Emilie BRAYE nous partage son expérience VTT dans les Massif des Monges .
Informations pour préparer un séjour VTT montagne dans le massif des Monges
- Date
Weekend du 17 au 18 décembre 2016
- Lieu
Massif des Monges dans les Alpes-de-Haute-Provence
Pour y aller, depuis Grenoble, nous avons pris notre van car la desserte en transport en commun à cette période de l’année n’est pas possible. De Grenoble, il y a 150 kilomètres et 2h50 de route.
- Participants
Lucas et Emilie, toujours enthousiastes à l’idée de découvrir de nouveaux massifs montagneux. Du voyage à pied au voyage à vélo, nous sommes maintenant aussi adeptes du voyage itinérant à VTT.
- Où dormir dans le Massif des Monges ?
Nous avons dormi au refuge du Seignas, cabane non gardée à 1580 mètres d’altitude.
Il existe tout de même quelques gîtes dans le secteur des Monges toutes les informations disponibles ici.
- Où se restaurer/où se réapprovisionner ?
Mieux vaut avoir prévu sa nourriture à l’avance car le massif des Monges est bien sauvage ! Pour l’eau, nous avons trouvé une petite source près du refuge.
- Caractéristiques du Massif des Monges
Le massif des Monges se situe au nord des Alpes-de-Haute-Provence, entre Digne-les-Bains et le lac de Serre-Ponçon. Il se situe en partie dans la Réserve Géologique de Haute-Provence, la plus vaste d’Europe. Le sommet des Monges, point culminant du massif se trouve à 2115 mètres d’altitude.
Massif sauvage aux multiples facettes, tout à la fois provençal et alpin, il reste peu fréquenté, pour le grand bonheur de la faune. D’ailleurs, le massif est désormais une zone de présence permanente (ZPP) pour le loup, venu des Arbuzzes en Italie.
- Massif des Monges à pied, à VTT, à cheval, à raquettes à neige, ADRI, 1997
- Carnets d’aventure n°36, Récit VTT BUL : Au coeur des Alpes-de-haute-Provence
- Carte Top25 3339ET La Motte du Caire-Vallée du Sasse (IGN)
- Carte Top25 3439ET Seyne / Chabanon / Grand Puy (IGN)
Séjour VTT montagne dans le massif des Monges
Mi-décembre 2016, Grenoble
Dehors, tout est blanc. La neige ? Non, simplement une belle couche de givre. Le temps est froid et désespérément anticyclonique, ce qui se traduit par un pic de pollution interminable renforcé par l’inversion thermique qui piège consciencieusement les particules fines sous le célèbre « couvercle » grenoblois. Mais trève de digressions météorologiques, revenons-en à notre petite aventure.
Le weekend s’annonce magnifique, encore une fois, et nous sommes bien décidés à en profiter pleinement alors que nous avons passé tous les deux le weekend précédent sous les couettes à siroter des grogs brûlants pour soulager notre rhume.
Nous passons en revue les possibilités qui s’offrent à nous. Lucas est bien tenté par une longue sortie goulotte ou cascade de glace en Belledonne, mais n’ayant aucune certitude quant à la présence et à la quantité de glace, nous préférons choisir une activité moins « butogène » : le VTT. L’article de Johanna et Olivier Nobili, fondateur du magazine Carnets d’Aventure, sur leur traversée du massif des Monges nous revient en mémoire.
Cela fait un moment que nous avons envie de découvrir ce massif. La période n’est certes pas idéale, mais il fait beau et le froid ne nous effraie pas (trop). On étudie attentivement les cartes afin de trouver un refuge pour passer la nuit. Le bivouac sous tente nous plaît davantage, mais à cette période de l’année, c’est trop ambitieux : cela signifie de devoir s’encombrer d’une tente et de volumineux sacs de couchage sur les VTT. Notre choix se porte sur le refuge de Seignas, situé à proximité d’un bel itinéraire repéré sur un site internet dédié à la pratique du VTT. Espérons juste qu’il sera ouvert…
Séjour VTT montagne au massif des Monges
Nourriture, vêtements chauds, duvet, réchaud… il ne faut rien oublier et ne pas trop se charger non plus. C’est un savant équilibre à trouver. Quiconque a déjà fait du VTT itinérant sait que le poids est, plus encore qu’en randonnée, l’ennemi n°1 du vététiste, surtout lorsqu’il faut pousser, voire porter sa monture.
