Florian DESJOUIS nous partage son expérience Ski dans le Val d’Aoste
Information pour un séjour Ski de randonnée dans le val d’aoste
Date :
Avril 2013
Lieu :
Italie, Val d’aoste, Aoste (11100)
Depuis Montpellier :
Montpellier => Aoste via Chamonix: 6h10, 493 km, 75 euros de péage (dont tunnel du Mont Blanc)
Montpellier => Aoste via Briançon: 7h20, 596 km, 49 euros de péage.
Participants :
Gwendoline A. et Florian Desjouis.
Où dormir dans le Val d’Aoste :
Nous avons dormi dans l’appartement d’un ami, proche de Courmayeur.
Les offres dans le Val d’aoste ne sont pas très bon marché, comparativement aux Hautes Alpes ou même à Chamonix. Peu d’offres de type gite gestion libre, les offres concernent plus les Bed and Breakfast, studio à louer et autres logements assez luxueux.
Ci-dessous une pré sélection que j’avais faite avant que l’on nous propose l’appartement.
Aoste et les environs :
– Aosta
– Sarre
– Saint-Pierre
– Maison Chantelune
– Gite rural la Meizon de Felise
– Casa de gliris
Un peu plus loin :
– Rhemes Saint-Georges
– Antey Saint-André
Les sites utilisés pour la recherche :
– Cadadegliris.it
– Agriturismi.it
– Toprural.fr
– Vinogusto.com
Où se restaurer/où se réapprovisionner :
A La Salle :
2 boucheries, un glacier, une épicerie perdue dans les petites ruelles, juste à côté de l’église.
A Thovex :
Une épicerie, commerçant sympa.
A Courmayeur :
Tout ce qu’il faut : station essence, épiceries de tout poil…
Aoste :
C’est la grande ville de la vallée (35000 habitant)…
- Office du tourisme du Val d’Aoste :
– Aoste.ialpes.com
– Turismo.vda.it
Caractéristique du massif du Val d’Aoste :
Le val d’Aoste est une vallée présentant de très nombreux atouts, qui en un mot se résumerait à « variété ».
En ski de randonnée : un très large choix, tous niveaux, tout dénivelé, toute altitude (des sommets allant de 2500 à 4000 m), dans un périmètre d’une heure autour de La salle, et tout ça dans un cadre de premier choix.
En station : Courmayeur, le Pila (aoste), Breuil cervinia, autant de station intéressante proposant un domaine hors-piste intéressant (particulièrement Breuil Cervinia et Courmayeur)
Alpinisme : la proximité de Chamonix et du massif du Mont Blanc vous offre un choix infini.
En cascade de glace : vous êtes à 2 pas de Cogne, vallée magique pour la cascade de glace.
En grimpe : Val d’Orco n’est pas très loin ! Et la grimpe y est tout à fait envisageable au printemps. Je vous renvoie à 2 articles concernant le coin.
La proximité du massif de Chamonix, de la suisse (tunnel grand Saint Bernard), et des Ecrins (plus loin, mais sur la route quand on vient de Montpellier) permettra de rebondir facilement en toutes circonstances.
Bibliographie sur le Val d’Aoste :
Carte du Val d’Aoste :
Carta di sentieri, 1 :25000 :
1 : Monte bianco, courmayeur
2 : La thuile, Piccolo San Bernardo
3 : Valgrisenche, Val di Rhemes,
4 : Conca di aosta, Pila-Montemilius
5 : Gran san Bernardo, Ollomont
6 : Valpelline, Saint Barthélemy
7 : Valtourneche, Monte Cervino
8 : Monte RosaAlte valli d’ayas e del Lys
9 : Valsavarenche, Gran paradiso
10 : Valle di Cogne- Gran paradiso
…
Topo sur le Val d’Aoste :
« Orizonti Bianchi : itinerari scelti di sci alpinismo in valle d’Aosta » de Alessandro Mezzavilla et David Pellissier.
Un ouvrage très complet sur ce qui se fait en ski de randonnée dans le val d’Aoste : une centaine d’itinéraires dans toutes les vallées, tous niveaux, ainsi que quelques raids à ski (Chamonix Zermatt et le tour du Grand Paradis). Des tracés sur photos et extraits de cartes clairs, on regrettera juste un système de cotation assez médiocre. Mais bon, internet est là pour nous donner quelques précision s’il le faut (camp to camp et skitour).
