Jérôme et Marlène (39 ans), Raphaël (13 ans) et Liséa (12 ans) de Un tour à quatre nous partage leur expérience de vacances à vélo en famille : 19 étapes, 65 km par jour en moyenne, 28 nuits sous tente à 4. Embarquez pour leur 7ème périple.
Information Porto (Portugal) – Séville (Espagne) – 1285 km en vélo en famille.
Date :
Juillet 2018 (du 1er au 28 juillet 2018)
Lieux :
De Porto (Portugal) – Séville (Espagne), essentiellement par la côte Atlantique.
Avion aller : Toulouse-Porto
Avion retour : Séville – Bordeaux
Les vélos sont transportés en soute comme bagages sportifs, la tente, le sac à dos et 4 sacoches et le sac « boudin » sont répartis dans 2 cartons en soute, réservés en bagages supplémentaires. Chacun d’entre nous conserve une sacoche avec lui en bagage cabine.
En général, on trouve des billets d’avion à 30-40 € / tête auquel on ajoute 30 à 50 € par cartons en soute, soit environ 400 € par trajet à 4 (expérience confirmée pour l’Italie, la Croatie, les Pays-Bas, sans doute différent quand escale et lignes moins fréquentes…). Le plus dur est de retrouver des cartons pour emballer les vélos au retour.
Participants :
Jérôme est le plus sportif d’entre nous, traileur et VTTiste, c’est lui qui maîtrise le GPS et qui représente le sportif sans faille.
Marlène est la sportive touriste par excellence, une petite séance de gym hebdo et un petit jogging entre copines par semaine constitue l’entrainement principal.
Raphaël est très athlétique, footballeur officiellement, toutes les occasions sont bonnes pour accompagner papa ou maman lors d’un jogging, enfin, maman, vraiment quand ses copines ne sont pas là, parce que ça fait bien 2 ou 3 ans que le rythme des « ni despérates ni housewifes » est dépassé ! Si bien qu’il devient le nouveau compagnon de papa dans les entrainements de trail en montagne jusqu’à 30 km.
Liséa est une basketteuse passionnée et endurante ; pour le reste, elle est comme maman plutôt sportive touriste, bien que d’une grande persévérance. C’est la plus méritante de nous tous, elle a commencé son 1er périple à tout juste 7 ans avec des roues en 18 ou 20 pouces, sans jamais être tractée. Sa caractéristique principale : ne râle jamais.
Très tôt, la famille a pris l’habitude de partager des moments sportifs, sortie roller, radonnée, balade à vélo etc… avant d’opter pour les périples à vélo.
Nos autres expériences
2013 : Port-Bloc – Hendaye (15 jours) – Vélodyssée.
2014 : Iles d’Oléron – Nantes (15 jours) – Vélodyssée.
2015 : Arcachon – Montpellier (3 semaines) (Canal latéral de la Garonne + Canal du Midi)
2016 : Venise (Italie) – Dubrovnik (Croatie) par la côte. (4 semaines)
2016 : (automne) : Amsterdam – Lille (5 jours)
2017 : Venise – Naples (Italie) ( 4 semaines).
Toujours en vélo et à 4, avec cependant des évolutions en équipement. Nous avions commencé chacun avec nos vélos, les adultes tractant chacun une remorque, et sans sacoches. Les adultes sommes passés en 2015 en tandem vélo couché, et tout le monde a été mis à contribution pour porter des sacoches.
Où dormir au Portugal et en Espagne :
Pour notre périple 2018, nous avons dormi exclusivement en camping. Sur d’autres expéditions, nous avions goûté aux joies du bivouac, de warmshower ou de nuit chez l’habitant.
Où se restaurer/où se réapprovisionner :
Il est très facile de trouver une épicerie ou une supérette où faire ses courses à toute heure au Portugal. On trouve aussi nombre de restaurants de type routier aux menus accessibles. Attention au passage en Espagne, il y a des horaires, quand on a pris l’habitude de ne pas avoir d’horaires et de trouver facilement quelque endroit ouvert où se ravitailler, ça fait bizarre… mieux vaut avoir de l’eau et un paquet de gâteaux d’avance…
Office du tourisme :
Nous n’avons pas eu recours aux offices de tourisme.
Caractéristiques de la côte Portugaise :
Contrairement à ce que nous avions imaginé, la côte portugaise est loin d’être plate. Parfois les voies sont pavées, parfois, ce sont des pistes. Dans tous ces cas, surtout quand notre pneu marathon a rendu l’âme, notre confortable tandem vélo couché peut se transformer en tank qu’il faut faire avancer durement à la force de nos cuisses, mais c’est souvent là que les paysages sont les plus beaux !
Par ailleurs c’est un pays d’une grande richesse patrimoniale, qui pour ainsi dire n’a rien à envier à l’Italie (par exemple) !
Quoi d’autre dans les environs :
Au Portugal :
Les visites de Porto et Lisbonne bien sûr, Nazaré, les palaces de Sintra et le magnifique parc naturel de Sintra-Cascais, Le camino Sao Vicente / La Route vicentine, le cap Saint Vincent à Sagres, battu par les vents, les rizières et les cigognes.
En Espagne :
Les marais salants, El Rocio, une ville western, sans goudron ni enrobé, Séville.
Bibliographie :
En général, on regarde le Routard, le site des Eurolvélo et des blogs de cyclo-randonneurs.
Pour faire le tracé avant d’utiliser le gps de randonnée.
Lien Internet :
https://euroveloportugal.com/en/
Notre voyage vélo en famille de Porto à Séville
Un tour à quatre
Nos premières vacances à vélo datent de 2013, Raphaël est Liséa ont alors tout juste 7 et 8 ans ; on fait alors généralement entre 30 et 50 km par jour, ce qui est super vu la taille des roues des enfants, surtout de Liséa, et le poids de nos remorques. On rentre enchantés, riches de nos 2 semaines ensemble au grand air et à la fois dans notre bulle familiale, un véritable antidote contre la routine, un vrai bol de vitamines ressourçant pour faire face au rythme infernal de parents actifs occupés, une réelle fierté quand des inconnus bienveillants félicitent les enfants.
Depuis, on a continué, en augmentant progressivement la durée de nos escapades, puis l’éloignement. Après 3 périples en France, on a tenté l’étranger, la Croatie, les Pays-Bas et un peu la Belgique, l’Italie, le Portugal avec un bout d’Espagne. Ce qui est certain, c’est que c’est le meilleur moyen que l’on ait trouvé pour prendre le temps de se retrouver. Pas de rythme ou celui de nos jambes, c’est royal.
Le départ de notre périple 2018 : Porto – Séville
Dimanche 1er juillet, atterrissage à Porto sous la grisaille, c’est une surprise, mais ce qui nous préoccupe, comme à chaque atterrissage, c’est savoir dans quel état nous récupèrerons nos cartons, en particulier ceux contenant nos vélos. Cette année c’est une bonne surprise.
La sortie des aéroports est toujours une nouvelle aventure, la largeur des portes et les angles des couloirs étant rarement prévus pour des voyageurs aussi encombrés.
Une fois dehors, la séance de remontage des vélos commence, dirigée par Jérôme.
Les 1ers mètres et kilomètres comprennent toujours une phase de diagnostic, précédant des arrêts potentiels et successifs pour petits réglages. Il est déjà tard, l’objectif est de rejoindre le camping. On aperçoit un Décathlon qui a l’air ouvert, c’est sans aucun doute une réelle opportunité de récupérer du gaz pour le réchaud, mais c’est de l’autre côté des voies rapides, mauvais plan.
Rapidement, on rejoint le bord de mer puis les rives du Douro. Je suis surprise par de grands arbres aux panaches rouges dont je n’arriverai pas à connaître le nom. On doit déjà prendre un taxiboat. C’est toujours le suspens, acceptera-t-on de nous prendre ? passera-t-on ?
L’embarcation est étroite, mais l’équipage se plie en 4 pour arriver à nous faire monter, puis descendre, les portugais nous montrent donc leur sens de l’accueil dès le 1er jour. Une sacrée côte nous attend de l’autre côté, de quoi faire sauter nos vitesses, quelques réglages s’imposent. On arrive au camping juste avant la tombée de la nuit, après avoir trouvé un petit super marché pour notre ravitaillement du soir agrémenté de nos 1ers Pastels de Nata, la pâtisserie portugaise par excellence.
Visite de Porto
Nos aventures en vélos ne commenceront vraiment qu’après la visite de Porto, mais le vélo est déjà dans nos esprits.
Malgré la grisaille Porto nous a conquis. Nous avons opté pour les transports en commun pour rejoindre la ville depuis le camping, puis nous avons arpenté la ville dans tous les sens, une vingtaine de kilomètres à pieds sans aucun doute.
