Célian CAYZAC et sa Famille nous partage son séjours vélo à la découverte du Danemark
Informations sur notre séjours en Famille à vélo à la découverte du Danemark
Date :
Du 3 au 24 août 2018
Lieu :
Circuit de Copenhague à Copenhague en remontant vers le Nord en passant par 5 iles : Sealand, Jutland, Fionie, Lolland et Falster.
Nous avons pris un vol PARIS/COPENHAGUE au départ de l’aéroport Charles de Gaulle pour un prix d’environ 1000 € pour 4 personnes incluant nos deux vélos ainsi que deux bagages en soute de 23 et 15 kg ; nous avons laissé notre voiture à l’un des parkings de l’aéroport pour les trois semaines pour 170 €.
Participants :
Notre dream-team est composée de :
- Célian, notre organisateur en chef, amoureux de la nature et des grands espaces, en charge de l’itinéraire et de la logistique (c’est lui qui planifie notre itinéraire et détermine notre campement du soir). Il gérera aussi toute la partie technique et réparation des vélos, et nous en aurons bien besoin. Signe particulier : toujours en action !
- Aurélie, toujours prête à suivre son cher et tendre dans de nouvelles aventures, aime bien sortir des sentiers battus… tant que tout est cadré. Ce sera la cheftaine du ravitaillement et des visites culturelles du voyage. Signe particulier : n’est pas contre un peu de confort de temps en temps !
- Clélia, 9 ans : petite princesse toujours de bonne humeur, suis avec enthousiasme toutes les activités de ses parents. Signe particulier : n’aime vraiment pas toutes les petites bestioles, des mouches aux guêpes en passant par les moustiques et les araignées, même microscopiques !
- Côme, 7 ans : boule d’énergie qui ne s’arrête que quand il dort. Curieux de tout, il apprécie la nature et les animaux. Signe particulier : notre petit moulin à parole, avec lui pas besoin de radio même dans les montées, il fait les commentaires !
Pour nous les vacances ne sont pas faites pour se reposer mais pour découvrir des nouveaux horizons et faire un maximum d’activité. Nous aimons la nature. Et après avoir voyagé pour faire de la plongée, du bateau ou de la randonnée, nous nous lançons dans nos premières vacances entièrement à vélo et en camping.
Ou dormir au Danemark:
Nous sommes partis équipés d’une tente et de quoi être totalement autonomes pour dormir et nous avons alterné entre trois types d’hébergement :
Les campings classiques:
les campings danois sont particulièrement bien aménagés et ont tous une cuisine commune aménagée avec plaques de cuisson, fours, micro-ondes, bouilloire, et même frigo et congélateur pour certains ;
certaines cuisines comprennent même un coin repars voir ce qui ressemble à une vraie salle à manger pour prendre ses repas au chaud, au sec et sur une table ; dans certains campings nous avions même de la vaisselle à disposition.
Nous avons donc essentiellement utilisé notre réchaud lorsque nous étions en camping sauvage ce qui nous a permis de n’utiliser qu’une seule bouteille de gaz sur toute la durée du séjour.
Les sanitaires sont en général très propres mais l’eau chaude pour la douche est la plupart du temps payante et minutée ! On finit par s’y habituer et ça évite de traîner sous la douche.
Les emplacements en tente sont en général choisis librement dans de vaste espace dédié aux tentes. Les emplacements ne sont pas strictement délimités, il suffit de respecter une distance de trois mètres avec ses voisins.
Tous les campings sont parfaitement adaptés aux enfants et comprennent des douches « familiales », plus grandes, ainsi que des aires de jeux.
Les aires de camping sauvage autorisées (Shelter):
Le camping sauvage n’est pas autorisé au Danemark à la différence son voisin la Suède mais il existe des aires naturelles où le camping sauvage est autorisé. Ces aires sont plus ou moins aménagés et la plupart ont des Shelter, c’est-à-dire des petites cabanes en bois où il est possible de dormir. Elles sont toutes aménagées pour faire du feu et certains ont un point d’eau ; ces aires sont gratuites sauf lorsqu’elles sont chez l’habitant. Un site en danois répertorie toutes les aires qui sont nombreuses et peu éloignées les unes des autres. C’est une vraie solution économique et peu connue pour se loger au Danemark.
Quelques hôtels :
Sur les trois semaines de voyage nous avions prévus de passer une nuit par semaine à l’hôtel, histoire de profiter d’un peu de confort et d’un bon lit !
Les hôtels danois sont assez chers donc nous n’en avons pas abusé mais là encore les hôtels où nous avons dormi étaient tous très bien équipés et agencés.
Nous avons même dormi dans un tonneau à LEGOLAND pour le plus grand plaisir des enfants : ce n’était pas grand mais parfaitement pensé !
Où se restaurer/où se réapprovisionner :
Nous avions dans nos sacoches réchaud et popotte pour nous faire à manger.
Les restaurants sont assez chers au Danemark. Donc nous avons privilégié des sandwichs le midi et un repas chaud le soir lorsque notre campement était installé.
Nous n’avons eu aucune difficulté pour nous approvisionner régulièrement et nous faisons les courses tous les 2/3 jours.
Il y a des supermarchés dans toutes les petites villes et ils sont ouverts 7 jours sur 7 de 7 heures à 22 heures.
En revanche, ces supermarchés concentrent à la fois boulangerie, pâtisserie, pharmacie… de sorte que les centres de petites villes n’offrent pas le charme des petits commerces mais c’est tout de même très pratique.
Office du tourisme :
- Site web du Danemark
- Dans chaque petite ville, il y a un office de tourisme qui fournit tous les renseignements utiles.
Caractéristiques de la Danemark :
C’est en vélo tandem Pino de chez HASE que nous sommes partis faire une boucle d’un peu plus de 800 km pour découvrir le Danemark.
Sur chaque tandem nous avons l’équipe des garçons, Célian et Côme. Ils porteront avec eux 2 grandes sacoches et 4 petites. Sur l’autre vélo, et sur l’autre l’équipe des filles composée d’Aurélie et Clélia. Elles n’auront que deux grandes sacoches. Nous avons également un sac à dos étanche dans lequel se trouve les objets « précieux » (ordinateur, téléphones, appareil photo, liseuse…) qui alternera entre le vélo des filles et des garçons selon la forme de chacun.
Attirés par les pays scandinaves, nous avons jeté notre dévolu sur le Danemark en raison de sa réputation d’être « vélo friendly », ses visites culturelles nombreuses et un point culminant à 170 mètres …
La mer n’étant jamais très loin au Danemark nous avons privilégié au maximum les pistes cyclables en bord de mer.
Quoi d’autre dans les environs:
- La Suède
- Les iles de Mon et d’Aero
Bibliographie :
- Guide du Routard Danemark/Suède
- Cycle map of Danemark 1 : 500 000 – Nordisk Korthandel
Lien Internet :
3 semaines en Famille à vélo à la découverte du Danemark
Semaine 1 : Les premières découvertes de Copenhague à Thorso
Un départ riche en émotion !
Des mois que nous nous y préparons, que nous réfléchissons au parcours, aux visites, au matériel à prendre, ou à laisser, et nous voici enfin prêts au départ !
Nos tandems, après avoir été démontés, ont été emballés dans deux gros cartons pour pouvoir voyager en soute. Les voilà solidement (enfin nous espérons !) attachés sur le toit de la voiture. Pour commencer notre périple nous avons 500 km à faire pour rallier Paris et prendre notre vol direction Copenhague. Le premier challenge sera donc d’éviter que les cartons ne s’envolent sur l’autoroute ce qui signifierait la fin du voyage. Nous nous calons donc à 100 km/h sur l’autoroute pour éviter tout problème. Les kilomètres défilent lentement mais nous arrivons sans encombre à l’aéroport.
Les choses se compliquent en réalité au moment de l’enregistrement de nos deux immenses cartons contenant les vélos. Alors que nous avions repéré l’endroit où les bagages hors gabarit doivent être déposés, il faut finalement peser nos cartons. Sauf que le comptoir pour l’enregistrement se trouve à l’autre bout et que nous devons nous faufiler, autant que possible, avec nos cartons, au milieu des voyageurs, en espérant que les enfants nous suivent bien… Premier agacement mais ce n’est que le début.
Une fois pesés
il s’avère que nos cartons font 37 kg pour l’un et 40 pour l’autre alors que le poids limite est de 32kg !!! Erreur de débutants certainement, nous n’avions pas pris la peine de peser les cartons avant de partir puisque nos vélos ne font « que » 25 kg donc on pensait être large. Mais ça c’est le poids théorique, avant les ajouts d’équipements divers (portes gourdes, béquille…) et avant d’être très bien emballés pour les protéger de tout choc avec toute sorte de couvertures, cartons etc… autant de poids supplémentaires qui au final nous fait excéder la limite.
