Aurélien CABOTSE nous partage son expérience de sa traversée de l’Afrique de l’Est en vélo de Nantes à Cape town
Informations pour préparer un voyage en vélo de 11 mois en Afrique depuis la France
Date :
Du 16 août 2013 au 04 juillet 2014
Lieu :
L’Europe de l’Est via l’euro vélo 6 vers la Turquie, passage par Chypre, L’Egypte, le Soudan, l’Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie, le Malawi, le Mozambique, le Zimbabwe, la Zambie, le Botswana, la Namibie.
Participants :
Aurélien – Voyageur à bicyclette, utopiste et rêveur. Après 3 petits périples (Canal de Nantes à Brest, Le tour de la Bretagne, Gijon – Nantes), les turpitudes de la vie me font me lancer dans un voyage au long cours de rêves.
Ils ont eu le courage de faire un bout de route avec moi sur ce long parcours :
- Stephen – L’homme à l’harmonica
- Amélie – La charmeuse de serpent
- John – English man in Soudan
- Thorsten – Deutsch Staub
- Filip & Luc – Les belges volants
Où dormir en Afrique de l’est :
Adepte du bivouac pour la tranquillité, liberté et la facilité d’installation, l’Europe de l’Est n’a pas posé de problème.
Dans le pays à forte population (Egypte, Ethiopie) et pour ne pas devenir le centre d’intérêt, des petits hotels miteux (parfois trop) ont fait l’affaire.
Dans les grandes capitales, auberge de jeunesse et backpackers avaient nos préférences, cela permettait de rencontrer d’autres voyageurs.
Des lieux insolites : mosquée, églises, bâtiments abandonnées, caserne de police, granges à bestiaux, aux pieds de pyramides et des baobabs, dans le désert.
Où se restaurer/où se réapprovisionner :
Grand amateur de gastronomie, la culture culinaire est une part importante de l’exotisme du voyage.
En Europe de l’Est, les sandwish et fruits étaient notre repas quotidien du midi avant de manger une grosse dose de pates le soir sur le réchaud.
Dans les pays où la vie est moins chère, les petits resto permettaient de gouter aux mets locaux (Kebab en Turquie, Falafel en Egypte, le foul au soudan, Ingera en Etyopie, Ugali au Kenya et Tanzanie, Chipsi en malawi).
Cependant à partir de la Zambie, il devient problématique de trouver des petits restaurants, il faut donc prévoir de cuisiner aussi le midi.
En Namibie et au Soudan, le gros problème vient de l’approvisionnement en eau, il aura parfois fallu porter parfois 22 litres et surtout se renseigner sur les prochaines sources.
Tout au long du voyage, des grands magasins aux petites échoppes, les pâtes n’ont jamais été difficiles à trouver.
Caractéristiques du voyage en vélo en Afrique depuis la France :
Distance totale depuis Nantes: ~18424 km
Nombre de jours roulés : 226 à deux trois jours prés
Distance moyenne par jour : 81,34 km
Distance Max : 157,45 km le 29/11/13 entre Soleb et Dongola au Soudan
Vitesse max : 77.6 km/h entre Nanyuki et Sagana au Kenya
Vitesse moyenne : 16,67 km/h
Quoi d’autre dans les environs :
Les grandes capitales de l’Europe de l’Est, Istanbul et le Bosphore, les couleurs de la Cappadocce, les pyramides et le désert de l’Egypte et du Soudan. Les églises entérrées de Lalibella, le kilimandgaro, le rift Africain, les safaris, le lac malawi, les chutes Victori, le delta de l’Okavango, le parc Etosha et Sosulvei en Namibie.
Bibliographie :
La Planète à vélo (1965) : Jean-Pierre Vuillomenet, légué par mon grand père.
Tandafrika : Adeline Reynouardet et Olivier Godin.
La revue CCI pour ces récits et Carnet d’Aventures pour les récits de voyage à vélo.
Ce n’est pas un livre qui m’a permis de me lancer mais deux films de voyageurs en situation de handicap, diffusés lors du festival international du voyage à vélo :
De Montréal à Boston. Titre : Bruno et la force | Auteur : Eric Blanc , Bruno Sans
Un tandem au pays du Père Noël d’Yves CHALOIN et Olivia DIERAUER
De Nantes à //Hui !Gaeb : la descente de l’Afrique de l’Est à vélo
L’Euro vélo 6 sera notre premier terrain de jeu
un éloignement progressif du monde occidental dans lequel nous vivons.