« Courmayeur Mont Blanc rider free : 70 itinéraires de hors-pistes et héliski» de Rudy buccella et giulio verdecchia. Topo intéressant de ski freeride à Courmayeur et dans la face sud du Mont Blanc etc (Helbronner etc…). Topo exhaustifs concernant Courmayeur ainsi que les itinéraires au départ de Helbronner. Tracés photo précis, cotations peu précises.
« Les plus belles traces du massif du Mont Blanc » par Jean François et Christophe Hagenmuller.
Superbe ouvrage, qui vous fait vibrer les spatules dès les premières pages. Des photos vraiment superbes, des infos pratiques suffisantes, un format de beaux livres. Concernant le Val d’Aoste, seul une dizaine d’itinéraires sont décrit.
Lien internet :
Pour prendre la météo (plusieurs sites pour mieux croiser les infos) :
– Meteoblue.com
– Bergfex.fr
– Nimbus.it
– Meteolive.leonardo.it
Le bulletin neige et avalanche
Tous les sites Météo/BNA en Europe/Monde
Itinéraires suivis :
Col de fetita : 900 d+, 2.1, au départ de Morge Planaval (parking juste avant une épingle)
Le col est la première étape pour atteindre la tête des Fra. Nous nous sommes contentés du col because l’horaire, mais ça vaut certainement le coup de monter au sommet (jolies pentes dessous).
Col de Serena : 870 d+, 2.1, au départ de Crévacol.
Grande classique du coin, il ne faut pas être effrayé par l’ambiance du départ (difficile…) entre béton et piste gadoueuse puant l’hydrocarbure, la suite s’améliore.
Sigarro di Cussuna : 1050 d+, 2.2, depuis le parking du barrage de Beauregard (valgrisenche)
Itinéraire assez sûr excepté la traversée de quelques couloirs d’avalanches le long du lac. La vallée est sauvage, le coin joli.
Itinéraire fantasmé :
La liste de certains itinéraires qui nous ont fait rêver dans notre canapé, reflet du vrai potentiel de la vallée.
Secteur de Planpicieux :
Superbe secteur dont la totalité des itinéraires se font dans un cadre exceptionnel, face aux Grandes Jorasses. Vraiment le regret du séjour de ne pas avoir pu se balader dans ce coin-là.
Quelques itinéraires :
Col de Malatra : 1350 d+, 2.2, de la distance.
Aiguille de Malatra, couloir ouest : 1560 d+, 3.3
Tête entre 2 sauts :
– En boucle par le vallon de Malatra, descente par vallon d’Armina : 1150 d+, 2.3
– En boucle par le vallon de Malatra, descente par couloir nord ouest : 1150 d+, 3.3
Tête Bernarde : 950 d+, 2.3
Mont dolent, versant sud : 3.1 jusqu’au col à 3600 m, 4.2 expo 4 jusqu’au sommet, 2250 d+ en 2 jours.
A partir de la pointe Helbronner (téléphérique => Infos pratiques) :
Descente du glacier du toule : 0 d+, 3.2 au minimum, 1200 d- jusqu’à gare intermédiaire, 2000 d- jusqu’en bas, si bonne condition (plus raide !)
Couloir des marbrées : d+100/d- 2150, 4.2.
Tour ronde par le glacier de la brenva : d+ 450, d- 3000 m d-, 4.2.
Secteur Grand paradis :
Gan serra, par le refuge vittorio sella depuis valnontey : 1900 d+, 3.3
Tête du grand Etret, boucle depuis le refuge victor emmanuel : 1550 d+, 2.1
Tresenta, face NO : 1660 d+, 3.3
Grand paradis, voie normale : 1900 d+, 2.3
Ski de randonnée dans le Val d’Aoste en Italie
Jour de départ :
On pense être en vacances, et pourtant toujours un peu dans l’urgence : nous ne sommes peut-être que dans l’antichambre des vacances en définitive.
C’est bien ça cette première journée : plus tout à fait au boulot et pas encore tout à fait en vacances, simplement en transit.
