Eric et Marie nous emmènent avec eux durant leur voyage à vélo en Andalousie.
Information pour préparer un voyage à vélo en Andalousie
Date
Une semaine en Mai 2012
Quand partir :
Si l’Andalousie se visite toute l’année, les meilleurs mois pour découvrir le Sud de l’Espagne sont avril, mai et juin, ainsi que septembre et octobre, lorsque les températures sont douces et que le paysage est coloré
Lieu
Pour notre voyage à vélo en Andalousie nous sommes partis à la découverte de la partie sud entre Malaga et Tarifa
Comment s’y rendre
Pour y aller, nous avons choisi l’avion au départ de Marseille avec la compagnie aérienne Ryan Air qui a l’avantage d’être rapide (2h de vol) et pas cher (225 € aller/retour chacun avec les 2 vélos et un bagage en soute) mais pas forcément très confortable…
Au cours du voyage, pour des raisons de sécurité, nous avons dû emprunter le bus ou le train pour sortir de Malaga, entrer à Algeciras, relier Algeciras à Tarifa et parcourir le trajet du retour : Tarifa/Malaga.
Les routes en Espagne et surtout en Andalousie sont très fréquentées le long de la côte. Donc nous n’avons pas eu d’autre choix que continuer notre route avec des véhicules motorisés mais c’est aussi ça le voyage.
En bref savoir s’adapter et vivre comme les habitants de cette région.
Participants :
Eric et Marie.
Où dormir en Andalousie
Concernant les nuits, bien que nous ayons pris les duvets, les tapis de sol et la tente, nous avons trouvé très peu de camping sur notre route et jamais au bon moment. Donc, nous avons dormi tous les soirs en « pension ». Non, il ne s’agit pas de la punition infligée aux enfants difficiles ! Quoique… ? Ce fut parfois difficile de dormir une nuit entière à cause du bruit (surtout à Malaga) dans cette catégorie la moins chère des hôtels en Espagne et qui est souvent une partie de l’habitation du propriétaire. La moyenne des nuits s’est élevée à 45 € pour 2 avec le petit déj.
Où se restaurer / Où s’approvisionner ?
Du fait des nuits en pension, nous avons cherché à économiser sur les repas de la journée en conservant une partie des copieux petits déj (ah les radins !) et en achetant de quoi pique-niquer simplement dans les petites épiceries : pan (pain), queso (fromage), lomo (charcuterie) y frutas (fruits vous l’aurez compris). Heureusement, de France nous avions amené quelques fruits secs pour la route, ce qui nous permettait de retarder la pause déjeuner. Le soir, par contre on allait au resto pour goûter les plats typiques et les fameuses tapas et cerveza !!
Office du tourisme
Office du tourisme de l’Andalousie
Quoi d’autre dans les environs
Les activités outdoor :
- Randonnée dans le Sierra Nevada
- Surf et kitesurf
Les plus belles curiosités :
- Les plages naturelles de Cabo de Gata, Almería
- Grenade – Le Palais de l’Alhambra
- Cadix – la ville la plus ancienne du pays
- Le Parc National de Doñana – un site classé de l’UNESCO
Bibliographie
Pour préparer le voyage, nous avons passé du temps :
- Sur la carte régionale Michelin 578 au 1/400 000ème.
- Sur le routard pour repérer les itinéraires et les parcs naturels conseillés (contrairement à ce qu’on croit l’Andalousie en regorge, il n’y a pas que la Sierra Nevada.)
Lien internet
Sur les sites internet des transports en train et bus en Andalousie afin de repérer les lignes et les arrêts au cas où les routes soient trop empruntées où que l’on est un accident. Ce qui nous a été très utile une fois sur place pour bien gérer les étapes et ne pas se retrouver en rade le soir dans l’affreuse ville qu’est Algeciras…
- Portillo.Avanzabus
- Renfe
Une semaine de voyage à vélo en Andalousie
Avant de commencer à vous raconter le périple, il faut quand même vous expliquer comment s’est passé le transport des vélos.
