Willy MINEC nous partage sa traversée de la Nouvelle Zélande
Informations pour préparer une traversée de la Nouvelle-Zélande en 2 mois et demi
Date de cette traversée de la Nouvelle Zélande
du 01/02 au 15/04/2010
Activités pratiquée
Trekking (île du sud) et VTT (île du nord)
Autres expériences outdoor en Nouvelle-Zélande
- Une découverte, un voyage en Nouvelle Zélande
- Randonnées sur 4 jours sur les Rees et Dart Track en Nouvelle-Zélande
- Grande Traversée du Mont Cook (Aoraki) en Nouvelle-Zélande
Préparation de cette traversée de la Nouvelle Zélande
Pour préparer ce voyage je me suis principalement attardé sur les 3 livres que Lonely Planet m’avait offerts:
- Tramping in New Zealand (toutes les infos nécessaires sur la randonnée. Très bon ouvrage)
- New Zealand (principalement touristique, il donne tous les renseignements pour préparer son voyage)
- New Zealand’s South Island (plus fouillé, 90 cartes détaillées)
Pour le parcours j’ai étudié l’histoire géomorphologique du pays et sa colonisation afin de placer mes « waypoints » remarquables (façon de parler, je n’ai pas pris mon GPS). J’ai reporté le tout sur une carte globale du pays, donc très peu détaillée (même pas les reliefs, mais ainsi je n’avais pas plusieurs cartes à transporter).
Sites que j’ai consultés pour préparer cette traversée de la Nouvelle Zélande
Site du Ministère des Affaires Etrangères, chaque pays à sa fiche. On peut ainsi savoir les démarches pour les visas, vaccins, particularités culturelles, zones dangereuses…)
Sites des français expatriés en Nouvelle-Zélande, riches d’informations et bien fait
2 mois de voyage pour cette traversée en Nouvelle Zélande
Parti d’Invercargill, au sud de l’île du Sud pour le départ de cette traversée de la Nouvelle Zélande, je me suis rapidement dirigé vers la forêt primaire qui recouvre tout le sud-ouest. Vaste jungle emplie de fougères, elle est la digne descendante du supercontinent Gondwana dont elle porte encore les gènes. La fracture du Gondwana date du Crétacé, période des dinosaures. Nos continents actuels se sont alors lentement séparés. La Nouvelle-Zélande s’en est détachée il y a 80 millions d’années. Et cette forêt primaire comporte encore des espèces biologiques identiques à cette époque du Gondwana.
Cet héritage préhistorique datant des temps anciens me ramena des millions d’années en arrière. La machette à la main, je suis resté 11 jours en autonomie à traverser cette forêt épaisse. Le soir j’installais le hamac et la moustiquaire pour éviter de me faire dévorer par les sandflies, fourbes petits moustiques se déplaçant par milliers.
Ce début de voyage a été riche d’expériences pour mon étude en psychologie. Plus que je n’en demandais. C’est donc heureux et vidé que je suis sorti de cette zone pour rejoindre enfin les contreforts des Alpes néo-zélandaises.
Je remonte l’interminable vallée du lac Mavora, site de tournage du Seigneurs des Anneaux, et me dirige vers la vallée de la rivière Rees, porte ouverte à de plus hautes altitudes. Me voici rapidement sur le site de Cascade Saddle, majeur pour le pays. Ce cirque granitique propose une vue imprenable sur d’immenses glaciers. Ce sera mon élévation la plus haute. Je redescends désormais en direction des plaines du nord-est afin de retrouver un terrain plus roulant.
S’ensuivent de longs kilomètres dans de minuscules vallées labyrinthiques. Le pays au long nuage blanc me fascine par sa diversité de paysages. Les « néo-zed » m’accueillent chaleureusement et leur amour de la nature favorise beaucoup les choses. A chacune de mes haltes hebdomadaires destinées à refaire le plein de vivres, j’arrive à grappiller des informations pour la semaine qui suit.
Mon corps et mon esprit se font peu à peu à l’errance. La solitude ne me pèse plus. J’explore les vallées de la ruée vers l’or néo-zélandaise, goûte aux sources d’eaux chaudes d’Hanmer Springs et use mes godasses tout au long des 100 km de la Rainbow Road. Me voici déjà à la moitié de mon voyage concernant cette traversée de la Nouvelle Zélande, 1000 km parcourus à pied jusqu’à Picton. J’embarque pour Wellington et l’île du Nord.