Samedi matin, nous prenons la route du sud. Après 3 heures de route, nous arrivons à notre point de départ, le petit village de Forest-Lacour, perdu sur les contreforts nord du massif des Monges à un peu plus de 800 mètres d’altitude. L’itinéraire commence par une mise en jambe sur bitume. La route en lacet fait alterner des passages glacés à l’ombre le long d’un torrent mugissant et des sections ensoleillées où la « chaleur » se fait presque sentir.
Nous nous arrêtons au soleil pour la première pause d’une longue série consistant à porter la juste quantité de vêtements afin de n’avoir ni trop froid, ni trop chaud et ne surtout pas transpirer. La route bitumée laisse rapidement place à une jolie piste qui monte de manière régulière au milieu de la forêt. Autour de nous, tout est glacé : la rivière, de part et d’autre, arbore de belles guirlandes de glace ; des petites falaises se parent d’élégantes concrétions translucides. Dans cette ambiance hivernale, nous ne traînons pas. Le froid n’incite vraiment pas à la contemplation et au repos.
Nous arrivons assez rapidement au bord du lac des Monges, à 1544 mètres d’altitude, dont les eaux sont déjà prises par une épaisse couche de glace. L’endroit est superbe et doit attirer beaucoup de randonneurs en été. A cette saison, la nature reprend ses droits et nous sommes les seuls « intrus » en ces lieux.
Sur les rives du lac
Sur les rives, un peu en hauteur, une jolie cabane forestière, une grande table en bois, une prairie herbeuse invitent à une pause bien méritée. Au son de la mélopée tout à la fois lugubre et fascinante produite par le mouvement de la glace sur le lac, Lucas grignote de la pâte d’amande tandis que je sirote ma drogue préférée : du lait concentré sucré. Peut-être pas l’aliment le plus diététique, mais j’ai toujours l’impression de regonfler mes batteries.
Nous ne nous attardons pas trop : à cette période de l’année, les jours sont les plus courts et nous n’avons pas tellement envie de terminer à la nuit. La piste forestière monte encore de manière régulière jusqu’à 1500 mètres. Nous la quittons pour rejoindre un superbe single en sous-bois qui nous fait arriver dans un immense cirque de pâturages. Le changement de paysage est saissisant. On se croirait transporter au beau milieu de steppes mongoles. Au loin, un chamois nous aperçoit, prend peur et se met à traverser tout le cirque herbeux en courant.
On le regarde s’enfuir et on se remet en selle. Il ne nous reste plus qu’à rejoindre le col et redescendre de l’autre côté pour attendre le refuge de Seignas. Il faut pousser les vélos sur les 50 derniers mètres de dénivelés. Au col, la vue est splendide. Seule ombre au tableau : mon fidèle appareil photo décide de m’abandonner sur ce qui semble se profiler comme l’un des plus beaux itinéraires de VTT. J’en suis réduite à prendre des photos avec mon téléphone portable dont ce n’est clairement pas la spécialité. Le début de la descente, dans les ravines, est bien scabreuse, même à pied. La suite du sentier se fait sur le vélo.
Le refuge est en vue
Pour y parvenir, il reste seulement deux ravines à franchir avec précaution car les ruisseaux qui s’écoulent se sont transformés en rubans de glace. Ce dernier obstacle passé, nous arrivons au refuge et découvrons avec bonheur qu’il est ouvert, propre et spacieux. A l’étage, nous trouvons avec soulagement une épaisse pile de couvertures en laine qui nous seront bien utiles pour la nuit. Dans le refuge, la température est de 2°C. Grâce à deux panneaux solaires sur le toit, il y a même l’électricité. Nous nous empressons de superposer toutes les couches de vêtements que nous avons emportés. Le livre d’or nous apprend que des bénévoles sont montés au refuge deux jours avant pour ranger, nettoyer et apporter un peu de lecture dans la cabane.
Et comble du luxe, il y a une petite source à deux pas du refuge. Le débit est faible, mais c’est tellement agréable d’avoir de l’eau à proximité que nous n’allons pas nous plaindre. Bien qu’il ne soit que 18 heures, nous préparons le repas du soir, autant pour nous redonner de l’énergie que pour nous réchauffer. Au menu, rien de très original : une soupe déshydratée aux champignons, des pâtes au pesto (fait maison) et du chocolat. Couchés à 20 heures, nous nous apprêtons à faire une nuit de plus de 13 heures ! Parfait pour recharger les batteries avant la grosse journée qui nous attend.
