Florian DESJOUIS nous partage son expérience de son trip escalade au Verdon
Informations pour préparer un Trip Escalade au verdon :
Date :
Mai 2014
Lieu :
France, Provence alpes côte d’azur, alpes de hautes Provence, La palud sur Verdon (04120)
Comment s’y rendre :
Depuis Montpellier => La palud sur Verdon : 3h20, 273 km, 16 euros de péage.
Participants à ce Trip Escalade au Verdon :
Florian Desjouis et Gwendoline A
Ou dormir dans le Verdon :
De nombreux campings le long de la gorge, particulièrement à partir de la Palud sur Verdon. Toutes les infos sur la palud sur Verdon concernant les hébergements.
Des logements plus en aval, dans les environs de Moustier sainte marie, plus proche du lac de sainte croix : ici
Où se restaurer/où se réapprovisionner:
A la palud sur Verdon :
- Une super petite épicerie avec des produits du coin : du bon pain, des excellents petits chèvres, quelques brioches, et de la viande d’agneaux du coin, quelques bouteilles… On y rentre pour juste y acheter un peu de pain, on ressort les bras chargés de boustifaille !
- Une supérette à la sortie du village
- Une boulangerie
- Restaurant/ bar etc…
Moustiers sainte marie :
Pas mal de restaurants bars à Moustiers sainte marie , certainement au moins une supérette/épicerie.
Office du tourisme :
Caractéristiques du Verdon:
Alors le Verdon en quelques mots : c’est du calcaire, sans aucun doute. C’est souvent technique, parfois franchement dalleux, quelque fois des fissures et renfougnes en tout genre, et c’est de plus en plus à bras et bien équipé (ouvertures récentes).
Voilà, il y a toujours une ambiance, c’est souvent gazeux, le lieu est toujours beau : de superbes gorges où coulent une eau qui éclate de son vert émeraude, des parois raides, une fraicheur revigorante au pied des parois, une chaleur qui peut être accablante en pleine face.
Beaucoup beaucoup de grande voies, entre 2 et 12 longueurs, du libre et de l’artif, du mixte, du terrain très bien équipé au terrain d’aventure émouvant, du 4c au 8b. C’est aussi quelques secteurs de couennes ( souvent élitistes) qui se développent.
De quoi très largement remplir une partie de vie de grimpeur, durant toute sa courbe de progression, puis durant toute sa courbe de régression qui suivra !
Autres expériences vertical au Verdon :
Grimpe sur la voie du Pilier Gousseault au Verdon
Session escalade grande voie dans les gorges du Verdon
Escalade au Verdon
El topo : Une des nombreuses grandes voies d’escalade des Gorges du Verdon
Escalade dans une des perles du Verdon : La fête des nerfs
Séjour escalade de grandes voies dans les gorges du Verdon
Bibliographie :
« Topo verdon 2010 » par Lei lagramusas : le topo de référence, qu’il est bon de compléter par des infos sur le net par exemple, pour bien savoir dans quoi l’on va (il peut y avoir de grandes différences entre 2 voies dites « équipées »).
« 50 ans et 500 voies d’escalade au verdon : topo du verdon Edition 2013 » : Une nouvelle version, qui verra apparaître pas mal de nouvelles voies ici et là dans les gorges, et qui se verra délester de toutes les voies d’artif, de toutes les voies désertées et donc envahies par la végétation, de toutes les voies que les auteurs ont estimé d’intérêt très limité. Il a l’immense avantage par rapport à l’autre topo cité ci-dessus, d’expliquer les nuances concernant les cotations, le style d’escalade, les ouvreurs, entre un 6a ouvert il y a 30 ans et un 6a ouvert il y a 5 ans : cela permet de de se lancer dans des voies en conscience, sans être trop surpris !