Bon et sinon on fait comment :
« Eh bien en principe je dois refuser de vous enregistrer »
… C’est la douche froide, on n’est pas arrivés au Danemark… Le temps se fige et Clélia se met à pleurer :
« Mais comment on va faire maman, on va pas pouvoir partir en vacances ?? »
Que lui répondre si ce n’est que cela ne dépend pas de nous. Ses larmes auront pour effet d’attendrir le personnel de l’aéroport qui se démène pour nous obtenir les autorisations des trois personnes nécessaires pour accepter nos bagages. Au bout d’une très longue heure d’attente, enfin, nous obtenons une réponse positive : nos vélos peuvent embarquer !!! Gros soulagement de toute la famille. Les vacances vont pouvoir commencer.
Nous voilà enfin dans l’avion
mais bien fatigués par toutes ces émotions. Mère et fils s’endorment rapidement et le vol de deux heures se passe sans encontre. Nous atterrissons à Copenhague vers 20h30 et récupérons avec soulagement tous nos bagages.
Et c’est maintenant que la dernière difficulté de la journée commence : il nous faut remonter nos deux vélos en kit ! Célian s’y attelle sans attendre pendant qu’Aurélie, accompagnée des enfants, récupère les bagages. Le remontage se passe plutôt bien, il n’y a pas eu de casse dans le transport. Nous perdons juste un écrou que nous ne retrouverons jamais même si les enfants ont ratissé le sol pour nous aider à le retrouver.
Il est 23H lorsque nous quittons enfin l’aéroport avec nos vélos. Nous avons 5 km à faire jusqu’à l’hôtel. Il fait bon et nous trouvons rapidement la piste cyclable. Ces premiers tours de roues ont le bon goût de la liberté. Avec la journée éprouvante que nous venons de passer nous pédalons tous avec plaisir. Que cela fait du bien de se dégourdir les jambes. Nous apprécions tous cette petite balade à vélo, malgré l’heure tardive et la fatigue. Nous arrivons heureux à l’hôtel et après avoir débarqué nos sacoches, rangé les vélos et fait nos lits tout le monde s’endort rapidement. Vivement demain et notre première vraie journée de vélo !
Les premiers kilomètres, objectif : la mer baltique !
Après une bonne nuit de sommeil, nous voilà prêts à attaquer notre première journée de vélo au Danemark. Nos montures sont fin prêtes, les sacoches sont à leur place, nous pouvons nous élancer en direction du Nord après avoir rapidement traversé Copenhague que nous prendrons le temps de visiter à la fin de notre boucle.
Nous avons tout de même un objectif avant de quitter la capitale, celui de trouver une bouteille de gaz pour notre réchaud. Nous avons dû tenter notre chance dans plusieurs magasins en tout genre avant de trouver notre bonheur dans une boutique de bricolage un peu fourre-tout.
Maintenant que nous sommes vraiment autonomes, nous pouvons quitter le centre-ville pour rejoindre le bord de mer. Le soleil nous accompagne et les premières plages que nous découvrons sont bien remplies. Nous roulons à un bon rythme sur des pistes cyclables en très bon état. Puis nous nous éloignons de la côte pour rejoindre un chemin plus bucolique à travers champs et sous-bois. Nous nous éloignons aussi de la circulation ce qui est loin de nous déplaire. En revanche, la route devient de plus en plus vallonnée et les montées succèdent aux descentes, toujours trop courtes. Pour une mise en jambe nous sommes servis.
Nous arrivons en fin d’après-midi à notre premier camping dans le petit village de Niva. Nous montons rapidement la tente pour nous précipiter à la plage la plus proche recommandée par la gérante du camping.
C’est notre première baignade en mer baltique, le sable est fin, l’eau transparente et chaude et sans aucune vague. Un vrai bonheur après cette journée bien chaude !
La découverte du musée LOUISIANA
Le lendemain, nous n’avons qu’une petite trentaine de kilomètre.Mais deux visites très intéressantes : le musée d’art moderne LOUISIANA et le château de Kronborg.
Le temps de replier le campement et de faire la dizaine de kilomètres du musée et nous arrivons juste avant l’ouverture mais des gens font déjà la queue pour entrer. Il faut dire que ce musée est un incontournable pour tous les amateurs d’art moderne. Et pour ne rien gâcher le musée se trouve sur un site très agréable en bord de mer avec la Suède juste en face. Les collections sont de qualité même si une petite information pour préciser que certaines œuvres n’étaient pas tout à fait adaptées aux enfants aurait été appréciable :
« euh Maman pourquoi il est tout nu le Monsieur sur le mur… »
Après la visite du musée et une halte sandwich, nous poursuivons notre route direction le Château de Kronborg. La route n’est pas très longue mais nous avons du vent de face qui nous ralentit bien. Lorsque nous arrivons enfin au château il est déjà 16 heures et le Château ferme ses portes à 17h30. Il faut savoir qu’au Danemark, les sites touristes n’ont pas la même amplitude horaire qu’en France. En général ils ouvrent à 11 heures et ferment entre 17 ou 18 heures. C’est bon à savoir pour organiser nos visites.
Et du Château de Kronborg
Le château est impressionnant entouré de grandes et hautes murailles. L’intérieur est bien reconstitué et nous permet d’appréhender la vie des rois danois au XVIème siècle. La salle de de bal avec ses 62 m de long est magnifique mais toute en subtilité. Pas de dorure pompeuse mais des dimensions qui imposent le respect. Nous visitons également les cases mates situées sous le château qui impressionnent les enfants, surtout que la vise se fait à la frontale…
Notre première nuit au milieu de la nature
Une fois la visite finie, nous repartons en direction de notre première aire de camping sauvage autorisée. Il s’agit en fait d’aire naturelle où le camping est autorisé. Ces aires sont plus ou moins aménagées : la plupart sont équipées d’abris en bois (les fameux shelter), certaines ont un point d’eau et nous en trouverons même avec l’électricité !
Notre première aire de camping sauvage a deux abris en bois, des toilettes sèches, mais pas de point d’eau. Nous décidons après négociation avec Côme de passer la nuit dans un des abris ce qui nous évitera de déplier, et replier la tente.
Il y a également à disposition un feu avec une grille pour les grillades. Oui mais voilà, au camping on nous a dit qu’il était interdit de faire du feu à cause de la sécheresse qui sévit depuis deux mois au Danemark. Nous trouvons une note d’information à ce sujet affiché sur l’aire de camping mais en danois. Ce n’est pas grave nous avons une super application qui traduit tout. Hop, traduction et nous comprenons qu’a priori on peut faire du feu mais seulement à l’emplacement prévu à cet effet. Parfait, nous récupérons donc feuilles et brindilles pour faire notre feu. On galère un peu mais il prend et ça nous réchauffe bien car l’air commence à se rafraîchir.
Sauf que nous nous faisons interpeller par une dame passe qui nous intime l’ordre d’éteindre le feu ou elle appelle la police. Euh non merci on s’en passera. Nous éteignons donc rapidement notre beau feu. Tout le monde est déçu mais on ne va pas jouer avec les règles…
Sur ces entrefaits, nous sommes finalement rejoints par un cycliste, danois, qui plante sa tente. Il poursuit sa route vers la suède sans date précise de retour. Quelle chance !
Après cette première nuit passée en pleine nature
nous nous réveillons avec la surprise de découvrir dans la cabane d’en face, un français ! Nous échangeons autour d’un café avant de replier le camp et de quitter Stendstrup direction Nykobing Jaelland où nous devons prendre un ferry en fin de journée.
Puis, nous retrouvons rapidement une piste cyclable en bord de mer. La route s’élève un peu et nous découvrons une vue à couper le souffle. La mer se trouve en dessous et s’étend à perte de vue. De l’autre côté du chemin, ce n’est qu’une succession de maisons plutôt modernes mais plus belles les unes que les autres avec des façades entièrement vitrées donnant directement sur la mer.
Côté piste cyclable en revanche, la route n’est pas de tout repos, ça monte et ça descend ! Et tout à coup c’est la casse, un maillon de la chaîne du vélo des filles s’est abimé. Célian tente une réparation de fortune pour nous permettre de continuer quelques kilomètres mais les vitesses ne cessent de sauter. Il faut donc s’arrêter pour changer un maillon.