Résumé du jour 1 : 1000 mètres D+ / 18 km / 50 m D+ de poussage obligatoire / 10 % route, 60 % piste, 30 % single
Deuxième journée du séjour VTT montagne
A 8 heure, le réveil nous arrache de notre sommeil. Toujours bien emmitouflés, nous sortons du refuge pour contempler la vue et observer les conditions du jour. Il est encore trop tôt pour que le soleil réchauffe le refuge mais c’est encore une journée splendide et froide qui s’annonce. Sous le tuyau d’où s’écoule un mince filet d’eau potable, une petite sculpture de glace s’est formée pendant la nuit. Brrr ! Nous prenons le temps de prendre un bon petit-déjeuner et de nous réchauffer avec un grand thé au gingembre. Les rayons du soleil baignent enfin le refuge d’une belle lumière.
Le temps de ranger et de faire un brin de ménage et il est déjà plus de 9 heures. Il est grand temps de se mettre en route. Nous revenons sur nos pas pour retourner au col. Cette remontée nous réchauffe bien et, encore une fois, nous devons vite nous arrêter pour retirer des couches de vêtements. Arrivés au col, c’est une superbe descente de free-ride herbeux qui nous attend. Le passage en sous-bois est aussi bien sympa. Nous retrouvons la piste forestière quittée la veille pour aller au refuge. Nous la poursuivons jusqu’à ce qu’elle s’arrête, vers 1700 mètres d’altitude, et que le GR prenne le relais. Le sentier est splendide.
En fonction de son niveau, de sa motivation et de ses capacités cardio-respiratoires, la montée peut se faire sur le vélo, à pied en poussant sa monture, ou un mélange des deux. Comme nous prenons de l’altitude, la forêt s’éclaircit et nous parvenons au pied de la face nord des Monges, assez impressionnante avec toute cette roche couverte de givre et de neige.
D’abord roulant, je préfère mettre pied à terre sur le sentier étroit
En effet, sur notre droite, la pente soutenue et les rochers n’invitent pas à prendre des risques inutiles.
Vers 1900 mètres, sur ce versant à l’ombre, la neige est bien présente. Avec nos chaussures de trail, on espère qu’on ne s’enfoncera pas trop sur la suite du chemin qui doit nous mener jusqu’au sommet des Monges à 2115 mètres. La pente se raidit sérieusement. Sur un replat, nous croisons un randonneur qui nous met en garde. Pour lui, il est un peu dangereux de continuer car il y a beaucoup de neige et quelques passages exposés. Nous sommes confiants car nous avons l’habitude de la montagne et du portage avec les VTT sur le dos. Nous le remercions pour ses conseils et poursuivons notre ascension.
Finalement, ce n’était pas dangereux, juste exténuant. On s’enfonce dans la neige, les VTT aussi et cela rend la progression très difficile. Du coup, Lucas joue les sherpas, monte son vélo, puis redescend chercher le mien pour le charger sur son dos.
On n’est pas mécontent d’atteindre le sommet des Monges qui nous semble bien plat après avoir tant lutté pour y parvenir. Au soleil, il y a de larges bandes herbeuses. C’est l’endroit parfait pour pique-niquer. Il est déjà plus de 13 heures et il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir.
Descente de rêve
Pas question de musarder malheureusement, encore moins de faire une sieste qui m’aurait bien tentée. La descente à venir s’annonce grandiose : une crête interminable et un single ludique en forêt nous attendent.
Au bas de la crête, une chute me fait craindre une entorse à la cheville gauche, mais je me relève vite.
Plus de peur que de mal, ouf ! Le sentier en forêt est un pur bonheur. En bas, la rivière nous bloque le passage. Les rochers sont verglacés et ne permettent pas de passer en sécurité. On a beau essayer de trouver un endroit franchissable, rien à faire, ça ne passe pas. On se résoud à enlever nos chaussures pour traverser à gué. Ca pique un peu, heureusement, la rivière n’est vraiment pas large.
Coup d’œil sur l’alti, on est descendus à 1200 mètres, il nous faut remonter sur une belle crête à 1750 mètres. Comme au début de notre périple, c’est par une piste forestière que nous nous élevons progressivement. Par un heureux hasard, nous recroisons le randonneur rencontré sous le sommet des Monges. Il est soulagé de nous revoir et nous discutons quelques minutes. A 1600 mètres, nous quittons la piste pour retrouver un petit sentier. Arrivés au col, j’aperçois au loin le sommet de la crête qu’il faut atteindre, idéalement avant la nuit.
