Découvrez un récit sur le ski de randonnée dans le massif des Ecrins.
Date
17 et 18 décembre 2011
Lieu
France, Provence Alpes Côte d’Azur, Hautes alpes, Guillestre (05600)
Depuis Montpellier:
Montpellier => Guillestre : 3h45, 21 euros de péage, 352 km
Participants
Florian Desjouis, Guillaume Desjouis et Gwendoline Attia
Où dormir
– Le gîte de Saint Alban : notre coup de cœur. Peu avant Guillestre, on bifurque à gauche sur une toute petite route que l’on remonte pendant 10 minutes. On arrive au hameau de saint Alban (quelques familles), où se trouve le magnifique gîte de Saint Alban. Daniel et Annick vous accueilleront très agréablement dans cette ancienne bâtisse refait avec goût : c’est un gîte confortable, on y est vraiment bien. 2 zones de gestion libre (possibilité d’avoir le petit déjeuner), une qui conviendra très bien aux plus grands groupes (très grande cuisine…), une autre (notre préférée) plus arrangée, avec un salon et une cuisine en bois dans un salon avec vue panoramique sur la vallée. Bref, allez voir le site, ou encore mieux, sur place !
– Le gîte de Pinfol : l’intersection est un peu plus proche de Guillestre, et ce sera toujours à gauche. Compter 15/20 bonnes minutes pour le rejoindre ensuite. Pas de gestion libre normalement, mais si il n’y a personne d’autre que vous durant le we (ça arrive assez souvent les we d’hiver, du fait qu’il soit excentré), ils vous laisseront à dispos la cuisine. Une très belle bâtisse, un intérieur un peu plus rustique que Saint Alban (perso je préfère !), de belles grosses poutres au plafond, une cheminée et un poêle qui seront certainement allumés à votre retour de randonnée, et tout ce qui faut pour bien récupérer de vos efforts du we. Différent de saint Alban, mais pas moins bien !
– Gite « Le glacier bleu »dans le fort de Mont Dauphin : gite avec gestion libre dans le cœur du fort, très joli. Placé stratégiquement entre les écrins et le Queyras, des chambres très bien arrangées, des dortoirs très confortables. Un très beau gite.
Où se réapprovisionner
Supermarché 2 km avant Guillestre, et dans Guillestre, à l’Argentière la Bessée, à Briançon.
Boulangerie à Eygliers (au pied de Montdauphin, où se trouve la gare) et évidemment dans les patelins cités précédemment.
Station essence dans tous les supermarchés cités, ainsi qu’à Embrun, Savines le Lac, Chorges sur la route en venant de Gap.
Office du tourisme
– Guillestre
– Pays des Ecrins, la vallée et même un peu plus
– Briançon
Caractéristiques du massif
En étant basé dans les gites cités ci-dessus, vous avez facilement accès à 2 massifs : les Ecrins et le Queyras.
Le Queyras : massif très intéressant à 2 points de vue
– Un enneigement excellent, même quand il n’y a rien dans les Ecrins ! Des retours d’est arrosent régulièrement ce massif frontalier. Quand il n’y plus de neige dans les autres massifs, on fait la trace dans la poudreuse dans le Queyras.
– Un argument qui n’en est pas un, car cela dépend de votre niveau mais globalement beaucoup de sorties de niveaux modérés, qui nuance un peu les Ecrins, globalement plus difficiles.
Les Ecrins :
– Massif immense, des possibilités énormes, avec des accès rapides (la route reliant Guillestre à Briançon roule très bien).
– Peu fréquenté : nous avons passé nos 2 derniers hivers en majorité dans ce massif, nous n’y avons croisé quasiment personne !
– Globalement plus difficile que le Queyras, mais la taille du massif permet de trouver son bonheur.