Capitale de la Nouvelle-Zélande, Wellington reste une petite ville (164 000 hab.). Mais son aura culturelle survole Auckland et le pays entier. Ses fameux musées, dont le célèbre Te Papa, en sont de vrais joyaux. J’y reste quelques jours pour me reposer et j’en profite pour visiter le parc Zealandia. C’est un parc naturel entouré d’un énorme grillage dont le but est de reconstituer la forêt primaire telle qu’elle existait avant l’arrivée des maoris il y a 1000 ans. Mais il faut déjà repartir et j’achète mon VTT et ses sacoches. Je ne me fais pas trop de soucis sur la qualité du matériel. Le VTT (ou mountain bike) a été inventé ici.
Le réseau routier néo-zélandais est pauvre en choix et de piètre qualité. Je resterai 75 km sans voir de feux tricolores sur la route N°1, qui n’est autre qu’une simple nationale française. Je ronge mon frein à pédaler sur ce mauvais bitume le temps de retrouver une piste digne de ce nom.
La vallée Turakina m’offre enfin un panorama que je regrettais depuis l’île du Sud, plus jolie, plus sauvage. Mais voilà que j’arrive au parc volcanique Tongariro. Je trépigne à l’idée d’abandonner mon destrier pour repartir marcher. Cela me manque, plus que je ne croyais. Je me régale à escalader ce volcan et explorer cette zone désertique majestueuse. Je repars donc revigoré en direction d’Auckland.
Cette ville impressionne déjà bien plus que Wellington. Je suis obligé de suivre 30 km de nationale bordée de magasins et d’entrepôts. Auckland, ville au goût US dirigée par des chinois. Je ne fais que la traverser. J’aurais tout le loisir de la visiter avant de reprendre l’avion. Auckland est une étape majeure pour moi car je m’engage dans le dernier tronçon de mon voyage pour cette traversée de la Nouvelle Zélande, la péninsule nord.
Je sors de la route N°1 et préfère pédaler le long de la côte est. Le relief s’apparente aux montagnes russes. Je suis obligé de donner du jus à chaque étape. Mais la beauté de la région me comble. J’arrive à Waitangi, baie où arrivèrent les premiers maoris et où fut signé le traité du protectorat anglais. C’est ici que j’apprendrais le plus sur la culture maoris : leurs chants, leurs hakas, leur rythme de vie.
Puis vient le moment où se profile enfin le Cape Reinga, bout de terre symbolisant la fin de ma traversée. 2000 km et 75 jours de sueurs pour cette traversée de la Nouvelle Zélande découvrir ce pays dont 85% des plantes sont endémiques. Un monde perdu digne de Conan Doyle.
Conclusion de cette traversée de la Nouvelle Zélande
Je suis sorti vraiment enchanté de cette expérience, et ceci pour deux raisons. Premièrement parce que l’immensité et la diversité des paysages néo-zélandais valent le coup, deuxièmement parce qu’il est rassurant de constater que les aventures se suivent mais ne se ressemblent jamais. L’expérience TransGondwana a été vécue différemment de mon expédition dans le désert, de ma traversée des Highlands ou de la descente des gorges d’Achabou.
Les néo-zélandais sont rôdés au tourisme et nous avons quelques leçons à prendre là-dessus. C’est un pays chaleureux et vraiment original. Un an plus tard je désire quand même y retourner.
