Mathilde Chaignaud nous partage son expérience de Trekkind en Nouvelle Zélande.
Informations pour préparer un Trekking en Nouvelle Zélande
Date du voyage en Nouvelle Zélande
Du vendredi 26 au dimanche 28 décembre 2014.
Lieu
Nouvelle Zélande – Île du sud – Nelson
Depuis Montpellier :
Etape 1 : TGV : Montpellier – Paris (TGV) – 770 km & au mieux 4h
Etape 2 : Avion : Paris (Roissy Charles de Gaule) – Shanghai (Chine) – Sydney (Australie) – Christchurch (Nouvelle Zélande) – beaucoup de km & 36h de vol
Etape 3 : Voiture : Christchurch – Nelson – 415km & 5h de voiture
Participants au Trekking en Nouvelle Zélande
Mathilde & Fred
Où dormir durant le Trekking en Nouvelle Zélande
Il y a de nombreux campements pour dormir tout au long du parcours. Les réservations sont obligatoires et le camping sauvage strictement interdit. Les réservations s’effectuent par internet ou téléphone :0800 694 732
Où se restaurer/où se réapprovisionner
Ville de Nelson (île du sud)
Office du tourisme
Nelson Visitor Centre
Millers Acre/Taha o te Awa
79 Trafalgar Street
Nelson 7010
+64 3 546 9339
Site internet
Caractéristiques du Trekking en Nouvelle Zélande
Ce trek se déroule sur un sentier littoral. Il y de nombreuses plages et de forets à traverser. Au total il fait une soixantaine de kilomètres.
Brochure du parcours
Quoi d’autre dans les environs
De nombreux « Great Walk », des courses d’alpi (Mont Cook)… – Le livre « Randonnées choisies au pays du long nuage blanc » (Delphine Comparat et Sébastien Fontanel) est très bien fait pour planifier les sorties.
Le récit de Trekking en Nouvelle Zélande
Nous sommes le 26 Décembre 2014, cela fait à peine deux jours que j’ai retrouvé Fred à Christchurch, en Nouvelle Zélande. Pour la première fois nous ne passons pas Noël en famille mais carrément à l’autre bout du monde. Je suis sous le coup du décalage horaire et mon cerveau a beaucoup de mal à enregistrer tout ce que je vois mais c’est agréable de retrouver son chéri.
Nous avons quitté Christchurch la veille, pour aller jusqu’à Nelson où nous avons passé la première de nos nombreuses nuits en pleine nature. Au réveil, le temps est maussade. Le p’tit dèj sous la brume a donc été rapide. Nous nous rendons dans le centre-ville de Nelson pour faire les courses et acheter un matelas et un duvet, car ma valise a été perdue à l’aéroport.
Planification du Trekking en Nouvelle Zélande
Nous en profitons également pour visiter le DOC (department of conservation) de Nelson. Les DOCs ce sont comme les offices de tourisme en France. Nous prenons les cartes du trek et repérons les campements où nous devons nous rendre pour les deux prochaines nuits.
Vers midi, le soleil pointe enfin le bout de son nez. Le pique-nique sur la plage a donc été de rigueur. C’est très étrange de manger sur la plage en mode « été » alors que trois jours plus tôt j’avais encore mon écharpe et mon bonnet. Nous avons beau être bien à cet endroit, nous avons quand même une trentaine de kilomètre à parcourir dans l’après-midi. Donc nous nous raisonnons et préparons nos sacs pour partir.
C’est vers 15h que l’aventure commence vraiment. Nos sacs à dos sont très lourds avec le matériel pour dormir et de la nourriture pour trois jours, mais la splendeur des paysages nous fait oublier un peu nos charges.
Jours 1 : Départ du trek
Nous sommes sur un sentier littoral. Les nombreuses criques en demi-lune par lesquelles passe ce sentier sont reliées par des passages dans des forêts très variées. Parfois nous traversons la jungle, des forêts de buissons ou de fougères arborescentes, le tout accompagné par le chant d’oiseaux qui nous étaient jusqu’alors inconnus. Les promontoires par lesquelles nous passons, offrent des vue spectaculaires sur le littoral. Nous sommes partis trop tardivement pour pouvoir s’offrir le luxe d’une petite baignade, dommage !