Voici la mise à jour du Topo » ESCALADE AU VERDON – 52 ANS – 520 VOIES » édition 2017
Ce que nous avons fait comme voies durant ce trip escalade au Verdon
L’empreinte des Millénaires
11 longueurs (la première et la dernière sont très facile, dans le végétale), 300 m, 6b+ max, soutenue dans le plus ou moins 6b, bien équipée, mais certains pas ne passent pas en tirant au clou. Accès sympa par la baume des pigeons.
Jolie escalade, sans grosse difficulté, bien pour découvrir le Verdon en douceur. Quelques superbes longueurs.
Topo de l’ouvreur
Série limité
8 longueurs, bien équipées, 300 m environ, 7a max, 4 premières longueurs en dalle, 4 dernières (les plus belles) plus raides (voire dévers pour le 7a). Tout équipé, quelques chasses d’eau dans le 7a si besoin, mais pas toujours en bon état !
Superbe voie, variée. L5, L6 superbe. L7 athlétique puis fin technique où il faudra rester concentré (7a : ne vous fiez pas au 6c+ annoncé du topo, c’est un bon ton au-dessus des 6c précédents). A faire. Funny tyrolienne pour traverser le Verdon.
Couenne au secteur Labo
Du 6a+ au projet, majorité de la dalle raide à goutte d’eau (jusqu’à très dur), quelques fissures et dévers.
Tentatives dans un secteur de couenne : nous pensions aller à Hulk, mais corde de 80 m nécessaire donc on s’est rabattu sur ce secteur. Impression mitigé, dans tous les cas certainement pas les plus belles longueurs du Verdon, couennes et grandes voies confondues.
Les voies que nous avons faites :
- Agathe ze bouze, 6a+, 20 m : je découvre le nom en même temps que j’écris, et je confirme, c’est la bouse du secteur ! Rocher médiocre, végétal dans les prises etc… Passé votre chemin.
- La gaelerie, 6b, 20 m : ça s’améliore mais ça n’est pas majeur non plus. Petit pas sous le relais.
- Le calabraï, 6c, 25 m : très jolie voie, départ dans de superbes gouttes d’eau qui non pas perdu de leur accroche en 30 ans de vie comme prises de voie d’escalade. Puis section technique un peu plus raide et enfin une section de 4/5 mouvs old school dallouze. Rester concentrer, ça finis au relais. Très sympa.
- Mucho blabla, 7a, 25 m : très jolie aussi. Départ tonique, puis un pas très bien protégé où il faudra serrer une croute (une vrai, AOC verdon), et faire une belle ouverture de bassin (une vrai, AOC Edlinger). Et final facile sous le bourrelet.
- Fraise des bois, 6c, 25 m : une voie étrange. Un départ difficile, une grande traversée rando, puis on se lance dans les rondeurs jaunes : et là, c’est gros pas de blocs sur prises collées, les pieds en vracs. Un pur bonheur… Passez votre chemin.
Trip Escalade au verdon sur plusieurs jours
En mai fais ce qu’il te plait
Et le voilà arrivé ce beau mois de mai, ce mois où les jours chômés prennent le dessus sur les jours travaillés, on ne s’en lasse pas. D’autant plus que les températures douces, le soleil souvent bien présent, une végétation en fête et les jours qui rallongent, tout ça invite à l’enthousiasme. Doux plaisir que celui de troquer les chaussures de ski pour les chaussons : on pourrait skier encore, mais la concurrence est trop rude. Et puis on nous met la pression à Montpellier, tous c’est grimpeurs qui ne connaissent pas les plaisirs du ski de printemps ne vous laisse que peu de choix : il faut aller grimper.
Ok, on se résout, ça sera bien aussi !
Mais le plus dur reste à venir : choisir. Où pourrions-nous aller… Espagne, Catalogne plus exactement ? Choix immense, de la couenne équipée tous les mètres aux grandes parois engagées. Huummm, why not, et les copains ont l’air plutôt motivé. On prend note pour dans 3 semaines.