Nous avons bien sûr également traversé le pont Don Luis I pour rejoindre Vila Nova de Gaia, où sont concentrés toutes les caves de Porto. On a longuement tergiversé avant de choisir celle que l’on visiterait pour ne pas tomber dans LE piège à touristes. Finalement on a finalement opté pour la Quinta des Corvos, une des rares caves encore familiales, un bon choix en fin de compte. Nous avons également visité la Cathédrale, la Librairie Lello e Irmào dont les escaliers ont inspiré J.K. Rowling pour Harry Potter, la gare et ses azulejos, le téléphérique, la torre dos Clerigos, passé devant de nombreux monuments et échoué à acheté du gaz dans le décathlon du centre-ville et une quincaillerie de quartier.
Le vrai départ
On reprend vite nos marques pour tout ranger et charger sur nos montures. En moins d’un km, on est déjà en bord de mer et sur une piste cyclable, royal. Rapidement, on aperçoit un cheminement piétonnier en bois à même la plage qui a l’air très agréable. Il sera autorisé aux vélos un peu plus loin pour notre plus grand plaisir… enfin sauf quand le sable l’a envahi et qu’il faut pousser.
On traverse quelques stations balnéaires anciennes, décrépies et désertiques en ce début juillet, difficile d’imaginer qu’elles tirent encore leur épingle du jeu à la saison.
On voit quelques bateaux de pêche traditionnels, quelques vendeurs de poissons frais en bord de route.
On suit ensuite une voie sur pilotis dans les marais, au sein de la réserve naturelle das Dunas de São Jacinto, puis une piste cyclable qui longe une route peu fréquentée au milieu des pins et des eucalyptus, puis une route toujours peu fréquentée.
1ere journée
On devra déjà prendre un ferry pour rejoindre Forte de Barra / Praia de Barra où nous passerons la nuit après une 1ère journée de 70 km, beaucoup de pistes cyclables et un faible dénivelé, parfait pour commencer.
Le lendemain, objectif avancer ET visiter Coimbra ; il faut brancher le réveil. Malheureusement, à peine nos affaires pliées, le ciel gris lâche ses averses. On finit par enfiler nos tennis plutôt que nos sandales pour rouler, je crois que ça ne nous est jamais arrivé en périple estival. A peine partis, on s’arrête déjà sous le porche d’entrée du camping. Quand ça semble se calmer, on décolle en longeant un canal puis on enchaine sur un chemins en cailloux blancs ; la pluie a repris, on se retrouve vite crépis d’une fine couche d’argile blanche, moi sur les mollets, les enfants dans le dos et sur le visage. La pluie redouble, on finit par s’arrêter dans un café tenu par l’arrière-grand-mère et le grand-père, adossé à une petite épicerie.
Avance rapide
On a quand même avancé rapidement sur ces 15 premiers kilomètres, mais on restera bien là plus d’une heure à boire du café et mangé des biscuits achetés à l’épicerie ; on refait le plein des batteries avant de les avoir utilisées, on garde en tête d’arriver tôt à Coïmbra. Dès que ça se calme, on se prépare à repartir ; le papi nous propose du journal pour mettre sur nos sièges de vélos couchés. C’est une bonne idée pour absorber la pluie imbibée, même si je me retrouverai avec le journal imprimé sur mon débardeur. Très vite le soleil est de retour et nous réchauffe.
On contourne un lac, traverse une forêt d’eucalyptus odorante, puis on optera pour la N234 aux larges bas côtés et à la fréquentation raisonnable. Cela nous permettra de faire de jolie pointe de vitesse et d’arriver à Coimbra vers 15h30.
Sur les conseils du camping, on ira en ville en taxi, à 4, ça coûte moins cher que le bus. On commence par l’université, où on visitera la chapelle, la bibliothèque et le palais royal (à faire). On redescend ensuite par le jardin botanique, où l’on voit entre autres, d’énormes ficus.
On part sur l’autre berge par un pont piétonnier puis on remonte en ville, qu’on visite en dégustant une autre spécialité locale, le Pastel de Tentùgal. En soirée, on finit dans un petit restau pour manger de la cuisine familiale et locale dans un décor aux couleurs de l’équipe de foot du Portugal, où on aura même droit à quelques chants poussés par les autochtones. On rentre de nuit après avoir assisté à un concert sur la place de l’Hôtel de ville.
Début du dénivelé pour atteindre le festival de la sardine.
Le lendemain, on passe devant le couvent Santa Clara Nova et on laisse rapidement Coimbra derrière nous. On retrouve rapidement les berges d’une rivière que l’on suit sans la voir, cachée derrière une bute. De l’autre côté, de grandes rizières.
Nous sommes sur une voie partagée très peu fréquentée, de nombreux nids de cigognes ont envahi les poteaux électriques. On enchaine ensuite avec des routes de campagne vallonnée et des traversées de villages déserts. Le soleil tape mais le vent est frais, il ne fait bon ni à l’ombre ni au soleil. Après le pique-nique, on repart et on recommence les montées et descentes à travers les forêts de pins, d’eucalyptus et les traces d’anciens incendies. On trouve même une forêt de pins où le gemmage est encore pratiqué.
Après une installation rapide au camping, on file à la plage pour le plaisir des enfants, le vent est frais, nous on rêvait plutôt de la douche, mais ça nous aura permis de voir la préparation du festival des sardines où on finira par diner.
En route vers Nazaré
C’est une petite journée vélo qui nous attend, mais on veut arriver tôt pour visiter Nazaré et voir le match de la France lors de la coupe du monde. On commence par une grande ligne droite, puis une autre au milieu des forêt calcinée, des hectares et des hectares. Puis on rejoint l’océan. Là encore, un grand sentier piétonnier a été aménagé en bord de littoral
De notre côté, on est toujours sur une piste cyclable ; le secteur est peu fréquenté. On retrouve au Portugal la sérénité des voyages à vélos qu’on n’a pas trouvé en Italie.
Nous arriverons au camping vers 12h45. On s’installe et on repart pour Nazaré avec 2 sacoches pour nos affaires de plage et l’éclairage pour rentrer en nocturne. Le GPS semble avoir lâché, pourtant, on a changé les piles… à suivre. Ca descend tellement que je m’inquiète pour le retour, qu’est-ce que ça va être raide !!! Arrivés en bas, fini le désert, ici c’est la foule ; ça a malgré tout un certain charme.
Nous longeons le front de mer en vélo, malgré la foule, puis après le match de foot (sans grand écran), on file dans la partie haute de la ville par le funiculaire. On traverse la grande place, puis on prend la direction du spot de surf, particulièrement calme à cette saison. Nous n’irons pas jusqu’au phare, pourtant il paraît que c’est très intéressant. Les enfants profite de leur temps plage quotidien, puis on retrouve des copains de passage. Nous rentrerons en nocturne, et comme si ce n’était pas assez raide, on trouve le moyen de louper notre tournée et de rallonger notre trajet.
De Nazaré à Peniche. La vitesse d’un homme au pas.
On reprend la route sans GPS, on teste Maps.Me, sans doute très bien, mais les habitudes ont la vie dure, et on n’a pas notre tracé dessus, donc en l’utilisant sans réseau pour optimiser nos batteries, on n’est pas satisfait… enfin, surtout le pilote !
On continue par un enchainement de montées et descentes, plutôt en forêt.
Après une quinzaine de km, on arrive dans une petit baie, la petite station balnéaire de São Martinho do Porto.
Puis on repart, montées, descentes… Avec notre lourd vélo de 32 km à sec, notre chargement et nous passagers, nous avançons lentement. Jérôme peste : « la vitesse d’un homme au pas grrr… » ; les cuisses chauffent, les descentes sont trop rapides, aucun plat pour récupérer. Chaque carrefour ou presque nécessite un arrêt pour étudier les indications du gps du téléphone, Jérôme râle, le téléphone chauffe et la batterie se vide.
Le lagoa de Ỏbidos
On contourne un nouveau bras de mer, le lagoa de Ỏbidos, toujours avec du relief et sans vue sur la mer. Puis on traverse un secteur avec pleins de vignes et de poiriers, et surtout beaucoup d’une sorte de cannes de Provence. Enfin une vue plongeante sur l’océan, dans un secteur récemment développé autour du golf et de constructions nouvelles. Non sans hésitation, on s’engage sur une piste, en principe pour 1,4 km, 4 km selon Jérôme.
Nous avons chassé 2 fois, mais on n’a pas chaviré. On a longé des champs d’ails, de choux, de poireaux, croisé des voitures, bravé la poussière… Nous arrivons ensuite à Ferrel qui a ce coup-ci un bras de terre dans la mer. Ici c’est branché surf, et le vent souffle sacrément ! On retrouve enfin une piste cyclable pour rejoindre Péniche. Nous arrivons en milieu d’après-midi, fatigués et affamés. Au ralenti, le temps de s’installer, on finira par manger une gamelle de pâtes à 17h00. Compte-tenu du vent, on arrive à convaincre les enfants de renoncer à la plage et de rattraper leurs 2 jours de retard dans la rédaction de leur carnet de voyage respectif. Un peu requinqués, on part en ville, on a traversé la partie récente en arrivant, immeubles et boutiques de surf… on traverse le grand port et on file vers la vieille ville et la citadelle.
