Jérémie COINON nous partage sa sortie ski et alpinisme au couloir Swan au Cirque de Gavarnie dans les Pyrénées
Présentation de la sortie ski et alpinisme au couloir Swan
Dates
Du 1er au 2 mai 2016
Lieu
Cirque de Gavarnie, Hautes Pyrénées
Pour y aller :
En voiture depuis le Pau : Prendre la direction Argelès Gazost puis Luz Saint Sauveur. Remonter la vallée qui passe par Gèdre puis finit à Gavarnie. Se garer sur l’un des parkings prévus à l’occasion.
Attention : Les parkings sont payant à Gavarnie, compter de 2 à 4€ la journée selon le parking. De plus, en période estivale, l’accès au village en voiture est interdit de 8h à 19h. Pas de problème en hiver et au printemps, les parkings sont désertés !
Pour passer un meilleur trajet et économiser les frais, n’oubliez pas le covoiturage.
Participants
Jérémie, Guillaume et Alex. Trois copains du CAF de Bayonne, motivés par tout ce qui touche à la montagne, que ce soit skis aux pieds, en chaussons d’escalade ou une paire de chaussures de rando aux pieds. Après avoir quelques bambées ensemble durant l’hiver, ce nouveau projet est apparu comme une évidence pour notre cordée !
Où dormir
Gavarnie : Les logements sont nombreux à Gavarnie, mais pas forcément bon marché. Pour les petits budgets, préférez le camping « Le pain de sucre ».
Durant la randonnée, il y a plusieurs possibilités pour dormir et rallonger le nombre de jours :
- La Cabane de Pailla : Située sous le refuge des Espuguettes cette cabane rustique dispose d’un matelas 2 ou 3 places. Ramener un duvet et de quoi faire à manger. Un peu rude en hiver, préférer le refuge des Espuguettes.
- Le refuge des Espuguettes : Endroit d’où nous sommes partis. Non gardé en hiver, mais disposant de lits confortables et d’une pièce à vivre dans la partie hivernale. Il permet de limiter le dénivelé pour l’approche du couloir.
- Le refuge de Tucquerouye : Situé dans la brèche du même nom, ce refuge jouit d’un panorama à couper le souffle sur la face nord du Mont perdu. Il FAUT y passer une nuit. L’accès demande un peu d’attention, les couloirs étant raides d’un côté comme de l’autre de la brèche. Le refuge, rustique lui aussi, dispose d’un coin cuisine (tables) et d’un coin couchage pour 9 personnes. Attention, certain beaux weekends d’été, le refuge est pris d’assaut. Il faudra alors dormir par terre. Préférez donc les inter saisons (printemps/automne) pour profiter des belles lumières et y être tranquille. En hiver, emmener crampons et piolets, l’accès est raide !
Ou se restaurer/s’approvisionner
Il y a des supérettes a Gavarnie pour se réapprovisionner. Mais si vous voulez garder votre argent pour vous racheter de nouveaux piolets, faites le plein avant de monter en montagne, que ce soit à Pau, Lourdes ou Luz Saint Sauveur. Et après votre randonnée, l’un des nombreux bars de Gavarnie saura vous accueillir pour une bière bien méritée.
Caractéristiques des sorties
Un sortie alpinisme/ ski de randonnée sur 1jour et demi vers le cirque de Gavarnie, combinant l’ascension du couloir Swan (AD, 450m), du grand Astazou (3071m) et un retour par la brèche de Tucquerouye et la hourquette de Pailla.
Magnifiques vues sur le Piméné, la face nord du mont Perdu et le Cylindre du Marboré.
Terrain hivernal de haute altitude, neige, glace et rochers sont au menu. Ajoutez à cela un bon dénivelé, de nombreux passages exposés et une longue course pour rentrer.
Attention, itinéraire destiné aux personnes expérimentées ayant l’habitude de la haute montagne.
Jour 1 : Gavarnie – Refuge des Espuguettes : Approche se faisant en 2 petites heures dans la soirée en prévision de la course du lendemain.