Randonnées dans les environs
Le mieux est encore de choisir ! Utiliser ce merveilleux outil qu’est le mode recherche de skitour. Choisissez un massif, une cotation, une orientation, un dénivelé etc… Skitour s’occupe de tout !
ski de rando pralognan la vanoise
Bibliographie
« Topo neige Ecrins est : Briançonnais, Vallouise, Argentiérois » Edition Topo neige par Louis Volle et Lionel Tassan
Récit sur le ski de randonnée dans le massif des Ecrins
La saison démarre lentement cette année : la neige est là mais il faut démarrer haut, trop haut. Nous sommes déjà à la mi-décembre et encore aucune sortie ski de randonnée au compteur, il va falloir y remédier…
Deux saisons que nous privilégions les Hautes Alpes, nous avons envie de nous ouvrir de nouveaux horizons. Les Alpes sont grandes, les possibilités immenses : Vanoise, Beaufortin, Lauzière, Chartreuse, Belledonne etc… Autant de noms qui nous sont familiers sans pour autant y avoir mis les pieds. Autant de superbes secteurs à moins de 4 heures de Montpellier.
Le ski de randonnée évolue sensiblement vers une pratique typée freeride, où le plaisir de la descente, de la vitesse, des grandes courbes à hautes teneurs en sensations fortes restent prioritaires. Je ne me reconnais que partiellement dans cette pratique, dans cette évolution qui n’est ni bonne ni mauvaise, simplement la maturation d’une activité dont la pratique de « masse » reste assez récente.
L’attrait majeur de cette activité, je le retrouve dans une utilisation plus originel : le ski comme moyen de locomotion, pouvoir se déplacer aisément dans un milieu qui fascine et attire, pouvoir évoluer dans cette montagne hivernal, dans cette nature pure, froide, impressionnante aussi. Atteindre un col, fouler un sommet, traverser une vallée, franchir une frontière quelle que soit sa nature, s’approprier un massif, autant de motivations qui nous portent vers la nouveauté.
Découverte du Beaufortin
Plein de bonnes intentions, notre programme pour le we à venir s’achemine sereinement vers la découverte du Beaufortin. 1,5 mètre de neige plus tard, nos plans nord alpins commencent à se noyer dans la poudreuse. Un risque 5 généralisé dans les Alpes du Nord… Nos chers Ecrins ne sont pas épargnés par les chutes de neige. On ne va pas se plaindre, mais le risque a augmenté aussi vite que la hauteur de neige, un risque 4 qui tend vers 5…
Et on fait quoi par risque 4/5… Je serais plutôt de ceux qui pensent que l’on peut sortir, mais le choix sera restreint. Nous avions repéré quelques randonnées dans le secteur Ecrins/Queyras, des sorties pouvant faire l’affaire dans des conditions délicates : La Platte (Col de la Moussière) et la tête de Fouran. 2 sorties aux caractéristiques assez similaires : pente faible, pas de pentes raides aux alentours, dénivelé moyen (+/- 1000 m). Ce sont des sorties réputées envisageables dans des conditions délicates…
Nous ne sommes jamais à l’abri, peut être que cette fois-ci c’est différent, parce que le manteau neigeux n’est pas le même chaque année, parce que le manteau n’est pas le même chaque we… Mais l’évaluation du risque avalanche est l’évaluation d’une probabilité, et si certains locaux n’ont jamais vu une seul plaque se décrocher de ces pentes, peu de chance que cela se produise ici. Cela n’enlève pas pour autant la vigilance requise sur ce type de terrain.
Direction les Alpes du sud
Ce sera donc une nouvelle fois direction les Alpes du sud, pas faute d’avoir voulu changer. Il est 21h lorsque nous approchons de Guillestre : j’ai réservé la veille au gite du Villard, pour 2 nuits. Mon frère venant de Lyon a un peu d’avance, je lui transmets les indications données par téléphone le jour précédent par la propriétaire afin qu’il accède au gîte avant nous. Quelques minutes plus tard, il me rappelle pour me dire que le gite n’est pas ouvert… ??