On rentre tôt avec pour objectif de se coucher tôt, mais ici les boules quies sont plus qu’indispensables ; les vacances scolaires ont commencé…
De peniche à Ericeira.
On a trouvé un moyen de redémarrer le GPS en appuyant sur le bouton marche / arrêt avec une clé, on est sauvé.
Aujourd’hui encore beaucoup de montées et de descentes et peu de pistes cyclables, mais on a bien géré, on peut même dire maintenant que les enfants sont plus qu’expérimentés !
Ce matin on a traversé un secteur très tourné vers le maraîchage.
Il fait plutôt gris, mais plutôt bon, ce qui est traitre à double titre : on ne boit pas assez pour réhydrater nos petits muscles travailleurs et on pourrait prendre des coups de soleil sans s’en rendre compte. L’indice 50 est de sortie. On enchaîne avec un petit tronçon en piste cyclable, pas mal de moulins dans le secteur et d’éoliennes aussi.
Jérôme râle sévère… dit avoir mal organisé le truc (comme s’il était responsable du relief!), nous ça va. Ça tire, on ne va pas gagner au sprint, mais ça va. On monte, c’est encore long et raide, mais on arrive à un nouveau point du vue.
Arrivés au camping
En fait il y a eu un festival de hip hop a priori, rassemblant 30 000 personnes, dont 10 000 dans le camping, et visiblement ils n’étaient pas tous civilisés. Le camping est fermé pour 2 jours pour nettoyage mais tout à fait fermé non plus, puisque les gens qui ont une location en cours continuent à profiter des lieux. En discutant, on arrive à avoir une place dans le secteur qui a déjà été nettoyé et à moitié prix. Une douche pour les parents, un tour d’exploration pour les enfants (ils n’en ont jamais assez) et on file à la plage à leur demande. Pour une fois, pas trop de vent et une fois de plus ils arrivent à se baigner ! (Ericeira, à éviter vers le 8 juillet à cause du festival).
Une belle journée mouvementée : en route vers Lisbonne !
82 km Dénivelé positif 1100 m (sans doute notre record journalier)
Comme souvent le matin, la brume est de mise.
On a quand même commencé la journée par une petite descente mais ensuite, on enchaîne les montées. C’est simple, sur les 10 premiers km, on a déjà pris 200 m de dénivelé. Du coup, on se retrouve dans une campagne assez vallonnée.
Pasteis de nata
On se fait une petite pause pasteis de nata café en milieu de matinée puis rapidement un arrêt courses du midi, l’opportunité se présentant. On discute un moment avec un couple de retraités portugais qui nous interpelle si bien qu’on a l’impression de ne pas avoir avancé.
En fait, on est près de Sintra, mais quand on arrive à Sintra, on n’est pas arrivé devant le palais national, il fait encore MONTER en passant devant des jardins et des bâtisses assez impressionnantes. Les cheminées du palais national sont hautes de 33 m, depuis les cuisines.
On pique-niquera sur la place, avant de redescendre un peu pour mieux prendre une montée. Plusieurs routes s’offrent à nous pour rejoindre Lisbonne. On a bien envie de faire un crochet par Caiscais et Estoril pour voir la côte à priori belle.
Magnifique forêt
Du coup on ne passe pas devant le circuit de formule 1 et on bifurque à droite. Jérôme me dit « si ça monte, on fait demi-tour ». Par chance, ça descend, mais ce qu’on ne sait pas encore c’est que c’est pour mieux remonter ! Mais on ne va pas remonter ce qu’on vient de descendre !
On sort de la brume d’un coup, et on se retrouve dans une magnifique forêt.
Jérôme est fou de voir toutes les pistes de vtt à sa droite et sur son gps.
Cette forêt nous plait tout de suite. Je ne sais pas si c’est le lever du soleil (ou le coucher de la brume), les cailloux ronds comme dans la reines des neiges, ou l’odeur de la forêt mais c’est le coup de foudre, on se sent hyper bien et zen. On est dans la serra de Sintra. Serra, ça veut dire montagne, donc tout s’explique.
On attaque enfin la descente et on gagne une vue sur la mer embrumée. Et là c’est le « pchhhhhh »…. Jérôme demande « c’est qui ? » _ « Ben c’est vous ! ». Par chance il y a un arrêt pour voiture juste en face. En plein soleil, mais juste en face.
Les aléas
C’est parti pour une réparation de chambre à air. On voit que c’est plus lié à un frottement qu’à une crevaison. En effet, le pneu est abîmé, sans doute lié à un sous gonflage, car il nous manquait un adaptateur pour faire un complément avec un gonfleur de station service.
Pendant que Jérôme s’occupe de la roue, le vélo, sur la béquille, chavire sur un coup de vent ! Pfff, je verrai plus tard que mon gros klaxon à pris un coup…
Tout est remonté, les enfants ont rechaussé leurs montures, et là pchhhhhhht.
Rebelote. La réparation n’a pas tenu. Jérôme sait pourtant que ça a dû mal à tenir sur les chambres à air anti-crevaison…
Il change la chambre à air, après avoir changé le vélo de sens pour ne pas qu’il tombe à nouveau.
On attaque la descente pas serein. Avec notre petite pompe à main c’est pas gonflé au top… On finit la descente et on est saisi par le changement brutal de températures (à la baisse d’un coup) et par la vue. Il y a plein de voiles de kite-surf.
Estoril
A la première station service, on s’arrête regonfler ; ils ont l’adaptateur qui nous manque. On arrive à Estoril.
Dans ce secteur il y a une grosse citadelle mais aussi d’autres petites en bordure de l’eau et de grandes bâtisses.
Rapidement on colle à la route, notre pneu / roue arrière ne s’est pas remise. On cherche un magasin ou un loueur de vélos mais rien. Ça empire.
On s’arrête sur un parking et Jérôme part avec le vélo déchargé de Raphaël au 1er decat’ pour chercher du matos à 5 km. Les enfants ne sont pas mécontents de pouvoir faire une pause lecture, même si le vent est froid. On se couvre.
Encore un petit coup de pédale
Jérôme revient, réparation rapide et on repart, il est déjà 19h30, et il nous reste 20 km jusqu’au camping !
Plus question de faire du tourisme, on s’installe en « patrouille de France », comme on dit dans notre jargon (à nous), c’est à dire une bonne file indienne où on profite de l’aspiration et c’est parti ! Toujours des côtes ! On se rend compte qu’on aurait pu prendre une piste cyclable plate mais on a loupé l’entrée pas indiquée et en épingle à cheveux ! Impossible de la reprendre avec les bas côtés et la voie ferrée, on attaque notre énième côte !
La vue est encore sympa un moment.
Puis on attaque notre entrée dans Lisbonne, pour atteindre le camping dans les hauteurs (si si). Je pense que l’avantage d’arriver à cette heure là, c’est qu’on a eu moins de circulation.
Arrivée au camping à 21h08 ! Il fait encore jour. Jérôme s’occupe des formalités puis on passe la barrière pour tourner à droite, vers l’espace tentes ; et là : une côte !
Lisbonne et alentours
On choisira de passer 2 jours intenses de visite à Lisbonne, puis de louer une voiture le jour suivant pour aller voir Ỏbidos (château fort et ville fortifiée), Alcobaça (Monastère) et Mafra (Palais Monastère).
Puis on retournera promener dans Lisbonne en nocturne après la restitution de la voiture.
De ces balades, on retiendra que le Portugal sait met bien trop peu en valeur son patrimoine, notamment classé au Patrimoine mondial de l’Unesco Pour autant, il y a plein de magnifiques lieux à découvrir.
De Lisbonne à Sesimbra
Objectif Ferry de 10h00, sauf qu’il faut qu’on s’arrête à decat’ à 700 m pour reprendre un chambre à air et une bouteille de gaz. La veille on a vu que notre pneu est encore dégonflé. Jérôme a mis une chambre à air neuve au départ du camping. On veut aussi gonfler avec un vrai gonfleur… Arrivés à Decat’, soit 700 m plus tard et après un coup de compresseur, on voit qu’on est à nouveau (et déjà) à plat… le nanomètre ne fonctionne pas… excès de pression ???
Nouveau démontage, en fait, le nouveau pneu est mort aussi. On change la totale, avec ce coup-ci un pneu VTT. Problème de gonflage, la valve est pétée, on cumule… ça tiendra le coup…et c’est parti direction le ferry, il est 9h40 et ce coup-ci, on descend… (enfin presque…)
Finalement c’est un vrai parcours d’obstacles entre les voitures qui sortent de stationnement, les piétons, les contours à faire une fois arrivés à Belém, on n’arrivera que vers 10h20, ce qui nous laissera le temps de boire un café. On est repassé dans un des secteurs visités les jours précédents. Les ferrys s’espacent le suivant est à 11h30.