Jour 2 : Refuge des Espuguettes – couloir Swan – Grand Astazou – refuge de Tucquerouye _ hourquette de Pailla – Gavarnie : 12h de course (crampons/piolets/skis) sans trainer avec des passages exposés et de longues montées à ski et en crampons.
Village de départ et retour : Gavarnie
Le village de Gavarnie et son cirque, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, est un site incontournable des Pyrénées. Cette muraille qui s’élève sur plus de 1000m de dénivelé forme un cirque grandiose dont l’ambiance est rehaussée par la cascade qui coule depuis le haut du cirque. Que ce soit en été ou en hiver, les activités ne manquent pas aux alentours (escalade, alpinisme, randonnée, ski…) et sont toutes l’occasion de découvrir ce paysage magnifique.
Attention par contre au randonneur qui arrive à Gavarnie entre le 14 juillet et le 15 aout, il ne sera pas seul !
- Prix : La randonnée ne coûte rien (à part des calories !). Par contre il faut prévoir son matériel, de quoi se nourrir et se déplacer.
- Végétation : En cette période et selon l’altitude, le paysage est un grand tableau blanc de neige, parsemé ça et là de rochers. La haute montagne en hiver !
- Faune : Si vous avez un peu de chance vous pourrez apercevoir des isards et quelques marmottes dans le coin.
- Climat du weekend : Grand bleu toute la journée, de quoi profiter au maximum des paysages qui nous entourent. Il ne faudra pas oublier la crème solaire.
- Difficulté : Difficile
- Fréquentation : Seuls pendant les deux jours. Nous avons juste croisé deux alpinistes au refuge des Espuguettes à notre retour de l’ascension.
Quoi d’autre dans les environs
Si vous avez prévu une semaine voire plus dans le coin, il y a de quoi faire en matière de randonnée, de ski de randonnée, d’escalade ou d’alpinisme.
Ski en station : La station de Gavarnie, située sur les hauteurs du village, offre du ski de qualité loin de la foule des grandes stations. Plus bas dans la vallée, la station de Luz saint sauveur offre de belles pentes également
Ski de randonnée : Pour ceux qui veulent mettre les peaux pour partir à l’aventure, il suffit de lever les yeux pour trouver une multitude de sommets à gravir, dans tous les styles et tous les niveaux. De beaux raids peuvent être tentés autour de Gavarnie, et le Vignemale ou la Munia peuvent être les objectifs d’une belle course sur plusieurs jours.
Activités de montagne : Gavarnie est un royaume de la montagne. Escalade, grande voie, alpinisme, cascade de glace, randonnée. Il va vous falloir un peu de temps avant d’être lassés.
Et s’il pleut : Emmenez vos chaussons d’escalade, la petite salle de Gèdre est très bien équipée et les voies sont belles.
Autres : Une fois les jambes lourdes et le visage rougi par le soleil, allez faire un tour dans les Thermes de Luz-Saint-Sauveur. L’eau qui coule naturellement chaude vous fera le plus grand bien et vous remettra d’attaque pour la journée du lendemain.
Bibliographie sur le couloir Swan
Ski de randonnée dans les Hautes Pyrénées : Frédéric Cabot, Rando éditions, 2009. Très bon topo de ski de randonnée. Comme ils disent dans les librairies « s’il y en a un à avoir, c’est celui-là ». On y trouve plus de 60 itinéraires, du plus facile au plus difficile. Le plus compliqué après : faire son choix.
Liens Internet sur la couloir Swan
Camptocamp : LA référence pour préparer ses sorties en montagne. Un site collaboratif très actif et extrêmement bien fait.
Office de tourisme de Gavarnie : Pour préparer son séjour.