Nous passons devant les grandes maisons du Vin qui voient s’agglutiner les dizaines de touristes en quête de dégustation, puis laissons la Loire pour le canal Rhin/Rhône. L’excitation du passage de notre première frontière à Bale, premier warmshower à Schaffhausen, première invitation à dormir à Ulm en Allemagne.
Jour 18 : Paysage magnifique où le Danube, d’abord petit bout de rivière, serpente au milieu des falaises abruptes, avant de finir fleuve majestueux qui traverse de grandes capitales de l’Est, Vienne, Bratislava, Belgrade, Budapest mais aussi des pays imprégnés par les conflits récents : Serbie, Croatie. Le temps semble suspendu quand nous arrivons en Roumanie et Bulgarie où la vie se fait plus rustique et l’accueil plus chaleureux. Une autre époque.
La Turquie
Jour 47 : sortie de l’Europe, nous apercevons notre premier minaret, petite tour blanche au même emplacement qu’une église. Le panneau Istanbul à 261km, nous voici en Turquie. Après la traversée du Bosphore, nous nous retrouvons en Asie.
Grimpons nos premières « vraies » montagnes pour arriver sur le plateau Anatolien, et découvrir la gentillesse et l’hospitalité du peuple turque. Nous devons parfois, à contre cœur, refuser des invitations si nous voulons avancer. Les couleurs de la Cappadoce et le froid de montagnes enneigés nous rappellent que l’hiver rude arrive à grands pas.
Le cours du Nil
Après un passage éclair à Chypre, en quête d’un cargo à destination de l’Egypte, qui m’aura vu continuer seul. Me voici, les roues sur le continent Africain, 7 checkpoints à franchir, une arrivée au Caire mouvementée. Heureusement terrain connu, ce n’est pas mon premier séjour.
Egypte
Jour 82 : un peu d’appréhension lors de mon départ, seul, dans un pays où la tension politique se fait sentir. Le touriste a quitté les lieux, l’économie dévastée, deux camps s’affrontent, chacun nomme l’autre fasciste ou terroriste, me demande ma position. Un jeu d’équilibriste m’oblige à prendre une position neutre.
Mes lectures de récits à vélo en Egypte m’avait fait entrevoir une pratique courante de la police locale, qui est l’escorte des convois vélo dans certaines parties du pays. Moi aussi, j’y aurai droit. 15 minutes durant cela m’amusera puis cela prendra des proportions invraisemblables. Une montée en urgence dans un 4X4 suite à une hypothétique attaque. Des policiers juvéniles s’exhibent avec leurs fusils automatiques et posent pour des photos Facebook. Lots de questions graveleuses. Je finirai par dormir dans le gymnase d’une caserne.
Rapidement, je me retrouve dans le sud de l’Egypte à Assouan, dépôt de ma demande de visa le plus rapidement possible :
« revenez dans 2 jours, Inch Allah, ce sera fait »
je reviens 2 jours après
« je n’ai pas eu le temps revenait, dimanche ».
Dimanche, celui-ci est prêt, par contre j’apprends que le ferry part le jour même, ce qui me donnera le droit à un départ précipité. J’arriverai quand même à temps pour prendre le bateau et rencontrer John, mon nouveau partenaire.
Le soudan
Jour 10 : premier pas au Soudan, Wadi Halfa, je réalise que je suis dans l’un des pays de mes rêves, au milieu du désert, l’appel à la prière comme fond sonore, la recherche de l’eau pour priorité. La poursuite de notre remontée du Nil me laissera des images fortes. La population est y exceptionnellement gentille, accueillante et hospitalière, loin de l’image assombrie donnée par les média occidentaux.
Nous traversons le désert, au milieu des carcasses de dromadaires et des dunes, mangeons du Foul dans de petits villages et dormons aux pieds des pyramides.
L’Ethiopie au delà du temps
Jour 124 : Après deux pays de cultures musulmanes, le passage en Ethiopie ressemble à une fracture : prostitution, musique à fond, alcool. Ici, la vie se déroule sur la route, de nombreuses personnes marchent, souvent avec une canne en bois sur les épaules. Un parapluie comme seul protection contre le soleil ardent.
L’arrivée dans un village ressemble à un film de zombie, dès qu’un enfant nous voit, il crie « you » et se lance en courant vers la route, s’en suit un écho dans le village et de plus en plus d’enfants sortent de partout courant autour de nos vélos sans méchanceté. Aujourd’hui ça nous fait rire, on verra dans un mois.