Entre falaise et petites dunes
On arrivent de l’autre côté du Tage en 20 mn. La route, unique, est coincée entre falaise et petites dunes.
Au départ ça bouchonne, on pense que c’est à cause du fait que c’est une route unique. En fait, on découvrira plus tard que c’est parce qu’une machine refait le marquage au sol. L’avantage, c’est qu’une fois dépassée, le trafic est bien réduit.
Par contre, la suite n’est pas très intéressante. Tout droit, faux plat, côtes, routes avec commerces en bordure… 2eme partie plus pentue, avec pour conclure de grandes énormes gigas descentes pour rejoindre Sésimbra et une grande montée pour le rejoindre le camping. (On sait ce qu’on devra remonter demain). Mais on a enfin une super vue.
Arrivée vers 16h20, bonne chose pour envisager de faire un tour en ville et aller à la plage.
Sauf qu’on est de grosses quiches pour choisir un emplacement de tente… Un peu longuets (et ça quasiment tous les jours )…
On tient quand même le programme. On commence un tour vers les rochers avant d’aller à la plage en ville. Comme si les enfants n’avaient pas fait assez de sport, Jérôme leur organise une petite course de natation, puis ils font quelques plongeons pour se détendre…
On ira faire un tour en ville où on verra la forteresse.
De Sésimbra à Praia de Galé
Départ de Sesimbra sous la grisaille, vu les montées qui nous attendent, c’est parfait.
La descente du camping, le petit plat devant le port, pas vraiment de quoi se chauffer… pourtant dans les 3 km qui suivent, on a déjà pris 200 m de dénivelé. Puis 400 m de dénivelé au 15ème.
Objectif rejoindre Sétubal pour prendre un ferry qui nous fera traverser l’estuaire.
Pour fait simple, au début, route classique, plutôt fréquentée. Ensuite on rejoint la campagne, et on prend une route, pourtant, indiquée à l’aide de panneau de signalétique directionnelle classique, qui sera en cailloux blancs. Mis à par les petits sursauts (et encore), c’est très agréable et c’est très joli.
On rejoint ensuite une sinueuse route de montagne qui fait la joie des cyclistes, et des vttistes sur les versants abords… plus on monte, plus on est dans les nuages. Les enfants s’amusent à les aspirer ou à tendre les bras pour les attraper.
Ça monte sec, cette fraîcheur nous convient, ce qui est dommage c’est qu’au bout d’un moment, on devrait voir la mer, mais c’est bouché.
On entame enfin quelques descentes mais c’est toujours pour mieux remonter.
Nous voyons enfin la mer.
Nos freins cliquettent, on fait un petit arrêt réparation. Le bruit reviendra en 5 mn, mais ça freine, c’est l’essentiel.
On arrive enfin à Setubal, petit arrêt courses, leur marché est super.
On en profite pour prendre de nouvelles pâtisseries à goûter, et du fromage. Nous avons déjà goûté du fromage de chèvre et de brebis pourtant nous n’avons pas vu de troupeau.
Vers la réserve naturelle du Sado
On se dirige ensuite vers les quais en direction du ferry qui nous permettra de traverser l’estuaire de la réserve naturelle du Sado.
On a 25 mn d’avance. L’agent de sécurité (femme) engage la conversation devant notre équipement. Elle est super sympa et parle très bien français. Impressionnée par notre trajet de la matinée avec les enfants, elle nous explique ensuite que les prix ici sont comparables à ceux de France, où elle est déjà allée, sauf pour les loyers, la viande qui sont moins chers au Portugal, et le poisson bien sûr. Les gens d’ici sont tellement habitués à manger du poisson extra frais, que l’après-midi, les étals n’ouvrent plus, ils savent qu’ils ne vendront pas. Le smic est autour de 500 €. La jeune femme gagne plus de 1000 €, mais travaille 12 heures par jour…
Nos chemins se séparent, après qu’on lui ait promis de goûter au choco fritos ; on prend le ferry pour 20 mn de traversée.
L’arrivée de l’autre côté est très belle. Une longue plage étroite devant une petite dune.
On s’engage sur l’unique route, impossible de trouver un arrêt pique-nique. La faim se faisant plus pressante, on s’arrête en bord de route et on s’installe sur les petites dunes avec vue sur la mer. Sans doute, une de nos plus belles vues de pique-nique cette année.
Beauté naturelle
On reprend la route,… on colle à la route. Ce qu’on pensait être une route plate après les montées du matin n’est qu’une succession de faux- plats et de petites montées, le tout, avec un vent de 3/4 face. On est sensé avoir l’eau de chaque côté de la route, mais avec les petites dunes, on ne le voit presque pas, malgré le soleil qui s’est enfin levé.
Au bout d’un moment, changement de paysage, on longe une étroite mais très longue rizière. On dépasse même le musée du riz. Dans le secteur, beaucoup de nid de cigognes habités.
Plus tard, on arrêtera dans un café de bord de route, on est sec et on est à sec. Cette pause nous permet accessoirement de voir les 25 dernières minutes de la petite finale, on verra même le 2ème but de la Belgique contre les anglais…
On repart à la fin du match, pour autant, cette impression de coller à la route demeure. On repart dans une route au milieu de dunes aux forêts plus hautes. Le secteur est joli mais ça commence à être long.
Les derniers km avant le camping ne s’améliorent pas. Plus de côtes, du vent fort, et on sait qu’on aura à les refaire ces 4 km demain…
On s’installe au camping et après réflexion, on file à la plage. C’est très très beau.
Je suis émerveillée par les paysages ! Les enfants se moquent de moi et filent se baigner, une fois de plus…
De Praia de Galé à Porto Covo.
Réveil 7h30 pour départ 9h00 ; objectif, être arrivés à temps pour LA finale à 16h00 heure locale. On tient notre 1er objectif de départ à 9h00.
On a pourtant tergiversé hier soir entre jour de pause ou départ. Ce magnifique accès à la plage me faisait pencher pour la pause, la fatigue musculaire des enfants aussi, mais le manque de calme du camping et le feeling de Jérôme en ont décidé autrement.
On prend la direction de Sines, avec une grande partie de route dans la forêt de pins. Puis nous voyons à nouveau des rizières, puis des jeunes forêts de chênes-lièges, d’orangers, et notre 1er troupeau de brebis… Puis quelques grosses industries avec de gros pipes… plus vers Sines.
Je vois mes 1ers arbres décorés au crochet (aux napperons), les enfants me disent qu’ils ont déjà vu un reportage sur le sujet…
On s’engage dans une petite rue pavée de Sines avec vue sur la baie.
On s’arrête devant un bar-restaurant et on en profite pour faire une pause café. Le personnel fait sa pause avant le service, il est 11h50, on en profite pour discuter. Ils nous disent qu’ils servent le meilleur poisson de la ville ; crédules, on reste manger. Surtout que sur les conseils de l’agent de sécurité du ferry d’hier, on doit goûter les choco fritos !
Ils nous diront aussi que 2 dauphins sont dans la baie depuis 3 semaines… pour notre plus grand bonheur, on arrivera à les voir, même si la photo n’est pas convaincante…
Jour de final
On mange, le plus rapidement possible compte tenue de l’anxiété qui gagne Raphaël en ce jour de finale, mais autant dire qu’on aurait pu nourrir 3 personnes de plus… On n’est pas déçu.
Et là, pas de bol, on redémarre sous la pluie. Et pas la petite. On voit la citadelle de Sines, mais on ne s’attarde pas…
On sort de la ville par une rue esquintée et en longue montée, c’est long et ça tire sur les cuisses… Moulin à droite, éoliennes à gauches… On rejoint enfin la grande route et là on envoie du steak… enfin 5 mn… avant de se retrouver le vent de face…
En revanche, on arrive dans de chouettes paysages, au sein d’une réserve naturelle, dunes à gauches, océan à droite… On voit même notre 1er troupeau de vaches… la pluie nous a quitté à la sortie de Sines, le soleil se dévoile progressivement.
On arrive à Porto Covo et on se précipite vers le camping. Installation, douches, pas le temps d’aller en ville, on va au bar restaurant du camping pour voir la finale France-Croatie. Il a fallu demander à changer de chaîne pour pouvoir voir le match alors que la télé diffusait … du tennis…
L’écran est petit, rien à voir avec la fan-zone de Lisbonne, mais ça fait l’affaire. Il y a visiblement des supporteurs pour la Croatie dans la salle…
La France gagne !
C’est cool ! On est les derniers à rester jusqu’à la remise de la coupe. Puis on part se promener en ville, non sans joie, et toujours aux couleurs de la France.