Nous rappelons aussi sec le numéro contacté la veille (mon portable est témoin). La propriétaire me répond qu’elle n’a pas de réservation pour ce soir, qu’elle n’a pas reçu d’appel la veille, et le gîte n’ouvrira pas avant le we suivant… Incroyable ! Le numéro appelé est bien celui de la veille, les indications pour accéder au gîte sont celles issues de ses conseils communiqués 24h plus tôt, et on me répond qu’aucune conversation téléphonique n’a eu lieu le jour passé ? Alzheimer sévit aussi dans le Queyras, un peu embêtant tout de même pour une gérante gîte. Notre choix s’arrête sur le gite « Le glacier Bleu » pour les 2 nuits. Toujours aussi agréable, une fois de plus nous ne serons pas déçus, pour un tarif tout à fait honnête. Pas de regrets !
Samedi : La Platte (ou col de la Moussière), 2.1, 950 m de D+
La route menant au hameau de la Platte a vu le passage du chasse neige mais la quantité de neige tombée est telle que les chaines seront nécessaires, malgré les pneus neiges. Nous nous garons où nous pouvons dans ce petit hameau croulant sous les mètres de poudreuse. Pas seuls aujourd’hui, 2 habitués du coin qui se retrouvent régulièrement au grès des randonnées, et qui nous devancerons de quelques longueurs. Nous suivrons la voie royale aujourd’hui.
Les arbres sont incroyablement chargés. Les branches croulent sous le poids de la neige, sur la première moitié de la forêt tout du moins. Car le vent a soufflé sur les hauteurs. Les branchages se voient recouverts d’une fine pellicule de neige qui ne laissera aucune chance au vert originel. Le soleil disparait sous une brume dont le froid saisit le visage.
Le faciès est engourdis, l’atmosphère troublante, inquiétante un peu aussi. Le blanc est omniprésent, on se perd presque dans cette monotonie, au sens propre du terme. Chaque pas suit le précédent, nous ne savons pas précisément où nous sommes mais nous avançons certainement dans la bonne direction. Au fur et à mesure de l’ascension, notre univers se nuance de teintes bleutées prometteuses. Le beau temps est à portée de spatules.
Arrivés au col
La masse de nuages se déchire pour nous laisser découvrir avec parcimonie l’univers qui nous entoure. Les volutes résiduelles donnent de la consistance au bleu immaculé du ciel. Chacun fantasme sur la descente à venir, à raison. La neige sera excellente, une poudreuse tassée qui rassure les réflexes engourdis du skieur de la saison passée. Le beau temps est définitivement présent, l’éclat du manteau irradie de toute sa splendeur. Les reflets argentés de la Durance se marient à merveille aux teintes verdoyantes du fond de la vallée.
Les virages s’enchaînent facilement dans ces grandes pentes de neige offertes au soleil. Nous savourons le plaisir de la glisse autant que l’atmosphère qui se dégage de ce massif fraîchement saupoudré. Les immenses mélèzes à l’écorce sanguine nous rappellent à l’ordre, plus question de se laisser porter par les spatules.
Petite difficultée
Il faut se concentrer à nouveau, nos trajectoires seront en partie dictées à présent. Les sapins aux squelettes contraints par les accumulations nous compliqueront un peu plus la tâche encore. La forêt est bien dense. Nous suivons la trace de nos prédécesseurs dans une neige si profonde, un peu alourdie par la douceur ambiante aussi, que les cuisses commencent à nous rappeler à l’ordre.
Nous coupons à travers champ sur les derniers mètres qui nous déposeront sur la route du hameau. Une fine pellicule de neige a résisté aux assauts répétés du rayonnement et des pneus chainés. La voiture sera atteinte ski au pied. Il est 14 h à peine, juste à temps pour le café au coin du feu, on ne se fera pas prier.
Dimanche : Tête de Fouran, 2.1, pente faible, 1150 m de d+ depuis Truchet.
