Veste Ortovox Westalpen 3L Light : présentation et test

par Julien DEFOIS
veste de ski de rando ortovox

Julien Defois vous présente son test de la veste Ortovox Westalpen 3L Light, une veste de montagne imperméable.

Présentation de la marque Ortovox

Avant de rentrer dans les détails du test de la veste Ortovox Westalpen 3L Light, voici une brève présentation de la marque et un paragraphe plus subjectif où je vous explique ce que j’apprécie chez Ortovox.

Histoire de la marque

ortovox

Ortovox est né en 1980 en Bavière. Le tout premier produit de la marque prend la forme d’un détecteur de victime d’avalanche. Le décor est posé : Ortovox se destine à équiper les pratiquants des sports de montagne en hiver. Assez rapidement, elle développe des articles en textile pour équiper les skieurs et les randonneurs : sac à dos freeride ou encore vêtements chauds viennent étoffer la gamme Ortovox. Puis une gamme été complète celle d’hiver.

L’ADN de la marque se structure autour de l’utilisation de la laine de mouton Suisse ou Merinos de Tasmanie. Elle constitue un incontournable des textiles Ortovox. On la retrouve dans les vestes ou les pantalons mais aussi dans les membranes imperméables comme le Guardian Shell pour procurer un grand confort de portage.

Un autre axe majeur de la marque se trouve dans la protection des pratiquants. Sa gamme de détecteurs de victime d’avalanche s’est ainsi développée et améliorée, mettant en valeur la très forte démarche d’innovation d’Ortovox. On se souvient du légendaire F1 Focus qui a marqué l’histoire des DVA. Récemment, la marque bavaroise s’est illustrée avec les premiers Airbags qui ont révolutionné la sécurité des pratiquants confrontés au risque d’avalanche. Elle a ainsi développé les premiers sacs Airbag avec batterie, les Litrics, pour ne plus utiliser de cartouche de remplissage de l’Airbag. De même les premiers DVA à batterie sont apparus sur le marché : les Diracts, dont le Diract Voice qui guide vocalement le pratiquant en situation de secours sur avalanche. Cela permet de réduire les erreurs liées au stress.

Cette politique d’innovation a été récompensée plusieurs fois au ISPO Awards qui honorent les produits sportifs apportant des progrès significatifs aux pratiquants.

Enfin, il faut souligner l’engagement très solide de la marque pour l’environnement, les droits des travailleurs et le bien être animal.

Ce que j’aime chez Ortovox

Aujourd’hui je suis l’heureux possesseur d’une belle panoplie Ortovox. Outre la veste Ortovox Westalpen 3L Light, j’ai un sac de randonnée hivernale, un sac airbag, plusieurs pantalons, des gants de ski et de nombreuses paires de chaussettes. Cela fait donc un certain temps que j’utilise des produits de la marque.

veste hardshell westalpen Light

Tout d’abord, il me semble essentiel de mettre en avant la qualité de fabrication de la marque. Prenons l’exemple du pantalon Brenta que j’utilise assez intensivement depuis un an pour mes activités professionnelles. Après de nombreuses randonnées, il ne présente aucun signe d’usure. Les coutures sont impeccables mais c’est surtout à l’intérieur des chevilles et sur le bas du pantalon que je suis impressionné. En effet, ces parties là, pourtant très vulnérables, n’ont absolument pas subi les assauts de l’usure. A noter que le pantalon est tissé avec de la laine Mérinos, réputée fragile. Mais ici, force est de constater que la qualité du pantalon dépasse celle de tous les autres pantalons que j’ai eus. Idem pour la durée de vie.

Sur l’aspect technique, ce pantalon m’étonne également. Même mouillé, il me maintient au chaud, ce qui s’avère bien agréable par temps froid. Les gants Alpine Pro me surprennent aussi par leur apport de chaleur malgré leur compacité. Ils permettent ainsi d’effectuer des manipulations facilement tout en ayant les mains au chauds. Ce que des gants plus rembourrés auraient du mal à faire. Les produits Ortovox s’avèrent donc très techniques.

