Nous sommes un couple, de 28 et 30 ans ( en 2015 ), Anaïs et Nicolas, qui aimons le goût de l’effort et découvrir le monde. Nous souhaitons prendre le temps de voyager pendant 1 an pour découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles cultures. Partager des moments avec les personnes vivantes à l’autre bout du monde et vivre à leur rythme. Nous pensons que le vélo est un bon moyen pour ce type de voyage :
il permet un déplacement à « vitesse humaine »
ainsi que de couvrir des distances plus importantes qu’à pied.
Sportifs, grimpeurs et passionnés de montagne, nous n’avons par contre jamais réalisé de voyage à vélo. Nous connaissons l’Amérique latine, et souhaitons découvrir d’autres continents. L’Asie nous attire pour ses différentes cultures et ses montagnes. Le sud de l’Afrique pour ses animaux, et ses paysages variés. De cette pensée commune est née « 2 coins du monde en 2 roues».
Itinéraire et transport de notre voyage à vélo
Nous avons passé beaucoup de temps à élaborer notre trajet. Il nous a fallu prendre en compte les pays que l’on ne pouvait pas traverser à cause des frontières fermées, ou des problèmes de sécurité et adapter l’itinéraire en fonction du climat. Notre trajet est détaillé sur les cartes ci-dessous. En orange sont représentés les trajets en train ou en bus, en bleu les trajets en vélo, et en gris ceux effectués en avion.
La distance totale prévue en vélo est d’environ 12 000km. Nous aurons nos compteurs pour vérifier nos estimations ! Un programme varié puisque nous pédalerons dans la chaleur des plaines africaines après avoir affronté la rigueur de l’hiver dans les montagnes d’Asie.
Hébergement durant ce voyage à vélo
Nous ferons du camping (sauvage) à chaque fois que cela sera possible. Dans les grandes villes, nous chercherons à nous loger via couchsurfing, warmshowers (site d’hébergement entre cyclistes) ou en auberge de jeunesse.
Dates du voyage à vélo
Nous avons commencé ce voyage e novembre 2015.
Récits et étapes de notre voyage à vélo
Début de notre voyage à vélo en Asie
Nous avons débuté notre voyage à vélo en Asie ( de Novembre 2015 à Mars 2016 ) à travers les montagnes du Kirghizistan. Nous avons pris un avion de Paris à Osh (Kirghizstan). On a pédalé ensuite de Osh à Kashgar (Chine) où nous avons pris le train jusqu’à Chengdu en passant par Dunhuang et Xian. A Chengdu, nous avons pris la Sichuan-Tibet Highway en vélo puis rejoint le Vietnam en passant par les rizières Yangyang. Nous avons pris ensuite un avion d’Hanoi à Calcutta, puis un train de Calcutta à Darjeeling. Depuis Darjeeling, nous sommes rentrés au Népal en vélo, passés par Katmandou puis pédalé jusqu’à Agra. A Agra, nous avons pris un train jusqu’à New Delhi, puis un avion jusqu’à Nairobi.
Voici la liste des pays d’Asie que nous avons traversée en vélo. Vous pouvez suivre pour chaque Pays le détail de notre aventure :
Après notre parcours en Asie, nous avons traversé l’océan indien pour découvrir une partie de l’Afrique d’Avril à Octobre 2016.
Depuis Nairobi au Kenya, nous avons pédalé jusqu’à Arusha (Tanzanie). Nous avons longé ensuite le Kilimandjaro et sommes allé jusqu’à la ville de Dar Es Salaam, à partir de laquelle nous avons pris quelques jours pour découvrir Zanzibar. De Dar Es Salaam, nous sommes allé jusqu’au Malawi que nous avons traversé en vélo pour atteindre le Mozambique. Nous nous sommes arrêté sur l’île Bazaruto et à la plage de Tofo. Nous avons pédalé ensuite jusqu’au Park Kruger puis Durban (Afrique du Sud), d’où nous avons pris un bus jusqu’à Cape Town. Depuis Cape Town, nous avons rejoins Windhoek (Namibie) en vélo. Nous sommes passé par le canyon de la Fish River et les dunes de Sossuslvei. Puis, nous avons repris l’avion pour la France.
Voici la liste des pays d’Afrique que nous avons traversée en vélo. Vous pouvez suivre pour chaque Pays le détail de notre aventure :
tente 3 places, autoportante, pas trop lourde, pas trop chère, avec le double toit séparable pour les nuits chaudes. Le fait d’avoir 2 entrées et 2 absides est un plus
La double absides c’est vraiment pratique. La taille était bien suffisante. Le gros problème c’est la condensation. Quotidienne pendant les premiers mois de voyage. Obligés de faire sécher la tente pendant la journée. Des fermetures éclairs un peu fragile mais ça se bricole
On ne sait pas trop! D’autres cyclos avec d’autres tentes avaient eu aussi des problèmes de condensation. On n’a globalement plus eu de problèmes en Afrique avec (climat différent)
Confort : -1°C pour supporter des températures tres froides (nuits à -10/-15°C)
Oui. Agréable au toucher mais perd ses plumes. Surtout au début. Chaque matin on en voyait sur le sol de la tente. J’avais aussi de l’humidité dessus parfois (surtout par temps froid). Peut-être à cause de la tente
Duvet toujours utilisable mais ça durée de vie sera vraissemblablement moins longue que le Sea to Summit TS III. On aurait dû prendre 2 Talus. Peut-être le Talus II pour Nico. En plus ça aurait permis de les jumeler.