Puis quelque changement de programme nous contraignent à viser plus vers le sud-est de la France : il faut se replonger dans les topos, pour allier les plaisirs de chacun… Et le Verdon tombe comme une évidence ! Voilà quasiment 8 ans que je vis à Montpellier, et je ne suis toujours pas allé dans le Verdon, incroyable.
Let’s go !
Plein les mirettes
Nous sommes jeudi, 1er jour dans ce haut lieux ; nous quittons à peine notre premier bivouac aux abords de Moustiers sainte marie. Douce sensation que celle de découvrir, bien au-delà de simples voies de grimpe, un lieu dans sa globalité. Je prends plaisir à circuler en voiture, les yeux écarquillés, pas toujours bien concentrés sur ma conduite. Chaque virage, chaque épingle débouche sur un nouveau point de vue, une nouvelle paroi, un nouveau secteur, un nouveau potentiel : cela semble sans fin, vraiment.
Nous croisons La palud sur Verdon, et plongeons en direction de notre destination : je distingue ces parois que j’ai pu voir tant de fois sur une page de topo, sur des photos trainant sur le net.
Voiture garée, sac sur le dos, il était temps que je vienne découvrir ce haut lieux de la grimpe.
Clair-obscur :
Il fait sombre, et franchement frais. Chacune de nos paroles résonne, chacun de nos pas fait échos aux précédents. Nous avançons dans l’obscurité sans savoir où nous allons exactement, nous avançons dans l’obscurité sans savoir à quel moment ça s’arrêtera. L’un derrière l’autre, nous nous suivons de près, à pas de loups. De temps en temps, un relief malvenu, une flaque mesquine vient rappeler à notre attention qu’il a beau faire nuit, il ne faut pas s’endormir. Voilà peut-être 10 min que nous avançons, nous n’avons pas dût parcourir beaucoup plus que quelque centaines de mètres.
Et on se répète que demain nous n’oublierons pas les frontales pour franchir les longs tunnels du sentier martel…
Hors des entiers battus
Nous quittons les halos de frontales qui traversent prudemment ce tunnel, pour retrouver un peu de lumière, c’est pas mal aussi.
Quelque pas, on saute la barrière, un peu de désescalade, et nous voilà à longer le Verdon en direction de notre voie. Nous croiserons simplement un pêcheur solitaire : pour une fois, compte tenu du contexte, je comprendrai presque l’attrait pour cette activité.
Seul le bouillonnement de la rivière nous accompagne, résonnant dans ces gorges étroites. L’air est encore frais, la nature vivace, l’atmosphère apaisante : si près de l’autoroute du sentier martel, et pourtant si calme. Il fait bon sortir des sentiers battus.
Prise de contact
Le dernier point n’est plus si proche, et le prochain pas encore atteint : et nous y voilà, avec ses petites gouttes d’eau tranchantes, pouvant faire d’aussi bonnes mains qu’elles peuvent faire de mauvais pieds.
Car on ne sait jamais comment s’en dépatouiller de ces gouttes d’eau : malgré nos pointes de chaussons bien affutées, on peine à faire mordre sereinement dans ce V bien inconfortable. Et l’on fait pivoter cette satanée pointe dans un sens ou dans l’autre, pour essayer d’y trouver un appui digne de ce nom, et d’un tant soit peu de confort. Mais ce sera vain, la goutte d’eau n’accroche pas s’en mordre, et ne desserra sa mâchoire tant que vous n’aurez pas passé le relais à la seconde victime : l’autre pied…
Faites comme chez vous
Un coup dans le pif à cause de ce panaché bien trop alcoolisé et d’un grimpeur bien trop desséché, je me force un peu à ma concentrer sur ces petites routes sinueuses. Je ne vois pas encore trouble, mais le soleil ébloui pas mal pour autant : le résultat est le même, on roule tranquille histoire de ne pas s’emplâtrer un cycliste ou un camping-car.