Des odeurs d’encens et d’eucalyptus nous parviennent régulièrement quand nous roulons. Le midi et le soir, nous mangeons local, de grandes injera avec de la viande et des mézé, un vrai régal.
Après être tranquillement montés jusqu’à 1200m, nous passons le braquet supérieur pour monter à 1700m, derrière nous, nous voyons la vallée s’élargir et à notre gauche, le haut du plateau se rapprocher. Cela fait 3h que nous montons mais c’est pas tout ça, nous avons encore la moitié de l’ascension à faire et là c’est plus dur, les virages serrés s’enchaînent, le plus grand pignon atteint, plus d’échappatoire! Et un nouveau panneau indique que cela grimpe « For 2 km », le cœur bat la chamade mais les jambes s’accrochent, aller moins vite et pousser sur les pédales. Victoire, nous voilà sur le plateau, le paysage n’a plus du tout la même physionomie, des champs, du maïs, du blé, de grands eucalyptus, des mottes de foin.
A 3100 m, nous atteignons l’apogée des montagnes éthiopiennes avec des températures qui nous obligent à sortir les vestes, nous donnant un sentiment de fête de Noel et de nouvel an. Nous les vivrons en décalé car le calendrier Ethiopien joue les solos. Le pays est un melting pot de religion et d’ethnies.
la vallée du rift Africain
Jour 148 : Adis Abeba, Amélie et Thorsten se joignent à notre cortège qui ne passe pas inaperçu.
Le sud du pays devient plus désertique, nous nous engageons dans la longue descente de la vallée du rift Africain, les enfants plus agressifs, les peuplades (Konsos, Omo) plus primitives. Le tour des villages est un vrai régal, on nous regarde plus que nous regardons, les hommes sont élancés, en jupe et tenue traditionnelle, certaines femmes jeunes ou vielles se promènent les seins nus.
Jour 166 : Nous devons prévoir plus précisément nos déplacements pour ne pas manquer de vivres ou d’eau. Lorsque l’on nous indique la « route », ce n’est qu’une suite de traces de pneus dans la poussière et le sable qui part vers le lac Turkana.
En direction du Kenya
La poussée dans le sable du lac Turkana, seule arrivée sécurisée au pays des safaris, sera une des choses les plus dures du voyage. Sous 40°, il nous a fallu pousser et rouler difficilement pour faire 50 km en 8h, boire 11 litres par jour et dénicher des provisions. Les missions catholiques nous apporteront souvent un endroit sûr pour dormir, une aide technique, et un ravitaillement en eau et nourriture.
La Tanzanie
Jour 183 : nouvelle séparation, je laisse John à Nairobi, repars seul. La pluie et les nuages m’empêchent de voir le Kili, l’une des déceptions de mon voyage. Par contre je prends de bonnes douches tropicales. Du coup, les pistes commencent à devenir de vrais gruyères, avec leurs trous d’eau qu’il vaut mieux essayer de contourner. Les camions s’embourbent. Cette boue rouge, image de la piste africaine, laisse une profonde trace dans ma mémoire.
Je traverse de grandes plaines où les masaï font paître leurs troupeaux de moutons et de vaches, décide de sortir des sentiers battus et traverse la Tanzanie en empruntant de la piste. Après plus de 17000km, mes pneus abdiquent, j’aurai du racheter ces fameux pneus allemands, ceux chinois et indiens sont minables. La piste répond à mes attentes en me faisant passer dans des endroits sauvages. Les bêtes ne sont jamais loin mais toujours cachées à mes yeux. Toujours au contact de la population locale.
Je fais des va et vient entre la vallée du rift et les montagnes qui l’entourent, terre fertile où poussent théiers et caféiers. Ici, la végétation est souvent luxuriante par contre la déforestation me fait mal au cœur, bois souvent coupé pour en faire du charbon de bois.
Les religions ont une place importante dans tous ces pays, les dimanches, en Tanzanie et au Kenya, ont quelques choses de spéciaux, tout le monde est sur son 31 et va à la messe dans une des nombreuses églises. Le vendredi c’est l’appel à la prière qui résonne.
Le Malawi
Jour 207 : Le Malawi, une économie qui tourne principalement autour du lac aux eaux chaudes et poissonneuses. Considéré comme le pays le plus pauvre du monde, la population y est très accueillante et toujours prête à t’aider. Ma route suit les baies, serpente dans les montagnes vertes et cultivées. La saison des pluies bat son plein et les rivières déversent une eau boueuse et rouge dans le grand lac.