Lorsque nous repartons, les montées et les descentes s’enchainent dans des chemins parfois ensablés parfois caillouteux mais trop rarement plats et lisses. Nous devons, enfin surtout l’équipe des filles, mettre pied à terre pour finir certaines montées. Du coup, nous en profitons pour faire le plein de prunes : il y en a plein en bord de route, des jaunes, des rouges…
Nous arrivons finalement en fin de journée à notre camping du soir où nous faisons la connaissance d’un jeune suisse parti faire un tour du monde à vélo. Il a déjà parcouru 1900 km depuis début juillet. Nous sommes loin d’avoir son rythme !
Quelques péripéties pour pimenter le parcours
Le lendemain nous avons 55 km à parcourir et un nouveau ferry à prendre. C’est sous un beau soleil que nous prenons la route. La piste cyclable que nous empruntons est plutôt roulante et, malgré quelques montées un peu rudes, nous avançons bien.
Nous sommes dans un endroit beaucoup plus sauvage et moins touristique. Nous tombons sous le charme de cette cote découpée et de ses petites maisons en bois avec une vue là encore imprenable sur la mer.
Découvrant également la gentillesse légendaire des Danois lorsque, en haut d’une montée difficile, une petite mamie nous encourage et nous donne des prunes et des poires de son jardin. Puis, nous tentons d’échanger quelques mots mais elle ne parle que danois.
Et nous arrivons en fin de matinée au ferry après avoir parcouru 33 km a un bon rythme. Sauf qu’au moment d’acheter les billets pour la traversée, nous découvrons qu’il n’y a pas de ferry tous les jours pour notre destination ! Nous pouvons seulement aller à Aarhus. De toute façon, nous n’avons pas trop le choix et nous avions prévu de nous y rendre quelques jours plus tard.
Pendant la traversée, nous modifions notre parcours initial : nous avons le choix entre visiter Aarhus ou le parc scandinave tant attendu par les enfants. Le choix est rapidement fait : exit Aarhus, nous privilégions l’activité prévue pour les enfants. Il nous suffit ensuite de troquer les deux nuits en camping sauvages initialement prévues par deux nuits en camping avec piscine et notre parcours est recalé. Ce n’est pas tout à fait le même concept mais ça nous permet de passer deux nuits au même camping et de gagner du temps en terme d’intendance. Et puis les enfants sont ravis de pouvoir profiter d’une piscine.
A la sortie du ferry,
nous avons 22 km à faire qui se révéleront tout aussi roulant que les trente premier. Nous nous régalons et nous avons un petit aperçu de la campagne danoise avec ses champs de blé, de maïs et ses vaches.
C’est deux nuits que nous passerons dans le village de Ronde et nous en profiterons pour aller visiter le fameux parc d’animaux sauvages du Grand Nord (Skandinavisk Dyrepark) situé à Kolling. Cela fait des mois que Côme ne nous en parle car il y verra des loups, son animal préféré.
Nous nous disons que la route devrait être assez facile car nous n’avons pas notre chargement habituel, resté au camping, mais juste deux sacoches, l’une pour les outils, l’autre pour les affaires de pluie (de l’orage est annoncé) et le sac à doc avec de quoi manger.
Les 10 premiers km se passent effectivement très bien et nous roulons à bonne allure. Tout cela jusqu’à ce que le GPS veuille nous faire passer dans un chemin loin d’être carrossable, envahi d’herbes et de ronces à tel point qu’on le distingue à peine. Nous avons donc le choix en un chemin peu praticable ou … faire un détour de plusieurs kilomètres.
Nous optons pour la première option en espérant que le chemin ne soit pas trop long. Si les premiers kilomètres ne se passent pas si mal avec une légère impression de rouler sur de la mousse, les suivants vont se révéler bien plus difficiles. En effet aux ronces et à l’herbe viennent s’ajouter des orties.
Lorsqu’enfin nous voyons le bout de ce chemin, nous poussons un « ouf » de soulagement… un peu trop tôt. Nous nous trouvons maintenant sur un chemin ensablé où nous peinons à avancer. Les roues des vélos s’enfoncent et nous risquons la chute à tout moment. Clélia est obligée de descendre de vélo pour pouvoir continuer à avancer. L’équipe des garçons parvient à poursuivre le chemin sans mettre pied à terre. Les kilomètres défilent très lentement et nous nous épuisons. C’est donc bien fatigués que nous arrivons au parc animalier.
Heureusement, les enfants font preuve d’un tel enthousiasme que cela nous fait oublier quelque peu la fatigue. Ce parc est vraiment très bien fait : nous pouvons voir les animaux de très près dont des ours polaires. Coup de chance nous pouvons même assister au repas des loups !
Le lendemain, nous quittons le camping où nous avons passé 2 nuits ce qui nous arrivera rarement. Nous changeons en général tous les jours de site. Nous avons 55 km à faire pour dormir dans une aire de camping sauvage. Mais compte tenu du dénivelé prévu, nous nous laissons la possibilité de nous arrêter plus tôt. C’est donc sans contrainte ni d’horaire ni de kilomètre que nous prenons la route.
Effectivement, le terrain est vallonné mais les routes que nous empruntons sont en parfait état. Ceux qui pensent que le Danemark est plat peuvent venir vérifier que c’est faux.
Cela nous laisse au moins le temps d’apprécier le paysage qui nous entoure. Nous avons délaissé le bord de mer pour découvrir la campagne danoise, avec ses nombreuses fermes, ses champs de blé et ses vaches dans les prés.
Nous atteignons notre point culminant à 140 m
sachant que le point le plus haut du Danemark est à 171 m. Mauvaise nouvelle nous allons devoir redescendre pour remonter avec un dénivelé de 100 m. Cela nous casse les jambes rien que d’y penser. Nous nous lançons quand même. Après quelques kilomètres et quelques bonnes montées, Célian envisage un itinéraire bis avec moins de dénivelé. Ce ne sera donc que 67 m mais avec une bonne montée juste avant l’arrivée.
La fameuse montée ne sera finalement pas si redoutable et nous nous mettons ensuite à la recherche de l’aire de camping sauvage située à 1 km après le village de Thorso.
Cette journée entière de vélo s’est donc bien déroulée, sans mauvaise surprise, et nous avons parcouru les 55 km espérés. Tout serait parfait si la pluie ne s’était pas invitée en fin de soirée.
Semaine 2 : La fatigue commence à se faire sentir de Thorso à Roskilde
Et la pluie s’invite à notre parcours…
La nuit a été pluvieuse et venteuse. Nous sommes donc très heureux d’avoir dormi dans un abri en dur plutôt que sous la tente. Lorsque nous nous réveillons, la pluie a cessé mais pas le vent. Un rapide coup d’œil à la météo du jour nous confirme que les conditions climatiques vont être difficiles. De la pluie est annoncée mais également du vent avec des rafales à 70 km/h.
Heureusement nous n’avons que 25 km à parcourir aujourd’hui pour rejoindre Silkeborg, la région des lacs, où nous devons passer la nuit dans une famille de warmshower danois.
Nous nous élançons et après à peine un kilomètre, la chaîne du vélo d’Aurélie casse et se retrouve au milieu de la route ! L’étape du jour commence bien. Célian sort donc la trousse à outil pour réparer une nouvelle fois cette chaîne. Le temps de la réparation, il se met à pleuvoir. Nous sortons donc nos affaires de pluie et c’est sous un ciel bien gris que nous repartons.
Finalement, la pluie ne durera qu’un gros quart d’heure. En dépit du vent, nous avançons bien car la piste est très roulante et sans grande montée. Nous effectuons donc les 25 km prévus dans la matinée malgré le retard pris au démarrage.
De nouveau les paysages changent complémentent et nous évoluons cette fois-ci au milieu de la forêt, entourés d’arbres ce qui a l’avantage, outre leur beauté, de nous protéger du vent.
Nous arrivons à Silkeborg
en début d’après-midi ce qui nous laisse un peu de temps pour visiter la ville et… trouver un magasin de vélo pour acheter une nouvelle chaîne. Mission rapidement accomplie ce qui va nous permettre de déambuler tranquillement dans cette paisible bourgade.
Nous n’avons ensuite que quelques kilomètres à faire pour arriver à notre hébergement du jour. Nous sommes accueillis par Peter et son épouse, parents de trois enfants dont deux grands adolescents mais le petit dernier n’a que 8 ans.
C’est parfait pour jouer avec nos enfants qui s’inquiètent tout de même de savoir comme ils vont faire pour communiquer puisqu’ils ne parlent ni danois, ni anglais. Le contact va rapidement se faire lorsqu’il leur propose d’aller faire du trampoline ensemble. Et hop, tout ce petit monde joue dans le jardin après quelques minutes seulement.