Comme nous n’avons pas de temps à perdre, nous marchons vite, tout en essayant de profiter un maximum du paysage. Par chance il n’y a que très peu de dénivelé.
Après 25km, nous arrivons au campement de Bark Bay. Il est déjà tard et la nuit ne va pas tarder à tomber. Nous décidons d’aller voir le garde du campement pour savoir s’il reste de la place, bien que nous avions réservé un emplacement au camp suivant. Après vérification de notre réservation, le garde nous dit que cela ne pose pas de problème et que nous pouvons nous installer ici. C’est une aubaine ! Le décalage horaire et le poids des sacs nous ralentissaient les cinq derniers kilomètres auraient été pénibles.
Installation du campement durant le Trekking en Nouvelle Zélande
Nous montons donc notre tente près de la plage. Le camp est très bien organisé et surtout très propre comme pratiquement partout en Nouvelle Zélande. Nous avons à disposition un coin cuisine, l’accès à l’eau potable et des toilettes sèches.
Notre emplacement nous permet de manger avec les belles couleurs du soleil couchant. Nous ne trainons pas trop avant d’aller dormir. En effet, cette journée a été bien remplie et très rapide peut-être trop rapide. Le dépaysement a été un peu radical pour moi et mon cerveau a eu du mal à emmagasiner toutes nouvelles informations.
Jours 2 du Trekking en Nouvelle Zélande
Vers 5h du matin, le réveil sonne : aïe ça pique ! Mais nous ne devons pas trainer. Nous avons un gué à traverser. Il ne faut pas louper l’heure de la marée basse. Alors nous prenons le p’tit dèj rapidement, plions la tente et reprenons note route. Nous commençons à marcher avec le lever du soleil toujours sur des plages où dans la forêt.
La traversée du gué
Nous arrivons au gué vers 8h. La mer commence juste à remonter. Nous préférons enlever nos chaussures pour marcher dans le sable. Cela aurait été beaucoup plus agréable s’il n’y avait pas une multitude de coquillage. Sur ce passage nous croisons des huitriers assez agressifs. Leurs cris stridents et leurs « attaques » me font comprendre que je nous ne sommes pas les bienvenus ici, donc nous ne nous attardons pas.
Direction Totaranui
Une fois le gué traversé, nous n’avons plus aucune contrainte de temps. Nous nous posons pour manger un morceau avant repartir plus tranquillement. Comme précédemment nous alternons entre la forêt et les plages jusqu’à Totaranui.
Ce campement est le seul accessible en voiture. Il y a beaucoup de monde cela contraste avec le reste du parcours où hormis à Bark Bay nous n’avons croisé que très peu de monde. Cela fait 21km que nous marchons et je suis épuisée : une pause s’impose. Nous nous installons sur la plage pour une petite sieste et une petite baignade. Il doit faire une trentaine de degré au soleil ce qui contraste vraiment avec la température de l’eau. Cette baignade vivifiante a donc été très courte.
Après s’être bien reposés, nous repartons en direction de Mutton Cove notre prochain campement. Cette fois-ci, nous marchons plus au bord de la mer que dans la forêt. Nous passons près de gros blocs de granit très variés. L’action des vagues et l’érosion par les éléments naturels ont sculpté le granit en forme d’îles, de récifs, d’aiguilles rocheuses et de blocs arrondis. Nous nous arrêtons devant le plus grand bloc que nous voyons. Fred ne résiste pas : son esprit de grimpeur s’est réveillé. Il s’offre donc une p’tite grimpette sur ce bloc : le tout en sandales….
Direction le campement
Après cette séance d’escalade, nous marchons encore une heure avant d’arriver au camp. Il doit être environ 17h. Une fois le camp monté nous décidons d’aller jusqu’à « Séparation Point ».