Le paysage est splendide, surtout avec ces lumières de fin d’après-midi, mais on n’a pas le temps de s’extasier. Cette course contre la montre me contrarie, moi qui suis plutôt contemplative. A quelques encâblures du sommet, une horde de chamois se découpe sur le ciel bleu sombre. Nous arrivons enfin au sommet alors que le soleil s’apprête à tirer sa révérence.
Une soirée en émotions et de paysages
Le froid est mordant, bien en-dessous de 0°C. Où que le regard porte, le panorama est magnifique, sublimé par ces couleurs du soir.
On s’habille chaudement de la tête aux pieds pour ne pas trop se congeler lors de cette dernière descente. Là encore, c’est un superbe free-ride herbeux qui nous attend. Pas de sentier, on choisit sa ligne et hop, tout schuss ! Presque du ski ! L’obscurité arrive vite, mais les yeux s’habituent bien. Nous rejoignons une piste forestière étonnamment joueuse. Après une petite glissade plus ou moins maîtrisée sur une plaque de glace que Lucas n’avait pas vue, nous décidons de sortir les frontales. C’est un joli spectacle qui apparaît : tout scintille et s’illumine sous l’effet de nos lampes et du givre, ce qui renforce davantage cette sensation de froid sibérien. Nous arrivons enfin dans un petit village, où nous retrouvons la route asphaltée.
C’est avec une certaine méfiance que nous terminons notre descente : ce n’est pas le moment de tomber ! Nous sommes transis et déshydratés. Cela fait un moment que nous n’avons plus une seule goutte d’eau et je commence à ressentir une soif intense, malgré le froid. Encore un dernier effort : arrivés à un pont surplombant la rivière, il nous faut encore remonter la route sur 3 km environ pour retrouver notre fidèle van Tornado, compagnon d’aventure depuis notre tour d’Europe en 2014-2015. 17h45, nous bouclons enfin ce superbe parcours. Je me précipite sur la bouteille d’eau laissée dans le van avant le départ, mais ma joie est de courte durée : c’est un bloc de glace intégral, évidemment !
Résumé du jour 2 : 1550 mètres D+ / 40 km / 150 m D+ de poussage obligatoire / 10 % route, 30 % piste, 60 % single
Conclusion de ce séjour VTT montagne
Cet itinéraire est un must du VTT de montagne avec beaucoup de sections roulantes et très peu de portage en définitive. Le massif des Monges semble être un terrain de jeu aux possibilités infinies pour les VTTistes, sans parler de la beauté sauvage des lieux. Effectuer ce parcours durant les jours les plus courts de l’année pimentait un peu l’exercice et donnait lieu à une ambiance particulière. On n’a qu’une envie : revenir pour une nouvelle itinérance à VTT plus longue pour profiter pleinement de ce massif enchanteur.
Matériels utilisés pour ce séjour VTT montagne dans le massif des Monges
Les essentiels pour ce séjour VTT montagne
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
CHAUSSURES | MAMMUT | Goretex, légère, polyvalente | Malgré le froid, ces chaussures de trail Goretex ont gardé mes pieds au sec et au chaud. | Je reprendrai les mêmes car c’est vraiment agréable d’avoir des chaussures légères au pied, en revanche je prendrai des chaussettes beaucoup plus chaudes. | |
SAC À DOS | Escapist 25 | OSPREY | Polyvalent, léger, confortable | J’avais peur d’avoir mal au dos en portant un sac toute la journée à VTT et je n’ai ressenti aucune gêne. Le portage de ce sac est excellent, il est parfaitement accessoirisé et la contenance est idéale. | Ce sac est vraiment parfait, il est de toutes les aventures ! |
MONTRE | Forerunner 220 | GARMIN | Pour les fonctions de vitesse, distance, et conserver la trace de mon parcours | L’autonomie n’est que de 8h, mais grâce à un petit chargeur nomade, j’ai pu enregistrer ma trace au cours des 2 jours. | Je reprendrai la même pour des voyages courts. En revanche, au-delà de 4 jours, je la laisserai à la maison car ce n’est pas indispensable. |
VTT | Trance X3 | GIANT | VTT tout suspendu | Ce VTT est très agréable à piloter et le côté tout suspendu est un vrai bonheur. | Idem |
Accessoires VTT et vêtements utilisés pour ce séjour VTT montagne