Récit de la sortie ski et alpinisme au couloir Swan
Le bon signe, le bon créneau, les bons copains
Le couloir Swan ! Le nom de cette course mythique résonne dans ma tête depuis que j’ai commencé à parcourir les Pyrénées en 2010, d’abord en randonnant puis plus tard en alpinisme. Une belle ligne, droite et sans détours qui sort à plus de 3000m entre deux beaux sommets de Gavarnie. Un itinéraire accessible mais demandant une bonne condition physique et une certaine expérience de la montagne. De nombreuses fois, en passant au pied de ce couloir, je l’ai regardé, tantôt en le redoutant, tantôt en rêvant d’y mettre mes piolets. Mais l’heure n’était pas encore arrivée.
Avant la sortie
28 avril 2016 : Profitant d’un créneau de beaux jours, nous sommes partis faire le mont Perdu par sa face Nord. C’est seuls tout au long de la course que nous profiterons de conditions dantesques et d’un panorama à couper le souffle. Alors quand à la redescente nous passons sous le couloir Swan, on se dit qu’il nous attend, que c’est le moment d’y aller…
Samedi 30 avril 2016 : Il a neigé ce weekend mais la météo du dimanche et du lundi s’annonce belle. Il est temps. Le projet que j’ai dans la tête depuis quelques années peut être tenté. Monter le couloir Swan les skis dans le dos puis redescendre par la face sud du grand Astazou, puis la brèche de Tucquerouye. Un itinéraire long mais magnifique et sauvage. J’appelle Guillaume qui me confirme ses disponibilités. Et Alex à qui j’ai parlé du projet se joindra à nous. C’est à trois que nous tenterons cet itinéraire. Le rendez-vous est donné dimanche soir à la sortie d’autoroute de Pau, et il ne reste plus qu’une journée pour farter les skis et affuter les piolets.
Rencontre espagnole
Dimanche 1er mai, c’est la fête du travail… mais pas du repos. Il est 21h quand nous arrivons à Gavarnie. Deux espagnols garés au même endroit ont l’air de revenir du refuge. Nous les questionnons sur les conditions en haut :
- Malas condiciones ! Avalanchoso y nieve ayer !
Aye, et dire que les conditions étaient parfaites il y a trois jour. Mais bon, tant qu’à être ici, autant aller faire un tour sur place pour se rendre compte par sois même des conditions. Si elles ne sont pas bonne nous réviserons notre objectif, les sommets ne manquent pas par ici !
Direction le refuge
Nous chargeons les sacs sur le dos avec en tête l’objectif du soir : rejoindre le refuge des Espuguettes pour y passer la nuit en vue de l’ascension du lendemain.
- On n’y va pas avec le dos de la cuillère cette fois-ci !
Lance Guillaume en chargeant son sac sur les épaules.
Effectivement les sacs sont lourd : Le matos de ski, les piolets et crampons, baudriers, cordes, de quoi dormir et manger… Heureusement que nous laisserons une partie du barda au refuge pour la journée du lendemain.
Le temps est clair et nous sommes tous les trois motivés. Au bout d’1h30 de marche au clair de lune nous poussons la porte du refuge. Il est vide et la table du séjour nous attend pour profiter d’un repas bien mérité. Nous ne trainons pas, et nous nous glissons dans les duvets à 23h, profitant ainsi des 7h de sommeil qu’il nous reste.
Tout droit jusqu’à 3000m dans le couloir Swan
Il est 6h du matin lorsque le réveil sonne. La nuit a été bonne et nous sommes tous en forme. Le ciel est déjà clair en cette matinée de mai et nous profitons des premières lueurs du jour pour nous équiper. Au programme de ce matin, 2 ressauts de mixte puis 450m de dénivelé à 45-50° pour gravir le couloir Swan et rejoindre le sommet du grand Astazou. Il n’y a pas un brin de vent et la nuit claire a fait son travail, la neige est dure et les crampons mordront facilement sans s’enfoncer.
Début de l’ascension au couloir Swan
Nous partons aux alentours de 7h, crampons aux pieds et skis sur le dos. Quel bonheur d’avancer à trois au petit matin vers un objectif comme celui qui nous attend ! Nous avons l’impression de partir pour quelque chose de grand !