Tout le monde s’agite pour essayer de respecter cette heure de départ qui ne le sera pas, respecté. On s’agace de prendre un retard qui n’aura aucune conséquence en définitive, si ce n’est peut-être de décaler l’arrivée au cœur du sujet. Presser de prendre de la distance avec notre quotidien, loin d’être désagréable, mais il est notre quotidien : forcément un peu trop linéaire.
La voiture se lance, quelques angoisses encore : ai-je bien pris ceci, n’ai-je pas oublié cela… Le chargement de la kangoo rassure un peu : difficile d’imaginer avoir oublié quelque chose…
Et puis tout s’efface, le convoi est lancé, le moteur ronronne et ronronnera quelques heures encore. Le temps d’une relâche, chacun laisse son esprit divaguer un peu, lâcher prise, après avoir eu à anticiper, préparer, ne pas oublier…
Les heures passent entre discussions animées et ennui profond, entre jambes engourdies ou fourmis dans les jambes, entre éveil et abrutissement. Et puis on y arrive enfin, la vallée, la commune, le quartier. Les superbes toitures de ces grands chalets en bois et pierre, les petites ruelles étroites, les balcons ensoleillés, le calme et le silence : le petit village de La Salle dénote un peu avec le reste de la vallée, assez urbain.
Nous distinguons au loin une partie de la grande muraille du versant sud du massif du Mont Blanc, de longues arêtes se découpent pour rejoindre les hauts sommets. Nous découvrons notre appartement, chaleureux et confortable, le camp de base semble idéal, un séjour qui s’annonce à merveille.
Diesel :
Pas d’angoisse et pas d’empressement aujourd’hui, nous les connaissons trop bien ces premiers jours en montagne, venant de Montpellier : plutôt voir ses ambitions à la baisse, se laisser le temps d’une acclimatation, de prendre son rythme.
Le soleil transperce de part en part le salon ce matin, il fait beau et il n’est pas si tôt : la cafetière frémit une dernière fois, on se l’ait promis. La nuit et le ciel nous ont déposé quelques flocons supplémentaires, en plus des 20 cm des jours passés. Nous ne manquerons de rien, c’est certain.
Nous nous faufilons sur une route qui ne mêle nulle part, ne croisons personne en cours de route : fin de saison, hors période scolaire, les gens ont déjà la tête un peu ailleurs. La neige scintille sous ce soleil qui ne tardera pas à faire vrombir les pentes les plus ensoleillées. Je savoure le plaisir de faire la trace dans une neige qui a effacé les stigmates de tous les précédents passages : une grande page blanche à remplir…
Luxe de fin de saison, l’air tiède rend l’effort agréable : nous traversons une grande forêt de sapins qui ne laissera se découvrir le vallon final qu’au dernier moment, instant idéal pour une petite pause, contemplative et énergétique.
Le temps passe et les grondements se font de plus en plus réguliers : grosses chutes de neige puis températures élevées, le cocktail détonne ! Que le travail de purge se fasse tant que nous sommes à l’abri, c’est toujours ça de pris pour la suite.
Le col nous accueille dans un vent glacial qui nous surprend : nous qui regrettions presque d’avoir nos vestes et doudounes au fond du sac… Le temps de se mettre en configuration descente, et nous repartons dans une neige qui n’est plus tout à fait poudreuse, la chaleur à fait son travail. Peu importe, nous nous laissons glisser tranquillement en direction de la forêt puis du parking, le nez au vent et sourire aux lèvres, nous ne demandions pas plus pour cette première journée.
Erreur de casting :
Réveil 5h, ça déphase un peu : retour à la dure réalité du ski de printemps. Mais l’enjeu motive à nous extraire de la couette : une belle rando en face du versant sud des grandes Jorasses, ça ne se refuse pas.
Nous arrivons dans le calme absolu du petit parking de Planpicieux : une rubalise ferme l’accès à la piste de ski de fond, avec un panneau interdit aux piétons. Pas plus d’explication, mais chacun s’interroge dans son for intérieur.