De plus, j’apprécie beaucoup l’éthique Ortovox. Celle-ci me semble incarnée et pas seulement proclamée sur leur site. Cela passe par des symboles importants comme la relocalisation de la production en Europe ou encore des engagements en faveur du bien être animal qui vont au delà des standards requis pour obtenir les labels.

Présentation de la veste Ortovox Westalpen 3L Light

Passons maintenant à l’objet de ce test : la veste Ortovox Westalpen 3L Light.

Caractéristiques techniques

Il s’agit d’une veste hardshell c’est à dire coupe vent et imperméable. Elle se distingue des vestes softshell qui présentent des propriétés équivalentes pour couper le vent mais ne sont pas imperméables.

ortovox westalpen Light 3L
veste ortovox westalpen Light 3L
  • Membrane : 3L SHELL LIGHT DERMIZAX® NX, coupe-vent et imperméable (colonne d’eau de 20 000 mm), respirabilité (jusqu’à 40 000 g/m²/24 h), matière stretch bidirectionnelle
  • Poids : 350g en taille L
  • 2 poches zippées pour les mains
  • zip principal bidirectionnel
  • Serrage des manches par scratch
  • Cordon de serrage à la taille
  • 2 cordons de serrage à la capuche
  • Tirettes pour les zips
  • Ventilation assurée par les poches en mesh
  • Inserts en laine pour le cou et la gorge

En ce qui concerne la question socio-environnementale, cette veste hardshell Ortovox répond au label Fair Wear pour garantir des conditions de travail équitable. De plus, elle est exempte de PFC (ces polluants éternels). Enfin, elle utilise de la laine Ortovox Wool Promise. Ce label propre à la marque l’engage pour le respect du bien être animal, de l’environnement, de la durée de vie des produits et pour des relations respectueuses avec les producteurs.

Prise en main de la veste Ortovox Westalpen 3L Light

veste hardshell ortovox Westalpen light

Je fais 1.9m et la taille L me convient parfaitement. La veste reste près du corps mais laisse assez d’espace pour caler une doudoune et, bien sûr, une polaire.

Au niveau des mouvements, l’utilisation d’une matière stretch procure un grand confort. Certaines vestes se montrent rigides et ne facilitent pas la mobilité. Ce n’est pas le cas ici!

veste rando ultralégère

La compacité de la veste se montre à la hauteur de son poids plume. Elle prend vraiment très peu de place et en laisse donc pour l’équipement. Elle trouvera également toute son utilité si l’on souhaite voyager léger avec un petit sac à dos.

Je remarque assez rapidement l’absence d’aération zippée sous les bras. La ventilation repose en effet sur les poches avant qu’il faudra maintenir ouverte pour diminuer la température intérieure et faciliter l’évacuation de la transpiration. Il faudra donc choisir entre transporter des choses dans les poches et utiliser la ventilation. Le volume de ces poches est assez généreux mais leur forme rectangulaire élimine toute profondeur : gare aux chutes d’objets si on les laisse ouvertes. Néanmoins, ces aérations ont le mérite d’exister!

Les zips se manipulent aisément. Mais c’est surtout au niveau des cordons que je suis agréablement surpris car leur utilisation s’avère très facile. J’y reviendrai plus longuement après.

On le voit : il s’agit d’une veste ultralégère mais absolument pas minimaliste comme en témoigne l’accessorisation généreuse.

A quelles pratiques se destine la veste Ortovox Westalpen 3L Light?

Ortovox explicite les domaines d’utilisation de ses équipements. Cela offre l’avantage appréciable de mieux se repérer dans les différentes gammes.

Cinq domaines sont ainsi identifiés par la marque : escalade alpine, alpin, haute montagne, ski de randonnée et freeride. J’avoue avoir des difficultés à distinguer alpin et haute montagne. J’imagine que haute montagne désigne les conditions les plus exigeantes de l’alpinisme alors que alpin renvoie à des pratiques telles que la randonnée en montagne.