Préparation et départ pour Malaga
La préparation et le transport des vélos
Le préparatif le plus laborieux fut sans aucun doute l’emballage des vélos qui a eu raison de nous la 1ère fois ! Après avoir passé 4h sans succès un soir à essayer de faire rentrer les p…… de vélos, nous avons finalement eu la chance d’assister la veille du départ (il était temps !!) à la réception de nouveaux vélos dans un magasin. Nous voilà donc partis plein d’espoir avec 2 beaux cartons de 100 x 180 x 15 cm et surtout la bonne technique…
Cette fois nous avons donc réussi à emballer nos 2 vélos et une partie de nos affaires dans les cartons en 2h ! Pour le poids, on croise les doigts pour que cela ne dépasse pas la limite autorisée par la compagnie aérienne des 30 kg…
Le jour du départ
Une fois chargés les 2 cartons dans la voiture, nous partons pour l’aéroport de Marseille et après un portage acrobatique de nos affaires jusqu’à l’embarquement, le verdict tombe : 31 kg pour l’un et 27 kg pour l’autre. Heureusement, ils ne nous ont pas demandé de défaire le carton de 31 kg et nous ont offert le kilo supplémentaire ! Ouf ! En plus, voyant la taille de nos bagages, ils nous ont fait passer devant tout le monde (héhé !). Jusqu’ici tout va bien…
Au retour, petite frayeur à l’aéroport de Malaga où nous avons fait emballer nos vélos dans du film plastique vert extraterrestre. Trop grands pour les machines de contrôles situées à l’embarquement. En conséquence nous avons eu le privilège de descendre dans les souterrains de l’aéroport comme les oeuvres d’art et les colis spéciaux…
L’arrivée à Malaga :
Arrivés le soir à Malaga vers 18h, nous avons donc remonté les vélos à l’aéroport puis nous avons pris le métro jusqu’au centre ville. L’accès dans le métro étant facilité pour les vélos et fauteuils roulants tout s’est passé sans encombre. Jusqu’à ce qu’on découvre que les vélos ne rentrent pas dans le petit ascenseur de l’immeuble de la pension… Heureusement, il n’ y a que 2 étages…
Le soir, nous sommes rapidement ressortis nous promener pour découvrir le quartier (pas du tout touristique) et dîner dans un p’tit resto d’habitués sympa dans lequel nous avons goûté aux spécialités locales de poisson conseillées par un client francophone. Ici, la ville semble vide, peu de monde dans les rues. Difficile de réaliser que nous sommes un samedi soir en Espagne. Finalement on se ravisera vers 4h du matin en entendant nos voisins de chambre continuer à faire la fête au retour de boîtes de nuit…Grrrr
Premier jour du voyage à vélo en Andalousie
Etape du premier jour : Malaga – Alora – El Chorro – El Burgo : 47km
Le lendemain matin, nous voilà prêts à 9h (c’est quand même le 1er jour des vacances !) pour prendre un train local qui nous fera sortir de Malaga jusqu’à Alora en 40 minutes. On est assis à côté d’un cycliste espagnol un peu taré qui écoute son walkman à fond en chantant comme s’il était tout seul (un petit air d’Eddy Murphy dans « 48h » !) .
Et c’est parti, direction nord-ouest, nous démarrons par une route magnifique avec alternance de falaises et de cultures d’oliviers, d’orangers et de citronniers.
Petite pause
Lors du défilé de los Gaitanes où se trouve le fameux Camino del Rey (ancien chemin creusé et construit dans les gorges du Guadalhorce pour la construction des barrages hydroélectriques au début du siècle). Ce chemin est aujourd’hui le terrain de jeu de quelques amateurs de sensations fortes même si son accès est interdit :
L’ensemble est dominé par la falaise d’« El Chorro » bien connue des grimpeurs hivernaux qui recherchent un spot au chaud pour passer Noël…
Puis la route se poursuit sur le flanc d’une montagne bordée cette fois de rochers aux formes « molles » typiques d’un conglomérat sableux.