Nous enfilons nos chaussures, collons soigneusement nos peaux, ajustons nos vestes, puis nous croisons le chemin d’un « officiel » de la commune : il nous assure que la piste de ski de fond est fermé, ainsi que l’accès à toute la vallée ! Plusieurs coulées de plusieurs mètres d’épaisseurs ont traversé la piste en question, et les températures du jour ne vont pas arranger les choses. Le risque 3 annoncé par le BRA italien était certainement plutôt 4 …
Et on se retrouve comme 2 idiots à 7h du matin, dans une vallée inaccessible, et loin de tout plan b adapté aux conditions nivologiques et digne de ce nom. Nous retournons à notre appartement, pour peut-être repartir en station à Courmayeur. Mais l’envie n’y est plus, un peu déçus, nous repartirons découvrir le centre d’Aoste, à l’ambiance bien printanière. Game over.
Patience… :
La chaleur persiste et signe, et atteint des valeurs exceptionnelles pour la saison, jusqu’à 25 degrés à la salle, à 1000 m d’altitude ! Il fait grand beau, la neige est abondante, le potentiel du massif énorme : seuls ces quelques degrés en trop viennent mettre à mal nos projets !
Frustrant. Le risque 4 persiste pour les jours à venir, et les nombreuses et grandes coulées dans toutes les faces nous font effacer toutes formes de doutes. L’inactivité commence à peser, une journée en station semble être un bon compromis. Direction Courmayeur, pour son jour de fermeture : nous faisons pâle figure sur le parking entre les BMW X5, porche Cayenne, et autre Audi. Le ton est donnée, le coin n’est pas franchement populo…
La neige est déjà bien humide sur les versants les plus ensoleillés de la station, il est à peine 9h15 du matin. Pas trop de monde sur les pistes, de beaux boulevards s’ouvrent à nous, toujours face à l’immense chaine qui fait front à la vallée.
La journée est malgré tout bien agréable, le cadre superbe, et le spectacle au rendez-vous : d’immenses coulées explosent à intervalles réguliers dans les grandes pentes sud, d’immenses quantités de neige, de terre et de roche qui prennent la direction des fonds de vallée dans un fracas qui ne laisse pas indifférent.
Les heures chaudes de la journée voient disparaitre les skieurs partis se réfugier sur les terrasses, lassés peut être par cette neige collante et ses pistes aux profils un peu chahutées. Nous insistons pour valoriser autant que possible cette journée, pas bien certains de l’issue de ce séjour dans le val d’Aoste…
Essaie encore… :
L’équation est simple : partir tôt, pente douce, secteur nord, peu exposé à des pentes raides. Tout cela nous amène un peu plus loin que les vallées convoitées. Nous filons en direction de la vallée du col du grand saint Bernard, une heure de route.
Une petite route nous dépose sur le parking au pied des immenses colonnes de béton qui soutiennent l’autoroute qui amène au tunnel : l’ambiance est carrément urbaine, un peu surréaliste pour un départ de ski de randonnée. Nous marchons les skis sur les épaules durant quelques centaines de mètres sur une piste boueuse, sous cette route suspendue au-dessus de nos têtes : de drôles d’odeurs se dégagent de ce qui ressemble par endroit à un marécage, pas franchement wilderness tout ça !
Vite chaussés, on ne s’éternise pas dans ce coin un peu répugnant. Il fait déjà chaud, le regel n’as pas du tout eu lieu, c’est désespérant. J’essaie de viser des zones en sous-bois, un peu plus ombragées : mais c’est pire, on s’embourbe dans 50 cm de neige humide, irréel.
Il est 9h du matin quand une grande plaque de neige se détache de pentes un peu en contrebas de nous : elle n’était pas si raide, certainement moins que les pentes qui nous surplomberons durant le dernier raidillon au col, et qui ont la même exposition.
Nous atteignons un petit dôme en contrebas du col, à 200 m de dénivelé : la sortie devait être courte, elle sera très courte…
Il est 9h30 lorsque nous entamons la descente dans une neige trop humide pour que l’on se laisse au plaisir de la glisse. Nous nous posons au pied des maisonnettes délabrées pour ne pas repartir trop vite, pour profiter des lieux, tant tout cela nous semble se faire dans l’urgence.
Quelques brasses coulées dans la soupe et nous voilà de retour à la voiture, un peu dépités. Nous repartons rapidement pour faire quelques manip de cordes dans un coin un peu plus charmant, pour valoriser au mieux cette journée.