Juste une petite crevaison chacun (après une utilisation en contact direct avec l’extérieur) réparable avec du Seamgrip. En un an, il y a de quoi être satisfait.
Couchage dans les zones chaudes. Installation et désinstallation du camp plus rapide. J’ai a pris un double pour avoir plus de place
Compact, agréable mais finalement moins utilisé que prévu. La tente permet d’avoir un peu d’intimité (manque de vie privée plus ou moins pesant selon les pays). Le double est une bonne option quand on est grand. Peut être aussi utilisé à deux en dépannage ou pour une sieste mais pas pour du long terme.
En plus d’une tente, le hamac c’est du confort (qu’on a bien apprécié). Ne peut pas être l’unique solution de couchage partout ou alors dans des pays bien identifiés avec au cas où, une moustiquaire de tente les fois où il n’y a pas d’arbres…
Couchage dans les zones chaudes. Installation et désinstallation du camp plus rapide
Compact, agréable mais finalement moins utilisé que prévu. La tente permet d’avoir un peu d’intimité (manque de vie privée plus ou moins pesant selon les pays)
En plus d’une tente, le hamac c’est du confort (qu’on a bien apprécié). Ne peut pas être l’unique solution de couchage partout ou alors dans des pays bien identifiés avec au cas où, une moustiquaire de tente les fois où il n’y a pas d’arbres…
la batterie dure longtemps. C’est bien de pouvoir moduler l’éclairage (faisceau + puissance). La prise micro usb pour le chargement est fragile et a cassé sur les 2 lampes. La marque a fait l’échange sans histoire
Oui, même si la prise est fragile. Le SAV est bon et on peut alterner les batteries des lampes pour les recharger si besoin.
+ + + /Bien
Liste du matériel pour boire et manger utilisé pour le voyage à vélo en Asie et Afrique
CATEGORIE
NOM DU MODÈLE ET REFERENCE
MARQUE
POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART
EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK
multicombustible, pas trop lourd et plutôt performant
Le réchaud nous a posé quand même pas mal de soucis. Difficile de toujours comprendre ce qui ne va pas. On a rencontré tous les problèmes possibles. Les autres cyclos qu’on a croisé ont toujours eu des problèmes de réchaud à la longue, quelque soit le modèle ou la marque. Notez aussi que parfois la qualité de l’essence est moyenne. Il ne faut pas hésitez à changer pour un embout plus gros que celui indiqué sur la notice (les performances changent mais au moins il y a une flamme…)
On a toujours utilisé de l’essence pendant un an. Du gaz uniquement au Népal. Réfléchir à l’intérêt de prendre un multicombustible compte tenu des écarts de prix.
On s’est uniquement servi du lubrifiant et on a remplacé le joint en caoutchouc (usure rapide, peut-être à cause d’un mauvais entretien). Jamais eu besoin du reste
On le reprendrait, en sécurité (les embouts peuvent être vite perdus)
Pratique d’avoir 2 casseroles mais elle ne sont pas très résistante. La couche anti-adésive s’est enlevé rapidement par endroit (surement à cause du transport en vélo). Dès qu’on s’en est aperçu on avait mis un tissu entre les 2 casseroles mais rien n’y a fait.
On part sur de l’acier inox sans hésiter une seconde (avec une petite poële en plus)
excellente performance – super agréable d’avoir un thé chaud dans les montagnes
On reprend le même
+ + / Très bien
BASSINE
20 L
SEA TO SUMMIT
peu enconbrante
Elle a bien tenu
Pratique mais pas indispensable. On la reprendrait quand même.
+ + / Très bien
POCHE À EAU
10 L
SEA TO SUMMIT
Resistance et volume
Dans les pays où on ne rencontrait pas beaucoup d’eau, on remplissait généralement une poche à eau en fin de journée pour avoir de l’eau pour la cuisine, douche, vaisselle. sauf en Namibie où on utilisait les 2 en même temps. On avait chacun 2 bidons d’1L + 1 bouteille d’eau 1 ou 2 Litres coincée sur le porte bagage
10 L par personne uniquement pour régions avec problème d’accès à l’eau. Préférez 5L par personne autrement.
Garde les odeurs . Et une fois utilisé avec les soupes chinoises ça devient compliqué pour le café du matin. Fragile, les bords ont tendance à se couper.
On a acheté des mugs en acier au Nepal. On repartira avec ces derniers.
+ / moyenne
TUPPERWARE
1L
bien hermétique, avec rebords clipsables pour que rien ne coule
Très pratique pour transporter des aliments, des restes de la veille ou des salades
pour la pince, leger, et car nous n’avions pas besoin de quelque chose de trop grand
fiable, mais finalement assez peu utilisé. La pince est bien, la lame du couteau un peu fragile. Les tournevis pas super pratiques finalement.