Matériel utilisé pour cette traversée de la Nouvelle Zélande
Vêtements utilisés lors de cette traversée de la Nouvelle Zélande
CATEGORIE | MODELE | MARQUE | COMMENTAIRES |
CHAUSSURE GORE-TEX | MERRELL | Probablement le choix le plus dur à faire pour un voyage aux terrains de progression différents. J’ai privilégié les tiges basses pour 2 raisons : pouvoir pédaler avec plusieurs centaines de km, éviter de perdre ses chaussures dans les marais (par expérience effet bottes avec tige haute). J’ai opté pour la Gore-tex afin d’éviter d’avoir les pieds trop mouillés les jours de pluie (nombreux). Merrell pour sa solidité des tissus, vraiment bonne par expérience. Même si j’ai déjà été déçu par la semelle Vibram qui s’était décollée alors qu’elle était encore bonne. Bon et mauvais choix. Bon car, comme mes anciennes Merrell, celles-ci ont eu une qualité de tissus irréprochable. En revanche, comme les autres, la semelle s’est décollée au bout de 3 semaines de marche !! Le Vibram était bon mais c’est la semelle qui se désolidarise de la chaussure. Pour le prix ça fait rager! Il semblerait donc que cela soit un problème récurant chez Merrell. Je confirme mon choix de tige basse pour ce type de voyage. Mais je ne prendrais pas Gore-tex. Trop chère pour le peu d’avantage que cela apporte en tige basse et sur ce type de terrain. Autre inconvénient : la languette arrière de la chaussure remonte trop et cisaille le tendon d’Achille selon les journées (terrain accidenté, longue marche). | |
CHAUSSETTE | FORCLAZ 100 | QUECHUA | Je ne me suis pas foulé : j’ai opté pour le rapport prix/qualité apparente, n’ayant jamais testé auparavant. J’ai pris le soin de prendre 2 couleurs différentes : progression / repos. Mouais. Pour le prix elles ont rempli leur contrat (environ 600 km). Il existe en effet plus solide. Je prendrais de meilleure qualité quand même la prochaine fois. |
GUETRES | SALOMON | Des guêtres pour les marais et zones de boue. J’ai pris celles de mon père, qui datent. Bien plus légères que les miennes et montantes jusqu’aux genoux. Dans les zones marécageuses et boueuses elles m’ont été d’un grand secours. A part évidemment quand le niveau dépasse la guêtre, où là c’est plus un inconvénient. Modèle Gore-tex inutile car le taux d’humidité est telle en forêt primaire qu’il vaut mieux privilégier un modèle léger, peu importe la respirabilité. | |
SLIP | QUECHUA | Slip running testé pendant le running. Excellent rapport qualité/prix. Rien à redire : sèche vite et respire bien. Je privilégie le slip au boxer car pendant l’activité il remonte jusqu’à l’aine et se tasse, ce qui stocke plus de sueur. Parfait selon moi. Et meilleure résistance que le slip Odlo. | |
SLIP | ODLO | Slip rando testé pendant ma traversée des Highlands écossais en hivernale. Très bien excepté le fait qu’il s’use vite sous les testicules et pend rapidement sous les fesses. Dommage. Je l’ai pris pour l’amener en fin de vie. Content de lui mais les mêmes critiques… | |
SHORT | QUECHUA | Un vieux short rando qui me restait. Plutôt nul à vrai dire. Manque de stretch, respire peu, ceinture mal foutue mais je voulais réduire les coûts et utiliser ce que j’avais déjà. Les fabricants ont fait des progrès depuis… Je l’ai laissé sur place. Il était encore debout après 2 mois et demi mais sa solidité était au prix d’un séchage médiocre et d’un poids conséquent lors de cette traversée de la Nouvelle Zélande. Il ne me manquera pas. | |
PANTALON | FISSURE | FRANCITAL | Un achat qui date ( 2003 ) mais voilà, toujours en bon état malgré ce qu’il a pris !!! Qualité Vertical, cocorico ! Rien à dire excepté 2 choses (j’espère améliorées depuis) : les languettes des fermetures éclair pètent toutes ! La rage. Et la ceinture était intégrée dans le pantalon. Bonne idée à la base car tient encore mieux le pantalon mais très mauvais choix au finish car la ceinture se vrille et fait comme une petite corde, très désagréable avec la ceinture abdominale du sac à dos. J’en suis toujours content, excepté les défauts déjà cités. Il ne s’est pas vraiment usé beaucoup plus, en revanche je précise qu’une fois détrempé (traversée de rivière), son tissu s’alourdit vraiment et le pantalon pend à l’entre-jambe. J’avais l’intérieur des cuisses complètement irrité à force de marcher ainsi. Gros point noir! |