Après une heure d’approche nous remontons le cône de neige situé à la la base du couloir et pouvons enfin apprécier les conditions.
– Effectivement les deux premières longueurs de mixte ont l’air pourries
Lance Guillaume en scrutant la paroi de 60m située au-dessus de nos têtes
– D’autant plus qu’un bouchon neigeux barre la sortie de ces longueurs, ça à l’air moisi l’histoire
Je réponds en tournant la tête à la recherche d’un itinéraire de départ moins exposé.
Après quelques repérages, nous trouvons une cascade de glace de 15m sur la gauche de la paroi, amenant à un balcon enneigé puis une vire sur la droite.
– On devrait pouvoir récupérer le couloir par ici en évitant les deux premières longueurs
Je lance en sortant les piolets du sac.
Les premières sensations durant l’ascension au couloir Swan
C’est décidé je suis motivé pour m’y coller. Le ressaut en glace n’est pas extrême et les copains me laissent partir sur la première longueur de la course. On s’encorde sur une corde de 30m et c’est parti. Premières sensations, la glace est bonne mais fine. Il sera temps de protéger plus haut ! 5m de plus et je serais sorti d’affaire. Mais c’est à ce moment que la montagne choisit de nous rappeler que c’est elle qui décide.
Alors que je plante mon piolet, un gros bruit sourd, un craquement résonne sur ma droite, et alors que je tourne la tête j’aperçois un nuage de neige et de blocs de glace qui dévale le couloir principal et tombe sur le cône de déjection.
– Ça va les copains ?
Je demande d’une voix inquiète.
– Oui oui, c’est le bouchon de neige qui a rompu et qui a dévalé la paroi. Heureusement qu’on est parti sur la gauche, sinon on aurait été mal !
Je prends le temps de respirer un grand coup, la montagne est grande et nous sommes tout petits. En une fraction de seconde nous pouvons passer du paradis à l’enfer. Rester humble et concentrés sera le meilleur moyen d’éviter tout incident. Encore une grande respiration et je repars.
L’arrivée au relais
Enfin je prends pied sur le balcon neigeux. Quelques rochers me permettent d’enfoncer un piton et d’assurer les copains en toute sécurité. La neige est bonne au-dessus et nous sommes légèrement décalés du fond du couloir. Cela implique des pentes plus raides mais permet de s’affranchir du risque de chutes de pierres ou de glace.
Arrivés au relais, il est temps de mettre en œuvre ce que nous avions prévus. Au mois de mai le couloir prend le soleil tôt et il est important de sortir vite avant que la glace et la roche ne commencent à dévaler. Exit donc les assurages tous les 30m. La neige est bonne et nous savons que nous avons le niveau technique pour sortir. Guillaume et Alex détachent leurs nœuds d’encordement et je range la corde dans le sac d’Alex. Ca y est, nous partons en solo. Quelle sensation bizarre que de ne plus se sentir protégé par l’encordement. Il nous faudra maintenant assurer chaque pas, rester concentrer jusqu’en haut. L’erreur est interdite !
Séance photo au couloir Swan
Les crampons enfoncent bien et nous nous relayons à la trace, évoluant tous les trois dans cet immense couloir. La sensation est incroyable. Il n’y a personne, aucune trace, et le soleil éclaire les parois surplombant le couloir. Nous avançons vite et profitons de quelques ressauts pour prendre des photos. C’est à ce moment que j’aperçois en contrebas Alex en train de prendre une photo. Mais tandis qu’il se concentre pour prendre le meilleur angle de vue, une forme noire commence à dévaler la pente en dessous de lui.
– Ton gant, ton gant tombe !
Je lui crie sans réfléchir.
En effet, le gant était déjà à mi-pente et accélérait encore sa course. Bientôt, il disparaissait en contrebas laissant Alex avec une main nue. Heureusement j’avais une paire de rechange dans le sac que je lui fournissais sitôt qu’il m’eut rejoint.