D’après Ortovox, l’usage principal de cette veste hardshell est la haute montagne. Il s’agit donc d’une veste d’alpinisme. Pour autant, elle se montre très bien adaptée au ski de randonnée et à la randonnée en montagne.

Le poids de la veste l’oriente également vers un public en quête de légèreté sans compromis sur la performance. Il est évident qu’une veste Westalpen 3L, plus lourde, présentera une meilleure résistance face aux cailloux et autres éléments abrasifs que l’on rencontre en montagne.

Veste Ortovox Westalpen Light

A noter que sa respirabilité de 40.000g/m2/24h lui confère un avantage certain pour les efforts intensifs.

La veste Ortovox Westalpen 3L Light s’inscrit dans une gamme assez large de vestes harshell. Le modèle non allégé me semble destiné aux mêmes pratiques. Cette même polyvalence se retrouve dans la veste Ortler, dont l’usage principal reste le ski de randonnée. Les vestes Guardian, Ravine et Deep shell se spécialisent surtout dans le freeride avec un usage possible en ski de randonnée.

Test de la veste Ortovox Westalpen 3L Light

Passons maintenant au retour de terrain de cette veste hardshell Ortovox. Avant de rentrer dans le détail, je souhaitais expliciter pourquoi j’avais choisi cette veste plutôt qu’une autre parmi les vestes hardshell Ortovox.

Pourquoi j’ai choisi la veste Ortovox Westalpen 3L Light

Adepte de légèreté, j’ai bien évidemment choisi un modèle qui n’alourdirait pas mon sac. Mais d’autres vestes Ortovox présentaient des caractéristiques intéressantes de ce point de vue là. Ainsi, la veste Ortler, à peine plus lourde, aurait tout à fait pu satisfaire mes besoins. En effet, l’usage premier de cette veste se trouve être le ski de randonnée, domaine de spécialité de l’Ortler. J’ai choisi la veste Ortovox Westalpen 3L Light pour sa respirabilité accrue. D’une part, cela permettait une meilleure évacuation de la transpiration. D’autre part, cette respirabilité ouvrait davantage le champ des possibles : un usage estival sous la pluie par température assez chaude se trouvait favorisé.

Parmi toutes les vestes 3 couches hardshell, la veste Ortovox Westalpen 3L Light est la plus respirante.

Par rapport aux autres vestes de la marque plus typées randonnée, cette veste hardshell dispose de meilleures performances techniques et d’une meilleure accessorisation. Le prix va évidemment avec.

Sur le marché des vestes hardshell légères, j’ai trouvé que la Westalpen 3L light se distinguait brillamment de la concurrence. En effet, peu de vestes offrent une telle polyvalence à ce niveau de performance. Là encore, c’est la respirabilité de la veste qui la place au dessus du lot. Certes, les vestes de trail peuvent présenter une respirabilité excellente mais leur niveau de protection n’est pas à la hauteur, tout comme les accessoires. Elles ne seront donc pas adaptées aux pratiques hivernales en montagne.

Michaël a testé les vêtements en laine Mérinos Ortovox. Voici son retour de terrain.

Conditions de test de la veste Hardshell Ortovox

J’ai pu tester cette veste hardshell Ortovox au cours du mois de mars 2025. Dans l’ensemble il n’a pas fait froid et j’ai évité la pluie.

Mes activités ont été hivernale dans l’ensemble. Je l’ai ainsi utilisée sur un séjour raquettes d’une semaine dans le Queyras avec un temps anticyclonique presque tous les jours puis sur une autre sortie raquettes sous la neige cette fois. Ensuite, j’ai réalisé plusieurs sorties en ski de randonnée, dont une qui s’est terminée sur piste. Enfin, je l’ai testé cette veste en vélo lors d’approche pour une randonnée ou pour des déplacements.