Les danois dinent tôt et bien qu’il ne soit que 17h30 lorsque nous arrivons le diner est déjà presque prêt. Cela nous laisse le temps de profiter de la soirée et de parler voyage, vélo, spécialités locales… Nous finirons par une petite balade digestive au bord du lac situé juste à côté de leur maison.
Nous avons passé une excellente nuit chez nos hôtes danois. Et nous commençons la journée par un bon petit déjeuner typique avec fromage, fruits, confitures et pain aux céréales tout chaud.
Dehors, le temps est pluvieux et nous savons que nous allons avoir une journée humide. Nous commençons par une piste très roulante et en légère descente. Nous nous disons même qu’à ce rythme nous pourrions rallonger l’étape initialement prévu.
Pause au Doner Kebab Pizza
Mais en milieu de matinée nous affrontons un premier épisode de pluie et de vent qui nous ralentit bien. Nous faisons halte dans un village où nous trouvons un petit Doner Kebab Pizza qui nous permet au moins de nous restaurer au sec. Il ne doit pas voir passer beaucoup de touristes, ça c’est sûr.
Lorsque l’averse a cessé nous reprenons la route qui n’a plus rien de la piste roulante du début mais une espèce de piste en sable bien collante. La vitesse ralentit considérablement. C’est sans compter une énorme averse de pluie accompagné d’un bon vent de face qui rend notre progression encore plus difficile.
Heureusement l’aire naturelle de camping du soir est composée d’un vaste préau en bois avec un grand abri où nous pourrons de nouveau installer nos duvets sans sortir la tente. Les enfants s’accordent pour nous confirmer que cette aire de camping est la mieux car il y a de l’eau ! Ils auront au moins compris son importance et c’est vrai que cette aire sauvage particulièrement bien aménagée avec un point d’eau et même l’électricité.
Ce que ne savent pas les enfants c’est que nous leur avons réservé une grosse surprise pour les récompenser de leurs efforts. Nous nous rendons à BILLUND la ville d’origine des LEGO où se trouve le fameux parc d’attraction LEGOLAND. Nous avons prévu d’y passer une journée : ce n’est ni sportif, ni culturel ni très nature mais ce moment de détente va être apprécié par les petits évidemment, mais aussi par les grands !
Il faut dire que depuis quelques jours, la pluie nous refroidit bien et c’est presque sans regret que nous laissons nos vélos pendant une journée.
Une route de plus en plus vallonée !
Après notre halte à LEGOLAND et notre journée de « repos », nous reprenons nos vélos pour une nouvelle longue étape de plus de 60 km.
Nous espérons que nous n’aurons pas trop de pluie. Mais vu le ciel chargé nous enfilons tout de même nos ponchos. Nous n’avançons pas trop mal entre campagne et forêt. Nous retrouvons notre piste cyclable avec des gravillons mais la chaussée n’est pas trop collante aujourd’hui.
Lorsque nous nous arrêtons pour manger, nous avons déjà parcouru plus de 30 km. Nous nous rapprochons de la mer. Nous arrivons en fin d’après-midi à Kolding. Une jolie petite bourgade, où nous prenons le temps de flâner un peu pour admirer de belles maisons à colombage du 18ème siècle. Mais également pour acheter quelques vêtements supplémentaires car nous avions vu un peu juste… notamment au niveau pantalon.
Il ne nous reste que 14 km à faire pour arriver à notre shelter du jour, ce qui en principe ne fait pas une grosse distance. Sauf que nous commençons par une montée bien longue pour sortir de la ville. Certes, les maisons qui bordent la route sont jolies et nous avons retrouvé le bord de mer mais c’est dur !
Pendant toute la dernière partie du trajet, nous allons alterner descentes et montées bien raides. En cette fin d’étape, nos jambes sont mises à rude épreuve. Lorsque nous arrivons enfin à l’aire de camping sauvage nous sommes éreintés. Enfin surtout les grands, mais très fiers de la distance parcourue : 68 km en une journée, record battu !
Et demain, nous remettons ça : encore 60 km de prévu !!
On croise les doigts pour que la pluie ne revienne pas trop vite nous tenir compagnie.
Le lendemain, le soleil est de retour mais nous nous rendons rapidement compte que les kilomètres parcourus la veille ont laissé des traces.
Les enfants eux sont toujours en pleine forme. Il faut dire qu’ils ne sont pas obligés de pédaler tout le temps, et ils l’ont bien compris. Par contre, dès que le relief se corse un peu, nous leur demandons de nous aider. C’est d’ailleurs indispensable pour pouvoir passer certaines montées. Leur participation est donc relative et jamais ils ne seront à bout de souffle en haut d’une montée, à la différence de leurs parents.
Nous avons aussi deux styles très différents de cyclistes en herbe : Clélia pédale régulièrement mais sans trop forcer et Côme lui est beaucoup plus dynamique mais ne pédale pas tout le temps.
Nous quittons le bord de mer pour nous enfoncer de nouveau dans la campagne. Et une chose est sûre c’est très vallonné !! C’est une succession ininterrompue de montées et de descentes. Il est impossible dans ces conditions d’avoir un rythme régulier et nous nous fatiguons vite.
Surtout que depuis le début de la journée, Aurélie a une douleur qui est apparue à l’arrière de la cuisse qui l’empêche de pouvoir forcer dans les montées. Bref, c’est la galère !
Nous décidons d’écourter un peu l’étape et de troquer notre nuit dans le jardin d’un warmshower par un petit camping un peu moins loin.
C’est tout de même à bout de force que nous arrivons au camping ce qui n’empêchera pas les enfants, décidément très en forme de profiter de l’aire de jeux pendant toute la soirée.
Odense
Notre route se poursuit ensuite vers la belle ville d’Odense, ville natale de Hans Christian Andersen, l’auteur de la Petite Sirène. Nous en profitons pour visiter sa très belle cathédrale ainsi que ses églises. Dans le centre historique, tout autour de la maison natale de Hans Christian Andersen ce ne sont que maisons à colombage toutes plus colorées les unes que les autres.
C’est dans l’une d’entre elles que nous déjeunons pour gouter aux fameux smorrebrods. Une sorte de tartine de pain noir agrémentée de toute sorte de bonnes choses (saumon fumé, charcuterie, légumes, pickles…).
Nous nous dirigeons ensuite vers le superbe Château d’Egeskov où nous devons planter la tente dans une aire de camping gratuite aménagée. Le début de la route se déroule plutôt bien sauf que nous avons pas mal de vent de face. Tout à coup Célian entend un gros bruit au niveau de sa roue arrière. Arrêt technique et après quelques investigations, le verdict tombe : c’est le support de plaquette de frein qui est cassé.
Nous voilà donc en train de chercher un réparateur de vélo. Nous en trouvons un sur la route mais il est déjà 17 heures et le magasin ferme à 17h30. Puis nous mettons donc le turbo pour arriver avant la fermeture. Nous y parvenons mais lorsque nous expliquons notre problème on nous répond que la réparation est possible…la semaine prochaine ! Nous avons beau insister et expliquer que nous avons besoins du vélo pour poursuivre notre parcours, rien n’y fait. Bref, nous ne sommes pas plus avancés mais bien plus fatigués ! C’est donc avec un seul frein sur le vélo des garçons que nous rejoignons le Château où nous déplions notre tente pour la nuit.
La visite du Château d’Egeskov
va s’avérer très variée : en plus du château lui-même, toujours habité par ses propriétaires, les bâtiments annexes sont consacrés à des expositions diverses et variées. Il y a en a pour tous les goûts : vieilles motos, vieilles voitures, anciennes calèches, musée des pompiers… Et pour les enfants, le château comprend une immense aire de jeux avec un parcours dans les arbres, des balançoires, une immense toile d’araignée, et toute sorte de jeux différents. Nous terminons la visite par les superbes jardins du château. Nous passons du potager, au jardin renaissance puis celui très coloré des Dahlia. Plus qu’un Château c’est un véritable parc d’attraction à lui tout seul.
Après cette belle visite nous devons encore trouver un réparateur pour le tandem des garçons. Nous tentons notre chance dans la ville de Svenborg où nous trouvons une boutique de vélo. Et là miracle, non seulement, ils ont bien un atelier de réparation mais ils veulent bien prendre notre vélo de suite. Nous laissons donc notre monture, le temps de prendre un café, et lorsque nous revenons, le frein est réparé. C’est certes du provisoire mais au moins ça fonctionne. Et deuxième miracle, la réparation est offerte ! Ça change du précédent réparateur…
En cette fin de deuxième semaine
nous nous rendons compte que nous avons de plus en plus de mal à avancer. Que nous commençons à ne plus prendre autant de plaisir qu’au début à rouler. Après quelques discussions, nous décidons donc de modifier notre planning initial pour rouler un peu moins et profiter un peu plus de ce beau pays.