La plage et la vue sont sympas, la ville et le camping sont calmes, on décide d’y faire une journée de pause le lendemain.
C’est l’occasion de goûter le vin local, et un autre petit fromage et on trouvera des choco fritos à emporter ! C’est donc que ça nous a plu ! J’ai oublié de vous dire, ce sont des morceaux de sèche frits dans une pâte très fine.
On en profite pour faire une lecture collective des articles de foot01 sur la victoire de la France et on se rejoint de se coucher dans un coin enfin paisible pour une journée de pause. Accessoirement on va pouvoir refaire le plein des batteries des téléphones ce qui a été assez compliqué depuis notre arrivée à Lisbonne…
De Porto Covo à Odeceixe (Sao Miguel).
On part de Porto Covo vers 9h45. Cette petite station balnéaire et ce petit camping (Costa do Vizir) nous ont bien plu. Ni trop grand ni trop petit, jolie plage, propre… Ici les maisons sont blanches avec les fenêtres contourées de bleu. On file vers le port qu’on n’a pas encore vu, on doit prendre une route à proximité. En fait c’est même un passage à gué. pour rejoindre un sentier chaotique (pour notre vélo du moins) qui est aussi le GR11.
On a chassé (et poussé) une ou deux fois, mais c’est quand même agréable, et en plus c’est la première fois qu’on part vraiment avec un ciel bleu. De notre côté, après un fort, encore près de Porto Covo, on fait dos à la mer pour entrer dans les terres. On continue sur le chemin, forcément, on n’avance pas très vite, on croisera même des chevaux, on devra s’arrêter devant leur affolement à distance… On est vraiment dans la campagne. Les paysages sont plus secs, on voit des exploitations agricoles plus grandes, plus de vaches, beaucoup de foin.
On rejoint ensuite la route, tout de suite, c’est plus roulant. On fonce vers Villa Nova De Milfontes, petite station balnéaire, plus grande que Porto Covo, où les maisons sont essentiellement contourées de jaunes. Il y a les ruines d’une ancienne forteresse. On renoue avec notre habitude de pause Pasteis de Nata. On reprend la route en empruntant un pont qui passe au dessus de la rivière Mira. Voici les vues de chaque côté, l’une vers l’océan, l’autre vers les terres.
Températures estivales
Toujours un secteur très agricole, avec à nouveau de nombreuses cigognes.
Il commence à faire vraiment chaud, c’est un des premiers jours… Finalement il fait déjà 32 °. Ça fait ressortir l’odeur des eucalyptus qui arrivent malgré tout à apporter une certaine impression de fraîcheur par moment en tout cas. Il commence à faire faim, autant dire qu’on commence à puiser sur les réserves. Chaque nouveau départ tire sur les cuisses…
On trouve enfin un endroit pour se ravitailler, on a fait 50 km et il est tard. On hésite à manger sur le parking, dans le minuscule coin ombragé à côté des cadavres de bières, puis non, on se résout à partir. Et on recommence montées et descentes. On passe à côté d’un stockage d’écorces de chênes lièges, et de beaucoup d’agrumes, souvent grillagés et protégés de la vue de la route par des eucalyptus.
L’appel du ventre
Impossible de trouver un endroit où s’arrêter pique-niquer. Finalement, autant attendre d’arriver au camping ! On y arrivera vers 16h00 et on commentera par manger…. Ensuite, direction la plage, mais il y a encore 6 km de montées et descentes… là-bas la rivière de Seixe se jette dans la mer, au milieu d’un parc naturel. On retrouve un peu plus de verdure.
On passera un bon moment à la plage, jolie plage,
On refait nos montées et descentes en marche arrière (façon de parler) et faisons nos courses à la supérette du camping.
Nous avons des problèmes avec le camping-gaz depuis Sésimbra, nos dernières pâtes remontent à Praia de Galé et avaient mis 1h à cuire, il va falloir qu’on trouve une solution, les enfants en ont marre des salades, il n’en ont jamais marre des pâtes… les épiceries ne donnent pas matière à beaucoup d’alternatives, on ne trouve pas de semoule pour faire du taboulé… On pensait passer au système à essence vu nos difficultés à trouver du gaz, ça risque de se confirmer, mais c’est cher et ça ne se trouve pas en milieu de voyage…
De Odeceixe à Sagres
Départ par temps gris vers 9h45. Il fait frais on part avec les pulls, mais au bout de 3km, on a déjà pris 100 m de dénivelé, on est réchauffé. Aujourd’hui encore, on alterne montées et descentes. Paysages ruraux, les maisons s’espacent… les villages aussi. On s’arrête à Aljezur faire nos courses, on sait qu’on ne trouvera rien d’autres avant notre arrivée. Le dernier château maure apparaît. On trace ensuite dans la campagne, montées, descentes, … Nous nous faisons doubler par des baroudeurs à vélo, on n’avance vraiment pas avec notre gros veau !
Puis on arrive dans un coin particulièrement vallonné, en tout cas on voit des petits monts à notre gauche, on sait qu’on a la mer à droite, même si on la voit assez peu..
On s’arrête pique-niquer dans un bois, sous les pins, face aux eucalyptus. Quand on reprendra la route on tombera sur une aire de pique-nique moins d’un km plus loin… c’est comme ça… Quand Liséa a faim, elle nous rappelle que la bâche est accessible sur ses sacoches… c’est notre table de pique-nique…
On arrive dans des paysages toujours aussi déserts, mais à la végétation plus basse et plus exposé au vent…
L’océan des deux côtés.
On arrive au cap et on voit le logo de l’Ecovia. On ne peut pas dire qu’on l’ait souvent vu sur le trajet…
Et même une référence au kilomètre 0 : on s’engage dans l’enceinte du phare.
On repart en ville, encore sous la pression du vent, mais dans un sens malgré tout plus favorable. Nous regardons une des plages, mais pas de motivation pour s’arrêter avec ce vent. On file en ville, une ville sans charme. Pas une pub sympa ou symbolique non plus pour la bière « Sagres » . Elle n’est tout simplement même pas fabriquée ici …
On voit le port, puis on fait nos courses avant de rentrer au camping, lui aussi exposé au vent… (ce soir c’est encore salade composée…).
De Sagres à Ferragudo
Notre trajet débutera en empruntant un chemin en terre qui doit nous permettre de retrouver la grande route plus vite, le tout, avec vue sur la ville de Sagres.
Très vite, vent fort et de face, on est collé à la route. On a regardé, on oscille entre 5 et 12 km/h. On arrive à prendre une petite route parallèle moins fréquentée, pas qu’il y ait beaucoup de monde, mais puisqu’elle existe… sans doute l’ancienne route…
On continue, toujours avec le même type de relief… au fur et à mesure, moins de vent et la végétation change pour redevenir plus haute…
On arrive à un moment en haut d’une descente à 20 % qui nous offre une jolie vue. Arrivés en bas on a peur de la montée qu’on a en visu. On a droit à un petit plat sur route pavée. Heureusement, y a un petit panneau vélo à gauche qui nous fait emprunter un petit chemin de terre. Après la partie sympa, la grosse côté où il faut pousser (sauf Raphaël). Jérôme poussera aussi le velo de Liséa, qui n’avait cependant rien demandé.
Pendant ce temps là, j’attends son retour, je ne prend pas le risque de continuer à pousser ce paquebot seule. Puis on arrive à redémarrer et on rejoint la route, avec encore de bonnes montées, on retrouve la vue sur la mer de temps en temps… On commence à voir beaucoup d’amandiers en bordures de routes et aussi quelques champs de figuiers.
Lagos
On mangera à Lagos entre le canal d’entrée des bateaux et la vieille ville. C’est reparti pour de nouvelles côtes où on a toujours l’impression de coller à la route. Depuis les hauteurs au dessus de Lagos, on aperçoit le secteur des paysages mis en avant sur les cartes postales de l’Algarve… On voit à nouveau quelques champs d’agrumes et beaucoup de cigognes et de nids.. Il faut avancer pour contourner un delta. On rejoint Portimão, et un Décathlon s’annonce, occasion de racheter un réchaud, ce qu’on fera. On continue à avancer vers le petit port de Ferragudo,avant de continuer vers le camping. Après notre installation, on file à la plage, une jolie petite plage de l’Algarve… Les enfants se baignent encore. Ce soir, les pâtes sont à nouveau au menu, pour le plus grand plaisir des enfants…
Le début du béton sur plage – De Ferragudo à Quateira.
Départ des hauteurs de Ferragudo vers 10h00. Il fait chaud dès le levé, ce qu’on n’a pas encore vécu depuis le début des vacances… On prend rapidement un chemin avec vue sur Ferragudo et Portimão. On est en fait sur l’Ecovia, un sentier balisé pour vélos dans l’Algarve. C’est son km 0 qu’on a vu au cap Saint Vincent.
