
La découverte de la randonnée
Bien que n’ayant jamais randonné, encore moins plusieurs jours d’affilés, ce fut un soulagement de débuter cette aventure. Comme un besoin brûlant de couper avec ce qui faisait de ma vie une évidence. J’ai donc sauté dans une paire de chaussures (absolument pas adaptée), un sac à dos (trop petit) et un pantalon de randonnée… Et je me suis lancée.
Les premiers temps, en France, ont été synonymes de découverte. Comment mon corps répondait douloureusement à ce nouveau mode de déplacement, à cet effort quotidien, à ce sac qui venait peser sur mes épaules. Ainsi qu’à la diversité des paysages français.
La simplicité des moments partagés
Après quelques semaines, les douleurs sont passées. Mes ampoules étaient un peu moins handicapantes, mon genou ne me faisait plus souffrir et mes épaules s’étaient acclimatées au contenu de mon sac à dos.
Ce fut une période douce. D’autant plus que j’y ai rencontré des personnes hors du commun. Des compagnons de voyage qui m’ont aiguillé au travers de paysages merveilleux.
Au cours de ces journées de marche, nous avons partagé nos doutes, nos peurs et nos faiblesses. Afin de ponctuer notre effort, nous nous octroyons bon nombre de repas, de cafés et d’apéros.
C’est ce qui rend cette aventure si particulière. Tout en nous cherchant, nous rencontrons des personnes nous permettant de nous questionner… Les kilomètres partagés ont scellé en nous des moments inoubliables de gentillesse, de bienveillance et d’amitié hors du commun.
Tout cela dans un cadre idyllique qu’est notre merveilleux pays. Pourquoi aller à l’autre bout du monde ?
La beauté de la France
Dès son commencement, ce chemin a été un régal.
L’Aubrac nous a ouvert les bras, à l’image de son aligot et de ses habitants. Puis l’Aveyron avec son magnifique patrimoine architectural de Conques. Ou encore le Lot, écrin des belles villes de Figeac et Cahors. J’ai traversé le Gers et le Béarn, à la gastronomie forte appréciable ; avant d’arriver aux pieds des Pyrénées.
Je me suis sentie portée par tant de beauté, de gentillesse et d’aisance. C’est ce premier mois de marche qui m’a porté, ce sont ces rencontres, ces moments hors du temps qui m’ont permis de traverser ces montagnes, sans peine, en une petite journée… Pour arriver en Espagne.
De l’autre côté de la Frontière
Un nouveau pays, une nouvelle langue, un nouveau sentier et surtout, un nouveau rythme.
Je me retrouve seule devant choisir entre deux chemins, deux ambiances, deux projets.
L’un longeant les côtes, laissant apparaître de merveilleuses vues sur l’océan, étant accompagnée de mes acolytes de France, mais sortant de mon projet de base.
L’autre, chemin historique, dans mon esprit depuis le début, traversant désert agricole et villes historiques et longeant autoroutes et chemins de traverse.
Je pris donc le second, me fiant à ma volonté première. Afin de ne pas avoir de regrets. Je découvre, sans trop d’entrain, les vignes espagnoles, les quelques églises ouvertes et la tortilla.
Arrivée au plus bas de ma motivation, après avoir traversé une zone industrielle sans fin, je prends le temps de me recentrer sur moi et mes besoins. Que suis-je venue chercher sur ce chemin, comment ai-je envie de vivre ces kilomètres me séparant de Saint Jacques de Compostelle ?
Le regain d’énergie
C’est ainsi que j’attaque la Meseta. Une semaine de marche dans des paysages monotones et arides. Puis, une semaine seule à ne penser qu’à soi, ses besoins, ses attentes. Et, une semaine de calvaire pour certain, mais une semaine de pur bonheur pour moi.
Je me fais doucement au rythme espagnol, à leur gastronomie et à leur chemin.
Je prends du plaisir à être en leur compagnie le soir, mais seule en journée.
Et je m’amuse d’apprendre cette langue qui me semblait si étrangère il y a quelques semaines.
Je traverse des villes merveilleuses à l’architecture resplendissante. Pampelune, Burgos, Leon et Astorga sont autant de petites pépites qui ravissent mes yeux et réchauffent mon cœur.