T-SHIRT MANCHE COURTE | LEADL | Vieux t-shirt (2004) acheté à rien du tout (5€). Résultat : toujours là et super satisfaisant. Aussi curieux que cela puisse paraître, ses compétences sont réelles. Il respire et sèche convenablement, sa coupe est bonne, ne retient pas spécialement les odeurs. Lidl a depuis sortit sa marque Crivit de vêtements techniques. En t-shirt je ne prends plus que ça. Pour 6€ aujourd’hui, ce rapport qualité/prix reste imbattable, même ces t-shirts restent perfectibles. Rien à redire. Très satisfaisantpour cette traversée de la Nouvelle Zélande. | |
T-SHIRT MANCHE LONGUE | ODLO | Acheté pour une hivernale (2006), je n’y trouve rien à redire. Il s’use peu, respire bien, sent peu (ions argent), sèche vite, se déforme peu, tient chaud. A sa mort je reprendrais le même. Rien à redire. Mon meilleur t-shirt manches longues !! | |
POLAIRE | FORCLAZ 100 | QUECHUA | Vieille polaire très légère (2004). Toujours pareil, je baisse mes coûts en utilisant le vieux. Je savais que je n’aurais pas de température trop basse. Sa légèreté me convenait très bien. Par contre elle était usée (tassée et fine aux coudes). Jusque là j’en étais toujours satisfait. Solide, elle a tenu jusqu’au bout. Ce degré de qualité m’a suffit amplement. Je n’avais pas vraiment besoin d’une qualité calorifique majeure. |
VESTE GORE-TEX | MODEL 2006 | MAMMUT | L’armure. Lourde il est vrai, rigide aussi. Faite pour l’alpinisme et pas vraiment pour ce genre de voyage. Mais alors quelle protection !!! Merci Mammut. Pour avoir pris les dieux sur la tête en Ecosse, je vous certifie que j’ai toujours été au sec. Maintenant j’aurais testé avec plaisir un autre modèle pour ce voyage mais bon, les coûts… En effet ce n’est pas le meilleur modèle pour ce type de voyage. Plus léger et compact aurait été de bon aloi. Mais bon, l’armure ne m’a pas encore déçue. Un prochain achat Arc’teryx peut-être. |
CAGOULE | ODLO | Comme le t-shirt manches longues, c’est un vieil achat mais qui tient toujours. Extrêmement légère, prend 0 place, ne sent pas du tout et tient chaud. Du Odlo quoi. Pour dormir par grand froid elle protège la nuque et la tête dans le duvet, en journée roulée sur la tête elle joue le rôle de bonnet. Si trop froid j’enfile la capuche de la veste et le problème est réglé. Adopté pour la vie ! Toujours présente, elle ne s’est que légèrement abîmée. Je confirme l’adoption. |
Equipement lors de cette traversée de la Nouvelle Zélande
SAC A DOS | LIBERTY 75+20 | LOWE ALPINE | Sac destiné aux expéditions de longue durée. Très solide, gros confort, très volumineux, armature résistante. Mais en revanche très lourd, ne tient pas debout (fond mal étudié), exclusivement rando (pas de porte-matériel). Trop volumineux pour la plupart des voyages car plus on en a, plus on en met, plus on porte. Il reste quand même un sac de très bonne manufacture, parfaitement fiable. Efficace jusqu’à 35 kg, au-delà son confort nuit au portage qui devient trop souple. On ne peut être déçu par ce sac, tellement il est solide et confortable. Mais il était trop volumineux, trop lourd. Il convient très bien aux expéditions demandant beaucoup de matos et du portage. |
BATON DE MARCHE | GALAXY | PETZL | Modèle amélioré avec les années. Le dernier est très compact et mieux étudié sur la téléscopie. D’un poids très correct il garde une franche solidité. Son système de bagues est fiable. Fonctionne bien avec des gants, excepté le brin du bas. Son grip colle bien et l’on ne transpire pas spécialement. Pour en avoir essayé pas mal de modèles, ces bâtons restent mes préférés. On voit la différence par rapport aux Quechua. Rapport qualité/prix attractif. Rien à redire. Je les adore. Je les ai tordus mais bon il faut admettre qu’ils ont encaissé aussi… |
HAMAC | 0 | Hamac militaire (2005) très léger en tissu type toile parachute. Encombrement zéro, poids minime mais nécessite beaucoup d’attention quant au choix du bivouac, sinon gare à la déchirure. Jusqu’à maintenant entière satisfaction. Rien à redire : léger, compact, solide si vous y faites attention. | |