Encore quelques dizaines de mètres et nous sortons 3h plus tard au col sous le sommet du grand Astazou. C’est fait ! Nous avons gravi le couloir Swan !
Il est tout juste 11h30 lorsque nous rejoignons le sommet du grand Astazou après avoir longé l’arête. La neige est encore dure en versant sud, nous en profitons pour pique-niquer en attendant que la couche de surface ramollisse. Le plus dur a été fait, place à la descente !
Une descente parfaite au couloir Swan
Après un bon sandwich et une pause bien méritée, nous chaussons les skis sous le sommet et nous engageons dans le couloir sud pour rejoindre la brèche de Tucquerouye. La neige est encore dure et la pente avoisine les 45°. Les premiers virages sont hésitants. Mais une fois le verrou passé, la pente se radoucit et la neige se ramollit, et nous pouvons laisser libre cours à notre style pour dessiner les courbes qui nous plaisent dans cet univers blanc.
La descente est un régal, et 20 minutes plus tard nous déchaussons à nouveau pour remonter la brèche de Tucquerouye. L’ascension est vite expédiée, et après une petite pause méritée sur le toit du refuge, nous basculons versant Nord dans le couloir de Tucquerouye. Ici l’ambiance est magique : Cerné de part et d’autres par des à Pics rocheux, le couloir semble ne jamais s’arrêter, et la neige bonne permet de lâcher les chevaux. Encore quelques virages au soleil et nous remettons les peaux pour rejoindre la Hourquette de Pailla, dernier col avant de rejoindre le refuge d’où nous sommes partis le matin.
La fin de l’ascension au couloir Swan
Les jambes commencent à être lourdes et nous sentons qu’il est bon que cette montée soit la dernière. Encore quelques efforts et nous arrivons au col, depuis lequel nous pouvons voir le refuge des Espuguettes.
Remontée à la hourquette de Pailla
-
Le dessert est servi, profitons-en !
Dis-je en m’élançant dans ces pentes vierges de toute trace. Encore quelques virages tous ensembles et nous reprenons la route du couloir Swan dans l’espoir de retrouver le gant perdu. C’est en contrebas du cône de déjection qu’il nous attendra, et nous pourrons profiter de quelques derniers virages avant de rejoindre le refuge des Espuguettes.
Fin de la balade, nous refaisons les sacs et troquons les chaussures de ski contre les baskets, et 1h plus tard nous regagnons la voiture, fourbus mais heureux d’avoir passé une si belle journée en montage.
Conclusion de l’ascension au couloir Swan
Le couloir Swan a tenu ses promesses : Une belle course dans un cadre grandiose, partagée avec deux copains. Que demander de plus ? Peut être une bonne neige pour redescendre à ski ?
C’est ce que nous avons eu tout au long de notre retour. Cette journée en montagne aura sans conteste été l’une des plus belles de la saison pour moi !