La Galice
Puis j’arrive en Galice. En cette fin d’année, il commence à faire froid sur le chemin. Mais je prends plaisir à marcher de nouveau dans des paysages vallonnés. Cette région tant attendue, la Bretagne espagnole.
Je ne suis plus qu’à quelques kilomètres de Saint Jacques de Compostelle. Encore quelques « sommets » et j’y suis. Entre vues montagneuses et pluie, je me fraye un chemin à moi.
Emplie d’espoir, dans des tableaux à jamais gravés dans mon être, je me rapproche de mon but. Mais il est trop tôt, je ne suis pas prête. Je ne peux faire face à cette arrivée après 1600 km, j’ai besoin d’un peu plus de temps.
Le second chemin
Je retrouve donc mes amis, rencontrés en France, sur leur chemin du nord de l’Espagne. À moi les falaises, l’océan, mais toujours la pluie.
Grâce à cela, je gagne 300 km avant l’arrivée. 10 jours de répit avant d’être confronté à la fin.
Ce seront 10 jours fort bien venus. Ils auront été l’apogée de mes réflexions et de mes besoins de nature et de grands espaces.
Me voilà comblée, prête à atteindre l’a tant attendue ville de Saint Jacques de Compostelle. 1900 km de marche, de paysages, de rencontres, de solitude, de petites galères et de bonheur. Voilà ce qu’il me fallait pour arriver le cœur léger dans cette ville sainte.
Saint Jacques de Compostelle
La beauté de sa cathédrale fige le temps autour de moi, les touristes n’existent plus. À ce moment-là, il n’y a qu’elle et moi. Tous les efforts, toutes les galères, tous les paysages s’évanouissent pour ne laisser place qu’à elle et elle seule. Quelques larmes se frayent un chemin sur mes joues, quelques soubresauts me font me sentir vivante et pourtant, je ne me sens pas tout à fait à ma place.
Quelque chose me manque.
Après 2 mois dans la nature, la beauté architecturale d’un tel édifice ne peut suffire à me contenter. Je dois aller au bout, là où le paysage me coupera le souffle, là où je serais libre.
Ça ne pouvait se terminer ainsi. Mon cœur est léger, mais mon âme dort encore. Je dois continuer, je dois aller jusqu’au « bout du monde ». Là où les pèlerins brûlent leurs affaires. Là où l’on trouve cette fameuse coquille, emblème de ces mois de marche. Je dois y aller, mon chemin n’est pas terminé.
Finisterre
C’est grâce à trois jours de randonnée en plus que je trouve la paix, la force de rentrer et le besoin de recommencer à vivre.
3 jours de paysages vallonnés, sous la pluie, dans la boue, mais le sourire aux lèvres. Trois jours de froid, d’incertitudes et de questionnements, mais pour enfin être libre.
Trois jours pour découvrir la vraie fin, mon arrivée… Finisterre.
Un bout du monde, balayé par des rafales à 170 km/h, ce jour-là. Une péninsule où le soleil a caressé mon visage pour la première fois depuis fort longtemps. Une falaise où j’ai vu mon plus beau coucher de soleil. Le seul qui me procure des frissons, un an après, lorsque j’y repense. Cet endroit où tout est devenu possible. Ce lieu où je me suis sentie à ma place, prête à faire face au monde et ne plus le subir. Ce moment où j’ai pris conscience de la chance que j’ai eu d’entreprendre ces 71 jours de marche. Cet instant où je me suis rendu compte qu’avec un rien, mais beaucoup de motivation, on pouvait réussir un tout. Il suffisait de se faire confiance, d’y croire et de s’y accrocher.
Moi
C’est ainsi, après 2000 km de marche, 71 jours d’itinérance et un objectif hors d’atteinte ; je me suis découverte, moi, telle que je voulais être.
Je ne pourrais jamais assez remercier cette activité physique qu’est la marche de m’avoir permis de renouer avec la personne que je suis vraiment.
Conclusion sur mon expérience du chemin de Saint Jacques de Compostelle
Faire un chemin vers Saint Jacques de Compostelle c’est accepter de couper avec la vie de tous les jours. C’est prendre le temps. Faire des rencontres. C’est se découvrir.
Bref, accepter de revêtir l’habit de pèlerin pendant quelques jours, semaines, mois, c’est tout à fait particulier. Bien que cette expérience reste un business pour de nombreux hébergeurs, cette aventure est toute particulière et leur rapport ne biaise pas notre ressentit. C’est juste la vision commerciale de notre activité physique et mentale.