La piste menant à Mickéou n’a pas été dégagée ce matin, nous partirons du hameau voisin nommé Truchet. Ski au pied à travers champ, en ayant un peu l’impression de skier dans le jardin des chalets alentours. Un des occupants nous salue, et se joindra à nous d’ailleurs, conversions et conversations feront bon ménage.
La trace est raide, nous doublons, nous nous faisons aussi doubler, tout le monde se salue amicalement. L’enthousiasme est de mise pour tout le monde aujourd’hui. La joie d’une neige prometteuse, la joie d’une première journée de vacances pour certains, et pour tous la joie d’une belle journée qui commence. La pente s’adoucit à la sortie du bois. Nous croisons les premiers skieurs savourant le privilège de la première trace de descente, après le labeur de la première trace de montée. Mais pas d’angoisses pour les retardataires. Les pentes sont larges, il y en aura pour tout le monde.
Les cent derniers mètres se feront dans des conditions plus hostiles. Le vent souffle fort et les températures sont fraîches aujourd’hui. La poudreuse fouette le visage et le froid serre le crâne, le sommet se fait désirer. Nous sommes chanceux, il est à l’abri. Chacun sort ses victuailles, pour le plus grand plaisir des convives. Le jambon sera de Parme, le brebis du Pays Basque, le pain guillestrois et le thé presque marocain. Les forces nous reviennent, l’impatience n’est pas loin derrière, il est temps de chausser les skis.
Conditions idéales
Les virages sont incertains, nous nous faisons chahuter par Eole et ses effets dévastateurs sur la neige. Mais la forêt est vite atteinte, et le cadeau de Noël aura un peu d’avance. Les conditions sont idéales, et la forêt suffisamment clairsemée pour rester ludique. On s’y perd un peu d’ailleurs dans cette grande forêt, il faudra sortir les outils d’orientation pour retrouver le droit chemin.
La descente sera excellente de haut en bas. Nous arriverons rapidement aux clairières dans les environs de Mickéou, synonyme de fin de parcours pour nous. Le we s’achève, il est temps de reprendre la route, 4h précisément. Ce qui nous laisse à peine le temps de se retracer le fil du we. Et à peine le temps de reprendre le fil des traces du we.
Conclusion
Et voilà, 2 grandes classiques du pays guillestrois, faciles et tellement agréables dans ces conditions. Aucun de nous n’a regretté le déplacement, bien au contraire !
Équipement utilisé lors du ski de randonnée dans le massif des Ecrins :
CATÉGORIE | NOM DU MODEL | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODEL AU DÉPART | EST-CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
SKI | Sweet Daddy | ATOMIC | RAS | – Poids – Efficace en toute neige – Performant en piste RAS Je reprendrai les mêmes. Mon critère premier était la polyvalence : je voulais un ski qui ne m’handicap pas à la montée, tout en pouvant me faire plaisir à la descente en hors-piste comme en piste. Je suis comblé. Un ski facile pour skieur de niveau moyen à correct. | RAS |
FIXATION | TLT Speed/modèle 2005 | DYNAFIT | RAS | – Le poids, fragilité de certains éléments, sur mon modèle – Il faut avoir le coup de main sur le chaussage, mais cela reste secondaire quand on chausse/déchausse 1 à 2 fois pas sorties – Il faut anticiper pour les couteaux ! une fois que l’on est dans la pente raide et verglacé, il sont galère à mettre. Je le prends à nouveau, sans aucun doute : seul petit bémol, les cales de montée en plastiques sur ce modèle ne sont pas solides (un des 2 n’a pas tenu le choc). Mais plus aucun problème sur les modèles actuelles. Une référence. | RAS |