SACOCHE DE GUIDON | AquaBox | VAUDE | Vaude est l’une des références haut de gamme des sacoches de voyage à vélo : robuste, bien conçue et étanche, elle est parfaite… | … même pour du VTT. Le seul défaut en VTT, c’est que les secousses font valdinguer le contenu de la sacoche et cela fait du bruit qui m’agace un peu ! Mais je crois qu’il n’y a pas bien de solution, à moins de ne mettre que des choses molles à l’intérieur ! | Idem |
SACOCHE DE CADRE | 520 2L B’TWIN | DÉCATHLON | Praticité de la sacoche car tout est à portée de main | Rien à redire ! La sacoche ne bouge pas, même avec les vibrations en VTT. Le volume, de 2L, est suffisamment important pour ranger des barres, clés, petit matériel de réparation… Il y a même un support intégré pour smartphone | Je reprendrai cette sacoche sans hésiter. |
SHORT | Path | CRAFT | Léger, joli, multi-usage | Short agréable à porter, aussi bien pour faire du VTT, du cyclotourisme que de la rando (il suffit d’enlever la peau de chamois amovible) | Je reprendrai le même. |
BONNET | EIDER | Joli et chaud | Rien à redire ! | Idem | |
GANTS | BLACK DIAMOND | Fin et chaud | Fin pour une bonne préhension, mais je dois avouer que j’ai eu froid aux doigts. | Il faut que je trouve des gants plus chauds, mais qui permettent quand même une bonne préhension : des gants de cascade de glace ou de ski de rando peut-être ? | |
COLLANT | Run Warm | DÉCATHLON | Prix, chaleur | Porté sous le short, l’apport thermique était suffisant | Idem |
T-SHIRT MÉRINOS | Tech lite 150 W | ICEBREAKER | Agréable à porter, respirant, ne sent pas mauvais | Un peu léger. | Je prendrais plutôt un T-shirt à manches longues. |
Vestes et sécurité
DOUDOUNE | X light | DÉCATHLON | Rapport qualité-prix imbattable | Chaude, jolie, légère, le tout pour 35 €. Vu le prix, je n’ai pas peur de tomber avec ou de la salir. | Idem |
DOUDOUNE 2 | MILLET | Réversible, très chaude | Elle m’accompagne partout où il fait froid depuis 4 ans. Elle commence à perdre des plumes et n’est plus aussi jolie qu’au début, mais elle est encore très chaude | Idem | |
CASQUE | Miuro | CRATONI | Léger, mollette réglable | Bon casque, rien à redire. | Idem |
Les accessoires indispensables pour un meilleur séjour
LUNETTES DE SOLEIL | Rookie | JULBO | Look, verre polarisant | Modèle junior, mais qui convient parfaitement pour les visages fins. Elles sont bien couvrantes. Le seul défaut est la buée qui apparaît parfois assez vite | Je reprendrai les mêmes. |
COUTEAU | n°8 | OPINEL | C’est LE couteau de rando par excellence | En voyage, je ne me pose même plus la question, c’est ce couteau qui m’accompagne | Il existe probablement d’autres couteaux plus légers, mais j’aime trop mon Opinel en bois de noyer pour lui faire des infidélités. |
FRONTALE | ZLH600w Mk 2 H600w Mk II | ZEBRA LIGHT | Rapport qualité-prix, puissance du faisceau lumineux | Excellente lampe, très puissante, pour la pratique de la spéléologie, et de toutes les activités outdoor que l’on veut pratiquer de nuit (ski, VTT, etc.) | Pour une utilisation rando, c’est un modèle un peu surdimensionné. Mais comme on a terminé notre tour de nuit, on était bien contents d’avoir choisi ces frontales |
RÉCHAUD | Gravity II EF | PRIMUS | Léger, peu encombrant | Ce réchaud est très bien mais il s’est fait détrôner par le Jetboil MiniMo gagné au coucours le Yeti en 2016 | Nous n’utilisons plus que le jetboil MiniMo : ce modèle est franchement incroyable ! Il est très efficace (la première fois que nous l’avons utilisé, la soupe a débordé, car nous n’étions pas habitués à une telle rapidité d’ébullition !), léger et peu encombrant. Comme nous mangeons directement dedans, on ne prend donc plus de popote. |
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Enthousiasme communicatif!
Merci Emilie et Lucas de nous faire partager vos belles randonnées et aventures de toute sorte . C’est à chaque fois un plaisir de vous lire et de découvrir ces magnifiques paysages et cette belle nature que vous aimez tant . Bisous . Mum