Game over :
On se laisse une dernière chance partir plus tôt et de plus haut, jauger le manteau, voir où il en est, et décider en fonction. Nous arrivons au parking du barrage de Beauregard, à 7h, 1800 m d’altitude : il fait 8 degrés, le temps est un peu couvert, nous ne partons pas très optimistes. Puis, nous longeons le lac, traversant une à une les énormes coulées des jours passées, seules zones un peu expo du tracé.
Nous entamons la montée pour s’arrêter au bout d’une demi-heure. La neige est simplement mauvaise, la chaleur a pourri pour de bon le manteau. Nous arrivons à 2200 m, je retourne mon bâton, le plante comme dans du beurre sur plus d’un mètre jusqu’à toucher le sol. Je recommence quelques centaines de mètres plus loin, c’est la même chose. Nous continuons un peu, je brasse de la soupe sur 50 cm par endroit.
Pour nous c’est clair, on ne restera pas, et le sommet ne nous motive plus. On termine la journée par une petite séquence de fractionnés, pour faire un peu chauffer les cuisses, pour redescendre au parking sans trop trainer.
Il fait doux au parking, le soleil s’est bien dégagé, l’atmosphère est agréable. Presque soulagés d’être certains de notre choix, nous apprécions cette tiédeur, et nous nous projetons sur les jours à venir. Certainement pas ici, nous verrons bien sur la route, les Ecrins certainement.
Nous remballons les affaires, démarrons le moteur et un grondement nous fait nous retourner : une énorme coulé vient de tomber de la pente surplombant la route, s’arrêtant non loin de cette dernière : dépêchons-nous avant que la route soit coupée !
Conclusion de notre sejour de Ski de randonnée dans le Val d’Aoste en Italie
Un voyage en demi-teinte tant la météo ne nous aura pas aidés : mais c’est le jeu de la montagne, il ne suffit pas de vouloir ! Dans tous les cas, la région recèle d’un vrai potentiel pour le ski de randonnée : de la vallée de Planpicieux en passant par Valgrisenche, et Grand Paradis…, le choix est énorme, et la réussite du séjour (presque) garantie.
Et ne faites pas comme nous, prenez les chaussons, baudriers et coinceurs/friends, si les conditions ne sont vraiment pas au rendez-vous pour le ski, elles le seront certainement pour la grimpe à Val d’Orco !
Matériel utilisé durant notre sejour de Ski de randonnée dans le Val d’Aoste
Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi avoir fait ce choix lors de l’achat | Ce choix a-t-il répondu aux besoins de la sortie | Si c’était à refaire |
Ski | Aspect | Atomic | Le caractère très skiant Mais avec des côtes et un poids tout à fait raisonnable | Très bien adaptés | Vraiment très bien : très bonne accroche en neige dure, ils pivotent instantanément sur les virages courts. En neige un peu changeante et profonde, ils sont stables et sécurisants. Ces skis sont un must en terme de polyvalence je pense. Mais ce serait à refaire, peut-être je prendrai la taille au-dessus, en 176 … |
Fixation ski de randonnée | TLT vertical ST | Dynafit | Du costaud dans la gamme tlt le poids raisonnable | Très bien adaptées | Je voulais une paire de tlt, mais plus solide que mon ancien modèle (TLT speed), pour skier un peu plus en hors-piste/station. Ces fixations assurent pour l’instant, à voir dans la durée, mais ça m’a l’air bien plus solide que mes précédentes fixations. Un seul bémol : acheté un peu dans l’urgence, j’ai pris le modèle sans stop skis, ce n’est pas pratique du tout. Neige dur ou froide, même avec peu de pente, les skis ont prennent le large. |
Chaussures Matrix | Maestrale RS | Scarpa | Bon maintien du pied pour les pieds fins (forme du chausson idéal et bonne qualité de la bouclerie) Performance en descente (rigidité +) Fiabilité : coque en pebax : ne se déforme pas avec le temps confort poids correct | Très bien adaptées | Je cherchais une chaussure de randonnée avec lesquels je puisse faire de la piste/hors piste sans problème : et c’est trouver. Le serrage vraiment efficace permet d’ajuster au plus près du pied, la rigidité est vraiment sécurisante. Et en randonnée, elles sont confortables, et le poids raisonnable les rend tout à fait polyvalente. Un bon achat. |