C’est parfois chaotique, mais globalement très sympa. On voit quelques grosses constructions à proximité, des moins grosses aussi…Et on se retrouve parfois en plein désert, ou enfin avec vue sur la mer. On arrive dans une grosse ville balnéaire, Silves, du bon béton sur plages, on se demande comment ils ont pu construire autant… et il y a encore des projets immobiliers…
A la sortie de la ville, on prend un sentier sur pilotis en zone humide. On fait un crochet à pieds pour aller voir la plage dont l’accès se fait par une perpendiculaire.
Puis on repart sur ce chemin. Au bout, un pont avec une jolie vue sur l’arrivée de la rivière sur la plage, et en plus plein de tortues (On dirait qu’elles ont l’habitude d’être nourries…) On sort de l’Ecovia pour aller faire les courses. On pique-niquera dans la vieille ville d’Albufeira avec vue sur la mer.
En voulant passer près de la côte, on se retrouve dans une succession de cités balnéaires ultra-construites dont on ne raffole pas. Ça circule, c’est bruyant. Sur la fin, on retrouve des aménagements de pistes cyclables.
On arrivera au camping vite après.
De Quarteira à Conceiçao
Départ vers 10h, trop tard pour cette étape à peine plus longue…
On suit l’Ecovia dès la sortie du camping. Elle nous fait traverser un quartier plutôt luxueux qui borde un golf. Rapidement on arrive sur un chemin.
Tantôt plutôt roulant, tantôt plutôt chaotique… on a longé ce qui devait être des bassins de production de cressons (du moins un truc à petites feuilles dans l’eau). Nous avons dû à nouveau pousser aussi… On y a aussi immortalisé notre 1000ième km…
Aujourd’hui, c’est minimum 70 % de chemins… Au bout d’un moment on rejoint des marais, vers Monténégro et l’aéroport.
On rejoint un peu de route et on arrive rapidement à Faro, où il y a un rassemblement de motards. Nous qui râlons à chaque fois que l’une d’entre elles nous double bruyamment, c’est notre chance…
Impossible de laisser le vélo chargé stationné quelque part pour une visite prolongée… On visite rapidement en vélo.
Notez les nids de cigognes en haut de cette porte d’entrée dans la vieille ville… … je vous montre mieux :
On rentre dans la cité par une autre porte. C’est plutôt calme là dedans ! On reprend la route. Quelques kilomètres après : « pchhhhhht ». C’est le pneu arrière de Liséa. Il a une chambre anti-crevaison mais elle s’est retrouvée à plat très vite. Elle arrive dans un endroit à l’écart en format « convoi exceptionnel ».
Jérôme démonte la roue mais conclut finalement que le produit fera son effet, il se contente de la regonfler, et c’est reparti. 500 m plus loin, il y a une station service, il remet un petit coup de compresseur et c’est reparti.
Encore une fois
500 m plus loin, « pchhhht », « roule, roule, roule… arrête toi ». Il opte à nouveau pour quelques coups de pompe… et c’est reparti. Elle passe devant nous, comme ça Jérôme surveille le pneu. Un petit moment après, nouveau « pchht » « roule, roule, roule ! » , on ne s’arrête même pas.
On pique-niquera à Olhão, face à l’eau.
Puis on repart… On sort de la ville, et on rejoint la campagne et plus particulièrement les marais. Des marais salants bordés de salicornes, qui nous offrent toute une palette de nuances couleurs. On zig zague dans les marais, c’est plutôt agréable, et ça a l’avantage d’être plat.
On ressort dans des villes ou quartiers régulièrement, pour entrer à nouveau dans les marais, avec de nouvelles nuances de couleurs…
Et le plaisir de voir des flamants roses… On est en fait dans le parc naturel Ria Formosa. On sort à nouveau et Raphaël se précipite sur un puisard en bord de route pour le tester. Pour son plus grand plaisir, il fonctionne… petit rafraîchissement à l’occasion. On arrive ensuite à Santa Luzia, petit village de pêcheurs de poulpes. On arrive ensuite à Tavira, où on repart dans les marais pour rejoindre la camping. Mais surprise le pont qu’on doit prendre est fermé. Il a un peu vrillé… Petit demi-tour et grâce au GPS, on trouve rapidement une alternative.
On a vu de très beaux paysages sur cette journée, mais à force de slaloms dans les marais, on arrive tardivement au camping.
Au revoir le Portugal, Bonjour l’Espagne – De Conceiçao (Portugal) à Nuevo Portil (Espagne).
On part par la nationale pour rejoindre Vila Réal de Saõ Antonio, dernière ville du Portugal de notre route.
En route, Liséa a à nouveau une petite crevaison, qui se résout rapidement seule. Arrêt regonflage en station. Nouveau petit pchht, mais ça tient le coup. On a nous-même repéré une épine dans notre pneu avant ce matin, mais ce pneu est épais.
En arrivant, forcément, on fait notre dernière pause Pasteis de Nata.
La partie de la ville près du port est plutôt sympa et calme en ce dimanche.
On doit prendre un ferry pour traverser le Guadiana, le fleuve qui sépare le Portugal de l’Espagne au sud.
Devant la « gare fluviale », la borne de fin de l’Ecovia (ou du début dans l’autre sens…)
Raphaël sera le dernier à monter dans le ferry, ayant ainsi l’impression qu’il est le dernier à quitter le Pays. On le quittera pourtant tous ensemble à peu près au milieu du fleuve…
Depuis le quai, pas de signe de « début ou de fin » du Portugal ! On le verra depuis le ferry.
Le Portugal, c’est fini.
On vogue vers l’Espagne…
Une fois débarqué, aucune signe d’arrivée en Espagne…
On repasse sur notre fuseau horaire à l’occasion ! On s’arrête rapidement pique-niquer, c’est pas tout mais il reste de la route.
A la sortie de la route, on trouve indiquée une route du littoral pour vélos. On hésite vu l’état de nos pneus respectifs, mais on ose..
L’état de la piste est variable. Ça commence bien mais ça se dégrade progressivement. On est d’abord dans les marais, on y voit même un vol de flamants roses et un « troupeau de crabes ».
Ça se dégrade quand on arrive près de zones de maraîchage et de serres. Il y a plus de sable, on chasse régulièrement mais on tient le coup. Jérôme me demande d’arrêter de bourriner alors que je n’ai pas l’impression d’avoir changé mon pédalage… et moi qui crois qu’il change de vitesse, ce n’est pas le cas non plus. Un petit arrêt nous permet de voir que nos pédales, normalement synchronisées, sont décalées… petit réglage… le chef dit que les galets sont foutus (je répète bêtement)…
On repart au milieu des agrumes
Pparfois légèrement en contrebas on finit par sortir de la piste pour rejoindre la route. On fait un arrêt à Cartaya et on ose demander à faire le plein d’eau dans un bar. On est super bien accueilli. La nana me demande où on va et s’amuse à me faire dire « Sevilla mi arma », je m’exécute, ça la fait rire, je paye ainsi ma dette…
On repart avec de l’eau « muy fresca »… et en parallèle d’une nationale, on finira par trouver un piste cyclable toute neuve. Les concepteurs nous ont bien fait rire, ils nous ont mis de bonnes côtes quand la route était relativement plate ! Les fous !
Et elle s’arrête d’un coup, avec une bonne marche…
On rejoint une route qui suit une lagune, mais on la voit assez peu car les maisons sont au 1er rang puis on rentre dans une ruelle pour voir la vue.
Nous montons ensuite une route qui nous permet de voir le bras d’eau, le banc de sable, puis l’océan.
On finira par arriver au camping, pas bien indiqué dans notre sens, il est déjà tard… 17h25, on s’installe et on file à la plage à 500 m.
De Nuevo Portil à El Rocío
On se lève sous la brume. Je ne m’attendais pas à ça en Andalousie. Notre linge est plus mouillé que quand on l’a étendu la veille ! Le temps que l’on plie et que l’on déjeune, c’est quasiment levé.
On part à peine après 10h00 et on emprunte le Camino Verde jusqu’à Huelva. Et pour l’anecdote, il est effectivement peint en vert… On suit tantôt la route tantôt les marais. On voit à nouveau des flamants roses…
Arrivés à Huelva, on fait un peu de route à côté des voitures, mais rapidement, on peut prendre une piste près des berges de la rivière.
Liséa a mal à la tête et un peu la nausée mais elle suit. On fera une pause doliprane avant de reprendre la route pour traverser un nouveau pont à Huelva. Nous traversons plusieurs zones industrielles, on doit être sur une nationale avec de larges bas côtés, très pratiques pour nous et en plus très roulants ! On retrouve une piste cyclable, un peu au milieu de rien… en fait elle permet d’accéder directement aux plages limitant ainsi les contraintes de stationnement des automobilistes… Au bout d’un long moment, la qualité de la piste se dégrade, on récupère la nationale et ses larges bas côtés.