Plus loin, le paysage change encore… On se croirait en Suisse tellement les prairies sont verdoyantes et les cultures agricoles variées. Céréales, oliviers, figuiers, prairies bien vertes… Nous qui pensions que l’Andalousie n’était qu’une simple oliveraie !
Quelques km plus loin, nous prenons la direction d’Ardales puis nous atteignons enfin notre but. El Burgo et ses éoliennes… En effet, le secteur des énergies renouvelables se développe fortement en Andalousie, terre de soleil et de vent.
El Burgo est le 1er village blanc andalou typique que nous approchons de si près. Paisible et sans touriste, nous passons la soirée et la nuit à nous reposer à la « Casa grande del Burgo ». Magnifique auberge tranquille et à l’accueil muy simpatico!
2ème jour de notre trip à vélo en Andalousie :
Etape du deuxième jour : El Burgo – Ronda 27km
Aujourd’hui, nous allons avoir besoin de toutes nos forces ! C’est une étape courte mais sûrement la plus dure à cause du dénivelé.
Un copieux petit déj. Et nous démarrons par 17 km de montée dans le Parc naturel de la Sierra de las Nieves.
La route traverse une grande forêt de pins dominant un impressionnant canyon surplombé par des falaises… Magnifique ! Mais la route grimpe, grimpe et grimpe encore ! Nous nous faisons doubler par plusieurs cyclistes mais aucun n’est chargé comme nous : la plupart font suivre leurs bagages par voiture…
Pause animalière
Nous croisons également des troupeaux de mouton et de chèvres et même un renard qui traverse juste devant nous !
Aussi dans le ciel, un percnoptère d’Egypte, vautour en voie de disparition, mais présent dans les massifs andalous nous survole quelques minutes.
Progressivement la faune et la flore se raréfient, la roche minérale est plus présente, nous nous rapprochons du col… Un premier plateau puis…
Enfin le voilà ! Nous atteignons le Puerto del Viento à 1190 m
Ca y est on peut enfin pique-niquer, admirer la vue et les kms parcourus.
En route vers Ronda
Ensuite, nous descendons tout schussssssss sur Ronda. On retrouve progressivement la vie de la vallée. Les cultures, les cabanes de bergers et les troupeaux de mouton refont leur apparition dans le paysage. Puis les maisons résidentielles et l’horrible banlieue de Ronda filent sous notre regard.
Arrivés dans le très joli centre ville pavé de Ronda dont la « plaza de toros ». Autrement dit les arènes, sont les plus vieilles d’Espagne. Située un promontoire rocheux de plus de 100 mètres de haut. La ville de Ronda offre un magnifique panorama sur les montagnes alentours. Autre spécificité de Ronda, la présence de 3 ponts construits à des époques différentes. Ils permettent de relier les 2 parties de la ville séparées par une faille de plus de 60 m de largeur. Ci après nommés le vieux pont arabe, le pont Saint-Michel et le pont neuf.
Le soir, après avoir trouvé une petite chambre dans une pension, nous ressortons visiter la ville et admirer les beaux édifices. Aussi, nous en profitons pour repérer dans le paysage la route que nous emprunterons demain.
3ème journée de vélo en Andalousie
Soit disant le pire pour les jambes, le 3ème jour est notre 1er jour de temps gris et maussade. Par conséquent, pour les photos c’est moins bien. Pour les sportifs c’est mieux !
Surtout que ça redémarre fort ce matin avec 10 km de montée jusqu’à un col (le Jarastepar). Ce qui n’est pas sans nous rappeler le col de la veille…
Puis nous longeons la vallée du Rio Genal qui domine les autres vallées voisines. Nous découvrons une dizaine de villages blancs parsemés à perte de vue. Chaque coup de pédale nous offre un paysage de plus en plus beau.
En effet, la route alterne entre les collines boisées et les villages blancs.