Nous terminons notre journée dans une aire de camping naturelle à la ferme. Avec au loin une vue splendide sur la mer. Nous sommes alors accueillis par le propriétaire des lieux qui nous expliquent que les deux shelter sont pris. Mais nous pouvons planter la tente. Cela nous convient parfaitement. L’aire est parfaitement équipée avec une vraie cuisine, des toilettes et une salle de bain. Pour la première fois, ce shelter est payant mais cela reste bien moins cher qu’un camping classique. Et nous sommes surtout beaucoup mieux installés.
Semaine 3 : Une dernière semaine pour profiter de Svenborg à Copenhague
Ferry et train pour avancer plus vite
Pour entamer notre dernière semaine, nous avons encore un ferry à prendre. En l’espace d’une demi-journée, nous allons changer trois fois d’iles, passer deux ponts et terminer par le ferry.
Lorsque nous débarquons, nous avons encore 45 km pour rejoindre le camping que nous avons repéré. Beaucoup trop loin, surtout avec le vent qui souffle. Nous modifions donc de nouveau notre planning. Et nous rabattons sur un shelter près de la mer à une vingtaine de kilomètres au sud.
La route est particulièrement plate mais nous avançons très lentement avec le vent de face ou de côté. Ces kilomètres nous paraissent bien long. La campagne n’a rien de très plaisante et à part quelques éoliennes pour égayer le paysage ce ne sont que de longues lignes droites.
La campagne danoise où nous nous trouvons n’ayant rien de très attrayant, nous décidons de prendre le train pour rejoindre la ville de ROSKILDE et de passer deux nuits au même camping.
Nous prenons donc le train à Nykobing direction Roskilde. Nous allons pouvoir constater que les trains danois sont parfaitement adaptés aux vélos. Un compartiment leur est réservés même si dans la précipitation, et la peur de rater le train, Aurélie ne l’a pas vu…. Elle se précipite donc dans le premier compartiment qu’elle trouve et Célian la suit dans la foulée. Les deux vélos rentrent mais tout juste et là Célian se rend compte qu’il ne s’agit absolument pas du compartiment prévu pour les vélos.
Petit moment de panique
lorsque Célian sort sur le quai au moment du départ. Clélia se met alors à pleurer car elle a peur que son père reste sur le quai. Lorsqu’il remonte et que le train démarre c’est Côme qui pleure
« parce qu’on va passer tout le trajet là !»
c’est-à-dire entre deux compartiments sans pouvoir s’asseoir !! Panique à bord !
Heureusement, le compartiment spécial vélo n’est pas loin. Le contrôleur qui nous a vu monter nous explique que nous pourrons changer de compartiment en passant sur le quai quelques arrêts plus loin.
Rien de plus simple, si ce n’est que cela veut dire que les enfants vont pendant quelques minutes être seuls dans le train avec leurs deux parents sur le quai ! Célian les briefe : nous allons descendre et ils vont nous attendre au compartiment vélo pour nous ouvrir la porte. L’arrêt arrive enfin et tout se déroule sans problème.
Arrivés à la gare de Roskilde, la descente du train est tout aussi facile et nous empruntons un ascenseur dans lequel les vélos rentrent pour sortir de la gare.
Nous voici donc en ce tout début d’après-midi à Roskilde sous un beau soleil. Nous prenons notre temps pour rejoindre le camping. En admirant le paysage qui nous entoure : un magnifique fjord s’offre à nous, entouré de verdure.
Roskilde, sa cathédrale et ses célèbres Drakkars
Pour profiter pleinement de la ville de Roskilde et de son célèbre musée des bateaux viking, nous laissons nos vélos de côté pour la journée.
Le musée est très intéressant avec une partie sur la fabrication à l’ancienne des bateaux vikings. Et une autre partie où nous pouvons admirer les cinq drakkars retrouvés enfouis au fond du fjord de Roskilde en 1962.
Nous commençons la visite avec une introduction spéciale famille mais en anglais. Cela nous permet tout de même de monter à bord d’un drakkar reconstitué à l’identique où nous faisons semblant de ramer comme les vrais vikings. Les enfants et Célian s’essaient ensuite à la construction d’un mini bateau en bois dont le test de flottaison ne sera pas un grand succès.
Nous déambulons ensuite entre les divers ateliers de fabrication de drakkars : cordage, taille du bois ou forge pour les clous et les outils. Puis, nous parvenons rapidement à la conclusion que fabriquer un drakkar à l’ancienne nécessite bien du travail et du temps.
Nous allons ensuite voir les fameux drakkars de l’an mille sortis du fjord. Ils sont impressionnants ces bateaux ! Et surtout, là encore, quel travail pour les conserver. Il a fallu 25 ans pour que le musée voit le jour et pour garantir leur bonne conservation.
Nous allons ensuite visiter la cathédrale royale de Roskilde où nous passons une heure à découvrir les nombreux tombeaux des rois et reines danoises à travers les siècles.
Après ces deux jours à Roskilde, nous allons maintenant nous diriger vers Copenhague pour rejoindre notre point de départ.
Mission cartons avant de repartir
Après une journée de repos, tout le monde est content de reprendre la route. Malgré la fatigue, un jour sans vélo et nous voilà déjà en manque !!
La route est particulièrement agréable en dépit de quelques montées un peu raide en début de parcours. Nous alternons entre villages et chemins dans de petit bois. Nous roulons tranquillement et profitons de nos derniers kilomètres.
Mais avant de pouvoir visiter la capitale danoise, nous avons une mission d’importance à accomplir :
trouver deux cartons pour emballer nos vélos pour le retour !
Célian repère un premier magasin de vélo à un peu plus d’un kilomètre. Il s’agit d’un tout petit magasin et le Monsieur ne comprend pas ce que nous voulons dans un premier temps. Puis il part farfouiller dans l’arrière-boutique et en ressort avec notre premier carton à vélo ! Bon il n’en a pas d’autre mais c’est un bon début.
Nous passons ensuite au 2ème magasin repéré sur internet. Et là nous tombons sur un immense magasin de vélo : nous expliquons de nouveau ce que nous cherchons et… on nous envoie au 1er étage pour… nous vendre des valises à vélo ! Ce n’est pas vraiment ce que l’on cherche. Nous retentons notre demande. Et là, on nous indique enfin un énorme container bleu situé derrière le magasin où nous n’avons que l’embarras du choix. Célian fixe un carton, qui contient un 2ème carton, sur son porte bagage et nous voilà de retour au camping avec nos trouvailles.
Il nous reste tout de même à vérifier s’ils sont assez grand pour nos vélos. Célian se lance alors dans une opération démontage pour voir si c’est la bonne taille. Bingo, même s’il ne démonte pas tout ça devrait passer. La mission du jour a donc été accomplie sans difficulté, nous en sommes presque surpris. Allez maintenant, dernier repas au camping et demain retour à la ville !
Et pour finir en beauté, Copenhague ou le paradis du vélo
Enfin, nous allons prendre le temps de visiter la belle capitale du Danemark. Il serait temps avant de rentrer en France. Et pour ne rien gâcher, il fait un grand soleil.
Nous parcourons facilement les 8 km qui nous sépare du centre. Et plus nous avançons plus la circulation de vélos autour de nous se fait dense. Nous arrivons ensuite au niveau de la gare centrale où nous découvrons d’immenses parking à vélo entièrement remplis !
Nous entamons notre visite de la ville par la mairie. Puis nous rejoignons le château de Christianborg, ancienne résidence royale avant qu’il ne soit détruit par un incendie puis reconstruit. Il abrite surtout aujourd’hui les écuries royales.
Nous le voyons très rapidement car nous devons reprendre les vélos pour assister à la relève de la garde. Nos vélos ne passent pas inaperçus et des touristes nous prennent en photo pour le plus grand plaisir des enfants qui prennent la pose !
Notre visite se poursuit par le musée d’Amalienborg sur la famille royale danoise qui réunit de nombreux objets personnels des anciens rois et reines danoises. Clélia n’en revient pas ! Et après la visite, petit resto très agréable sur le fameux port de Nyvahn avec ses célèbres façades colorées.
Nous continuons par la visite du Château de Rosenborg dont le superbe jardin nous donne envie de s’y installer pour faire la sieste ! Le clou du spectacle sera tout de même la découverte du trésor royal avec ses couronnes, ses bijoux et toutes sortes d’objets précieux. Ça brille dans tous les sens ! les enfants sont émerveillés par temps de richesse et Côme ne rate aucune vitrine. Cela fait plaisir de les voir aussi intéressés par les visites culturelles.
Nous rentrons au camping de nuit
après une petite balade bien agréable qui nous permet de profiter de Copenhague by night !