Mozambique
Jour 218 : Depuis mon arrivée au Mozambique, je trouve les gens plus chaleureux, plus souriants, moins de “muzungu”, peau blanche, ni de demande d’argent. Je n’oublierai jamais l’expérience d’avoir dormi dans un village de huttes, au pied d’un baobab, après accord du chef du village.
L’Afrique Australe
Jour 223 : Une impression de Farwest, des troupeaux, des blocs de pierre monstrueusement grands, arrondies tels des seins généreux, des herbes jaunes et surtout les villages, type saloon, le Zimbabwe fait varier les sensations, impression d’avoir roulé une journée d’été en France.
De nombreuses personnes m’avertissent du danger qu’il y a avec les lions et les éléphants, à traverser des Game Reserve, je leurs réponds qu’enfin je vais peut-être voir des animaux sauvages, il serait temps car j’ai déjà traversé une grande partie de l’Afrique.
Zambie
Jour 232 : Amélie me rejoint à nouveau, en Zambie. Nous sortons des sentiers battus et des grands axes où se déversent de gros poids lourds pour affronter à nouveau les pistes sableuses, les hautes herbes. Nous franchissons village fantomatique et rivières, vélo sur le dos, dormons dans des huttes abandonnées ou dans des églises en paille et arrivons, après nous être lamentés sur la monotonie du paysage, aux chutes Victoria de Livinsgtone.
Botswana
Jour 244 : Nous avons décidé de modifier à nouveau notre itinéraire initial pour passer par la fameuse Elephant Highway, et nous ne sommes pas déçus, des troupeaux d’éléphant jouant dans les points d’eau, des girafes, antilopes, phacochères et une multitude d’oiseaux. La population se réduit encore à nouveau, maintenant il nous faut absolument prévoir nos réserves d’eau et de nourritures.
C’est le moment, après 19000km, où ma transmission me joue des tours, la villa de Maun comblera mes attentes en pièces de remplacement, gros coup de pot. Un vélo remis à neuf, me facilitera la vie lors de la traversée de la minuscule frontière entre le Botswana et le pays des bushmans.
La Namibie
Jour 256 : En Namibie, il faut aimer rouler sur la piste gravillonneuse et sablonneuse car ce pays immense, 2 habitants au km², recèle un panel de paysages à couper le souffle. Les animaux sauvages de l’Etosha Park. Deadvlei, rien à dire, c’est juste grandiose. Un lac asséché blanc, des arbres pétrifiés noirs, des dunes rouges, un ciel intensément bleu.
Le canyon de Kuiseb, collines enchevêtrées les unes dans les autres, une mer de vagues dont l’écume d’herbes vertes et grises flotte au vent. Cette route qui serpente dans ces grands espaces, m’enivre.
Mais ce qui m’aura aussi fortement touché sont la prévenance, la solidarité et la gentillesse d’un peuple vivant dans un milieu aride. Les traces d’une ségrégation noir/blanc et une mauvaise répartition des richesses sautent à mes yeux.
La chute
Jour 279, nous débutons par 10 km de montée en 1 heure puis la piste se fait meilleure et nous avançons bien. Toujours ces montagnes rouges posées sur un tapis d’herbes jaunes. Amélie est devant moi avec un bon rythme, je m’arrête, essaye de faire fonctionner l’appareil photo, je renonce et me sert du téléphone. J’en profite pour positionner la caméra car une jolie descente se profile. Je m’élance, un peu surpris de ne pas voir Amélie remonter sur l’autre versant de cette cuvette, elle a dû s’arrêter en bas, je pense !
Mais vision d’horreur, elle est étendue par terre, mi consciente, mi gémissante, les yeux fermés. Coup de chance, un bus de touristes arrive, je le stoppe, deux médecins en descendent et donnent les premiers soins. Sur la route, des traces de pneus d’un vélo qui tangue. Les vélos et les bagages sont montés dans le bus sans que je m’en préoccupe et Amélie est transportée dans le 4×4, elle a mal à l’épaule et quelques égratignures au coude gauche.
L’ambulance est là, quelques soins, je prends nos sacoches vêtements et dit à Isetta que nous reviendrons à sa ferme, mais je n’ai aucune idée de quand.