TAPIS DE SOL | THERMAREST | Acheté (2003) pour sa compacité et son poids, j’ai été assez déçu par son dégonflage un peu rapide pendant la nuit. Ceci dit il date. J’espère que les nouveaux modèles ont arrangé ça. Il reste très utile en expédition. Toujours les mêmes critiques, bonnes comme mauvaises. Il tient toujours. | |
SAC DE COUCHAGE | ALEUTIAN -5°C | THE NORTH FACE | Duvet synthétique car expé en milieu humide (forêt primaire). Je l’ai pris pour son prix attractif et sa compacité correcte pour un synthétique. Je confirme la température confort (-5°C réelle). Pour son 1,5kg je le trouve performant. Mais sa collerette n’est pas vraiment pratique (pas de tanka à l’intérieur, donc contorsion pour la fermer). |
SAC | 0 | Packliner néo-zélandais 2010. Les néo-zélandais utilise ce qu’il appelle un packliner pour protéger leurs affaires de l’eau. C’est une sorte de grand sac poubelle (130L) en plastique très résistant. Je l’ai acheté sur place pour améliorer mon étanchéité. Un sac poubelle solide aurait évidemment fait l’affaire. D’autres préfèreront les sacs étanches à mettre dans le sac afin de ranger par famille. J’en conviens, mais à quel prix? Le packliner m’a coûté 3€. Je reste sur cette idée convaincante. | |
POPOTTE | LAKEN | Vieille popotte anti-adhésive en revêtement anti-adhésif. Rien à redire, le revêtement tient aussi bien que la popotte elle-même. La pince de la gamelle a été améliorée depuis. Solide, elle tient toujours la route. Merci Laken. | |
COUTEAU | SPATHA S | PETZL | Couteau de canyon Spatha (court),il me suit partout. Grâce à sa couleur vive on le repaire facilement, manche en plastique donc léger, lame pliante donc gain de place, trou dans l’axe de rotation de la lame pour le mousquetonner, anneau cranté pour l’ouvrir même avec des gants, lame protégée contre la corrosion. Pour moi le couteau idéal, même s’il faut être vigilant car il ne possède pas de cran d’arrêt. Rein à redire, mon couteau d’expé par excellence. |
POCHE A EAU | QUECHUA | La poche à eau s’est vite révélée capitale en expé : ne plus être obligé de poser son sac pour boire ou de demander au partenaire. Résultat on boit plus souvent, donc meilleure récupération et prévention des blessures améliorée. Cette poche est simple et bon marché. Simple et relativement solide. Son embouchure était parfaitement adaptée à mon embout du filtre à eau. Et là j’admets que c’est un avantage non négligeable. Pas obligé de tenir l’embout en même temps que vous filtrer. | |
FILTRE A EAU | HIKER | KATADYN | Vieux filtre acheté pour son prix peu élevé. En contrepartie sa capacité de filtration avant recharge est de 700L, contre 2000L pour les derniers gros modèles. Tout en plastique il est léger sans être fragile, encombrement classique. J’en suis à peu près à la moitié : 350L. Autant vous dire que 700L faut déjà pouvoir les faire. L’eau sort sans goût, parfaitement claire, jamais malade depuis que je m’en sers, même avec de l’eau croupie. |
APPAREIL PHOTO | D400 + objectifs 18-55 et 55-200 | CANON | Avec ses 10m de pixels je savais que je pourrais exploiter mes photos pour des magazines. J’ai opté pour les objectifs de qualité basique vendus avec le kit. J’ai acheté en plus une armure en silicone spécifique pour ce modèle qui moule entièrement l’appareil. Je ne parlerais pas de l’appareil, on rentrerait dans du technique. Mais en revanche je vous recommande chaudement l’armure en silicone. Je l’ai acheté sur Ebay en Chine. Résultat 17€ au lieu de 52€ en France et pour une qualité qui m’épate. |
CAMERA | 170 | DRIFT | Achetée pour son 170°, son petit écran de contrôle, son étanchéité relative (50cm), sa petitesse, ses batteries piles AA. A l’époque c’était l’une des meilleures caméras sport. Comme toute caméra sport, le problème c’est le son. Ici la membrane d’étanchéité gêne la prise de son. Il faut parler fort. Les piles AA sont bouffées à grande vitesse (leur dernier modèle HD est d’ailleurs maintenant sur batterie Lithium). Elle s’allume vite et est légère par rapport à un caméscope il est donc aisé de la dégainer. Son étanchéité de 50cm est usurpée (elle est morte après avoir flotté) !! Ils ont d’ailleurs corrigé le tir sur le dernier modèle où ils précisent : « étanche aux projections d’eau et à la pluie ». Ce qui est vrai. La qualité photo est passable. Pour avoir observé le dernier modèle HD, bon nombre de défauts ont été corrigé (possibilité micro externe). |