Matériels utilisés pour cette ascension au couloir Swan
[infoChangeOrientation]
CATEGORIE | MODELE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX AU DEPART | CE CHOIX A-T-IL REPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT A REFAIRE |
SAC A DOS | Khumbu 65 + 10 | MILLET | Contenance/ accessoirisation | La contenance du sac m’a permis de le prendre comme sac de portage jusqu’au refuge. J’y avais tout mis : affaires pour manger, dormir, alpinisme et skis. Le sac ainsi chargé était lourd mais l’approche courte permettait cette configuration. | Je referai la même. Pour ce type d’utilisation le poids n’est pas un problème. |
SAC A DOS | Alpinism 22 ultralight | SIMOND | Poids, prix | Un petit sac ultralight mais bien résistant, qui porte skis, piolets et peut contenir tout ce qu’il faut pour une course d’alpinisme à la journée. L’équipement parfait pour sortir « light » | Je reprendrai le même. A voir si je trouve un sac avec porte ski permettant de les installer sans enlever le sac… mais c’est du luxe ! |
CHAUSSETTES | Trekking Merino Light | SIDAS | Lot concours « raconte ton expérience outdoor » Légèreté Technicité Respirabilité |
Ces chaussettes font parfaitement leur office pour ce type de course où il ne fait pas trop froid mais ou le confort d’une bonne chaussette est de mise | Je reprendrai les mêmes |
GANTS | Soloist Finger | BLACK DIAMOND | Chaleur (j’ai très vite froid aux extrémités) Technicité |
Des super gants pour un super frileux. Le doigt à part permet de manipuler les piolets et de planter un piton sans trop de difficultés. | Je reprendrai les mêmes |
LUNETTES DE SOLEIL | The crush | QUICKSILVER | Catégorie 3 | Lunettes bien enveloppantes et filtrant bien les UV. Petit hic, elles s’embuent rapidement lors d’un effort important | Je prendrai des lunettes plus typées sport montagne pour éviter le désagrément de la buée (type julbo Bivouak) |
CHAUSSURES DE TRAIL | XT5 | KALENJI | Accroche, prix | Une chaussure de trail avec une bonne accroche, mais un peu lourde | Je prendrai des chaussures plus légères. |
PANTALON | Halo | LA SPORTIVA | Technicité / Elasticité | Bon pantalon, stratch et respirant. Petit hic, en 2 saison il a décoloré énormément | Je partirai sur un pantalon plus résistant type Norrona Lyngen driflex |
DOUDOUNE | Ultralight down shirt | PATAGONIA | Lot concours « raconte ton expérience outdoor » Légèreté Technicité Respirabilité |
Une doudoune pour 167g ! Le rêve. Et en plus d’être légère, elle rempli bien son office d’apport de chaleur, que ce soit au relais ou lorsque les températures baissent. Avec un volume compressé ridicule, elle est maintenant au fond de tous mes sacs, été comme hiver | Je prendrai la même. |
DOUDOUNE | Kelvinator Hooded | MOUTAIN HARDWEAR | Chaleur | Une doudoune de bivouac comme on en rêve. Dès qu’on s’emmitoufle dedans la chaleur augmente et la sensation de bien-être se fait vite ressentir. | Je prendrai la même. |
VESTE ALPINISME | Trilogy GTX | MILLET | Légèreté Technicité Respirabilité |
Veste très légère, pèse le poids d’une plume et ne prend pas de place une fois rangée dans le sac. Pour ce type de course c’est LA veste à avoir. | Je reprendrai la même |
SOFTSHELL | Solution Hoody | BLACK DIAMOND | Lot concours « raconte ton expérience outdoor » Légèreté Technicité Respirabilité |
Une softshell vraiment légère et chaude, avec une capuche pour mettre le casque. C’est parfait pour un gain de chaleur lors de ce type d’ascensions en couloir. | Je reprendrai la même |
T SHIRT TECHNIQUE | Cold gear men’s evo mock | UNDER ARMOUR | Chaleur Respirabilité |
Mon under armour me suit partout depuis plus de 8 ans, m’apportant toujours chaleur et respirabilité. Il était logique qu’il me suive encore une fois | Je reprendrai le même. |
CRAMPONS | Sarken (semi automatique) | PETZL | polyvalence d’utilisation Poids raisonnable |