CHAUSSURE | Matrix | SCARPA | RAS | – Confort – Poids correct, comportement en descente – Fragilité de certains éléments Une chaussure correcte pour commencer en ski de randonnée avec un confort honorable. Mais son comportement pèche en descente : trop souple, avec un serrage moyen pour les chevilles/mollets fin (j’ai du redécouper le plastique pour serrer plus fort encore) et des éléments qui fatigue trop rapidement (les boucles de serrages : je dois m’y prendre à plusieurs fois avant que la boucle agrippe bien la sangle crantée). | RAS |
Équipement (2) utilisé lors du ski de randonnée dans le massif des Ecrins :
BÂTON EXPEDITION | Ski Pole | BLACK DIAMOND | RAS | Enfin un système de serrage facile et efficace – fragile, comme tout bâton pliable | Je ne reprendrai pas les mêmes, pour plusieurs raisons : dans un premier temps, dès la 3eme sortie j’ai perdu une rondelle, BD n’a pas renvoyé la bonne, je me retrouve avec 2 bâtons à des hauteurs différentes dans la poudreuse, moyen ! Dans un 2eme temps, je prendrai un bâton avec une mousse qui redescend assez bas sur le manche (pratique et confortable). Dans un troisième temps, je ne prendrai pas des bâtons pliables pour le ski car ils sont fragiles : une chute en ski avec un peu de vitesse pourrait leur être rapidement fatale. Donc les bâtons pliables, oui pour la randonnée à pied, les voyages mais pour du ski des bâtons non pliable me semble plus approprier |
PEAU DE PHOQUE | Nylon standard | BLACK DIAMOND | RAS | – Bon grip – Bonne durabilité de la colle, classique et efficace. | RAS |
COUTEAUX | RAS | RAS | RAs | ||
ARVA | Evolution modèle 2005 | NIC IMPEX | RAS | – Indice sonore et visuel – Simplicité Peut-être un plus compact et encore : dans tous les cas, ce qui fait une bonne recherche arva c’est avant tout chose l’entrainement, et l’entrainement avec son arva pour créer ses automatismes. La simplicité est un atout prioritaire : ne pas avoir trop de signaux, d’informations à traiter lors de la recherche me semble indispensable | RAS |
Équipement (3) utilisé lors du ski de randonnée dans le massif des Ecrins :
BONNET | High point | THE NORTH FACE | RAS | – Protection au top – confort RAS Je prends le même! Un bon bonnet, c’est un bonnet qui protège TOUTE la tête, les oreilles y compris : c’est le seul bonnet qui est répondu à mes attentes jusqu’à maintenant, à savoir une protection efficace. Une référence. | RAs |
MASQUE DE SKI | Apache | UVEX | RAS | – Confort – Prix Un masque assez classique avec un champ de vision correct et un confort honnête : je prends le même, car je ne demande pas beaucoup plus à un masque. | RAS |
GANTS DE SKI | Kingston | REUSCH | RAS | – Chaleur – confort RAS Je prends les même : des bons gros gants de ski quoi ! | RAS |
SONDE | NIC IMPEX | RAS | – Légère – Lontage rapide | Ne pas oublier lors de vos entrainements arva de jouer le jeu de A à Z, c’est-à-dire de monter la sonde aussi : le montage est rapide, mais uniquement quand on a bien pris le coup de main ! | |
PELLE | Norvégienne | C’est du solide ! | – Le poids Je la garde car on me l’a donné, mais elle n’est pas très adapté : bien trop lourde !! | Par contre, suite aux différents échos que j’ai pu avoir, je ne prendrai pas la plus légère ou la moins cher : souvent la partie en contact avec la neige se casse si celle-ci est trop dure (ce qui est la cas pour une neige d’avalanche, très compact !). | |
CRAMPON | Air tech light | GRIVEL | RAS | – Poids! – Assez fragile Assez fragile car en alu, on ne peut pas tout avoir ! Le meilleur compromis me semble être des crampons alus avec les 2 pointes avant en acier. Cela gagne en polyvalence et en fiabilité. | RAS |
Accessoires utilisés lors du ski de randonnée dans le massif des Ecrins :