Nous cherchons un coin pour dormir ce soir, un petit bivouac qui va bien : au calme, discret, où l’on ne se pose pas la question de si l’on va se faire déloger ou non. On cherche un petit coin, une petite prairie qui prend bien le soleil le matin, à l’abri du vent si possible.
Ou dormir ?
Armé d’une carte ign, de 2 paires d’yeux acérés, nous scrutons la moindre lueur d’espoir : un début de piste. Et il n’y en a pas tant… Nous distinguons pourtant pas mal de coin qui ferait l’affaire, qui suffirai, malgré tout : un parking sur une route peu passante, un renfoncement en sortie de virage. Mais nous cherchons le coin coup de cœur, nous voulons prendre nos marques et repérer le meilleur, pour ce soir mais aussi pour toutes les fois où nous reviendrons.
Et puis voilà que l’on dépasse un début de piste, dont l’entrée discrète en contrebas de la route a failli nous échapper. On se lance, un peu curieux de savoir où cela nous mènera. Et voilà qu’une grande étendue verte plane nous tends les bras, au bout duquel se trouve un petit coin abrité des regards indiscrets : quelques traces de passages évidemment, nous ne sommes pas les premiers ; des restes de cendre d’un vieux feu, des traces de pneus dans l’herbe haute. Rien de bien méchant, juste de quoi nous montrer la voie.
Et voilà, nous l’avons trouvé notre camp de base, notre chez nous au Verdon : il ne reste plus qu’à lancer la popote, s’étaler dans nos chaises, et savourer la douceur du lieu…
Pêché de gourmandise
Fin de journée, il est temps de se préoccuper du deuxième grand moment de la journée : le repas. Les réserves sont vides, nous allons aller à la Palud en quête d’un bon plan. Nous déambulons (quelques secondes, le temps de traverser le village…) jusqu’à une petite boutique au titre évocateur, du genre « produits du terroir ». On s’en méfie un peu de ces boutiques à touristes (que nous sommes), où l’on nous vendrait n’importe quoi pour un produit dit du cru, et à n’importe quel prix. Mais qui sait…
On entre, plein d’espoir malgré tout teinté de méfiance : on se dirige vers le pain. Pas l’air mauvais, on s’en prend 2. Et c’est quoi là à côté : petite brioche faite ce jour, on en prend combien : une c’est raisonnable non ? ok on en prend 2, on exagère…
Bon, on va voir au fond, juste par curiosité : petit chèvre frais, herbe de Provences. Allez vendu, mais on s’arrête là promis.
Et puis en passant, 4 petites côtelettes d’agneau de digne les bains, c’est cher non ? En plus l’immobilier, le prix de l’essence, et tout et tout. Bon ok, mais c’est la dernière fois hein ?
36 heures plus tard, les réserves finies, nous y retournerons…
Conclusion sur notre Trip Escalade au verdon
Alala, tout ça si proche de chez nous ! J’ai le souvenir d’un grimpeur péruviens que nous avions rencontrés à Lima il y a quelques années, qui avait immédiatement réagit après que nous ayons dit que nous étions français : « ahhh verdonnnnnnn » et il pointe du doigt sur la chair de poule de son avant-bras.
Et oui, il n’a pas tort, il serait dommage de ne pas rendre hommage à cet énorme potentiel qu’est celui du Verdon, au moins par décence pour ce grimpeur péruviens qui fantasme depuis tant d’années, à des milliers de km d’ici.