Parfait, ils ont bien rendu service sur les pentes raides du couloir Swan | Je reprendrai les mêmes étant donné la diversité des passages. Les deux pointes frontales m’apportent une grande confiance sur les passages techniques pour un poids qui reste correct |
PIOLETS | Aztarex | PETZL | Poids polyvalence d’utilisation |
Parfait pour ce type d’alpinisme peu technique mais demandant quand même de passer quelques ressauts. Leur légèreté est un réel atout à cette altitude et l’ergot permet de passer des passages plus raides en toute confiance | Je reprendrai les mêmes |
BATONS | Cham | KERMA | Poids, technicité | Batons légers et disposant d’un grip pour le ski de randonnée. Très bien adaptés au ski. Ils ne se replient pas mais cela n’est pas utile pour le ski | Je reprendrai les mêmes |
SKIS | Aspect | ATOMIC | Poids, rigidité, skiabilité | Un très bon compromis montée /descente pour ce ski qui conserve une excellente skiabilité. Réservé à ceux qui ont un bon niveau. Sa rigidité lui donne un rebond qu’il faut savoir valoriser | Je reprendrai les mêmes |
PEAUX | Aspect pro | ATOMIC | Prédécoupage / Qualité | Une peau prédécoupée au ski en 100% mohair. Que demander de plus ? Très bonne accroche même sur neige dure (je n’ai toujours pas de couteaux !) | Je reprendrai les mêmes |
FIXATIONS | Vertical FT | DYNAFIT | Poids / valeur de déclanchement | Une fixation suffisamment légère pour monter rapidement, mais suffisamment rigide pour descendre en grandes courbes. La combinaison idéale. | Je reprendrai les mêmes |
CHAUSSURES DE SKI | TLT6 | DYNAFIT | Poids / Rigidité / Confort | Des chaussures qui montent toutes seules, et qui descendent encore plus vite ! En remplacement de mes anciennes Garmont Radium, c’est le jour et la nuit. Une grande légèreté tout en gardant une belle rigidité. Tout ce qu’il faut pour se faire plaisir à la montée comme la descente | Je garde les mêmes |
CASQUE | Armour | CAMP | Polyvalence d’utilisation /Prix | Casque pratique et ajustable, couvrant bien la tête. Pratique pour y mettre la frontale. | Je reprendrai le même |
BAUDRIER | Lotus | BLACK DIAMOND | Technicité | Un bon baudrier, bien fait avec de nombreux portes matériel, parfait pour l’alpinisme. | Je reprendrai le même |
ALTIMÈTRE | on gu’up 700 | QUECHUA | Fiabilité Prix |
Le même capteur que sunnto pour moitié moins cher. Pourquoi s’en passer? Cet altimètre remplis toutes ses fonctions et s’avère d’une excellente précision. Robuste et fiable, c’est tout ce qu’on peut lui demander. | Je reprendrai le même |
APPAREIL PHOTO | RX-100 | SONY | Compact Poids Capteur de reflex |
Un petit bijou cet appareil. Ouverture de 1,8 à 11, un capteur de réflex et un mode débrayable permettant de faire des photos plus belles les unes que les autres. Le must pour ceux qui recherchent une qualité d’image de reflex dans un compact robuste et léger. Très bon comportement de la batterie malgré le froid (4 jours sans recharger) | Je reprendrai le même. Pour une expédition plus longue je rajouterai une batterie pour être sûr de ne pas être bloqué |
FRONTALE | Spot | BLACK DIAMOND | Lot concours « Raconte ton expérience outdoor » Puissance, modes | Une bonne puissance, des mode multiples et une modulation de la lumière… presque trop pour une petite lampe comme celle-ci | Je prendrai une lampe plus simple d’utilisation, qui a une meilleure autonomie et qui fonctionne sur batteries plutôt que sur piles. |
SAC DE COUCHAGE | 0°C Ultralight down | QUECHUA | Chaleur Légereté Prix |
Bon sac de couchage. En association avec le drap de soie et vêtu de sous vêtements thermiques, aucune sensation de froid en dormant. Sac léger mais pourrait être un peu plus compressible | Je testerai un sac encore plus compressible et un peu plus chaud type Valandré Bloody mary |
RÉCHAUD | Express | PRIMUS | Poids / Efficacité | Une grosse puissance de chauffe pour un poids ridicule. Le parfait allié pour chauffer sa soupe en montagne | Je reprendrai le même, tout en sachant qu’il faut le nettoyer de temps en temps pour qu’il ne s’encrasse pas |
0 commentaire
Très beau récit !!!