CATÉGORIE | NOM DU MODEL | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODEL AU DÉPART | EST-CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
SAC À DOS | Peuterey | MILLET | RAS | – Confortable – Bon serrage ventrale – Poche à crampons extérieurs (très bien pour mettre le thermos aussi) – Simple et sans fioritures – Solide – Les tiges rigidifiant le dos ont tendance à sortir de leur logement Un sac à dos tout terrain qui répond à beaucoup de mes attentes :ski de randonnée, randonnée à pied, couenne. Un volume et une organisation qui le rend polyvalent. | RAS |
GANTS | Léger olan | RACER | RAS | – Confortable -Bien ajustée -On est quand même un peu empoté pour manipuler certaines choses. | J’essaierai de trouver le même type de gant mais en mitaine, pour une raison : manipuler l’appareil photo plus facilement (le sortir de sa poche, changer les modes de prises de vues etc …) |
LUNETTE DE SOLEIL | Panoramique | LOUBSOL | RAS | – Bon rapport qualité prix – Bonne protection pour les visages fins – fragile : l’encoche qui permet de lier les branches au reste de la lunette casse assez facilement – Des lunettes bon marché, qui sont adapté à un grand nombre de situation avec un maintien au visage très correct pour les visages fins, indispensable en escalade. | RAS |
Accessoires (2) utilisés lors du ski de randonnée dans le massif des Ecrins :
THERMOS | 75 cl | LA PLAYA | RAS | – Bon maintien de la chaleur – Volume bien adapté pour 2 personnes à la journée. – La coque externe du bouchon/tasse se désolidarise de la structure principale de la tasse : en gros, quand je veux dévisser la tasse, l’extérieur tourne, le reste ne suit pas : un point de colle réglera le problème mais bon… Quoi de plus revigorant qu’un bon thé sucré ! pas convaincu ? allez au maroc ! On le prend systématiquement en ski de randonnée : on s’hydrate, on se réchauffe, on apporte de l’énergie si c’est suffisamment sucré. Je ne vois pas l’intérêt de prendre un volume inférieur, cela fait vraiment peu. | RAS |
COUVERTURE DE SURVIE | RAS | RAS | Toujours l’avoir au fond du sac, pour les bivouacs improvisés ou si il y a nécessité d’attendre les secours. | ||
COUTEAU CORSE | RAS | Un beau couteau corse pour étaler le paté et couper le saucisson avec élégance. | RAS | ||
CARTE IGN | RAS | RAS |
Vêtements utilisés lors du ski de randonnée dans le massif des Ecrins :
CATÉGORIE | NOM DU MODEL | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODEL AU DÉPART | EST-CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
PANTALON | Backcoutry guide pant modèle 2010 | PATAGONIA | RAS | – Confort ! – Coupe parfaite (pour homme fin) – Ouverture pour la ventilation de taille un peu réduite Je prends le même ! Un confort au top et enfin une coupe qui convient au taille de grimpeur ! | RAS |
SOUS VÊTEMENT | Trekking summer light | X-BIONIC | Première fois que je l’utilise en actif (je l’avais utilisé exclusivement en grande voie) : l’apport de chaleur est important mais reste adapté à ce type de pratique (peu de phase statique), par temps froid en tout cas. Je reste agréablement surpris de ses sous-vêtements pour lesquels j’avais des aprioris négatifs, et me conforte dans l’idée qu’un bon sous-vêtement chaud doit être très près du corps. Toujours 2 petits bémols : il a tendance à remonter au niveau du ventre, et un prix qui fait grincer les dents. | RAS | |
T SHIRT | Technique capilene 2 Lightweight | PATAGONIA | Atouts : – confortable (élastane) – léger – sèche très vite Inconvénients : – l’odeur – le prix (parce que je n’ai pas l’impression que ce soit beaucoup plus efficace qu’un décathlon …) | Tenter un décathlon ? |
Vêtements (2) utilisés lors du ski de randonnée dans le massif des Ecrins :