Mû ou non d’une croyance quelconque, ce cheminement est franchement particulier. Je le conseille à tous. Ce fut une expérience hors du temps pour ma part. Mais ça a surtout été une révélation. Alors pourquoi pas vous ?
Matériel utilisé sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle
Étant partie légèrement sous équipée, voir vraiment très mal équipée, mon sac a vu de nombreuses modifications durant tout ce périple.
Il est donc compliqué, pour moi, lors de cette expérience, de vraiment vous conseiller sur le matériel à prendre. Je vais donc essayer de résumer le plus clairement possible le contenu de mon sac.
Mon conseil étant de bien s’équiper dès le début et surtout de partir le plus léger possible. C’est la vraie liberté de ce chemin.
Matériel de base pour randonner sur Saint Jacques de Compostelle
CATEGORIE | NOM DU MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE SUR SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE | SI CETAIT A REFAIRE |
---|---|---|---|---|---|
CAMEL BAG | 1L | DECATHLON | La contenance | Ce fut largement suffisant car les points deau étaient nombreux. | Peut-être prendrais-je 2L si cétait à refaire, quitte à ne pas le remplir en entier. |
SAC | PEAK 35 puis EJA 38 | COLUMBUS puis OSPREY | La taille puis le poids | Trop petit puis parfait. | Mon premier sac a été parfait la première moitié du trajet. Mais sac de couchage plus nourriture ne rentraient plus à la fin, il ma fallu changer à la frontière espagnole. |
Je reprendrais le OSPREY sans me poser de question. | |||||
SAC DE COUCHAGE | 15 degrés confortable | FORCLAZ | Je lavais déjà, je nai pas réfléchi | Un peu lourd et pas très chaud. | Jen prendrai un plus léger et plus chaud. |
DRAP DE SOIE | / | DECATHLON | Le poids | Légèreté et hygiène. | Très utile, je ne men séparerai pour rien au monde. |
CHAUSSURES | Une paire de chaussures de trail puis Vent lady | SALOMON puis BESTARD | Souplesse et poids | Pas du tout adaptée à la marche avec un sac à dos (même léger) puis parfaites. | La semelle sest vite usée, elles mont fait mal aux pieds tout le long. Une catastrophe. Puis jai découvert les BESTARD. Cest pourquoi il faut privilégier les chaussures de randonnées (même basses). Elles sont magiques. |
CAPE DE PLUIE | Trekker rain cape | FERRINO | La longueur et la capacité à protéger sac et randonneur jusquà mi mollet. | Un peu lourde. | Cest très pratique et protecteur en règle générale. Le fait quelle souvre sur le devant est un point non-négligeable pour ne pas transpirer plus quà laccoutumé dessous, puisque lon peut réguler la température. Mais par temps venteux, cest un peu la galère, il faut bien lavouer. |
GUETRES DE PLUIE | La protection | Lourd pour lutilisation que jen ai fait | Je ne sais pas si cest le bon investissement. Mais ça protège (pendant un temps) de leau ruisselant de la cape de pluie et de la pluie tombant directement dans les chaussures. |
Comment s’habiller pour le chemin de Saint Jacques de Compostelle?