Ça y est c’est déjà notre dernière journée au Danemark et nous savons que la journée sera longue. Nous sommes réveillés par le bruit de la pluie sur la toile de tente. Célian se précipite alors pour protéger nos cartons : eh oui la pluie ne va pas leur faire du bien…
Pour rejoindre l’aéroport nous avons finalement décidé de prendre un taxi : enfin un mini van vu nos bagages.
Célian s’attèle donc au démontage et à l’emballage des vélos. Notre vol n’étant qu’à 20h30, nous prenons le métro pour rendre visite à la petite Sirène. Nous n’avions pas eu le temps d’y aller la veille et les enfants tenaient à la voir.
Ce sera vraiment un aller-retour puisque qu’avec le temps de trajet nous n’aurons pas le temps de nous attarder. De toute façon, soyons clair, il n’y a pas grand-chose à voir : une statue sur un rocher au bord de l’eau entourée d’une nuée de touristes qui débarquent par car entier !
La tension commence à monter d’un cran car nous n’avons aucune nouvelle de notre taxi prévu en principe à 16h30. Malgré nos nombreux mails aucune confirmation. Nous nous décidons à téléphoner mais ça ne répond pas. Au bout de 4 ou 5 tentatives, nous parvenons enfin à avoir quelqu’un en ligne qui me demande de renvoyer un mail et raccroche. Nouveau mail mais toujours aucune réponse.
Stress pour l’aéroport
Il est 16 heures et nous n’avons toujours pas de moyen de transport pour nous amener à l’aéroport ! Nous tentons un nouveau coup de fil où, pour la première fois, on nous explique que le minivan ne peut pas être réservé par mail mais uniquement par téléphone !!!
Bref, nous parvenons enfin à réserver notre mini van qui arrivera finalement 10 minutes plus tard. Nous laissant à peine le temps d’arriver au camping.
Lorsque nous arrivons enfin à l’aéroport, Il nous faut finaliser l’emballage des cartons car nous n’avions pas assez de scotch et surtout peser nos cartons pour éviter tout dépassement de poids.
Célian achète donc une balance de voyage et se fait prêter un rouleau de scotch à l’accueil de l’aéroport. Nous pesons ensuite nos deux cartons de vélo : 25 kg chacun !
Yes ça s’est fait ! C’est donc confiant que nous nous rendons à l’enregistrement. Les sacs en soute sont pesés mais pour les cartons de vélo, on nous demande simplement le poids sans aucune vérification !
Il est 22h15 lorsque nous arrivons à Paris.
Il nous faut encore récupérer bagages et cartons pour les amener jusqu’au parking et les stocker dans la voiture. Nous ne sommes pas encore couchés… Les enfants malgré l’heure tardive et la longue journée sont adorables. Ils nous aident à porter les sacoches, à sortir les cartons des ascenseurs et tout cela dans la bonne humeur.
Heureusement, nous avons pu faire un maximum de trajet avec des chariots. Et ce n’est que pour prendre le train jusqu’au parking que nous devons porter, trainer, pousser les cartons. Cela se fera beaucoup plus facilement que nous le pensions.
Le retour en voiture se fera sans problème et nous roulons même à 120 km/h sur l’autoroute !
De retour chez nous, c’est avec nostalgie que nous déchargeons les affaires et vidons les sacoches… Et déjà nous pensons à notre prochain périple !
Conclusion sur notre séjours en Famille à vélo à la découverte du Danemark
Pour une première expérience de vacances à vélo et en famille, le Danemark est une destination idéale. Le pays n’est pas trop grand, les paysages sont variés et la mer n’est jamais loin. Les pistes cyclables sont nombreuses et tout est pensé et adapté pour voyager à vélo.
Par contre, le Danemark n’est pas plat mais vallonné, nous en avons fait l’expérience ! Certes, il n’y a pas de montagne mais nous avons rarement eu du plat.
Nous ne regrettons ni le choix de la destination ni le choix de nos montures. Les tandem Pino Hase sont parfaitement adaptés pour faire du vélo avec des enfants en toute sécurité et sans les épuiser. Nous n’aurions jamais pu parcourir les 880 km que nous avons fait si les enfants avaient eu leur propre vélo.
Nous sommes d’ailleurs très fiers de nos petits loups qui ont apprécié ces vacances originales. Ils ne se sont jamais plaints ni de pédaler toute la journée, que ce soit sous le soleil, la pluie ou le vent, ni de dormir dans des conditions plus ou moins spartiates.
Bien au contraire, ils sont tous les deux prêts à repartir, et nous aussi, et même pour plus longtemps !
Matériel utilisé durant notre séjours en Famille à vélo à la découverte du Danemark
Equipement vélo utilisé au Danemark
Qté | Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi celui-ci ? | Adapté à ce voyage ? | Si c’était à refaire |
2 | VÉLO TANDEM | Pino allround | HASE | La personne à l’avant est assise comme sur un vélo couché et c’est la personne à l’arrière qui conduit. Tout le monde profite ainsi du paysage et nous pouvons facilement discuter. | Pour faire de longues distances avec des enfants, c’est idéal. L’enfant n’est pas obligé de pédaler grace à la roue libre à l’avant. Le fait qu’il soit démontable (contrairement à son homologue Morpheus de Circle) nous a permis de le transporter en avion. | C’est un très bon vélo pour voyager au long cours. Pour nos prochaines aventure, nous ajouterons quelques accessoires sur le Pino Rouge, déjà présents sur le Blanc: béquille 100kg qui permet à l’enfant d’être assis à l’arrêt, un porte gourde à l’avant, un compteur. |
2 | SACOCHE 20L | Back Roller Classic rouge | ORTLIEB | Modèle bien connu pour sa qualité. | Adapté quelque soit les circonstances. | Pareil! |
2 | SACOCHE 20L | Back Roller City blanche | ORTLIEB | Un peu moins chère que la « classic » (-30€) et un plus lègère (380g). On nous avait dit « il y a peu de différence, juste la bandoulière en moins… » | Finalement, il y a de grosses différences avec la Classic: la fixation n’est pas bien répartie comme sur la Classic et les réglages sont plus fastidieux. Pour 3 semaines, c’est suffisant mais elle vieillit mal. | Etant donné que l’on espère faire d’autres sorties de plusieurs semaines, nous n’aurions dû acheter que des Classic. |
4 | SACOCHE 12,5L | Front Classic rouge | ORTLIEB | Modèle robuste. Nous pouvions en mettre 2 de chaque côté à l’avant du Pino Blanc. | Pas très grand mais ca nous permettait de bien organiser nos affaires. | Pareil! |
1 | SAC À DOS 25L | DBP 25.2 | V8 | Sac à dos étanche qui permet de ranger toutes les affaires de valeur. | Chargé, il était assez lorud (6kg). Il était ainsi sur le vélo du binome le moins fatigué… | Un bon modèle polyvalent adapté à toutes les conditions. |
4 | GOURDES | Elite 950ml | DECATHLON | La plus grosse qui existe chez Decathlon. | Modèle basique mais adapté. | Nous avons acheté en chemin 2 poches à eau de 1L en complément pour les bivouacs. |
2 | ANTI VOL | Bordo Lite à code | ABUS | Niveau de sécurité élevé, compact et à code pour de pas risquer de perdre la clé! | Avec notre câble de 3m, nous pouvions tout attacher sereinement. | C’est un kit parfait. |
4 | CASQUES | DECATHLON | Modèles simples et légers |
Matériel camping utilisé durant le séjour à vélo à la découverte du Danemark
Qté | Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi celui-ci ? | Adapté à ce voyage ? | Si c’était à refaire |
4 | MATELAS | Ultra Light (1 Regular pour Célian et 3 tailles S) | SEA TO SUMMIT | Très léger (395g le Regular, 345g les S) , rapide à gonfler et compact. | Poids et encombrement adapté. Ils ont résisté à la délicatesse des enfants… | Le modèle isolant est à prévoir si destination plus froide. Sinon, une couverture de survie dessous peut suffire. |