Inutile de mettre autant d’argent dans une pince. Préférez les outils classiques. Plus lourd, plus encombrant mais on est content d’avoir des « vrais outils » quand on en a besoin.
peu cher. Bon rapport fonctionnalités/encombrement pour avoir toujours à portée de main
très bien mais doit être complété par d’autres outils. Les clés allens doivent être doublées (parfois besoin de 2 clés simultanément ou en cas de perte…)
on reprend le même et on le complète avec un jeu de bonnes clés allens avec des bouts arrondis pour les zones moins accéssibles
+ + + / Très bien
Liste des vêtement de voyage utilisé pour le séjour à vélo en Asie et Afrique
CATEGORIE
NOM DU MODÈLE ET REFERENCE
MARQUE
POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART
EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK
resistantes, semelle rigide et bon amorti au talon.
Usure assez rapide au niveau du frotement du talon. Une fois la mousse partie des douleurs sont arrivées. Le GoreTex permet de gagner quelques minutes au sec par rapport à un modèle en cuir. Très resistantes puisqu’elles sont encore en parfait état exterieur après un an.
Je partirai sur un modèle en cuir un peu plus souple.
Superchaude. Plus lourde et encombrante que la doudoune mais une sensation bien plus agréable surtout par grand froid. Utilisé qu’en Asie (Kirghizisthan, Chine)
S’il risque de faire froid on la prend sans hésitez.
manches longues pour se protéger des moustiques, du soleil et du vent
stech, resistante et passe partout. Apporte un plus dans la gamme de vétement, notamment lorsqu’il fait un peu frais mais pas suffisament pour mettre un sweatshirt
manche longue pour se protéger des moustiques, du soleil et du vent
Resistante et passe partout. Apporte un plus dans la gamme de vétement, notamment lorsqu’il fait un peu frais mais pas suffisament pour mettre un sweatshirt
ACHETE EN ROUTE achat enThaïlande. Besoin de plus d’air en roulant, conseillé par d’autres cyclos
très agréable lorsqu’il fait chaud. Les tongues peuvent dépanner mais pas sur la durée.
On repart avec des sandales. On les ai mises presque tous les jours lorsqu’on a quitté les zones froides (jusqu’à ce qu’Anais se fasse voler les siennes)
+ + + / Bien
CHEMISETTE
inconnu
INCONNU
ACHETE EN ROUTE achat enThaïlande. Besoin de plus d’air en roulant, conseillé par d’autres cyclos
oui. Mais elles se sont décolorées et le tissu a été abimé par le soleil
On partirai avec une chemisette dés le début du voyage pour les zones chaudes
POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART
EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK
SI C’ÉTAIT À REFAIRE
PERTI. / QUALITE
VÉLO
TX 400
FARRADMANUFACTUR
Une référence sur le voyage en vélo : on y a mis des freins V-Break, un moyeu dynamo, un accumulateur B&M
Parfait, vraiment.
on reprend le même
+ + + / Bien
SELLE EN CUIR
B17
BROOKS
Il y a 2 écoles. Ceux qui veulent une selle confortable tout de suite avec le risque d’usure avec le temps. Et ceux qui choisisse d’avoir mal aux fesses au départ pour être bien plus tard. On est parti sur la deuxième option
Il a fallu quelques centaines de kilomètres pour la faire. 400km pour Nico et plutôt 700-800km pour Anais
Maintenant qu’elles sont faites, on va les garder à vie!
+ + + / Très bien
ACCUMULATEUR
Nico E-werk
BUSCH & MULLER
pour pouvoir recharger nos appareils electroniques
Très bien. Fiable. Veillez à protéger les sorties USB de l’eau pour éviter la rouille. On a fabriqué une protection avec des serflex et de la chambre à air.
Très bien mais 2 bémols : Le système de visserie en interne trop fragile. Il a fallut en changer 6 pour les remplacer par des bouons. Le système de calage bas des sacoches avant. Avec les secousses sur les pistes les sacoches ont tendance à bouger
Oui mais en faisant un peu de bricolage avant sur les sacoches et le porte bagage. Tous les cyclos les protègent à un moment ou un autre. Pour infos, les Vaude sont montés avec des rivets…
+ + + / Bien
SACOCHE GUIDON
Ultimate 6 classic M 7L
ORTLIEB
pour pour ranger appareil photo, caméra et tout le bazar indispensable
nos sacs d’alpinisme plutôt que des sacs imperméables mieux adapté en vélo pour la polyvalance.
Très bien. Ca nous faisait des vrais sacs pour partir en rando. Pas très compliqué à fixer au vélo. Il faut penser aux housses de protections imperméables par contre.
Si pas prévu de marcher, des gros sacs étanches pour le voyage à vélo sont plus adaptés. Mais nous on préfère les sacs à dos.
+ + + / Très bien
CASQUE
Hill Bill
ABUS
léger et aéré.
Souvent mieux qu’une casquette car ventillé. On ne les mettait pas beaucoup au début du voyage mais tous les jours ensuite.
celui là où un autre. Choisir un modèle léger et bien ventilé.
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