Matériel utilisé pour notre Trip Escalade au verdon
Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi avoir fait ce choix lors de l’achat | Ce choix a-t-il répondu aux besoins de notre trip escalade au Verdon | Si c’était à refaire |
Corde à double | Rubix triaxale 8.5 en 2 fois 50 m | Millet | Durabilité annoncée (et vérifiée : aucun signe d’usure après une cinquantaine de sortie) | Très bien, elle dure vraiment bien dans le temps ! | Je réfléchirai à 2 autres solutions possibles, en penchant je pense pour la seconde: – Pour l’utilisation grande voie équipée stricte : Utiliser un brin de corde à simple de 50 m (une ancienne corde que l’on a coupée par exemple) pour l’assurage durant l’ascension auquel on ajoute une corde de faible diamètre/poids (n’ayant pas besoin de qualité dynamique) que l’on attache sur le porte matériel. Ce dernier brin servira au rappel et à hisser le sac pour que tout le monde grimpe léger et quand ça grimpe un peu, ce n’est vraiment pas désagréable ! – La seconde solution, la meilleur je pense : 2 brins de 50 m joker BEAL pour une utilisation identique à la solution précédente auquel on ajoute l’utilisation en terrain d’aventure. |
Baudrier | Sama | Petzl | ConfortBon marché | Bien adapté. | Baudrier qui a répondu à mes attentes : plutôt léger, confortable (en couenne comme en grande voie), et j’arrive à l’enfiler avec mon pantalon d’alpinisme malgré les jambières non réglables. Mais il s’use à vitesse grand V !! Je l’utilise beaucoup certes, mais comment expliquer que mon précédent baudrier (de la même marque) était en très bon état au bout de 8 ans d’utilisation, et que celui-ci est l’air fragilisé au bout de 3 ans… |
Dégaines | Ange | Petzl | Le poids en priorité ++. La taille (pour les versions longues) aussi (un moyen de plus de lutter contre le tirage) | Très bien adaptée. | Je suis pleinement satisfait de mon achat. Le gain de poids est très concret, c’est évident, mais ce sont aussi des dégaines moins encombrantes que mes précédentes : l’organisation de mon baudrier n’en est que plus clair. Les anges se manipulent bien aussi avec des gants ; le mousqueton taille L côté clippage et quand même bien plus aisée à manier que les petites tailles. Bref, c’est top, avec un gros bémol, son prix !!! |
Chaussons escalade | Katana | La sportiva |
|
Très bien adaptée. | C’est clair, je les garde ! Je recherchais un chausson le pluspolyvalent, qui réponde à mes besoins du bloc en salle au terrain montagne : la katana a répondu à mes attentes ! bravo LA SPORTIVA. J’utilise tout de même une nouvelle paire de chaussons pour les couennes un peu techniques : les apaches V de chez BOLDRINI : précisions et sensations au top. |
Système d’assurage | Reverso | Petzl |
N’ayant eu que ce système d’assurage, je n’ai peu d’éléments de comparaison ! |
Très bien adaptée. | Je prendrais le smart de MAMMUT (la version corde à double) car il est autobloquant (pour prendre des phtos du premier plus facilement) ! A voir à l’utilisation ce qu’il en est. |
Sac à dos | Lynx | Grivel |
|
Très bien adapté. | Tout est dit ! C’est le sac que j’aurais dut acheter dès le départ. Top. |
Sangle | 120 cm | Dyneema |
|
Très bien adaptée. | Je reprends les mêmes, 120 cm est la taille idéal. |
Mousqueton à vis | Black diamond |
|
Très bien adaptée. | Je prends les mêmes. Attention, les plus léger sont souvent petits, ne conviennent pas à certaines manips (passer dans la poulie bloqueur petzl par exemple) | |
Sac à magnésie | Le yéti | Bien adaptée. | J’achèterai le cocoon clic clac de chez BEAL : en plus des avantages de mon sac à pof, il a une fermeture plus simple et hermétiques que le serrage avec cordon. | ||
Casque escalade | Météor 3 | Petzl |
|
Très bien adapté. | Je prends le même sans aucun doute : je ne demande rien de plus à un casque, et il me fait oublier l’Elios de chez petzl qui était vraiment très moyen pour la grimpe (cf compte rendu maroc taghia) |
Maillon rapide | RAS | RAS | RAS | ||