2 | OREILLER ENFANTS | Trek Helium | DECATHLON | Léger (170g), compact et pas cher (15€). | A ne pas gonfler entièrement pour qu’il soit plus confortable. | Dilemme entre confort moyen et bon rapport poids/prix |
2 | OREILLER PARENTS | Oreiller Compact | CAO | Moelleux et pas cher (9€) mais pas très léger (237g). | Un peu trop encombrant mais confortable. | Tant pis pour l’encombrement, il faut pouvoir bien dormir. |
2 | DUVET PARENT | Down Ultralite 300 | WILSA | Rapport poids(675g)/confort(6°C)/prix(200€) qui nous convenait | Isolation thermique suffisante pour ce voyage même si certaines nuits nécessitaient de s’habiller chaudement sous le duvet. | Si besoin de plus de chaleur, mieux vaut améliorer l’isolation du matelas. |
1 | DUVET CLÉLIA | Himalaya Junior | LESTRA | Pas aussi léger (820g) que celui de Côme mais une longueur d’1m80 pour que ca puisse la suivre dans le temps. Prix raisonnable (150€). | Modèle plus chaud que les parents (confort à 2°C contre 6°C) pour s’assurer qu’elle n’ait pas froid. | Satisfait qu’il y ait une différence par rapport aux parents. Elle n’a jamais eu froid. |
1 | DUVET CÔME | Junior 150 | CUMULUS | Ultra léger (410g) et très compact. Prix correct (129€). Taille enfant (1m40). | Même s’il est donné pour une température de confort à 13°C, il a été suffisamment chaud. Aussi chaud qu’un 5°C. | Très bonne marque. Seule la taille nécessitera de la changer plus tard. |
1 | TENTE | Quickhiker Ultralight 4 personnes | DECATHLON | Poids de 3,9kg, soit moins d’1kg par personne: c’est très bien pour le prix : 300€. | Se loge facilement dans une sacoche avec 2 duvets. Côté habitabilité, chambre et abris suffisants. | Même pour un séjour plus long, ce modèle est tout à fait adapté. |
1 | TAPIS DE SOL – TARP | Oxford 215x215cm | COMWAY | Prix modique (15€) et un encombrement minime. | Nous l’utilisions tous les jours: pour le pique nique, à la plage, devant la tente. | Pareil ! |
Matériel cuisine utilisé durant le séjour à vélo à la découverte du Danemark
Qté | Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi celui-ci ? | Adapté à ce voyage ? | Si c’était à refaire |
1 | Boite d’allumettes et briquet | Allumettes pour le réchaud. Briquet en secours. | Le briquet n’a pas été utile. | |||
22 | Dosette café soluble, sachet thé | Boite de café soluble plutôt que des sachets individuels pas très écolo. | ||||
2 | CLIPS | Pour fermer les paquets entamés | ||||
1 | COUTEAU DE CUISINE | Un peu plus grand qu’un couteau standard pour cuisiner. | Prévoir petit bouchon de liège pour ne pas abimer la sacoche. | |||
1 | COUTEAU SUISSE | |||||
4 | POCHETTES D’ÉPICES | Ne prend pas de place et agrémente les repas cuisinés. | 1 ou 2 plus pour varier les plaisir. | |||
1 | EPONGE | |||||
1 | HUILE | |||||
1 | LIQUIDE VAISSELLE | Versé dans une petite fiole pour la durée du séjour. | Le contenant n’a pas tenu les 3 semaines. | |||
6 | POCHETTES ZIPPÉES | Indispensable pour emballer les aliments sans s’encombrer de boites plastiques. | Il nous en manquait sur la fin. Prévoir 4-5 de plus. | |||
1 | POPOTTE | Alu 4 personnes | CAO | Modèle robuste et complet. | C’est le juste nécessaire. | Elle a mal supporté l’avion. Le couvercle se coinçait régulièrement et nous ne pouvions plus ouvrir l’ensemble. Pas super. |
1 | RÉCHAUD | Whisperlite Universal | MSR | Léger et polyvalent: fonctionne avec tout type de cartouche et à l’essence. | Nous n’avons pas pris le kit essence pensant qu’il serait facile de trouver des cartouches de gaz au Danemark. | Même en Europe, les bouteilles ne sont pas toujours simple à trouver. Nous prendrons certainement le kit essence la prochaine fois. |
1 | TORCHON | |||||
1 | SAUCE TOMATE EN TUBE | |||||
1 | SEL, POIVRE, SUCRE |
Outils utilisés durant le séjour à vélo à la découverte du Danemark
Qté | Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi celui-ci ? | Adapté à ce voyage ? | Si c’était à refaire |
2 | CHAMBRE À AIR | DECATHLON | Une chambre pour chaque type de roue (différente à l’avant et l’arrière sur le Pino) | C’est en sécurité. | Pas besoin de plus. | |
2 | FRONTALE | E+Lite et Tikkina | PEZL | La Tikkina est une classique. L’E+Lite est très petite. | Utile surtout pour le camping et pour les quelques tours de pédale de nuit. | Pareil ! |
2 | CAOUACHE | Morceau de chambre usagée à air coupé en cercle. | Indispensable pour fixer/attacher pleins de choses. | Gratuit et tellement utile. | ||
1 | DÉMONTE MAILLON + QUELQUES MAILLONS | Dérive chaine | CYCLABLE | Un peu lourd mais permet de démonter/remonter les goupilles de chaine. | Il a été souvent utilisé… | Heureusement que nous l’avions |
1 | FIL ET ÉPINGLES À LINGE | |||||
GROS SCOTCH | ||||||
1 | KIT CREVAISON | DECATHLON | Pas utilisé mais rassurant. | |||
1 | KIT CREVAISON MATELAS | SEA TO SUMMIT | Pas utilisé mais rassurant. | |||
1 | LINGETTES BÉBÉ | Indispensable pour se nettoyer les mains pleines de camboui. | ||||
1 | SCOTCH D’ÉLECTRICIEN | Pour fixer, réparer. | ||||
1 | MINI PINCE MULTIPLE | |||||
1 | POMPE AVEC MANOMÈTRE | |||||
2 | SANDOW | Pour attacher le sac à dos | ||||
10 | SERFLEX | |||||
1 | TROUSSE À OUTILS | Avec clés Allen, clé à molette, tournevis | ||||
1 | WD 40 |
Accessoires électroniques utilisés durant le séjour à vélo à la découverte du Danemark
Qté | Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi celui-ci ? | Adapté à ce voyage ? | Si c’était à refaire |
1 | LISEUSE | Touche Lux 3 | TEA | Légère, permet d’emporter pleins de gros bouquins… | Avec une petite pochette de protection. | Une de plus. |
1 | PRISE USB ET CABLES | Rechargement téléphones | ||||
1 | APPAREIL PHOTO | DSC-HX90V | SONY | Compact mais avec un bon zoom (x40). Avec un petit trépied pour les photos en autonome. | Fait de belles photos sans être un pro. | Pareil! |
1 | BATTERIE SOLAIRE | 12000 mAh | POWERADD | Se recharge au soleil ou sur prise et recharge 3 fois un téléphone. | Charge solaire peu efficace. Ca nécessitait d’être rechargé sur prise élec. | Acheter un vrai panneau solaire pour plus d’autonomie. |
1 | ORDINATEUR | Ideapad 710S plus | LENOVO | Fin (15cm) et léger (1,2kg), avec de bonnes performances. | Pour trier les photos, faire des articles,… | Il lui manquait une protection. |
1 | TELEPHONE GPS | Galaxy Xcover 4 | SAMSUNG | Etanche, GPS et radio sans connexion. | Avec l’application OMS pour nous indiquer la route. | C’était parfait. Ne pas abuser du GPS car ca consomme beaucoup de batterie. |
Toilettes et pharmacie utilisés durant le séjour à vélo à la découverte du Danemark
Qté | Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi celui-ci ? | Adapté à ce voyage ? | Si c’était à refaire |
1 | ARNICA | |||||
1 | BOITE DE PANSEMENTS | |||||
4 | BROSSE À DENTS | |||||
10 | COMPRESSES | |||||
1 | COUVERTURE SURVIE | 1 de plus pour mettre sous les matelas. | ||||
1 | CRÈME SOLAIRE | indice 50 | ||||
1 | DENTIFRICE | |||||
1 | DÉSINFECTANT | |||||
1 | GEL DOUCHE SHAMPOING | |||||
4 | PAIRE DE BOUCHONS D’OREILLES | |||||
1 | PLAQUETTE DOLIPRANE ADULTE ET ENFANTS | |||||
1 | RÉPULSIF MOUSTIQUE | |||||
3 | SERVIETTE DE TOILETTE | Microfibre Nabaji taille L | DECATHLON | Compact et séchage rapide. 3 couleurs différentes pour se rappeler lesquelles sont utilisées à la plage ou pour la toilette. | Modèle connu et efficace quelque soit les circonstances. | Une plus grande pour la plage serait appréciable. |
Vêtements utilisés durant le séjour à vélo à la découverte du Danemark
Qté | Catégorie | Modèle | Marque | Pourquoi celui-ci ? | Adapté à ce voyage ? | Si c’était à refaire |
2 | Polaire Aurélie | Quechua | DECATHLON | Simple, léger, avec un petit zip pour faciliter l’habillage | Souvent utilisé, en journée sur le vélo et le soir au campement. | Nous aurions préféré un modèle plus fin pour que ce soit moins encombrant. |