Ravitaillement
Le tout avec un dénivelé plutôt faible, on avance, on passe Mazagòn, puis on arrive à Matalascañas, où il est temps d’organiser le ravitaillement du midi alors qu’on a déjà fait 63 km…
On passe quand même regarder une dernière fois la mer vue du Sud de l’Europe…
On pique-nique rapidement, on redémarre et on appuie, ce qui nous permet d’arriver à 16h20 avec une super vue sur la ville et la réserve naturelle de Doñana, habitée de nombreux oiseaux divers. La photo est loupée mais la vue étaient vraiment impressionnante. La caractéristique d’ El Rocío, est d’avoir conservé ses rues en sable. Pas de pavés, pas de goudron ni d’enrobé. En plus, devant les maisons, il y a des barrières pour accrocher les chevaux, moyen de locomotion encore très actif dans la ville donnant un côté western d’un autre temps.
On a un léger aperçu mais on file s’installer au camping d’abord. Puis se rafraîchir à la piscine avant de partir visiter El Rocío qui est aussi un haut lieu de pèlerinage. On pose les vélos parce que ce n’est vraiment pas roulant, on a assez appuyé pour la journée !
Nous arrivons à la grande place qui comprend l’église, le sanctuaire, le tout faisait face à ce grand marais plein d’oiseaux divers, de chevaux et …
On rentre au campement, pour notre avant dernière soirée post-vélo.
Dernier jour de vélo – D’El Rocío à Dos Hermanas (Seville)
Départ 10h30, trop tard compte-tenu de l’ensoleillement de la région… tant pis. On commence par un tronçon de route assez peu fréquenté, grillage des 2 côtés pour « protéger » soit les zones de cultures, soit le parc naturel de Doñana, mais essentiellement de la forêt de pins.
Les bas côtés sont larges et sans arbre la plupart du temps, sans doute pour limiter les risques d’incendie, mais pas d’ombre pour nous rafraîchir. Pour l’instant ça va, on se fait du vent…
On s’arrête prendre un café et se ravitailler au 1er petit village car on sait que ça va être encore le désert aujourd’hui. La Madone d’El Rocío est encore souvent mise à l’honneur en azulejos sur les maisons.
On sort du village et on a 2 options : soit la route, légèrement plus longue, soit une piste dont on ne connaît pas l’état. Un 4/4 en arrive soulevant la poussière. Je lui demande comment est la route, plus par langage des signes qu’autre chose, puis il se met à nous parler de la route. Je crois qu’il a un accent très fort… à part une fois tout droit, une fois à droite et qu’il y a un pont, je ne comprends pas grand chose….
Le sable
On s’engage avec la « peur » des passages de sable… ce sera finalement notre partie préférée de la journée. A part les 3 voitures qu’on a croisées au démarrage, qui en plus de notre couche de crème solaire, nous ont couverts d’une fine couche de poussière (protectrice ?)… on n’a plus croisé personne. Il n’y aurait pas fallu qu’il nous arrive quoi que ce soit, au milieu de… rien… mais on était bien… Au début, on longe des champs d’agrumes et d’oliviers… puis seulement des pins. Nous, on est bien dans les pins… nos racines landaises peut-être…
Au bout d’un moment, on se fait un arrêt photo à 4. On ose même fêter notre dernière journée, notre victoire, bien qu’il puisse encore nous arriver quelque chose…
Au milieu de rien, on trouve des aires de pique-nique, mais on repousse ; le gps nous indique qu’il y en a une juste avant de reprendre la (vraie) route. On aura quand même fait 20 km là au milieu, chassant de temps en temps, mais toujours « debout »… Arrêt pique-nique, position : « nos pieds ne se feront pas piquer et envahir par les fourmis… »
Puis, on reprend la route dans la plaine du Guadalquivir… changement de paysage d’un coup. Retour des cigognes et des rizières… et des voitures, et des camions, mais ça va. On arrive à La Puebla del Rio pour prendre un bac. Le Guadalquivir n’est pas très clair… C’est rapide…
Diverses cultures
On repart sur la route, nouvelles cultures… dont une méconnue : coton ? Puis du tournesol, et des couleurs de champs variées…
On est sur la bonne voie, Jérôme décompte les kilomètres… Dos Hermanas sera notre destination finale, aux portes de Séville. Ce panneau nous servira de bannière d’arrivée. On s’installe au camping, calme, on est assoiffé. On descend quelques litres d’eau et on file à la piscine. Ce soir c’est repas espagnol. On fête notre nouveau périple fini sans gros souci.
Programme des prochains jours visite de Séville…
Sevilla miarma
On commencera notre visite par la place d’Espagne et la pavillon d’Espagne de l’exposition universelle de 1929. Assurément mieux conservé que l’espace de l’exposition universelle de 1992 !
Séville est une belle ville avec de beaux parc, mais pour ne pas nous écarter de notre sujet du périple à vélo, je ne ferai pas concurrence aux guides touristiques.
Tout bon périple s’achève par une « journée cartons »
En fin de périple, on se garde toujours 1 jour voir 1 jour et demi pour trouver les cartons et remballer notre matériel. Cette année, par chance on a trouvé les cartons à 500 m du camping, dans un magasin de vélo. Démontage, emballage et logistique pour rejoindre l’aéroport.
Et toujours le même suspens à l’arrivée, les cartons seront-il en état ? La réponse est aujourd’hui connue : nickel !
Matériel utilisé durant notre voyage à vélo en Famille de Porto à Séville
Tandem utilisé lors de notre périple à vélo en Famille
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR CE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART » (POURQUOI AVOIR FAIT L’ACQUISITION DE CET ARTICLE, QUEL EST A ÉTÉ VOTRE RÉFLEXION,…) | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉE DANS CE RAODBOOK (VOTRE ACQUISITION ÉTAIT IL ADAPTÉ OU PAS ET POURQUOI) | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
TANDEM VÉLO COUCHÉ | TANDEM AZUB TWIN | AZUB | Azub a construit un tandem durable, prêt à partir à la fois pour de courtes balades ou pour un tour du monde. Le cadre est entièrement construit en tube de 60 mm qui lui confèrent une très grande rigidité, la fourche arrière est équipée d’une paire d’amortisseurs pour un confort et une fiabilité optimale. Pour le transporter, par exemple en avion, on peut le plier ou le démonter en deux parties. Sièges supers confortables, voyages garantis sans mal au derrière. Le réglage des assises est assuré par des supports de siège coulissant, ce qui permet un positionnement précis, rapide et facile du siège. Frein complémentaire à l’arrière. | Vélo de très bonne qualité, très confortable, on adore MAIS : – son poids important en fait un outil compliqué à amener dans des pays très vallonés (dans les côtes, on va à la vitesse d’un homme au pas) – être accepté sur les taxiboats ou petits ferrys n’est jamais gagné d’avance, impossible de prendre le train en un seul morceau avec l’embarquement des vélos des enfants à gérer en plus. | On ne regrette pas, pour autant on envisage de repasser sur des vélos rando classiques… ça nous permettrait, sur des tronçons sans grands intérêts (routes bordées de zones d’activités par exemple), d’avancer en train, ou tout simplement d’avancer globalement plus vite, pour plus de visites ou de baignades… (équipés depuis 2015) |
Vélos utilisés lors de notre voyage à vélo en Famille
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR CE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART » (POURQUOI AVOIR FAIT L’ACQUISITION DE CET ARTICLE, QUEL EST A ÉTÉ VOTRE RÉFLEXION,…) | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉE DANS CE RAODBOOK (VOTRE ACQUISITION ÉTAIT IL ADAPTÉ OU PAS ET POURQUOI) | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
VÉLO DE RAPHAËL | VTT ROCKRIDER 340 ORANGE 26″ B’TWIN | B’TWIN | Vtt qui répond à nos attentes depuis 2015 pour Raphaël, 2016 pour Liséa pour les voyages en famille et le reste, les enfants sont contents vélos polyvalent et très robuste. On a équipé les guidons de potence pour plus de confort, et de portes bagages bien sûr, qu’on démonte au retour à la maison. | Vélos lourds mais robustes et bon rapport qualité prix, compte-tenu du fait que les enfants grandissent, c’est un bon investissement. | Pour plus de confort des enfants, on va sans doute mettre du meilleur matériel au niveau des cassettes des vitesses. |
VÉLO DE LISÉA | VTT ROCKRIDER 340 NOIR 26″ B’TWIN | B’TWIN |
Équipement utilisé lors de nos vacances à vélo en Famille