MICRO POLAIRE | R1 | PATAGONIA | RAS | Atouts : – apport de chaleur correct – très confortable (membrane souple, intérieur doux) – assez bien taillée, bien que le diamètre des manches soit un peu trop important, je flotte un peu (pour moi, mais je suis fin …) Défauts : – cela reste assez cher Si c’était à refaire : Je la conserve pour le trek, le voyage et en France. | Remarques: Actuellement pour l’ensemble de mes pratiques sportives en extérieur (couenne, grande voie, ski de randonnée, randonnée), j’associe et jongle avec les 5 éléments suivant : carline, mérinos, polaire r1, doudoune sans manche et un bon bonnet. C’est léger, ça n’engonce pas, c’est « solide », c’est souple et ça ne prend pas trop de place : l’idéal. |
T SHIRT | Laine mérinos 260 | ICE BREAKER | RAS | Atouts : – Très bon apport de chaleur – Léger, confortable, bien taillé pour les hommes fins : on l’oublie complètement, même en grimpant – 1 détail : l’encoche pour placer le pouce dans la manche => mine de rien, quand il fait frais, ça couvre un peu plus de surface et ferme franchement les écoutilles : efficace. Défaut : – le prix ! beaucoup plus cher que les autres | Je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salles, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. |
Vêtements (3) utilisés lors du ski de randonnée dans le massif des Ecrins :
DOUDOUNE | Down sweater sans manches | PATAGONIA | RAS | Cette doudoune a peu servi durant ce trek pour 2 raisons : – en actif, avec le sac de 25 kg, l’association merinos ice breaker 260 + éventuellement polaire PATAGONIA R1 était amplement suffisante – en passif, au campement, la fatigue plus le fort gradient de température m’amenait à enfiler directement la doudoune Valandré. MAIS, cette doudoune est très utile, dans d’autre cadre d’utilisation : – durant le reste du voyage : couenne et grande voie à +/- 4000 m, randonnée à la journée, le soir en ville => polyvalence très intéressante pour ce genre de voyage. – en France : couenne/grande voie, ski de randonnée, randonnée, elle a toujours sa place dans mon sac ! Dans ces utilisations : Atouts : – bon apport de chaleur pour un poids et volume très correct – pas de gène en actif Défauts : – un peu fragile (je l’ai depuis 2 ans, elle a 2 morceaux de scotch pour boucher des trous et elle tient quand même le choc : je l’utilise fréquemment et ne la ménage pas). Si c’était à refaire : je la supprimerais pour le trek mais je la garderai sans aucun doute pour le voyage. | RAS |
Vêtements (4) utilisés lors du ski de randonnée dans le massif des Ecrins :
VESTE | Softshell en néoshell | WESTCOMB | Descend assez bas : meilleure protection. Capuche intéressante : grande taille permettant de mette un casque dessous, bon serrage qui assure une bonne protection sans casque. | RAS | Une nouveauté dans un secteur qui semble déjà saturé d’offres : apporte-t-elle quelque chose de nouveau ? A mes yeux non, la protection ne me semble pas meilleure que ma gore tex d’il y a 6 ans, l’aspect stretch du tissu apporte un « confort » tout à fait négligeable. Un élément intéressant mais qui n’a rien de révolutionnaire : avoir une veste qui descend assez bas est intéressant pour ce type de pratique, la protection y gagne sensiblement. |
CHAUSSETTES | PATAGONIA | RAS | – Bonne protection – Ne bouge pas durant l’effort : pas de frottements. RAS J’ai eu de mal à trouver une paire de chaussettes bien ajusté à mon pied fin : j’ai pris 2 tailles en dessous de ma pointure et le problème était réglé ! | Prendre le temps de bien choisir (bien ajusté au pied et assez épaisse), c’est un élément fondamental en randonnée (à ski comme à pied) |