Friends | C4/C3 | Black diamond |
|
Tout à fait adapté. | Je me renseignerais sur les autres marques (DMM, totem cam) : le marché du friends ne semble plus uniquement dominé par BD, les anglo saxons (fervent utilisateur de friends) utilisent énormément DMM, pourquoi pas nous ? |
Couteau | petzl | RAS | RAS | RAS | |
Basket | Speed cross | Salomon | Le voyage/tourisme : extrêmement légère, confortable ce sont des pantoufles de villes ! le laçage rapide est aisé est pratique dans les transports (avions, bus …). Le tissu très fin est aussi intéressant, si les chaussures sont mouillées rapidement, elle sèche extrêmement rapidement, beaucoup plus que des chaussures classiques (et quand on prend une pluie d’orage ou que l’on marche dans une flaque, elles seraient les deux quasiment aussi humides de toute façon). – escalade en grande voie : où l‘on se trimballe assez de poids au baudrier pour ne pas s’en rajouter avec les chaussures. Je gagne 700g par rapport à une chaussure d’approche classique poids (speed cross : 290 g en 42 et mon ancien modele pour les approches, les merrel chameleon 3 : 1040 g en 43). Et l’accroche est bien suffisante (ce sont des chaussures de trail) |
Vraiment top, je les garde : évidemment, cela s’use un peu plus vite que des chaussures d’approches 2 fois plus lourdes, mais on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre ! | |
Pantalon | Décathlon | RAS | RAS | RAS | |
T shirt technique | Capilene 2 lightweigt | Patagonia | – confortable (élastane) – léger – sèche très vite |
Très bien adapté pour ce Trip Escalade au Verdon | Malgré un prix assez élevé, il se fait vraiment oublier : un très bon compagnon pour les sports d’extérieurs. |
T shirt | Laine mérinos 260 | Ice breaker | Très bon apport de chaleur – Léger, confortable, bien taillé pour les hommes fins : on l’oublie complètement, même en grimpant – 1 détail : l’encoche pour placer le pouce dans la manche => mine de rien, quand il fait frais, ça couvre un peu plus de surface et ferme franchement les écoutilles : efficace |
Je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salles, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. Le prix reste excessif tout de même… | |
Micro polaire | R1 | Patagonia | – apport de chaleur correct – très confortable (membrane souple, intérieur doux) – assez bien taillée, bien que le diamètre des manches soit un peu trop important, je flotte un peu (pour moi, mais je suis fin …) |
Très bien adapté pour ce Trip Escalade au Verdon | Je le garde, sans aucun doute. En France, je l’utilise à toutes les sauces : salles, couenne grande voie, ski… Il a sa place partout. J’ai payé un peu cher mais je ne regrette pas. |
Doudoune | Down sweater sans manches | Patagonia | – bon apport de chaleur pour un poids et volume très correct – pas de gêne en actif, elle se fait complétement oublier. |
Très bien adapté pour ce Trip Escalade au Verdon | Je la garde : j’ai fait ici un très bon achat, extrêmement polyvalent, je l’utilise à toutes les sauces : ski, alpinisme, escalade et tout simplement chez moi. Top. |
Veste | Lim | Haglöfs |
|
Très bien adapté pour ce Trip Escalade au Verdon | Je reprends la même : cette veste je l’ai achetée dans un souci de gain de poids/volume pour l’utilisation grande voie, alpinisme estival et ski de randonnée à la journée. Dans ces utilisations là, elle est parfaite. Par contre en raid à ski, en cascade … je prends ma stratosphere (The north face) qui a une protection quand même bien supérieur et est bien plus solide dans le temps je pense (je n’ai la Haglöfs que depuis une grosse année). |
Lunettes de soleil | spectron | julbo |
Protection 4 |
Bien adapté pour ce Trip Escalade au Verdon | Ce serait à refaire, je me renseignerais sur les lunettes en verre polarisant : la protection 4 est évidemment une garantie lorsque l’on évolue sur la neige toute la journée, mais dans des situations plus luminosités plus intermédiaires, c’est un peu trop sombre. |