Après 180 km à 150 km/h dans un 4×4, nous arrivons à Rehoboth où enfin Amélie peut passer des radios. Nous dormirons tous les deux dans la même chambre en attendant le verdict, pendant que nos vélos se trouvent à 450 km. Verdict : Fracture de la clavicule et trauma crânien
Conclusion de ma traversée de l’Afrique de l’Est en vélo
Malgré une grosse peur à la fin du périple et un voyage suspendu pour un temps, je n’ai jamais regretté d’être parti et je repartirai demain sans hésitation. A y repenser, ce voyage ressemble à un rêve et le retour à la vie quotidienne et aux réalités est parfois difficile. Mais ce qui me reste à l’esprit c’est que les habitants de tous ces pays traversés ont été d’une gentillesse extrême, que l’on m’a offert le couvert et le gîte sans que je ne le demande.
J’ai voyagé seul ou accompagné et cela m’a permis de faire mes propres choix mais aussi de partager tous ces bons moments.
Le monde est un immense terrain de jeu et il me reste bien des routes à parcourir.
Le matériel utilisé durant ma traversée de l’Afrique de l’Est en vélo
Couchage
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce modèle au départ | Est-ce que ce choix a répondu à cette expérience raconté dans ce roadbook | Si c’était à refaire |
Tente | T2 Trek XT | LIGHTWAVE | Poid et auvent | Oui, par contre il est nécessaire de bien la tendre en cas de pluie.Le auvent est plus que nécessaire pour ranger les sacoches | Oui |
Duvet | XP 800 | MILLET | Duvet peu lourd et encombrant avec une bonne efficacité calorifique. | Très bien en association avec un drap de soie.je n’ai jamais eu froid même quand il faisait -2 ° dans la tente en Turquie | Oui |
Drap soie ou coton | Coolmax Adaptor Sleeping Bag Liner | SEA TO SUMMIT | encombrement et matière | Oui, même lorsqu’il faisait extrêmement chaud je n’étais pas tout collant dans mon drap | Oui |
Bâche à dérouler sous la tente | Acheté au vieux campeur | Peu encombrant, peut se poser sur tous les sols | Oui elle m’a permis de dormir partout sur tous les sols et éviter de monter la tente | Oui | |
Tapis de sol | Prolite Plus L | THERMAREST | Adapté à ma taille | Oui en fin de périple celui-ci a glauqué, la garantie à vie de thermarest me l’a échangé sans problème. | Oui |
Fauteuils | Trépied | TRIGANO | Pas cher mais un peu lourd | Oui | Je repartirai avec un siège à dossier |
Moustiquaire | Robuste | LOUISIANE | La taille pour 2 personnes | Oui je n’ai pas attrapé le palus, par contre il est parfois difficile de l’accrocher correctement pour qu’elle ne tombe pas pendant la nuit | Oui |
Mangeage
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce modèle au départ | Est-ce que ce choix a répondu à cette expérience raconté dans ce roadbook | Si c’était à refaire |
Réchaud | Omnifuel | PRIMUS | Utilisation avec de nombreux carburants | Oui mis à part qu’il faut le nettoyer régulièrement avec l’utilisation de mauvaise essence.Par contre il fait quand même un sacré bruit. | Oui |
Réchaud à bois | MF NG+ – Aventure Nordique | KUENZI | Le coté écologique et silencieuxLa convivialité | Oui mais de nombreuses contraintes : la fumée qui salit tout, la recherche du bois et maintien du feu pour le repas | Oui |
Filtre | Filtre camp | KATADYN | Aucune action à faire | Juste attendre parfois il faut se lever la nuit pour le re-remplir, idéal à des poches à eau de 5L | Oui |
Bouteille Thermos | Sigg 1L | THERMOS | Conserver le plus longtemps au chaud. je l’ai acheté en suivant des tests en site web en ligne | Très utile je ne repartirai pas sans. cela permet de s’hydrater et de se réchauffer très facilement | Oui |
Popote | Terra HE Cookset | OPTIMUS | 3 éléments et une housse | Oui, à deux on a toujours nos repas chaud et en tant que gros mangeurs il y a assez d’espace. Cuillère en bois ou plastique pour ne pas rayer le fond | Oui j’en ai déjà racheté une nouvelle de ce style |
Cuvette pliable | Kitchen Sink | SEA-TO-SUMMIT | Poids et volume | Je ne m’en suis pratiquement jamais servi | Non |
Transport
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce modèle au départ | Est-ce que ce choix a répondu à cette expérience raconté dans ce roadbook | Si c’était à refaire |