Qualité de fabrication : du très sérieux

Avec cette veste, Ortovox a souhaité proposer une hardshell très légère mais sans compromis sur les performances et les accessoires. Elle offre tout ce dont le pratiquant peut avoir besoin, voire plus. J’aime ainsi les scratchs sur les manches, les aérations, les cordons de serrages. Il y en a deux autour de la tête, ce qui est vraiment rare pour une veste de ce poids. La capuche peut se positionner au dessus d’un casque. Et c’est précisément pour parfaitement ajuster les volumes lorsque le casque n’est pas porté que les deux cordons existent.

veste hardshell ski de randonnée

Ortovox n’a donc rien laissé au hasard. Des petits détails témoignent d’une fabrication vraiment soignée, comme les zones en laine pour favoriser le confort du pratiquant.

La veste Ortovox Westalpen 3L Light donne une impression de solidité renforcée par des finitions irréprochables. L’utilisation de textiles ripstop conforte encore l’ensemble et vient protéger la veste contre les déchirures.

Il faut également noter qu’il s’agit d’une veste 3 couches. Les vestes 3 couches proposent une construction plus durable que les vestes en 2.5 couches ou en 2 couches. En effet, la membrane est contenue entre deux couches textiles qui la protège. Ce n’est pas le cas sur une 2 couches et sur une 2.5 couches la membrane ne bénéficie pas du même niveau de protection que sur une 3 couches car les textiles sont moins épais/solides puisqu’il s’agit d’une sorte d’enduit.

Confort de portage et ergonomie : que du très bon

Tout d’abord, je souhaite saluer l’utilisation de matériaux stretch. Toutes les vestes hardshell, notamment celles équipées d’une membrane Gore Tex, ne disposent pas de cette fonctionnalité. La liberté de mouvement s’en trouve accrue et donc le confort de portage s’avère d’autant plus appréciable. Qu’il s’agisse d’effectuer des mouvements dynamiques ou encore de simples mouvements pour attraper une bouteille accrochée au sac, la membrane Dermizax offre beaucoup de latitude. Rien de plus désagréable que de se sentir limité dans sa mobilité par ses vêtements lors des activités outdoor.

veste de randonnée ultralégère

Par ailleurs, la conception de la veste offre un autre atout de taille. Les cordons de serrage s’actionnent en effet avec une facilité déconcertante. Même avec des gants, il est possible de serrer et desserrer très facile les cordons de la capuche.

A ce sujet, je vais revenir en détail sur leur conception. Ils sont au nombre de deux afin d’assurer un ajustement optimal de la capuche et d’éviter autant que possible les entrées d’air. Le premier fait le tour de la tête par son sommet. Il peut se serrer de chaque côté de la veste sans la moindre difficulté. L’autre fait le tour de la tête par l’arrière. Il se sert aussi par l’arrière de la tête. Il faut reconnaitre que j’ai été surpris par sa facilité d’usage compte tenu de son éloignement de ma vue. Mais les ingénieurs ont travaillé très intelligemment sur la veste Ortovox Westalpen 3L Light.

Les scratchs au bout des manches autorisent une manipulation avec les gants. En effet, le passage pour les mains est très large, ce qui permet de retirer ou mettre cette veste hardshell Ortovox sans enlever les gants.

veste hardshell hiver

Enfin, les tirettes des fermetures éclair fonctionnent très bien et ne m’ont jamais mis en difficulté.

Imperméabilité et respirabilité : adieu la condensation

Alors autant le dire de suite : je n’ai pas eu les conditions requises pour valider ou non l’imperméabilité. Cela viendra sans aucun doute dans une mise à jour du test. Pour autant, et sauf défaut majeur de la membrane, une veste neuve est censée résister à la pluie au moins un moment. Il faut reconnaitre qu’aujourd’hui un vrai test suppose de passer un long moment sous la pluie avec une veste imperméable pour voir comment elle se comporte.

D’ailleurs, c’est aussi pour faire face à la pluie de façon optimale que j’ai choisi la veste Ortovox Westalpen 3L Light. En effet j’ai pu tester une veste hardshell de près de 500g sous une pluie continue et comparer avec une veste légère (350g). Le résultat est sans appel : plus les textiles sont importants, plus la veste tend à s’imbiber. Une veste légère absorbera donc moins d’eau et sèchera plus vite.