CATEGORIE | NOM DU MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE SUR SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE | SI CETAIT A REFAIRE |
---|---|---|---|---|---|
VESTE | Atom | ARC'TERYX | Poids et chaleur | Parfaite. | Je repars avec demain sans hésiter. |
CHAUSSURES APRES MARCHE | Tongs puis CROCS | La taille puis le confort | Légères et fines puis confortables. | Avec mes ampoules, jai beaucoup souffert donc les tongs nétaient pas pratiques. Puis jai découvert les Crocs. Cest le top, on peut mettre des chaussettes dedans si on a froid. Par contre, cest un peu encombrant, mais rien de bien grave. Je repartirai avec pour sure. | |
PANTALON DE MARCHE | MH 500 | DECATHLON | Sa finesse | Il est très fin, pas très résistant, mais pour le moment, je nai pas vraiment trouvé chaussure à mon pied. | Pas assez résistant. Après 2000 km, il ne faut pas espérer le remettre. |
PANTALON DE PLUIE | Déperlant | Il nest pas dingue. | Mouillée pour mouillée, je ne le reprendrais pas. | ||
Pull | ARCTERYX | Chaleur et finesse | Plutôt très fine et chaude. | Na pas suffi. À la fin, il me fallait une veste sans manches en plus. | |
T-SHIRT (x3) | Lambda | En synthétique | Séchaient vite. Mais lodeur était tenace à la fin. | Je choisirais de la laine de mérinos la prochaine fois. Niveau hygiène cest quand même mieux. Et jen enlèverai un. | |
SHORT | Lambda | Jai pris un short de rugby | Très bien mais trop lourd. | Je ne reprendrai pas ce short, mais un plus léger. | |
T-SHIRT MANCHE LONGUE | Laine de mérinos | ICEBREAKER | La laine de mérinos | Chaud, fin et léger. Le top. | Le top. |
SOUS VETEMENTS | Culottes sans coutures (x3) / brassière de sport (x2) | Rien à ajouter. | Top. Mais 2 culottes suffisent. | ||
CHAUSSETTES | Chaussettes de randonnée (x2) / chaussettes normale (x2) | Ma méthode anti-ampoules, une paire de chaussettes normale (basse) et une paire de chaussettes de rando. | Je ne changerai rien. | ||
BONNET | En laine | Souvenir dEcosse | Pas mal. | Je prendrais un bonnet plus fin mais plus chaud. | |
GANTS | Avec protection de pluie | Parfait. | Au top. | ||
TOUR DE COU | Un léger | BUFF | Le poids | Top. | Au top. Peut-être en prendrais-je un second plus épais si jallais dans un endroit plus froid. |
Autres équipements outdoor pour réaliser le chemin de Saint Jacques de Compostelle
CATEGORIE | NOM DU MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODELE DE DEPART | EST-CE QUE CE CHOIX A REPONDU A CETTE EXPERIENCE SUR SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE | SI CETAIT A REFAIRE |
---|---|---|---|---|---|
SERVIETTE | Microfibre | DECATHLON | Le poids | Parfaite. | Bien. |
LUNETTES DE SOLEIL | Polarisante | RAYBAN | Le poids | Légère et confortable. | Le top. |
BOMBE AU POIVRE | Par soucis de sécurité | On ne sait jamais, donc jai toujours une bombe au poivre. | Je ne lai cependant jamais utilisée. | ||
COUVERTURE DE SURVIE | Marque lambda | Je ne partirai jamais sans couverture de survie | Elle fait son travail. | Jen ai toujours une avec moi. | |
NECESSAIRE A COUTURE | Fait par mes soins (plus pince à épiler, lime à ongles et pince à tique) | Je ne partirai jamais sans | Parfait et très utile. | Je pars toujours avec, cest toujours très utile. | |
LOISIRS | Livre, Miam Miam dodo, carnet et stylo | Jamais sans mon carnet et mon stylo | Au top. | Jai peu lu. |
2 commentaires
Le chemin le plus important fait la liaison entre le Chemin de Bretagne et la voie de Tours. Il va de Clisson Saint-Jean-d’Ang ly. Mais il existe en Charente-Maritime d’autres chemins : – un chemin c tier qui part de la fronti re Vend e-Charente-Maritime, Pont-du-Brault, et va jusqu’ Corme-Royal. – cet endroit on rejoint un chemin qui va de Saintes Royan. En passant le bac sur la Gironde, on retrouve alors la voie littorale qui va nous emmener jusqu’ la fronti re espagnole Cette voie fut autrefois beaucoup parcourue par les p lerins arrivant sur des bateaux de commerce, surtout les Anglais. Ceux-ci continuaient alors pied jusqu’ Hendaye, puis prenaient le Camino del Norte ou, un peu plus bas, le Camino Franc s. La voie en a conserv l’appellation de Voie des Anglais.
Bonjour Jeanne,
Merci beaucoup de nous faire partager ton experience. Je fais une semaine « test » en octobre et espere pouvoir degager 2 mois 1/2 au printemps prochain pour me lancer (malgre ma grande trouille). Ton article me conforte dans l idee que forcement mon sac ne sera pas optimise mais l envie d atteindre mon objectif compensera.
Par contre, detail bete mais qui me bloque : pour ses lessives, comment ca se passe ? Est ce que chacun lave ses affaires dans les.lavabos communs ?
Merci d avance pour ta reponse,
Anne