SAC PHOTO | CASE LOGIC | Un peu encombrant, je l’ai pris pour pouvoir le porter en ventral afin de dégainer rapidement l’appareil photo, la caméra, le dictaphone. Ce qui m’a plu à l’achat c’est son prix, sa conception et son fond en plastique rigide le rendant étanche. Assez lourd et volumineux. Il m’a un peu encombré. Mais son système « hamac » pour l’appareil photo est top et le fond étanche vraiment efficace. | |
BOUSSOLE | SILVA | Leur boussole premier prix je crois. Je l’ai achetée pour cela. Je possédais déjà le même modèle qui avait rempli correctement ses fonctions. Elle m’a lâché au bout de 2 semaines en pleine forêt primaire (fuite). Le premier prix induit une qualité aléatoire. La suivante sera d’une gamme supérieure pour éviter les surprises. | |
TENTE | LIGHTENT | FERRINO | Vieux modèle qui en a vu. Légère, bon marché à l’époque (8 ans), je l’ai reprise pour l’amener dignement en fin de vie. Sa compacité et sa légèreté me serviraient encore une fois. Tente à double toit, dont la toile intérieure est totalement en moustiquaire, cela présente des avantages et des inconvénients. Gain de poids, respirabilité, possibilité de ne dormir qu’avec la moustiquaire. A contrario, si le vent est fort et que vous êtes sur du sable, tout rentre dans la tente. En fin de voyage de cette traversée de la Nouvelle Zélande ses arceaux ont cassé 5 fois. J’ai fini par la jeter le dernier jour. Elle a fait son boulot. J’en reste satisfait. |
MOUSQUETONS | 0 | 2 mousquetons porte-matériel 2004.Cadeau de la société d’escalade Vue d’en haut, ils devaient me servir à suspendre mon sac photo en ventral sur les lanières du sac à dos. Très pratique ces petits mousquetons. Cela ne prend pas de place, c’est léger et sert pour pas mal de chose, notamment fixer ma bâche de protection au dessus de mon hamac. Très utile. | |
SAC ETANCHE | SEA TO SUMMIT | Depuis certains déboires je prends toujours ce petit sac étanche pour y glisser mon duvet, qui a donc sa protection individuelle. Pourquoi lui ? Très léger, fin mais efficace. Attention tout de même lors de l’achat au diamètre de votre sac, parfois étroit. Me convient toujours | |
TASSE | XCUP | SEA TO SUMMIT | Cadeau de dernière minute, je me suis retrouvé à le tester sur le terrain. Très pratique. Elle est ultra légère et prend peu de place. N’ayant pas pris de réchaud avec moi, du coup j’ai renvoyé la popotte et je ne fonctionnais qu’avec la tasse, mon couteau et une cuillère en alu. |
SERVIETTE | LECLERC | Serviette légère de voyage de Leclerc 2004 A moins de 10€, elle est assez compacte (même dimension que la XS Dry de Sea to Summit). Compacte j’en suis satisfait. Rien à redire pendant cette traversée de la Nouvelle Zélande | |
CREME SOLAIRE | 0 | Crème solaire écran total 2010. Achetée en France en prévision (le trou de la couche d’ozone se trouve au dessus de la NZ, le soleil cogne). Pas total du tout. J’ai cramé au début, du coup j’ai racheté un écran total néo-zélandais, qui le fut vraiment. | |
ANTI MOUSTIQUE | TROPICAL | 5/5 | Normalement le meilleur en France (pour la Guyane). L’île du sud de la NZ est infestée de petits moustiques. Idem la crème solaire. J’ai dû racheter de l’anti-moustique sur place de marque Bushman (la meilleure). Je ne fus pas déçu. |
FRONTALE | MYO XP | PETZL | J’aime ses différents modes d’éclairage et la qualité Petzl. Un prix exorbitant pour une qualité qui finalement m’a déçu. 2 mois et demi à la manipuler ont eu raison de ses connections qui se sont dessoudées durant cette traversée de la Nouvelle Zélande. Elle ne marche plus. Sinon sur le terrain assez content, si ce n’est son poids un peu excessif. |
RAIN COVER | QUECHUA | Housse imperméable pour sac à dos de Quechua 2006 Basique et pas trop cher. Il tient le coup. J’ai quand même dû le rafistoler un peu avec du strappal durant cette traversée de la Nouvelle Zélande. |