Ce lieu est un lieu de prédilection pour les otaries à fourrure. Elles sont une quinzaine de mètres en contre-bas. C’est la première fois que nous pouvons admirer ces animaux en liberté. C’est très captivant de les voir s’amuser et évoluer dans leur milieu naturel. Nous pouvons également voir des cormorans noir et blanc et encore des huitriers. C’est tout simplement extraordinaire d’avoir tous ces animaux aussi près de nous.
Comme le vent commence à souffler et le temps se couvre, nous décidons de rentrer. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque sur le chemin du retour nous rencontrons une otarie là quelques mètres de nous. Elle est tranquillement en train de dormir. C’est le moment où nous retrouvons notre esprit d’enfant. On se lance un p’tit défi : Lequel de nous deux peut s’en approcher le plus prêt… c’est moi qui gagne à ce p’tit jeu là…
Puis il commence à se faire tard et il fait un peu froid. Nous rentrons pour manger et dormir, bercer une nouvelle fois par le bruit des vagues : c’est le pied ces vacances !
Jours 3 du Trekking en Nouvelle Zélande
Après une bonne nuit de sommeil, c’est cette fois ci le bruit des gouttes de pluie sur la toile de tente qui nous réveille. Ce sera notre seul jour de pluie pendant toutes nos vacances. Nous plions le campement avant de repartir par le même à Totaranui où nous prendrons le bateau taxi. Nous repassons devant les mêmes gros blocs en granit que la veille. Une nouvelle fois Fred ne peut s’empêcher de faire une nouvelle séance d’escalade
Une fois la dizaine de kilomètres parcourus, nous arrivons. Là il pleut de plus en plus. Nous nous réfugions dans le coin cuisine du campement en attendant le bateau-taxi. Par chance quand le bateau arrive, la pluie s’arrête pour laisser place à un grand soleil. Nous faisons le chemin en sens inverse par la mer cette fois ci. C’est sympa de voir où nous sommes passés d’un autre point de vue. Arrivé au point de départ le bateau-taxi se transforme en bateau-tracteur, le temps de rejoindre le parking… Cela nous fait beaucoup rire…
Conclusion sur le Trekking en Nouvelle Zélande
L’Abel Tasman Trak a été une expérience extraordinaire. Commencer mon voyage là-bas par un trek avec peu de dénivelé est parfait pour se mettre en jambe pour les treks suivants. Si c’était à refaire je le ferai sur trois jours complets. Nous sommes passés à côté de pas mal de choses comme les grottes de vers luisants, un bassin naturel d’eau douce (Cleopatras pool) et des cascades.
Cela a été ma première rencontre avec la Nouvelle Zélande. Nous avons vu des paysages incroyables, une flore inconnue et inattendue et des otaries à fourrure. En résumé, nous avons passé de très beaux moments là-bas.
Matériels utilisés pour ce Trekking en Nouvelle Zélande
CATÉGORIE | MODÈLE | MODÈLE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHAT | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE LA SORTIE | SI C’ÉTAIT À REFAIRE? |
CHAUSSURES | Kapteren Discover | KALENJI | Bon marché | Oui ces baskets sont confortables | Non, après 60km la semelle est vraiment trop abimée |
SAC À DOS | Variflex – Guide 35+ SM | DEUTER | On me l’a prêté | Parfait | oui |
CAMEL BAG | BIG ZIP LP 1.5L | PLATYPUS | La paroi centrale permet de gagner de la place dans le sac | Parfait | oui |
VESTE | Arpenaz | QUECHUA | Bon rapport qualité prix | Oui, elle est souple et chaude | Oui |
FRONTALE | Tikka xp | PETZL | Puissance : très bon éclairage | Oui | Un frontale un peu volumineuse, mais cela reste un détail car c’est ce qui lui permet d’être puissante |
DUVET | Roam 350 | MAC PAC | Pas très lourd | Une capuche au niveau de la tête serait mieux adaptée pour les nuits à la belle étoile | non |
TOILE DE TENTE | Power odyssee | VAUDE | Légère | Oui | Oui |
MATELAS | PROLITE PLUS SMALL | THERMAREST | Compact et léger | Oui | oui |