Passons maintenant à la respirabilité, qui, elle, a été effectivement testée. De ce point de vue, c’est un sans faute. La veste n’a jamais été prise en défaut et a su parfaitement évacuer la transpiration. Je ne l’ai jamais retirée humide du côté intérieur. La membrane 3L Shell Light Dermizax X fonctionne très bien.

L’absence de ressenti de condensation m’a empêché d’utiliser les poches destiner à servir de ventilation. Il est certain qu’elles ne valent pas des aérations situées sur les côtés ou sous les bras. En effet, ces poches réduisent drastiquement les capacités coupe vent de la veste. De plus, elles me paraissent moins efficaces pour prévenir les entrées d’eau. Néanmoins, il s’agit d’une veste très légère. On ne peut donc pas tout lui demander. Et ce d’autant plus que la respirabilité très au dessus de la moyenne des vestes de montagne est censée compenser.

Test de la veste Ortovox Westalpen 3L Light en ski de randonnée

Cette veste m’a surtout servi de couche isolante légère en situation de vent ou avant une descente. Plus rarement, je l’ai mise au départ si faisait froid. Elle a parfaitement bien rempli cette fonction et je souligne encore une fois l’impeccable ventilation qui a permis d’évacuer la transpiration. De plus, l’isolation s’est révélée suffisante pour les températures assez clémentes de mars, de sorte que je n’ai jamais eu à utiliser de doudoune.

Je ne peux que confirmer que la veste Ortovox Westalpen 3L Light coupe parfaitement le vent, que je n’ai jamais senti lors des descentes à skis.

J’ai beaucoup apprécié la liberté de mouvement conférée par les textiles extensibles. C’est vraiment agréable pour effectuer les virages. Un autre point très positif déjà évoqué plus haut ce sont les bouts des manches très larges. Quand j’arrive au sommet et que je mets la veste, je sais que je n’aurai pas à quitter les gants pour réaliser ce geste. Voilà une occasion en moins de me geler les mains!

C’est valable également pour la raquette : le col est très ajusté. Ce design limite donc naturellement la circulation de l’air dans cette zone assez sensible aux échanges thermiques. En conditions hivernales, c’est un atout non négligeable. En été, il suffira d’ouvrir un peu la fermeture. A noter que si le col est ajusté, il ne serre pas non plus ni ne limite les mouvements du cou.

Les poches s’avèrent suffisamment larges pour accueillir les peaux, ce qui est bien pratique si on a besoin de les faire sécher avant une remontée. Cela vient donc confirmer l’orientation ski de randonnée de cette veste hardshell Ortovox.

Test de la veste Ortovox Westalpen 3L Light en raquettes

C’est en raquettes que j’ai pu manipuler les cordons de serrage car à certains moments j’ai fait face à un vent marqué et froid. Dans ces cas là, l’utilisation de la capuche permet de gagner significativement en thermicité. Ces gains seront d’autant plus importants que la capuche sera ajustée. J’ai donc pu facilement ajuster le serrage grâce aux cordons. Pour ma part, l’usage de la capuche est très rare en ski de randonnée car je tends à utiliser le casque si besoin de protection supplémentaire.

J’ai ainsi porté la veste pendant près de deux heures en faisant un effort d’intensité moyenne car la neige était portante et le groupe marchait à un rythme inférieur au mien. La veste Ortovox Westalpen 3L Light m’a apporté à la fois une protection efficace contre le vent et aussi une très bonne isolation car le froid était sensible. Je la portais sur une veste softshell et un T Shirt thermique. L’ensemble suffisait à me maintenir au chaud en dynamique sans jamais me faire transpirer. Là encore, j’ai trouvé que la respirabilité de la membrane fonctionnait bien.