Portes bidon | FuelTank xLPorte bidon XLC 1,5 | BBB XLC | Capacité de transporter une bouteille 1,5 | Très pratique, facile à utiliser. Avec 2 portes bidon me voila autonome avec 3litres | Oui |
Sacoches Avants 2*12,5 L | Front-Roller Plus Greenpeace-Line | ORTLIEB | Très bonne marque reconnu, accrochage et décrochage facile | J’aime la facilité d’accrochage et le fait qu’elles soient étanches, en prime le SAV est super | Oui |
Sacoches Arrières 2*20 L | Back-Roller Plus Greenpeace-Line | ORTLIEB | Très bonne marque reconnu, accrochage et décrochage facile | J’aime la facilité d’accrochage et le fait qu’elles soient étanches, en prime le SAV est super | Oui |
Guidon | Ultimate 5l | ORTLIEB | Très bonne marque reconnu, accrochage et décrochage facile | J’aime le volume que l’on peut y mettre.Parfois les boutons poussoirs sont difficiles à manipuler et se bloquent | Je reprendrai la version 6 |
Sac transversal | Rackpack M | ORTLIEB | Acheté car permet de s’accrocher facilement au sacoches arrière | Malgré c’est 31 L la tente tient très facilement à l’intérieur et en plus on peut y mettre plein d’autres choses | Oui |
Vache à eau (2*2L par personne) | Sacs DromLite™ | MSR | Résistance | Jamais elles n’ont gouté malgré le fait d’être transportées pleines d’eau. | Oui |
Lampe frontal | Tikka XP2 | PETZL | J’ai suivi des comparatifs sur internet | J’ai jamais été à court de lumière, le bouton poussoir permet d’éviter que la lampe s’allume toute seul dans ma sacoche.La lumière rouge permet de lire sans gêner son voisin | Oui |
Porte carte | ORTLIEB | ||||
Vélo | Long Haul Trucker | SURLY | Cadre acier | Je n’ai pas eu de problème avec le cadre | Oui |
Porte bagage avant | NICE RACK | SURLY | La plate forme à l’avant permet de déposer encore plus de matos | Les PB ont tenu malgré les fortes contraintes des pistes et la forte charge 40 kg que je transportais | Oui |
Porte bagage arrière | Cosmos | TUBUS | PB en acier et la réputation de la marque Tubus | Les PB ont tenu malgré les fortes contraintes des pistes et la forte charge 40 kg que je transportais | Oui |
Electronique
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce modèle au départ | Est-ce que ce choix a répondu à cette expérience raconté dans ce roadbook | Si c’était à refaire |
Alimentation en Energie | E-werk | BUSCH AND MULLER | Je l’ai choisi pour me permettre d’être autonome en energie | Jamais été en déficit d’energie et j’ai rechargé mon GPS, APN, Frontal, téléphone | Oui |
Batterie Ewerk | BUSCH AND MULLER | ||||
APN | AX550 | FinePix | Surtout pour sa taille il tient dans la poche de mon short, ce qui le rend facile à sortir | A très bien fonctionner sauf qu’après le désert des grands de sable ont abîmé l’objectif | Non je prendrai plutôt un APN étanche sans objectif mobile |
Téléphone | Galaxy S3 | Samsung | Au début je n’ai rien emmené | Utile pour garder avec mon entourage et pour rédiger mon blog sans avoir à emmener un PC | Oui |
GPS | 810 | Garmin | La cartographie avec les cartes OpenStreetMap | Cela m’a surtout servi quand je devais rentrer dans une ville ou en sortir | Oui |
Tenue
Catégorie | Nom du modèle | Marque | Pourquoi avoir fait le choix de ce modèle au départ | Est-ce que ce choix a répondu à cette expérience raconté dans ce roadbook | Si c’était à refaire |
Veste coupe vent | Coupe-vent à capuche Hetch | Vaude | Je l’ai choisi car la marque Vaude est reconnu | J’ai aimé la capuche et la poche zippé sur la poitrine. Resipirante.Par contre après 1heure de pluie on est forcément mouillé | Oui |
Polaire | Rossignol | J’ai décidé d’emmener ma vielle polaire de 15 ans d’age qui m’a toujours tenue chaud | Surtout qu’elle a un haut col et des poches | Oui | |
CuissardShort | Lakeside 3/4 | Vaude | Je l’ai choisi car la marque Vaude est reconnu | Je l’ai mis tous les jours.Quelques coutures ont craqué mais ont pu être réparées sans souci. | Oui |
Serviette | Dry Lite Towel | Sea to summit | Achat suite à une perte | Oui |
Le reste de mes vêtements n’avait rien de technique des chaussettes, caleçon, t shirt en coton acheté chez décathlon .