Le mirador de Atajate :
Nous projetons ce soir de dormir au camping d’Algatocin qui est inscrit sur la carte. Mais nous changeons brutalement d’avis en découvrant qu’il se trouve au bord de la rivière. Tout en bas de cette vallée bien encaissée!
Finalement, nous continuons notre route jusqu’au village suivant : Gaucin.
Nous serons finalement les seuls dans la pension et grand luxe. Nous profiterons d’un magnifique balcon pour admirer la vue sur ….. LA MER, LE ROCHER DE GIBRALTAR et LES MONTAGNES DU MAROC !
On est tombé du bon côté du couloir sinon on avait droit à la station service !
A droite le rocher de Gibraltar, territoire anglais qui culmine à plus de 420m. Tout au fond vous ne rêvez pas : la chaîne du Rif au Maroc…
4ème jour de notre voyage en Andalousie à vélo
Gaucin-Tarifa : 60km
Ça y est aujourd’hui nous entamons la descente, nos mollets sont contents ! En effet c’est l’étape la plus longue mais sûrement celle où l’on a le moins pédalé.
Les paysages sont à couper le souffle. A vrai dire on quitte avec un peu de tristesse quand même cette zone de montagne que l’on appelle la Serrania de Ronda.
La route traverse le parc naturel de los Alcornocales (ce qui veut dire « chênes liège »). Du coup, nous admirons de majestueux spécimens dont l’écorce en bas du tronc a été enlevée. Cela donne des troncs bicolores : noirs et lisses en bas, et gris d’origine sur la partie supérieure.
A notre grande surprise, nous passons par Los Angeles …
Et croisons la route d’une multitude de cigognes ayant fait leur nid au bord de la route. Sur des poteaux semblables à des poteaux électriques.
Nuit à Tarifa
La route grossit et le trafic aussi donc nous sommes ravis de rouler sur une piste cyclable jusqu’à l’autoroute. Les cyclistes espagnols empruntent sans se poser de question. Roulant sur la bande d’arrêt d’urgence à côté des voitures à 110 km !!. Trop attachés à la vie, nous décidons de faire demi-tour et de prendre le train pour entrer dans Algeciras. Puis sur les conseils du Routard, nous fuyons Algeciras pour passer la nuit à Tarifa. Petite ville du bout de l’Europe dont le centre fortifié a gardé tout le charme des villages blancs andalous. C’est aussi la mecque de la planche à voile et du kite surf depuis plusieurs années en raison du vent incessant qui y souffle.
L’océan durant notre voyage à vélo en Andalousie
Un bout de paradis
Ensuite le lendemain, repos et promenade dans la ville à déguster les produits frais de la mer. Aussi admirer les kite-surfeurs et profiter de l’endroit mythique que cette ville représente entre la Méditerranée et l’Atlantique, à 15km de l’Afrique.
Effectivement la plage est magnifique mais inaccessible. En effet, le vent en régime de tempête nous fouette avec le sable qu’il transporte. Et les grains de sable sont comme des épines qui transpercent notre peau.
Dans le but de profiter de la terrasse de l’hôtel, nous nous mettons en tête de dîner là-haut. Ainsi nous lutterons pendant un moment contre les rafales de vent pour garder notre réchaud à gaz allumé !
Avant de nous coucher, nous préparons nos affaires pour le trajet du retour qui se fera en bus jusqu’à Malaga. Et nous endormons en nous remémorant notre périple depuis notre départ de Marseille.