2 | Polaire Célian | |||||
2 | Polaire Clélia | |||||
2 | Polaire Côme | |||||
2 | Short Aurélie | Couleur foncée pour que ce ne soit pas trop salissant. | Indispensable pour les chaudes journées. | 2 chacun pourrait suffire. | ||
3 | Short Célian | |||||
3 | Short Clélia | |||||
3 | Short Côme | |||||
5 | Sous vêtements Aurélie | On les avaient dans le placard! | Pas de particularité | Nous avons acheté une paire en plus pour chacun afin d’espacer les lessives. | ||
5 | Sous vêtements Célian | |||||
5 | Sous vêtements Clélia | |||||
5 | Sous vêtements Côme | |||||
5 | Tee shirts Aurélie | Quechua | DECATHLON | Leger, respirant, séchage rapide. | Un classique. | Nous éviterons les couleurs fluos pour être un peu plus discret lors de nos visites. |
5 | Tee shirts Célian | |||||
4 | Tee shirts Clélia | |||||
4 | Tee shirts Côme | |||||
1 | Tee shirt manches longues Clélia | H&M | Vêtement un peu habillé pour nos ballades en ville. | Même si ce n’était pas un vêtement « technique » c’est très pratique. | Un de plus aurait été utile. | |
1 | Tee shirt manches longues Côme | |||||
1 | Maillot de bain Aurélie | DECATHLON | Pas cher, simple, efficace et on l’avait dans le placard ! | Oui, inutile de faire un achat spécifique à ce voyage | Pareil ! | |
1 | Maillot de bain Célian | |||||
1 | Maillot de bain Clélia | |||||
1 | Maillot de bain Côme | |||||
1 | Paire de chaussures Aurélie | Randonnée | COLUMBIA | Polyvalent pour le vélo et la marche. | Peut être des chaussures VTT pour pédales automatiques. | |
1 | Paire de chaussures Célian | |||||
1 | Paire de chaussures Clélia | Tennis | DECATHLON | Des chaussures de randonnée. | ||
1 | Paire de chaussures Côme | |||||
1 | Paire de tongs Aurélie | DECATHLON | Simple, légères. | Indispensable pour le bivouac après une journée de pédalage. | Pareil ! | |
1 | Paire de tongs Célian | |||||
1 | Paire de tongs Clélia | |||||
1 | Paire de tongs Côme | |||||
3 | Pantalon Aurélie | Prés du corps et foncé pour ne pas se salir trop vite. Les garçons avaient 1 des 2 en mix short/ pantalon. | Pour les enfants, on complétait avec la protection de pluie s’il faisait froid et/ou humide. | Un de plus aurait été utile. | ||
3 | Pantalon Célian | |||||
3 | Pantalon Clélia | |||||
3 | Pantalon Côme | |||||
4 | Poncho pluie | Vélo ville | DECATHLON | Permet de couvrir aussi le guidon. S’enfile facilement. | Simple et peu encombrant dans les sacoches. | Un modèle vélo de route serait plus adapté. |
2 | Protection jambes pluie enfants | Vélo ville | DECATHLON | Monte jusqu’à la taille. | En position assise, les enfants étaient bien protégés. | Pareil ! |
2 | Guêtres longues parents | Gaiter long | VAUDE | Monte jusqu’au genou. | Complémentaire au poncho. | Nous aurions préféré un ensemble veste/pantalon. |
2 | Paire de gants | Trek 900 | DECATHLON | Chaud, fin, et possibilité d’utiliser le GPS tactile. | Nous ne les avons jamais utilisé. Il ne faisait pas froid. | On les aurait laissé à la maison. |
1 | Doudoune Aurélie | X-Light | DECATHLON | Chaude et assez légère (380g). | Repliée, elle ne prend pas trop de place dans la sacoche. | Couleur moins salissante. |
1 | Doudoune Célian | Treck 500 | Suffisamment chaude légère (290g). | |||
1 | Doudoune Clélia | OKAIDI | Chaud et léger, avec capuche. | Passe partout | Couleur moins salissante. | |
1 | Doudoune Côme | |||||
1 | Pyjama Clélia | H&M | Des manches longues | Pas ultralight et pas très chaud mais bien suffisant. | Pareil ! | |
1 | Pyjama Côme | |||||
1 | Bandeau cheveux Clélia | DECATHLON | Pour faire comme maman… | Idéal! S’il fait chaud, elle le met sous le casque. S’il fait froid, autour du coup ou sur le nez. | C’est devenu indispensable et nous en trouverons un autre pour Côme. | |
1 | Bandeau cheveux Aurélie | DECATHLON | ||||
2 | Cahier vacances, quelques playmobiles, crayons de couleur, petit livre. | Occupation des enfants sous la tente. | Cahier avec un maximum de choses à faire pour durer 3 semaines. | Pas besoin de plus, ils trouvaient toujours des jeux dans la nature. Eventuellement 1 liseuse à la place des 2 livres pour gagner en poids. | ||
3 | Sac linge sale | Sac plastique | LECLERC | Tri du linge. | Le linge propre étant dans 3 sacoches (Aurélie, Célia, Enfants), chacun gardait son linge sale pour ne pas changer la répartition. | Essayer d’avoir 3 modèles différents pour s’y retrouver. |
6 commentaires
Quel magnifique voyage ! J’ai adoré lire votre aventure. Quelle belle petite famille aussi !
Merci beaucoup pour le partage.
Quel est le meilleur moment pour découvrir le Danemark, au niveau météo ? Est-ce que juin convient aussi ?
Que coûtent les hébergements ? Camping ou chambre chez l’habitant ou hôtel, quels sont les prix pratiqués ? Aviez-vous tout réservé par Internet ?
Merci d’avance pour les infos.
Isabelle (Belgique)
un grand bravo pour ce 1er périple en famille…tres bien d’écrit avec de belles photos. ..chaque étape donne envie de connaître la suivante. ..grace à leur enthousiasme toute une petite famille nous montre que tout devient possible même si parfois les ennuis se succèdent. ..une grande leçon de solidarité et de libertė…et en plus cela permet de faire voir. que l on peut realiser des expériences à n importe quel âge et de découvrir de façon intelligente un pays …merci à eux pour leur témoignage de courage et de ténacité. ..du coup nous nous sommes remis à faire du vélo. ..merci encore à tous les 4 qu’ ils puissent réaliser un nouveau rêve …nous attendons avec impatience leur nouveau défi
Merci beaucoup pour vos commentaires fort sympathiques.
Pour répondre aux questions d’Isabelle :
En août, c était l’idéal. Ni trop froid ni trop chaud. Avant il y a aura peut être un peu plus de pluie.
La vie est chère, d’où l intérêt d’être autonome pour se faire à manger et dormir. Sinon, un resto « pas cher » c’est environ 20€. Hôtel en dessous de 100€ très difficile à trouver. Camping pour tous les 4: 30-35€.
On a tout réservé sur internet, sauf le fameux taxi à la fin ? Résa souvent juste le matin pour le soir.
Je viens de lire votre passionnante aventure familiale au Danemark. Bravo ! Depuis 3 ans nous faisons de la randonnée itinérante en France avec un couple d’amis. L’an prochain nous visons peut-être le Danemark. Quelques questions pratiques. Quelle température globalement ? Et que faisiez vous de vos vélos et sacoches lors de vos visites lorsque vous n’étiez plus au camping ? Vous suiviez l’eurovelo ? Ou autres pistes pour vous retrouver dans des chemins ensables ? Merci de votre retour.
Bonjour Muriel et merci pour votre commentaire.
Températures entre 12 et 25°C. Trés adaptées au vélo ! Pour la nuit , 10°C minimum
Lorsque nous devions laisser nos vélos avec toutes nos affaires, nous les mettions dans un endroit avec du passage (devant un bar, au milieu d’une place,…), nous les attachions serrés entre eux pour que les sacoches soient plus difficiles à enlever et enfin nous mettions un grand cable à travers les lanières des sacoches. Aussi, toutes les affaires précieuses restaient avec nous dans un sac à dos.
L’eurovélo ne passait que trés peu vers notre parcours. J’ai utilisé « Naviki » pour faire le parcours qui est assez bien fait et permet d’exporter des fichier gpx. Ensuite, quand on improvisait j’utilisait l’application OSMand avec la carte du Danemark téléchargée auparavant Avec le risque de tomber sur des pistes ensablées… mais ca fait le charme du voyage ;))
slt, vous aviez quoi comme application pour vous diriger , trouver les shelters, camping?