Finalement, malgré sa finesse et sa légèreté, elle s’avère suffisamment protectrice pour un usage hivernal. Sans doute que par temps plus froid il m’aurait fallu une couche plus thermique. Néanmoins, elle me semble couvrir une large palette d’usages en randonnée hivernale. Bien évidemment, si je guide un groupe très lent en raquette alors il me faudra privilégier une doudoune car la haleur corporelle dégagée ne sera pas suffisante pour que la veste me maintienne au chaud.

Test de la veste Ortovox Westalpen 3L Light en vélo

Voilà un usage plus anecdotique mais finalement assez similaire aux deux activités précédentes. Sans pluie digne de ce nom, la veste hardshell Ortovox a rempli sa mission d’isolation en maintenant la chaleur corporelle et en coupant de l’air froid extérieur. Ce fut en effet une excellente opportunité pour vérifier la tenue au vent car j’ai descendu plusieurs cols à vélà et donc pris de la vitesse. Une fois de plus, j’ai été convaincu par la prestation de la Westalpen 3L light.

Bien entendu, il reste à l’utiliser dans des conditions plus difficiles. Néanmoins, en attendant, elle me convient très bien car elle est à la fois légère (donc moins de poids dans le sac), versatile et performante.

Cette veste légère convient très bien au bikepacking car elle est particulièrement compacte et ne prendra donc pas beaucoup de place dans un sac.

Cependant, une petite touche supplémentaire vient compléter le tableau par rapport aux tests en raquettes et en ski de randonnée. Il fait vraiment froid par moment en montagne et, en vélo, avec la vitesse, ce froid se trouve renforcé. J’ai donc mis cette veste par dessus une doudoune, ce qui m’a permis de vérifier le confort avec une couche de plus. Si la veste est assez saillante et reste près du corps, elle laisse aussi la place pour porter la doudoune sans donner un effet claustrophobique. On peut la porter dans un système 4 couches.

Conclusion du test de la veste Ortovox Westalpen 3L Light

Comme d’habitude dans mes tests, j’aime bien commencer ma conclusion en présentant les points positifs et les points négatifs des équipements avant de passer à mon avis personnel.

Les + et les –

Commençons par les aspects négatifs. Mais je vais avoir du mal à en trouver…Je vois une limite :

  • Absence d’aération sous les bras compensée par une aération par les poches

Pour le reste, les points positifs abondent :

  • des matériaux techniques et très performants
  • un grand confort de portage notamment lié à la membrane stretch
  • les cordons de serrage très efficaces
  • compacité et légèreté
  • une veste qui s’utilise très bien avec des gants

Mon avis personnel

Bien sûr, après un mois de test, il m’est difficile d’avoir un avis éclairé sur la durabilité de cette veste hardshell Ortovox. De même, je ne suis pas à même d’évaluer sa résistance à la pluie.

Pour le reste, je suis ravi. Evidemment, j’avais choisi cette veste. J’avais donc toutes les chances qu’elle me plaise et je n’ai pas raté mon coup. J’apprécie vraiment son design près du corps et son ergonomie qui la rend très pratique à l’usage. L’ensemble se manipule très bien même avec des gants. Il faut reconnaitre que ce n’est pas le cas de toutes les vestes. Notamment pour le passage des manches avec des gants.

De plus, les performances globales m’ont jusqu’ici très bien convenu. La coupe près du corps, notamment au cou, n’y est pas étrangère. Mais c’est la très bonne respirabilité que je peux valider après ce mois de test. la veste Ortovox Westalpen 3L Light évacue vraiment l’humidité tout en évitant au froid de rentrer.

Ses caractéristiques de légèreté et de compacité se sont avéré déterminantes dans mon choix et, sur ce point, il s’agit d’un sans faute. Pour une veste de montagne adaptée à l’hiver, elle se classe parmi les plus légères et surtout préserve l’espace disponible dans le sac à dos. Certains jours où la charge est volumineuse, c’est vraiment appréciable.

En résumé : une veste légère, très performante, compacte, bien pensée et très polyvalente. Une réussite!

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