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR CE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART » (POURQUOI AVOIR FAIT L’ACQUISITION DE CET ARTICLE, QUEL EST A ÉTÉ VOTRE RÉFLEXION,…) | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉE DANS CE RAODBOOK (VOTRE ACQUISITION ÉTAIT IL ADAPTÉ OU PAS ET POURQUOI) | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
SACOCHES | ORTLIEB BACK-ROLLER CITY ROUGE | ORTLIEB | Sacoches d’une grande fiabilité au niveau solidité, durabilité et étanchéité pour réaliser nos pépriples et garder nos affaires au sec | Sans aucun doute | On garde ! (équipés depuis 2015) |
GRAND SAC DE VOYAGE ORTLIEB | ORTLIEB RACK-PACK – JAUNE | ORTLIEB | En travers sur le porte bagage, on y met ce qu’on veut vote attraper sans tout démonter, nos vêtements de pluie, serviettes de plage et maillots ! | Sans aucun doute | On garde ! (équipés depuis 2015) |
ECLAIRAGE | Petzl Lampe frontale rechargeable NAO+ Bluetooth | PETZL | Lampe très puissante avec grande autonomie et présentant multiple modes suivant activité choisie | On garde ! (achat 2017, complété d’une batterie en 2018 pour plus d’autonomie) | |
SACOCHE DE PROXIMITÉ | Universal Aero | RADICAL DESIGN | Nous l’appelons classiquement le « fourre-tout », dans le dos du siège avant du tandem, il est accessible très rapidement et facilement par le passager arrière, il s’installe et s’enlève très facilement et peut être transporté en sac à bandoulière lors des balades. Il comprend un porte gourde latéral en tissus très pratique | Entièrement : gourde, papiers, argent, lunettes de soleil de tous, crème solaire, téléphones, appareil photos, piles et goûters accessibles simplement. Idéal. | On garde ! (équipés depuis 2015) |
Accessoires utilisés lors de notre périple à vélo en Famille
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR CE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART » (POURQUOI AVOIR FAIT L’ACQUISITION DE CET ARTICLE, QUEL EST A ÉTÉ VOTRE RÉFLEXION,…) | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉE DANS CE RAODBOOK (VOTRE ACQUISITION ÉTAIT IL ADAPTÉ OU PAS ET POURQUOI) | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
DINAMO | Chargeur sur dynamo vélo pour téléphone et GPS E-Werk USB | BUSCH & MÜLLER | Le chargeur vélo sur dynamo E-Werk de la marque Busch & Müller permet au cycliste d’utiliser un appareil électronique, comme un téléphone ou MP3, pendant son trajet à vélo sans consommer la batterie. Conçus pour résister aux intempéries, ce régulateur et l’ensemble de ses accessoires sont imperméables. | Ce chargeur nous a accompagné seulement sur notre dernier périple. Après avoir compris qu’il se charge d’abord avant de charger l’appareil branché, il répond clairement à nos attentes. Il se met en sécurité quand il ressent l’humidité, les message s’allume sur le tel. | OK. |
GPS DE RANDONNÉE | Garmin Orégon 300 | GARMIN | GPS acheté initialement pour la rando, le vtt, le trail avant de nous mettre aux périples à vélo. Très pratique, possibilité d’y mettre nos fonds de carte et tracés, d’étudier des parcours alternatif, zoomer et dézoomer. | Outil indipensable quand on y a pris goût, ce modèle a quand même l’inconvénient de présenter un affichage compliqué sous certaines luminosités. Ils nous a laché cet été, en tout cas la touche démarrage, qui ne pourra sans doute pas être réparée à un prix raisonnable | On repartira avec un GPS. Modèle à trouver, la visibilité de l’écran par forte luminosité fera partie des critères de sélection. |
Matériel de bivouac utilisé lors de nos vacances à vélo en Famille
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR CE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART » | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉE DANS CE RAODBOOK | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
TENTE (AVEC TOILE DE SOL) | Tente HILLEBERG KERON 4 GT | HILLEBERG | Le choix de cette tente a été simple: produit ayant fait ses preuves dans toutes les conditions même les plus extrèmes, robustesse, fiabilité, durabilité. | Idéale, double abside, entrée de chaque côté. Résistance au vent éprouvée sous la Bora en Croatie. | On garde ! (équipés depuis 2015) |
MATELAS ADULTES | ASTRO INSULATED LITE 20R | NEMO | Choisi pour son faible poids et volume, donne entièrement satisfaction, 7 cm d’épais une fois gonflé. Toujours en bon état | On garde ! (équipés depuis 2015) | |
SAC DE COUCHAGE ADULTES | BAIKAL 750 MILLET | MILLET | Premier achat pour ce type de matériel technique qui couvre deux saisons, poids et gain de place. | Oui. | Bien pour les pays chaud mais pas suffisant pour une rando en août dans les Pyrénées ; à changer pour les pays plus frais. Les scratchs habiment le tissus. (achat 2015) |
MATELAS ENFANTS | ASTRO AIR 20 R | NEMO | Choisi pour son faible poids et volume, donne entièrement satisfaction, 7 cm d’épais une fois gonflé. Toujours en bon état après 5 périples, soit 16 semaines + de nombreux we. On a opté pour ce modèle pour les enfants, car légèrement moins cher que le nôtre ; finalement tout aussi qualitatif. | On garde ! (équipés depuis 2015) | |
SAC DE COUCHAGE ENFANTS | FREETIME DIAMOND MICROPAK 600 | FREETIME | Choisi pour leur faible poids et volume. Trop léger par temps frais. | Oui. | Bien pour les pays chaud mais pas suffisant pour une rando en août dans les Pyrénées ; à changer pour les pays plus frais. Les scratchs habiment le tissus. (achat 2015) |
Accessoires de bivouac utilisés lors de notre voyage à vélo en Famille
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR CE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART » (POURQUOI AVOIR FAIT L’ACQUISITION DE CET ARTICLE, QUEL EST A ÉTÉ VOTRE RÉFLEXION,…) | EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉE DANS CE RAODBOOK (VOTRE ACQUISITION ÉTAIT IL ADAPTÉ OU PAS ET POURQUOI) | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
RÉCHAUD | Partis avec un RECHAUD A GAZ SUPERFLY de MSR | MSR | Choisi pour son faible encombrement et son adaptation théorique à plein de type de bouteilles, il s’adapte surtout à plein de marque de bouteille mais nous aura déçu puisqu’il avait été capricieux l’an dernier et nous a finalement laché cette année. (achat 2015) | Non, il reste difficile de trouver des petites bouteilles de gaz en dehors des décathlon, en revanche de nombreux campeurs laissent leurs bouteilles commencées dans les campings avant de prendre l’avion, bon à savoir. | On s’interroge ! Essence ou pas… pfff c’est cher ! |
RÉCHAUD | Rentrés avec un RÉCHAUD BLEUET COMPACT | CAMPINGAZ | Peu volumineux, robuste, fiable pour l’instant (achat 2018) | La problématique de trouver du gaz reste la même… | |
POPOTTE | POPOTE CAMP DU RANDONNEUR ALUMINIUM + REVÊTEMENT ANTI-ADHÉSIF (2,5 L) QUECHUA | QUECHUA | Pack bien conçu pour 4 personnes. Pas trouvé d’autres produits équivalents : couverts pour 4 + passoire sont rangés à l’intérieur d’une grande casserole et d’une poele. | Oui sur fonctionnalité et capacité Boff sur robustesse et revêtement. | Faute de mieux… |
BASSINE | Cuvette pliable Ortlieb 10 L | ORTLIEB | Conforme à la marque ortlieb, efficace, robuste et léger. | Trop pratique, ce serait impossible de porter une (vraie) bassine, ça remplie la fonction d’une vraie bassine, sans prendre de place. Super produit ! | On garde ! (équipés depuis 2015) |
2 commentaires
Quelle aventure, qui plus est avec des ados, énorme ! Un grand bravo.
Quel était le nom du camping à Séville ou vous avez séjourné avec magasin de vélo à côté ? En effet, nous souhaitons faire Lisbonne Séville à vélo au mois d’avril prochain…☺
Votre témoignage m’a beaucoup intéressé, souhaitant faire la partie Lisbonne Séville cet été avec mon compagnon. Et bravo pour votre sens de l’organisation en voyage. Je suis toujours impressionnée de voir que certains arrivent à décoller avant 10h le matin…
Quelques questions me viennent en vous lisant..
Je m’interroge sur les possibilités de bivouaquer au Portugal et en Espagne, cela vous paraît-il envisageable ?
Nous ne sommes pas anti-camping mais nos dernières expériences nous ont confirmés que nous sommes souvent déçus. Bruits, sanitaires mal nettoyés, emplacements en pente etc… Et il nous fait souvent mal au cœur d’avoir à payer pour ça.
Le rapport qualité prix des campings dans lesquels vous êtes allés vous a-t-il paru correct ? Quel est l’ordre de grandeur de prix pour l’emplacement ?
Merci d’avance pour vos réponses et je vous souhaite d’avoir encore de joyeux coups de pédale en famille !
Angélina