Bâtons | Rando SG 130 | Ski Trab | pour ne plus skier avec mes bâtons télescopiques, trop fragiles (un des 2 c’est plié sur une chute assez anodine) Pour en avoir des plus grands que mes anciens | Très bien adaptés | Excellent choix. J’ai été très agréablement surpris par le gain d’efficacité avec ces bâtons plus long, à la montée : cela permet de vraiment pousser loin, le gain d’efficacité se ressent sensiblement (mes anciens bâtons faisait 125 au max, mais je ne les régler jamais au max, de peur que cela les fragilise avec un trop grand bras de levier). Et à la descente aussi, je suis un peu mon plié en 2 pour planter mon bâton. |
Peau de phoque | Aspect 170 | Atomic | Coupe ajustée au millimètres, il faut être bien réveiller lorsque l’on colle les peaux ! Accroche avant et arrière | Très bien adaptées | Je n’ai jamais été déçu. Le système d’accroche avant ET arrière est vraiment très important : sur un oubli ou une fausse manip, une peau qui ne colle plus trop tiendra correctement, grâce à la tension entre les 2 points d’attaches. |
Couteaux | |||||
Arva | Evolution + (modèle 2005) | Nic impex | indice sonore et visuel simplicité | Très bien adapté | Son principale défaut et que l’on a du mal à le décrocher du torse pour entamer une recherche arva si nécessaire : c’est quand même dommage ! Dans tous les cas, ce qui fait une bonne recherche arva c’est avant tout chose l’entrainement, et l’entrainement avec son arva pour créer ses automatismes. La simplicité est un atout prioritaire : ne pas avoir trop de signaux, d’informations à traiter lors de la recherche me semble indispensable. |
Pelle : la pelle norvégienne de mon père, du costaud (pas de marque) | Héritage familial | Un peu lourde évidemment… mais bien solide ! | Je la garde car on me l’a donnée, mais elle n’est pas très adapté : bien trop lourde !! Par contre, suite aux différents échos que j’ai pu avoir, je ne prendrai pas la plus légère ou la moins chère : souvent la partie en contact avec la neige se casse si celle-ci est trop dure (ce qui est la cas pour une neige d’avalanche, très compacte !). | ||
Sonde | Nic impex | légère montage rapide | Bien adaptée | Ne pas oublier lors de vos entrainements arva de jouer le jeu de A à Z, c’est-à-dire de monter la sonde aussi : le montage est rapide, mais uniquement quand on a bien pris le coup de main ! | |
Sac à dos | Stratus 24 | Osprey | très confortable volume assez polyvalent (pour une utilisation au quotidien, randonnée à la journée etc…) Sac globalement bien pensé, avec ce qu’il faut de technicité (poches, rangements, sangles…) | Très bien adapté | Un sac à dos que je n’avais jamais utilisé auparavant pour des sorties ski de rando à la journée : bien m’en a pris d’essayer, c’est idéal. Le volume (24l) permet de mettre le matos nécessaire tout en gardant un sac très compact et léger, qui se fait complétement oublié. Le dos typique opsrey est très confortable, en épousant comme il le faut les courbures du notre dos, et permettant également une bonne ventilation (finis les grandes flaques de sueur dans le dos). Cette marque a vraiment apporté quelque chose de nouveau concernant ce type de produit. Néanmoins, quelques traces d’usure prématurée sur l’assise du sac, le tissu aurait dû être un peu renforcé à ce niveau-là. |
Pantalon alpinisme/ski | Backcountry guide pant (2010) | Patagonia | Confort ! Coupe parfaite (pour homme fin) | Très bien adapté | Je prends le même ! Un confort au top et enfin une coupe qui convient au taille de grimpeur ! |
T-shirt | Capilène 2 Lighweight | Patagonia | – confortable (élastane) – léger – sèche très vite | Très bien adapté | Malgré un prix assez élevé, il se fait vraiment oublier : un très bon compagnon pour les sports d’extérieur. |
Micro polaire | R1 | Patagonia | – apport de chaleur correct – très confortable (membrane souple, intérieur doux) – assez bien taillée, bien que le diamètre des manches soit un peu trop important, je flotte un peu (pour moi, mais je suis fin …) | Très bien adaptée | Je la garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salle, couenne grande voie, ski… Elle a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. |