Matériel utilisé durant notre voyage à vélo en Andalousie
Matériel d’Eric pour notre voyage en Andalousie
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI CE CHOIX ? | A RÉPONDU AU BESOIN ? | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
VÉLO | Sutra | KONA | Super look vintage, tout en acier cromoly (confort et solidité) | Impeccable | RAS |
PÉDALE | PD-M324 | SHIMANO | Pédales avec un côté automatique et un côté traditionnel | Oui | RAS |
SELLE DE VÉLO | Record | IDÉALE | Selle en cuir type « Brooks » donnée par mon père | Oui elle a été vite rodée et elle est super confortable | RAS |
POME À VÉLO | Mini dual DXG | TOPEAK | Petite, puissante (8bars) avec un manomètre | Parfaite pour compléter la pression d’un pneu. | RAS |
SACOCHES ARRIÈRE | Backroller Classic | ORTLIEB | Oui | RAS | |
SACOCHE GUIDON | Ultimate Classic | ORTLIEB | Permet de stocker tous les petits trucs dont on a besoin en court de route | Oui | RAS |
DOUDOUNE | Microlight jacket | RAB | Doudoune ultra-légère et compressible | Pas très utile en Andalousie au mois de mai 🙂 | Pas utilisée |
POLAIRE | Grid jkt | MILLET | Polaire légère | Parfaite pour le soir | RAS |
VESTE IMPERMÉABLE | Rain shadow Jacket | PATAGONIA | Veste type gore-tex paclite ultra-légère | Pas utilisée, il n’a pas plu! | Pas utilisée |
COUPE VENT | Apex Elixir | THE NORTH FACE | Coupe-vent ltrès léger | Parfait pour les longues descentes | RAS |
SHORT CYCLISTE | Bretelle | SPECIALIZED | Serre très peu la taille | Beaucoup plus confortable que sans bretelle | RAS |
T-SHIRT | Trail-runner II | SALOMON | Col ouvert par fermeture éclair et maille large | Très respirant, parfait pour pédaler quand il fait chaud | RAS |
CHAUSSURES | MT-42 | SHIMANO | Chaussure pour pédales automatiques VTT | Très confortables et respirantes | RAS |
TENTE | Ultralight pro 2 | QUECHUA | Légère et bon marché | Pas utilisée | Pas de camping |
DUVET | Phantom 45 | MOUNTAIN HARDWEAR | Chaud et léger | Pas utilisé | Pas de camping |
MATELAS | Prolite Small | THERMAREST | Léger | Pas utilisé | Pas de camping |
PORTE CARTE | Ultimate | ORTLIEB | Fixe la carte sur la sacoche avant | Très pratique, beaucoup mieux qu’un GPS | RAS |
BACHE PLASTIQUE | Protège et cache les vélo la nuit | Pas utilisée | Pas utilisée | ||
LAMPE FRONTALE | Tikka XP² | PETZL | Puissante avec multi éclairage | Peu utilisée mais efficace | RAS |
GPS | Edge 605 | GARMIN | Se fixe sur le guidon du vélo, permet de lire des cartes gratuites (openstreet map) | Le calcul d’itinéraire est très moyen, tombé en panne à mi-parcours | Heureusement qu’on avait une carte papier! |
Matériel utilisé par Marie durant le voyage
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI CE CHOIX ? | A RÉPONDU AU BESOIN ? | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
VÉLO | Original 5 Night&Day | B’TWIN | Cadeau pour ses 30 ans | A dû être adapté: – changement de porte-bagage – Changement des pneus et des pédales – Pas adapté aux portes-gourdes | Peu adapté pour ce type de voyage mais suffisant car voyage court |
PNEUS | Marathon Supreme | SCHWALBE | Pneus d’origine trop lents | Rapide et efficace (0 cravaison) | RAS |
PÉDALE | Pro F-197 | XTREM | Pédales en acier/aluminum légères et rigides | Oui | RAS |
SACOCHE ARRIÈRE | Backroller Classic | ORTLIEB | Prêt d’une amie | Oui | RAS |
SACOCHE GUIDON | 5L Waterproof | B’TWIN | Bon marché | Oui | Ouverture velcro trop sensible quand la sacoche est pleine à craquer |
VESTE IMPERMÉABLE | Seam free | LOWE ALPINE | Veste type gore-tex paclite ultra-légère et imperméable | Pas utilisée | RAS |
DUVET | Light Trekker | LESTRA | Léger et chaud, fabriqué en France! | Pas utilisé | RAS |
TAPIS DE SOL GONFLABLE | THERMAREST | Pas utilisé | RAS |