T-shirt Laine Mérinos | Mérinos 260 | Icebreaker | Très bon apport de chaleur – Léger, confortable, bien taillé pour les hommes fins : on l’oublie complètement, même en grimpant – 1 détail : l’encoche pour placer le pouce dans la manche => mine de rien, quand il fait frais, ça couvre un peu plus de surface et ferme franchement les écoutilles : efficace | Très bien adapté | Je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salles, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. Le prix reste excessif tout de même… |
Doudoune | Douwn sweater sans manches | Patagonia | – bon apport de chaleur pour un poids et volume très correct – pas de gêne en actif, elle se fait complétement oublier. | Très bien adaptée | Je la garde : j’ai fait ici un très bon achat, extrêmement polyvalent, je l’utilise à toutes les sauces : ski, alpinisme, escalade et tout simplement chez moi. Top. |
Veste | Soft shell en néoshell | Westcomb | Une veste qui m’a été prêté, je n’avais donc pas d’argument autre que la curiosité justifiant l’utilisation de cette veste. | Bien adaptée | Veste tout à fait intéressante, offrant une vrai protection. Le tissu vieillit t-il bien ? En terme de protection : très bien, j’ai grimpé avec dans de la glace saupoudré de neige, sur de la glace assez humide, et je ne me sentais pas humide. En terme de confort d’utilisation : pas de gêne dans le mouvement. Ce qui m’a semblé particulièrement important en termes de protection et confort est la coupe du produit : une bonne veste d’hiver est une veste « longue » ! Et c’est d’autant plus important lorsque l’on met le baudrier sur la veste, et que l’on ne veut pas que celle ci en sorte et recouvre tout le matériel du porte matos (ca m’est déjà arrivé avec une autre veste, et cela m’a franchement aidé à faire tomber une broche). Faites y attention ! |
Chaussettes | Patagonia | Bonne protection Ne bouge pas durant l’effort : pas de frottements. | Bien adaptées | J’ai eu du mal à trouver une paire de chaussettes bien ajustée à mon pied fin : j’ai pris 2 tailles en dessous de ma pointure et le problème était réglé ! Prendre le temps de bien choisir (bien ajustées au pied et assez épaisses), c’est un élément fondamental en randonnée (à ski comme à pied) | |
Bonnet | High Point | The North Face | Protection au top confort | Très bien adapté | Je prends le même! Un bon bonnet, c’est un bonnet qui protège TOUTE la tête, les oreilles y compris : c’est le seul bonnet qui est répondu à mes attentes jusqu’à maintenant, à savoir une protection efficace. Une référence à mes yeux. |
Gants léger | Olan | Racer | confortable Bien ajustée | Bien adaptés | Si c’était à refaire, j’essaierais de trouver le même type de gants mais version mitaine, pour une raison : manipuler l’appareil photo plus facilement (le sortir de sa poche, changer les modes de prises de vues etc.) |
Gants de ski | Kingston | Reusch | Chaleur confort | Bien adaptés | Je prends les mêmes : des bons gros gants de ski. |
Masque de ski | Apache | Uvex | confort prix | Bien adapté | Un masque assez classique avec un champ de vision correct et un confort honnête : je prends le même, car je ne demande pas beaucoup plus à un masque. |
Lunettes de soleil | Spectron | Julbo | Bon maintient au visage (fin) Protection 4 | Bien adaptées | Ce serait à refaire, je me renseignerais sur les lunettes en verre photochromique : la protection 4 est évidemment une garantie lorsque l’on évolue sur la neige toute la journée, mais dans des situations où la luminosité est intermédiaire, c’est un peu trop sombre. |
Thermos | 75 cl | La playa | bon maintien de la chaleur Volume bien adapté pour 2 personnes à la journée. | Bien adapté | Quoi de plus revigorant qu’un bon thé sucré ! pas convaincu ? allez donc au Maroc ! On le prend systématiquement en ski de randonnée : on s’hydrate, on se réchauffe, on apporte de l’énergie si c’est suffisamment sucré. Je ne vois pas l’intérêt de prendre un volume inférieur, cela fait vraiment peu. |
Couverture de survie | RAS | RAS | RAS | ||
Carte IGN/boussole | RAS | RAS | RAS |